Memories are part of the present [Pv Hwaran]
Invité
Invité
Memories are part of the present [Pv Hwaran] | Mer 27 Déc - 17:46 Citer EditerSupprimer Memories are part of the present Hwaran & Siwon Tu m'ignorais, tu me sous-estimais
Maintenant que je suis au même niveau que toi
Vas-tu daigner de me regarder plus gentiment?
La sonnerie résonne comme un réveil dans mes oreilles et je me redresse brusquement sur ma chaise en regardant d’un air perdu autour de moi. La fin de mon cours de sciences vient d’être annoncée et je n’ai pas suivi ne serait-ce qu’une petite minute du cours. Je croise quelques regards amusés par mon désintérêt total pour les cours que je ne suis jamais qu’à moitié. Les profs n’ont qu’à se contenter de ma présence, ils peuvent toujours espérer pour avoir mon attention ! Je rassemble paresseusement mes affaires éparpillées sur le banc pour me servir d’oreiller plus que de cours et les range dans le bordel de mon sac. Je lance celui-ci sur mon épaule et quitte la classe en saluant le prof comme s’il était l’un de mes potes. Certains se vexent de mon attitude manquant probablement de respect à leurs yeux mais pourquoi avoir du respect alors que l’on est tous égaux ?
Je parle à quelques mecs de ma classe qui font par la même occasion partie du club de basket. On a un match bientôt et il faut dire que l’on veut tous la victoire, moi plus que tout le monde sûrement. Je compte sur l’entrainement de ce soir pour me rassurer de notre niveau normalement au-dessus de l’équipe que l’on va affronter dans quelques jours et les gars ont l’air eux aussi confiants. Je prends plus que quelques minutes pour parler de ce sport qui me passionne et oublie l’espace d’un instant que ma journée n’est pas terminée même si la sonnerie a annoncé la fin de la dernière heure de cours. Je jette un coup d’œil à la brique me servant de téléphone et mes yeux s’écarquillent. Il faut que je passe par la bibliothèque me débarrasser d’un livre sur l’astrophysique aussi passionnant qu’énorme mais le lieu en question va fermer dans quelques minutes. Je m’excuse auprès des autres joueurs de l’équipe et me précipite dans les couloirs pour me diriger vers la pièce remplie de livres puants en me demandant si l’antipathique bibliothécaire me laissera rendre le livre ou si elle me fermera la porte au nez. Rah moi qui déteste déjà ces couvertures en carton contenant des textes écrits en tout petits, je suis servi de devoir courir pour aller le rendre… Les couloirs sont presque vides et j’évite habilement les élèves encore présents pour ne pas avoir à ralentir. J’arrive enfin au niveau où se trouve la bibliothèque et me rappelle que le bouquin est au fond de mon sac très mal rangé. Je n’arrête pas de courir et ouvre la fermeture éclair dans le but de fouiller le contenu et trouver la brique de papier. Et là c’est le choc. Je me retrouve déstabilisé et retrouve tout juste mon équilibre pour m’éviter une chute mais la personne dans laquelle je suis rentré n’a pas eu la même chose et je grimace en voyant ses bouquins éparpillés autour d’elle alors qu’elle-même est en tête-à-tête avec le sol. Je m’accroupis et tends ma main d’un air désolé pour l’aider à se relever, espérant qu’elle ne s’est pas fait mal.
-Excuse-moi… Je n’ai pas fait attention où j’allais, j’étais pressé et je…
Je croise le regard de la personne que je viens de bousculer et je me rappelle d’un coup trop bien d’elle et revois comme si c’était hier le regard mauvais qu’elle m’a lancé alors que ma petite sœur adoptive mourrait presque de faim. Je me coupe dans ma phrase et ne la quitte pas des yeux, surpris et pas très agréablement, en me demandant si avec un peu de malchance, elle m’a aussi reconnu.
© 2981 12289 0
Maintenant que je suis au même niveau que toi
Vas-tu daigner de me regarder plus gentiment?
Je parle à quelques mecs de ma classe qui font par la même occasion partie du club de basket. On a un match bientôt et il faut dire que l’on veut tous la victoire, moi plus que tout le monde sûrement. Je compte sur l’entrainement de ce soir pour me rassurer de notre niveau normalement au-dessus de l’équipe que l’on va affronter dans quelques jours et les gars ont l’air eux aussi confiants. Je prends plus que quelques minutes pour parler de ce sport qui me passionne et oublie l’espace d’un instant que ma journée n’est pas terminée même si la sonnerie a annoncé la fin de la dernière heure de cours. Je jette un coup d’œil à la brique me servant de téléphone et mes yeux s’écarquillent. Il faut que je passe par la bibliothèque me débarrasser d’un livre sur l’astrophysique aussi passionnant qu’énorme mais le lieu en question va fermer dans quelques minutes. Je m’excuse auprès des autres joueurs de l’équipe et me précipite dans les couloirs pour me diriger vers la pièce remplie de livres puants en me demandant si l’antipathique bibliothécaire me laissera rendre le livre ou si elle me fermera la porte au nez. Rah moi qui déteste déjà ces couvertures en carton contenant des textes écrits en tout petits, je suis servi de devoir courir pour aller le rendre… Les couloirs sont presque vides et j’évite habilement les élèves encore présents pour ne pas avoir à ralentir. J’arrive enfin au niveau où se trouve la bibliothèque et me rappelle que le bouquin est au fond de mon sac très mal rangé. Je n’arrête pas de courir et ouvre la fermeture éclair dans le but de fouiller le contenu et trouver la brique de papier. Et là c’est le choc. Je me retrouve déstabilisé et retrouve tout juste mon équilibre pour m’éviter une chute mais la personne dans laquelle je suis rentré n’a pas eu la même chose et je grimace en voyant ses bouquins éparpillés autour d’elle alors qu’elle-même est en tête-à-tête avec le sol. Je m’accroupis et tends ma main d’un air désolé pour l’aider à se relever, espérant qu’elle ne s’est pas fait mal.
-Excuse-moi… Je n’ai pas fait attention où j’allais, j’étais pressé et je…
Je croise le regard de la personne que je viens de bousculer et je me rappelle d’un coup trop bien d’elle et revois comme si c’était hier le regard mauvais qu’elle m’a lancé alors que ma petite sœur adoptive mourrait presque de faim. Je me coupe dans ma phrase et ne la quitte pas des yeux, surpris et pas très agréablement, en me demandant si avec un peu de malchance, elle m’a aussi reconnu.
