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Trust In You #HaRa ♥
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Trust In You #HaRa ♥ | Mer 20 Déc - 15:07 Citer EditerSupprimer
Trust In You
Every moment of my wandering
Never changes what You see
Every moment of my wandering
Never changes what You see
Perfect HaRa
« I try to win this war
I confess, my hands are weary, I need Your rest
Mighty warrior, king of the fight
No matter what I face You're by my side »
I confess, my hands are weary, I need Your rest
Mighty warrior, king of the fight
No matter what I face You're by my side »
Ton manteau, je ne m’expliquais de l’avoir précédemment accepté sur mes épaules. Si tant était que le fait de me contenter de le recevoir dans l’espoir de le voir choir puisse être associer au verbe accepter. Loin de moi l’envie de m’emmitoufler dans sa chaleur. Si le vent avait soufflé assurément, il serait tombé. Mais il n’en fut ainsi. En revanche, m’entourer de ton écharpe fut le geste de trop. Je ne supportais cette impression de te laisser me couver. À choisir, je préférais encore être stupide de m’exposer au froid plutôt que de donner l’illusion de me laisser amadouer. Plus encore que ton intention, c’était sa sincérité que je remettais en question. Jusqu’où étais-tu prêt à aller pour te faire pardonner et échapper au châtiment de ton licenciement ? Pathétique. Tu ne te parais donc de fierté que lorsqu’il s’agissait de jouer. Tes habits, tu pouvais te les garder ! Pour que tu ne puisses insister au cas où l’idée te viendrait, j’accélérais le pas. Précédant notre véhicule au point de rendez-vous, je m’accroupissais à hauteur de Jethro dont la proximité et l’épaisseur du pelage où je glissais mes doigts me réchauffèrent quelque peu.
En voiture, pas un mot entre nous ne fut le bienvenue. Nous n’avions plus rien à nous dire. N’avions-nous seulement eu un jour raison de bavarder ? Non, et pourtant… Pourquoi ne cessions-nous ni l’échauffourées ni les tergiversations inutiles ? Je soupirais. Une fois encore, par ta faute, à ta pensée, j’expirais. Une main caressant le sommet du crâne de Jethro assis devant moi, entre les jambes, son museau reposant sur une de mes cuisses tandis que ses yeux furetaient régulièrement en direction de mon visage, les miens s’orientèrent sur le paysage urbain défilant par-delà la vitre. Pourquoi t’avais-je emmené ? Je l’ignorais. Probablement car il s’imposait que tu m’accompagnes ensuite chez mes grands-parents où tu serais formellement remercier. Discret rire nerveux à peine audible, je m’amuser de ce terme plein d’ironie. Quelle douce formulation hypocrite pour désigner un licenciement. Réflexion interrompue par les vibrations du mon téléphone portable posé sur la banquette arrière, entre nous deux, je m’en emparais pour consulter ce message m’informant du bon déroulement de l’entrainement des Yeosin en mon absence. Au moins une nouvelle presque bonne. Du moins, pas de catastrophe supplémentaire.
Trajet inverse que précédemment, les dizaines de minutes qui défilèrent ne me parurent pas moins interminables. La tension nerveuse était retombée mais une atmosphère tout aussi lourde régnait dans le véhicule. À la vue d’un panneau publicitaire sur lequel je figurais au feu rouge d’un carrefour, je remarquais, les coups d’oeil curieux et interrogateurs de notre chauffeur. Je n’eus pour seul recours de tourner encore davantage la tête sur le côté et laisser choir ma longue chevelure afin que celle-ci recouvre mon profil. Enfin, nous finîmes par atteindre notre destination. Par chance, les vestiaires se situaient non loin du parking où nous avions pu être déposé. Ainsi, Jethro n’aurait trop à marcher, sa patte devant être ménagée. Je ne tarderais à récupérer vêtements pour m’habiller plus chaudement. Et en prime, nous ne serons guère vu ensemble, nous qui ne passions déjà que trop de temps réunis. « Les vestiaires sont par ici », te fis-je signe de me suivre. De ce que je savais de toi, tu n’étais grand sportif ou adepte d’efforts physique. Cette partie du campus devait t’être des plus inconnues.
En voiture, pas un mot entre nous ne fut le bienvenue. Nous n’avions plus rien à nous dire. N’avions-nous seulement eu un jour raison de bavarder ? Non, et pourtant… Pourquoi ne cessions-nous ni l’échauffourées ni les tergiversations inutiles ? Je soupirais. Une fois encore, par ta faute, à ta pensée, j’expirais. Une main caressant le sommet du crâne de Jethro assis devant moi, entre les jambes, son museau reposant sur une de mes cuisses tandis que ses yeux furetaient régulièrement en direction de mon visage, les miens s’orientèrent sur le paysage urbain défilant par-delà la vitre. Pourquoi t’avais-je emmené ? Je l’ignorais. Probablement car il s’imposait que tu m’accompagnes ensuite chez mes grands-parents où tu serais formellement remercier. Discret rire nerveux à peine audible, je m’amuser de ce terme plein d’ironie. Quelle douce formulation hypocrite pour désigner un licenciement. Réflexion interrompue par les vibrations du mon téléphone portable posé sur la banquette arrière, entre nous deux, je m’en emparais pour consulter ce message m’informant du bon déroulement de l’entrainement des Yeosin en mon absence. Au moins une nouvelle presque bonne. Du moins, pas de catastrophe supplémentaire.
Trajet inverse que précédemment, les dizaines de minutes qui défilèrent ne me parurent pas moins interminables. La tension nerveuse était retombée mais une atmosphère tout aussi lourde régnait dans le véhicule. À la vue d’un panneau publicitaire sur lequel je figurais au feu rouge d’un carrefour, je remarquais, les coups d’oeil curieux et interrogateurs de notre chauffeur. Je n’eus pour seul recours de tourner encore davantage la tête sur le côté et laisser choir ma longue chevelure afin que celle-ci recouvre mon profil. Enfin, nous finîmes par atteindre notre destination. Par chance, les vestiaires se situaient non loin du parking où nous avions pu être déposé. Ainsi, Jethro n’aurait trop à marcher, sa patte devant être ménagée. Je ne tarderais à récupérer vêtements pour m’habiller plus chaudement. Et en prime, nous ne serons guère vu ensemble, nous qui ne passions déjà que trop de temps réunis. « Les vestiaires sont par ici », te fis-je signe de me suivre. De ce que je savais de toi, tu n’étais grand sportif ou adepte d’efforts physique. Cette partie du campus devait t’être des plus inconnues.
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Re: Trust In You #HaRa ♥ | Jeu 21 Déc - 8:06 Citer EditerSupprimer
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Your ways are always higher
Your plans are always good
So, in all things be my life and breath »
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So, in all things be my life and breath »
Dans ce véhicule, la tempe posée contre le rebord de la vitre froide, c’était sur le paysage défilant que mes iris se posaient. Voile de tristesse les recouvrant, je ne parvenais à remplir mon esprit d’autre chose que vous. Toi et Jethro. Toi, parce que je me demandais si tu me considérais véritablement comme un incapable et un irresponsable de premier ordre. Jethro, car je ne pouvais me résoudre à le savoir blessé sans avoir de ses nouvelles. Et si le type suivant était pire ? De mes lèvres s’échappait un soupir discret bien que long. Je ne voulais y penser et pourtant, c’était bien sur cela que mon conscient se braquait durant tout le voyage jusqu’au campus. Dans ce dernier je me souvenais d’avoir mis les pieds le jour de mon arrivée ici ; malgré tout, j’étais bien incapable de me souvenir avoir vu quelconques vestiaires… Peut-être parce que je n’avais volontairement cherché pour eux ?
