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    :: Défouloir :: 2017

High for this // hvitsand

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High for this // hvitsand | Mar 26 Déc 2017 - 1:44
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Il a la mâchoire crispée Hvitserk, les poings nerveusement fermés dans les poches de sa veste en jean. Parce que le norvégien est un enfant prince qui a toujours eu tout ce qu'il voulait, quitte à forcer. Aucune situation, aucune personne ne lui tient tête. Hvitserk il n'aime pas perdre, il n'aime même pas se battre pour obtenir quelque chose à vrai dire. Il se lasse vite le blond, s'énerve et abandonne lorsque son temps est gaspillé inutilement. Et puis il y a Sander. Sander qui l'a immédiatement intéressé, auquel il a très rapidement renoncé lorsqu'il a commencé à comprendre son caractère et qu'il ne pourrait jamais rien tirer d'un garçon aussi coincé et emmerdant selon lui. Pourtant sa beauté ajoutée à leurs origines communes et leurs familles devenant progressivement proches jouaient en sa faveur, mais il a trop repoussé Hvisterk qui ne s'amusait alors plus du tout. À ses yeux, le plus petit était devenu aussi ennuyant et coincé que tous ces coréens qu'il déteste.

Et puis il y a eu ces messages échangés, affolante surprise pour le sportif qui ne s'attendait en aucun cas à recevoir ce genre de photos et de continuer avec une discussion assez intense pour le rendre dingue. Et si Sander cachait bien son jeu lorsqu'ils étaient face l'un à l'autre, le Pyo découvrait un tout autre aspect de sa personnalité lorsque leurs discussions se faisaient via leurs téléphones. N'assumait-il donc pas ? Peu importe, il avait retrouvé tout son intérêt auprès de Hvitserk qui ne lui avait pas caché son attirance pour lui et son envie d'aller bien plus loin que quelques messages provocants.
Et Sander a refusé.
Et putain, Hvitserk l'a maudit.

Alors il n'avait pas envie de venir aujourd'hui, certainement pas envie de le retrouver au gymnase, d'être face à ce garçon qui s'est amusé à le provoquer pour finalement le laisser tomber soudainement, comme s'il ne voulait de lui que virtuellement. Pourtant il est en chemin pour se rendre au lieu indiqué par Sander, en retard comme à son habitude. Et à vrai dire il ne saurait expliquer pourquoi il vient malgré tout, pourquoi ses enjambées se font plus grandes lorsqu'il se rapproche de sa destination, ou même pourquoi la cigarette entre ses lèvres se consomme plus rapidement, calcinée par les lattes profondes. Et il écrase son mégot contre la paroi de l'immeuble avant de le laisser tomber au sol, pousse la porte en métal d'un coup de pied et scrute rapidement la pièce pour trouver le norvégien. Il soupire, s'avance et prend son avant bras pour le tirer à sa suite. « Ta gueule. » Il ne lui laisse pas le temps de réagir, de l'arrêter, de dire quoi que ce soit avant de le diriger vers les vestiaires vides, claquer la porte derrière eux et le plaquer contre cette dernière pour l'embrasser probablement trop brusquement, mordant ses lèvres, les mains pressées autour de ses hanches comme pour lui interdire de bouger. Puis il se recule après quelques secondes, croise les bras contre son torse, un sourire en coin à peine visible trahissant sa satisfaction. « Maintenant tu peux parler. Tu voulais dire un truc non ? T'as une minute, si t'es trop chiant j'me casse. »

