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enchanté de te rencontrer grand frère ft jasun
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enchanté de te rencontrer grand frère ft jasun | Dim 17 Déc - 14:14 Citer EditerSupprimer
" maman maman c'est quand qu'ils arrivent ? " la petit nippone de sept ans se hausse sur la pointe des pieds, un petit tabouret en dessous d'elle sur lequel elle se tient pour mieux voir à travers la fenêtre, ses coudes appuyés contre l'évier et le petit senji, 4 ans accroché à sa jupe. elle sautille, rongé par l'impatience et l'euphorie, son petit frère, lui, pime de désespoir, tirant sur la jupe de son ainée avec l'espoir de pouvoir, tout comme elle, jeter un coup d'oeil par la fenêtre. aujourd'hui est un grand jour pour la jeune japonaise qui vit depuis tout juste trois mois en Corée du Sud. aujourd'hui la famille s'agrandit, lui offrant non pas seulement un papa, mais aussi un grand frère et une petite soeur. tout ce dont la petite sana avait toujours rêvé. la parfaite composition, la famille de ses rêves, lui manquerait-il éventuellement une grande soeur mais soit, elle était heureuse, heureuse face à l'optique que cette grande maison allait à présent accueillir de nombreux cris de joie. elle connait d'hors et déjà son future beau papa, les enfants ont eu l'occasion de le rencontrer plusieurs fois et sana l'aimait énormément, cela remplissait le vide que leur père biologique avait laissé en restant au Japon. toutefois elle ne les avait pas rencontré eux. jasun et danee. elle s'était entraîné à retenir leur prénom, avait appris plusieurs phrases en coréen histoire de s'assurer qu'elle serait capable de converser avec eux et avait acheter, avec maman, pleins de confiseries japonaises pour les leur offrir. ô oui elle était excitée la petite nippone, sautillant sur place avant de ne se mettre à hurler à l'apparition d'une voiture s'engageant dans le sentier de leur maison. "maaamaaaaaaan, c'est eux, ils sont là."
ni une ni deux, elle saute hors du tabouret, prenant le visage de son petit frère entre ses petites mains tout en riant. " danee onéésan' et jasun oniisan' sont là !! on va enfin les rencontrer. " lâche t-elle tout en chantonnant avant de relâcher ses petites joues dodues pour s'emparer de sa main alors qu'elle l'entraîne d'hors et déjà en dehors de la maison. elle n'est pas bien grande mais elle réussit pourtant à elle seule à ouvrir la porte en chêne de l'entrée quittant la fraîcheur de leur maison pour la douce chaleur du printemps séoulien. la voiture vient tout juste de se garer, son coeur tambourinant dans sa poitrine d'enfant alors qu'elle sautille de plus belle, relâchant la main de senji pour taper dans ses mains, chose que son petit frère s'empresse d'imiter. les portes s'entrouvrent, ses yeux s'élargissent, curieux, impatient. elle observe, ne remarquant guère que maman les a rejoint et se dirige déjà vers la voiture pour aider son nouvel amoureux. sana observe, elle regarde son futur beau papa sortir de la voiture, les portières passagers s'entrouvrir et deux enfants descendre du véhicule l'un après l'autre. elle repasse sa jupe d'un geste de la main, déglutissant légèrement soudainement anxieuse à l'idée qu'ils ne la comprennent guère.
puis elle inspire,
profondément,
avant de ne courir vers le coffre de la voiture où ils semblent s'être regroupé de sorte à s'emparer de leur bagages. un sourire étirant ses lèvres, elle lève les mains au ciel tout en les saluant d'un joyeux " annyeong ". elle espère que sa prononciation est bonne et que ses grand yeux élargis par l'excitation ne les effrayera pas. se précipitant pour aider à décharger la voiture, elle se retrouve rapidement aux côtés du jeune garçon qui allait bientôt devenir son grand frère. il était beau, un visage doux aux traits mystérieux et des cheveux d'ébènes lui tombant légèrement sur le visage. un peu plus grand qu'elle et se regard sombre qu'il vient poser sur elle.
elle sourit.
" annyeong jasun oppa. " elle remue sa petite main devant les yeux du garçon tout en s'emparant d'une valise qu'elle peut à peine soulever mais qu'importe, elle est tellement heureuse qu'elle est incapable de se rendre compte que celle valise est plus grande et plus lourde qu'elle.
enchanté de te rencontrer grand frère
sana ♡ jasun
" maman maman c'est quand qu'ils arrivent ? " la petit nippone de sept ans se hausse sur la pointe des pieds, un petit tabouret en dessous d'elle sur lequel elle se tient pour mieux voir à travers la fenêtre, ses coudes appuyés contre l'évier et le petit senji, 4 ans accroché à sa jupe. elle sautille, rongé par l'impatience et l'euphorie, son petit frère, lui, pime de désespoir, tirant sur la jupe de son ainée avec l'espoir de pouvoir, tout comme elle, jeter un coup d'oeil par la fenêtre. aujourd'hui est un grand jour pour la jeune japonaise qui vit depuis tout juste trois mois en Corée du Sud. aujourd'hui la famille s'agrandit, lui offrant non pas seulement un papa, mais aussi un grand frère et une petite soeur. tout ce dont la petite sana avait toujours rêvé. la parfaite composition, la famille de ses rêves, lui manquerait-il éventuellement une grande soeur mais soit, elle était heureuse, heureuse face à l'optique que cette grande maison allait à présent accueillir de nombreux cris de joie. elle connait d'hors et déjà son future beau papa, les enfants ont eu l'occasion de le rencontrer plusieurs fois et sana l'aimait énormément, cela remplissait le vide que leur père biologique avait laissé en restant au Japon. toutefois elle ne les avait pas rencontré eux. jasun et danee. elle s'était entraîné à retenir leur prénom, avait appris plusieurs phrases en coréen histoire de s'assurer qu'elle serait capable de converser avec eux et avait acheter, avec maman, pleins de confiseries japonaises pour les leur offrir. ô oui elle était excitée la petite nippone, sautillant sur place avant de ne se mettre à hurler à l'apparition d'une voiture s'engageant dans le sentier de leur maison. "maaamaaaaaaan, c'est eux, ils sont là."
ni une ni deux, elle saute hors du tabouret, prenant le visage de son petit frère entre ses petites mains tout en riant. " danee onéésan' et jasun oniisan' sont là !! on va enfin les rencontrer. " lâche t-elle tout en chantonnant avant de relâcher ses petites joues dodues pour s'emparer de sa main alors qu'elle l'entraîne d'hors et déjà en dehors de la maison. elle n'est pas bien grande mais elle réussit pourtant à elle seule à ouvrir la porte en chêne de l'entrée quittant la fraîcheur de leur maison pour la douce chaleur du printemps séoulien. la voiture vient tout juste de se garer, son coeur tambourinant dans sa poitrine d'enfant alors qu'elle sautille de plus belle, relâchant la main de senji pour taper dans ses mains, chose que son petit frère s'empresse d'imiter. les portes s'entrouvrent, ses yeux s'élargissent, curieux, impatient. elle observe, ne remarquant guère que maman les a rejoint et se dirige déjà vers la voiture pour aider son nouvel amoureux. sana observe, elle regarde son futur beau papa sortir de la voiture, les portières passagers s'entrouvrir et deux enfants descendre du véhicule l'un après l'autre. elle repasse sa jupe d'un geste de la main, déglutissant légèrement soudainement anxieuse à l'idée qu'ils ne la comprennent guère.
puis elle inspire,
profondément,
avant de ne courir vers le coffre de la voiture où ils semblent s'être regroupé de sorte à s'emparer de leur bagages. un sourire étirant ses lèvres, elle lève les mains au ciel tout en les saluant d'un joyeux " annyeong ". elle espère que sa prononciation est bonne et que ses grand yeux élargis par l'excitation ne les effrayera pas. se précipitant pour aider à décharger la voiture, elle se retrouve rapidement aux côtés du jeune garçon qui allait bientôt devenir son grand frère. il était beau, un visage doux aux traits mystérieux et des cheveux d'ébènes lui tombant légèrement sur le visage. un peu plus grand qu'elle et se regard sombre qu'il vient poser sur elle.
elle sourit.
" annyeong jasun oppa. " elle remue sa petite main devant les yeux du garçon tout en s'emparant d'une valise qu'elle peut à peine soulever mais qu'importe, elle est tellement heureuse qu'elle est incapable de se rendre compte que celle valise est plus grande et plus lourde qu'elle.
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Re: enchanté de te rencontrer grand frère ft jasun | Dim 31 Déc - 14:16 Citer EditerSupprimer
enchanté de te rencontrer grand frère
sana ♡ jasun
Que c’était dur d’accepter la réalité. Lui qui pensait qu’il connaîtrait le début d’une nouvelle vie seul avec son père et sa petite soeur… Jasun avait tout faux. Son père lui a bien dit qu’ils ne seraient pas que tous les trois, et le petit garçon a plutôt mal vécu l’annonce. Il n’avait pas pris de gants pour le lui annoncer faut dire. En fait, son père était tombé amoureux d’une femme qu’il avait rencontré lors de ses nombreux allers retours à Séoul. Une femme qui avait déjà 2 enfants d’un premier mariage raté, un peu comme celui de ses propres parents. Ce qui ennuie le garçonnet, c’est de ne pas avoir cette vie qu’il voulait à trois, rien que tous les trois, pour avoir le temps de se retrouver après toutes ces merdes qui leur sont arrivées. Non, pas une minute pour eux. Ils vont devoir vivre à six sous le même toit, dans une maison qu’il ne connaît pas avec des gens qu’il ne connaît pas non plus.
Son père est au volant de la voiture. C’est un long trajet qu’ils ont fait, presque 5h de route et ils sont exténués, d’autant plus que le père n’a pas voulu faire de pause pour que la nouvelle famille recomposée puisse déjeuner ensemble dans le joli jardin de la maison. Donc, un réveil à l’aube pour le garçon qui a dû préparer ses dernières affaires avant d’embarquer dans la voiture et dire au revoir à la maison dans laquelle il a vécu pendant quelques mois seulement. C’est beaucoup de changements en si peu de temps pour un petit garçon de son âge, et son père ne cesse de le regarder dans le reflet du rétroviseur intérieur. Jasun l’inquiète beaucoup, mais pour le moment, il faut profiter. Ils vont arriver d’ici une petite demi-heure et il a totalement hâte que les enfants se rencontrent. Il est certain que Sana et Jasun vont s’entendre à merveille. Pendant ce temps, le petit brun regarde par la fenêtre de la voiture avant de tourner la tête pour regarder sa soeur. Danee s’est endormie sur son siège et Jasun la regarde avant de sourire un peu, toujours attendri devant sa bouille. Au moins, elle, elle est là. Et c’est tout ce qui compte finalement. Elle sera son repère dans ce monde inconnu.
