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I remember missing you
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I remember missing you | Jeu 28 Déc - 23:20 Citer EditerSupprimer
I remember missing you.. so fucking much.
FEAT. futur bae
++ tenue ++ Une fin de journée comme on les aimait. Chani était « légèrement » crevé et la seule option qui lui semblait viable en l'instant était de se presser afin de rentrer chez lui. Un bon film, une pizza et au lit. Voilà à peu prêt ce qui le faisait fantasmer après avoir passer deux nuits blanches à faire n'importe quoi. Sa jeunesse, il l'a vivait pleinement, c'était le moins que l'on puisse dire. Mais comment résister à l'appel de l'alcool, des amis et des jeunes femmes en chaleur ? Le petit chaebol était humain après tout et quand on avait 19 ans comme lui, qu'on était un peu foufou dans sa tête et qu'on adorait l'attention qu'on pouvait lui porter dés qu'il se retrouvait en soirée, il n'y avait pas vraiment à hésiter. Et même s'il affichait une petite mine, qu'il allait probablement s'écrouler de sommeil une fois arrivé chez lui, il ne regrettait pas.
Un petit pas après l'autre, il s'étirait de temps à autre, les yeux presques clos tant la fatigue pesait sur ses paumpières. Baillant à s'en décrocher la machoire, il regardait avec attention l'écran de son portable, ses écouteurs dans les oreilles. Un nouvelle vidée d'un de ses youtubeur préféré. Génial ! Les monde autour de lui n'éxistait déjà plus. Et pourtant il arrivait à éviter les personnes qu'il croisait. Ou bien c'était elles qui l'évitaient ? En tout les cas, il marchait d'un air nonchalant, son esprit complètement absorbé lorsqu'un ballon lui frappa le sommet de la tête. Perdant l'équilibre, ses fesses heurtèrent le sol violemment ce qui lui tira un gémissement de douleur. L'esprit quelque peu embrouillé, il se frotta lentement la tête alors qu'il cherchait à savoir ce qui venait de se produire. Ses yeux valsèrent de droite à gauche jusqu'à tomber sur l'objet du crime. Un ballon. Le tirant vers lui d'une main, il se remit à grommeler alors que sa tête commençait à tourner. Mine de rien, ça pouvait faire mal. L'observant avec attention, une ombre se glissait sur lui et une chose était sure, ce n'était pas la sienne. Quelqu'un s'était posté devant lui. Ses écouteurs toujours dans les oreilles il n'entendait pas ce que l'inconnu pouvait bien lui dire. Son esprit était trop confus. Les lèvres de l'inconnu remuaient mais Chani n'entendait rien. Il n'arrivait même pas à distinguer son visage car il s'était posté de telle sorte à ce que son visage soit dans l'ombre. Il était comme entouré d'un halo de lumière et Chani ne savait pas si cela était du au coup qu'il venait de recevoir ou bien à cause du soleil. La seule chose qu'il savait c'était que son crâne picotait et qu'il avait envie de dormir.
Un petit pas après l'autre, il s'étirait de temps à autre, les yeux presques clos tant la fatigue pesait sur ses paumpières. Baillant à s'en décrocher la machoire, il regardait avec attention l'écran de son portable, ses écouteurs dans les oreilles. Un nouvelle vidée d'un de ses youtubeur préféré. Génial ! Les monde autour de lui n'éxistait déjà plus. Et pourtant il arrivait à éviter les personnes qu'il croisait. Ou bien c'était elles qui l'évitaient ? En tout les cas, il marchait d'un air nonchalant, son esprit complètement absorbé lorsqu'un ballon lui frappa le sommet de la tête. Perdant l'équilibre, ses fesses heurtèrent le sol violemment ce qui lui tira un gémissement de douleur. L'esprit quelque peu embrouillé, il se frotta lentement la tête alors qu'il cherchait à savoir ce qui venait de se produire. Ses yeux valsèrent de droite à gauche jusqu'à tomber sur l'objet du crime. Un ballon. Le tirant vers lui d'une main, il se remit à grommeler alors que sa tête commençait à tourner. Mine de rien, ça pouvait faire mal. L'observant avec attention, une ombre se glissait sur lui et une chose était sure, ce n'était pas la sienne. Quelqu'un s'était posté devant lui. Ses écouteurs toujours dans les oreilles il n'entendait pas ce que l'inconnu pouvait bien lui dire. Son esprit était trop confus. Les lèvres de l'inconnu remuaient mais Chani n'entendait rien. Il n'arrivait même pas à distinguer son visage car il s'était posté de telle sorte à ce que son visage soit dans l'ombre. Il était comme entouré d'un halo de lumière et Chani ne savait pas si cela était du au coup qu'il venait de recevoir ou bien à cause du soleil. La seule chose qu'il savait c'était que son crâne picotait et qu'il avait envie de dormir.
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Re: I remember missing you | Ven 29 Déc - 23:08 Citer EditerSupprimer
I remember missing you
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Chani & Junno
Les cours venaient de se terminer quand Junno reçut un message du capitaine de son équipe de volley-ball. Il avait rejoint l'équipe cette année, ayant envie de changement dans sa vie et appréciant, bien sûr, ce sport. Pour lui, il trouvait qu'il n'était pas assez mis en avant alors qu'il pouvait être tout aussi passionnant que du football par exemple. Quoiqu'il en soit, alors qu'il pensait passer sa soirée à réviser pour les partiels des semaines à venir, il fut surpris d'être demandé au club. Il avait glissé une main dans sa chevelure en cliquant sur le « J'arrive ! » de son message, jetant son sac de sport sur son dos en rejoignant le terrain. D'un naturel plutôt studieux, Junno avait décidé de faire passer cela avant tout le reste, mais il ne demeurait pas en reste quand il fallait s'amuser un minimum. Disons qu'il arrivait assez bien à faire la part des choses même si certains de ses amis étaient prompts à lui dire que cela était tout le contraire. Enfin ! Le voilà qui débarquait dans les vestiaires, retrouvant ses camarades. Ils bavardèrent un instant tout en se changeant et quelques minutes plus tard, ils étaient installés sur le terrain à l'extérieur. Junno donnait toujours le meilleur de lui-même, remerciant secrètement son passé dont il ne parlait à personne.
