ootd ¤ la dernière heure de cours de la matinée vient de se terminer, un aubaine pour la demoiselle dont l'estomac grogne depuis quelques dizaines de minutes, réclamant déjà qu'on le nourrisse. un geste de la main à ses collègues pour les saluer, et elle se dépêche de sortir de la salle pour se rendre aux toilettes pour une petite retouche make-up, éternelle habitude dont elle ne peut s'empêcher au moins trois fois par jour. elle se presse en se rappelant qu'une amie l'attend à la cafétéria pour manger avec elle, même si elle sait d'avance, elle sera forcément en retard. sur le chemin, elle en profite pour s'arrêter au distributeur récupérer un thé glacé au pamplemousse, certainement là son plus grand pêché mignon. un sourire sur les lèvres, elle salue les personnes qu'elle croise avant de s'engouffrer dans les toilettes pour femme. à peine arrivée, elle pose son sac sur le rebord des éviers à la recherche de sa trousse à maquillage. perturbée par un bruit, elle tourne la tête pour voir une jeune femme entrer à son tour, à laquelle elle adresse un "bonjour" enjoué avant de se reconcentrer sur ce qu'elle cherche. une fois la main mise sur sa pochette, elle en sort sa poudre et commence à se remaquiller sans réellement faire attention à ce qu'il se passe autour. dire qu'elle ne pourrait pas se passer de son make-up serait un doux euphémisme, elle qui passerait des heures entières à essayer de nouveaux tutos pour trouver ce qui lui irait le mieux. son sourire ne la quitte pas alors qu'elle se met même à fredonner la chanson qu'elle a en tête, ne pensant pas au fait que d'autres pourraient l'entendre. un trait d'eye-liner, elle continue de se refaire une beauté, alors qu'elle peut appercevoir dans le mirroir une demoiselle à l'éviter d'à côté, à qui elle offre un sourire. la joie de vivre jusqu'au bout, comme toujours !

ootd ¤ Le dernier cours de la matinée venait de se terminer. Les élèves se précipitaient tous pour se rendre au réfectoire, pour manger le plus vite possible. Je n'y voyais aucun intérêt. Je soupirai, lassée par tous les étudiants. Si je le pouvais, j'aurais pris des cours particuliers, mais il était toujours bien vu d'être étudiante à une université bien réputée. Je rangeai mes affaires lentement avant de quitter la salle, me dirigeant vers les toilettes. Durant l'heure, j'avais eu une envie bien pressante. Cependant, bien trop concentrée dans les cours, j'avais oublié cette envie jusqu'à ce que la cloche sonne. J'étais donc pressée par cette envie, préférant me rendre aux toilettes au lieu d'aller manger. Je poussai la porte des toilettes, où se trouvait déjà une jeune femme. Le visage de cette dernière m'était bien familière. Une personne que je n'aimais pas vraiment croiser. Je l'avais souvent vue en train d'agir d'une façon beaucoup trop déplacée. Je ne désirais pas avoir un quelconque contact avec elle. Enfin, cela ne risquait pas d'arriver. La demoiselle me salua alors qu'elle était en face de l'évier. Pourquoi me saluait-elle ? Je me contentai de la dévisager du regard avant de m'engouffrer dans l'une des cabines, et de fermer la porte à clé. Une fois sortie, je revins à l'évier pour me laver les mains, et ma voisine m'offrit un sourire. Qu'avait-elle avec moi ? Je ne le sentais définitivement pas. Je me dépêchai de sécher mes mains, puis pris la poignée pour quitter la salle. Seulement, la porte ne s'ouvrit pas devant moi. Je réessayai plusieurs fois avant de constater que quelque chose bloquait la poignée de l'autre côté. Qu'est-ce que ça pouvait être ? Une mauvaise plaisanterie ? Je soupirai. La seule personne présente ici se comportait bizarrement depuis que j'étais rentrée. Était-elle responsable ? Je me tournai vers elle vivement, croisant mes bras. « Tu peux me dire ce qu'il se passe avec cette porte ? Je n'ai pas de temps à perdre pour ce genre de gamineries. »