Une poignée de minutes plus tard, son père entre dans l’allée de cette petite maison et tire le frein à main. « On y est! Tout le monde descend. » Jasun regarde par la fenêtre et se penche même un peu pour regarder dehors, la maison, son jardin. Il détache sa ceinture pendant que son père descend déjà de la voiture. Jasun s’occupe de détacher Danee et de la faire descendre de la voiture avec lui, lui tenant la main fermement pour ne pas qu’elle lui échappe. Leur père a déjà ouvert la malle de la voiture pour sortir leurs affaires. Mais l’aîné, lui, est occupé à regarder la maison sous ses yeux, maison où il va vivre, désormais. Il croise les bras, lâchant la main de sa soeur qui elle, ne comprend pas trop ce qui se passe. « Jasun, prends ça s’il te plaît. » la voix de son père le sort de ses pensées. Il décroise les bras et obéit, attrapant alors la petite valise de sa soeur ainsi qu’un sac à dos qu’il met sur son épaule. « annyeong » une douce voix de fille. La plus douce qu’il ait jamais entendu jusque là. Il pose alors les yeux sur elle, des yeux sombres et méfiants, comme s’il n’est pas encore prêt à la laisser entrer dans sa vie aussi facilement. Pourtant, elle a un sourire qui ferait éclore toutes les fleurs du monde tant elle brille par sa gentillesse et son aura positive. Un rayon de soleil à l’état pur qui pourrait bien faire fondre ce morceau de glace qu’est devenu Jasun avec tout ce qu’il a vécu jusqu’à maintenant. Il la toise d’un regard froid, mystérieux, les sourcils légèrement froncés, avant de tourner la tête vers son père pour voir s’il n’avait besoin de rien. « annyeong jasun oppa. » son coeur rate un battement au moment où il l’entend prononcer son nom. Elle est jolie, elle est gentille, elle a un sourire à faire battre les coeurs à fond et c’est exactement ce qui arrive à Jasun au moment où il la regarde à nouveau. Pourtant, il ne laisse rien paraître, et quand elle s’empare de la valise, il fronce les sourcils, regardant son père aussitôt. « Jasun, je te présente Sana. » déclare le père de famille, un large sourire aux lèvres alors que cette femme arrive, le petit Senji aux bras. Ils s’embrassent, ils sont heureux et Jasun les regarde un moment, avant de secouer la tête et de reposer son regard sur Sana, marchant un peu plus loin difficilement puisqu’elle porte une valise trop lourde. Jasun accourt alors pour la rattraper et lui prend la valise des mains. « Laisse! » s’exclame le garçon. « J… J… Je vais la porter. » La honte, il n’arrive pas à contrôler ses bégaiements et il vient juste de bégayer devant Sana, peut-être que c’est elle qui le fait bégayer finalement. Mais il lui prend néanmoins la valise des mains et marche jusqu’à l’entrée de la maison, regardant tout autour de lui. Voilà donc à quoi ressemble la maison de l’intérieur. Un peu petite pour 6 personnes, pense le garçon. Il pose la valise à terre et regarde partout autour de lui pour prendre connaissance des lieux. Il se tourne enfin vers Sana, la regardant de ces mêmes yeux sombres qui ne semblent pas lui laisser beaucoup de chance de faire ses preuves à l’avenir. Elle est une pièce rapportée après tout, son père compte l’adopter, ce qui veut dire que Jasun va devoir tout partager avec elle comme si elle était une soeur. Mais pour l’instant, il n’a pas envie de la considérer comme telle. « Enchanté. » déclare-t-il néanmoins à la jeune fille, se penchant doucement en avant pour la saluer. C’est la moindre des politesses.
Son père est au volant de la voiture. C’est un long trajet qu’ils ont fait, presque 5h de route et ils sont exténués, d’autant plus que le père n’a pas voulu faire de pause pour que la nouvelle famille recomposée puisse déjeuner ensemble dans le joli jardin de la maison. Donc, un réveil à l’aube pour le garçon qui a dû préparer ses dernières affaires avant d’embarquer dans la voiture et dire au revoir à la maison dans laquelle il a vécu pendant quelques mois seulement. C’est beaucoup de changements en si peu de temps pour un petit garçon de son âge, et son père ne cesse de le regarder dans le reflet du rétroviseur intérieur. Jasun l’inquiète beaucoup, mais pour le moment, il faut profiter. Ils vont arriver d’ici une petite demi-heure et il a totalement hâte que les enfants se rencontrent. Il est certain que Sana et Jasun vont s’entendre à merveille. Pendant ce temps, le petit brun regarde par la fenêtre de la voiture avant de tourner la tête pour regarder sa soeur. Danee s’est endormie sur son siège et Jasun la regarde avant de sourire un peu, toujours attendri devant sa bouille. Au moins, elle, elle est là. Et c’est tout ce qui compte finalement. Elle sera son repère dans ce monde inconnu.
Une poignée de minutes plus tard, son père entre dans l’allée de cette petite maison et tire le frein à main. « On y est! Tout le monde descend. » Jasun regarde par la fenêtre et se penche même un peu pour regarder dehors, la maison, son jardin. Il détache sa ceinture pendant que son père descend déjà de la voiture. Jasun s’occupe de détacher Danee et de la faire descendre de la voiture avec lui, lui tenant la main fermement pour ne pas qu’elle lui échappe. Leur père a déjà ouvert la malle de la voiture pour sortir leurs affaires. Mais l’aîné, lui, est occupé à regarder la maison sous ses yeux, maison où il va vivre, désormais. Il croise les bras, lâchant la main de sa soeur qui elle, ne comprend pas trop ce qui se passe. « Jasun, prends ça s’il te plaît. » la voix de son père le sort de ses pensées. Il décroise les bras et obéit, attrapant alors la petite valise de sa soeur ainsi qu’un sac à dos qu’il met sur son épaule. « annyeong » une douce voix de fille. La plus douce qu’il ait jamais entendu jusque là. Il pose alors les yeux sur elle, des yeux sombres et méfiants, comme s’il n’est pas encore prêt à la laisser entrer dans sa vie aussi facilement. Pourtant, elle a un sourire qui ferait éclore toutes les fleurs du monde tant elle brille par sa gentillesse et son aura positive. Un rayon de soleil à l’état pur qui pourrait bien faire fondre ce morceau de glace qu’est devenu Jasun avec tout ce qu’il a vécu jusqu’à maintenant. Il la toise d’un regard froid, mystérieux, les sourcils légèrement froncés, avant de tourner la tête vers son père pour voir s’il n’avait besoin de rien. « annyeong jasun oppa. » son coeur rate un battement au moment où il l’entend prononcer son nom. Elle est jolie, elle est gentille, elle a un sourire à faire battre les coeurs à fond et c’est exactement ce qui arrive à Jasun au moment où il la regarde à nouveau. Pourtant, il ne laisse rien paraître, et quand elle s’empare de la valise, il fronce les sourcils, regardant son père aussitôt. « Jasun, je te présente Sana. » déclare le père de famille, un large sourire aux lèvres alors que cette femme arrive, le petit Senji aux bras. Ils s’embrassent, ils sont heureux et Jasun les regarde un moment, avant de secouer la tête et de reposer son regard sur Sana, marchant un peu plus loin difficilement puisqu’elle porte une valise trop lourde. Jasun accourt alors pour la rattraper et lui prend la valise des mains. « Laisse! » s’exclame le garçon. « J… J… Je vais la porter. » La honte, il n’arrive pas à contrôler ses bégaiements et il vient juste de bégayer devant Sana, peut-être que c’est elle qui le fait bégayer finalement. Mais il lui prend néanmoins la valise des mains et marche jusqu’à l’entrée de la maison, regardant tout autour de lui. Voilà donc à quoi ressemble la maison de l’intérieur. Un peu petite pour 6 personnes, pense le garçon. Il pose la valise à terre et regarde partout autour de lui pour prendre connaissance des lieux. Il se tourne enfin vers Sana, la regardant de ces mêmes yeux sombres qui ne semblent pas lui laisser beaucoup de chance de faire ses preuves à l’avenir. Elle est une pièce rapportée après tout, son père compte l’adopter, ce qui veut dire que Jasun va devoir tout partager avec elle comme si elle était une soeur. Mais pour l’instant, il n’a pas envie de la considérer comme telle. « Enchanté. » déclare-t-il néanmoins à la jeune fille, se penchant doucement en avant pour la saluer. C’est la moindre des politesses.
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Re: enchanté de te rencontrer grand frère ft jasun | Sam 27 Jan - 18:28 Citer EditerSupprimer
sana est une petite énergumène, c’est ce que sa mère n’a de cesse de lui répéter. Incapable de tenir en place, constamment excitée et pleine d’énergie. et aujourd’hui ne manque guère à la règle, pire la jeune nippone est dans un état d’euphorie tel qu’elle serait presque incapable de retirer cette énorme sourire de ses petites lèvres charnues. elle aime ce qu’elle vient de découvrir, jasun l’intrigue bien plus qu’elle n’avait pu l’imaginer et elle se retrouve même à le trouver beau, beau comme le serait un enfant de leur âge, pur et innocemment beau. de sa petite taille, elle force sur ses bras fins de sorte à soulever cette valise qui pour une si jeune enfant semble si énorme. mais elle veut faire ses preuves la petite fille, elle veut montrer à maman qu’elle accepte cette nouvelle famille, montrer à senji qu’il doit en faire de même, à cet homme que sa mère aime tant, qu’elle saura être une bonne fille, une bonne soeur pour danee mais plus encore elle veut faire ses preuves auprès de jasun, son ainé de quelques mois, celui en qui elle espère trouver un partenaire de jeu, de vie. les yeux pétillants elle se retourne vers le garçon lorsque celui-ci s’approche pour venir l’aider et ne peut s’empêcher d’être touché par son attention. il avait beau être froid, il restait aimable et attentionné. maman lui avait bien dit qu’il aurait besoin de temps pour s’adapter et que le brusquer n’aiderait en rien. alors elle se contente de sourire tout en le remerciant, sautillant à ses côtés alors qu’il pénètre dans sa demeure, ou plutôt leur demeure, leur maison à eux six. « bienvenue chez nous! » s’exclame t-elle alors qu’il pose enfin la valise, s’abaissant devant elle dans des salutations qu’elle trouve bien trop polis et auxquelles elle finit par mettre fin en se jetant dans ses bras, l’enlaçant dans un câlin peut être un peu trop familier pour cet enfant qu’elle connaissait tout juste. Son visage venant s’enfouir dans son cou, les yeux fermés.