Une vingtaine de minutes plus tard, l'un de ses coéquipiers manqua la passe qu'il lui fit et le ballon vola sur plusieurs mètres avant de frapper contre la tête d'un pauvre étudiant qui passait par là. Junno fut le premier à arriver jusqu'à lui, le trouvant par terre. Connaissant sa force quand il faisait des passes, il se sentit plutôt gêné de l'avoir mis au sol. « Excuse-moi, ce n'était pas contre toi », lui dit-il, mais l'autre garçon ne paraissait pas entendre quoi que ce soit. Le soleil à contre-dos, Junno finit par s'accroupir en face du blessé pour récupérer le ballon qui avait échoué près de lui. Il vit alors que l'étudiant écoutait sans doute de la musique et c'était pour cette raison qu'il n'avait pas entendu ses excuses. Le plus âgé lui fit signe de retirer ses écouteurs et lui tendit une main pour l'aider à se remettre sur ses jambes. « J'espère que je ne t'ai pas blessé », reprit-il. Mais, à ce moment-là, quelque chose se déroula. Junno ne sait toujours pas si c'est à cause du soleil qui a tourné, ou bien de... d'autre chose. Il laissa tomber de nouveau le ballon qui rebondit une brève seconde et son regard se figea. « Cha... ni ? » murmura-t-il.
Chani. Do Chani plus précisément. Cet enfant qui fut un temps son meilleur ami, son confident, la personne qu'il a toujours aimé plus qu'un frère sans vouloir se l'avouer. Mais que ferait-il dans une si vaste université, lui qui était le fils d'une si grande famille ? Etait-ce vraiment lui ? Junno se sentit terriblement mal à l'aise et la seule chose qu'il parvint à faire fut d'enfoncer l'une de ses mains dans ses poches tandis que l'autre glissait nerveusement sur sa nuque. Après toutes ses années, serait-il possible de se revoir ? « Je ne pensais pas te revoir comme ça... » ajouta-t-il en évitant de croiser son regard.
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Re: I remember missing you | Sam 30 Déc - 0:19 Citer EditerSupprimer
I remember missing you.. so fucking much.
FEAT. futur bae
++ tenue ++ « Excuse-moi, ce n'était pas contre toi »
Sa main toujours pressée contre le sommet de sa tête, il sentait comme une bosse se former. Comment un ballon pouvait-il faire aussi mal quand on le percutait ? Une légère grimace de douleur étirait le coin de sa lèvre tandis que les lèvres de l'inconnu remuaient toujours. Chani n'avait aucune idée de ce dont il pouvait bien lui parler. Il était concentré sur le picotement qui courait sur le sommet de son crâne. Pourtant lorsque que l'inconnu lui fit signe d'ôter ses écouteurs, il prit un air renfrogné pour finalement n'en retirer qu'un seul. « J'espère que je ne t'ai pas blessé » Les yeux baissés, Chani continuait de se frotter la tête. « Je vais m'en remettre.. » souffla-t-il sèchement. Sa main dans celle de l'inconnu, celle ci semblait trembler tout à coup. « Cha... ni ? » Les yeux clos, il hochait la tête, un sourire au coin des lèvres. Il se sentait fier qu'on le reconnaisse. Et lorsque l'inconnu relâcha brusquement sa main, il fini par planter son regard dans le sien. « Junno.. » souffla-t-il estomaqué. S'était-il cogné la tête trop fort pour avoir droit à ce genre d'hallucination ? Toujours est-il que pour la première fois depuis longtemps, il ne savait pas quoi dire. Chani se contentait de rester figé, droit comme un piquet, la bouche légèrement entrouverte alors que ses yeux faisaient des aller retour rapides. Physiquement, il n'y avait aucun doute. C'était bien Junno.. mais comment se faisait-il qu'il soit sur ce campus. Précisément celui-ci ? Coïncidence ? Il en était presque mortifié..
«Je ne pensais pas te revoir comme ça... » Il en allait de même pour Chani. C'était tout bonnement incroyable. Chani avait presque envie de se pincer pour découvrir que tout ceci n'était qu'un rêve. Junno évitait son regard et cela faisait remonter des souvenirs. Mais Chani, bien plus éloquent à son habitude ne savait par où commencer. Tout un tas de chose se bousculaient dans sa tête. Par où commencer ? Mais fallait-il seulement commencer ? Chani lui en voulait encore.. tellement. « Pourquoi.. » finit-il par lâcher en serrant le poing. Son regard se faisait plus insistant. Mais était-ce seulement la bonne solution ? L'instinct avait parlé de lui même. Chani ne faisait que suivre son cœur sur ce coup là. Il était bien plus meurtri qu'on ne pouvait le penser. Chani n'avait jamais pu pardonner à son ami l'abandon qu'il lui avait fait ressentir. Etait-ce seulement possible de réparer les choses ? « Pourquoi .. t'es parti. » ;ajouta-t-il simplement tout en agrippant l'un de ses bras. « Et qu'est ce que tu fais ici.. ? » murmura-t-il en baissant la tête.