Invité
Invité
Re: Memories are part of the present [Pv Hwaran] | Jeu 28 Déc - 23:48 Citer EditerSupprimer Memories are part of the present Hwaran & Siwon C'était bien pitoyable de mendier pour de la nourriture comme tu l'as fait
Cependant, si tu as bel et bien travaillé pour ne plus être pauvre
Alors j'envisagerais de reconsidérer mon comportement avec toi.
La sonnerie sonna la fin des cours. Je n'avais même pas vu l'heure passer. Enfin, je ne voyais jamais le temps passer lorsque j'étais en cours. J'étais très concentrée, je ne regardais jamais ma montre pour savoir quelle heure il était. Je n'en avais pas besoin car j'étais immergée dans le cours. Le son de la sonnerie me surprenait donc toujours alors que les autres attendaient ce moment depuis si longtemps. Tous les élèves se mirent à partir précipitamment, comme si la sonnerie avait sonné la fin d'un enfer. J'assimilais bien pourquoi, pour les autres, les cours pouvaient semblaient ennuyeux. Ils préféraient sortir entre amis ou se relaxer pour pratiquer d'autres activités qui leur plaisaient, comme leurs passions. Mais, c'était drôle d'observer à quel point je n'arrivais pas à comprendre ça. Je n'avais pas d'amis. Je n'avais pas de passion. J'étais juste... vide, comparée à eux. Ils étaient si brillants de joie et de vie, contrairement à moi qui ne vivais que parce qu'il fallait vivre. Ils aimaient tous quelque chose. A côté, je n'aimais rien de spécial. Je pouvais dire que je n'aimais pas énormément de choses, mais concernant ce que j'aimais, c'était plus délicat. J'étudiais tous les jours, ils pensaient donc que j'aimais étudier. Ce n'était pas ça. J'avais simplement pris l'habitude d'étudier tous les jours. Mon quotidien révoltait autour des études. Je n'avais rien d'autre d'intéressant à faire dans ma vie. Étudier me faisait avoir de bonnes notes et de bonnes appréciations. Cela m'assurait un bon travail à l'avenir. Il n'y avait que des bénéfices à étudier tout le reste de son temps libre. De plus, lorsque j'étudiais, le temps semblait passer beaucoup plus rapidement, et je perdais contact avec mon environnement. J'étais seule dans ma bulle, seule avec le sujet que j'étudiais. Et, ainsi, en un clin d’œil, c'était déjà la nuit, et l'heure d'aller se coucher. Étudier était la seule activité dans laquelle je ne m'ennuyais pas, et que je trouvais utile. J'avais beau essayer de me mettre aux autres activités que la plupart des gens aimaient, je n'y trouvais aucun plaisir. J'étais spéciale, oui. On me qualifiait de spéciale. De différente. C'était pourquoi j'étais seule. Cependant, je n'avais pas envie d'avoir des amis non plus. Les autres étaient tous en train de jouer un rôle. Et c'était ça que je détestais dans la société moderne.
Je pris mes affaires, ne prenant pas la peine de les ranger dans mon sac. J'allais à la bibliothèque de l'université, et j'allais continuer à travailler sur la leçon que nous venions d'avoir. Ainsi était constitué mon quotidien. Soudain, je rencontrai quelqu'un. Je tombai alors à terre, mes affaires sur le sol. Je grimaçai. J'aurais aimé ne pas avoir d'accident. Je n'aimais pas interagir avec les autres. La personne commença à parler, et lorsque je croisai son regard, il me rappela immédiatement un souvenir. Quel souvenir ? Je ne savais pas. J'avais l'impression d'un déjà-vu. Après quelques instants de réflexion, je trouvai l'information dont j'avais besoin. Ah... Je me rappelais de lui, maintenant. Le garçon misérable qui mendiait ? Je me souvenais, maintenant. Il m'avait fait vraiment pitié. Être pauvre au point de mendier... C'était pitoyable. Je lui avais bien refusé de lui donner quelque chose, mais il avait continué. Mendier de la nourriture jusqu'à continuer même après un refus, j'avais trouvé ça bien triste. Que les pauvres me faisaient pitié... S'ils avaient travaillé plus dur, ils n'en seraient pas là. Et après, on parlait d'égalité lorsque les riches payaient plus d'impôts que les pauvres. Pourquoi les riches, qui eux avaient travaillé pour en arriver là, devraient donner de leurs biens aux pauvres qui n'avaient rien fait et qui méritaient leur niveau social ? C'était insensé. Les gens ne recevaient que ce qu'ils méritaient, c'était tout. Une nouvelle fois, je le gratifiai de mon regard noir. « Eh bien, tu aurais dû faire attention. Être pressé ne t'excuse pas de bousculer les gens. Mais bon, tu me fais pitié, alors je vais accepter tes excuses. » Je ramassai alors mes affaires avant de me relever, sans l'intention de poursuivre la conversation avec ce pauvre garçon. Je n'avais pas envie d'être mêlée à qui que ce soit.
© 2981 12289 0
Cependant, si tu as bel et bien travaillé pour ne plus être pauvre
Alors j'envisagerais de reconsidérer mon comportement avec toi.
