Merry Christmas - Iggy
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Merry Christmas - Iggy | Jeu 28 Déc 2017 - 16:40 Citer EditerSupprimer
Costume + J’avais passé l’après-midi à faire les boutiques dans l’espoir de trouver une tenue pour la fête costumée de ce soir. La semaine entière, j’avais surfé sur internet à regarder les tutos de youtubeuse. J’avais tenté de me maquiller, de faire des tenues originales avec mes fonds de placard. Cependant, il fallait admettre que j’étais un cas désespérée à ce niveau-là. Si mes talents se résumaient à l’informatique et la cuisine, tout ce qui concernait la mode était à des millions d’années-lumière de moi. J’avais donc appelé Sora à l’aide. Avec son charisme naturel, son expérience dans la mode en tant que stagiaire chez Vogue, et ses gestes précis en make-up, cela faisait d’elle une femme que j’avais toujours admirée en secret avant d’entrer dans cette fraternité. Elle était devenue ma marraine pour mon plus grand bonheur, faisait battre mon petit cœur à chacun de ses frôlements de peau. J’avais toujours cette gêne présente quand elle se tenait à mes côtés. Elle m’intimidait toujours autant malgré que nous ayons fait connaissance depuis le temps. Et puis, son sourire avait cette tendance à me faire rougir. Entre ses mains, j’avais passé la journée à être pomponné, tournée en tous sens pour les prises de mesures. Ses doigts de fée avait fini par confectionner la tenue parfaite. Quoi de plus tendance qu’une mère Noel pour soirée hivernale ? je l’avais quitté le sourire aux lèvres, déposant un baiser sur sa joue, ne la remerciant jamais assez pour ce service. Je comptais bien lui rendre l’appareil un de ces jours. Fière d’avoir trouvé ma tenue, j’allais retrouver Lenny au dortoir des garçons. Depuis que nous avions du séparer filles et garçons, je n’avais plus l’occasion de le voir dès le saut du lit à mon grand désespoir. Parvenue devant la porte de sa chambre, je toquais à la porte. Sans attendre une réponse, j’entrouvrais la lourde planche de bois, glissant ma tête muni de mon chapeau de Noel au travers. Apercevant Lenny au fond de la chambre, mes lèvres s’étirèrent en un large sourire. « Tu es prêt ? » lançais-je gaiement tout en ouvrant grand la porte pour me montrer toute entière en un bruyant « TADAAAAAAAAM !!! » et je piétinais, tournant sur moi-même les bras ouverts pour qu’il admire le costume. « Qu’est-ce que tu en dis ? C’est Sora qui m’a fait se déguisement de mère Noel. » Un sifflement retentit dans le couloir. Je me retournais pour fais un petit signe chaleureux à In Ha qui passait par là, faisant un geste approbateur de la main. Je lui tirais la langue avant de reporter mon attention vers Lenny. Soudainement, je fis une grimace, fronçant les sourcils. Je me grattais la jambe avant de tirer soudainement sur mes bas résilles pour les remonter. « Ca gratte ce truc. » me plaignis-je faisant une moue boudeuse, mais ca en valait la peine. Je me rapprochais du lit, manquant de tomber en marchant. Les bras écartés, je retrouvais mon équilibre. Un bref silence, puis, j’éclatais de rire. « Je crois que je vais prendre mes baskets au cas où. »
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you and me ?
Iggy & Dambi
Noël, c'est un sapin illuminé dans les chaumières qui réchauffe le cœur des enfants en plein hiver. Toi, tu es l'étoile qui me porte bonheur.
Costume + J’avais passé l’après-midi à faire les boutiques dans l’espoir de trouver une tenue pour la fête costumée de ce soir. La semaine entière, j’avais surfé sur internet à regarder les tutos de youtubeuse. J’avais tenté de me maquiller, de faire des tenues originales avec mes fonds de placard. Cependant, il fallait admettre que j’étais un cas désespérée à ce niveau-là. Si mes talents se résumaient à l’informatique et la cuisine, tout ce qui concernait la mode était à des millions d’années-lumière de moi. J’avais donc appelé Sora à l’aide. Avec son charisme naturel, son expérience dans la mode en tant que stagiaire chez Vogue, et ses gestes précis en make-up, cela faisait d’elle une femme que j’avais toujours admirée en secret avant d’entrer dans cette fraternité. Elle était devenue ma marraine pour mon plus grand bonheur, faisait battre mon petit cœur à chacun de ses frôlements de peau. J’avais toujours cette gêne présente quand elle se tenait à mes côtés. Elle m’intimidait toujours autant malgré que nous ayons fait connaissance depuis le temps. Et puis, son sourire avait cette tendance à me faire rougir. Entre ses mains, j’avais passé la journée à être pomponné, tournée en tous sens pour les prises de mesures. Ses doigts de fée avait fini par confectionner la tenue parfaite. Quoi de plus tendance qu’une mère Noel pour soirée hivernale ? je l’avais quitté le sourire aux lèvres, déposant un baiser sur sa joue, ne la remerciant jamais assez pour ce service. Je comptais bien lui rendre l’appareil un de ces jours. Fière d’avoir trouvé ma tenue, j’allais retrouver Lenny au dortoir des garçons. Depuis que nous avions du séparer filles et garçons, je n’avais plus l’occasion de le voir dès le saut du lit à mon grand désespoir. Parvenue devant la porte de sa chambre, je toquais à la porte. Sans attendre une réponse, j’entrouvrais la lourde planche de bois, glissant ma tête muni de mon chapeau de Noel au travers. Apercevant Lenny au fond de la chambre, mes lèvres s’étirèrent en un large sourire. « Tu es prêt ? » lançais-je gaiement tout en ouvrant grand la porte pour me montrer toute entière en un bruyant « TADAAAAAAAAM !!! » et je piétinais, tournant sur moi-même les bras ouverts pour qu’il admire le costume. « Qu’est-ce que tu en dis ? C’est Sora qui m’a fait se déguisement de mère Noel. » Un sifflement retentit dans le couloir. Je me retournais pour fais un petit signe chaleureux à In Ha qui passait par là, faisant un geste approbateur de la main. Je lui tirais la langue avant de reporter mon attention vers Lenny. Soudainement, je fis une grimace, fronçant les sourcils. Je me grattais la jambe avant de tirer soudainement sur mes bas résilles pour les remonter. « Ca gratte ce truc. » me plaignis-je faisant une moue boudeuse, mais ca en valait la peine. Je me rapprochais du lit, manquant de tomber en marchant. Les bras écartés, je retrouvais mon équilibre. Un bref silence, puis, j’éclatais de rire. « Je crois que je vais prendre mes baskets au cas où. »
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Re: Merry Christmas - Iggy | Jeu 28 Déc 2017 - 17:44 Citer EditerSupprimer
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Dambi & Iggy