ootd ¤ bien plus concentrée sur son maquillage que sur ce qu'il se passe autour d'elle, la demoiselle prend soin d'appliquer de manière légère et uniforme sa poudre, sur son nez, puis son front. elle continue de chantonner l'air de rien, ne se souciant guère du retard qu'elle peut prendre pour aller manger. il ne faudrait pas qu'elle se rende à la cafétéria avec une tête affreuse, ça ne lui ressemble pas du tout. la présence d'une autre jeune femme ne la perturbe pas, essayant même d'être sympathique, lui offrant un sourire. mais sa tentative d'être amicale semble vaine alors qu'elle attrape son eye liner afin de souligner davantage encore son regard à l'aide d'un trait noir. parfois, elle se dit qu'elle devrait se mettre à poster des vidéos conseil sur youtube, mais elle sait surtout qu'elle abandonnerait au bout de quelques semaines. alors elle reste conseillère pour ses amies, et ça lui suffit. un léger sourire toujours figé sur son visage, elle ne peut cependant pas s'empêcher de claquer sa langue sur son palet à entendre l'autre demoiselle essayer d'ouvrir plusieurs fois la porte. difficile pour elle d'être agacée, mais le bruit l'empêche de se concentrer sur sa tâche. à entendre celle qui tente de partir, son visage se fige, alors que byul yi observe son reflet dans le miroir, sans réellement s'en rendre compte. quelques secondes, avant qu'elle ne se retourne pour observer la jeune femme, bras croisés, et l'air renfermé. "c'est à dire ... ?" elle ne voyait clairement pas à quoi sa vis-à-vis faisait allusion, jusqu'à ce qu'elle comprenne la situation. "tu n'arrives pas à ouvrir la porte ? oh c'est simple." elle hausse les épaules, et s'approche. "il faut pousser la porte en même temps qu'tu ..." ses sourcils se froncent, comprenant finalement que la porte est coincée, sans en connaître la raison. "bizarre, normalement ça marche." elle tente une nouvelle fois, mais fait face à un nouvel échec.

ootd ¤ La porte ne s'ouvrait pas. Quelque chose bloquait la poignée, je n'arrivais pas à l'abaisser. La serrure n'était donc pas fermée à clé. Il était vrai que si quelqu'un avait fermé la porte à clé, nous l'aurions toutes les deux entendu. Cette femme voulait-elle jouer à un jeu avec moi ? Me tendre un piège, ou un « prank », comme l'on appelait ça sur la toile. C'était courant, au fond, je n'en étais même pas surprise et au contraire, j'en étais bien agacée. Je me tournai vers elle pour bien lui faire comprendre que je n'avais pas le temps pour ces stupidités, et elle joua la comédie. Bien évidemment, j'aurais dû m'en douter. Je roulai des yeux, soupirant brièvement. « La porte ne s'ouvre pas. » lui expliquai-je alors qu'elle devait sûrement déjà le savoir. Elle réagit quelques secondes plus tard, puis prit la situation comme si c'était moi qui ne savais plus comment ouvrir une porte. Me prenait-elle pour une vraie idiote ? Elle fit aussi face à une porte totalement fermée, et je dus me faire violence pour ne pas exploser en colère. Je regardai dans les coins des murs s'il y avait une caméra cachée, mais je ne la trouvai nulle part. D'où pouvait-elle filmer la scène ? Je reposai mes yeux cinglants sur elle. « Tu me prends pour une sotte ? Je sais très bien ouvrir une porte, merci. Cependant. La porte est fermée, comme tu peux le constater. Quelque chose à l'extérieur bloque la poignée. Alors, je ne te le demanderai qu'une fois, et je te prierai d'être sincère : es-tu la responsable ? » Je m'écartai de la porte, cherchant dans divers endroits une caméra. « Je sais que c'est à la mode en ce moment. On fait croire X situation à une personne pour la piéger. Ne joue pas à ça avec moi, comme je te l'ai déjà dit, je n'ai aucun temps à perdre. Tu serais donc bien gentille de me débloquer la porte et de choisir une autre victime, maintenant. »