Je pris mes affaires, ne prenant pas la peine de les ranger dans mon sac. J'allais à la bibliothèque de l'université, et j'allais continuer à travailler sur la leçon que nous venions d'avoir. Ainsi était constitué mon quotidien. Soudain, je rencontrai quelqu'un. Je tombai alors à terre, mes affaires sur le sol. Je grimaçai. J'aurais aimé ne pas avoir d'accident. Je n'aimais pas interagir avec les autres. La personne commença à parler, et lorsque je croisai son regard, il me rappela immédiatement un souvenir. Quel souvenir ? Je ne savais pas. J'avais l'impression d'un déjà-vu. Après quelques instants de réflexion, je trouvai l'information dont j'avais besoin. Ah... Je me rappelais de lui, maintenant. Le garçon misérable qui mendiait ? Je me souvenais, maintenant. Il m'avait fait vraiment pitié. Être pauvre au point de mendier... C'était pitoyable. Je lui avais bien refusé de lui donner quelque chose, mais il avait continué. Mendier de la nourriture jusqu'à continuer même après un refus, j'avais trouvé ça bien triste. Que les pauvres me faisaient pitié... S'ils avaient travaillé plus dur, ils n'en seraient pas là. Et après, on parlait d'égalité lorsque les riches payaient plus d'impôts que les pauvres. Pourquoi les riches, qui eux avaient travaillé pour en arriver là, devraient donner de leurs biens aux pauvres qui n'avaient rien fait et qui méritaient leur niveau social ? C'était insensé. Les gens ne recevaient que ce qu'ils méritaient, c'était tout. Une nouvelle fois, je le gratifiai de mon regard noir. « Eh bien, tu aurais dû faire attention. Être pressé ne t'excuse pas de bousculer les gens. Mais bon, tu me fais pitié, alors je vais accepter tes excuses. » Je ramassai alors mes affaires avant de me relever, sans l'intention de poursuivre la conversation avec ce pauvre garçon. Je n'avais pas envie d'être mêlée à qui que ce soit.
Invité
Invité
Re: Memories are part of the present [Pv Hwaran] | Lun 19 Fév - 16:31 Citer EditerSupprimer Memories are part of the present Hwaran & Siwon Tu m'ignorais, tu me sous-estimais
Maintenant que je suis au même niveau que toi
Vas-tu daigner de me regarder plus gentiment?
Je revivais en un seul regard une partie de ma vie que j’aurais préféré laisser définitivement derrière moi sans pour autant en avoir honte. Ce jour-là me revient parfaitement en tête et je reste quelques secondes interdit en la fixant alors que cet événement réapparaît clairement dans mes pensées. Cette jeune fille devait être riche comme pas possible quand je l’ai croisée dans la rue ce jour-là et moi, j’étais tout son contraire. C’était il y a longtemps maintenant mais je n’oublierais jamais le regard noir qu’elle m’a servi sans aucun sentiment. Je m’étais permis de lui quémander un peu de nourriture ou d’argent et elle n’avait pas dû comprendre que c’était une question de vie ou de mort. Ma petite sœur avait vraiment besoin de manger et je devais tout faire pour subvenir à son besoin vital, d’où mon insistance quand cette fille hautaine m’avait refusé catégoriquement sa générosité. Elle était l’exemple même de cette classe sociale que je méprise, celle-là qui pense que les pauvres n’ont qu’à travailler pour gagner de l’argent comme eux. Mais tout n’est pas si simple contrairement à ce qu’ils le croient et le fait qu’elle ait ignoré complètement le besoin dans lequel j’étais avec ma famille continue de me révolter alors qu’aujourd’hui, je me retrouve en face d’elle dans des conditions complètement différentes. Je sors de ces souvenirs désagréables et mon regard s’ancre dans le sien qui me déstabilise immédiatement comme il est la copie conforme de celui qu’elle m’a offert il y a déjà longtemps de cela. Ses mots me frappent et je plisse mon nez quand elle prononce le mot « pitié ». Je l’observe ramasser ses affaires et se relever sans prendre ma main en espérant probablement passer à côté de moi sans que je ne réagisse mais c’est peine perdue et je ne m’en excuserais pas. J’attrape alors son bras sans la brusquer mais assez pour qu’elle ne puisse pas s’en aller et qu’elle se tourne vers moi.
-Tu penses que tu as encore le droit de me parler comme si je n’étais rien ? Tu penses vraiment que cette fois, je vais te laisser t’en aller ?
J’essaye de garder mon calme, je vois la bibliothécaire fermer la porte de la pièce dont elle s’occupe et retiens un soupire en sachant que c’est peine perdue pour rendre mes livres aujourd’hui. Mais tout n’est pas perdu puisque j’ai encore une chance d’expliquer le fond de mes pensées à cette jeune fille qui ne croise pas mon chemin pour la première fois. Elle doit être un peu asociale sur les bords, je n’en sais rien et au final peu m’importe mais je ne la laisserais pas me juger comme elle le fait pour la seconde reprise.
-J’étais peut-être pauvre quand tu m’as ignoré la première fois qu’on s’est vu mais si tu savais ouvrir un peu tes yeux, tu verrais que ça a changé. De quel droit tu te permets de me parler comme ça encore aujourd’hui alors qu’on est tous les deux étudiants de cette école ?
Je serre les poings, je m’emballe mais je ne comprends pas comment elle peut encore se penser supérieur à moi alors que nous sommes égaux maintenant que je fais partie de cette école tout comme elle. Je prends une respiration et croise mes bras sur mon torse en lâchant son poignet sans pour autant détourner le regard du sien.
-Je ne suis plus dans la rue alors je pense que je mérite un peu plus de gentillesse. Je ne viens pas de te demander la charité à ce que je sache, je n’ai pas à te faire pitié.
© 2981 12289 0
Maintenant que je suis au même niveau que toi
Vas-tu daigner de me regarder plus gentiment?
-Tu penses que tu as encore le droit de me parler comme si je n’étais rien ? Tu penses vraiment que cette fois, je vais te laisser t’en aller ?
J’essaye de garder mon calme, je vois la bibliothécaire fermer la porte de la pièce dont elle s’occupe et retiens un soupire en sachant que c’est peine perdue pour rendre mes livres aujourd’hui. Mais tout n’est pas perdu puisque j’ai encore une chance d’expliquer le fond de mes pensées à cette jeune fille qui ne croise pas mon chemin pour la première fois. Elle doit être un peu asociale sur les bords, je n’en sais rien et au final peu m’importe mais je ne la laisserais pas me juger comme elle le fait pour la seconde reprise.
-J’étais peut-être pauvre quand tu m’as ignoré la première fois qu’on s’est vu mais si tu savais ouvrir un peu tes yeux, tu verrais que ça a changé. De quel droit tu te permets de me parler comme ça encore aujourd’hui alors qu’on est tous les deux étudiants de cette école ?
Je serre les poings, je m’emballe mais je ne comprends pas comment elle peut encore se penser supérieur à moi alors que nous sommes égaux maintenant que je fais partie de cette école tout comme elle. Je prends une respiration et croise mes bras sur mon torse en lâchant son poignet sans pour autant détourner le regard du sien.
