tell me to leave if you get there {Bohi
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tell me to leave if you get there {Bohi | Mar 9 Jan - 19:57 Citer EditerSupprimer
tell me to leave if you get there
tenue ✻✻✻ Quand je suis sortie de la salle de bain, toujours en pleure, j'ai cru qu'il serait là. Bo Kyung a toujours détesté me voir pleurer depuis qu'on se connait. J'ai pas pensé qu'il executerait mon ordre de sortie de chez moi. Et pourtant, il n'était plus là. Juste la théière et les deux tasses sur la table du salon prouvait que quelques minutes avant, il était là. J'ai ouvert la porte de l'appartement et je suis sortie à pied nue dans la rue. Il pleuvait mais je m'en foutais. Je voulais qu'il me prenne dans ses bras. Je voulais m'excuser de mon comportement mais pas de l'avoir gifler. Oh non, la gifle il l'a mérité. Il s'est dénigré. Je descends les escaliers du métro, appercois sa silhouette. BO KYUNG j'ai hurlé après lui mais il ne m'a pas entendu. J'ai tapé à la fenêtre de l'automotrice mais il n'a pas regardé dans ma direction. Je suis restée debout, pleurant silencieusement là durant une bonne heure.
Décembre est passé, et je jouais la comédie au boulot, devant mes amis, devant mon fils. Mais dès que j'avais un moment de temps, je faisais des recherches sur ce que mon Bo Kyung avait fait. J'ai essayé de l'imaginer en fille mais ça n'allait pas. Nam Bo Kyung est un homme pour moi. J'avais beau me dire qu'il était une fille, que je n'étais pas lesbienne. Une petite voix dans ma tête me disait que je l'aimais, lui ou elle, j'en savais rien. Mais sa personnalité. Combien de fois ai-je écrit un texto, si simple, si vrai Tu me manques sauf que je ne lui ai jamais envoyé. Le regard des autres si ils apprenaient me fait peur. Puis y a eu le forum, j'ai lu les sujets, leur parcourt, les soutiens qu'ils se donnent tous. Et j'ai créé un sujet, expliquant un peu tout. Ma peur du regard des autres, moi qui vit avec leur regard. Ils m'ont fait la morale, j'ai pleuré seule dans ma chambre en continuant à discuter avec eux.
C'est ainsi qu'aujourd'hui, ce dimanche après midi de mi-janvier,je suis là, habillée d'une manière qu'on ne peut pas me manquer. Je suis cachée pour que Bo Kyung ne me voit pas, comme à chacun de ses entraînements, comme à chaque fois que j'ai voulu rentrer dans le café où il travaille. Mais aujourd'hui, je vais lui dire qu'il me manque, que je m'en moque des autres. Il est un homme à mes yeux. Je veux revoir son regard petillant, sentir sa main attraper la mienne, entendre son rire. Même si c'est sans moi.
Le coup de sifflet résonne, j'entends sa voix. Je le regarde, ne voyant que lui. Il s'est coupé les cheveux, changé sa couleur, sa lui va bien mais ses boucles me manquent. Et là, je me montre à tous. Je veux lui prouver qu'il n'y a que lui qui compte. Les regards le gênent mais je ne le quitte pas du regard. Je marche vite avant de me mettre à courir dans sa direction. Ils me regardent tous, ils parlent de moi et de mon comportement. Je tremble mais continue à courir vers lui. Mètre après mètre, mes yeux brillent, des larmes veulent s'échapper de leur prison. Puis sans que je comprenne pourquoi, je me sens tomber en avant tête la première. Allongée sur le ventre, je cache mon visage. Il m'a vu tomber et les autres rigolent.