Vice-président, quelle idée splendide Lenny.. Paroles ironiques. Le club de théâtre venait d'être ouvert cette année, et il y avait tout à faire. Sae Yeon était passionnée, littéralement. Elle était enjouée dans tout ce qu'elle faisait, même le plus chiant. Si Lenny ne l'aidait pas un peu dans ses tâches, elle se laisserait submerger avec plaisir ! Mais ce que monsieur prenait comme boulot à la maison, c'était bien entendu moi qui m'en chargeait quand il n'était pas là ! Moi je voulais jouer, jouer et seulement jouer. Lire, et voir des pièces de théâtre aussi. Mais avais-je réellement une tronche à m'occuper de tout ce qui était administratif ? Car oui, c'était à moi que l'on avait attribué le devoir, que dis-je.. la corvée d'écrire une lettre à notre chère directrice. Une argumentation en trois paragraphes expliquant le pourquoi du comment nous devions aller voir la dernière mise en scène de Kwon Su Jin, une jeune femme qui montait dans le milieu, dans sa vision très moderne du Malade imaginaire. Nous étions doué pour narrer, surtout quand quelque chose nous tenait à coeur, mais je n'étais pas certain d'avoir les bonnes tournures de phrases comparé à Lenny... Oh, et puis merde, il avait qu'à être là. J'aurais fait de mon mieux, pensais-je, après avoir soigneusement plié le papier blanc, le glissant dans une fine enveloppe, à l'adresse manuscrite élégamment rédigée. Je m'étais laissé tomber sur le lit, avant de laisser traîner mon regard vers la table de chevet de Il Nam, où un petit carnet y était posé. Recettes.. Me calant sur le dos, j'en parcourais les pages, sagement allongé sur mon lit, lorsqu'on frappa à la porte. J'entrouvris la bouche, mais la personne entra avant que je n'ai pu dire.. "Non." J’arquais un sourcil, silencieux, avant d'apercevoir la chevelure blonde de dambi. « Si je suis prêt.. ? » Prêt à quoi ? Elle ouvra entièrement la porte, dévoilant une tenue plus qu'inattendue ! Mes yeux sombres s'écarquillèrent, alors qu'elle sautillait dans tous les sens, en tournant sur elle-même. « Qu’est-ce que tu en dis ? C’est Sora qui m’a fait se déguisement de mère Noel. » C'était quoi ce bordel.. ?! Je me redressais lentement en position assise, sans la lâcher une seule fois du regard. Ma mâchoire roula, et celui-ci longea la robe rouge dont la taille était marquée par une large ceinture en cuir. Mes cils descendirent plus bas, esquissant le tissu fin des bas résilles qui habillait ses jambes menues, en moulant ses cuisses de femme. Et ces chaussures, vernies, qui n'avaient absolument rien à voir avec son style habituel.. Décontenancé, et un brin hébété, je la fixai, les idées complètement embrouillées.. Et moi qui trouvait ces fêtes bien ennuyantes.. Un sifflement résonna dans le couloir, je remarquais son sourire. Je portais mon index entre mes lèvres. « Ce que j'en dis.. » Elle s'approcha, et manqua de tomber. Mes mains s'étaient crispées en avant par réflexe, avant de les laisser retomber sur mes jambes, toujours assis. « J'en dis que tu ne finiras jamais la soirée avec ces chaussures. » ponctuai-je, avant d'esquisser lentement un sourire carnassier. Je me redressai de toute ma hauteur, réduisant la distance entre nous. « T'es quoi, une offrande pour noël ? » fis-je, en me penchant vers son visage angélique. Je glissai l'une de mes mains dans son dos, jusqu'à cette taille marquée de cuir pour la rapprocher davantage. « Comme une sorte de chocolat emballé ? Parce que je n'ai jamais autant apprécié le rouge, que ce soir.. » susurrai-je, en me perdant dans ses yeux azur.
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Re: Merry Christmas - Iggy | Lun 15 Jan 2018 - 23:46 Citer EditerSupprimer
Costume + Je ne fus pas si surprise de voir Iggy dans la pièce à la place de Lenny. Même si je me faisais une joie de sortir en sa compagnie. Ces derniers temps, j’avais d’autant plus côtoyé son alter ego. Les occasions s’étaient peu présentées pour que l’on se retrouve. Une mine légèrement déçue passa sur mon visage alors que j’ouvrais entièrement la porte pour y pénétrer. Néanmoins, un sourire l’éclaira aussi vite dans la seconde qui suivit tout en commençant mon tour de manège avec mon corps mutin. L’un ou l’autre, peu importe finalement tant que j’étais avec lui. Trop excitée à l’idée de participer à cette soirée aux nuances de Noel, je faillis tomber du haut de mes talons dont je n’avais pas l’habitude de manier. Maladroitement, je me redressais pour reprendre mon avancée vers le jeune homme, mon rire quotidien toujours sur le bout des lèvres. Il n’avait pas tort. Avec ces souliers, je risquais de me fouler une cheville avant d’arriver sur les lieux. « Les baskets sont une meilleure option, je pense. » lui donnais-je raison. Je devais sembler ridicule dans ces chaussures vernis noires, et pourtant, il fallait que je l’endosse pour que la magie du costume opère. Je comptais bien gagner le concours du meilleur déguisement. Je m’arrêtais, penchant la tête sur le côté, la bouche légèrement entrouverte, fixant Iggy me posant une question que je trouvais étrange. « Une offrande ? » répétais-je tout en fronçant les sourcils, embêtée. Je restais sur place alors qu’il se rapprochait de moi, flanqué de son sourire carnassier habituel. Un léger cri de surprise s’échappa de la barrière de mes lèvres alors qu’il m’attrapait par la taille, m’arrachant à ma réflexion. Hors du temps, ne prenant pas conscience que l’ambiance avait quelque peu changé dans la pièce, ni que le londonien sous-entendait la moindre pensée sensuelle, je relevais les yeux vers son visage. Mes deux minuscules mains vinrent se perdre sur son visage, mes doigts serrant ses tempes doucement, ancrant mon regard dans le sien. « Est-ce que tu dors encore ? Tu n’es pas bien réveillé ? » Déclarais-je le plus sérieusement du monde. « Je suis habillée en Mère Noel. Sora a dit qu’on ne pouvait pas être plus explicite que cela. » Je lâchais son visage, gonflant des joues tel un poisson contrarié, détournant les yeux quelque peu déçue. « Pourquoi m’habillerais-je en chocolat ? Ça serait cruelle… j’aurais envie de me manger moi-même entièrement… En plus, je tolère peu le chocolat, tu sais bien. » Me plaignis-je sur un ton enfantin, les yeux brillant d’innocence. Oubliant un instant qu’il s’agissait d’Iggy du à ce rapprochement soudain qui était propre à Lenny, mes mains remontèrent lentement le long de ses bras. Semblable à une caresse, mes doigts frôlaient son épiderme avant de venir s’entrecroiser derrière sa nuque. Douceur dont j’avais appris à faire preuve qu’en présence de Lenny, son double n’étant que peu réceptif à ce genre de geste affectif. Tactile de nature, je me lovais contre lui, posant ma joue sur son torse. Je fermais les yeux, ma poitrine s’écrase moelleusement contre lui alors que plus rien ne sépare nos corps à part la fine couche de vêtement. Et dans un murmure se perdant dans le silence de la pièce mes mots s’échappèrent de ma bouche : « Tu ne voudrais pas que l’on rate notre soirée en m’envoyant malade au lit, hein Lenny ? »
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Noël, c'est un sapin illuminé dans les chaumières qui réchauffe le cœur des enfants en plein hiver. Toi, tu es l'étoile qui me porte bonheur.