« Sana, lâche le voyons. je t’ai déjà dis de ne pas te montrer aussi collante, laisse jasun respirer un peu. le pauvre avec toute cette route il doit être fatigué. » moue boudeuse dessiné sur ses lèvres, elle finit par relâcher le jeune garçon lui adressant un pardon timide. elle n’était pas réellement habitué à se réfréner sana. il faut dire qu’elle avait toujours eu du mal à cacher ses émotions que ce soit de la joie ou de la tristesse, et cela lui avait souvent value les moqueries d’autrui. une enfant que l’on pouvait lire aussi aisément était une enfant vulnérable. les psychologues disait de sana qu’il s’agissait ici de sa manière de compenser le manque d’une figure paternel. elle ? elle était bien trop jeune pour se concentrer sur la question. passant une main dans sa chevelure, elle finit donc par quitter la pièce, disparaissant dans la cuisine, où elle se met d’hors et déjà à sortir un grand plateau qu’elle pose sur le comptoir. elle avait tout prévu, de a à z. minutieuse et attentionnée, elle voulait que cette journée reste gravée dans leur mémoire. le premier jour du reste de leur vie. Peut-être ce soir aurait-elle le temps de l’écrire dans son journal intime avec pour titre: « ma nouvelle famille » ou bien encore « le jour où j’ai rencontré jasun et danee ». se dirigeant vers le frigo, elle s’empare d’un tabouret sur lequel elle monte de sorte à pouvoir s’emparer des jus de fruits en brique. un, deux, trois, quatre, cinq. Elle ne peut s’empêcher de tout vouloir prendre en même temps et ce de sorte à être plus efficace, plus rapide, plus utile. c’est d’ailleurs ainsi qu’elle finit par ne plus avoir de place entre ses petits bras, la sixième brique s’écrasant au sol, rapidement suivis par les cinq autres, du jus se répandant le long du carrelage blanc alors qu’elle descend d’hors et déjà du tabouret, paniqué. « sana, c’est quoi tout ce boucan ? tu fais quoi dans la cuisine là ? » la petite fille panique, elle sent les larmes lui monter aux yeux, reniflant légèrement, les lèvres pincées, vexée. « rien maman, rien. » se contente t-elle de répondre alors qu’elle s’empare d’un chiffon, s’agenouillant au sol, tentant vainement de supprimer la moindre preuve de l’incident. elle ne l’a pas fait exprès, cela partait d’un bon sentiment mais sana se précipite toujours bien trop, elle veut faire bien et finit par faire mal. ses petites canines refermées sur sa lèvre inférieure, elle inspire profondément pour refouler les larmes qui menacent de déferler sur son visage. que penseraient-ils en la voyant pleurer et ce leur premier jour à la maison. trop émotionnelle la petite, elle frotte le sol, le chiffon s’imbibant du liquide orange des jus de fruits. dans une nouvelle tentative de ne guère être prise en flagrant délit, elle élève la voix, faisant de son mieux pour être convaincante. « venez pas dans la cuisine, je prépare une surprise. » et quelle surprise….
enchanté de te rencontrer grand frère
sana ♡ jasun
sana est une petite énergumène, c’est ce que sa mère n’a de cesse de lui répéter. Incapable de tenir en place, constamment excitée et pleine d’énergie. et aujourd’hui ne manque guère à la règle, pire la jeune nippone est dans un état d’euphorie tel qu’elle serait presque incapable de retirer cette énorme sourire de ses petites lèvres charnues. elle aime ce qu’elle vient de découvrir, jasun l’intrigue bien plus qu’elle n’avait pu l’imaginer et elle se retrouve même à le trouver beau, beau comme le serait un enfant de leur âge, pur et innocemment beau. de sa petite taille, elle force sur ses bras fins de sorte à soulever cette valise qui pour une si jeune enfant semble si énorme. mais elle veut faire ses preuves la petite fille, elle veut montrer à maman qu’elle accepte cette nouvelle famille, montrer à senji qu’il doit en faire de même, à cet homme que sa mère aime tant, qu’elle saura être une bonne fille, une bonne soeur pour danee mais plus encore elle veut faire ses preuves auprès de jasun, son ainé de quelques mois, celui en qui elle espère trouver un partenaire de jeu, de vie. les yeux pétillants elle se retourne vers le garçon lorsque celui-ci s’approche pour venir l’aider et ne peut s’empêcher d’être touché par son attention. il avait beau être froid, il restait aimable et attentionné. maman lui avait bien dit qu’il aurait besoin de temps pour s’adapter et que le brusquer n’aiderait en rien. alors elle se contente de sourire tout en le remerciant, sautillant à ses côtés alors qu’il pénètre dans sa demeure, ou plutôt leur demeure, leur maison à eux six. « bienvenue chez nous! » s’exclame t-elle alors qu’il pose enfin la valise, s’abaissant devant elle dans des salutations qu’elle trouve bien trop polis et auxquelles elle finit par mettre fin en se jetant dans ses bras, l’enlaçant dans un câlin peut être un peu trop familier pour cet enfant qu’elle connaissait tout juste. Son visage venant s’enfouir dans son cou, les yeux fermés.
« Sana, lâche le voyons. je t’ai déjà dis de ne pas te montrer aussi collante, laisse jasun respirer un peu. le pauvre avec toute cette route il doit être fatigué. » moue boudeuse dessiné sur ses lèvres, elle finit par relâcher le jeune garçon lui adressant un pardon timide. elle n’était pas réellement habitué à se réfréner sana. il faut dire qu’elle avait toujours eu du mal à cacher ses émotions que ce soit de la joie ou de la tristesse, et cela lui avait souvent value les moqueries d’autrui. une enfant que l’on pouvait lire aussi aisément était une enfant vulnérable. les psychologues disait de sana qu’il s’agissait ici de sa manière de compenser le manque d’une figure paternel. elle ? elle était bien trop jeune pour se concentrer sur la question. passant une main dans sa chevelure, elle finit donc par quitter la pièce, disparaissant dans la cuisine, où elle se met d’hors et déjà à sortir un grand plateau qu’elle pose sur le comptoir. elle avait tout prévu, de a à z. minutieuse et attentionnée, elle voulait que cette journée reste gravée dans leur mémoire. le premier jour du reste de leur vie. Peut-être ce soir aurait-elle le temps de l’écrire dans son journal intime avec pour titre: « ma nouvelle famille » ou bien encore « le jour où j’ai rencontré jasun et danee ». se dirigeant vers le frigo, elle s’empare d’un tabouret sur lequel elle monte de sorte à pouvoir s’emparer des jus de fruits en brique. un, deux, trois, quatre, cinq. Elle ne peut s’empêcher de tout vouloir prendre en même temps et ce de sorte à être plus efficace, plus rapide, plus utile. c’est d’ailleurs ainsi qu’elle finit par ne plus avoir de place entre ses petits bras, la sixième brique s’écrasant au sol, rapidement suivis par les cinq autres, du jus se répandant le long du carrelage blanc alors qu’elle descend d’hors et déjà du tabouret, paniqué. « sana, c’est quoi tout ce boucan ? tu fais quoi dans la cuisine là ? » la petite fille panique, elle sent les larmes lui monter aux yeux, reniflant légèrement, les lèvres pincées, vexée. « rien maman, rien. » se contente t-elle de répondre alors qu’elle s’empare d’un chiffon, s’agenouillant au sol, tentant vainement de supprimer la moindre preuve de l’incident. elle ne l’a pas fait exprès, cela partait d’un bon sentiment mais sana se précipite toujours bien trop, elle veut faire bien et finit par faire mal. ses petites canines refermées sur sa lèvre inférieure, elle inspire profondément pour refouler les larmes qui menacent de déferler sur son visage. que penseraient-ils en la voyant pleurer et ce leur premier jour à la maison. trop émotionnelle la petite, elle frotte le sol, le chiffon s’imbibant du liquide orange des jus de fruits. dans une nouvelle tentative de ne guère être prise en flagrant délit, elle élève la voix, faisant de son mieux pour être convaincante. « venez pas dans la cuisine, je prépare une surprise. » et quelle surprise….
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Re: enchanté de te rencontrer grand frère ft jasun | Sam 17 Mar - 22:40 Citer EditerSupprimer
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sana ♡ jasun
C’est un monde nouveau pour Jasun, lui qui revient de si loin, d’une ambiance tendue voire aigrie avec une mère dépressive et alcoolique, se retrouve soudainement plongé dans un monde tout beau, tout rose. Il s’imagine déjà choyé par sa belle-mère qu’il ne verra jamais comme une mère. Entouré de frères et soeurs tout aussi attentionnés que sa belle-mère. Et là, malaise. Non, il n’y est pas habitué et il n’a pas envie de s’y faire. Il était plutôt tranquille lui, sa mère ne s’occupait pas de lui alors il le faisait lui-même, son père ne se souciait pas non plus de ce qu’il faisait, ce qui tend vers la liberté du garçonnet et cette liberté, il espère la garder. Alors, quand Sana lui prend la valise des mains, il n’est pas d’accord. C’est pourquoi il ne tarde pas à la lui reprendre des mains en lui assurant qu’il la portera lui. Et puis quoi encore? Pourquoi ce serait à cette fille, à l’apparence fragile, de porter sa valise? Un peu de galanterie ne le tuera pas et la tuera pas à elle non plus.
Une fois à l’intérieur, le jeune coréen regarde autour de lui cette maison qui lui semble un peu petite pour accueillir une famille recomposée. Il se doute alors qu’il va partager sa chambre avec quelqu’un. Il lance un regard à Sana, à mi-chemin entre la froideur et la gêne, avant de se pencher légèrement pour la saluer plus poliment. Et là, surprise: la gamine lui saute dans les bras. Secoué, Jasun ne fait rien, il reste figé, les yeux ronds de surprise alors qu’il prie pour qu’elle se recule le plus vite possible. Là encore, il sent venir les moments de tendresse et d’attention auxquels il n’a pas été habitué et rien que d’y penser, il se sent mal. Comment être tactile quand on n’a jamais eu un câlin de sa vie? C’est bien la première fois qu’on le prend ainsi dans les bras. Quelque part, ça a son effet. Son coeur se réchauffe un peu, ça lui fait quelque chose de sentir quelqu’un contre lui, de sentir ce petit nez caresser la peau de son cou. Mais la surprise est toujours là, et de ce fait, il ne réagit pas. Et c’est finalement sa future belle-mère qui demande à Sana de lâcher le petit brun.
La jeune fille disparaît dans la cuisine. Jasun la suit du regard un instant avant de se tourner vers sa belle-mère qui s’accroupit face à lui, un sourire ravissant aux lèvres. C’est fou ce qu’elle est belle, Jasun n’est même pas étonné que son père ait porté son choix sur elle. Parce qu’il faut le rappeler, Monsieur Yu est un trader, homme richissime et brillant, pragmatique, qui a la tchatche suffisante pour faire tomber n’importe quelle femme dans ses filets. Mais quelle femme pouvait le faire tomber lui dans ses filets? Visiblement, celle qui lui fait face. Et elle a même réussi à le faire bouger d’Ulsan, ce n’est pas rien. Il n’y a pas de doute, elle le tient d’une main de maître et ce n’est pas plus mal, ça lui fera du bien d’être casé sérieusement. Du coup, Jasun éprouve déjà une certaine admiration pour cette femme qui a l’air d’être une mère parfaite. « Je suis sûre que tu vas te plaire à Séoul. » lui dit-elle, avant de poser ses mains sur les épaules du garçonnet. Jasun esquisse un mince sourire mais se retrouve pris de court par un bruit venant de la cuisine. Sana. Il tourne la tête vers la porte menant à la cuisine tandis que sa belle-mère râle un peu. Ni une ni deux, le garçon va jusqu’à la cuisine et pousse la porte, sans tenir compte de la demande de sa demi-soeur qui a demandé à ce qu’on ne rentre pas de suite. Quand il la voit au sol en train d’essuyer du liquide orange, Jasun hausse les sourcils, refermant aussitôt la porte derrière lui. C’est le premier réflexe qu’il a. « Je vais t. t. t. t’aider » Il déteste parler, il a trop honte, mais quand il est en panique, son bégaiement ressort d’avantage. Il attrape une serpillière et s’agenouille au sol, face à Sana, commençant alors à éponger le jus de fruit étalé sur le carrelage de la cuisine. Concentré, il passe minutieusement la serpillière avant de lever une seconde les yeux vers Sana. Il voit ses joues rouges, ses dents sur ses lèvres qu’elle mordille, il comprend qu’elle est sur le point de fondre en larmes. Voilà encore une situation délicate: une fille face à lui est sur le point de pleurer et il n’a jamais consolé quelqu’un. « Hé. » commence Jasun, espérant croiser le regard de la nippone. Mais vu qu’elle ne veut pas lever la tête, il pose ses deux mains sur ses joues et lui relève la tête pour la regarder. « Pleure pas. C’est pa.pa.pa.pas grrrrave. » Décidément, il se ridiculise tout seul. Il fronce alors les sourcils, déçu de lui-même, et reprend le séchage. Et il le fait vite, histoire que belle-maman ne se rende compte de rien.