ootd ¤ toujours portée sur son maquillage, bien plus que par le fait que la demoiselle à quelques mètres d'elle ne semble pas vouloir être sympathique, byul yi reste cependant assez surprise de voir qu'elle n'arrive pas à ouvrir la porte. il peut parfois arriver qu'elle bloque, mais quand même, ce serait étrange qu'elle soit complètement coincée. mais quand, à son tour, la demoiselle tente d'ouvrir la porte, elle se rend finalement compte que celle-ci est véritablement bloquée. les sourcils froncés, elle reporte son attention sur la jeune femme, puis sur sa montre, une moue se formant sur son visage. "aish, je vais quand même pas louper mon rendez-vous." certes, elle s'en remettra, mais elle a tellement de mal à voir son amie avec leurs deux emplois du temps que ça serait gacher sa journée pourtant bien démarrée. ses cours passeraient même au second plan au vue de la situation, n'étant pas vraiment portée sur ses cours de linguistique. ses pensées sont rapidement interrompues par la demoiselle reprenant la parole, alors qu'elle continue d'hausser les sourcils, ne sachant pas quoi penser de ce qu'elle est en train de raconter. une blague ? disons qu'elle a autre chose de plus important à faire à cet instant précis, et ça ne serait pas vraiment dans ses habitudes de piéger quelqu'un qu'elle ne connait pas. avouons le, cela reste bien plus drôle quand on connait la personne en face. "moi ? comment pourais-je être responsable ? ça serait un peu compliqué tu ne trouves pas ?" un léger rire s'échappe de ses lèvres alors qu'elle balaie ses mains de haut en bas en sa propre direction. "à vrai dire, je vois pas vraiment comment j'aurais pu bloquer la porte côté couloir, et être en même temps enfermée avec toi dans les toilettes ? à part si j'étais un fantôme capable de traverser les murs ? mais ça me semble peu probable, ne ? puis de toute façon j'ai un rendez-vous, j'ai pas vraiment le temps de faire des blagues aussi pourries, avouons le." à ces mots, elle hausse ses épaules d'un air las, avant de retourner près de l'évier, récupérant son téléphone portable pour prévenir son amie de son retard.

ootd ¤ Je ne voyais pas d'autres raisons au blocage de la porte qu'une simple mauvaise blague de la part de cette femme dans les toilettes. Je connaissais bien ce genre de principe, ils faisaient toujours croire aux victimes qu'ils n'avaient rien à faire là-dedans, et puis ils les faisaient toujours tourner en rond jusqu'à ce qu'ils lui dévoilaient le piège. Là, la victime se trouvait idiote, et le farceur et la victime riaient tous les deux. Malheureusement, avec moi, cela n'allait sûrement pas se passer comme ça. Je n'avais pas que ça à faire, et si j'avais déjà compris de quoi il s'agissait, je ne voyais pas pourquoi je m'amuserais à rentrer dans son petit jeu. J'ignorai sa remarque comme je savais qu'elle mentait. Agacée, je répliquai tout simplement que je savais la situation, et qu'elle avait bien intérêt à m'avouer son crime sur le champ. Lorsqu'elle me sortit une piètre excuse, je levai les yeux au ciel. Comme si je me disais que c'était elle qui nous avait enfermé ici, toutes les deux... Naturellement méfiante, je ne la crus bien évidemment pas sur parole et continuai de chercher la présence d'une caméra dans ces lieux. « Tu pourrais très bien avoir un complice ! Tu penses vraiment que je crois que c'est toi qui nous as enfermé là-dedans ? Tu aurais très bien pu demander à ton complice de bloquer la porte pour toi, et toi, pendant ce temps, tu me piégerais en me faisant croire que tu es de mon côté, alors que tu me pièges ! » Je poussai un long soupir, m'arrêtant finalement en posant mes deux mains sur ma taille. Je n'avais rien trouvé comme preuve. « Soit tu as très bien dissimulé ta caméra, dans ce cas je te félicite, soit tu n'es vraiment pas responsable et dans ce cas... » Dans ce cas... Je laissai la phrase en suspens. Je déglutis, n'ayant pas la moindre envie de faire équipe avec elle pour nous sortir toutes les deux de là. Je pourrais détruire la poignée de la porte pour qu'on sorte ? Ce serait pratique.