Sa main toujours pressée contre le sommet de sa tête, il sentait comme une bosse se former. Comment un ballon pouvait-il faire aussi mal quand on le percutait ? Une légère grimace de douleur étirait le coin de sa lèvre tandis que les lèvres de l'inconnu remuaient toujours. Chani n'avait aucune idée de ce dont il pouvait bien lui parler. Il était concentré sur le picotement qui courait sur le sommet de son crâne. Pourtant lorsque que l'inconnu lui fit signe d'ôter ses écouteurs, il prit un air renfrogné pour finalement n'en retirer qu'un seul. « J'espère que je ne t'ai pas blessé » Les yeux baissés, Chani continuait de se frotter la tête. « Je vais m'en remettre.. » souffla-t-il sèchement. Sa main dans celle de l'inconnu, celle ci semblait trembler tout à coup. « Cha... ni ? » Les yeux clos, il hochait la tête, un sourire au coin des lèvres. Il se sentait fier qu'on le reconnaisse. Et lorsque l'inconnu relâcha brusquement sa main, il fini par planter son regard dans le sien. « Junno.. » souffla-t-il estomaqué. S'était-il cogné la tête trop fort pour avoir droit à ce genre d'hallucination ? Toujours est-il que pour la première fois depuis longtemps, il ne savait pas quoi dire. Chani se contentait de rester figé, droit comme un piquet, la bouche légèrement entrouverte alors que ses yeux faisaient des aller retour rapides. Physiquement, il n'y avait aucun doute. C'était bien Junno.. mais comment se faisait-il qu'il soit sur ce campus. Précisément celui-ci ? Coïncidence ? Il en était presque mortifié..
«Je ne pensais pas te revoir comme ça... » Il en allait de même pour Chani. C'était tout bonnement incroyable. Chani avait presque envie de se pincer pour découvrir que tout ceci n'était qu'un rêve. Junno évitait son regard et cela faisait remonter des souvenirs. Mais Chani, bien plus éloquent à son habitude ne savait par où commencer. Tout un tas de chose se bousculaient dans sa tête. Par où commencer ? Mais fallait-il seulement commencer ? Chani lui en voulait encore.. tellement. « Pourquoi.. » finit-il par lâcher en serrant le poing. Son regard se faisait plus insistant. Mais était-ce seulement la bonne solution ? L'instinct avait parlé de lui même. Chani ne faisait que suivre son cœur sur ce coup là. Il était bien plus meurtri qu'on ne pouvait le penser. Chani n'avait jamais pu pardonner à son ami l'abandon qu'il lui avait fait ressentir. Etait-ce seulement possible de réparer les choses ? « Pourquoi .. t'es parti. » ;ajouta-t-il simplement tout en agrippant l'un de ses bras. « Et qu'est ce que tu fais ici.. ? » murmura-t-il en baissant la tête.
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Re: I remember missing you | Sam 30 Déc - 14:45 Citer EditerSupprimer
I remember missing you
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Chani & Junno
En fait, il ne pensait pas du tout le revoir. Que ce soit "comme ça", ou bien dans d'autres circonstances. De trop nombreux souvenirs étaient en train d'affluer dans l'esprit du plus âgé, si bien qu'il en demeura muet plusieurs secondes, incapable d'aligner plus d'un mot à la suite d'un autre. Chani. Il était là, en chair et en os. Il ne penserait pas qu'il n'avait pas changé, car cela serait le blessé, mais il le reconnaissait, semblable à lui-même avec ce visage si adorable. Junno se souvenait de toutes les fois où ils avaient pu se cacher pour s'amuser à faire peur aux domestiques dans l'immense demeure de son meilleur ami. Il se souvenait de temps de choses que son coeur se serra tandis que son interlocuteur lâchait sa main pour prendre la parole. Et la question qu'il redoutait depuis tout ce temps tomba. Elle tranchait vivement comme une guillotine qui lui descendrait tout droit sur la nuque. « Je... débuta-t-il sans pouvoir ajouter quoi que ce soit, préférant répondre à la seconde question qui suivit. Je suis dans l'équipe de volley. » Il passa une main sur sa nuque, prêt à sentir le tranchant de la lame à tout moment. Et il laissa le silence s'installer entre eux, avant de se baisser pour récupérer le ballon, entendant ses coéquipiers le héler à l'arrière. Que pouvait-il dire à Chani ? Rien de plus... pourtant il ne voulait pas s'enfuir une nouvelle fois, il voulait l'affronter de plein fouet même s'il n'était pas prêt à le faire -- il n'aurait jamais été prêt, dans tous les cas, il le savait au fond de son être.
Il jeta donc le ballon à son équipe, déclarant qu'il prenait une pause de quelques minutes avant de revenir sur le terrain. Bizarrement, personne ne dit rien, mais ce n'était pas plus mal pour lui. Il attrapa sa serviette pour éponger son front et entourer sa nuque avec. Heureusement qu'il venait de faire un effort, il pouvait faire passer sa transpiration pour le sport et non le stress qui l'envahissait à chaque geste qu'il faisait devant son cadet. « Allons un peu plus loin, proposa-t-il à son vis-à-vis en lui désignant un banc à quelques mètres de là. Tu étudies sur le campus ? » Question idiote, quasi-rhétorique, mais il fallait meubler, un minimum ; au moins jusqu'à ce que le banc soit plus près d'eux. Junno glissa l'une de ses mains dans la poche de son short de sport avant de reprendre la parole, plus franche et direct. Inutile de tourner autour du pot -- bien que ce soit plus facile à dire qu'à faire. « Ecoute, j'ai souvent pensé à toi, très souvent même, mais je ne pouvais pas revenir en arrière, tu comprends ? J'ai fait un choix et je me dois de le respecter moi-même. » Il abandonna un léger soupir, soutenant le regard de Chani.