-Je ne suis plus dans la rue alors je pense que je mérite un peu plus de gentillesse. Je ne viens pas de te demander la charité à ce que je sache, je n’ai pas à te faire pitié.
Invité
Invité
Re: Memories are part of the present [Pv Hwaran] | Mer 7 Mar - 15:33 Citer EditerSupprimer Memories are part of the present Hwaran & Siwon C'était bien pitoyable de mendier pour de la nourriture comme tu l'as fait
Cependant, si tu as bel et bien travaillé pour ne plus être pauvre
Alors j'envisagerais de reconsidérer mon comportement avec toi.
Les pauvres faisaient vraiment pitié. Ils n'avaient pas suffisamment travaillé, c'était pour ça qu'ils se retrouvaient dans ce genre de situations. Pourquoi est-ce que les gens qui travaillaient jusqu'au bout et qui n'abandonnaient jamais ne devenaient jamais des déchets de la société ? La raison était simple : ils travaillaient et obtenaient ce qu'ils méritaient. On pourrait peut-être me contredire en me disant que personne n'était égal, or, que l'on soit tous égaux face à nos capacités ou non n'était pas un problème. Si nous ne possédions pas de talent dans le domaine d'apprentissage, il suffisait de travailler deux fois plus dur. On ne pouvait que s'en vouloir à soi-même quand on avait une mauvaise note. Une mauvaise note signifiait simplement que l'on n'avait pas assez travaillé ou bien mal travaillé. La plupart des gens disaient qu'ils avaient travaillé, et pourtant, j'étais certaine qu'ils n'avaient pas bien travaillé. Comment pouvaient-ils travailler s'ils étudiaient avec leur téléphone allumé ? Néanmoins, ils se plaignaient ensuite de leurs résultats. C'était de leur faute et ils trouvaient toujours le moyen de râler. Les pauvres étaient si misérables. Il y avait des cas où un pauvre devenait riche, mais c'était uniquement parce que ce dernier n'avait jamais cessé de travailler. Le travail était le fruit de la vie, c'était grâce à lui que la vie décidait de nous assigner quelle position dans la société. Alors, effectivement, les pauvres qui se plaignaient de leur situation sociale me faisaient bien rire. Ils ne faisaient que se plaindre, et ne travaillaient pas. Quels peureux et fainéants qui n'usaient que de leurs bouches pour exprimer leur mécontentement. Le garçon en face de moi en avait été l'exemple parfait. Il m'avait supplié de la nourriture. De la nourriture achetée avec l'argent que mon père avait durement gagné. Pourquoi devrais-je donner à d'autres l'argent que mon père avait reçu ? C'était lui qui avait travaillé, pas eux. Ils ne méritaient pas cet argent. Naturellement, j'avais refusé. On ne m'en voudrait pas. C'était normal. Ils n'avaient pas travaillé, cet argent n'avait pas à être utilisé pour eux. Enfin, je n'allais pas m'attarder plus longtemps. Je n'avais pas de temps à perdre avec une personne étrangère. Je me contentai de lui lancer un regard noir, puis l'excusai pour son erreur avant de prendre congé. Je n'allais pas continuer la conversation avec lui, il n'y avait rien à ajouter. Cependant, il trouva utile de prendre mon bras et de me faire face pour que je l'écoute. Je le regardai alors curieusement. Cette fois, il préférait me parler. Je n'éprouvais absolument pas cette envie. Je perdais mon temps. Je le vis tenter de se calmer. Je ne répondis rien, restant immobile. Si ça n'en tenait qu'à moi, je me serais déjà délivrée et serais partie, mais étant en public, j'éviterai de faire cela. Il reprit la parole, et je ne tardai pas à répondre. « Oh, alors comment t'es-tu sorti de ta situation ? Tu as travaillé plus dur ? Je te félicite, alors. Et le fait que nous soyons tous les deux étudiants de cette école ne change rien. Nous avons peut-être le même statut, mais cela ne signifie pas que je te dois du respect. » Il lâcha mon poignet, ce qui me fit souffler. Pas trop tôt. « Que tu aies été dans la rue ou non n'a aucune importance, tu ne mérites pas plus de gentillesse qu'un autre. Qu'est-ce qui te fait penser que tu pourrais recevoir plus d'attention que d'autres ? Maintenant que tu m'as arrêté juste pour me dire ça, tu me fais davantage pitié. Ne cherche pas à continuer la discussion, elle est terminée. Je perds mon temps, c'est inutile. Cordialement. » Je ne m'inclinai même pas, l'honorant d'un regard assassin et voulus partir. Encore une fois, c'était impossible. Et cela commençait à m'énerver.
© 2981 12289 0
Cependant, si tu as bel et bien travaillé pour ne plus être pauvre
Alors j'envisagerais de reconsidérer mon comportement avec toi.
Invité
Invité
Re: Memories are part of the present [Pv Hwaran] | Mer 14 Mar - 18:49 Citer EditerSupprimer Memories are part of the present Hwaran & Siwon Tu m'ignorais, tu me sous-estimais
Maintenant que je suis au même niveau que toi
Vas-tu daigner de me regarder plus gentiment?
Elle a ce regard qui me rend fou de rage et rien qu'en observant cette jeune fille m'ayant par le passé si mal traité, je devine qu'elle a probablement des pensées qui la mettent au-dessus de moi. Je mords sur ma langue, je ne suis pas du genre à perdre mon sang froid mais ce jour-là, cette inconnue a mangé plus qu'assez alors que j'ai bien failli perdre ma petite sœur adoptive. C'est pour cela que je perds mon légendaire sourire et mon attitude cool pour serrer les dents et la regarder avec peu de sympathie dans le regard mais surtout de l'incompréhension. J'ai le sentiment que j'ai beau parlé, elle ne m'écoute qu'à moitié et reste campée sur ses positions. Ses mots sont comme une gifle et je serre mes poings en me demandant comment on peut s'entêter tant et ne pas avoir le moindre sentiment. Je lâche son poignet, surpris par ce qu'elle ose encore prétendre. Je lui fais davantage pitié alors qu'aujourd'hui, je me suis battu, j'ai quitté la rue et je peux réaliser mon rêve. Je la dévisage comme elle coupe court à la conversation et s'apprête encore à partir comme si elle avait tous les droits alors que son point de vue est égoïste et centré sur sa situation. Elle ne sait pas de quoi elle parle et je secoue la tête pour décider de ne pas la laisser me planter là avec le regard hautain et supérieur qu'elle contibue d'arborer. Je bloque son passage une nouvelle fois mais sans l'agripper violemment, simplement en me décalant pour être face à elle et la jauger. Calme-toi Siwon... C'est pas mon genre de m'énerver et ce n'est pas pour une fille comme elle que je dois perdre mes habitudes mais je continue de penser qu'elle ne peut quand même pas s'en tirer sans que j'aie tenté de mettre une nouvelle fois les choses au clair et surtout essayer de la comprendre.