Quittant l’habitacle du véhicule, encore une fois aujourd’hui, j’étais celui qui paierait. Quelques billets je sortais de mon portefeuille alors que de ton côté, tu semblais déjà motivée à partir. Allais-tu m’abandonner de la sorte ? Un nouveau et énième soupir passait mes lèvres avant que je ne m’arrête sur le sens de tes mots. Ne venais-tu pas de me demander, ou plutôt ordonné, de te suivre à l’instant ? Le véhicule nous quittait enfin alors que je jetais un regard en ta direction, quelque peu surpris. Avais-tu besoin de payer pour rentrer dans les vestiaires également ?! Un sourcil arqué, je ne protestais pourtant pas, je n’étais de toute façon pas en position de le faire, et marchais à ta suite sans un mot. Mes yeux s’aventuraient sur cette partie inconnue du campus bien que pour ma santé, tant mentale que physique, j’aurais dû prendre conscience de cet endroit dès mon arrivée. Malheureusement, ma vie de gamer et programmeur ne semblait pouvoir concorder avec les activités et l’ambiance qui régnait ici et j’en avais la preuve bien rapidement d’ailleurs. Autour de nous, seulement des personnes vêtues de tenues de sports ou bien d’uniformes qui m’étaient totalement inconnus et qui le resterait probablement jusqu’à la fin de mes jours. Si j’avais envie moi aussi de me dépenser ? De cracher mes poumons pour mieux me sentir ensuite ? Certainement pas ! Loin de détester l’idée de me fatiguer physiquement, je l’avais plutôt bien supporté tout du long de ma scolarité après tout, j’avouerais avoir d’avantage un faible pour la musculation des doigts grâce au full-clavier obligatoire de mes jeux. Ou pour une toute autre activité que j’affectionnais presque tout autant et qui me valait cette étiquette d’obsédé collé au front de ta part mais à laquelle je ne penserais certainement pas à l’heure actuelle. « Pourquoi tu veux que je t’accompagne en fait ? T’as besoin de quelqu’un pour veiller sur la porte le temps que tu te changes ? » Doux sentiment d’ironie que tu pouvais sentir dans ma voix, mais comment pouvais-je m’en empêcher ? Je me souvenais de ces filles qui demandaient toujours « machin peut venir avec moi ? » au professeur parce qu’aller aux toilettes seules ou dans les vestiaires semblaient être un parcours trop dur pour ne pas être accompagnées. Dans ce cas… Devais-je comprendre que j’étais relégué au rôle de cette copine que tu trainais derrière toi pour tenir la porte le temps de te changer ?!
Quittant l’habitacle du véhicule, encore une fois aujourd’hui, j’étais celui qui paierait. Quelques billets je sortais de mon portefeuille alors que de ton côté, tu semblais déjà motivée à partir. Allais-tu m’abandonner de la sorte ? Un nouveau et énième soupir passait mes lèvres avant que je ne m’arrête sur le sens de tes mots. Ne venais-tu pas de me demander, ou plutôt ordonné, de te suivre à l’instant ? Le véhicule nous quittait enfin alors que je jetais un regard en ta direction, quelque peu surpris. Avais-tu besoin de payer pour rentrer dans les vestiaires également ?! Un sourcil arqué, je ne protestais pourtant pas, je n’étais de toute façon pas en position de le faire, et marchais à ta suite sans un mot. Mes yeux s’aventuraient sur cette partie inconnue du campus bien que pour ma santé, tant mentale que physique, j’aurais dû prendre conscience de cet endroit dès mon arrivée. Malheureusement, ma vie de gamer et programmeur ne semblait pouvoir concorder avec les activités et l’ambiance qui régnait ici et j’en avais la preuve bien rapidement d’ailleurs. Autour de nous, seulement des personnes vêtues de tenues de sports ou bien d’uniformes qui m’étaient totalement inconnus et qui le resterait probablement jusqu’à la fin de mes jours. Si j’avais envie moi aussi de me dépenser ? De cracher mes poumons pour mieux me sentir ensuite ? Certainement pas ! Loin de détester l’idée de me fatiguer physiquement, je l’avais plutôt bien supporté tout du long de ma scolarité après tout, j’avouerais avoir d’avantage un faible pour la musculation des doigts grâce au full-clavier obligatoire de mes jeux. Ou pour une toute autre activité que j’affectionnais presque tout autant et qui me valait cette étiquette d’obsédé collé au front de ta part mais à laquelle je ne penserais certainement pas à l’heure actuelle. « Pourquoi tu veux que je t’accompagne en fait ? T’as besoin de quelqu’un pour veiller sur la porte le temps que tu te changes ? » Doux sentiment d’ironie que tu pouvais sentir dans ma voix, mais comment pouvais-je m’en empêcher ? Je me souvenais de ces filles qui demandaient toujours « machin peut venir avec moi ? » au professeur parce qu’aller aux toilettes seules ou dans les vestiaires semblaient être un parcours trop dur pour ne pas être accompagnées. Dans ce cas… Devais-je comprendre que j’étais relégué au rôle de cette copine que tu trainais derrière toi pour tenir la porte le temps de te changer ?!
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Re: Trust In You #HaRa ♥ | Jeu 21 Déc - 21:55 Citer EditerSupprimer
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Si le lieu m’était coutumier, comme prédit tu ne semblais guère n’avoir jamais mis les pieds dans le secteur. Ne t’avais donc jamais inculqué que le sport était bon pour la santé ? Certes, tu ne souffrais de surpoids apparent mais l’activité physique n’avait pas que cela comme conséquence. Je ne comprenais quel genre d’éducation tu avais eu. Remarque, n’avais-je pas eu à m’étonner de celle de nombreux sud-coréens ? Le système éducatif de ma cité natale avait pour soucis de se préoccuper de la santé de ses citoyens de demain. Le sport et la rigueur alimentaire nous était rappelé à chaque repas. Si j’avais fréquenté les meilleurs établissements de Singapour, il en était néanmoins de même également dans les moins bien quotés. Certains décriaient l’extrême rigueur de ma patrie, je ne doutais que tu en ferais partie si tu t’interrogeais un peu plus sur le sujet, alors que ma part, je ne nous plaçais bien au-dessus de tout autre État. Je me félicitais d’incarner une parfaite représentante singapourienne. Le froid qui s’engouffrait dans le couloir du bâtiment des vestiaires des infrastructures sportives de l’université me rappela une fois de plus combien mon pays pouvait me manquait. À l’instar de bon 25°C perdu au thermomètre. Je tentais de me consoler en pensant une pluie diluvienne qui y sévissait régulièrement en cette saison. Et toi, la Chine ne te manquait pas ? Dans ta direction, un regard je glissais. Enfant perdu que tu semblais être encore une fois dans un environnement inconnu. Qui de Jethro ou de toi se révélait le plus intrigué par cet endroit et les gens que nous y croisions ? Bien que peu nombreux, tu les observais, peut-être parfois avec un peu trop d’insistance. Avais-tu l’impression de rencontrer une nouvelle espèce extraterrestre que tu n’aurais jamais vu auparavant ou… Lorgnais-tu sur les silhouettes sculptées de rares filles que nous avions croisé ? Si la question m’eut un instant démangé, je me ravisais bien de la poser. Trop certaine de la réponse que tu me donnerais.
Nous atteignîmes finalement la porte du vestiaire commun où se trouvait notamment les casiers des Choego Cheerleaders. À peine eus-je le temps de me tourner vers toi qu’il fallut que tu laisses pendre cette langue que tu avais tenu presque incroyablement longtemps jusqu’ici. À tes mots, je me raidissais. « Tu pouvais rester dehors dans le froid, si tu préférais ! » Je ne t’avais obligé en rien et tu aurais pu te réveiller un peu plus tôt pour émettre pareille remarque, infondée ! Parfaitement infondée ! Même si dans ma tête, une sonnette d’alarme tu avais réactivé. « Je ne te garde pas pour le plaisir de ta compagnie mais juste parce que tu dois m’accompagner ramener Jethro chez mes grands-parents. » Que les choses soient bien clair. Ma main sur la poignée, je jetais un regard pour vérifier que les alentours soient bien désert, puis j’ouvris la porte et t’invitais ou plutôt t’imposais de me suivre à l’intérieur. « Viens à l’intérieur, inutile que des gens se posent des questions qui n’ont pas lui d’être en te voyant faire le pied de grue devant la porte. » D’autant que je n’avais nulle confiance ni en ton débit d’inepties dont tu pourrais les gratifier, ni en ta fiabilité quant à rester là sans t’éloigner et… m’abandonner.
Nous atteignîmes finalement la porte du vestiaire commun où se trouvait notamment les casiers des Choego Cheerleaders. À peine eus-je le temps de me tourner vers toi qu’il fallut que tu laisses pendre cette langue que tu avais tenu presque incroyablement longtemps jusqu’ici. À tes mots, je me raidissais. « Tu pouvais rester dehors dans le froid, si tu préférais ! » Je ne t’avais obligé en rien et tu aurais pu te réveiller un peu plus tôt pour émettre pareille remarque, infondée ! Parfaitement infondée ! Même si dans ma tête, une sonnette d’alarme tu avais réactivé. « Je ne te garde pas pour le plaisir de ta compagnie mais juste parce que tu dois m’accompagner ramener Jethro chez mes grands-parents. » Que les choses soient bien clair. Ma main sur la poignée, je jetais un regard pour vérifier que les alentours soient bien désert, puis j’ouvris la porte et t’invitais ou plutôt t’imposais de me suivre à l’intérieur. « Viens à l’intérieur, inutile que des gens se posent des questions qui n’ont pas lui d’être en te voyant faire le pied de grue devant la porte. » D’autant que je n’avais nulle confiance ni en ton débit d’inepties dont tu pourrais les gratifier, ni en ta fiabilité quant à rester là sans t’éloigner et… m’abandonner.