Costume + Je ne fus pas si surprise de voir Iggy dans la pièce à la place de Lenny. Même si je me faisais une joie de sortir en sa compagnie. Ces derniers temps, j’avais d’autant plus côtoyé son alter ego. Les occasions s’étaient peu présentées pour que l’on se retrouve. Une mine légèrement déçue passa sur mon visage alors que j’ouvrais entièrement la porte pour y pénétrer. Néanmoins, un sourire l’éclaira aussi vite dans la seconde qui suivit tout en commençant mon tour de manège avec mon corps mutin. L’un ou l’autre, peu importe finalement tant que j’étais avec lui. Trop excitée à l’idée de participer à cette soirée aux nuances de Noel, je faillis tomber du haut de mes talons dont je n’avais pas l’habitude de manier. Maladroitement, je me redressais pour reprendre mon avancée vers le jeune homme, mon rire quotidien toujours sur le bout des lèvres. Il n’avait pas tort. Avec ces souliers, je risquais de me fouler une cheville avant d’arriver sur les lieux. « Les baskets sont une meilleure option, je pense. » lui donnais-je raison. Je devais sembler ridicule dans ces chaussures vernis noires, et pourtant, il fallait que je l’endosse pour que la magie du costume opère. Je comptais bien gagner le concours du meilleur déguisement. Je m’arrêtais, penchant la tête sur le côté, la bouche légèrement entrouverte, fixant Iggy me posant une question que je trouvais étrange. « Une offrande ? » répétais-je tout en fronçant les sourcils, embêtée. Je restais sur place alors qu’il se rapprochait de moi, flanqué de son sourire carnassier habituel. Un léger cri de surprise s’échappa de la barrière de mes lèvres alors qu’il m’attrapait par la taille, m’arrachant à ma réflexion. Hors du temps, ne prenant pas conscience que l’ambiance avait quelque peu changé dans la pièce, ni que le londonien sous-entendait la moindre pensée sensuelle, je relevais les yeux vers son visage. Mes deux minuscules mains vinrent se perdre sur son visage, mes doigts serrant ses tempes doucement, ancrant mon regard dans le sien. « Est-ce que tu dors encore ? Tu n’es pas bien réveillé ? » Déclarais-je le plus sérieusement du monde. « Je suis habillée en Mère Noel. Sora a dit qu’on ne pouvait pas être plus explicite que cela. » Je lâchais son visage, gonflant des joues tel un poisson contrarié, détournant les yeux quelque peu déçue. « Pourquoi m’habillerais-je en chocolat ? Ça serait cruelle… j’aurais envie de me manger moi-même entièrement… En plus, je tolère peu le chocolat, tu sais bien. » Me plaignis-je sur un ton enfantin, les yeux brillant d’innocence. Oubliant un instant qu’il s’agissait d’Iggy du à ce rapprochement soudain qui était propre à Lenny, mes mains remontèrent lentement le long de ses bras. Semblable à une caresse, mes doigts frôlaient son épiderme avant de venir s’entrecroiser derrière sa nuque. Douceur dont j’avais appris à faire preuve qu’en présence de Lenny, son double n’étant que peu réceptif à ce genre de geste affectif. Tactile de nature, je me lovais contre lui, posant ma joue sur son torse. Je fermais les yeux, ma poitrine s’écrase moelleusement contre lui alors que plus rien ne sépare nos corps à part la fine couche de vêtement. Et dans un murmure se perdant dans le silence de la pièce mes mots s’échappèrent de ma bouche : « Tu ne voudrais pas que l’on rate notre soirée en m’envoyant malade au lit, hein Lenny ? »
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Re: Merry Christmas - Iggy | Mar 16 Jan 2018 - 1:55 Citer EditerSupprimer
Merry Christmas
Dambi & Iggy
J'observai les hautes chaussures vernies de la blonde, mais surtout sa démarche bel et bien peu assurée. On aurait dit un bébé qui essayait d'apprendre à marcher, c'était pour dire. Je ne savais pas où elle comptait aller avec tout cet attirail, mais je pariais qu'elle allait les enlever au bout de dix minutes ! Pour le reste.. ça lui allait plutôt bien, même si c'était assez ridicule. Mise à part pour Halloween dans des tenues qui faisaient vraiment peur, je n'aimais pas me déguiser. Un comble pour un comédien de théâtre vous allez me dire, mais cela faisait partie d'un rôle, du métier, et rien d'autre. J'en avais besoin pour le théâtre, là ce n'était pas le cas. Et puis en plus, ceux qui se déguisaient en mère et père noël.. Bon pour leurs gosses je voulais bien mais après.. D'ailleurs, n'était-ce pas plutôt un truc d'enfant en quête d'attention ? Cette tenue était en plus un peu plus sexy que la normale, elle n'en avait tout bonnement aucune idée, j'en étais certain. Je roulais des yeux, avant de me lever, la détaillant d'un air amusé. Glissant ma main au creux de ses reins pour la rapprocher, j'en profitai pour lui demander si elle était une sorte d'offrande. Car on ne disait pas non aux cadeaux du père noël.. Je voulais qu'elle soit gênée, qu'elle enlève tout ça, et le refile à Sora. Elle avait qu'à le porter si ça lui plaisait tant que ça. Mais j'avais une faiblesse pour la couleur rouge, qui allait si bien avec ses cheveux naturellement pâles.. Ses yeux azur, j'y plongeai tête la première alors qu'ils se relevaient, papillonnants, incrédules. « Une offrande ? » J’arquai un sourcil, avant que mes prunelles sombres ne s'élargissent au contact de ses mains élancées sur mes tempes. Celle dans son dos se figea. « Est-ce que tu dors encore ? Tu n’es pas bien réveillé ? Je suis habillée en Mère Noel. Sora a dit qu’on ne pouvait pas être plus explicite que cela. » Je la fixai intensément, vide, avant de lever les yeux au ciel, retirant la main de son dos. Elle n'avait rien pigé... Cette fille me désespérait. Pourtant, je la connaissais maintenant depuis des années, mais ce côté-là chez elle ne changeait pas d'un poil. Je ne savais pas vraiment si elle était une vraie ingénue, si elle n'avait simplement pas conscience de ce genre d’ambiguïté qui relevait juste d'un jeu de ma part, ou si elle le faisait exprès ! Mes sourcils se froncèrent, alors qu'elle gonflait ses joues. Non, c'était ça, c'était une enfant. « Je suis bien réveillé, merci. Et tu ne peux pas ressembler