-Personne ne mérite ta gentillesse alors? On doit tous supporter tes répliques cinglantes et te laisser partir sans rien ajouter? Descends un peu de ton piedestale!
Je soupire et détends mes muscles crispés par la colère. M'énerver contre une fille pareille ne ferait que lui donner raison et je pince les lèvres en prenant sur moi. Je suis au dessus de ses répliques si basses et je suis devenu bien plus mature que le gamin vivant dans la rue qu'elle a rencontré il y a quelques années. Je laisse mes mains se ranger dans mes poches et ancre mon regard plus calme dans le sien.
-D'accord, je comprends que tu n'aimes pas les pauvres, que tu les méprises mais tu ne laisses jamais une chance à ceux que tu rencontres? Je ne parle pas spécialement de moi, je ne cherche pas ta gentillesse mais nous sommes tous humains même si certains n'ont pas eu la chance de naître dans une bonne famille avec des parents aimants et une bonne condition de vie... Je ne me plains pas, mon parcours et ma vie font ma fierté et ce que je suis. Tu ne connais pas ceux que tu rencontres pour la première fois, pourquoi est-ce que tu n'attends pas de les connaître avant de les traiter comme des moins que rien?
Je m'arrête et la regarde un long moment, elle doit être bien pauvre à l'intérieur pour ne pas chercher à connaître la richesse qui se cache sous les plus laides pierres. Je penche un peu la tête et fais une petite moue triste. Je ne connais même pas son prénom mais vu comment elle se comporte, je me demande si elle réussit d'avoir des amis.
-Je ne te connais pas, tu es peut-être aussi froide pour rester seule, je n'en sais rien et personnellement, j'aurais l'intelligence de ne pas te juger sans te connaître. Mais je ne te permettrais pas de manquer de respect aux autres et à moi sans raison. Tu ne donnes ta gentillesse qu'à ceux qui sont comme toi? Si c'est le cas, c'est toi qui me fais pitié au final...
Je reste calme tout au long de mes paroles qui ne font que refléter ce que je pense, elle peut ne pas être d'accord ou même m'ignorer royalement, j'aurais dit ce que j'ai à dire mais j'espère tout de même au fond de moi avoir une réaction un peu plus comprehensive ou respectueuse.
© 2981 12289 0
Maintenant que je suis au même niveau que toi
Vas-tu daigner de me regarder plus gentiment?
-Personne ne mérite ta gentillesse alors? On doit tous supporter tes répliques cinglantes et te laisser partir sans rien ajouter? Descends un peu de ton piedestale!
Je soupire et détends mes muscles crispés par la colère. M'énerver contre une fille pareille ne ferait que lui donner raison et je pince les lèvres en prenant sur moi. Je suis au dessus de ses répliques si basses et je suis devenu bien plus mature que le gamin vivant dans la rue qu'elle a rencontré il y a quelques années. Je laisse mes mains se ranger dans mes poches et ancre mon regard plus calme dans le sien.
-D'accord, je comprends que tu n'aimes pas les pauvres, que tu les méprises mais tu ne laisses jamais une chance à ceux que tu rencontres? Je ne parle pas spécialement de moi, je ne cherche pas ta gentillesse mais nous sommes tous humains même si certains n'ont pas eu la chance de naître dans une bonne famille avec des parents aimants et une bonne condition de vie... Je ne me plains pas, mon parcours et ma vie font ma fierté et ce que je suis. Tu ne connais pas ceux que tu rencontres pour la première fois, pourquoi est-ce que tu n'attends pas de les connaître avant de les traiter comme des moins que rien?
Je m'arrête et la regarde un long moment, elle doit être bien pauvre à l'intérieur pour ne pas chercher à connaître la richesse qui se cache sous les plus laides pierres. Je penche un peu la tête et fais une petite moue triste. Je ne connais même pas son prénom mais vu comment elle se comporte, je me demande si elle réussit d'avoir des amis.
-Je ne te connais pas, tu es peut-être aussi froide pour rester seule, je n'en sais rien et personnellement, j'aurais l'intelligence de ne pas te juger sans te connaître. Mais je ne te permettrais pas de manquer de respect aux autres et à moi sans raison. Tu ne donnes ta gentillesse qu'à ceux qui sont comme toi? Si c'est le cas, c'est toi qui me fais pitié au final...
Je reste calme tout au long de mes paroles qui ne font que refléter ce que je pense, elle peut ne pas être d'accord ou même m'ignorer royalement, j'aurais dit ce que j'ai à dire mais j'espère tout de même au fond de moi avoir une réaction un peu plus comprehensive ou respectueuse.
Invité
Invité
Re: Memories are part of the present [Pv Hwaran] | Dim 1 Avr - 20:10 Citer EditerSupprimer Memories are part of the present Hwaran & Siwon C'était bien pitoyable de mendier pour de la nourriture comme tu l'as fait
Cependant, si tu as bel et bien travaillé pour ne plus être pauvre
Alors j'envisagerais de reconsidérer mon comportement avec toi.