Décembre est passé, et je jouais la comédie au boulot, devant mes amis, devant mon fils. Mais dès que j'avais un moment de temps, je faisais des recherches sur ce que mon Bo Kyung avait fait. J'ai essayé de l'imaginer en fille mais ça n'allait pas. Nam Bo Kyung est un homme pour moi. J'avais beau me dire qu'il était une fille, que je n'étais pas lesbienne. Une petite voix dans ma tête me disait que je l'aimais, lui ou elle, j'en savais rien. Mais sa personnalité. Combien de fois ai-je écrit un texto, si simple, si vrai Tu me manques sauf que je ne lui ai jamais envoyé. Le regard des autres si ils apprenaient me fait peur. Puis y a eu le forum, j'ai lu les sujets, leur parcourt, les soutiens qu'ils se donnent tous. Et j'ai créé un sujet, expliquant un peu tout. Ma peur du regard des autres, moi qui vit avec leur regard. Ils m'ont fait la morale, j'ai pleuré seule dans ma chambre en continuant à discuter avec eux.
C'est ainsi qu'aujourd'hui, ce dimanche après midi de mi-janvier,je suis là, habillée d'une manière qu'on ne peut pas me manquer. Je suis cachée pour que Bo Kyung ne me voit pas, comme à chacun de ses entraînements, comme à chaque fois que j'ai voulu rentrer dans le café où il travaille. Mais aujourd'hui, je vais lui dire qu'il me manque, que je m'en moque des autres. Il est un homme à mes yeux. Je veux revoir son regard petillant, sentir sa main attraper la mienne, entendre son rire. Même si c'est sans moi.
Le coup de sifflet résonne, j'entends sa voix. Je le regarde, ne voyant que lui. Il s'est coupé les cheveux, changé sa couleur, sa lui va bien mais ses boucles me manquent. Et là, je me montre à tous. Je veux lui prouver qu'il n'y a que lui qui compte. Les regards le gênent mais je ne le quitte pas du regard. Je marche vite avant de me mettre à courir dans sa direction. Ils me regardent tous, ils parlent de moi et de mon comportement. Je tremble mais continue à courir vers lui. Mètre après mètre, mes yeux brillent, des larmes veulent s'échapper de leur prison. Puis sans que je comprenne pourquoi, je me sens tomber en avant tête la première. Allongée sur le ventre, je cache mon visage. Il m'a vu tomber et les autres rigolent.
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Re: tell me to leave if you get there {Bohi | Jeu 11 Jan - 23:26 Citer EditerSupprimer
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Bo Kyung rentra avec ses trois meilleurs amis à Busan pour les fêtes de fin d’année, comme c’était devenu leur habitude depuis sa rentrée d’Europe. Il y avait passé du bon temps, dans cette ville qu’il aimait tant, entouré de ses proches. A refaire la vie avec ses trois complices, passer des heures à se raconter toujours les mêmes mais forts souvenirs, manger leurs snacks préférés. Mais malgré les sourires, et parfois même les rires, le jeune homme cachait une profonde tristesse. Dans son cœur, un trou, un énorme trou était présent. Ses quelques jours, malgré toute la volonté qu’il y avait mise, il n’en avait pas profité comme il l’aurait souhaité. Car dans son esprit, les mots de Nam Hi n’avaient cessé de résonner. Et un, en particulier. Monstre. Bo Kyung s’était même surprit à se ruer sur son téléphone dès qu’une notification tombait, attendant désespérément un quelconque message de celle qu’il aimait. Mais rien. Alors, sous les conseils de ses amis d’enfance, et avec leur aide, le sudiste avait tenté de l’effacer de sa mémoire. Mais ce fut difficile. Bien trop difficile. Chaque nuit, il revoyait dans ses rêves le si doux visage de sa belle, son sourire délicat. Il se souvenait de la sensation de son corps dans ses bras, de l’odeur de son parfum. Cependant, pour son bien-être, il ne pouvait continuer ainsi. Elle avait prit sa décision. C’était à lui désormais d’avancer. Sans elle.