Une fois à l’intérieur, le jeune coréen regarde autour de lui cette maison qui lui semble un peu petite pour accueillir une famille recomposée. Il se doute alors qu’il va partager sa chambre avec quelqu’un. Il lance un regard à Sana, à mi-chemin entre la froideur et la gêne, avant de se pencher légèrement pour la saluer plus poliment. Et là, surprise: la gamine lui saute dans les bras. Secoué, Jasun ne fait rien, il reste figé, les yeux ronds de surprise alors qu’il prie pour qu’elle se recule le plus vite possible. Là encore, il sent venir les moments de tendresse et d’attention auxquels il n’a pas été habitué et rien que d’y penser, il se sent mal. Comment être tactile quand on n’a jamais eu un câlin de sa vie? C’est bien la première fois qu’on le prend ainsi dans les bras. Quelque part, ça a son effet. Son coeur se réchauffe un peu, ça lui fait quelque chose de sentir quelqu’un contre lui, de sentir ce petit nez caresser la peau de son cou. Mais la surprise est toujours là, et de ce fait, il ne réagit pas. Et c’est finalement sa future belle-mère qui demande à Sana de lâcher le petit brun.
La jeune fille disparaît dans la cuisine. Jasun la suit du regard un instant avant de se tourner vers sa belle-mère qui s’accroupit face à lui, un sourire ravissant aux lèvres. C’est fou ce qu’elle est belle, Jasun n’est même pas étonné que son père ait porté son choix sur elle. Parce qu’il faut le rappeler, Monsieur Yu est un trader, homme richissime et brillant, pragmatique, qui a la tchatche suffisante pour faire tomber n’importe quelle femme dans ses filets. Mais quelle femme pouvait le faire tomber lui dans ses filets? Visiblement, celle qui lui fait face. Et elle a même réussi à le faire bouger d’Ulsan, ce n’est pas rien. Il n’y a pas de doute, elle le tient d’une main de maître et ce n’est pas plus mal, ça lui fera du bien d’être casé sérieusement. Du coup, Jasun éprouve déjà une certaine admiration pour cette femme qui a l’air d’être une mère parfaite. « Je suis sûre que tu vas te plaire à Séoul. » lui dit-elle, avant de poser ses mains sur les épaules du garçonnet. Jasun esquisse un mince sourire mais se retrouve pris de court par un bruit venant de la cuisine. Sana. Il tourne la tête vers la porte menant à la cuisine tandis que sa belle-mère râle un peu. Ni une ni deux, le garçon va jusqu’à la cuisine et pousse la porte, sans tenir compte de la demande de sa demi-soeur qui a demandé à ce qu’on ne rentre pas de suite. Quand il la voit au sol en train d’essuyer du liquide orange, Jasun hausse les sourcils, refermant aussitôt la porte derrière lui. C’est le premier réflexe qu’il a. « Je vais t. t. t. t’aider » Il déteste parler, il a trop honte, mais quand il est en panique, son bégaiement ressort d’avantage. Il attrape une serpillière et s’agenouille au sol, face à Sana, commençant alors à éponger le jus de fruit étalé sur le carrelage de la cuisine. Concentré, il passe minutieusement la serpillière avant de lever une seconde les yeux vers Sana. Il voit ses joues rouges, ses dents sur ses lèvres qu’elle mordille, il comprend qu’elle est sur le point de fondre en larmes. Voilà encore une situation délicate: une fille face à lui est sur le point de pleurer et il n’a jamais consolé quelqu’un. « Hé. » commence Jasun, espérant croiser le regard de la nippone. Mais vu qu’elle ne veut pas lever la tête, il pose ses deux mains sur ses joues et lui relève la tête pour la regarder. « Pleure pas. C’est pa.pa.pa.pas grrrrave. » Décidément, il se ridiculise tout seul. Il fronce alors les sourcils, déçu de lui-même, et reprend le séchage. Et il le fait vite, histoire que belle-maman ne se rende compte de rien.
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Re: enchanté de te rencontrer grand frère ft jasun | Lun 9 Avr - 17:04 Citer EditerSupprimer
Les séparations, au lieu de s'effectuer dans la compréhension de l'évolution du partenaire, se font souvent dans les pires incompréhensions. La jeune nippone n’avait jamais réellement réussis à comprendre le pourquoi du comment, persuadé que la raison majeur ayant entraîné la séparation de ses parents n’était autre qu’elle et senji. elle était incapable de se souvenir de la dernière fois que son père l’avait regardé tendrement, qu’il s’était directement adressé à elle ou qu’il ai prononcé son prénom. les choses avaient dérapé il y a de cela bien longtemps, suffisamment longtemps pour qu’elle n’ai su s’en souvenir. d’après sa mémoire, ses parents n’avaient jamais été proches, pas comme l’étaient les parents de ses amies ou ceux qu’elle voyait à la télé. si la jeune enfant était aussi douce, aussi gentille c’était tout bonnement par peur que la situation ne se réitère, que sa mère ne se retrouve délaisser de nouveau à cause d’elle, d’eux. elle n’aimait pas la voir pleurer et ce quand bien même elle tentait de le cacher. sana n’était pas bête, elle ne l’avait jamais été.
la peur de décevoir était de loin la plus grande phobie de la petite japonaise et c’est exactement ce qu’elle craignait à l’instant présent. Décevoir sa mère, qui depuis quelques mois n’avait de cesse de sourire et de rire grâce à cet homme qui emménageait aujourd’hui avec eux. Essuyant le sol avec vivacité, elle sursaute lorsque la porte de la cuisine s’entrouvre, jasun apparaissant à ses côtés alors qu’elle l’évite rapidement du regard, fixant la flaque de jus d’orange, incapable d’être confronté à celui qui serait bientôt son grand frère et devant qui elle s’humiliait lamentablement. pourtant elle ne peut s’empêcher d’être touché par son intention, lance un léger coup d’oeil vers son aîné qui s’affaire lui aussi à nettoyer l’erreur de la fillette. il aurait pu la dénonce ou tout simplement rapporter de sorte à recevoir l’aide des adultes et pourtant, non. il se range de son côté, allant même jusqu’à prendre son visage entre ses pouces de sorte à la rassurer, lui faire comprendre qu’il ne s’agit rien de sérieux, rien qui ne puisse être réglé. elle se sent légèrement déboussolé, gênée. Sana, elle n’est pas habitué à ce genre d’attention, du moins pas en provenance d’enfants de son âge. en général c’est elle la copine trop gentille, la mère poule, la naïveté incarnée. reniflant, elle ravale ses larmes tout en hochant la tête, un regard timide posé sur lui avant de ne reporter son attention sur les dégâts.
tout semblait si simple à deux, si rapide. tellement effectif qu’en à peine cinq minutes ils avaient finis de tout nettoyer, la jeune fille s’emparant de la serpillère du jeune homme pour venir l’essorer dans l’évier. « merci pour ton aide oppa. » ses petits yeux rougis n’osaient toujours pas se reposer sur lui, soudainement bien plus timide qu’elle n’avait su l’être à l’arrivée du jeune garçon. « je voulais vraiment vous faire une surprise mais je fais toujours tout foirer. » elle dépose la serpillère sur le rebord de l’évier avant de ne venir ouvrir un placard duquel elle sort une brioche ainsi que plusieurs paquets de gâteaux. « je n’étais pas sûr de ce que vous aimez manger, je ne sais même pas si vous avez des allergies, mais c’est maman elle a oublié de demander à ton papa. » sana avait posé tellement de questions que cela en était devenu agaçant pour sa mère qui s’était contenté de lui rétorqué qu’elle n’aurait qu’à le leur demander une fois qu’ils seraient là. posant les gâteaux et la brioche sur la table de la cuisine, elle finit par se tourner vers jasun, un sourire sincère dessiner sur ses lèvres. sana a longtemps manqué d’affection de son père, une affection que sa mère se devait de partager en deux, entre elle et senti et partagerait prochainement en cinq si l’on rajoutait aussi le père de jasun. elle s’y était faite à l’idée même si cela faisait de la jeune nippone, une fillette extrêmement tactile peut-être un peu trop pour des enfants qui n’y serait guère habitué. quelques pas vers le jeune garçon et la voici qui vient déposer un léger baiser sur sa joue tout en murmurant un petit merci avant de s’emparer de sa main, l’entraînant vers le frigo. « on a plus assez de jus de fruit mais on a du coca, de l’oasis et du Sprite. tu préfères quoi ? » La candeur, la docilité, la simplicité sont les vertus de l'enfance.
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sana ♡ jasun
Les séparations, au lieu de s'effectuer dans la compréhension de l'évolution du partenaire, se font souvent dans les pires incompréhensions. La jeune nippone n’avait jamais réellement réussis à comprendre le pourquoi du comment, persuadé que la raison majeur ayant entraîné la séparation de ses parents n’était autre qu’elle et senji. elle était incapable de se souvenir de la dernière fois que son père l’avait regardé tendrement, qu’il s’était directement adressé à elle ou qu’il ai prononcé son prénom. les choses avaient dérapé il y a de cela bien longtemps, suffisamment longtemps pour qu’elle n’ai su s’en souvenir. d’après sa mémoire, ses parents n’avaient jamais été proches, pas comme l’étaient les parents de ses amies ou ceux qu’elle voyait à la télé. si la jeune enfant était aussi douce, aussi gentille c’était tout bonnement par peur que la situation ne se réitère, que sa mère ne se retrouve délaisser de nouveau à cause d’elle, d’eux. elle n’aimait pas la voir pleurer et ce quand bien même elle tentait de le cacher. sana n’était pas bête, elle ne l’avait jamais été.
la peur de décevoir était de loin la plus grande phobie de la petite japonaise et c’est exactement ce qu’elle craignait à l’instant présent. Décevoir sa mère, qui depuis quelques mois n’avait de cesse de sourire et de rire grâce à cet homme qui emménageait aujourd’hui avec eux. Essuyant le sol avec vivacité, elle sursaute lorsque la porte de la cuisine s’entrouvre, jasun apparaissant à ses côtés alors qu’elle l’évite rapidement du regard, fixant la flaque de jus d’orange, incapable d’être confronté à celui qui serait bientôt son grand frère et devant qui elle s’humiliait lamentablement. pourtant elle ne peut s’empêcher d’être touché par son intention, lance un léger coup d’oeil vers son aîné qui s’affaire lui aussi à nettoyer l’erreur de la fillette. il aurait pu la dénonce ou tout simplement rapporter de sorte à recevoir l’aide des adultes et pourtant, non. il se range de son côté, allant même jusqu’à prendre son visage entre ses pouces de sorte à la rassurer, lui faire comprendre qu’il ne s’agit rien de sérieux, rien qui ne puisse être réglé. elle se sent légèrement déboussolé, gênée. Sana, elle n’est pas habitué à ce genre d’attention, du moins pas en provenance d’enfants de son âge. en général c’est elle la copine trop gentille, la mère poule, la naïveté incarnée. reniflant, elle ravale ses larmes tout en hochant la tête, un regard timide posé sur lui avant de ne reporter son attention sur les dégâts.