Cette discussion n'avait aucun intérêt. Aucun de nous deux n'admettra le point de vue de l'autre. Pour ma part, je n'en avais pas envie, et surtout, je ne lui accordais aucune crédibilité. A mes yeux, il n'était qu'une souris qui essayait de montrer ses dents pour montrer qu'au lieu d'être rempli de boue et d’égratignures, il était désormais propre avec un pelage doux. Je pourrais très bien le féliciter pour avoir réussi à faire ça, mais au final, il ne sera qu'insignifiant dans ma vie. Me montrer gentille envers lui ne servait à rien. Je ne me montrais gentille avec personne, de toute façon. Pourquoi mériterait-il un traitement de faveur de ma part ? Signant la fin de la discussion, je tentai une nouvelle fois de partir. Mais la petite souris ne me lâcha pas, et se pointa devant moi. Je pourrais simplement le contourner et m'en aller, or, je doutais qu'il me laisse le faire. Alors je croisais mes bras, écoutant d'une oreille ce qu'il souhaitait me dire. Plus je l'écoutais et plus je me rendais compte qu'il n'y avait effectivement rien à gagner de cette discussion. C'étaient des mots inutiles. Je ne le connaissais pas, je le jugeais, c'était vrai. Mais je ne voyais pas pourquoi je devrais me comporter différemment des autres. La population jugeait toujours, et elle faisait l'hypocrite en disant « Moi, je ne juge personne ». Lorsque les êtres humains posaient leur regard sur une autre personne, ils l'avaient déjà jugé inconsciemment. C'était stupide de penser aussi idéalement, en se disant que c'était possible que personne ne juge personne, et que c'était la bonne chose à faire. On ne connaissait jamais une personne en entier, on ne connaissait que des bouts d'elle. Alors nous jugions constamment. Il fallait être vraiment idiot pour penser que juger les autres était se mettre sur un piédestal. A sa dernière phrase, je laissai couler quelques secondes, puis le regardai de mon regard toujours aussi perçant. « Tu as fini ? Ce n'est pas trop tôt. Tu as un regard très optimiste sur la vie, c'en est étonnant. Néanmoins je ne partage pas ton point de vue et comme nous ne sommes pas en cours de philosophie, je ne tiens pas à débattre avec toi. Tu m'as jugé et me juges aussi, pourquoi m'en rends-tu coupable ? Dire que tu ne me juges pas est un piètre mensonge. Enfin, je ne souhaite pas aller plus loin avec toi. » Je jetai un œil à ma montre. « Je perds du temps inutilement. J'aimerais que tu apprennes aussi à dépenser ton temps avec maturité, et à ne pas chercher à continuer un débat qui ne se terminera jamais. Tu le sais bien, nous ne partagerons pas le même avis, alors pourquoi continuer ? Il faut être vraiment borné pour vouloir poursuivre une bataille où il n'y aura jamais de gagnant. Maintenant, si tu as bien compris, laisse-moi passer. » Je le dévisageai du regard. Une pauvre petite souris, en effet.
© 2981 12289 0
Cependant, si tu as bel et bien travaillé pour ne plus être pauvre
Alors j'envisagerais de reconsidérer mon comportement avec toi.
Invité
Invité
Re: Memories are part of the present [Pv Hwaran] | Sam 7 Avr - 23:00 Citer EditerSupprimer Memories are part of the present Hwaran & Siwon Tu m'ignorais, tu me sous-estimais
Maintenant que je suis au même niveau que toi
Vas-tu me regarder plus gentiment?
Quelques secondes passent et elle me regarde de la même façon. Je perds un peu confiance en moi et pince les lèvres, anticipant déjà ses prochaines paroles qui ne seront pas plus agréables que les précédentes. Peut-être que certaines personnes ne sont pas faites pour avoir d’amis… Mais je pensais que maintenant, elle me parlerait mieux, qu’elle me respecterait mais non, loin de là, c’est plus profond que ça, c’est même en véritable mutisme dans sa solitude. Elle me remballe évidemment et j’ai un petit sourire parce que oui, je m’y attendais, je savais en terminant mon petit discours qu’elle n’allait pas vraiment m’écouter. Elle s’en fout, oui elle a raison, ce n’est pas un débat, on n’est pas en cours et je dois la faire chier avec toute mes histoires simplement pour recevoir son respect. Je soupire, tout ce qu’elle dit, bien que je trouve ça dommage, est vrai. Nous menons un combat en gardant fermement nos positions, il ne peut y avoir de gagnant et je ne fais que lui prendre son temps qui semble très précieux, trèèès précieux. Je fais un pas en arrière et lève les mains avec un peu d’impuissance mais un petit sourire sur mes lèvres.
-Ok t’as raison, on est têtu et on peut pas s’entendre sur ce sujet et apparemment je suis toujours dépourvu d’intérêt à tes yeux.
Je sais qu’elle veut s’en aller mais je ne suis pas sûr que je puisse la laisser s’en aller si facilement. Je ne sais pas pourquoi mais elle m’énerve autant qu’elle m’intrigue et je réponds à son regard désagréable. Je m’efface alors et ironiquement je lui montre le chemin de mes mains avec un sourire faux et moqueur. Je la laisse passer alors qu’elle pense sûrement se séparer de moi mais je me mets directement à sa poursuite avec les mains dans les poches. Je me place à côté d’elle et la regarde avec un sourire.
-Si tu veux arrêter le débat, soit mais on peut tout de même parler, non ?
C’est bien d’être optimiste Siwon, bien sûr, elle va t’accueillir les bras grands ouverts pour avoir une discussion après ce passionnant débat ! C’est beau de rêver mais pourtant, je n’abandonne pas, j’ai envie de la comprendre, comprendre pourquoi ma petite sœur et moi avons failli mourir de faim ce jour-là. Je souris, et regarde de façon rêveuse vers le bout du couloir avant de reporter mon attention sur l’inconnue hautaine et peu sympathique envers moi. Je n’ai aucune idée de comment cette conversation va se dérouler, je ne sais pas si elle va me rembarrer, m’ignorer ou –impossible- me répondre sans problème mais je ne vais pas la laisser partir aussi facilement que ça.
-Je m’appelle Siwon ! Et toi ?
© 2981 12289 0
Maintenant que je suis au même niveau que toi
Vas-tu me regarder plus gentiment?
-Ok t’as raison, on est têtu et on peut pas s’entendre sur ce sujet et apparemment je suis toujours dépourvu d’intérêt à tes yeux.
Je sais qu’elle veut s’en aller mais je ne suis pas sûr que je puisse la laisser s’en aller si facilement. Je ne sais pas pourquoi mais elle m’énerve autant qu’elle m’intrigue et je réponds à son regard désagréable. Je m’efface alors et ironiquement je lui montre le chemin de mes mains avec un sourire faux et moqueur. Je la laisse passer alors qu’elle pense sûrement se séparer de moi mais je me mets directement à sa poursuite avec les mains dans les poches. Je me place à côté d’elle et la regarde avec un sourire.