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Re: I remember missing you | Sam 30 Déc - 16:06 Citer EditerSupprimer
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FEAT. futur bae
++ tenue ++ « Je... je suis dans l'équipe de volley. »
Chani n'attendais pas cette réponse de sa part. Il en attendait une toute autre, comment pouvait-il seulement tenté d'échapper à sa question. Le lâche. Levant les yeux vers lui, il ne savait plus vraiment quelle attitude adopter, quelle expression arborer. La tristesse, la joie, la colère ? Junno se contentait simplement de se frotter la nuque d'un air géné et Chani avait bien envie de le secouer. Etait-il seulement sérieux. Il n'en avait rien à faire de l'équipe de volley. Tant mieux pour lui. Ce n'était pas ça le fond du problème. Mais peut être en faisait-il déjà trop ? Peut être que ce n'était pas si important au fond ? Peut être qu'il avait été le seul à se sentir mal après leur séparation..
Le regardant jeter son ballon à son équipe, son visage devenait inexpréssif. Pourquoi ne fuyait-il pas à nouveau ? Il était si doué. Croisant les bras contre son torse, Chani détournait les yeux lorsque son aîné essuyait la sueur qui perlait sur son visage. Chani ne savait pas vraiment pourquoi mais il avait cette furieuse envie d'appeler sa Noona, de rechercher ses bras et de s'y lamenter. Son cœur était lourd. Lui qui pensait être passé outre. Il avait tourné la page, du moins il l'avait cru. « Allons un peu plus loin. Tu étudies sur le campus ? » Hochant la tête d'un air peu convaincu, il se mit tout de même à le suivre. Intérieurement, il boudait comme un enfant.. et encore plus profondément, il était paniqué à l'idée de connaître le fin mot de l'histoire. « Oui je suis en première année » souffla-t-il en s'asseyant sur le banc. Levant tout à coup les yeux vers lui, il hochait les épaules « Mais ça t'intéresse vraiment de le savoir ? » Junno soutenait son regard mais Chani n'allait pas se dégonflé aussi facilement. « Ecoute, j'ai souvent pensé à toi, très souvent même, mais je ne pouvais pas revenir en arrière, tu comprends ? J'ai fait un choix et je me dois de le respecter moi-même. » Les yeux ronds comme des billes, il s'esclaffa tout à coup suite à cette révélation des plus étonnantes. « Oh vraiment ? » lâcha-t-il en se redressant tout à coup. Il le pointa tout à coup du doigt et pressa une de ses phalanges contre son torse. « Ne te moque pas de moi. Ça va me mettre en colère Hyung. » avoua-t-il sèchement avant de reculer d'un pas. « C'est ça ton excuse ? Vraiment ? » ajouta-t-il en le toisant avec beaucoup de difficulté. Ses mains tremblaient sans qu'il puisse s'en empêcher.
Chani n'attendais pas cette réponse de sa part. Il en attendait une toute autre, comment pouvait-il seulement tenté d'échapper à sa question. Le lâche. Levant les yeux vers lui, il ne savait plus vraiment quelle attitude adopter, quelle expression arborer. La tristesse, la joie, la colère ? Junno se contentait simplement de se frotter la nuque d'un air géné et Chani avait bien envie de le secouer. Etait-il seulement sérieux. Il n'en avait rien à faire de l'équipe de volley. Tant mieux pour lui. Ce n'était pas ça le fond du problème. Mais peut être en faisait-il déjà trop ? Peut être que ce n'était pas si important au fond ? Peut être qu'il avait été le seul à se sentir mal après leur séparation..
Le regardant jeter son ballon à son équipe, son visage devenait inexpréssif. Pourquoi ne fuyait-il pas à nouveau ? Il était si doué. Croisant les bras contre son torse, Chani détournait les yeux lorsque son aîné essuyait la sueur qui perlait sur son visage. Chani ne savait pas vraiment pourquoi mais il avait cette furieuse envie d'appeler sa Noona, de rechercher ses bras et de s'y lamenter. Son cœur était lourd. Lui qui pensait être passé outre. Il avait tourné la page, du moins il l'avait cru. « Allons un peu plus loin. Tu étudies sur le campus ? » Hochant la tête d'un air peu convaincu, il se mit tout de même à le suivre. Intérieurement, il boudait comme un enfant.. et encore plus profondément, il était paniqué à l'idée de connaître le fin mot de l'histoire. « Oui je suis en première année » souffla-t-il en s'asseyant sur le banc. Levant tout à coup les yeux vers lui, il hochait les épaules « Mais ça t'intéresse vraiment de le savoir ? » Junno soutenait son regard mais Chani n'allait pas se dégonflé aussi facilement. « Ecoute, j'ai souvent pensé à toi, très souvent même, mais je ne pouvais pas revenir en arrière, tu comprends ? J'ai fait un choix et je me dois de le respecter moi-même. » Les yeux ronds comme des billes, il s'esclaffa tout à coup suite à cette révélation des plus étonnantes. « Oh vraiment ? » lâcha-t-il en se redressant tout à coup. Il le pointa tout à coup du doigt et pressa une de ses phalanges contre son torse. « Ne te moque pas de moi. Ça va me mettre en colère Hyung. » avoua-t-il sèchement avant de reculer d'un pas. « C'est ça ton excuse ? Vraiment ? » ajouta-t-il en le toisant avec beaucoup de difficulté. Ses mains tremblaient sans qu'il puisse s'en empêcher.
