The best medicine in the world is a mother's hug [Feat Hye Sun]
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The best medicine in the world is a mother's hug [Feat Hye Sun] | Dim 17 Déc - 19:01 Citer EditerSupprimer
The best medicine in the world is a mother's hug
Feat Hye Sun - Eomma
Je regarde avec un certain désespoir mon bras entouré de blanc, le sentant plus lourd que d’habitude, le faisant tomber grossièrement sur le drap, le visage fermé. « Et merde », je suis quelque peu déboussolé et surtout je culpabilise d’avoir eu l’envie de faire le pitre sur un terrain glissant, c’est-à-dire sur une patinoire, finissant le bras dans le plâtre, et autant dire que pour un guitariste ce n’est franchement pas réjouissant surtout à l’approche des fêtes. Je sais pertinemment que je risque de ne pas pouvoir jouer pendant un mois et ce n’est pas quelque chose qui est envisageable à mon niveau. La guitare est le seul moyen que j’ai pour extérioriser tous mes maux, mais aussi mes pensées, et rester cet être innocent et heureux, ressemblant de près comme de loin à Peter Pan. Mais là, sans ma guitare, je ne sais pas comment je vais pouvoir tenir et surtout comment je vais faire pour m’évader dans mon monde imaginaire. Je suis frustré et terriblement énervé contre moi-même. Je sais que c’est de ma faute, que j’aurai dû faire plus attention, que j’aurai dû mieux regarder devant moi, et c’est ce qui est le plus difficile à encaisser. Me dire que j’aurai pu éviter cette catastrophe, ce terrible incident. L’infirmière vient alors vers moi me demandant si je souhaite prévenir quelqu’un de ma présence ici ou si je compte partir seul de l’hôpital. Je hausse des épaules, boudant presque, mais finissant quand même par prendre le téléphone qu’elle me tend pour téléphoner à la première personne qui me vient en tête, c’est-à-dire celle que je considère comme une mère. Au bout de quelques secondes à peine elle décroche, ma voix se faisant tremblante, « EOMMMAAAA !! », l’infirmière à côté de moi me regarde, les yeux écarquillés, ne s’attendant sûrement pas à une réaction aussi enfantine. « Je suis à l’hôpital . . . Mais non . . . Rien de grave . . . Je te jure ! Faudrait juste que tu viennes me récupérer, tu peux ? », je ne veux pas l’inquiéter surtout que ce n’est pas si terrible que ça, du moins je n’ai pas eu un grave accident. « Je me suis cassé le bras à la patinoire » dis-je doucement, presque honteux de devoir lui expliquer la raison de ma présence. « Tu viens ? . . . OK, parfait, je t’attends alors », je raccroche me sentant déjà plus soulagé, souriant à l’infirmière, « ma maman arrive ». Elle risque d’être davantage surprise en constatant que c’est une jeune femme et pas une véritable mère.