Depuis cette fameuse soirée, un mois, plus ou moins, s’était écoulé. Bo Kyung avait reprit ses habitudes, à l’université comme au café. Où, d’ailleurs, elle n’avait pas remit les pieds. Cette après-midi là, son équipe s’entraînait au terrain de foot couvert, faute de la neige qui tombait encore sur la capitale sude-coréenne. Le coup de sifflet retentit, et comme toujours, en tant que capitaine, il appela ses joueurs pour un dernier mot. C’est alors qu’un des joueurs fit un signe en direction des gradins, et tournant la tête, il la vit. Nam Hi. Courir vers lui comme une furie. Incapable de dire quoi que ce soit, il resta comme un con à la fixer, n’écoutant même pas ce que les autres pouvaient bien raconter. Et lorsqu’elle tomba, plutôt violemment, il fallait bien le dire, Bo Kyung réagit de suite, sans réfléchir. Il courut vers elle, ignorant les rires de ses camarades, et s’accroupit à ses côtés, l’aidant à se redresser. « Nam Hi tu vas bien ?! Tu t’es fais mal ?! ». Paniqué, c’était comme si tout s’était effacé de sa mémoire. Qu’il était revenu à la veille de cette soirée qui avait tout changé pour eux. Les yeux remplis d’inquiétude, il vérifiait partout qu’elle ne se soit pas blessée.
Depuis cette fameuse soirée, un mois, plus ou moins, s’était écoulé. Bo Kyung avait reprit ses habitudes, à l’université comme au café. Où, d’ailleurs, elle n’avait pas remit les pieds. Cette après-midi là, son équipe s’entraînait au terrain de foot couvert, faute de la neige qui tombait encore sur la capitale sude-coréenne. Le coup de sifflet retentit, et comme toujours, en tant que capitaine, il appela ses joueurs pour un dernier mot. C’est alors qu’un des joueurs fit un signe en direction des gradins, et tournant la tête, il la vit. Nam Hi. Courir vers lui comme une furie. Incapable de dire quoi que ce soit, il resta comme un con à la fixer, n’écoutant même pas ce que les autres pouvaient bien raconter. Et lorsqu’elle tomba, plutôt violemment, il fallait bien le dire, Bo Kyung réagit de suite, sans réfléchir. Il courut vers elle, ignorant les rires de ses camarades, et s’accroupit à ses côtés, l’aidant à se redresser. « Nam Hi tu vas bien ?! Tu t’es fais mal ?! ». Paniqué, c’était comme si tout s’était effacé de sa mémoire. Qu’il était revenu à la veille de cette soirée qui avait tout changé pour eux. Les yeux remplis d’inquiétude, il vérifiait partout qu’elle ne se soit pas blessée.
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Re: tell me to leave if you get there {Bohi | Ven 12 Jan - 11:24 Citer EditerSupprimer
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tenue ✻✻✻ Caché aux autres, le fait qu'il me manquait, que je ne pouvais pas m'empêcher de penser à lui, fut difficile. Et pourtant, durant un mois, j'étais cette fille ressemblait à un robot, souriant, rigolant, engueulant même son patron pour les blagues idiotes qu'il a fait. Tout en sachant que Bo Kyung devait être dans le même état que moi. C'est grâce au forum, et à ses trois personnes que j'ai ouvert les yeux, pas sur les sentiments que j'ai pour mon cadet, je le savais déjà que j'étais amoureuse de lui. Mais ma peur des autres. Pour lui, j'allais devoir me battre. Lui prouver que je m'en moque des autres. Et c'est ainsi qu'après l'avoir espionné aussi bien lors de ses entraînements de foot qu'à son travail, je me décide enfin à me montrer.
La façon que je suis habillée attire les regards, juste pour lui montrer que je suis prête à tout pour lui. Même à subir, les regards et les... Rires sur ma personne. Là, l'objectif que je me suis fixée est de me planter devant lui et de le regarder dans les yeux pour lui dire qu'il me manque. Sauf que ça ne se déroule pas comme le scénario que je me suis fait.