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Re: Trust In You #HaRa ♥ | Sam 23 Déc - 5:42 Citer EditerSupprimer
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Tous deux silencieux le temps de notre trajet vers ces vestiaires où, de toute évidence, je ne comptais pénétrer, il semblerait presque, en vue de ton mouvement, que nous avions tous deux, au même moment, eu la ferme intention de dire quelque chose. Etait-ce le cas ? Me trompais-je ? Un brin curieux, cet intérêt disparait pourtant rapidement face à cet excès de douceur qui te caractérisait si bien. Devais-tu toujours te montrer aussi insupportable ? Très légèrement, d’un geste que je voulais imperceptible, mon nez se retroussait en réponse. Si tu n’avais pas mes vêtements sur toi, certainement que j’aurais attendu dehors dans le froid comme tu m’en offrais la possibilité. Malheureusement, mon organisme supportait assez mal les basses températures alors j’avais été contraint de te suivre dans ce bâtiment bien sagement. Je ne dirais pas contre mon gré, mais à choisir, j’aurais préféré retourner dans ma chambre dès que j’avais mis un pied hors de ce taxi, alors à contre cœur serait sans doute plus correct. Naturellement un pas en arrière j’effectuais, non pas par crainte mais bien pour attendre que tu rentres et t’habilles ensuite, mes bras je croisais sur mon torse pendant que tu expliquais la raison de ma présence ici. « Hmm… Pourquoi j’ai du mal à y croire ? Une partie de moi me dit que tu me trouves trop attirant pour me jeter aussi rapidement. Je me trompe ?» Autrement pourquoi ne pouvais-tu pas me licencier comme ça ? Dire à tes grands-parents que tu m’avais renvoyé, que j’étais nul, incompétent, et tout autre adjectif apte à te soulager de cette haine qui t’habitait ? Voulais-tu tant voir le massacre ? Derrière ce faciès si adorable, cachais-tu un Démon plus sadique que Satan lui-même ? Ou aimais-tu trop cette veste qui couvrait ton corps pour t’en débarrasser avant de rentrer au dortoir dans le froid ?
Quelle que soit la réponse qui pouvait me venir en tête, je ne m’en préoccupais véritablement à vrai dire. Les mots qui venaient de passer tes lèvres occupaient soudainement toutes mes pensées, balayant tout le reste sans prévenir. Que je vienne avec toi dans ces vestiaires ? Si j’étais sceptique quant au plan que tu avais en tête, je ne m’en faisais pas moins obéissant malgré tout. J’étais méfiant, certain que tu préparais un sale coup derrière cet air angélique que tu savais si bien prendre dans ce genre de situations. « Si tu me sautes au cou en me disant de coucher avec toi pour garder mon boulot, je me sauve en courant. T’es prévenue. » Soufflais-je en passant à côté de toi. Après tout, n’avais-tu pas préparé ton coup en vérifiant que personne ne se trouvait autour ? A moins que tu n’aies décidé de me faire renvoyer de la fac pour voyeurisme à répétition ? A cette idée, mes yeux se tournaient vers toi, certain que tu préparais un coup dans ce genre. Dire que dans d’autres circonstances je n’aurais certainement pas dit non à une femme aussi belle… C’était presque un gâchis que de refuser des avances de ta part.
Quelle que soit la réponse qui pouvait me venir en tête, je ne m’en préoccupais véritablement à vrai dire. Les mots qui venaient de passer tes lèvres occupaient soudainement toutes mes pensées, balayant tout le reste sans prévenir. Que je vienne avec toi dans ces vestiaires ? Si j’étais sceptique quant au plan que tu avais en tête, je ne m’en faisais pas moins obéissant malgré tout. J’étais méfiant, certain que tu préparais un sale coup derrière cet air angélique que tu savais si bien prendre dans ce genre de situations. « Si tu me sautes au cou en me disant de coucher avec toi pour garder mon boulot, je me sauve en courant. T’es prévenue. » Soufflais-je en passant à côté de toi. Après tout, n’avais-tu pas préparé ton coup en vérifiant que personne ne se trouvait autour ? A moins que tu n’aies décidé de me faire renvoyer de la fac pour voyeurisme à répétition ? A cette idée, mes yeux se tournaient vers toi, certain que tu préparais un coup dans ce genre. Dire que dans d’autres circonstances je n’aurais certainement pas dit non à une femme aussi belle… C’était presque un gâchis que de refuser des avances de ta part.
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Re: Trust In You #HaRa ♥ | Sam 23 Déc - 11:47 Citer EditerSupprimer
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Tel un claquement de fouet en l’air, ce fut l’impact de ma paume sur ta joue qui résonna à l’intérieur du vestiaire. Pulsion sans appel, d’un geste vif et preste, la gifle était partie. Ne pensais-tu pas que tu en avais déjà bien assez dit pour aujourd’hui ? N’arrêtais-tu jamais de prononcer des remarques plus qu’absurdes, désobligeantes, dégradantes. Je n’avais émis mot à ta première élucubration. Toi qui te flattais à t’inventer un quelconque charme dont tu pourrais être doté. S’il existait en tout cas, en rien, je ne le ressentais. Alors, tu te trompais. Te trompais lourdement mais j’aurais pu passer outre, l’esprit un peu embrouillé par les souvenirs que tu avais ravivés précédemment avec des mots pour une fois presque innocents. Cependant, il en fut tout autrement des suivants.
Mon corps avait réagi de lui-même en t’assénant de cette gifle. Un aboiement d’étonnement de Jethro lui répondit en écho. Palpitations saccadées dans ma poitrine, celle-ci se soulevait et s’abaissait dans une respiration appuyée, duel entre le feu de la colère et le blizzard de la haine. « Pour qui me prends-tu ? » Un souffle glacial à figer ton sang dans tes veines, je te fusillais du regard. Si j’avais pu en cet instant te transpercer le coeur, m’immiscer au plus profond de ton âme par le portail de tes yeux, je t’aurais insuffler tant de douleurs. Y trouverais-je une forme de satisfaction ? Non, mais au moins, je t’aurais rendu ce que tu me donnais. Ce trouble, ces souvenirs et cette angoisse qui me saisissaient brutalement à la gorge. « Quel genre de femme penses-tu que je sois ? » De quel droit me considérais-tu comme une pareille trainée ? N’étais-tu pas le seul fautif si tu m’avais vu dénudée ? Pourquoi me rappelais-tu tout ces horribles moments de mon adolescence ? Cette étiquette qui m’avait été collé dans mon dos, personne n’étant assez fou pour l’évoquer de front. Cet enjeu que j’incarnais. Cette humiliation. Cette profonde blessure qui avait mis plus de sept années à cicatriser, seulement récemment. Cette hantise, j’étais presque parvenue à la vaincre mais aujourd’hui, tu rallumais le brasier autour duquel dansaient les démons qui m’effrayaient. Mon corps tremblait. Réceptif à cette hostilité, apeuré, Jethro se tapissait au raz du sol. La porte, je te désignais, sans bouger, comme si mes jambes menaçaient de céder si je les mettais en mouvement. « Dégage ! » Mon corps brûlait de t’empoigner. De mes doigts, me saisir du tissu de tes vêtements pour te hurler toute ma haine. Pour déverser mes larmes de colère. Libérer ma détresse. Crier pour te repousser. T’agripper pour te retenir. Encore une fois, je sentais tout contrôle m’échapper face à toi. À cause de toi. Je ne pouvais ni le tolérer, ni le supporter ! « HORS DE MA VUE ! DÉGAGE ! » Cordes vocales mises à mal dans les aiguës, je m’impatientais dans une fureur frôlant une forme de panique. Je ne voulais plus de te voir. Jamais !