tout semblait si simple à deux, si rapide. tellement effectif qu’en à peine cinq minutes ils avaient finis de tout nettoyer, la jeune fille s’emparant de la serpillère du jeune homme pour venir l’essorer dans l’évier. « merci pour ton aide oppa. » ses petits yeux rougis n’osaient toujours pas se reposer sur lui, soudainement bien plus timide qu’elle n’avait su l’être à l’arrivée du jeune garçon. « je voulais vraiment vous faire une surprise mais je fais toujours tout foirer. » elle dépose la serpillère sur le rebord de l’évier avant de ne venir ouvrir un placard duquel elle sort une brioche ainsi que plusieurs paquets de gâteaux. « je n’étais pas sûr de ce que vous aimez manger, je ne sais même pas si vous avez des allergies, mais c’est maman elle a oublié de demander à ton papa. » sana avait posé tellement de questions que cela en était devenu agaçant pour sa mère qui s’était contenté de lui rétorqué qu’elle n’aurait qu’à le leur demander une fois qu’ils seraient là. posant les gâteaux et la brioche sur la table de la cuisine, elle finit par se tourner vers jasun, un sourire sincère dessiner sur ses lèvres. sana a longtemps manqué d’affection de son père, une affection que sa mère se devait de partager en deux, entre elle et senti et partagerait prochainement en cinq si l’on rajoutait aussi le père de jasun. elle s’y était faite à l’idée même si cela faisait de la jeune nippone, une fillette extrêmement tactile peut-être un peu trop pour des enfants qui n’y serait guère habitué. quelques pas vers le jeune garçon et la voici qui vient déposer un léger baiser sur sa joue tout en murmurant un petit merci avant de s’emparer de sa main, l’entraînant vers le frigo. « on a plus assez de jus de fruit mais on a du coca, de l’oasis et du Sprite. tu préfères quoi ? » La candeur, la docilité, la simplicité sont les vertus de l'enfance.
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Re: enchanté de te rencontrer grand frère ft jasun | Mar 8 Mai - 21:22 Citer EditerSupprimer
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La prochaine fois, il se taira. A chaque fois qu’il ouvre la bouche, c’est pour bégayer. Lui qui est si silencieux d’habitude, il s’est senti obligé de rassurer Sana. La voir pleurer pour si peu l’a un peu étonné et alarmé, c’est pour ça qu’il a voulu bien faire en séchant ses larmes et en l’aidant à tout éponger. Elle n’a pas l’air très adroite de ses mains, ça amuse un peu le garçonnet qui finit d’éponger le tout avant de confier la serpillière à sa nouvelle soeur. Soeur? Ça fait vraiment bizarre de l’appeler comme ça. Ils se connaissent à peine, pourtant, il sait qu’il va devoir la considérer comme telle. Mais il a le temps, il sait que ça ne se fera pas de suite. Pour l’instant, il l’appellera Sana et pas autrement.
« De rien. » répond-il, froid, en se redressant. Il la regarde essorer la serpillière avant de tourner la tête vers la porte. Il lui semble entendre quelqu’un arriver, alors il se jette sur la porte pour la garder fermée le temps que Sana termine ce qu’elle est en train de faire. Le dos appuyé contre la porte, il regarde alors Sana qui l’informe qu’elle ne sait même pas ce que les Yu préfèrent en boisson, voire même s’ils ont des allergies. Jasun lève les yeux au ciel pour réfléchir un instant. « P-personne n’a d’a d’a d’allergies. » Il pose sa main sur sa bouche. Allez, faut vraiment qu’il arrête de parler maintenant. Mais elle le fait parler sans cesse, hargh. Il faut vraiment qu’il fasse des efforts et vite, que ces bégaiements disparaissent une bonne fois pour toutes. Il est presque certain qu’il va se faire ridiculiser à l’école à cause de ça. A Ulsan, ils le surnommaient tous Porky Pig. Il est prêt à parier que ça va se poursuivre à Séoul… Il se revoit souffrir énormément de ces moqueries. Sa mère ne s’est jamais occupée de ce défaut, elle n’a jamais fait en sorte de le corriger et de ce fait, les choses ont empiré. Il n’a jamais été suivi par un orthophoniste, comment ça pourrait s’améliorer… heureusement, son père lui a promis une solution efficace pour lutter contre ça. Désormais, il devra lui lire et ce tous les soirs, un poème différent qu’il aura choisi dans un recueil qu’il a eu en cadeau à ses 20 ans.
Il se décolle doucement de la porte. Ça devait être dans ses rêvees, personne n’a essayé d’entrer. Il a juste eu un peu peur sûrement. La tête levée vers la poignet, il ne voit pas Sana arriver jusqu’à lui. Il est donc surpris de sentir ses lèvres se poser sur sa joue pour y déposer un bisou. Aussitôt, le garçonnet tourne la tête vers elle, frôlant son visage par la même occasion. Il sent ses joues devenir rouges. Sa bouche s’entrouvre sous la surprise du geste. Cette fille est bien trop douce pour lui. Comment va-t-il pouvoir vivre sous le même toit qu’elle alors qu’elle représente absolument tout ce qu’il appréhende chez une fille? La douceur, la gentillesse, le fait qu’elle soit irréprochable et qu’il n’ait aucune raison valable de la fuir? Elle lui prend la main pour le conduire jusqu’au frigo, lui demandant alors ce qu’il souhaite boire. Jasun baisse les yeux vers leurs mains, son coeur commence à battre la chamade. Glups. Il déglutit nerveusement, ses joues toujours un peu rougies. Il en oublie presque la question qu’elle lui a posé. « Euh… » Il lève les yeux vers le frigo ouvert devant lui. « Oasis. » répond-il en lâchant la main de la jeune fille. Il ne peut pas la laisser être si tactile avec lui. Il n’est pas habitué à ces gestes, Jasun. Il n’a connu que l’abandon de son père et les coups de sa mère jusqu’à maintenant. Il ne sera pas habitué non plus aux câlins de sa belle-mère. La seule personne avec qui il est tactile et dont il accepte les calins, c’est Kwangsun.
Il prend la canette d’oasis que lui tend Sana non sans la remercier et l’ouvre sans mal et il la porte aussitôt à la bouche, buvant quelques gorgées. Il tourne la tête vers la fenêtre de la cuisine, regardant la lumière du jour. Soudain, le souvenir du soleil d’Ulsan lui revient. Il n’a rien aimé dans cette ville mais bizarrement, elle commence à lui manquer. Il appréhende beaucoup trop son arrivée dans la capitale et cette nouvelle vie animée qu’il va mener. Il esquisse un sourire triste, avant de tourner la tête vers Sana, la regardant un moment avec hésitation. « Tu… Tu as beaucoup d’amis à l’école? » Il se doute qu’ils seront sûrement scolarisé dans la même. Et quelque part, il se dit que s’il ne débarque pas tout seul à l’école, ça l’aidera un peu.
« De rien. » répond-il, froid, en se redressant. Il la regarde essorer la serpillière avant de tourner la tête vers la porte. Il lui semble entendre quelqu’un arriver, alors il se jette sur la porte pour la garder fermée le temps que Sana termine ce qu’elle est en train de faire. Le dos appuyé contre la porte, il regarde alors Sana qui l’informe qu’elle ne sait même pas ce que les Yu préfèrent en boisson, voire même s’ils ont des allergies. Jasun lève les yeux au ciel pour réfléchir un instant. « P-personne n’a d’a d’a d’allergies. » Il pose sa main sur sa bouche. Allez, faut vraiment qu’il arrête de parler maintenant. Mais elle le fait parler sans cesse, hargh. Il faut vraiment qu’il fasse des efforts et vite, que ces bégaiements disparaissent une bonne fois pour toutes. Il est presque certain qu’il va se faire ridiculiser à l’école à cause de ça. A Ulsan, ils le surnommaient tous Porky Pig. Il est prêt à parier que ça va se poursuivre à Séoul… Il se revoit souffrir énormément de ces moqueries. Sa mère ne s’est jamais occupée de ce défaut, elle n’a jamais fait en sorte de le corriger et de ce fait, les choses ont empiré. Il n’a jamais été suivi par un orthophoniste, comment ça pourrait s’améliorer… heureusement, son père lui a promis une solution efficace pour lutter contre ça. Désormais, il devra lui lire et ce tous les soirs, un poème différent qu’il aura choisi dans un recueil qu’il a eu en cadeau à ses 20 ans.
Il se décolle doucement de la porte. Ça devait être dans ses rêvees, personne n’a essayé d’entrer. Il a juste eu un peu peur sûrement. La tête levée vers la poignet, il ne voit pas Sana arriver jusqu’à lui. Il est donc surpris de sentir ses lèvres se poser sur sa joue pour y déposer un bisou. Aussitôt, le garçonnet tourne la tête vers elle, frôlant son visage par la même occasion. Il sent ses joues devenir rouges. Sa bouche s’entrouvre sous la surprise du geste. Cette fille est bien trop douce pour lui. Comment va-t-il pouvoir vivre sous le même toit qu’elle alors qu’elle représente absolument tout ce qu’il appréhende chez une fille? La douceur, la gentillesse, le fait qu’elle soit irréprochable et qu’il n’ait aucune raison valable de la fuir? Elle lui prend la main pour le conduire jusqu’au frigo, lui demandant alors ce qu’il souhaite boire. Jasun baisse les yeux vers leurs mains, son coeur commence à battre la chamade. Glups. Il déglutit nerveusement, ses joues toujours un peu rougies. Il en oublie presque la question qu’elle lui a posé. « Euh… » Il lève les yeux vers le frigo ouvert devant lui. « Oasis. » répond-il en lâchant la main de la jeune fille. Il ne peut pas la laisser être si tactile avec lui. Il n’est pas habitué à ces gestes, Jasun. Il n’a connu que l’abandon de son père et les coups de sa mère jusqu’à maintenant. Il ne sera pas habitué non plus aux câlins de sa belle-mère. La seule personne avec qui il est tactile et dont il accepte les calins, c’est Kwangsun.
Il prend la canette d’oasis que lui tend Sana non sans la remercier et l’ouvre sans mal et il la porte aussitôt à la bouche, buvant quelques gorgées. Il tourne la tête vers la fenêtre de la cuisine, regardant la lumière du jour. Soudain, le souvenir du soleil d’Ulsan lui revient. Il n’a rien aimé dans cette ville mais bizarrement, elle commence à lui manquer. Il appréhende beaucoup trop son arrivée dans la capitale et cette nouvelle vie animée qu’il va mener. Il esquisse un sourire triste, avant de tourner la tête vers Sana, la regardant un moment avec hésitation. « Tu… Tu as beaucoup d’amis à l’école? » Il se doute qu’ils seront sûrement scolarisé dans la même. Et quelque part, il se dit que s’il ne débarque pas tout seul à l’école, ça l’aidera un peu.