plus à une mère noël, je confirme.. » soupirai-je, peu préoccupé par tout cela. Venait-elle montrer cela à Lenny en venant ici ? Moi aussi, j'aurais préféré qu'il soit là, surtout pour s'occuper de toute cette paperasse de vice président.. « Pourquoi m’habillerais-je en chocolat ? Ça serait cruelle… j’aurais envie de me manger moi-même entièrement… En plus, je tolère peu le chocolat, tu sais bien. » Le chocolat, vraiment ? Je savais qu'elle avait dû mal avec certains aliments, mais celui-ci, je comprenais la torture. « Si tu t'étais habillée en chocolat, tu aurais demandé à Matteo pour t’apprêter. D'après Jeha, il en utilise un des meilleurs. » répliquai-je simplement, m'apprêtant à reculer pour lui faire comprendre qu'il était temps qu'elle retourne dans sa chambre. Mais elle en décida autrement. Ses mains cette fois, glissèrent sur mes avant-bras jusqu'à mes épaules, emmenant avec elles une douce vague de chaleur, qui avait pourtant aussitôt raidi mes membres. Elles se nichèrent derrière mon cou et par réflexe, je me penchais légèrement en avant, courbé vers elle. Mes iris valdinguaient de droite à gauche, hébétés. « Qu'est-ce que.. » Mais je m’interrompais en la sentant se rapprocher davantage, pour venir se lover contre mon torse. Mes bras s'écartèrent dans le vide de part et d'autre d'elle, incapable de savoir quoi en faire. Est-ce que c'était Noël qui la rendait comme ça ? Certes, elle était toujours en demande d'affection, très tactile, ça je l'avais bien remarqué, et je laissais volontiers Lenny en profiter à ma place. Etre un nounours ambulant, très peu pour moi. Mal à l'aise, je posai mes doigts sur son épaule, m'apprêtant à la tapoter pour qu'elle me relâche, quant elle reprit la parole. Une voix perdue, emmitouflée dans le tissu de mon tee-shirt. « Tu ne voudrais pas que l’on rate notre soirée en m’envoyant malade au lit, hein Lenny ? » murmura t-elle doucement. Mais pas assez doucement pour que cela en atténue le moindre mot, le moindre sens à sa phrase. Mon regard se figea dans le vide en quelques secondes. Ces secondes s'écoulèrent, lourdes, pesantes. Puis le silence qui s'imposa, et ce coeur dont les battements ralentissaient. J'avais retenu mon souffle, je ne m'en étais même pas rendu compte. Ma bouche s'entrouvrit, l'air s'y engouffra brusquement, difficilement. Mes doigts se crispèrent et s'enfoncèrent dans le tissu moelleux, resserrant soudainement leur prise avec plus de force. Avec plus de rage. Les griffes empoignèrent ses épaules frêles et la repoussèrent violemment en arrière, de sorte à la faire lâcher, à l'éloigner le plus vite possible. Je me sentais comme brûlé, un courant électrique parcourant un corps sur la défensive, à l'esprit heurté. « Dégage. » lâchai-je avec dureté alors que je la jaugeais d'une posture agressive incontrôlée. Mes prunelles dardées sur elle étaient d'un noir profond, aux iris élargis. Lenny.. Elle m'avait appelé Lenny.. Elle ne rigolait pas cette fois-ci. « .. Alors.. T'es comme les autres.. ? » murmurai-je presque pour moi-même, la bouche retroussée. Cette fille.. Dambi. Il la connaissait depuis le collège, ils étaient amis depuis cette époque. Je suis arrivé quelques années plus tard, et cet abruti a fini un jour par lui dire, par tout lui avouer. Étrangement, j'étais le seul à me méfier. Comment pouvait-elle accepter ça si facilement ? Lui était heureux, c'était l'essentiel. Des années qu'elle nous côtoyait, qu'elle le voyait, lui parlait... Et alors quoi.. ? N'avait-elle pas fait la différence depuis le temps ? T'es comme les autres.. Je laissais échapper un rire, petit, ironique, fermant les paupières pour contenir une impétueuse fureur. Je les réouvris, ma mâchoire roulant, tendue. D'une démarche vive, mes pas réduisirent la distance, avant d'agripper à nouveau ses épaules. Ma main droite captura son menton pour lever son visage vers le haut. « Regarde moi.. Regarde ces yeux.. ! Ça y est, tu réalises ? » Tu réalises qui je suis ? Ma voix dans la chambre résonnait avec plus de puissance, faisant écho contre les murs, en oubliant que l'on était pas seuls dans les lieux. Mais je m'en foutais. Je m'en foutais royalement. Ne les oublie pas, ces yeux ! Mes iris ténébreux, imprévisibles, sauvages, creusant les siens, clairsemés, agités, apeurés; Est-ce qu'elle nous connaissait vraiment au final.. ? L'ivoire se referma sur ma lèvre inférieure, y retenant la question qui me piquait. « T'as pas intérêt à le confondre lui avec moi.. Tu peux avec moi, mais avec lui, c'est hors de question, est-ce que c'est clair ?! » ordonnai-je, relâchant la prise sur son menton. Moi je pouvais encaisser, pas lui. Car ça ne me faisait rien, à moi.. Pourtant, ce n'était pas ce que ma réaction venait de dévoiler..
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Re: Merry Christmas - Iggy | Mar 16 Jan 2018 - 3:39 Citer EditerSupprimer
Costume + J’esquissais un sourire satisfait alors qu’il finissait par admettre que je ressemblais bel et bien à une Mère Noel. Une mère Noel moderne certes, mais une mère Noel tout de même. C’était un classique pour le thème des fêtes hivernales, mais j’étais certaine qu’avec la complicité de Sora pour la confection du costume, j’avais toutes mes chances pour revisiter le sujet pour le grand concours. Vint ensuite la contrariété du chocolat, mon sourire flétrissant sur le coin de mes lèvres. « JeHa est un gourmand. Je l’ai vu volé un pot de chocolat dans les affaires de Matteo pour se réfugier devant la télé pour le manger. » Déclarais-je telle une accusation enfantine, ne prenant pas conscience du changement de discussion dont je faisais preuve. D’un naturel déconcertant, ma bonne humeur était revenue en un clin d’œil. Puis, ce moment où je me laissais aller au creux de ses bras, le temps d’un instant, il se confondit à son alter ego, ne faisant plus qu’un pour ma personne. Et c’est le drame ! En une seconde, tout changea. Iggy de bon augure devint agressif, dégageant une aura menaçante. Mes mots s’échappent de mes lèvres, mais déjà il