Mon corps avait réagi de lui-même en t’assénant de cette gifle. Un aboiement d’étonnement de Jethro lui répondit en écho. Palpitations saccadées dans ma poitrine, celle-ci se soulevait et s’abaissait dans une respiration appuyée, duel entre le feu de la colère et le blizzard de la haine. « Pour qui me prends-tu ? » Un souffle glacial à figer ton sang dans tes veines, je te fusillais du regard. Si j’avais pu en cet instant te transpercer le coeur, m’immiscer au plus profond de ton âme par le portail de tes yeux, je t’aurais insuffler tant de douleurs. Y trouverais-je une forme de satisfaction ? Non, mais au moins, je t’aurais rendu ce que tu me donnais. Ce trouble, ces souvenirs et cette angoisse qui me saisissaient brutalement à la gorge. « Quel genre de femme penses-tu que je sois ? » De quel droit me considérais-tu comme une pareille trainée ? N’étais-tu pas le seul fautif si tu m’avais vu dénudée ? Pourquoi me rappelais-tu tout ces horribles moments de mon adolescence ? Cette étiquette qui m’avait été collé dans mon dos, personne n’étant assez fou pour l’évoquer de front. Cet enjeu que j’incarnais. Cette humiliation. Cette profonde blessure qui avait mis plus de sept années à cicatriser, seulement récemment. Cette hantise, j’étais presque parvenue à la vaincre mais aujourd’hui, tu rallumais le brasier autour duquel dansaient les démons qui m’effrayaient. Mon corps tremblait. Réceptif à cette hostilité, apeuré, Jethro se tapissait au raz du sol. La porte, je te désignais, sans bouger, comme si mes jambes menaçaient de céder si je les mettais en mouvement. « Dégage ! » Mon corps brûlait de t’empoigner. De mes doigts, me saisir du tissu de tes vêtements pour te hurler toute ma haine. Pour déverser mes larmes de colère. Libérer ma détresse. Crier pour te repousser. T’agripper pour te retenir. Encore une fois, je sentais tout contrôle m’échapper face à toi. À cause de toi. Je ne pouvais ni le tolérer, ni le supporter ! « HORS DE MA VUE ! DÉGAGE ! » Cordes vocales mises à mal dans les aiguës, je m’impatientais dans une fureur frôlant une forme de panique. Je ne voulais plus de te voir. Jamais !
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Re: Trust In You #HaRa ♥ | Dim 24 Déc - 7:09 Citer EditerSupprimer
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En écho à cet impact imprévu, mon cœur manqua un battement. Mon cerveau cessait de fonctionné et le temps semblait même se suspendre alors que le choc n’était pas encore passé. Cela faisait un moment que je n’avais reçu pareille gifle de la part d’une femme et d’une façon aussi puissante, c’était assurément ma mère qui m’en avait doté pour la dernière fois. Un instant sous le choc, c’était tes mots qui me ramenaient sur Terre, ou du moins me tirait vers celle-ci sans que je n’arrive encore à y poser pied. Venais-je d’enfreindre la limite ? Pourquoi avais-je même formulé ces mots ? Me mordant la lèvre inférieure, je comprenais que je venais de t’énerver une nouvelle fois sans comprendre à quel point encore. « N-non... c’est... C’est pas… » Mais évidemment, tu ne me laissais le temps de m’expliquer. Si tenté que je puisse m’expliquer ou me faire pardonner d’une quelconque façon après avoir formuler pareilles inepties. Doucement, ma lèvre inférieure je venais mordre. J’aurais dû me taire, j’en avais conscience à présent mais c’était trop tard. Je regrettais mais ta haine était fondée. Si bien sûr, c’était de haine qu’il s’agissait… « Je suis désolé c’est p… » A ton geste, je comprenais que j’étais condamné à partir si je ne souhaitais aggraver la situation. Devrais-je tenter une dernière fois ? Un dernier essai avant de fuir lamentablement les foudres que tu jetais sur ma personne mais avant même que je ne pus tenter quoi que ce soit, à peine mes lèvres s’entrouvraient que ta voix s’haussait. Etait-ce véritablement ta haine ? Un instant, je doutais de la véracité de cette hypothèse… Après tout, n’avais-tu vécu des moments difficiles avec tes anciens colocataires masculins ? Je ne savais à quel point ils t’avaient traumatisée, mais ne pouvais-tu pas comprendre que cette remarque était destinée à détendre l’atmosphère initialement ?
Un soupir passait mes lèvres alors que, silencieusement cette fois, je me dirigeais vers la porte, je la passais mais avant de la fermer complètement, j’osais t’adresser encore une fois la parole. Même si, c’était cacher derrière la porte que je restais, ne souhaitant avoir la tête coupée par la porte que tu aurais refermée si je risquais à la passer dans l’entrebâillement. Pareil pour mes doigts, j’en avais besoin malgré tout. « Je suis désolé. Je ne pensais pas que ça te blesserais. Je… Je pensais que tu le prendrais à la légère, en me disant quelque chose comme « idiot ! Tu te crois à mon goût ?! » ou quelque chose qui prendrait mon égo pour cible… Limite, que tu irais jusqu’à m’accorder une tape sur l’épaule ou sur le torse, qu’importe. Mais je ne comptais pas te blesser en disant ça, je ne le pensais même pas. C’était… C’était une blague au final…» Mes yeux se baissaient sur le sol alors que je soupirais une nouvelle fois. J’étais un idiot, vraiment. Je m’en voulais plus que tu ne pouvais l’imaginer ou même que tu ne pensais possible pour une personne comme moi. Mais j’aurais certainement dû réfléchir avant de parler, une fois encore. « Même si pour le coup je suis pas mieux que ce type de tout à l’heure… » Soufflais-je avec amertume pour moi-même avant de me racler doucement la gorge pour me changer les idées de ce souvenir peu agréable. La porte je refermais presque entièrement, souhaitant éviter tout désagrément une nouvelle fois. « Je suis désolé. Pour ça, pour le sms tout à l’heure, pour Jethro et pour mon arrivée au dortoir, encore une fois… Je comprends mieux pourquoi t’as réagis comme ça maintenant. Je ne t’embête pas plus longtemps, je… vais attendre dehors, pour être sûr que… » Que quoi ? Qu’aucun de ces types qui aimaient te jouer des tours ne viennent t’embêter alors que tu étais seule et vulnérable ? Le croirais-tu seulement ? « Bref. » A ce mot, la porte je refermais rapidement pour lâcher un énième soupir. Au mur face à la porte je m’appuyais, l’air dépité alors que je me disais mentalement que je souhaitais mourir. Jamais des mots n’avaient passés aussi vite la barrière de mes lèvres, avais-je appris à rapper un jour ? Ou la pression me donnait un don encore insoupçonné pour cette discipline ? Mais la question qui hantait mon esprit était surtout la suivante : Pourquoi me sentais-je obligé de rester veiller sur toi après toutes ces fois où tu as dit me détester ?
Un soupir passait mes lèvres alors que, silencieusement cette fois, je me dirigeais vers la porte, je la passais mais avant de la fermer complètement, j’osais t’adresser encore une fois la parole. Même si, c’était cacher derrière la porte que je restais, ne souhaitant avoir la tête coupée par la porte que tu aurais refermée si je risquais à la passer dans l’entrebâillement. Pareil pour mes doigts, j’en avais besoin malgré tout. « Je suis désolé. Je ne pensais pas que ça te blesserais. Je… Je pensais que tu le prendrais à la légère, en me disant quelque chose comme « idiot ! Tu te crois à mon goût ?! » ou quelque chose qui prendrait mon égo pour cible… Limite, que tu irais jusqu’à m’accorder une tape sur l’épaule ou sur le torse, qu’importe. Mais je ne comptais pas te blesser en disant ça, je ne le pensais même pas. C’était… C’était une blague au final…» Mes yeux se baissaient sur le sol alors que je soupirais une nouvelle fois. J’étais un idiot, vraiment. Je m’en voulais plus que tu ne pouvais l’imaginer ou même que tu ne pensais possible pour une personne comme moi. Mais j’aurais certainement dû réfléchir avant de parler, une fois encore. « Même si pour le coup je suis pas mieux que ce type de tout à l’heure… » Soufflais-je avec amertume pour moi-même avant de me racler doucement la gorge pour me changer les idées de ce souvenir peu agréable. La porte je refermais presque entièrement, souhaitant éviter tout désagrément une nouvelle fois. « Je suis désolé. Pour ça, pour le sms tout à l’heure, pour Jethro et pour mon arrivée au dortoir, encore une fois… Je comprends mieux pourquoi t’as réagis comme ça maintenant. Je ne t’embête pas plus longtemps, je… vais attendre dehors, pour être sûr que… » Que quoi ? Qu’aucun de ces types qui aimaient te jouer des tours ne viennent t’embêter alors que tu étais seule et vulnérable ? Le croirais-tu seulement ? « Bref. » A ce mot, la porte je refermais rapidement pour lâcher un énième soupir. Au mur face à la porte je m’appuyais, l’air dépité alors que je me disais mentalement que je souhaitais mourir. Jamais des mots n’avaient passés aussi vite la barrière de mes lèvres, avais-je appris à rapper un jour ? Ou la pression me donnait un don encore insoupçonné pour cette discipline ? Mais la question qui hantait mon esprit était surtout la suivante : Pourquoi me sentais-je obligé de rester veiller sur toi après toutes ces fois où tu as dit me détester ?