A quelques mètres de lui, je tombe la tête la première. J'ai le temps de mettre mes mains au sol pour ne pas me faire trop mal. Les rires se font entendre, et il m'a vu tomber. Je veux mourir, là. Je cache ma tête, ne voulant regarder personne. Sauf que Bo Kyung est là, l'odeur de son parfum m'a manqué. Sa voix, me fait rater un battement. Je lève la tête timidement, attendant qu'il me crie dessus ou au moins qu'il me dise de partir qu'il ne veut plus me voir. Mais il est pas ainsi. Je bouge mes bras pour pouvoir lever la tête vers lui. Un sourire timide et triste sur mon visage, j'hoche la tête avant d'attraper sa main pour me relever. Sur mes deux jambes, je pose le pied gauche à terre et grimace de douleur. Mais, c'est pas la douleur qui va m'arrêter. Non, faut que je lui dise, demande. Pourquoi tu es parti? C'est vrai, il est parti alors que je pleurai. Pourquoi tu ne t'es pas retourné quand je t'ai appelé ? Je sais qu'il ne m'a pas entendu. Je boite en m'approchant de lui, mes mains s'accrochent au haut de son maillot, je plante mon regard dans le sien. Pourquoi tu m'as pas donné de nouvelle? Je me mets sur la pointe des pieds, grimaçant de douleur mais je veux goûter à ses lèvres. Tu me manques Bo mots murmurer contre ses lèvres. Autour de nous, des sifflements et des applaudissements. Tu me manques.
La façon que je suis habillée attire les regards, juste pour lui montrer que je suis prête à tout pour lui. Même à subir, les regards et les... Rires sur ma personne. Là, l'objectif que je me suis fixée est de me planter devant lui et de le regarder dans les yeux pour lui dire qu'il me manque. Sauf que ça ne se déroule pas comme le scénario que je me suis fait.
A quelques mètres de lui, je tombe la tête la première. J'ai le temps de mettre mes mains au sol pour ne pas me faire trop mal. Les rires se font entendre, et il m'a vu tomber. Je veux mourir, là. Je cache ma tête, ne voulant regarder personne. Sauf que Bo Kyung est là, l'odeur de son parfum m'a manqué. Sa voix, me fait rater un battement. Je lève la tête timidement, attendant qu'il me crie dessus ou au moins qu'il me dise de partir qu'il ne veut plus me voir. Mais il est pas ainsi. Je bouge mes bras pour pouvoir lever la tête vers lui. Un sourire timide et triste sur mon visage, j'hoche la tête avant d'attraper sa main pour me relever. Sur mes deux jambes, je pose le pied gauche à terre et grimace de douleur. Mais, c'est pas la douleur qui va m'arrêter. Non, faut que je lui dise, demande. Pourquoi tu es parti? C'est vrai, il est parti alors que je pleurai. Pourquoi tu ne t'es pas retourné quand je t'ai appelé ? Je sais qu'il ne m'a pas entendu. Je boite en m'approchant de lui, mes mains s'accrochent au haut de son maillot, je plante mon regard dans le sien. Pourquoi tu m'as pas donné de nouvelle? Je me mets sur la pointe des pieds, grimaçant de douleur mais je veux goûter à ses lèvres. Tu me manques Bo mots murmurer contre ses lèvres. Autour de nous, des sifflements et des applaudissements. Tu me manques.