est trop tard. La magie se rompt. La réalité revint au galop. La chaleur réconfortante de ce souvenir s’estompe, et le rejet fait surface. Une douleur vive se fit ressentir au niveau de mes épaules, comme une brulure là où il avait déposé ses doigts. J’étais toujours accrochée à son cou, mais il était plus fort. Il me reposa et je me sentis partie en arrière. Le vide sous mes pieds me manqua. Je crus un bref instant subir une chute non manquée cette fois, mes talons glissant. Heureusement, il n’en était rien. Juste un doberman enragé montrant les crocs contre une enfant trop audacieuse. Ses mots me blessèrent tel un poignard dans le cœur me projetant dans ces souvenirs lointains qu’étaient ceux de mon enfance. Ces regrets, ces images de ces enfants me rejetant pour mes différences. Lenny avait été le seul à ne pas me regarder avec ces yeux de jugement dernier. Le seul à m’accepter quelque j’étais sans me repousser loin de lui. Le premier ami d’une longue liste qui me manquait à l’époque. Incrédule, je le regardais me cracher au visage de dégager avec tant de haine que les larmes me montèrent aux yeux. J’eus peur qu’il décide de m’abandonner lui aussi. Que le moment était venu. Qu’il s’était lassé de moi… Paniquée, je regardais autour de moi après une échappatoire. Je refusais de revivre cela. Le noir profond de ses abimes me rappelait le gouffre qu’il venait d’ouvrir au fond de mon cœur recollé, bricolé tel une mécanique mal formatée. Je papillonnais des yeux en espérant voir ce cauchemar être balayé par mes longs cils. Il n’en était rien. « .. Alors.. T'es comme les autres.. ? » La goutte de trop. Le tsunami qui ravageait tout le reste. La peine envahit mon être, puis la culpabilité en comprenant mon erreur. Je les avais confondus. Cela m’arrivait rarement, et pourtant… Je n’étais pas infaillible. Pourtant, le grand méchant loup n’en avait que faire, il ne voyait que mon erreur sans essayer d’en comprendre les raisons ou simplement d’être compréhensif. C’était vraiment comme ca qu’il me voyait ? Juste à cause d’une petite faute que j’avais commise en sa présence après x temps que l’on se connaissait, j’étais cataloguée ? J’admettais avoir fauté, mais il n’y avait pas mort d’homme non plus. Son rire me fit sursauter. Je lui jetais un coup d’œil, quelque peu apeuré, tremblante presque, habitée par mes vieux fantômes du passé. Il s’approcha. Vite et déterminé. La sentence allait tombée. Ses doigts se crispèrent sur ma mâchoire, me forçant à le regarder. « Je suis désolé...» murmurais-je difficilement. « Iggy...Tu… tu me fais mal. » Sa voix résonnait dans la chambre, rendant les lieux que plus lugubre dans la pénombre, seule lumière donnée par la lampe de chevet. Sauvage. Indomptable. il ne sera jamais tien. Vous êtes trop différent. Une voix ne cessait de répéter cela en boucle sans que j’en comprenne la cause. Ce dont j’étais certaine, c’était qu’il me ferait plus confiance. Et d’une certaine manière c’était ce qui me faisait le plus mal. « T'as pas intérêt à le confondre lui avec moi. Tu peux avec moi, mais avec lui, c'est hors de question, est-ce que c'est clair ?! » Sa dernière réflexion me fit froncer des sourcils, balayant la culpabilité pour une colère vive qui transparaissait dans ma voix. Cette fois, c’est moi qui le repoussait de toutes mes forces alors qu’une de ses mains agrippaient toujours mon épaule. Je la saisis et la griffait pour le faire lâcher, seule véritable défense que je pouvais avoir. « De quel droit ? » balbutiais-je d’exaspération soudainement. Je titubais sur mes talons en reculant vers l’arrière. « De quel droit tu parles au nom de Lenny au juste ? » mes mots étaient durs, mais lourd de sens. Lenny m’avait raconté qu’Iggy était né pour le défendre, pour faire ce que lui ne pouvait faire par lui-même. Pourtant, j’avais vu Lenny reprendre de sa consistance et gagner en assurance jour le jour. S’il en avait vraiment envie, il pourrait se débrouiller seul. L’aide d’Iggy devenait obsolète. Pourtant, c’était devenu comme une assurance de savoir qu’il était là, tel un grand frère qui réparait les gaffes qu’il occasionnait. Cependant, on pouvait se demander si ce n’était pas plutôt Lenny qui réparait les erreurs d’Iggy à présent. « Lenny ne m’a jamais porté préjudice pour t’avoir confondu avec lui. Certes, cela m’arrive très rarement, mais jamais il ne m’a fait une telle crise. Apres tout, tu fais toujours tout pour être distinct de lui, avoir ta propre personnalité hein ? Peur qu’on ne puisse pas te confondre avec lui et disparaître ! C’est pas lui le problème, c’est toi Iggy ! Tu as peur de ne plus exister… » Hurlais-je presque. Mes joues étaient colorés d’un joli pourpre, je reprenais mon souffle comme si j’avais couru un cent mètre. On pouvait lire en moi mes émotions comme dans un livre ouvert. Douce, docile, fragile. Je n’étais pas de ceux en première ligne pour affronter la haine de plein fouet, et pourtant, aujourd’hui j’étais celle qui lançait les hostilités, horrifiée par ses paroles. Je m’approchais du lit, attrapant un cousin que je lui lançais de toutes mes forces au visage. « C’est pas juste ce que tu dis Iggy, … je vous adore tous les deux … tu peux pas comprendre comment c’est déconcertant de pas savoir toujours sur quel pied danser quand je viens vous voir. Je ne sais jamais lequel de vous deux va m’accueillir. » Je grimpais sur le lit pour attraper le second oreiller, venant m’assoir contre le mur, le serrant contre moi à défaut d’une de mes peluches. La colère s’envola comme elle était venu, un tourbillon de sentiment prenant possession de tout mon être. « Je me faisais une joie de me rendre à cette soirée avec vous deux, mais t’as tout gâché… » murmurais-je en serrant d’avantage le coussin contre moi, le corps tremblant de sensibilité à fleur de peau.
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you and me ?
Iggy & Dambi
Noël, c'est un sapin illuminé dans les chaumières qui réchauffe le cœur des enfants en plein hiver. Toi, tu es l'étoile qui me porte bonheur.