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Re: enchanté de te rencontrer grand frère ft jasun | Mer 6 Juin - 15:15 Citer EditerSupprimer
Elle le trouve attachant, non pas comme l’était son petit frère senji, encore bambin mais attachant comme aurait pu l’être un garçon de son âge, bien que ceux-ci n’étaient généralement pas très malin et beaucoup trop débiles pour cette jeune fille studieuse. elle aimait ses bégaiements, non loin de trouver cela ridicule, elle trouvait cela touchant, preuve qu’il essayait de faire de son mieux pour cette famille qu’ils s’apprêtaient à former. elle n’aurait pu espérer mieux d’un grand frère, parce que oui, c’est ce qu’elle voyait d’hors et déjà en lui lorsqu’elle plongeait son regard dans ses prunelles noir. il alternait entre attitude relativement froide et attitude maladroitement attentionnée et ça, ça la faisait rire. elle ne s’attendait pas à ce qu’il l’aime aussi vite, elle avait été prévenu que tout le monde n’était pas spécialement aussi excité qu’elle ne l’était à l’idée de former cette famille. et elle comprenait parfaitement qu’il puisse être hésitant, sana, senji et leur mère n’étaient pour le moment que de parfaits inconnus, des personnes s’incrustant dans le vie à trois afin de la transformer en vie à six. il y avait clairement de quoi être mal à l’aise. s’emparant de l’oasis, elle le lui glisse dans les mains réalisant que ses gestes loin de le rassurer semblait le gêner. il n’y avait probablement sous ce toit, personne de plus tactile que la jeune nippone, elle ne pouvait donc guère espérer qu’il lui rende la pareille. il fallait l’avouer sana était un tantinet collante et avait tendance à s’immiscer bien trop aisément dans la sphère personnelle et privée d’autrui.
« et bah tu devais avoir soif dis-donc. » lâche t-elle accompagné d’un petit rire alors qu’elle disposait les cannette de soda sur la table, moins de chance de tout renverser ainsi. jasun semblait être un réel mystère pour la jeune enfant, un moment il évitait son regard, le second il l’aidait à nettoyer, le troisième il bloquait la porte pour que personne ne rentre, le quatrième il bégayait et semblait gêné et le voici à présent qui fixait l’extérieur de la maison, le regard voilé emplis de tristesse. que pouvait-il bien se passer la tête de son ainé? qu’avait-il vécu jusque là ? où était sa mère et pourquoi ses parents étaient séparés ? Avait-elle tout comme le père de sana tourner le dos à sa famille pour une autre personne ? elle était curieuse et pourtant elle savait cette curiosité déplacée, ce pourquoi elle se retenait de lui poser autant de questions et ce le jour même de leur rencontre. « des amis? » répond t-elle par une interrogation, surprise qu’il s’agisse là du topic qui intéressait son aîné. « j’ai pas mal de copines oui, mais les garçons sont bêtes. ils passent leur vie à se moquer, à faire des blagues pourris et à courir bêtement après un ballon. » elle lève les yeux au ciel, une grimace se dessinant sur ses lèvres. sana, elle détestait les garçons de son école, elle les trouvait inintéressant, constamment à faire leurs intéressants et à essayer de lui parler en imitant la langue japonaise. si elle n’avait pas été une fille aussi respectueuse de sa mère, cela ferait longtemps qu’elle les aurait frappé à coup de livres. « mais bon, t’es aussi un garçon donc tu devrais bien t’entendre avec eux. » finit-elle par lâcher tout en haussant les épaules alors qu’elle positionne les canettes d’oasis sur le plateau. ce n’est d’ailleurs qu’au moment de soulever le plateau qu’elle se rend compte du double sens de sa phrase.
« ah non mais je voulais pas dire que t’es bête et que tes blagues sont pourris, je ne t’ai jamais entendu faire une blague donc je ne peux pas savoir mais-mais je voulais juste dire que t’es un garçon donc, mmh, peut-être que toi tu les trouveras pas bêtes. » elle se triture la lèvre inférieure du bout des doigts quelque peu confuse par ses propres paroles « c’est pas parceque t’es bête que tu les trouveras pas bête, c’est pas ce que je veux dire. juste que pour toi ils seront surement drôles et peut-être que tu trouveras les filles bêtes. oui c’est ça, enfin je crois. » elle est pas foncièrement convaincus, elle a clairement l’impression de s’être enfoncée jusqu’au cou et ne peut s’empêcher de plisser le nez nerveusement. et si il le prenait mal, et si il finissait par la voir comme une mégère, c’est comme ça que les garçons l’appelait à chaque fois qu’elle leur faisait la morale. la mégère japonaise.
enchanté de te rencontrer grand frère
sana ♡ jasun
Elle le trouve attachant, non pas comme l’était son petit frère senji, encore bambin mais attachant comme aurait pu l’être un garçon de son âge, bien que ceux-ci n’étaient généralement pas très malin et beaucoup trop débiles pour cette jeune fille studieuse. elle aimait ses bégaiements, non loin de trouver cela ridicule, elle trouvait cela touchant, preuve qu’il essayait de faire de son mieux pour cette famille qu’ils s’apprêtaient à former. elle n’aurait pu espérer mieux d’un grand frère, parce que oui, c’est ce qu’elle voyait d’hors et déjà en lui lorsqu’elle plongeait son regard dans ses prunelles noir. il alternait entre attitude relativement froide et attitude maladroitement attentionnée et ça, ça la faisait rire. elle ne s’attendait pas à ce qu’il l’aime aussi vite, elle avait été prévenu que tout le monde n’était pas spécialement aussi excité qu’elle ne l’était à l’idée de former cette famille. et elle comprenait parfaitement qu’il puisse être hésitant, sana, senji et leur mère n’étaient pour le moment que de parfaits inconnus, des personnes s’incrustant dans le vie à trois afin de la transformer en vie à six. il y avait clairement de quoi être mal à l’aise. s’emparant de l’oasis, elle le lui glisse dans les mains réalisant que ses gestes loin de le rassurer semblait le gêner. il n’y avait probablement sous ce toit, personne de plus tactile que la jeune nippone, elle ne pouvait donc guère espérer qu’il lui rende la pareille. il fallait l’avouer sana était un tantinet collante et avait tendance à s’immiscer bien trop aisément dans la sphère personnelle et privée d’autrui.
« et bah tu devais avoir soif dis-donc. » lâche t-elle accompagné d’un petit rire alors qu’elle disposait les cannette de soda sur la table, moins de chance de tout renverser ainsi. jasun semblait être un réel mystère pour la jeune enfant, un moment il évitait son regard, le second il l’aidait à nettoyer, le troisième il bloquait la porte pour que personne ne rentre, le quatrième il bégayait et semblait gêné et le voici à présent qui fixait l’extérieur de la maison, le regard voilé emplis de tristesse. que pouvait-il bien se passer la tête de son ainé? qu’avait-il vécu jusque là ? où était sa mère et pourquoi ses parents étaient séparés ? Avait-elle tout comme le père de sana tourner le dos à sa famille pour une autre personne ? elle était curieuse et pourtant elle savait cette curiosité déplacée, ce pourquoi elle se retenait de lui poser autant de questions et ce le jour même de leur rencontre. « des amis? » répond t-elle par une interrogation, surprise qu’il s’agisse là du topic qui intéressait son aîné. « j’ai pas mal de copines oui, mais les garçons sont bêtes. ils passent leur vie à se moquer, à faire des blagues pourris et à courir bêtement après un ballon. » elle lève les yeux au ciel, une grimace se dessinant sur ses lèvres. sana, elle détestait les garçons de son école, elle les trouvait inintéressant, constamment à faire leurs intéressants et à essayer de lui parler en imitant la langue japonaise. si elle n’avait pas été une fille aussi respectueuse de sa mère, cela ferait longtemps qu’elle les aurait frappé à coup de livres. « mais bon, t’es aussi un garçon donc tu devrais bien t’entendre avec eux. » finit-elle par lâcher tout en haussant les épaules alors qu’elle positionne les canettes d’oasis sur le plateau. ce n’est d’ailleurs qu’au moment de soulever le plateau qu’elle se rend compte du double sens de sa phrase.
« ah non mais je voulais pas dire que t’es bête et que tes blagues sont pourris, je ne t’ai jamais entendu faire une blague donc je ne peux pas savoir mais-mais je voulais juste dire que t’es un garçon donc, mmh, peut-être que toi tu les trouveras pas bêtes. » elle se triture la lèvre inférieure du bout des doigts quelque peu confuse par ses propres paroles « c’est pas parceque t’es bête que tu les trouveras pas bête, c’est pas ce que je veux dire. juste que pour toi ils seront surement drôles et peut-être que tu trouveras les filles bêtes. oui c’est ça, enfin je crois. » elle est pas foncièrement convaincus, elle a clairement l’impression de s’être enfoncée jusqu’au cou et ne peut s’empêcher de plisser le nez nerveusement. et si il le prenait mal, et si il finissait par la voir comme une mégère, c’est comme ça que les garçons l’appelait à chaque fois qu’elle leur faisait la morale. la mégère japonaise.
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Re: enchanté de te rencontrer grand frère ft jasun | Sam 14 Juil - 15:35 Citer EditerSupprimer
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sana ♡ jasun
En effet, il descend l’oasis d’une traite. Il avait bien soif. Et à la remarque de Sana, il se contente de hausser les épaules avant de reposer son regard vers la fenêtre de la cuisine, regardant au loin. C’est vrai, son corps est à Séoul, mais son esprit est encore à Ulsan. Pourtant, cette ville a un décor sombre à ses yeux, il n’y avait pas grand chose qu’il aimait là-bas, mais il avait ses amis. Et il savait déjà qu’il allait amèrement les regretter en mettant les pieds dans cette jungle. Ses amis d’Ulsan l’acceptaient tel qu’il était, ils se foutaient de son bégaiement, et c’est quand il se sentait à l’aise que Jasun bégayait moins, du coup, ils ne voyaient pas trop son handicap. Mais là, le garçon pourrait presque être stressé par sa prochaine rentrée. Et de savoir que Sana sera dans la même école que lui ne le rassure que peu. C’est une fille, elle aura ses copines, il ne va pas traîner avec elle tout de même? Il va passer pour un gros nul. Il a bien peur de vivre un enfer en allant dans sa nouvelle école mais ça fait rien, il est solide. Il a les épaules pour supporter bien des choses et il supportera bien les boutades jusqu’à ce qu’il finisse par s’intégrer à cette mentalité et à cette école.