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Re: I remember missing you | Sam 30 Déc - 16:59 Citer EditerSupprimer
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Chani & Junno
Il se trouvait pitoyable. Mais ne l'était-il clairement pas ? Il était pitoyable depuis qu'il avait pris la fuite la première fois, prenant ses jambes à son cou comme s'il avait eu le démon à ses trousses. Mais, dans le fond, c'était bien la bonne comparaison. Junno avait grandi dans l'ombre de son cadet, au début heureux d'avoir trouvé un si bon compagnon de jeux, puis si... fatigué. Junno n'était que l'enfant du majordome des Do. Un enfant invisible dont personne ne se souciait -- sauf quand il faisait des bêtises trop importantes. Tout le monde faisait comme s'il n'existait pas et il entendait les médisances des adultes autour de lui. Un enfant comme Chani ne devait pas traîner avec un garçon comme Junno, qui n'avait pas de rang, qui n'était qu'un être inférieur. Alors ils avaient grandi ensemble, un moment, jusqu'à ce que Junno se mette des barrières. Celle dans son coeur fut la plus terrifiante. Il s'était éclipsé, petit à petit, puis du jour au lendemain sans rien dire à personne. Même sa propre famille ignorait ce qui lui était passé dans la tête à cet instant.
Il apprit donc que son camarade étudiait en première année sur le campus, mais avec leur différence d'âge, Junno l'avait deviné tout seul. Chani était froid à son égard, il ne pouvait pas lui en vouloir ; il aurait été dans la même situation, il n'aurait probablement pas cherché à parler avec la personne. « Que veux-tu que je te dise de plus ? reprit-il en haussant la voix à son tour, nous n'avons jamais fait partie du même monde ! Je n'ai jamais eu la même chance que toi, Chani. » ça sonnait si... mauvais dans sa bouche. Il ne voulait pas déclarer cela dans le but de le faire fuir, ni de le faire culpabiliser, juste dans l'envie de lui faire voir la réalité en face. Il y avait les riches, les pauvres, cela ne datait pas d'aujourd'hui ; et certains se plaisaient plus que d'autres à jouer sur ses écarts monétaires ridicules. « Je n'ai jamais voulu te faire de mal, ce n'est pas ce que je voulais... ajouta-t-il en levant les mains devant lui, j'avais juste besoin de prendre du recul et de me construire de mon côté. » C'était dur à prononcer et ces paroles le ramenèrent des années en arrière quand il avait du prendre cette décision pour la première fois de sa vie. Jamais il n'avait voulu blesser le plus jeune.
Junno fit claquer sa langue contre son palais, agacé, avant d'ébouriffer sa chevelure brune déjà en bataille. « Personne n'aurait jamais fait attention à moi si j'étais resté plus longtemps. » Il se demandait d'où il sortait cette effervescence ; mais ce n'était pas bien compliqué de le deviner.
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Re: I remember missing you | Sam 30 Déc - 17:45 Citer EditerSupprimer
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FEAT. futur bae
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« Que veux-tu que je te dise de plus ? nous n'avons jamais fait partie du même monde ! Je n'ai jamais eu la même chance que toi, Chani. »
Son regard mis quelques secondes, quelques minutes à se muer. Les yeux se Chani ne se faisaient plus accusateurs.. ils venaient de se remplir de tristesse. Ces mots étaient blessants. Ces mots ne faisaient pas du bien à entendre. Chani avait toujours eu la naïveté de penser que rien n'avait d'importance. Qu'il soit riche ou pauvre.. faible ou fort.. blanc ou noir. Rien n'avait d'importance. C'était son ami. Pourquoi n'avait-il pas simplement pensé la même chose ? Pourquoi lui avouer cela maintenant ? Pour le faire souffrir.
« Je n'ai jamais voulu te faire de mal, ce n'est pas ce que je voulais.. j'avais juste besoin de prendre du recul et de me construire de mon côté. »
Les mains en avant, Junno semblait vouloir se justifier. C'était maladroit. C'était trop tard. Chani avait de la peine dans le cœur et dans les yeux. Il en arrivait même à penser qu'il aurait mieux valu qu'ils ne se rencontrent pas. Il aurait mieux valu qu'il reste mort à ses yeux. C'était peut être éxagéré mais Chani n'avait trouvé que ce moyen là. Il n'avait trouvé que ça pour avancer. Il avait réagit comme un enfant, mais c'était ce qu'il était. Un putain d'enfant qui ne voulait pas grandir pour devenir adulte et avoir à supporter toute cette dureté. Le monde adulte était trop effrayant. Le monde adulte lui avait pris son ami. La réalité l'avait rattrapé tout à coup. Junno avait juste grandit plus rapidement que lui.
« C'est trop tard tu m'en as fait.. et tu viens de m'en faire encore. Je te déteste.. » lâcha-t-il sèchement en reculant. Enfonçant un de ses écouteurs dans ses oreilles, il s’apprêtait à fuit pour une fois. Il en avait tous les droits. Pourquoi devrait-il accepter d'entendre tout ça. C'était comme lui dire que c'était sa faute à lui. C'était Chani qui avait fait fuir Junno. Chani et sa famille, Chani et son argent, Chani et sa situation. « Personne n'aurait jamais fait attention à moi si j'étais resté plus longtemps. » Pinçant tout à coup ses lèvres, le chaebol lui tourna le dos. Il fit un petit pas en avant, puis un deuxième mais quelque chose l'empêcha d'aller plus loin. « Moi je faisais attention à toi. » murmura-t-il en serrant les poings.
« MOI JE FAISAIS ATTENTION A TOI ! » hurla-t-il subitement. « Mais ça t'as pas suffit.. tu m'as laissé tout seul avec ces gens qui me détestent. Tu m'as laissé seul dans cette putain de maison .. tu m'as laissé me débattre tout seul.. juste parce que tu avais besoin du regard des autres. Mais moi.. moi.. j'avais besoin de toi.. putain ! » lâcha-t-il sur un ton de plus en frustré. « Alors ouais soit, c'est moi qui t'es fait fuir.. Ok. C'est ma faute.. j'ai bien compris le message. » ajouta-t-il en plantant son autre écouteur dans ses oreilles, les yeux brouillés par l'émotion. Il n'allait pas pleurer devant lui. Il se contenta de renifler, de baisser la tête et de simplement s'éloigner de Junno.