-Si tu veux arrêter le débat, soit mais on peut tout de même parler, non ?
C’est bien d’être optimiste Siwon, bien sûr, elle va t’accueillir les bras grands ouverts pour avoir une discussion après ce passionnant débat ! C’est beau de rêver mais pourtant, je n’abandonne pas, j’ai envie de la comprendre, comprendre pourquoi ma petite sœur et moi avons failli mourir de faim ce jour-là. Je souris, et regarde de façon rêveuse vers le bout du couloir avant de reporter mon attention sur l’inconnue hautaine et peu sympathique envers moi. Je n’ai aucune idée de comment cette conversation va se dérouler, je ne sais pas si elle va me rembarrer, m’ignorer ou –impossible- me répondre sans problème mais je ne vais pas la laisser partir aussi facilement que ça.
-Je m’appelle Siwon ! Et toi ?
Invité
Invité
Re: Memories are part of the present [Pv Hwaran] | Mar 10 Avr - 11:37 Citer EditerSupprimer Memories are part of the present Hwaran & Siwon C'était bien pitoyable de mendier pour de la nourriture comme tu l'as fait
Cependant, si tu as bel et bien travaillé pour ne plus être pauvre
Alors j'envisagerais de reconsidérer mon comportement avec toi.
Franchement, c'était une perte de temps si inutile que je me demandais pourquoi est-ce que je n'utiliserais pas la force pour passer. Les mots ne semblaient pas bien fonctionner avec lui, « me laisser partir » ne devait pas faire partie de son vocabulaire. C'était dommage d'avoir si peu de vocabulaire. Être ignorant était bien piteux. Quoi qu'il en soit, j'espérais qu'il comprenait que pour notre intérêt général, il valait mieux qu'il me laisse tranquille et qu'il fasse des activités plus intéressantes que d'essayer de gagner un débat sans fin. Après mes paroles, je le vis lever les mains d'un air moqueur. Mon visage ne changea pas, il était toujours aussi fermé. Enfin, je l'entendis dire des paroles sensées. Il reconnaissait qu'il avait tort et que continuer ce débat ne servait à rien. C'était parfait. « Merci. » De ses mains, il me désigna le chemin à prendre alors qu'il me laissait passer. C'était un comportement bien gamin, mais soit, ce n'était pas à moi de le corriger. De toute façon, je n'avais plus rien à voir avec lui, désormais. J'avais perdu quelques minutes alors que j'aurais pu travailler, et ça m'énervait un peu. Heureusement, j'avais pu m'extirper rapidement de cette situation. Je n'aurais pas supporté perdre encore plus de temps. Le temps était précieux, très précieux, et nous en avions trop peu pour pouvoir faire toutes les choses que l'on voulait faire si jamais on s'organisait mal. C'était pourquoi faire un planning était nécessaire pour être efficace, et le plus important était de le respecter. Cependant, cet imprévu avait changé mon déroulement de la journée. Il n'avait pas duré si longtemps que ça, alors cela devrait aller. J'entendis soudainement des pas précipités, et il ne me fallut pas plus de temps pour comprendre que cet imprévu allait sûrement durer plus longtemps que je ne l'avais prévu. Effectivement, un visage familier se montra à nouveau, avec son sourire idiot et moqueur. Après sa proposition, je le dévisageai en fronçant des sourcils. « Parler ? Parler de quoi ? Je n'ai rien à partager avec toi. » répliquai-je. L'instant d'avant il semblait me détester, et maintenant, il souhaitait discuter avec moi ? C'était du grand n'importe quoi. Venait-il d'une autre planète ? Il y avait des spécimens bien étranges dans la vie... Je ne désirais plus en rencontrer. Il m'ignora, et se présenta. « A quoi tu joues ? Je n'ai pas envie de débattre comme je n'ai pas envie de discuter avec toi. C'est une perte de temps. Tu n'as rien à faire de ta vie ? Soit. Mais moi, je ne suis pas comme toi, je suis occupée. Si tu veux t'occuper, va chercher des activités qui n'impliquent pas d'importuner une personne qui a déjà assez de choses à faire dans sa journée. Je pensais que tu avais été intelligent, mais je me suis trompée. Combien de fois dois-je te dire que cela ne mène à rien ? Laisse-moi tranquille, et on s'en sortira tous les deux avantageux. N'as-tu aucune notion de « l'avantage » ? C'est surprenant. »
© 2981 12289 0
Cependant, si tu as bel et bien travaillé pour ne plus être pauvre
Alors j'envisagerais de reconsidérer mon comportement avec toi.
Invité
Invité
Re: Memories are part of the present [Pv Hwaran] | Mer 11 Avr - 3:40 Citer EditerSupprimer Memories are part of the present Hwaran & Siwon Tu m'ignorais, tu me sous-estimais
Maintenant que je suis au même niveau que toi
Vas-tu me regarder plus gentiment?
Elle veut que je la laisse tranquille, exactement comme lorsque j’étais à la rue… C’est… C’est ça… C’est pour ça que je ne la laisse pas retourner à ses occupations apparemment si importantes à ses yeux. Je ne sais pas pourquoi elle s’énerve tant sur moi, je ne sais pas pourquoi elle réagit comme ça, elle déteste tant faire des rencontres ? Parler avec des gens ? Je ne pensais pas qu’elle me remballerait aussi froidement, je dois vraiment gâcher sa journée et l’empêcher de vaquer à ses si précieuses activités… Je fais une moue et me place devant elle, un peu embêté. Je crois que je suis un peu trop revenu dans le passé et j’ai récupéré mon caractère immature de mon adolescence. Je n’ai plus trop envie de l’ennuyer, peut-être que je devrais vraiment m’en aller. Je soupire et passe ma main dans mes cheveux en prenant un air sérieux et mal à l’aise.