Costume + J’esquissais un sourire satisfait alors qu’il finissait par admettre que je ressemblais bel et bien à une Mère Noel. Une mère Noel moderne certes, mais une mère Noel tout de même. C’était un classique pour le thème des fêtes hivernales, mais j’étais certaine qu’avec la complicité de Sora pour la confection du costume, j’avais toutes mes chances pour revisiter le sujet pour le grand concours. Vint ensuite la contrariété du chocolat, mon sourire flétrissant sur le coin de mes lèvres. « JeHa est un gourmand. Je l’ai vu volé un pot de chocolat dans les affaires de Matteo pour se réfugier devant la télé pour le manger. » Déclarais-je telle une accusation enfantine, ne prenant pas conscience du changement de discussion dont je faisais preuve. D’un naturel déconcertant, ma bonne humeur était revenue en un clin d’œil. Puis, ce moment où je me laissais aller au creux de ses bras, le temps d’un instant, il se confondit à son alter ego, ne faisant plus qu’un pour ma personne. Et c’est le drame ! En une seconde, tout changea. Iggy de bon augure devint agressif, dégageant une aura menaçante. Mes mots s’échappent de mes lèvres, mais déjà il est trop tard. La magie se rompt. La réalité revint au galop. La chaleur réconfortante de ce souvenir s’estompe, et le rejet fait surface. Une douleur vive se fit ressentir au niveau de mes épaules, comme une brulure là où il avait déposé ses doigts. J’étais toujours accrochée à son cou, mais il était plus fort. Il me reposa et je me sentis partie en arrière. Le vide sous mes pieds me manqua. Je crus un bref instant subir une chute non manquée cette fois, mes talons glissant. Heureusement, il n’en était rien. Juste un doberman enragé montrant les crocs contre une enfant trop audacieuse. Ses mots me blessèrent tel un poignard dans le cœur me projetant dans ces souvenirs lointains qu’étaient ceux de mon enfance. Ces regrets, ces images de ces enfants me rejetant pour mes différences. Lenny avait été le seul à ne pas me regarder avec ces yeux de jugement dernier. Le seul à m’accepter quelque j’étais sans me repousser loin de lui. Le premier ami d’une longue liste qui me manquait à l’époque. Incrédule, je le regardais me cracher au visage de dégager avec tant de haine que les larmes me montèrent aux yeux. J’eus peur qu’il décide de m’abandonner lui aussi. Que le moment était venu. Qu’il s’était lassé de moi… Paniquée, je regardais autour de moi après une échappatoire. Je refusais de revivre cela. Le noir profond de ses abimes me rappelait le gouffre qu’il venait d’ouvrir au fond de mon cœur recollé, bricolé tel une mécanique mal formatée. Je papillonnais des yeux en espérant voir ce cauchemar être balayé par mes longs cils. Il n’en était rien. « .. Alors.. T'es comme les autres.. ? » La goutte de trop. Le tsunami qui ravageait tout le reste. La peine envahit mon être, puis la culpabilité en comprenant mon erreur. Je les avais confondus. Cela m’arrivait rarement, et pourtant… Je n’étais pas infaillible. Pourtant, le grand méchant loup n’en avait que faire, il ne voyait que mon erreur sans essayer d’en comprendre les raisons ou simplement d’être compréhensif. C’était vraiment comme ca qu’il me voyait ? Juste à cause d’une petite faute que j’avais commise en sa présence après x temps que l’on se connaissait, j’étais cataloguée ? J’admettais avoir fauté, mais il n’y avait pas mort d’homme non plus. Son rire me fit sursauter. Je lui jetais un coup d’œil, quelque peu apeuré, tremblante presque, habitée par mes vieux fantômes du passé. Il s’approcha. Vite et déterminé. La sentence allait tombée. Ses doigts se crispèrent sur ma mâchoire, me forçant à le regarder. « Je suis désolé...» murmurais-je difficilement. « Iggy...Tu… tu me fais mal. » Sa voix résonnait dans la chambre, rendant les lieux que plus lugubre dans la pénombre, seule lumière donnée par la lampe de chevet. Sauvage. Indomptable. il ne sera jamais tien. Vous êtes trop différent. Une voix ne cessait de répéter cela en boucle sans que j’en comprenne la cause. Ce dont j’étais certaine, c’était qu’il me ferait plus confiance. Et d’une certaine manière c’était ce qui me faisait le plus mal. « T'as pas intérêt à le confondre lui avec moi. Tu peux avec moi, mais avec lui, c'est hors de question, est-ce que c'est clair ?! » Sa dernière réflexion me fit froncer des sourcils, balayant la culpabilité pour une colère vive qui transparaissait dans ma voix. Cette fois, c’est moi qui le repoussait de toutes mes forces alors qu’une de ses mains agrippaient toujours mon épaule. Je la saisis et la griffait pour le faire lâcher, seule véritable défense que je pouvais avoir. « De quel droit ? » balbutiais-je d’exaspération soudainement. Je titubais sur mes talons en reculant vers l’arrière. « De quel droit tu parles au nom de Lenny au juste ? » mes mots étaient durs, mais lourd de sens. Lenny m’avait raconté qu’Iggy était né pour le défendre, pour faire ce que lui ne pouvait faire par lui-même. Pourtant, j’avais vu Lenny reprendre de sa consistance et gagner en assurance jour le jour. S’il en avait vraiment envie, il pourrait se débrouiller seul. L’aide d’Iggy devenait obsolète. Pourtant, c’était devenu comme une assurance de savoir qu’il était là, tel un grand frère qui réparait les gaffes qu’il occasionnait. Cependant, on pouvait se demander si ce n’était pas plutôt Lenny qui réparait les erreurs d’Iggy à présent. « Lenny ne m’a jamais porté préjudice pour t’avoir confondu avec lui. Certes, cela m’arrive très rarement, mais jamais il ne m’a fait une telle crise. Apres tout, tu fais toujours tout pour être distinct de lui, avoir ta propre personnalité hein ? Peur qu’on ne puisse pas te confondre avec lui et disparaître ! C’est pas lui le problème, c’est toi Iggy ! Tu as peur de ne plus exister… » Hurlais-je presque. Mes joues étaient colorés d’un joli pourpre, je reprenais mon souffle comme si j’avais couru un cent mètre. On pouvait lire en moi mes émotions comme dans un livre ouvert. Douce, docile, fragile. Je n’étais pas de ceux en première ligne pour affronter la haine de plein fouet, et pourtant, aujourd’hui j’étais celle qui lançait les hostilités, horrifiée par ses paroles. Je m’approchais du lit, attrapant un cousin que je lui lançais de toutes mes forces au visage. « C’est pas juste ce que tu dis Iggy, … je vous adore tous les deux … tu peux pas comprendre comment c’est déconcertant de pas savoir toujours sur quel pied danser quand je viens vous voir. Je ne sais jamais lequel de vous deux va m’accueillir. » Je grimpais sur le lit pour attraper le second oreiller, venant m’assoir contre le mur, le serrant contre moi à défaut d’une de mes peluches. La colère s’envola comme elle était venu, un tourbillon de sentiment prenant possession de tout mon être. « Je me faisais une joie de me rendre à cette soirée avec vous deux, mais t’as tout gâché… » murmurais-je en serrant d’avantage le coussin contre moi, le corps tremblant de sensibilité à fleur de peau.