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Re: Trust In You #HaRa ♥ | Dim 24 Déc - 17:14 Citer EditerSupprimer
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I confess, my hands are weary, I need Your rest
Mighty warrior, king of the fight
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N’en avais-tu pas marre de sans cesse devoir t’excuser ? Ne perdais-tu pas patience à force de prononcer ce mot au moins autant qu’il m’était insupportable de l’entendre ? Si tel était le cas, si véritablement tu avais été une seule fois sincère, n’aurais-tu pas cesser de commettre des bévues engendrant par la suite tes excuses ? Qu’espérais-tu ? T’attendais-tu vraiment à ce que telle soit mon arrière pensée pour t’avoir emmené jusqu’ici ? À quel moment t’avais-je laissé entrevoir que tu pourrais m’avoir de la sorte ? Je t’étais toute disposée à m’offrir à toi ? Si tu m’avais vu dévêtu, c’était par ta seule faute ! Si j’avais une fois passé toute la nuit dans ta chambre, tu savais mieux que quiconque que nous n’avions fait que visionner et découper la vidéo que tu avais précédemment filmé pendant la soirée d’Halloween. N’étais-je pas suffisamment explicite dans mes rejets à ton égard ? L’avais-je été à présent avec cette gifle ? Étais-tu de ces hommes qui considèrent qu’un non signifie tout de même oui ? Tu pouvais bien bégayer hébété oui ! Ton orgueil et ta haute estime de ta personne devait avoir fait une sacré chute ! N’avais-tu jamais appris que ta belle gueule ne te permettrait pas pour autant d’obtenir tout ce que tu désirais ? Que toutes les femmes n’étaient pas si faciles ? Appartenais-tu donc tout aussi à la catégorie de ceux qui se plaisait à imaginer que mes réticences et ma distance ne soient que façade ? Que je cachais mon jeu pour me révéler dans l’obscurité être une véritable trainée ? Tu me dégoûtais !
Et puis, tu semblais d’exécuter quant à disparaitre hors de ma vue, mais, pas tout à fait. En paroles, tu te rependais. Pathétique parade, tu paraissais donc bien prêt à tout tenter pour essayer de préserver ton poste. Après t’être imaginé que tu aurais pu négocié par le sexe, voilà maintenant que tu te parais à nouveau d’un visage innocent. Ne pas me blesser ? En manifestant clairement que tu me considérais comme une salope de premier ordre ? Tous les deux nous n’avions vraisemblablement pas la même notion du respect ou même de… la plaisanterie ? Te cacher derrière une prétendue boutade. Étais-tu sincère ? M’étais-je inconsidérément emportée ? Parce que tu avais touché un point sensible. Plus exactement, tu avais enchainé les points d’impacts qui me tourmentaient. La conviction de ma fureur, tu ébranlais, mais seulement davantage d’ardeur en résultait. Parce que mon assurance, par ta faute, une fois de plus flanchait. Pourquoi me perturbais-tu toujours autant ? Immanquablement ? Comment pouvais-je faire pour que cela cesse, si ce n’était prié pour que tu disparaisses ?
Alors, par la porte désormais séparés, hors du champ de vision l’un de l’autre, le son de ta voix m’atteignait encore. Mes oreilles, je me bouchais afin de les en préserver. Ne pouvais-tu pas simplement t’en aller ? Me laisser… Fut-ce mon silence qui te convainquit finalement de le faire ? Qu’importait, au moins, la porte totalement se fermait et tu te taisais. Je supposais que tu t’éloignais. Tant pis pour les modalités de ton licenciement, nous verrions ultérieurement. Sous le regard perplexe et inquiet de Jethro, je m’en retournais. Je le gratifiais néanmoins d’une caresse apaisante sur la tête avant d’effectuer un pas de plus, de l’inciter à me suivre entre les rangées de casiers de vestiaires. Arrivée à hauteur du mien, je lâchais la laisse et ouvrais mon placard en métal. Curieux, mon chien commençait à essayer de se dresser sur ses postérieurs pour flairer à hauteur d’homme. Je l’en sermonnais d’une ferme négation. Mon intonation fut-elle plus agressive que je ne l’aurais voulu en conséquence de la tension qui n’était pas encore retombée, en tout cas, aussitôt, à nouveau, il se tapissait sur le sol, tout penaud. Encore sous l’influence de l’agacement, je n’y fis guère sur l’instant attention. J’ôtais mon vêtement recouvrant le haut de mon corps et m’apprêtais à saisir mon habit de remplacement quand Jethro émit un léger couinement plaintive. Soudainement peinée et désolée, je m’accroupissais pour m’excuser auprès de lui. À travers une étreinte, je le consolais. Durant plusieurs instants, je ne voulus rompre ce moment, parmi les plus apaisants. Un sentiment de chaleur et de réconfort comme j’en avais besoin, probablement plus que lui. Puis, je me résignais à me redresser et me remettre à me changer. Un pincement persistant engourdissait cependant mon coeur. Une sensation de malaise, une appréhension, celle gravée en conséquence d’un mauvais souvenir me hantait malgré le temps passé. Et soudain, tout devint un noir. Les lumières du vestiaires s’éteignirent brutalement m’arrachant un cri de stupeur tandis qu’instinctivement, mes jambes cédaient. Qu’assise sur le sol, dos à mon casier, je me recroquevillais sur moi-même dans l’obscurité tandis que Jethro se mit à aboyer et s’agiter avec méfiance.
Et puis, tu semblais d’exécuter quant à disparaitre hors de ma vue, mais, pas tout à fait. En paroles, tu te rependais. Pathétique parade, tu paraissais donc bien prêt à tout tenter pour essayer de préserver ton poste. Après t’être imaginé que tu aurais pu négocié par le sexe, voilà maintenant que tu te parais à nouveau d’un visage innocent. Ne pas me blesser ? En manifestant clairement que tu me considérais comme une salope de premier ordre ? Tous les deux nous n’avions vraisemblablement pas la même notion du respect ou même de… la plaisanterie ? Te cacher derrière une prétendue boutade. Étais-tu sincère ? M’étais-je inconsidérément emportée ? Parce que tu avais touché un point sensible. Plus exactement, tu avais enchainé les points d’impacts qui me tourmentaient. La conviction de ma fureur, tu ébranlais, mais seulement davantage d’ardeur en résultait. Parce que mon assurance, par ta faute, une fois de plus flanchait. Pourquoi me perturbais-tu toujours autant ? Immanquablement ? Comment pouvais-je faire pour que cela cesse, si ce n’était prié pour que tu disparaisses ?
Alors, par la porte désormais séparés, hors du champ de vision l’un de l’autre, le son de ta voix m’atteignait encore. Mes oreilles, je me bouchais afin de les en préserver. Ne pouvais-tu pas simplement t’en aller ? Me laisser… Fut-ce mon silence qui te convainquit finalement de le faire ? Qu’importait, au moins, la porte totalement se fermait et tu te taisais. Je supposais que tu t’éloignais. Tant pis pour les modalités de ton licenciement, nous verrions ultérieurement. Sous le regard perplexe et inquiet de Jethro, je m’en retournais. Je le gratifiais néanmoins d’une caresse apaisante sur la tête avant d’effectuer un pas de plus, de l’inciter à me suivre entre les rangées de casiers de vestiaires. Arrivée à hauteur du mien, je lâchais la laisse et ouvrais mon placard en métal. Curieux, mon chien commençait à essayer de se dresser sur ses postérieurs pour flairer à hauteur d’homme. Je l’en sermonnais d’une ferme négation. Mon intonation fut-elle plus agressive que je ne l’aurais voulu en conséquence de la tension qui n’était pas encore retombée, en tout cas, aussitôt, à nouveau, il se tapissait sur le sol, tout penaud. Encore sous l’influence de l’agacement, je n’y fis guère sur l’instant attention. J’ôtais mon vêtement recouvrant le haut de mon corps et m’apprêtais à saisir mon habit de remplacement quand Jethro émit un léger couinement plaintive. Soudainement peinée et désolée, je m’accroupissais pour m’excuser auprès de lui. À travers une étreinte, je le consolais. Durant plusieurs instants, je ne voulus rompre ce moment, parmi les plus apaisants. Un sentiment de chaleur et de réconfort comme j’en avais besoin, probablement plus que lui. Puis, je me résignais à me redresser et me remettre à me changer. Un pincement persistant engourdissait cependant mon coeur. Une sensation de malaise, une appréhension, celle gravée en conséquence d’un mauvais souvenir me hantait malgré le temps passé. Et soudain, tout devint un noir. Les lumières du vestiaires s’éteignirent brutalement m’arrachant un cri de stupeur tandis qu’instinctivement, mes jambes cédaient. Qu’assise sur le sol, dos à mon casier, je me recroquevillais sur moi-même dans l’obscurité tandis que Jethro se mit à aboyer et s’agiter avec méfiance.