« Que veux-tu que je te dise de plus ? nous n'avons jamais fait partie du même monde ! Je n'ai jamais eu la même chance que toi, Chani. »
Son regard mis quelques secondes, quelques minutes à se muer. Les yeux se Chani ne se faisaient plus accusateurs.. ils venaient de se remplir de tristesse. Ces mots étaient blessants. Ces mots ne faisaient pas du bien à entendre. Chani avait toujours eu la naïveté de penser que rien n'avait d'importance. Qu'il soit riche ou pauvre.. faible ou fort.. blanc ou noir. Rien n'avait d'importance. C'était son ami. Pourquoi n'avait-il pas simplement pensé la même chose ? Pourquoi lui avouer cela maintenant ? Pour le faire souffrir.
« Je n'ai jamais voulu te faire de mal, ce n'est pas ce que je voulais.. j'avais juste besoin de prendre du recul et de me construire de mon côté. »
Les mains en avant, Junno semblait vouloir se justifier. C'était maladroit. C'était trop tard. Chani avait de la peine dans le cœur et dans les yeux. Il en arrivait même à penser qu'il aurait mieux valu qu'ils ne se rencontrent pas. Il aurait mieux valu qu'il reste mort à ses yeux. C'était peut être éxagéré mais Chani n'avait trouvé que ce moyen là. Il n'avait trouvé que ça pour avancer. Il avait réagit comme un enfant, mais c'était ce qu'il était. Un putain d'enfant qui ne voulait pas grandir pour devenir adulte et avoir à supporter toute cette dureté. Le monde adulte était trop effrayant. Le monde adulte lui avait pris son ami. La réalité l'avait rattrapé tout à coup. Junno avait juste grandit plus rapidement que lui.
« C'est trop tard tu m'en as fait.. et tu viens de m'en faire encore. Je te déteste.. » lâcha-t-il sèchement en reculant. Enfonçant un de ses écouteurs dans ses oreilles, il s’apprêtait à fuit pour une fois. Il en avait tous les droits. Pourquoi devrait-il accepter d'entendre tout ça. C'était comme lui dire que c'était sa faute à lui. C'était Chani qui avait fait fuir Junno. Chani et sa famille, Chani et son argent, Chani et sa situation. « Personne n'aurait jamais fait attention à moi si j'étais resté plus longtemps. » Pinçant tout à coup ses lèvres, le chaebol lui tourna le dos. Il fit un petit pas en avant, puis un deuxième mais quelque chose l'empêcha d'aller plus loin. « Moi je faisais attention à toi. » murmura-t-il en serrant les poings.
« MOI JE FAISAIS ATTENTION A TOI ! » hurla-t-il subitement. « Mais ça t'as pas suffit.. tu m'as laissé tout seul avec ces gens qui me détestent. Tu m'as laissé seul dans cette putain de maison .. tu m'as laissé me débattre tout seul.. juste parce que tu avais besoin du regard des autres. Mais moi.. moi.. j'avais besoin de toi.. putain ! » lâcha-t-il sur un ton de plus en frustré. « Alors ouais soit, c'est moi qui t'es fait fuir.. Ok. C'est ma faute.. j'ai bien compris le message. » ajouta-t-il en plantant son autre écouteur dans ses oreilles, les yeux brouillés par l'émotion. Il n'allait pas pleurer devant lui. Il se contenta de renifler, de baisser la tête et de simplement s'éloigner de Junno.
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Re: I remember missing you | Sam 30 Déc - 18:26 Citer EditerSupprimer
I remember missing you
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Chani & Junno
Bien sûr qu'il lui en avait fait, du mal, comment aurait-il pu en être autrement ? Ils s'étaient côtoyés pendant plusieurs années, avaient grandi ensemble, commis des bêtises ensemble, s'étaient disputés pour mieux se retrouver le lendemain. Mais, et cette dispute-là, est-ce qu'elle les aiderait à mieux se réconcilier ? Junno n'était pas dupe, entendait parfaitement la colère de son interlocuteur, mais préférait taire la sienne -- dans l'immédiat. Bien sûr que les événements avaient fait qu'il ne s'était pas préoccupé de la situation financière de Chani au début, dès leur rencontre. Il n'était qu'un gosse immature à l'époque, ne pensant qu'à s'amuser et passer du bon temps ; les choses avaient viré à l'adolescence, quand il était un peu plus âgé et qu'il avait fini par comprendre que sa présence nuisait à son meilleur ami. Qu'elle lui nuisait et que, définitivement, il ne pouvait pas prétendre à ce genre de sentiments envers lui. Ils étaient deux hommes, comme deux frères, et ce lien était parti beaucoup trop loin dans les deux sens. Alors il s'était échappé, avait rejeté les codes qu'on lui imposait et s'en était allé pour refaire une vie ; un semblant de vie. Maintenant, c'était au tour de son cadet de lui tourner le dos, de lui asséner qu'il le détestait. Junno aurait du s'y attendre, mais cette déclaration lui fit prendre conscience que sa fuite avait été très douloureuse, plus douloureuse qu'il ne l'aurait jamais pensé.