ootd ¤ comme si se retrouver bloquée dans les toilettes n'était pas suffisant, il fallait que la demoiselle présente avec elle la croit coupable d'une mauvaise farce. bien sûr, elle était la première à s'amuser et faire des blagues à ses proches, mais cela restait en privé, entre eux. enfermer deux personnes qui ne se connaissent pas dans la même pièce, c'était plutôt ennuyeux à ses yeux, mais c'était bel et bien la situation dans laquelle elle se retrouvait. "c'est quand même assez absurde comme idée." un rire s'échappait de ses lèvres à imaginer le scénario que la demoiselle en face d'elle expliquait à voix haute. "entre toi et moi, j'ai quand même bien mieux à faire que ça. m'enfermer volontairement dans des toilettes avec quelqu'un que je connais pas ? quand même... j'ai des choses bien plus intéressantes à faire, crois moi." un sourire se dessinait sur ses lèvres, teinté par l'absurdité de la situation. cependant, ses sourcils se fronçaient au fur et à mesure des dires de sa vis-à-vis. "une caméra ? mais de quoi tu parles ? y'a pas de caméras ici." pas qu'elle sache en tout cas. ça serait drôlement pervers, même pour une fille facile comme elle. son portable dans les mains, elle s'appretait à envoyer un message à son amie, avant de tomber sur un sms l'avertissant de l'annulation de son rendez-vous. une moue sur le visage, il ne manquait plus que ça. que son amie ait eu un imprévu et ait déjà quitté la fac. elle regardait autour d'elle, reportant finalement son attention sur la demoiselle. "bon... et si on trouvait un moyen de sortir plutôt que de vouloir absolument trouver un responsable ? on aura bien le temps de savoir qui a fait ça non ?" un rictus léger restait figé sur son visage, plus intéressée par l'idée de sortir de là que de rester enfermée le reste de la journée.

ootd ¤ Ces « pranks » qui marchaient bien sur la toile étaient totalement stupides. J'en entendais que seulement vaguement parler comme je ne suivais pas ce genre de bêtises, mais je savais déjà que ça se faisait énormément. Alors, si la jeune femme qui était avec moi dans les toilettes faisait aussi des stupidités comme celles-ci, ça ne m'étonnerait pas. A mes yeux, la probabilité qu'elle soit la responsable était vraiment haute. Lorsque je la voyais, elle faisait toujours quelque chose d'étrange. Et puis, quelque part, si c'était vraiment elle, cela signifierait que la porte n'était pas vraiment bloquée et que je pourrais facilement me sortir de là, alors c'était une bonne chose. « Oh ça, oui c'est bien absurde. » Les motivations des responsables des farces comme celles-ci étaient très absurdes. Je ne cherchais pas à les comprendre. J'acquiesçai lentement de la tête à ce qu'elle disait. Elle semblait bien têtue... Ne pouvait-elle simplement pas avouer qu'elle était la personne derrière tout ça ? Consciente que débattre avec elle n'avait plus aucun intérêt, je laissai simplement un soupir sortir de ma bouche. « Eh bien, heureuse de le savoir, mais sache que je ne serais pas surprise si tu t'amusais réellement à faire ça comme il y a bien des gens dans le monde qui le font. » On pourrait cependant supposer qu'elle n'était effectivement pas la responsable, et dans ce cas... Je laissai ma phrase en suspension, pensant à ce que l'on pourrait faire. « De ce que j'ai vu, il n'y en a pas, c'est vrai. Mais souvent, elles sont très bien dissimulées, c'est bien ça l'intérêt d'une farce... » Je mordis ma lèvre inférieure, peu convaincue. Je m'étais peut-être trompée sur son compte. Mon intuition me disait qu'elle n'y était pas pour rien, mais souvent, ce n'était que moi qui jugeais les choses trop hâtivement. Bon, disions simplement qu'elle n'était pas la responsable. Qu'est-ce qu'on pouvait bien faire ? Je regardai autour de moi, mais il n'y avait aucune issue à part la porte. La fenêtre était beaucoup trop haute et petite. Jamais un corps ne pourrait passer par là. Je reportai mon attention sur la demoiselle, puis lâchai un soupir. « Oui, faisons ça... » Je m'approchai de la porte. Je ne savais pas ce qui la bloquait, mais c'était quelque chose derrière. J'eus quelques secondes de réflexion avant de m'en éloigner. « C'est quelque chose qui bloque la porte. Je ne sais pas ce que c'est, mais si je frappe sur la porte, ça pourrait peut-être l'en éloigner suffisamment pour que la poignée puisse s'abaisser à nouveau. » Sans attendre, je donnai un grand coup sur la porte avec ma jambe. Je tentai d'ouvrir la poignée, mais il n'y eut aucun résultat. J'en donnai un deuxième. Toujours rien. « Si ça continue comme ça, je vais simplement défoncer la porte et nous n'en parlerions plus... » murmurai-je à moi-même alors que je frappai pour la troisième fois. Je paierai bien les réparations, ce n'était pas ce qui m'inquiétait actuellement. Je souhaitais simplement sortir d'ici.