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Re: Trust In You #HaRa ♥ | Lun 25 Déc - 7:14 Citer EditerSupprimer
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« I try to win this war I CONFESS,
Your ways are always higher
Your plans are always good
So, in all things be my life and breath »
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L’arrière du crâne posé contre le mur, mes yeux s’égaraient sur ces fondations. Recherchais-je la trace de la moindre imperfection dans ceux-ci ? Ou mes iris étaient simplement voués à eux-mêmes pendant que mon esprit, lui, tentait de répondre à cette interrogation presque vitale. Pourquoi ? Derrière ces cotes, je les sentais parfois, ces battements qui trahissaient un intérêt trop prononcé pour ta personne. Si je prenais le temps de me pencher dessus, je savais reconnaitre leur existence. Quant à leur origine, seule une parvenait à mon esprit. Loin d’être aussi scandaleuse qu’elle aurait pu l’être, c’était bien une sorte d’adrénaline que tu devais provoquer. Le goût du risque, du jeu, l’impression d’un tête à tête avec un serpent venimeux prêt à mordre à la première occasion. C’était ce sentiment. Aussi attrayant qu’effrayant, tu étais une créature dangereuse. Déjà avant je l’avais pressenti, à présent, cela ne faisait que se confirmer. Ayant espéré que ma réflexion tiendrait le temps que tu te changes, c’était d’un soupir que la concluait alors que, de toute évidence, tu n’étais encore sortie des vestiaires. Devais-je simplement partir ? Si un instant j’hésitais à le faire, un élément perturbateur venait changer les variables à prendre en compte dans ma décision. La première fut les lumières du couloir qui s’éteignaient. Loin d’être de moi l’idée d’un dysfonctionnement quelconque, j’imaginais que celles-ci restaient actives pendant un certain temps avant de finalement s’éteindre. La seconde hypothèse fut celle d’un détecteur de mouvement, étant resté assis pendant un moment, il a pu considérer que plus personne ne se trouvait ici. Néanmoins, ces idées se retrouvaient faussées par la seconde variable ajoutée : ton cri. Ce n’était pas seulement le couloir qui s’était éteint mais tout le bâtiment ? Rapidement, sur mes pieds je me dressais, vers la porte je venais pour, dans un premier instant, manqué de l’ouvrir. Ne me tuerais-tu pas si j’osais rentrer de nouveau ? Alors je frappais doucement contre celle-ci, quelque peu inquiet. « Tout va bien ? » Je me doutais que tu ne voudrais me voir ou m’entendre, mais comme je te l’avais dit : je resterais dehors. Si la raison tu ne la connaissais, je m’étais fait pour mission de te voir rentré en un seul morceau au dortoir, chose qui, jusqu’alors, semblait quelque peu difficile à tenir. Sans attendre plus longtemps, la porte j’ouvrais pour, doucement pénétrer dans les vestiaires plongés dans l’obscurité la plus totale. Les lèvres pincées, je tentais de discerner quelque chose, rien qu’une silhouette, un bruit m’indiquant où tu pouvais être. Fort heureusement Jethro savait me conduire à toi dans ses aboiements avant que ce ne soient un grognement qui ne parvienne à mes oreilles. Agressif, protecteur, l’animal semblait ne pas savoir qui venait d’arriver, à moins qu’il ne me considère comme une menace ? Pourtant, malgré la menace, c’était calmement que je me baissais, une main en avant, me jugeant assez loin pour ne rien risqué mais assez proche pour pouvoir le calmer. « C’est moi mon beau, tout va bien. C’est Haneul, d’accord ? Je vous ferais pas de mal… » A ces mots, un pas prudent en avant j’effectuais. Je n’avais l’intention de te blesser d’une quelconque façon, tout au contraire, je comptais bien te rassurer après avoir entendu ce cri.
De ma poche, je sortais mon portable, éclairant ma route lente en raison d’un Jethro que je ne souhaitais rendre plus agressif qu’il ne l’était en me précipitant alors que je te voyais contre ton casier, par terre. Loin de profiter de la vue qui s’offrait à moi, c’était bien un soupir empreint de tristesse qui passait mes lèvres. Près de l’animal je passais enfin, le gratifiant d’une caresse en remerciement pour ses loyaux services. « Ça va aller Hera… » Soufflais-je avant de glisser ce mobile entre mes dents pour, de mes mains libres à présent, te couvrir de mon manteau une fois encore. Autour de nous je jetais un coup d’œil, m’assurant que rien ni personne ne se trouvaient dans les environs. « Avant que tu me cris de dégager en me traitant de pervers, saches que je ferais rien. Je ne te toucherais pas, d’aucune façon. D’accord ? » En plus d'une voix que je voulais rassurante, c'était bien une certaine marge de sécurité entre nous que je gardais pour que tu en sois certaine. Je ne savais si tu allais accepter mes mots, si tu me croirais, mais j’avais espoir que tu sentes ma sincérité une fois encore, comme ce soir-là. Ma main je tendais vers toi, t’adressant le portable qui me servait de lampe torche pour le moment. « Tiens. Ce n’est pas très pratique mais ça suffira le temps de t’habiller je pense. » Libre à toi de l’utiliser ou non, de le combiner à la lumière de ton portable ou non, mais mieux valait deux lumières qu’une pas vrai ?
De ma poche, je sortais mon portable, éclairant ma route lente en raison d’un Jethro que je ne souhaitais rendre plus agressif qu’il ne l’était en me précipitant alors que je te voyais contre ton casier, par terre. Loin de profiter de la vue qui s’offrait à moi, c’était bien un soupir empreint de tristesse qui passait mes lèvres. Près de l’animal je passais enfin, le gratifiant d’une caresse en remerciement pour ses loyaux services. « Ça va aller Hera… » Soufflais-je avant de glisser ce mobile entre mes dents pour, de mes mains libres à présent, te couvrir de mon manteau une fois encore. Autour de nous je jetais un coup d’œil, m’assurant que rien ni personne ne se trouvaient dans les environs. « Avant que tu me cris de dégager en me traitant de pervers, saches que je ferais rien. Je ne te toucherais pas, d’aucune façon. D’accord ? » En plus d'une voix que je voulais rassurante, c'était bien une certaine marge de sécurité entre nous que je gardais pour que tu en sois certaine. Je ne savais si tu allais accepter mes mots, si tu me croirais, mais j’avais espoir que tu sentes ma sincérité une fois encore, comme ce soir-là. Ma main je tendais vers toi, t’adressant le portable qui me servait de lampe torche pour le moment. « Tiens. Ce n’est pas très pratique mais ça suffira le temps de t’habiller je pense. » Libre à toi de l’utiliser ou non, de le combiner à la lumière de ton portable ou non, mais mieux valait deux lumières qu’une pas vrai ?