« Mais ce n'était pas suffisant », répondit-il dès que Chani lui déclara qu'il avait là, lui, à faire attention à lui. A le voir quand ils jouaient, à le voir quand ils riaient, à le voir quand ils se disputaient et même, peut-être, quand ils n'étaient pas ensemble. Et c'était pareil pour Junno. Chani avait toujours eu sa place dans son coeur, dans son esprit, à chaque étape de sa vie qu'il avait franchi depuis qu'il avait coupé les ponts avec lui. Mais des cris le tirèrent de ces songes plus plaisants que les maux blessés sortant de l'âme du plus jeune. Ils attiraient les regards les plus curieux, se faisaient légèrement montrer du doigt par certains passants, mais Junno ne le laisserait pas filer de cette façon. Il le rattrapa par l'avant-bras pour le plaquer contre son torse, lui retirant ses écouteurs d'un mouvement pour ensuite encercler son corps de ses bras afin de le bloquer face à lui. « Ce n'est pas de ta faute ! lui répondit-il, ce n'est pas de ta faute, Chani ! BORDEL ! » Il le serra un peu plus fort contre lui, juste assez pour lui donner la force de reprendre la parole. « Je n'étais qu'un intrus, qu'un bon à rien, qu'un pauvre petit garçon sans vie ! Je n'avais pas le droit d'être avec une personne comme toi, toi qui irradiait ces médisants d'un sourire parce que tu étais "le fils Do" ! »
Il voulait voir son visage, alors il relâcha son étreinte pour lui lever le menton dans sa direction, tentant de capter son regard épuisé. « Je suis le plus égoïste de nous deux, alors tu peux me détester, me haïr et me traiter de tous les noms d'oiseaux qui te chantent, mais, je t'en supplie, ne te jette pas la pierre. » A ces mots, Junno brisa complètement leur contact en se baissant pour ramasser sa serviette éponge qui, dans l'élan, s'était retrouvée par terre.
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Re: I remember missing you | Sam 30 Déc - 18:52 Citer EditerSupprimer
I remember missing you.. so fucking much.
FEAT. futur bae
++ tenue ++
« Ce n'est pas de ta faute ! ce n'est pas de ta faute, Chani ! BORDEL ! »
Junno l'avait rattrapé. Junno l'avait empêcher de fuir. Quelle ironie. Plaqué contre son torse, le plus vieux lui avait retiré ses écouteurs le forçant par ce geste à écouter tout ce qui pouvait bien sortir de sa bouche. Chani était complètement sonné, ses lèvres tremblaient et il sentait les larmes monter encore plus. Les plus rebelles perlaient déjà sur ses joues. Et les gens les regardaient comme s'ils étaient des bêtes de foire. Les idiots.. monde de voyeur.
« Lâche moi.. me touche pas. Me touche pas.. » souffla-t-il d'une voix étranglée. Junno le serrait bien plus fort entre ses bras et Chani ne trouvait pas la force de le repousser. Ces étreintes lui avaient manqué. Cette vois lui avait manqué. Ce visage lui avait manqué. « Je n'étais qu'un intrus, qu'un bon à rien, qu'un pauvre petit garçon sans vie ! Je n'avais pas le droit d'être avec une personne comme toi, toi qui irradiait ces médisants d'un sourire parce que tu étais "le fils Do" ! » Fronçant les sourcils, les yeux clos, Chani ressentait une douleur nouvelle. De la culpabilité peut être ? Toutes ces années, naïvement il avait cru que tout allait bien alors que Junno par ses mots lui prouvait le contraire. Comment ne pas avoir compris à cette époque la douleur qu'il avait éprouvé. Son ami s'était posé toutes ces questions, avait subit probablement tant de chose. Mais il avait gardé le silence. Chani savait qu'il pouvait lui arriver d'être trop fier et trop têtu. Chani l'était tout autant. Il s'entêtait à se dire qu'il était coupable. Mais il s'entêtait aussi à se dire que Junno l'avait trahi et qu'ils s'étaient peut être fourvoyé tout ce temps. Etaient-ils seulement de vrais amis pour s'être caché tant de chose ?
. « Je suis le plus égoïste de nous deux, alors tu peux me détester, me haïr et me traiter de tous les noms d'oiseaux qui te chantent, mais, je t'en supplie, ne te jette pas la pierre. » Ses yeux fatigués croisèrent de force ceux du plus vieux et dans un geste sec, il recula. Junno ramassait à sa serviette et Chani le dévisageait en cherchant ses mots. « Pourquoi tu ne m'en as pas parlé avant ? Pourquoi tu jouais la comédie.. je croyais que tout allait bien. Et puis tu es parti et tu ne m'as jamais rien dis.. Je ne comprends pas .. j'avais le droit de savoir non? » affirma-t-il sèchement. Portant une main vers ses yeux, il les cachait alors que les larmes redoublaient. Il était tellement fatigué. Il ne pouvait rien faire contre ses émotions.
« C'est trop facile de dire ça.. c'est trop facile de dire que je peux te détester. T'es vraiment qu'un connard.. » souffla-t-il en mordant sa lèvre. « Et tu crois peut être que tu es superman ? Tu crois que tu m'empêcher de m'en vouloir ? J'ai perdu mon ami et si j'avais été moins con, peut être qu'on en serrait pas là. » Avoua-t-il en séchant d'un revers de main ses yeux. Ils étaient rouges et gonflés. « C'est ça la vérité.. je suis aussi coupable que toi. »
« Ce n'est pas de ta faute ! ce n'est pas de ta faute, Chani ! BORDEL ! »
Junno l'avait rattrapé. Junno l'avait empêcher de fuir. Quelle ironie. Plaqué contre son torse, le plus vieux lui avait retiré ses écouteurs le forçant par ce geste à écouter tout ce qui pouvait bien sortir de sa bouche. Chani était complètement sonné, ses lèvres tremblaient et il sentait les larmes monter encore plus. Les plus rebelles perlaient déjà sur ses joues. Et les gens les regardaient comme s'ils étaient des bêtes de foire. Les idiots.. monde de voyeur.