-Ouais… Si, j’ai des notions d’avantages mais on a des priorités différentes, je préfère faire des rencontres plutôt que « suivre mon emploi du temps chargé »… Mais je crois que je peux comprendre que tu aies des choses à faire. Tu t’en fous sûrement mais je t’en veux toujours pour ce jour-là. Ma petite sœur a été à l’hôpital, elle a failli mourir demain parce que… tu n’as pas accepté de nous donner un peu d’argent… D’accord, on avait qu’à travailler mais on était même pas adolescents… On ne choisissait pas à l’époque… Tu vas trouver ça stupide c’est vrai… Je devrais arrêter de t’en vouloir mais quoiqu’il en soit, je suis plutôt content d’avoir pu te revoir… Je crois pouvoir comprendre ton point de vue, j’ai changé, je suis un peu plus mature qu’avant. C’est dommage que toi, tu ne puisses pas comprendre le mien…
Je souris un peu et hoche la tête, oui, je pense que c’est tout ce que je voulais lui dire, je suis toujours en colère mais je peux me contrôler, je ne suis plus un enfant, je sais dire ce qui m’a dérangé sans m’énerver, je viens de me prouver que je pouvais le faire et c’est cette réaction qui me ressemble. Je me demande si un jour, elle pourra comprendre qu’à l’âge que j’avais, je ne pouvais que subir la situation de mes parents adoptifs… Peut-être que non mais mieux vaut être optimiste. Je souris un peu et regarde le livre que j’étais censé ramener à la bibliothèque, elle est fermée maintenant, je ne pourrais y aller que demain. Je vais m’éloigner alors en terminant la conversation comme elle ne souhaite plus parler.
-Bon… Je te laisse retourner à ton emploi du temps si rempli alors… Salut !
© 2981 12289 0
Maintenant que je suis au même niveau que toi
Vas-tu me regarder plus gentiment?
-Ouais… Si, j’ai des notions d’avantages mais on a des priorités différentes, je préfère faire des rencontres plutôt que « suivre mon emploi du temps chargé »… Mais je crois que je peux comprendre que tu aies des choses à faire. Tu t’en fous sûrement mais je t’en veux toujours pour ce jour-là. Ma petite sœur a été à l’hôpital, elle a failli mourir demain parce que… tu n’as pas accepté de nous donner un peu d’argent… D’accord, on avait qu’à travailler mais on était même pas adolescents… On ne choisissait pas à l’époque… Tu vas trouver ça stupide c’est vrai… Je devrais arrêter de t’en vouloir mais quoiqu’il en soit, je suis plutôt content d’avoir pu te revoir… Je crois pouvoir comprendre ton point de vue, j’ai changé, je suis un peu plus mature qu’avant. C’est dommage que toi, tu ne puisses pas comprendre le mien…
Je souris un peu et hoche la tête, oui, je pense que c’est tout ce que je voulais lui dire, je suis toujours en colère mais je peux me contrôler, je ne suis plus un enfant, je sais dire ce qui m’a dérangé sans m’énerver, je viens de me prouver que je pouvais le faire et c’est cette réaction qui me ressemble. Je me demande si un jour, elle pourra comprendre qu’à l’âge que j’avais, je ne pouvais que subir la situation de mes parents adoptifs… Peut-être que non mais mieux vaut être optimiste. Je souris un peu et regarde le livre que j’étais censé ramener à la bibliothèque, elle est fermée maintenant, je ne pourrais y aller que demain. Je vais m’éloigner alors en terminant la conversation comme elle ne souhaite plus parler.
-Bon… Je te laisse retourner à ton emploi du temps si rempli alors… Salut !
Invité
Invité
Re: Memories are part of the present [Pv Hwaran] | Mer 11 Avr - 20:08 Citer EditerSupprimer Memories are part of the present Hwaran & Siwon C'était bien pitoyable de mendier pour de la nourriture comme tu l'as fait
Cependant, si tu as bel et bien travaillé pour ne plus être pauvre
Alors j'envisagerais de reconsidérer mon comportement avec toi.
Avec ces mots, j'espérais qu'il comprendrait enfin ce que j'insinuais par « me laisser tranquille ». Faire un débat ou tenter de faire ami-ami avec moi ne marchait pas, je ne souhaitais simplement pas qu'il me fasse perdre plus de temps que je n'en perdais déjà. De plus, parler avec des personnes ne m'intéressait pas. L'une des activités qui m'ennuyait le plus, c'était bien de rencontrer des gens. Je n'en avais rien à faire, je n'en voyais aucun intérêt. C'était pourquoi je traitais ce garçon aussi froidement que je ne traitais n'importe qui, j'étais tout simplement aussi glaciale avec n'importe qui car je n'appréciais la compagnie de personne. Les personnes étaient trop compliquées à comprendre, une âme humaine était beaucoup trop complexe pour que je m'y intéresse un minimum. Je préférais être seule. Pourquoi ne pouvait-on pas respecter mon seul et unique vœu ? Il soupira, et passa sa main dans ses cheveux avant de commencer à parler. Il comprenait enfin. Soulagée, je poussai un profond soupir en levant les yeux au ciel. Mes efforts n'avaient pas été en vain. « Ce n'est pas que je ne peux pas le comprendre, c'est que je ne [i]veux[i] pas le comprendre. » répliquai-je. Et si je devais donner de l'argent à chaque personne du monde qui devait mourir, nous n'étions pas sortis de l'auberge... Enfin, j'allais éviter de dire ceci à voix haute, qui savait s'il n'allait pas ravaler ses mots pour se remettre en colère, comme tout à l'heure. Le débat était terminé, je n'avais définitivement pas envie d'en commencer un autre. Il était hors de question que je perde mon temps. Le plus simple serait donc d'en dire peu pour ne commencer aucun sujet de discussion, et qu'il s'en aille le plus vite possible. Mon vœu sembla s'exaucer comme il m'annonça qu'il allait me laisser vaquer à mes occupations. « Parfait, merci d'avoir compris que nous avons différents intérêts. Au revoir. » D'un pas pressé, je m'éloignai de lui, me dirigeant vers le lieu où je souhaitais me rendre depuis le départ. Contrairement à tout à l'heure, il me laissa réellement partir, et j'en fus rassurée. Ce n'était pas une blague, j'allais enfin travailler. Combien de minutes avais-je perdu ? Dix ? Quel gâchis... Quoi qu'il en soit, ce jeune homme était vraiment étrange. En colère, puis joyeux pour faire ma connaissance. Je ne comprendrais définitivement jamais les autres, et ça ne me donnait pas envie d'essayer de les comprendre...
© 2981 12289 0
Cependant, si tu as bel et bien travaillé pour ne plus être pauvre
Alors j'envisagerais de reconsidérer mon comportement avec toi.
Contenu sponsorisé