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Re: tell me to leave if you get there {Bohi | Sam 13 Jan - 21:41 Citer EditerSupprimer
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Bo Kyung s’y était pourtant préparé. Ce dégoût qu’il avait vu dans son regard, ce mot qu’elle lui avait adressé, il s’y était préparé depuis longtemps. Même bien avant de rencontrer Nam Hi. En effet, en changeant de sexe, il avait été conscient que le jour où il déclarerait son amour à une femme, il prendrait ce risque de la perdre au moment même où il lui révélerait sa vraie identité. Pourtant, il avait eut confiance en elle. Les regards qu’elle lui avait adressé, les sourires qu’elle lui avait offert, les gestes qu’elle avait eut à son égard. Tout cela lui avait fait croire qu’elle l’aurait accepté, certes avec surprise, mais que son amour aurait été assez fort pour être fière de son parcours. Pourtant. Elle l’avait repoussé. Rejeté. Son premier amour fut un échec. A présent, il comprenait mieux les sentiments de Tae Woo, suite au décès de Sae Hee. Il comprenait cette sensation de vide. Il luttait, pour ne pas penser à elle. Pour ne pas lui envoyer de message. C’était difficile, extrêmement difficile. Mais Bo Kyung pouvait compter sur des amis en or pour lui remonter le moral et lui changer les idées. Elle ne faisait plus partit de sa vie, il devait se faire à cette idée…
Alors pourquoi Nam Hi se retrouvait-elle là, devant lui, à courir comme si sa vie en dépendait ? Il n’y avait aucun doute qu’elle venait à lui, mais le footballeur ne comprenait pas. Il ne comprenait plus. Et ce fut à sa chute qu’il bougea enfin, se précipitant vers elle pour s’assurer qu’elle ne se soit pas blessée. L’aidant à se relever, les phrases de la jeune femme surprirent Bo Kyung. N’arrivant pas à parler, il restait de nouveau bloqué, figé. Ce fut la sensation de ses lèvres sur les siennes et le bruit causé par ses camarades qui le ramenèrent à la réalité. Pas maintenant. Pas ici. Lui prenant les mains, il tourna la tête vers ses coéquipiers et leur fit un signe de tête pour leur demander d’aller aux vestiaires. Cette conversation se devait d’être privée. Sentant Nam Hi chancelante, il baissa le regard et vit qu’elle retenait son pied au dessus du sol. Elle s’était foulée la cheville. Se tournant, le sudiste s’accroupit alors, et lui montra son dos. « Montes. N’aies pas peur. ». Sa voix, comme toujours, était calme et douce. Une fois sa belle contre lui, lui glissa ses bras sous ses jambes et la porta ainsi, jusqu’aux gradins. « Tu n’aurais pas dû courir comme ça... ». Bo Kyung était touché, évidement. Elle qui d’ordinaire faisait tout pour ne pas se faire remarquer. Mais le voilà inquiet...
Alors pourquoi Nam Hi se retrouvait-elle là, devant lui, à courir comme si sa vie en dépendait ? Il n’y avait aucun doute qu’elle venait à lui, mais le footballeur ne comprenait pas. Il ne comprenait plus. Et ce fut à sa chute qu’il bougea enfin, se précipitant vers elle pour s’assurer qu’elle ne se soit pas blessée. L’aidant à se relever, les phrases de la jeune femme surprirent Bo Kyung. N’arrivant pas à parler, il restait de nouveau bloqué, figé. Ce fut la sensation de ses lèvres sur les siennes et le bruit causé par ses camarades qui le ramenèrent à la réalité. Pas maintenant. Pas ici. Lui prenant les mains, il tourna la tête vers ses coéquipiers et leur fit un signe de tête pour leur demander d’aller aux vestiaires. Cette conversation se devait d’être privée. Sentant Nam Hi chancelante, il baissa le regard et vit qu’elle retenait son pied au dessus du sol. Elle s’était foulée la cheville. Se tournant, le sudiste s’accroupit alors, et lui montra son dos. « Montes. N’aies pas peur. ». Sa voix, comme toujours, était calme et douce. Une fois sa belle contre lui, lui glissa ses bras sous ses jambes et la porta ainsi, jusqu’aux gradins. « Tu n’aurais pas dû courir comme ça... ». Bo Kyung était touché, évidement. Elle qui d’ordinaire faisait tout pour ne pas se faire remarquer. Mais le voilà inquiet...