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Re: High for this // hvitsand | Mar 26 Déc 2017 - 2:29
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Il n'avait pas compris ce qui était arrivé hier soir. Il s'était couché tard. Il s'était couché à la fois stressé et excité. Tout avait été si vite, tout était si improbable. Deux échanges et voilà sander, le malade et le coincé de service, tentant de montrer une facette de lui qu'il n'explique même pas. Comment tenir bon face à cela ? Comment assumer qui l'on est vraiment ? Comment expliquer à l'autre que tout ceci n'est rien d'autre qu'une farce ? Mais l'était-ce en réalité ? Est ce que le corps trompe au point de résonner dans tout l'esprit ? Est ce que les pores suent au point de vouloir tromper le cycle naturel ? Deux hommes ensemble ce n'est pas possible de base, et encore moins lorsque l'on espère mener une vie saine. Mais voilà, alors que sander pensait tout contrôler, il s'est fait rattraper. Rattraper par un désir qu'il avait gardé au fond de lui au point de le transformer en dégoût. Mais comme dirait Oscar Wilde : le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y céder. Mauvaise citation surtout venant d'un auteur homosexuel. Mais qu'y avait-il de si grave à être homosexuel ? Ou du moins attiré par un seul garçon ? La raison était aussi bête que sérieuse : les campagnes de pub contre le sida ne cessaient de ramener le norvégien à la réalité. Il était trop fragile pour tout ça, pas assez résistant. Mais pas non plus téméraire face à ses propres envies. Car s'il avait clairement avoué à Hvitserk la teigne qu'il voulait lui consacrer sa première fois, il en fut toute autre chose quand ce dernier était prêt à passer à table. Hvits va vite mais il ignore tout de ce qui se passe dans la tête de sander. L'envie ne lui manquait mais la peur et l'appréhension le dévoraient tout entier.

Pourtant il avait jouer le jeu jusqu'au bout, jusqu'à ressentir un plaisir ultime à imaginer les scènes les plus sensuelles en compagnie de l'autre nordique, et ça avait été clairement le pied. Mais voilà, plus facile d'effacer des photos, des messages ou un historique, que de se confronter à la réalité. Et sander allait en faire les frais. S'étant senti soudain important pour quelqu'un et s'en voulant d'avoir refusé d'aller plus loin, il avait instinctivement proposé voire supplié son camarade de le rejoindre dès le lendemain pour faire comme si de rien n'était après une brève explication. Le garçon ne savait pas vraiment si hvitserk allait se rendre au lieu dit, et honnêtement il n'espérait plus le voir franchir la porte avec cette demie heure de retard. Le plus jeune était un peu désorienté, d'un côté il était déçu mais de l'autre il était atrocement soulagé. Pas besoin d'expliquer; pas besoin de se justifier. Tant mieux, il n'avait rien préparé. Et pourtant, lorsqu'après avoir entendu la porte lourde se pousser, et qu'il aperçut cette tige blonde, tous ses espoirs d'échappatoire se brisèrent. Sander prépara donc son regard de chien battu.

Mais pas le temps de se conditionner à se prendre une tornade ou une raclée. Le ténébreux choppa son compère par le cou pour l'emmener à l'abri de quelques regards indiscrets. C'était vraiment grave. Sander lâcha un dégluti nerveux et honteusement bruyant avant de sentir sa bouche occupée, écrasée comme la totalité de son corps, contre ce dadet imposant. C'était son second baiser après son miroir. Son corps se raidit soudain alors que ses bras se bloquèrent bien qu'ils avaient commencé le chemin qui les menait à la taille du jeune homme. C'était très agréable, méconnu, dangereux. Sander sentit une chaleur lui remonter le corps jusqu'à ce que l'échange un peu laborieux soit rompu.

L'étudiant mit un peu de temps à retrouver ses esprits déjà embrumés par ce simole rapprochement et replaça sa casquette vers l'arrière avant de rouler des yeux pour vérifier que personne ne les avait vu (et pour chercher aussi une réponse à ses questions). Hvitserk avait toujours été honnête envers lui, il était temps de commencer à l'être aussi. " - j'ai aussi envie de toi. Mais j'ai peur; comme j'ai peur de tout. D'assumer, de coucher, d'attraper quelque chose. Et pire que tout, que tu me prennes pour un con. Maintenant si tu comprends pas tant pis. De toute façon j'assumerai jamais !"

" - et ne refais plus jamais ça ! Toutes ces conneries de beau parleur et compagnie !" Mais ô qu'il en avait envie au fond. La première fois qu'il se sent comme un jeune adulte dans la fleur de l'âge. La première fois qu'il laisse le désir lui monter à la tête, et même si le revers de la médaille est difficile, c'est un risque qu'il veut prendre du moins en cet instant précis.

Sander ne peut s'empêcher de fixer ce type qui vient de foutre toutes ses convictions en l'air. Ses lèvres viennent à nouveau frôler les siennes avant de se rétracter. Il lui en veut mais pas autant qu'il s'en veut à lui-même. Il lui assène alors une gifle pour le punir, de cette attirance avant de tenter de reprendre ses esprits. " - t'es en train de tout détruire, tout ce que j'avais forgé pour survivre ici." Et certainement pour une simple histoire de cul.

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