Quand Sana lui répond, il finit par se tourner complètement vers elle, le regard presque froid. C’est une habitude chez lui, garder loin les gens le temps qu’il apprenne à les connaître et à leur faire confiance. Cette fille est bien trop douce pour lui. Elle est bien trop tactile, elle est tout ce qu’il craint. Il n’a jamais été habitué à l’amour familial, il n’a jamais connu ça, alors des bras qui viennent s’enrouler autour de son cou, ça, c’est bien quelque chose qu’il n’arrive pas à gérer. C’est pourquoi il préfère rester à l’écart avec elle, depuis son geste, elle l’a clairement déstabilisé. Il pourrait perdre ses moyens face à elle. En tout cas, elle ne semble pas beaucoup apprécier les garçons de son école, ce qui étonné le natif d’Ulsan qui hausse doucement les sourcils. Mais il la laisse poursuivre, et en fait, ce qui sort de sa bouche étonne encore plus le faux frère qu’il est. Elle sous-entend qu’il sera aussi idiot qu’eux et que, par conséquent, il s’entendra bien avec. Ce qui est faux, il le sait déjà, mais elle, elle n’est pas censée le savoir hm. Du coup, il la suit du regard sans rien dire, un petit sourire mesquin quand il voit la fille indélicate qu’elle est. Décidément, il n’aurait jamais pensé que sa future soeur adoptive manque tant de tact.
Mais ça la rend mignonne, d’une certaine manière.
Il jongle du regard entre le plateau qu’elle tient et ses yeux. Ses yeux, ils sont trop beaux, il pourrait passer des heures à la regarder mais en se rendant compte qu’il ne devrait pas, il se redresse subitement, prêtant attention aux âneries qu’elle sort. Elle essaye de se rattraper, mais elle ne fait que s’enfoncer. Alors, les airs froids de Jasun finissent par tomber pour laisser apparaître un sourire moqueur alors qu’il fait quelques pas vers elle. Il la regarde un instant dans les yeux, toujours cet air narquois au visage, avant de lui prendre le plateau des mains. « Je ne m’entends avec personne. » qu’il assure. C’est triste, mais c’est vrai. Il a un caractère spécial, l’aîné. Il ne se fait pas ami avec tout le monde, au contraire. « Fille ou garçon, c…. c’est la même chose pour moi. » Il n’aime personne et personne ne l’aime, comme ça, au moins, c’est réglé et ça l’arrange. Il n’a de comptes à rendre à personne et la conversation à faire avec personne. Il ouvre la porte de la cuisine et tourne la tête vers Sana, faisant un signe de tête pour désigner le salon. « Tu viens? »
Quand Sana lui répond, il finit par se tourner complètement vers elle, le regard presque froid. C’est une habitude chez lui, garder loin les gens le temps qu’il apprenne à les connaître et à leur faire confiance. Cette fille est bien trop douce pour lui. Elle est bien trop tactile, elle est tout ce qu’il craint. Il n’a jamais été habitué à l’amour familial, il n’a jamais connu ça, alors des bras qui viennent s’enrouler autour de son cou, ça, c’est bien quelque chose qu’il n’arrive pas à gérer. C’est pourquoi il préfère rester à l’écart avec elle, depuis son geste, elle l’a clairement déstabilisé. Il pourrait perdre ses moyens face à elle. En tout cas, elle ne semble pas beaucoup apprécier les garçons de son école, ce qui étonné le natif d’Ulsan qui hausse doucement les sourcils. Mais il la laisse poursuivre, et en fait, ce qui sort de sa bouche étonne encore plus le faux frère qu’il est. Elle sous-entend qu’il sera aussi idiot qu’eux et que, par conséquent, il s’entendra bien avec. Ce qui est faux, il le sait déjà, mais elle, elle n’est pas censée le savoir hm. Du coup, il la suit du regard sans rien dire, un petit sourire mesquin quand il voit la fille indélicate qu’elle est. Décidément, il n’aurait jamais pensé que sa future soeur adoptive manque tant de tact.
Mais ça la rend mignonne, d’une certaine manière.
Il jongle du regard entre le plateau qu’elle tient et ses yeux. Ses yeux, ils sont trop beaux, il pourrait passer des heures à la regarder mais en se rendant compte qu’il ne devrait pas, il se redresse subitement, prêtant attention aux âneries qu’elle sort. Elle essaye de se rattraper, mais elle ne fait que s’enfoncer. Alors, les airs froids de Jasun finissent par tomber pour laisser apparaître un sourire moqueur alors qu’il fait quelques pas vers elle. Il la regarde un instant dans les yeux, toujours cet air narquois au visage, avant de lui prendre le plateau des mains. « Je ne m’entends avec personne. » qu’il assure. C’est triste, mais c’est vrai. Il a un caractère spécial, l’aîné. Il ne se fait pas ami avec tout le monde, au contraire. « Fille ou garçon, c…. c’est la même chose pour moi. » Il n’aime personne et personne ne l’aime, comme ça, au moins, c’est réglé et ça l’arrange. Il n’a de comptes à rendre à personne et la conversation à faire avec personne. Il ouvre la porte de la cuisine et tourne la tête vers Sana, faisant un signe de tête pour désigner le salon. « Tu viens? »
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Re: enchanté de te rencontrer grand frère ft jasun | Dim 29 Juil - 15:42 Citer EditerSupprimer
sana, elle était bien trop mature pour une gamine de son âge, avec sa longue chevelure chatain et sa queue de cheval qui lui donnait un petit air de madame je sais tout. elle avait toujours eu tendance à vouloir copier sa maman, imiter ses dires et se comporter telle une aînée avec ses camarades de classe. si cela plaisait aux enseignants qui appréciaient l'indépendance et le savoir vivre de la jeune enfant, ce n'était pas foncièrement le cas de certains enfants que la demoiselle avait tendance à agacer. querelle enfantine, cela n'affectait pas la bonne humeur de la jeune fille, elle avait conscience que l'on ne pouvait plaire à tout le monde et elle trouvait cela bien mieux que de plaire à n'importe qui. arquant un sourcil, elle plisse les lèvres face aux paroles du jeune homme. il semblait si différent des garçons de l'école, beaucoup plus posé, calme et mystérieux. bien loin de ces enfants vulgaires, surexcités et immatures qu'elle se devait de cotoyer tous les jours. " et je ne te crois pas. comment c'est possible de ne s'entendre avec personne ? ya toujours au moins une ou deux personnes avec qui on s'entend. " elle n'avait pas besoin d'en savoir plus de son aîné pour savoir qu'il n'aurait aucun mal à se faire des amis. il était bien trop intriguant pour que personne ne s'attarde sur lui et ce malgrè le regard glacial qu'il lui arrivait de lancer. n'était-ce là pas tout le charme du jeune garçon. elle sent d'ailleurs le rose lui monter aux joues lorsqu'il s'empare du plateau, un fin sourire moqueur sur ses lèvres alors qu'elle plisse le nez comme pour cacher son embarras. il cachait bien son jeu, mais sana n'avait aucun mal à percevoir un côté attachant chez le jeune asiatique.
" oui oui je viens. " finit-elle par lâche joyeusement tout en sautillant vers lui, retenant la porte de la cuisine de sorte à ce qu'il puisse la franchir. sana n'avait pas spécialement idéalisé cette rencontre, c'était une première pour elle que d'acceuillir de nouvelles personnes au sein de leur petit cocon, cocon qu'ils avaient partagés si longtemps à trois. alors trois nouveaux membres, il y avait de quoi avoir peur. peur de ne pas s'entendre avec le papa des garçons mais aussi avec jasun qui même si il était légèrement plus âgé restait de la même année que la demoiselle. pour ce qui était de kwangsun, sana ne s'était jamais inquiété à ce sujet. senji et lui avaient le même âge, et elle savait d'hors et déjà qu'elle le chouchouterait tout autant que son propre frère. " moi je t'aime bien jasun. t'es différent et même quand tu as l'air agacé je te trouve attachant. " lâche t'elle de cette honneteté presque trop naturelle. pourtant pour cette gamine cela restait relativement surprenant que son demi-frère affirme ne s'entendre avec personne." je suis même sure que mes copines vont pas arrêter de parler de toi. " elle pouffe légèrement de rire à l'idée que ses copines ne lui réclament des informations sur son aîné et ne désirent venir à la maison que dans l'unique optique de pouvoir l'apercevoir. à cette âge les filles commençaient à s'intéresser aux garçons, innocemment et en toute pureté, les premières amourettes et lettres échangés. tout ce dont sana et ses copines n'avaient de cesse de parler, bien que sana ne trouvait de l'attrait que chez les garçons bien plus agés qu'elle, garçons qui n'avaient que faire d'une gamine. " après qu'on ai posé le plateau je te ferais visiter ta chambre. on a pas trop décoré, maman voulait que tu puisses en faire ton propre espace personnel. " et dieu ce que cela avait été dur de contenir sana. à l'écouter elle aurait décoré la chambre de dessins et de peluches, pas sur que cela aurait plus au jeune garçon.
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sana, elle était bien trop mature pour une gamine de son âge, avec sa longue chevelure chatain et sa queue de cheval qui lui donnait un petit air de madame je sais tout. elle avait toujours eu tendance à vouloir copier sa maman, imiter ses dires et se comporter telle une aînée avec ses camarades de classe. si cela plaisait aux enseignants qui appréciaient l'indépendance et le savoir vivre de la jeune enfant, ce n'était pas foncièrement le cas de certains enfants que la demoiselle avait tendance à agacer. querelle enfantine, cela n'affectait pas la bonne humeur de la jeune fille, elle avait conscience que l'on ne pouvait plaire à tout le monde et elle trouvait cela bien mieux que de plaire à n'importe qui. arquant un sourcil, elle plisse les lèvres face aux paroles du jeune homme. il semblait si différent des garçons de l'école, beaucoup plus posé, calme et mystérieux. bien loin de ces enfants vulgaires, surexcités et immatures qu'elle se devait de cotoyer tous les jours. " et je ne te crois pas. comment c'est possible de ne s'entendre avec personne ? ya toujours au moins une ou deux personnes avec qui on s'entend. " elle n'avait pas besoin d'en savoir plus de son aîné pour savoir qu'il n'aurait aucun mal à se faire des amis. il était bien trop intriguant pour que personne ne s'attarde sur lui et ce malgrè le regard glacial qu'il lui arrivait de lancer. n'était-ce là pas tout le charme du jeune garçon. elle sent d'ailleurs le rose lui monter aux joues lorsqu'il s'empare du plateau, un fin sourire moqueur sur ses lèvres alors qu'elle plisse le nez comme pour cacher son embarras. il cachait bien son jeu, mais sana n'avait aucun mal à percevoir un côté attachant chez le jeune asiatique.
" oui oui je viens. " finit-elle par lâche joyeusement tout en sautillant vers lui, retenant la porte de la cuisine de sorte à ce qu'il puisse la franchir. sana n'avait pas spécialement idéalisé cette rencontre, c'était une première pour elle que d'acceuillir de nouvelles personnes au sein de leur petit cocon, cocon qu'ils avaient partagés si longtemps à trois. alors trois nouveaux membres, il y avait de quoi avoir peur. peur de ne pas s'entendre avec le papa des garçons mais aussi avec jasun qui même si il était légèrement plus âgé restait de la même année que la demoiselle. pour ce qui était de kwangsun, sana ne s'était jamais inquiété à ce sujet. senji et lui avaient le même âge, et elle savait d'hors et déjà qu'elle le chouchouterait tout autant que son propre frère. " moi je t'aime bien jasun. t'es différent et même quand tu as l'air agacé je te trouve attachant. " lâche t'elle de cette honneteté presque trop naturelle. pourtant pour cette gamine cela restait relativement surprenant que son demi-frère affirme ne s'entendre avec personne." je suis même sure que mes copines vont pas arrêter de parler de toi. " elle pouffe légèrement de rire à l'idée que ses copines ne lui réclament des informations sur son aîné et ne désirent venir à la maison que dans l'unique optique de pouvoir l'apercevoir. à cette âge les filles commençaient à s'intéresser aux garçons, innocemment et en toute pureté, les premières amourettes et lettres échangés. tout ce dont sana et ses copines n'avaient de cesse de parler, bien que sana ne trouvait de l'attrait que chez les garçons bien plus agés qu'elle, garçons qui n'avaient que faire d'une gamine. " après qu'on ai posé le plateau je te ferais visiter ta chambre. on a pas trop décoré, maman voulait que tu puisses en faire ton propre espace personnel. " et dieu ce que cela avait été dur de contenir sana. à l'écouter elle aurait décoré la chambre de dessins et de peluches, pas sur que cela aurait plus au jeune garçon.