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(c) DΛNDELION
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Re: Merry Christmas - Iggy | Dim 21 Jan 2018 - 19:06 Citer EditerSupprimer
Merry Christmas
Dambi & Iggy
Cela avait explosé, d'un seul coup, sans que je ne m'y attende. J'étais comme ça, pouvant passer en quelques secondes d'un calme apparent à une tempête dévastatrice. Je ne savais pas ce qui m'avait pris. Pourquoi étais-je si sensible à cela.. Si sensible à son erreur à elle ? J'avais l'habitude que l'on m'appelle Lenny, 90% de mon temps j'étais lui, son prénom, son visage, sa vie. Les 10% qui restaient, étaient réservés à ceux qui me connaissaient sous Iggy, parfois que sous ce nom et aucun autre. Certains parmi eux pensaient que l'on était juste jumeaux, comme je le faisais parfois si facilement croire. Et ce n'était pas compliqué. Mais je n'admettrais jamais à quel point ces 10% étaient importants pour moi.. Ils marquaient une trace de mon existence dans ce monde. Ils démontraient une vie qui n'appartenait qu'à moi, une image, une apparence, un caractère que je n'avais pas besoin d'atténuer pour qu'on ne porte aucun soupçon sur Lenny. Dambi faisait partie de ces personnes, de ces personnes qui savaient, qui me connaissaient un tant soit peu pour que je n'ai pas besoin de me retenir d'être moi-même. Je tenais à eux, d'une certaine manière et je me rendais compte désormais à quel point j'étais d'une extrême exigence avec eux.. D'une patience effilochée. Car si ils n'étaient pas là, je ne vivrais pas pleinement. Pas totalement. Et si ils oubliaient mon prénom, et m'appelaient Lenny, alors on m'effaçait peu à peu.. Les mots durs et coupants claquèrent dans sa direction, une défense, une attaque sauvagement armée. Je dégainais sans la moindre retenue, franc et colérique. Un chien traumatisé, entraîné pour combattre, dont il fallait se méfier des réactions imprévisibles dû à une mauvaise interprétation. On ne parlait pas le même langage, on était pas sur la même longueur d'onde, rarement. Pas longtemps. La ligne sur laquelle elle réussissait à marcher pour tenter de me rejoindre, vacillait, tremblait, et je jurerais que c'était mes pieds qui faisaient exprès de la faire bouger, cette ligne. Pour ne pas qu'elle ne réussisse à m'atteindre. Menacer, encaisser les coups pour protéger Lenny. Vouloir garder un lien avec les autres, mais montrer les crocs pour garder une distance. Car s'attacher entièrement, n'était pas non plus une bonne chose. Je n'entendais pas ses excuses, ni ses plaintes, la déception se reflétant dans mes prunelles étirées et noircies. Ma main agrippée à l'épaule de la petite blonde, elle la griffa pour s'en débarrasser. Je grimaçai légèrement, sans pour autant reculer face à sa voix qui s'exclama à son tour. « De quel droit ? De quel droit tu parles au nom de Lenny au juste ? » « Parce que je le connais, entièrement. T'es pas dans notre tête.. » répliquai-je sèchement, alors qu'elle tanguait sur ses hauts talons. Pourquoi on partait dans tout ce bordel ? J'étais bien, tranquille dans la chambre, pourquoi n'avais-je pas fermé à clé, putin ?! Je voulais qu'on termine tout ça d'un claquement de porte, afin de me plonger à nouveau dans ce silence qui me manquait. Mais la tempête ne voulait pas passer, autant pour moi que pour elle. « Lenny ne m’a jamais porté préjudice pour t’avoir confondu avec lui. Certes, cela m’arrive très rarement, mais jamais il ne m’a fait une telle crise. » « C'est justement parce que c'est Lenny, parce qu'on est différent.. T'avais jamais remarqué ? » rétorquai-je ironiquement. C'était Lenny, toujours éclaté intérieurement en lui, quand je faisais tout exploser extérieurement. On était comme les deux faces d'une même pièce, opposés mais complémentaires. Ce n'était pas parce qu'il ne montrait rien, qu'il ne ressentait rien à l'intérieur. Que cela ne le blessait pas autant que moi mais à l'intérieur. Fais pas comme si tu le connaissais mieux que moi. « Apres tout, tu fais toujours tout pour être distinct de lui, avoir ta propre personnalité hein ? Peur qu’on ne puisse pas te confondre avec lui et disparaître ! C’est pas lui le problème, c’est toi Iggy ! Tu as peur de ne plus exister… » hurla t-elle brusquement dans la pièce. Mes yeux la fixant tout le long de son monologue, s'étaient noircis, comme un prédateur prêt à tuer en moins d'une seconde. Je sentais mes crocs se serraient à m'en faire mal, et la fureur durcir mes traits déjà bien tendus. Puis, la douleur d'une vérité qui se planta comme une flèche brûlante en plein coeur, qui intensifia une humeur massacrante. Un silence s'imposa dans les lieux, et je finis par le briser. « .. Peur de ne plus exister hein ? A quoi bon avoir peur quand on est déjà résolu.. ? » murmurai-je d'une voix rauque, avant de m'avancer d'un pas et de me pencher vers elle, le poing serré contre moi. « T'as fini.. ? T'as vraiment de la chance d'être une femme, sinon tu serais déjà la tête écrasée contre le sol. » rajoutai-je, menaçant, les yeux brillants, le ton trahissant une difficulté à garder mon calme extérieur. Quant une tornade saccageait toutes mes pensées. Et cela tournait et se fracassait contre mon crâne, avant que je ne reprenne goût à la réalité en me prenant un coussin en pleine tête. Je fermais les paupières, comme pour contenir l'envie brusque de frapper quelque chose avec toute la rage qui me bouffait littéralement. Mais qu'elle sorte bon sang, qu'elle se tire ! Je penchais lentement la tête en arrière, alors qu'elle reprit la parole. « C’est pas juste ce que tu dis Iggy, … je vous adore tous les deux … tu peux pas comprendre comment c’est déconcertant de pas savoir toujours sur quel pied danser quand je viens vous voir. Je ne sais jamais lequel de vous deux va m’accueillir. » Tu n'as qu'à plus venir nous voir, si cela te perturbe tant que ça. La pensée effleura mes lèvres plissées, sans pour autant les passer, pressant l'ivoire avec force. Je pensais à Lenny, toujours Lenny, et ça me faisait chier parfois de me retenir pour lui, même si au fond de moi, je savais pertinemment que c'était bien mieux que de l'ouvrir cette fois-ci. A la place, un « Tsss.. » m'échappa, suivi d'un soupir lourd et crispé. Les mots d'affection me frôlèrent, sans arriver à atteindre un corps hérissé, défensif. J'entendais mais n'assimilais pas ses paroles, comme si aucune d'entre elles ne me concernaient. Je quittais le noir pour la lumière de la pièce, mon regard assombri se braquant de biais sur la petite blonde, qui s'était calée sur le lit, un coussin entre ses bras. Ridicule. Je ne savais pas pourquoi j'avais dû mal à la supporter quand elle était dans cet état.. Elle représentait une faiblesse pour laquelle je ne voulais pas m'attendrir, mais combattre. Comme je le faisais avec tout ce qui faisait vaciller Lenny. « Je me faisais une joie de me rendre à cette soirée avec vous deux, mais t’as tout gâché… » Pourtant, la plupart des gens se serait excusé, et l'aurait pris dans leurs bras. Et malgré une infime partie de moi qui semblait touché par sa silhouette recroquevillée sur elle-même, l'idée me révulsa. « Ce n'était pas "vous deux", c'était lui, moi ça ne me concernait pas. Ne m'inclue pas sans demander mon avis. Et puis, ce n'est pas moi qui ai tout gâché, mais toi, nuance.. » rétorquai-je froidement, sachant pertinemment que j'allais la blesser davantage, mais ma langue s'emballait toujours, toujours. Je lui tournai soudainement le dos pour attraper un blouson d'impression fauve (CLIQUE), l'enfilant à la va-vite. « Tu sais quoi ? Si tu veux pas partir, moi je me tire. J'vais aller me défouler un peu.. » lâchai-je, un de mes poings se recroquevillant, prêt à encaisser. « Et toi, t'as qu'à attendre après Lenny pour pleurnicher dans ses bras hm ? Mais à mon avis, il ne se montrera pas ce soir, crois-moi. » Je lui jetai un dernier regard avant d'ouvrir violemment la porte, la faisant rebondir contre le mur. Je m'engouffrai dans le couloir sans prendre la peine de la refermer derrière moi. Je dévalai les escaliers, passai à côté du salon où quelques loups me suivirent des yeux, avant de me perdre lorsque je franchissais l'entrée.