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Re: Trust In You #HaRa ♥ | Lun 25 Déc - 16:52 Citer EditerSupprimer
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I confess, my hands are weary, I need Your rest
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Réaction excessive due à la surprise, je ne savais pourquoi ces temps-ci, je me révélais si facilement fébrile. Le stress ? La fatigue ? Le poids des responsabilités ? Et toutes ses pensées qui à nouveau tendaient à perturber mon sommeil dont la durée s’avérait déjà chaque fois bien courte. Par moment, je crois que j’aimerais pouvoir m’endormir durant tout un mois. Hiberner ? Peut-être qu’une singapourienne n’était pas faite pour subir deux hivers de suite en Corée du Sud. Pourtant, subitement, se furent bien des souvenirs provenant des années au sein de ma cité qui avaient ressurgi. Traumatisme latent que certains considéraient probablement comme originel de mon hostilité général aux représentants de la gente masculine. Parce que dans cette obscurité, recroquevillée sur moi-même, je tremblais. Les voix, je entendais à nouveau, dans ma tête. Leurs yeux, leurs rires, l’éclairage de leurs téléphones, leurs photos, leurs vidéos… et puis, lui. Ses mains, à la lumière du jour, ce poids que j’avais eu ensuite à endurer pendant tant d’années. Sans jamais démentir. Sans jamais en parler. Trop honteuse. Souillée, humiliée et personne pour oser aborder le sujet en premier de front face à moi. Fléau des rumeurs. Tout avait commencé ce jour-là dans ces foutus vestiaires…
Le son d’une voix, bien réelle, cette fois, je sursautais. La méfiance de Jethro décuplait. Je la reconnaissais ta voix. Pourquoi étais-tu encore là ? Pourquoi ne laissais-tu pas simplement seule comme je te l’avais demandé ? « N’approche pas, » prononçais-je d’une voix bien trop inaudible, malgré moi, pour qu’elle parvienne jusqu’à toi. Pour ne pas être couverte par les aboiements hostiles de mon fidèle protecteur. Inexorablement, tu t’approchais. Jethro tu apaisais tandis qu’à la vue de la led de ton téléphone, par réflexe, je m’en protégeais. D’un bras, je couvrais ma poitrine presque dénudée. De l’autre, je cachais mon visage qui avait perdu de sa noble prestance. Compris-tu mon sentiment pour venir me couvrir de ton vêtement ? Instinct de dresser un bouclier entre toi et moi, tu m’incitas presque à l’abaisser du son de ta voix. Mon coeur battait d’une cadence saccadée éprouvante. Pas un seul instant, je n’eus de doute quant à sincérité. Cependant, ce fut le contenu de tes mots qui me dérangea. Qui me heurta. Je ne voulais pas que tu t’imagines des choses. Je ne voulais pas que tu tires des conclusions de cette situation. Que tu te rapproches de la vérité. Celle dont nul n’avait eu vent dans cette université. Même Iwan se méprenait à ce sujet. Alors, ta bienveillance, je refusais. Par mes mots, je te repoussais. « Va t’en… » N’approche pas plus. Ne me regarde pas. Ne me vois pas dans cet état. Je suis Zhang Hera et je ne connais ni la peur, ni la faiblesse, alors devais-je chaque fois de laisser transparaitre des failles dans ma carapace ? Quitte à perdre mon masque de glace, ne pourrais-je un jour, de te démontrer que je suis aussi capable d’éprouver de la joie et de sourire ? « J’ai… J’ai juste été surprise et je me suis cognée… » Tout individu serait susceptible de céder sous la douleur et de se baisser à hauteur du sol pour se saisir d’un pied méchamment endolori, n’était-ce pas ? Ne pourrais-tu pas au faire semblant d’y croire ? De ne pas déceler comme ma voix avait perdu de toute son inflexibilité vindicative ? Mes tremblements cependant s’amoindrir. Enveloppée dans la chaleur de ton manteau, la chute de température émotionnelle s’estompait. Mes yeux se posant sur l’épais tissu, je trouverais presque agréable de s’y lover. « Je vais finir par croire que tu trouves que tes vêtements me vont bien. » Ce fut tout ce que je pus te dire, d’un timbre encore un peu fébrile mais emprunt d’un regain d’assurance, agrémenté d’un soupçon d’humour. À l’instar du début de sourire qui poussa à la commissure de mes lèvres dans un presque soupir. J’acceptais alors ton téléphone que tu me demandais. Je n’avais plus nulle envie de rester ainsi proscrite à raz le sol. En ta présence de surcroit. « Recule de trois pas et retourne toi ! Les yeux fermés et les mains dessus ! » Tandis que tu t’exécutais, j’en rajoutais, la flamme de mon tempérament vraisemblablement ravivée. Si je me faisais de nouveau autoritaire, je n’en percevais pas moins, une perle adoucie en mon for intérieur. Je ne me sentais plus animée d’un vif rejet colérique à ton égard. Ce malgré le malaise persistant qui m’effleurait présentement. « Ne me regarde pas ! » insistais-je après mettre relevée. Je déposais ensuite ton manteau sur le banc, puis ton téléphone en guise d’éclairage dans le casier où je trouverais de quoi m’habiller. Mon uniforme je finis d’ôter pour enfiler prestement mon discret collant, ma jupe d’hiver vert foncé, mon fin pull noir, un élégant gilet, puis mes bottes à talons. J’arrangeais brièvement mes cheveux et remballait mes affaires, me munissant de mon propre manteau dans une main et repris le tien de l’autre. Pendant ce temps, Jethro demeurait assis à ton côté. La truffe en l’air à t’observer dans cette attitude qui le laissait perplexe, t’assénant régulièrement de coup de pattes avant de plus en plus insistant pour réclamer ton attention. Jusqu’à ce que je vous rejoigne tous les deux, encore dans ton dos. « Tiens, ce n’est pas mon style ! » Ton manteau, je te tendis. En cet instant où je me préparais à ce que tu te retournes, je déglutis, discrètement. Un battement de cils, puis, je m’efforcerais à conserver mon regard franc. À la croisée de tes yeux, je devrais rester digne. Effacer cette vision fragile dont tu avais été malheureusement témoin.
Le son d’une voix, bien réelle, cette fois, je sursautais. La méfiance de Jethro décuplait. Je la reconnaissais ta voix. Pourquoi étais-tu encore là ? Pourquoi ne laissais-tu pas simplement seule comme je te l’avais demandé ? « N’approche pas, » prononçais-je d’une voix bien trop inaudible, malgré moi, pour qu’elle parvienne jusqu’à toi. Pour ne pas être couverte par les aboiements hostiles de mon fidèle protecteur. Inexorablement, tu t’approchais. Jethro tu apaisais tandis qu’à la vue de la led de ton téléphone, par réflexe, je m’en protégeais. D’un bras, je couvrais ma poitrine presque dénudée. De l’autre, je cachais mon visage qui avait perdu de sa noble prestance. Compris-tu mon sentiment pour venir me couvrir de ton vêtement ? Instinct de dresser un bouclier entre toi et moi, tu m’incitas presque à l’abaisser du son de ta voix. Mon coeur battait d’une cadence saccadée éprouvante. Pas un seul instant, je n’eus de doute quant à sincérité. Cependant, ce fut le contenu de tes mots qui me dérangea. Qui me heurta. Je ne voulais pas que tu t’imagines des choses. Je ne voulais pas que tu tires des conclusions de cette situation. Que tu te rapproches de la vérité. Celle dont nul n’avait eu vent dans cette université. Même Iwan se méprenait à ce sujet. Alors, ta bienveillance, je refusais. Par mes mots, je te repoussais. « Va t’en… » N’approche pas plus. Ne me regarde pas. Ne me vois pas dans cet état. Je suis Zhang Hera et je ne connais ni la peur, ni la faiblesse, alors devais-je chaque fois de laisser transparaitre des failles dans ma carapace ? Quitte à perdre mon masque de glace, ne pourrais-je un jour, de te démontrer que je suis aussi capable d’éprouver de la joie et de sourire ? « J’ai… J’ai juste été surprise et je me suis cognée… » Tout individu serait susceptible de céder sous la douleur et de se baisser à hauteur du sol pour se saisir d’un pied méchamment endolori, n’était-ce pas ? Ne pourrais-tu pas au faire semblant d’y croire ? De ne pas déceler comme ma voix avait perdu de toute son inflexibilité vindicative ? Mes tremblements cependant s’amoindrir. Enveloppée dans la chaleur de ton manteau, la chute de température émotionnelle s’estompait. Mes yeux se posant sur l’épais tissu, je trouverais presque agréable de s’y lover. « Je vais finir par croire que tu trouves que tes vêtements me vont bien. » Ce fut tout ce que je pus te dire, d’un timbre encore un peu fébrile mais emprunt d’un regain d’assurance, agrémenté d’un soupçon d’humour. À l’instar du début de sourire qui poussa à la commissure de mes lèvres dans un presque soupir. J’acceptais alors ton téléphone que tu me demandais. Je n’avais plus nulle envie de rester ainsi proscrite à raz le sol. En ta présence de surcroit. « Recule de trois pas et retourne toi ! Les yeux fermés et les mains dessus ! » Tandis que tu t’exécutais, j’en rajoutais, la flamme de mon tempérament vraisemblablement ravivée. Si je me faisais de nouveau autoritaire, je n’en percevais pas moins, une perle adoucie en mon for intérieur. Je ne me sentais plus animée d’un vif rejet colérique à ton égard. Ce malgré le malaise persistant qui m’effleurait présentement. « Ne me regarde pas ! » insistais-je après mettre relevée. Je déposais ensuite ton manteau sur le banc, puis ton téléphone en guise d’éclairage dans le casier où je trouverais de quoi m’habiller. Mon uniforme je finis d’ôter pour enfiler prestement mon discret collant, ma jupe d’hiver vert foncé, mon fin pull noir, un élégant gilet, puis mes bottes à talons. J’arrangeais brièvement mes cheveux et remballait mes affaires, me munissant de mon propre manteau dans une main et repris le tien de l’autre. Pendant ce temps, Jethro demeurait assis à ton côté. La truffe en l’air à t’observer dans cette attitude qui le laissait perplexe, t’assénant régulièrement de coup de pattes avant de plus en plus insistant pour réclamer ton attention. Jusqu’à ce que je vous rejoigne tous les deux, encore dans ton dos. « Tiens, ce n’est pas mon style ! » Ton manteau, je te tendis. En cet instant où je me préparais à ce que tu te retournes, je déglutis, discrètement. Un battement de cils, puis, je m’efforcerais à conserver mon regard franc. À la croisée de tes yeux, je devrais rester digne. Effacer cette vision fragile dont tu avais été malheureusement témoin.