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Re: enchanté de te rencontrer grand frère ft jasun | Mar 14 Aoû - 9:20 Citer EditerSupprimer
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Elle ne veut pas le croire. Pourtant, il lui dit la vérité. Il ne s’entend avec personne et il esquisse un mince sourire mesquin à l’entendre parler. Quelle naïveté, elle ne le connaît pas encore pourtant, elle finira par voir qu’il a raison sur toute la ligne quand elle se rendra compte de son caractère de merde. Il n’est pas tempétueux, il n’est pas du genre à faire des vagues ce petit garçon mais c’est justement ça le problème. Il ne parle pas et se contente des moindres mots pour rejeter les gens. « De toute façon, s’il y en a, ils ne sont pas ici. » répond-il en haussant les épaules. S’il existe des enfants de son âge avec qui il s’entend, aussi peu qu’ils sont, ils sont restés à Ulsan et Jasun devra se retrouver un ou deux alliés sur ce monde.
Il prend alors le plateau, passant la porte de la cuisine avec Sana qui le suivait de près. Il marche jusqu’au salon, en direction du reste de la famille au moment même où Sana ouvre la bouche pour lui dire qu’elle le trouvait attachant. Aussitôt, le garçon se figea et ses doigts resserrèrent doucement le plateau. Il déglutit difficilement mais ne s’arrêta pas de marcher. C’est fou ce qu’il déteste les enfants comme elle, douce, naïve. Mais peut-on lui en vouloir? Elle n’a pas eu la même enfance que lui, nul doute que sa mère vaut bien plus que la sienne pour lui avoir inculqué de telles valeurs mais surtout pour lui avoir donné tant de joie et d’amour. Tant d’amour que Sana semble en avoir à en revendre. Or, elle lui fait un peu peur en fait. Comment peut-elle le trouver attachant? Il n’a rien montré de spécial envers elle pour l’instant si ce n’est qu’il l’a aidé à nettoyer sa catastrophe. Il ne comprend pas trop sur quoi elle se base pour dire ça, peut-être qu’elle sent les choses venir? Qu’elle voit clairement dans le futur qu’ils n’en resteront pas là? Il tourne légèrement la tête par dessus son épaule, les sourcils légèrement froncés, avant de lever les yeux vers elle. Il la regarde un instant, intrigué par ses paroles alors qu’elle reprend, parlant de ses copines. Qui devraient passer leur temps à parler de lui. Pitié, pas ça. Il soupire et grimace légèrement avant de reposer le regard sur la famille qui les attendait dans le salon à quelques mètres devant eux. Jasun ne veut pas de ces filles après lui, il ne veut pas non plus qu’on parle de lui mais il sait bien qu’il va y passer. Il sera qualifié comme le « nouveau », le garçon mystérieux, seul, muet et bagarreur. Il va attirer les attentions mais Jasun a toujours été un garçon qu’il fallait laisser dans son coin. Pas sûr que Sana l’ait compris, puisqu’elle continue de parler, prévoyant déjà la visite de sa chambre. Le garçon acquiesce simplement, toujours silencieux. Monsieur Yu éclate de rire en voyant la mauvaise mine de Jasun, puis pose les yeux sur sa fille de coeur. « Voyons Sana, ce n’est pas des choses à dire à Jasun ça. » lance-t-il à l’égard de son fils aîné, un poil moqueur, alors que l’intéressé dépose le plateau sur la table basse. Il se penche vers son aîné et secoue affectueusement ses cheveux, un sourire aux lèvres. « Il a un peu peur des filles et encore plus de l’attachement. » un rire moqueur s’échappe de ses lèvres tandis que sa belle mère rejoint son compagnon, riant, radieuse. Jasun la regarde un moment, avant de reculer la tête d’un geste sec pour se libérer de la main de son père. « En tout cas, je te confirme, il a fallu que j’insiste pour que Sana ne transforme pas ta chambre en théâtre Disney. » plaisante la belle-mère, regardant affectueusement sa fille. Kwansun s’empresse de prendre une canette d’oasis et, en faisant ça, il incite les adultes à faire de même. « Merci pour les boissons! » remercie M. Yu avec un sourire. Le genre de sourire qui les fait toutes craquer et soudainement, Jasun comprend pourquoi il ne voulait pas de ses fils avec lui. Parce qu’avec ce sourire, il pouvait se tirer de toutes les merdes, mais pas celle d’avoir deux garçons à s’occuper. Et c’est un peu pour ça aussi que le garçonnet n’est pas si joyeux que ça à l’idée de venir vivre sur Séoul. Parce qu’il a la fâcheuse impression d’être de trop.
« Allez voir ta chambre! » dit-il alors qu’il prend Kwansun sur ses genoux. Jasun se tourne vers Sana et acquiesce alors, lui faisant comprendre qu’il la suit. Bien sûr, Sana ne tarde pas à partir du salon, sautillante, alors que l’aîné la suit d’un pas presque désinvolte. Elle parle encore, ça semble être sa passion, et Jasun hausse les sourcils, moqueur, tandis qu’ils prennent les escaliers. Il regarde à droite, à gauche, les murs des escaliers décorés de photos de famille. Et lorsqu’il tourne la tête pour reporter son attention sur la jeune fille, il a tout juste le temps de travailler ses réflexes en la rattrapant de justesse alors qu’elle a trébuché dans les escaliers. Le bras droit de Jasun passé sous celui de Sana alors qu’il la tient contre lui, sa main gauche, elle, se tient à la rampe des escaliers alors que ses yeux se font ronds comme des billes. « Ç ç ça va?! » s’empresse-t-il de demander, la regardant dans les yeux. Décidément… Elle est très maladroite. Mais c’est peut-être ce qui fera flancher le jeune garçon aussi, finalement.
Il prend alors le plateau, passant la porte de la cuisine avec Sana qui le suivait de près. Il marche jusqu’au salon, en direction du reste de la famille au moment même où Sana ouvre la bouche pour lui dire qu’elle le trouvait attachant. Aussitôt, le garçon se figea et ses doigts resserrèrent doucement le plateau. Il déglutit difficilement mais ne s’arrêta pas de marcher. C’est fou ce qu’il déteste les enfants comme elle, douce, naïve. Mais peut-on lui en vouloir? Elle n’a pas eu la même enfance que lui, nul doute que sa mère vaut bien plus que la sienne pour lui avoir inculqué de telles valeurs mais surtout pour lui avoir donné tant de joie et d’amour. Tant d’amour que Sana semble en avoir à en revendre. Or, elle lui fait un peu peur en fait. Comment peut-elle le trouver attachant? Il n’a rien montré de spécial envers elle pour l’instant si ce n’est qu’il l’a aidé à nettoyer sa catastrophe. Il ne comprend pas trop sur quoi elle se base pour dire ça, peut-être qu’elle sent les choses venir? Qu’elle voit clairement dans le futur qu’ils n’en resteront pas là? Il tourne légèrement la tête par dessus son épaule, les sourcils légèrement froncés, avant de lever les yeux vers elle. Il la regarde un instant, intrigué par ses paroles alors qu’elle reprend, parlant de ses copines. Qui devraient passer leur temps à parler de lui. Pitié, pas ça. Il soupire et grimace légèrement avant de reposer le regard sur la famille qui les attendait dans le salon à quelques mètres devant eux. Jasun ne veut pas de ces filles après lui, il ne veut pas non plus qu’on parle de lui mais il sait bien qu’il va y passer. Il sera qualifié comme le « nouveau », le garçon mystérieux, seul, muet et bagarreur. Il va attirer les attentions mais Jasun a toujours été un garçon qu’il fallait laisser dans son coin. Pas sûr que Sana l’ait compris, puisqu’elle continue de parler, prévoyant déjà la visite de sa chambre. Le garçon acquiesce simplement, toujours silencieux. Monsieur Yu éclate de rire en voyant la mauvaise mine de Jasun, puis pose les yeux sur sa fille de coeur. « Voyons Sana, ce n’est pas des choses à dire à Jasun ça. » lance-t-il à l’égard de son fils aîné, un poil moqueur, alors que l’intéressé dépose le plateau sur la table basse. Il se penche vers son aîné et secoue affectueusement ses cheveux, un sourire aux lèvres. « Il a un peu peur des filles et encore plus de l’attachement. » un rire moqueur s’échappe de ses lèvres tandis que sa belle mère rejoint son compagnon, riant, radieuse. Jasun la regarde un moment, avant de reculer la tête d’un geste sec pour se libérer de la main de son père. « En tout cas, je te confirme, il a fallu que j’insiste pour que Sana ne transforme pas ta chambre en théâtre Disney. » plaisante la belle-mère, regardant affectueusement sa fille. Kwansun s’empresse de prendre une canette d’oasis et, en faisant ça, il incite les adultes à faire de même. « Merci pour les boissons! » remercie M. Yu avec un sourire. Le genre de sourire qui les fait toutes craquer et soudainement, Jasun comprend pourquoi il ne voulait pas de ses fils avec lui. Parce qu’avec ce sourire, il pouvait se tirer de toutes les merdes, mais pas celle d’avoir deux garçons à s’occuper. Et c’est un peu pour ça aussi que le garçonnet n’est pas si joyeux que ça à l’idée de venir vivre sur Séoul. Parce qu’il a la fâcheuse impression d’être de trop.
« Allez voir ta chambre! » dit-il alors qu’il prend Kwansun sur ses genoux. Jasun se tourne vers Sana et acquiesce alors, lui faisant comprendre qu’il la suit. Bien sûr, Sana ne tarde pas à partir du salon, sautillante, alors que l’aîné la suit d’un pas presque désinvolte. Elle parle encore, ça semble être sa passion, et Jasun hausse les sourcils, moqueur, tandis qu’ils prennent les escaliers. Il regarde à droite, à gauche, les murs des escaliers décorés de photos de famille. Et lorsqu’il tourne la tête pour reporter son attention sur la jeune fille, il a tout juste le temps de travailler ses réflexes en la rattrapant de justesse alors qu’elle a trébuché dans les escaliers. Le bras droit de Jasun passé sous celui de Sana alors qu’il la tient contre lui, sa main gauche, elle, se tient à la rampe des escaliers alors que ses yeux se font ronds comme des billes. « Ç ç ça va?! » s’empresse-t-il de demander, la regardant dans les yeux. Décidément… Elle est très maladroite. Mais c’est peut-être ce qui fera flancher le jeune garçon aussi, finalement.
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