Quelques minutes plus tard, ma démarche endiablée m'avait emmenée dans le quartier, quelques rues bien plus loin que celles où était située la fraternité. Le froid mordait ma peau, blanchissant ma respiration hachée. Mais une chaleur dévorante gardait mes muscles en état de réagir à n'importe quelle situation. Les pas bruyants qui s'imposaient dans la noirceur de la nuit ne semblaient jamais vouloir s'arrêter. Je savais ce que je voulais, ce que je cherchais et j'allais le trouver. Mes prunelles ténébreuses voguaient de droite à gauche, dilatées par une excitation sauvage, et un agacement torturant. Et elles se posèrent sur ce qu'elles désiraient. Je me stoppai devant une ruelle, à côté d'un club que je connaissais. Je détaillai les trois hommes qui fumaient dans la pénombre, reconnaissant l'un d'entre eux avec qui j'avais eu une altercation il n'y a pas si longtemps. Sans la moindre hésitation, je m'avançai vers eux, le danger moulant chacune de mes empreintes allant dans leur direction. L'inconscience aussi. « Hey ~ » A l'expression qui traversa le visage de l'homme, je savais qu'il m'avait immédiatement reconnu, alors que j'arrivais à sa hauteur. « Toi.. Espèce d'enfoiré, tu ne manques pas de culot pour ramener ta gueule devant moi ! » Comme je l'avais prévu, il ne serait pas bien compliqué à énerver, et c'était ce que je voulais. Mon sourire arrogant s'étira. « En fait, je voulais te dire.. La dernière fois, notre embrouille, c'était un malentendu, j'ai jamais touché à ta nana. Par contre.. Hier soir, elle est venue d'elle-même me voir, et elle m'a chauffé comme jamais.. Alors maintenant, c'est plus vraiment un malentendu. Enfin si, car il fallait vraiment que je te dis que ta prétendue copine est une vraie chaudasse, maintenant tu seras au courant ! » lui lançai-je franco, ce qui échauffa son visage de colère. Tout était faux ou presque. La première fois était bel et bien un malentendu, mais la femme était effectivement venue me voir hier soir. Contrairement à ce que je venais de lui dire, elle n'avait pas passé la nuit avec moi pour autant. Ennuyeuse et pas mon genre du tout. Je l'entendis jurer, avant que son crochet du droit ne me frappe de plein fouet. Je fis un pas en arrière sous l'impulsion, la douleur s'imprégnant dans ma mâchoire par à-coup insistant. Elle s'insuffla dans ma chair, et cogna. J'étais vivant. Le goût âpre glissa contre ma langue mordue, avant de venir lécher le liquide rouge éclaboussant ma lèvre inférieure. De profil, la main sur ma joue, je fis rouler ma tête en arrière en arc de cercle, comme pour détendre des omoplates crispées, avant de rencontrer son regard furieux. Le mien était amusé, provocateur. Ravi. Je paraissais fou. C'était ce que je voulais. « C'est tout ce que t'as ? Pas étonnant qu'elle t'ait fait cocu avec moi. » sifflai-je, avant d'éviter une nouvelle attaque. D'un mouvement vif, je lui assénai un coup dans le ventre qui lui coupa le souffle, mes iris brillants d'un plaisir mauvais. Les deux autres vinrent le protéger, et le jeu devint alors bien plus intéressant.. Frappez-moi.. Attaquez.. Donnez tout ce que vous avez, et j'en ferais de même. Et mes mains cognèrent avec une rage tant retenue, une rage qui n'était pas contre eux, mais contre le monde, contre ce monde que je rejetais, qui me rejetait quand je criais que j'étais en vie..
Quelques minutes plus tard, ma démarche endiablée m'avait emmenée dans le quartier, quelques rues bien plus loin que celles où était située la fraternité. Le froid mordait ma peau, blanchissant ma respiration hachée. Mais une chaleur dévorante gardait mes muscles en état de réagir à n'importe quelle situation. Les pas bruyants qui s'imposaient dans la noirceur de la nuit ne semblaient jamais vouloir s'arrêter. Je savais ce que je voulais, ce que je cherchais et j'allais le trouver. Mes prunelles ténébreuses voguaient de droite à gauche, dilatées par une excitation sauvage, et un agacement torturant. Et elles se posèrent sur ce qu'elles désiraient. Je me stoppai devant une ruelle, à côté d'un club que je connaissais. Je détaillai les trois hommes qui fumaient dans la pénombre, reconnaissant l'un d'entre eux avec qui j'avais eu une altercation il n'y a pas si longtemps. Sans la moindre hésitation, je m'avançai vers eux, le danger moulant chacune de mes empreintes allant dans leur direction. L'inconscience aussi. « Hey ~ » A l'expression qui traversa le visage de l'homme, je savais qu'il m'avait immédiatement reconnu, alors que j'arrivais à sa hauteur. « Toi.. Espèce d'enfoiré, tu ne manques pas de culot pour ramener ta gueule devant moi ! » Comme je l'avais prévu, il ne serait pas bien compliqué à énerver, et c'était ce que je voulais. Mon sourire arrogant s'étira. « En fait, je voulais te dire.. La dernière fois, notre embrouille, c'était un malentendu, j'ai jamais touché à ta nana. Par contre.. Hier soir, elle est venue d'elle-même me voir, et elle m'a chauffé comme jamais.. Alors maintenant, c'est plus vraiment un malentendu. Enfin si, car il fallait vraiment que je te dis que ta prétendue copine est une vraie chaudasse, maintenant tu seras au courant ! » lui lançai-je franco, ce qui échauffa son visage de colère. Tout était faux ou presque. La première fois était bel et bien un malentendu, mais la femme était effectivement venue me voir hier soir. Contrairement à ce que je venais de lui dire, elle n'avait pas passé la nuit avec moi pour autant. Ennuyeuse et pas mon genre du tout. Je l'entendis jurer, avant que son crochet du droit ne me frappe de plein fouet. Je fis un pas en arrière sous l'impulsion, la douleur s'imprégnant dans ma mâchoire par à-coup insistant. Elle s'insuffla dans ma chair, et cogna. J'étais vivant. Le goût âpre glissa contre ma langue mordue, avant de venir lécher le liquide rouge éclaboussant ma lèvre inférieure. De profil, la main sur ma joue, je fis rouler ma tête en arrière en arc de cercle, comme pour détendre des omoplates crispées, avant de rencontrer son regard furieux. Le mien était amusé, provocateur. Ravi. Je paraissais fou. C'était ce que je voulais. « C'est tout ce que t'as ? Pas étonnant qu'elle t'ait fait cocu avec moi. » sifflai-je, avant d'éviter une nouvelle attaque. D'un mouvement vif, je lui assénai un coup dans le ventre qui lui coupa le souffle, mes iris brillants d'un plaisir mauvais. Les deux autres vinrent le protéger, et le jeu devint alors bien plus intéressant.. Frappez-moi.. Attaquez.. Donnez tout ce que vous avez, et j'en ferais de même. Et mes mains cognèrent avec une rage tant retenue, une rage qui n'était pas contre eux, mais contre le monde, contre ce monde que je rejetais, qui me rejetait quand je criais que j'étais en vie..
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