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Re: tell me to leave if you get there {Bohi | Ven 19 Jan - 21:23 Citer EditerSupprimer
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tenue ✻✻✻ Il me fallait un moyen pour lui faire comprendre qu'il ne me dégoutait pas. J'étais juste choquée, enfin non, je me manque. Durant un mois, ce ne fut que mensonge attendant un seul message de sa part, l'espionnant lors de ses entraînements, à son travail. Les autres sur le forum avec leur mot dur, m'ont fait réfléchir. Après, il fallait que je trouve un moyen pour prouver à Bo Kyung qu'il me manquait, que je l'acceptais. C'est la veste flashy dans la garde robe de Nana qui m'a donné l'idée. C'est ainsi que je me retrouve étaler sur le sol de la salle de sport. Bien entendu que je doute, même si il ne sait jamais retourner quand je l'ai appelé après mon enfermant dans la salle de bain. Il n'était plus là alors que depuis qu'on se connait, il a toujours tout fait pour effacer mes larmes.
Sa main tenant la mienne, mon corps près du sien. Une douleur fugace passe dans mon pied mais je m'en moque. J'y regarderai après, là, j'ai besoin de Bo Kyung qu'il me dise qu'il me pardonne, qu'il soit heureux et récupère son sourire qui m'a toujours plus. Mes lèvres contre les siennes, je murmure ses mots qui sont la strictement vérité, il me manque. Tout me manque en lui. Le petit message le matin, à son doute quand il attrape ma main dans la rue. Au son de son rire, de ses idées. Il ne dit rien, et je l'embrasse devant les autres. Mon corps tremble pour ce geste que les autres font sans se soucier du regard, pour moi, c'est beaucoup. Puis, la douleur m'arrache une grimace. Il se retourne, mon regard s'abaisse, déçue. Il va faire comme si mes mots ne le touchait, comme si il ne souffrait pas. A croche pied, j'essaye de me retourner quand il me dit de monter sur son dos. Souriante, je sautille jusqu'à lui, passant mes bras autour de son cou, perdant mon nez dans ses cheveux. Je le laisse nous conduire aux gradins, rigolant à sa remarque. " Il fallait que je trouve un moyen pour te prouver que je m'en moque du regard des autres. ". Assise sur un siège, je lui attrape la main pour qu'il s'installe près de moi. " Je sais pas par où commencer." voilà, mon regard le fuit. J'ai fait un effort pour lui mais il faut pas m'en demander de trop. " Pourquoi tu es parti, Bo? Pourquoi tu ne t'es pas retourné quand j'ai crié après toi?" je sers sa main dans la mienne, évitant encore et encore son regard.
Sa main tenant la mienne, mon corps près du sien. Une douleur fugace passe dans mon pied mais je m'en moque. J'y regarderai après, là, j'ai besoin de Bo Kyung qu'il me dise qu'il me pardonne, qu'il soit heureux et récupère son sourire qui m'a toujours plus. Mes lèvres contre les siennes, je murmure ses mots qui sont la strictement vérité, il me manque. Tout me manque en lui. Le petit message le matin, à son doute quand il attrape ma main dans la rue. Au son de son rire, de ses idées. Il ne dit rien, et je l'embrasse devant les autres. Mon corps tremble pour ce geste que les autres font sans se soucier du regard, pour moi, c'est beaucoup. Puis, la douleur m'arrache une grimace. Il se retourne, mon regard s'abaisse, déçue. Il va faire comme si mes mots ne le touchait, comme si il ne souffrait pas. A croche pied, j'essaye de me retourner quand il me dit de monter sur son dos. Souriante, je sautille jusqu'à lui, passant mes bras autour de son cou, perdant mon nez dans ses cheveux. Je le laisse nous conduire aux gradins, rigolant à sa remarque. " Il fallait que je trouve un moyen pour te prouver que je m'en moque du regard des autres. ". Assise sur un siège, je lui attrape la main pour qu'il s'installe près de moi. " Je sais pas par où commencer." voilà, mon regard le fuit. J'ai fait un effort pour lui mais il faut pas m'en demander de trop. " Pourquoi tu es parti, Bo? Pourquoi tu ne t'es pas retourné quand j'ai crié après toi?" je sers sa main dans la mienne, évitant encore et encore son regard.