(c) DΛNDELION
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Re: Trust In You #HaRa ♥ | Mar 26 Déc - 8:52 Citer EditerSupprimer
Trust In You
You don’t give the answers
as I cry out to You
You don’t give the answers
as I cry out to You
Perfect HaRa
« I try to win this war I CONFESS,
Your ways are always higher
Your plans are always good
So, in all things be my life and breath »
Your ways are always higher
Your plans are always good
So, in all things be my life and breath »
Encore une fois aujourd’hui, garde protecteur je m’autoproclamais. De mon manteau à mon portable sans oublier ma présence que je t’offrais plus que de raison pour quelqu’un qui ne savait en rien l’apprécier ; ne faisais-je pas trop pour toi ? Alors que de trois pas je reculais, que de dos je me tournais en fixant l’horizon sombre face à moi, je ne décidais de me pencher sur cette question. Pas maintenant en tout cas, certainement pas. Je risquais de le regretter si tu venais à t’en rendre compte, t’imaginant extrapoler toutes formes d’idées stupides comme celle que tu formulais à l’instant présent, haut et fort. « Yah… J’ai dit que je ne te toucherais pas. Ça compte les yeux aussi. » Si véritablement, une quelconque envie d’admirer ta silhouette naissait en moi, c’était bien vers la vidéo d’halloween que je me tournerais! Au le nombre de fois où ta silhouette j’avais filmé de façon plus ou moins intéressée ce soir-là, nul doute qu’elle saurait satisfaire la plus perverse de mes envies de voyeurisme sans me mettre dans une situation dangereuse. Mais ce n’était le cas, encore aujourd’hui, surtout aujourd’hui, je ne le désirais nullement. Ni toi, ni personne. Comment le pourrais-je quand une relation importante de ma vie se brisait ainsi ? D’ailleurs, mes iris se posaient sur lui dont j’allais très prochainement être séparé. C’était un fait, nous n’étions faits pour durer.
D’abord sérieux, rapidement, d’une bonne dose d’amour je le gratifiais, offrant caresses, bisous et étreinte à cet animal qui savait faire battre mon cœur depuis mon arrivée dans ce pays d’origine où j’ignorais beaucoup encore. « Je saiis ! Je sais Jethro. Mais on n’était pas fait pour être ensemble toi et moi. Mon cœur est trop hermétique pour savoir t’exprimer mon amour… » Un coup de patte à nouveau et me voilà qui me détournait, espérant offrir un moment d’amusement à cet animal pour la énième fois. Faisant mine de pleurer, c’était d’une voix dramatique que je lui offrais une réponse qu’il n’était apte à comprendre. « Arrête Jethro ! Ne brise pas mon cœur de la sorte ! » La main devant les yeux, à l’instar d’un personnage de série au destin brisé, je sur-interprétais mon rôle jusqu’à t’entendre de nouveau. Avais-tu finis enfin de t’habiller ? Vers toi, mon regard je tournais pour récupérer ce vêtement que tu me tendais, l'air de rien. « De toute façon il t’allait pas. » N’avais-tu supposé que j’aimais te voir vêtue de mes habits en guise de, je supposais, remerciement pour l’attention. Néanmoins, de cette fausse affirmation tu pouvais entendre un ton léger, quelque peu railleur au vu de ce que tu avais formulé précédemment. D’ailleurs… Mes bras je croisais sur mon torse alors que, de tout mon sérieux, je posais mon regard sur ton visage. De ce précédemment, je me décidais à t’embêter un peu plus. Peut-être n’était-ce le moment, peut-être le prendrais-tu mal, ou alors, cette fois… Peut-être réussirais-je à détendre l’atmosphère pour voir un sourire étirer tes lèvres ? « Et dis-moi Hera… » Soufflais-je, mon intonation t’offrant l’opportunité de sentir cette fausse suspicion qui m’habitait. Un instant de silence je t’offrais, me permettant de mieux préparer mon attaque qui ne tardait, malgré tout, pas à s’abattre sur toi.
« Je suis censé m’occuper de vous comment maintenant que vous êtes tous les deux blessés ? » Sans attendre de réponse de ta part, un soupir passait mes lèvres, faussement embêté. Je savais que tu n’avais eu mal, que tu m’avais menti précédemment mais saurais-tu voir que je tentais de plaisanter dessus pour te tirer de cet état de faiblesse dans lequel tu avais été ? Cela ne te ressemblait pas, quelque part, je saurais même dire que je détestais te voir ainsi. « Je te porte comme un bébé ou une princesse ? Y aussi l’option sac à patate jusqu’à l’hôpital mais pas sûr que tu apprécies. » C’était même certain ! N’avais-tu pas déjà eu assez les fesses en l’air face à moi ? Alors juste à côté de mon visage, je n’osais l’imaginer un seul instant.
D’abord sérieux, rapidement, d’une bonne dose d’amour je le gratifiais, offrant caresses, bisous et étreinte à cet animal qui savait faire battre mon cœur depuis mon arrivée dans ce pays d’origine où j’ignorais beaucoup encore. « Je saiis ! Je sais Jethro. Mais on n’était pas fait pour être ensemble toi et moi. Mon cœur est trop hermétique pour savoir t’exprimer mon amour… » Un coup de patte à nouveau et me voilà qui me détournait, espérant offrir un moment d’amusement à cet animal pour la énième fois. Faisant mine de pleurer, c’était d’une voix dramatique que je lui offrais une réponse qu’il n’était apte à comprendre. « Arrête Jethro ! Ne brise pas mon cœur de la sorte ! » La main devant les yeux, à l’instar d’un personnage de série au destin brisé, je sur-interprétais mon rôle jusqu’à t’entendre de nouveau. Avais-tu finis enfin de t’habiller ? Vers toi, mon regard je tournais pour récupérer ce vêtement que tu me tendais, l'air de rien. « De toute façon il t’allait pas. » N’avais-tu supposé que j’aimais te voir vêtue de mes habits en guise de, je supposais, remerciement pour l’attention. Néanmoins, de cette fausse affirmation tu pouvais entendre un ton léger, quelque peu railleur au vu de ce que tu avais formulé précédemment. D’ailleurs… Mes bras je croisais sur mon torse alors que, de tout mon sérieux, je posais mon regard sur ton visage. De ce précédemment, je me décidais à t’embêter un peu plus. Peut-être n’était-ce le moment, peut-être le prendrais-tu mal, ou alors, cette fois… Peut-être réussirais-je à détendre l’atmosphère pour voir un sourire étirer tes lèvres ? « Et dis-moi Hera… » Soufflais-je, mon intonation t’offrant l’opportunité de sentir cette fausse suspicion qui m’habitait. Un instant de silence je t’offrais, me permettant de mieux préparer mon attaque qui ne tardait, malgré tout, pas à s’abattre sur toi.
« Je suis censé m’occuper de vous comment maintenant que vous êtes tous les deux blessés ? » Sans attendre de réponse de ta part, un soupir passait mes lèvres, faussement embêté. Je savais que tu n’avais eu mal, que tu m’avais menti précédemment mais saurais-tu voir que je tentais de plaisanter dessus pour te tirer de cet état de faiblesse dans lequel tu avais été ? Cela ne te ressemblait pas, quelque part, je saurais même dire que je détestais te voir ainsi. « Je te porte comme un bébé ou une princesse ? Y aussi l’option sac à patate jusqu’à l’hôpital mais pas sûr que tu apprécies. » C’était même certain ! N’avais-tu pas déjà eu assez les fesses en l’air face à moi ? Alors juste à côté de mon visage, je n’osais l’imaginer un seul instant.
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