« Lâche moi.. me touche pas. Me touche pas.. » souffla-t-il d'une voix étranglée. Junno le serrait bien plus fort entre ses bras et Chani ne trouvait pas la force de le repousser. Ces étreintes lui avaient manqué. Cette vois lui avait manqué. Ce visage lui avait manqué. « Je n'étais qu'un intrus, qu'un bon à rien, qu'un pauvre petit garçon sans vie ! Je n'avais pas le droit d'être avec une personne comme toi, toi qui irradiait ces médisants d'un sourire parce que tu étais "le fils Do" ! » Fronçant les sourcils, les yeux clos, Chani ressentait une douleur nouvelle. De la culpabilité peut être ? Toutes ces années, naïvement il avait cru que tout allait bien alors que Junno par ses mots lui prouvait le contraire. Comment ne pas avoir compris à cette époque la douleur qu'il avait éprouvé. Son ami s'était posé toutes ces questions, avait subit probablement tant de chose. Mais il avait gardé le silence. Chani savait qu'il pouvait lui arriver d'être trop fier et trop têtu. Chani l'était tout autant. Il s'entêtait à se dire qu'il était coupable. Mais il s'entêtait aussi à se dire que Junno l'avait trahi et qu'ils s'étaient peut être fourvoyé tout ce temps. Etaient-ils seulement de vrais amis pour s'être caché tant de chose ?
. « Je suis le plus égoïste de nous deux, alors tu peux me détester, me haïr et me traiter de tous les noms d'oiseaux qui te chantent, mais, je t'en supplie, ne te jette pas la pierre. » Ses yeux fatigués croisèrent de force ceux du plus vieux et dans un geste sec, il recula. Junno ramassait à sa serviette et Chani le dévisageait en cherchant ses mots. « Pourquoi tu ne m'en as pas parlé avant ? Pourquoi tu jouais la comédie.. je croyais que tout allait bien. Et puis tu es parti et tu ne m'as jamais rien dis.. Je ne comprends pas .. j'avais le droit de savoir non? » affirma-t-il sèchement. Portant une main vers ses yeux, il les cachait alors que les larmes redoublaient. Il était tellement fatigué. Il ne pouvait rien faire contre ses émotions.
« C'est trop facile de dire ça.. c'est trop facile de dire que je peux te détester. T'es vraiment qu'un connard.. » souffla-t-il en mordant sa lèvre. « Et tu crois peut être que tu es superman ? Tu crois que tu m'empêcher de m'en vouloir ? J'ai perdu mon ami et si j'avais été moins con, peut être qu'on en serrait pas là. » Avoua-t-il en séchant d'un revers de main ses yeux. Ils étaient rouges et gonflés. « C'est ça la vérité.. je suis aussi coupable que toi. »
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Re: I remember missing you | Sam 30 Déc - 20:47 Citer EditerSupprimer
I remember missing you
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Chani & Junno
Oui, quelle ironie, mais cela ne fonctionnait-il pas ? Chani s'était débattu, quelques secondes, pour tenter de s'échapper de son étreinte, mais Junno s'était montré plus convaincant -- dans un premier temps. Il voyait l'expression de son visage se décomposer sous ses larmes, sous ses lèvres qui rougissaient à cause des pleurs salés qui s'échouaient jusqu'à sa bouche. Cette image brisait le coeur de l'étudiant en médecine, mais il ne devait pas craquer à son tour ; du moins pas maintenant, pas tout de suite, pas là à la vue et à au su de tous. Alors il lui parla, durant plusieurs minutes pour essayer de lui faire comprendre la raison qui l'avait fait s'en aller des années plus tôt. Il ne savait pas par quel bout débuter, dans quel sens prendre la chose. Puis il finit par le relâcher, par briser cette intimité qu'il avait instauré et qui, finalement, ne l'avait pas dérangé plus que cela. Cependant, il était bien idiot de penser que Chani serait en train de se morfondre et de pleurer plus longtemps dans ses bras. C'était lui qui lui avait causé tant de douleur, pourquoi resterait-il là, avec lui ?
Sa serviette ramassée, ce fut au tour du première année de s'exprimer et Junno ne pouvait qu'acquiescer à ses mots. Oui, il avait le droit de le savoir, ce mal-être qui s'était peu à peu immiscer dans leur quotidien. Mais Junno avait choisi de se taire, de le conserver au fond de lui-même. « Je pensais que je serais capable de surmonter ça tout seul, lâcha-t-il, je pensais être plus fort que ça. Mais je n'ai jamais joué la comédie quand j'étais avec toi, j'oubliais tout le reste et je profitais simplement de l'instant. Chani, crois-moi, s'il y a bien une chose sur laquelle je ne mens pas, c'est sur la relation que nous avions. » S'il avait été plus courageux, plus téméraire et moins avare sur ses sentiments, il aurait pu lui déclarer tout ce qu'il ressentait au fond de lui. « Tu ne pouvais pas deviner quelque chose que je te cachais. » A la fin de ses paroles, sa voix se mourut dans sa gorge et un long silence s'installa entre les deux garçons. Les curieux qui les avaient remarqué bougèrent, quittèrent leurs postes d'observation pour retourner vaquer à leurs occupations. Mais eux ? Que pourraient-ils faire désormais ?
Junno se racla la gorge puis avança d'un pas, ou peut-être deux, en direction de son interlocuteur. Il lui tendit sa serviette pour qu'il s’essuie le visage avec plutôt que d'utiliser la manche de son vêtement. « Je suis désolé », balança-t-il. C'étaient ses excuses qu'il voulait lui offrir depuis tout ce temps, toutes ces années qui les séparaient l'un de l'autre. Il était plus désolé qu'il ne le montrait sûrement en ce moment, mais il faisait de son mieux pour poser les armes et enfoncer sa fierté à l'intérieur de son coeur. « Je suis sincèrement désolé pour tout ce que j'ai pu te faire. » C'était un peu mieux déjà, non ?
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