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Re: tell me to leave if you get there {Bohi | Sam 20 Jan - 15:53 Citer EditerSupprimer
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Bo Kyung n’aurait jamais pensé la revoir ainsi. Sur son terrain de football, après plus d’un mois sans nouvelle. La voir ainsi habillée, de cette façon si flashy et tape à l’œil, à courir presque désespérément en sa direction, lui rappela à quel point elle lui avait manqué, mais surtout, à quel point il l’aimait. Si au début, il était resté là, figé et droit comme un i, son corps bougea tout seul lorsque Nam Hi tomba au sol. Comment aurait-il pu la laisser là, et rire avec ses coéquipiers ? Impossible. Se pressant de la rejoindre, il constata bien vite que son aînée s’était foulée la cheville. N’ayant rien sur lui pour la soigner, faute d’être en tenue de foot, le sudiste lui proposa donc de monter sur son dos, pour l’empêcher de marcher jusqu’aux gradins. Comme attendu, la jeune femme était un poids plume, ce qui permit à Bo Kyung de la porter aisément. Sur le chemin, la remarque de sa belle le fit sourire quelque peu. Elle était adorable. Bien que maladroite. Cela leur faisait un point commun, se disait-il.
Déposant délicatement Nam Hi sur un siège, faisant attention à son pied, il cligna des yeux lorsqu’elle se saisit de sa main et prit donc place à ses côtés. L’écoutant donc parler, il s’essuya en même temps le front et les tempes avec son bracelet éponge, étant encore en sueur faute du match qui s’était déroulé. Venant lui caresser le dos de la main de son pouce, Bo Kyung lui répondit, de cette voix si douce qui lui était propre : « Tout simplement car tu me l’avais demandé… Je ne voulais pas m’imposer. Et je ne t’ai pas entendu. Tu m’as suivit au métro ? ». Pourtant, ne s’était-elle pas enfermée dans la salle de bain ? Se mettant alors à l’observer, il constata que le visage de Nam Hi s’était amincit. Il l’avait tellement admiré qu’il pouvait percevoir ce genre de détail. Le sportif osa alors déposer sa main libre sur la joue de celle qu’il aimait. « Tu as maigrit, n’est-ce pas ? Il faut prendre soin de toi. ». Lui avait été gavé par sa famille et ses meilleurs amis, donc sur ce point là, tout allait plutôt bien. Cependant. Bo Kyung n’osait pas parler de lui. De son histoire. De ce qui était la cause de leur séparation. Voulait-elle des explications ? En savoir plus sur son histoire ? Il lui laissait le choix.
Déposant délicatement Nam Hi sur un siège, faisant attention à son pied, il cligna des yeux lorsqu’elle se saisit de sa main et prit donc place à ses côtés. L’écoutant donc parler, il s’essuya en même temps le front et les tempes avec son bracelet éponge, étant encore en sueur faute du match qui s’était déroulé. Venant lui caresser le dos de la main de son pouce, Bo Kyung lui répondit, de cette voix si douce qui lui était propre : « Tout simplement car tu me l’avais demandé… Je ne voulais pas m’imposer. Et je ne t’ai pas entendu. Tu m’as suivit au métro ? ». Pourtant, ne s’était-elle pas enfermée dans la salle de bain ? Se mettant alors à l’observer, il constata que le visage de Nam Hi s’était amincit. Il l’avait tellement admiré qu’il pouvait percevoir ce genre de détail. Le sportif osa alors déposer sa main libre sur la joue de celle qu’il aimait. « Tu as maigrit, n’est-ce pas ? Il faut prendre soin de toi. ». Lui avait été gavé par sa famille et ses meilleurs amis, donc sur ce point là, tout allait plutôt bien. Cependant. Bo Kyung n’osait pas parler de lui. De son histoire. De ce qui était la cause de leur séparation. Voulait-elle des explications ? En savoir plus sur son histoire ? Il lui laissait le choix.
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Re: tell me to leave if you get there {Bohi | Lun 22 Jan - 10:48 Citer EditerSupprimer
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tenue ✻✻✻ Sur son dos, je pose mon menton sur son épaule, profitant de humer l'odeur de sa peau. Avant de lui répondre d'une voix boudeuse. Chose qui le fait rire. Ça c'est mon chéri qui rigole quand je boude en disant la stricte vérité. Sur le banc, sa main dans la mienne, je me mets à parler en évitant son regard. Quoi que je lève la tête vers lui en claquant la langue. L'index de ma main libre le pointe. Toi ! et voilà qu'il change de conversation. On en discute après de ça. Mais. Je lui lâche la main. Assise sur mon pied valide, je fronce les sourcils, posant les mains sur ses joues, juste pour qu'on se regarde droit dans les yeux. tu n'avais pas le droit de partir et voilà que je croise les bras. Y a qu'avec lui que je suis si bien, il le sait au moins? J'ai même attendu que tu reviennes durant une heure pieds nues dans le métro, pleurant car il venait de m'abandonner. C'est une dame âgée qui m'a sorti de ma torpeur en me demandant si j'allais bien. je ne sais plus ce que j'ai dit ce soir là mais je ne pensais pas un mot. j'attrape sa main, et enlace nos doigts. tu peux être un ovni, je m'en moque. je me penche vers lui, et murmure contre ses lèvres. je t'aime Nam Bo Kyung , c'est dit, il le sait maintenant. Je rompts le baiser timide avant de tourner la tête vers les vestiaires. Tu as autre chose à faire, je vais y aller.
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Re: tell me to leave if you get there {Bohi | Mar 23 Jan - 15:37 Citer EditerSupprimer
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Bo Kyung était à la fois heureux et perdu. Heureux d’avoir celle qu’il aimait enfin à ses côtés, à pouvoir lui parle, la toucher. Perdu car il ne comprenait pas pourquoi elle était revenu, et si cela signifiait qu’elle l’acceptait. Tel qu’il était. Avec ce passé, cette histoire si atypique. C’est pourquoi il n’osait pas trop parler, de peur de se faire de fausses joies. Même si les dires et les actes de Nam Hi ne laissaient guère situation à se méprendre. Une fois tous les deux installés dans les gradins désormais videés des spectateurs, le sportif s’inquiéta de la santé de sa belle, notamment du poids qu’elle semblait avoir perdu. Mais celle-ci reprit la parole, et Bo Kyung la regarda en clignant des yeux. Elle l’avait attendu ? Où ça, dans le métro ? Wow… Apprendre cela serrait le cœur du garçon. Il se sentait coupable, quelque part. Se pinçant les lèvres, il accepta néanmoins son baiser, la confession de Nam Hi le rendant tout chose. « Moi aussi je t’aime... ». Plus que tout au monde. Néanmoins, elle lui indiqua les vestiaires. Ah, oui, il n’était pas très présentable… « Je vais aller prendre ma douche. Restes ici, d’accord ? C’est couvert alors tu n’auras pas froid. Je vais faire vite. ». Lui souriant, Bo Kyung l’embrassa une nouvelle fois, avec amour et tendresse, avant de partir en courant aux vestiaires. Heureusement pour lui, les autres avaient terminé de se changer, il put donc prendre sa douche seul, comme à son habitude, se moussant bien histoire de retirer cette odeur de sueur pour ne pas importuner Nam Hi. Et pendant qu’il se lavait, le corps comme les cheveux, il ne pouvait s’empêcher de penser à elle. À eux.
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