ootd ¤ quand on voyait byul yi, elle avait toujours ce sourire sur les lèvres, à dire bonjour à tout le monde, à se retrouver parfois même complètement bourrée à l'université. à y repenser, cela pouvait parraître normal qu'on la croit coupable d'une farce, pour autant, ce n'était pas son activité favorite, loin de là. ce n'était pas de sa faute si elle préférait avancer dans la joie comparé à d'autres, encore moins que certains étudiants s'amusent à faire des blagues à de parfaits inconnus. mais elle devait se rendre à l'évidence, elle en était cette fois victime, et pour couronner le tout, enfermée avec une demoiselle la croyant coupable de cette situation. "j'suis d'accord avec toi sur le fait que certains s'amusent à le faire, mais j'te le répète, j'ai rien à voir avec ça. c'pas de ma faute si on est entourés de gens stupides." à cette idée, elle lâchait un rire, persque nerveux. non pas qu'elle était claustrophobe, mais elle n'avait pas réellement envie de passer son après-midi dans les toilettes du rez-de-chaussée. il y avait bien plus intéressant pour combler ses journées. "dissimuler des caméras dans des toilettes, c'est quand même assez weird tu ne trouves pas ?" peut être que ça aiderait aussi sa vis-à-vis à comprendre que non, elle n'y était pour rien. malgré tout, le plus important dorénavant restait de savoir comment elles allaient bien pouvoir sortir de là. les sourcils froncés, byul yi l'observait donner de grands coups de pieds dans la porte, un peu abassourdie. ce n'était pas elle qui oserait faire ça, mais au moins l'autre jeune femme semblait prête à tout pour sortir, un soulagement en somme. à la voir frapper pour la troisième fois, elle commençait presque à s'affoler, s'avançant vers elle. "fais attention, tu vas finir par te péter une jambe ! on va quand même éviter de sortir de là avec une blessée."

ootd ¤ Je me montrais bien méfiante envers cette demoiselle. Lorsque je la voyais, elle semblait toujours en train de s'amuser. Je ne serais donc pas surprise de savoir qu'elle se livrait à ce genre de farces. Cependant, elle semblait très têtue et n'admettait pas sa responsabilité dans notre situation. Se pourrait-il qu'elle n'avait réellement rien à voir avec ça ? Plus la discussion avançait et plus il me semblait qu'elle n'était absolument pas la responsable. Cela aurait été bien trop simple si cela avait été de sa faute, c'était vrai. « Tu as raison... Je suis tellement entourée de gens stupides que j'ai bien tendance à croire que tout le monde est stupide... » soupirai-je. Je ne savais pas si elle était aussi stupide, mais à mes yeux, la plupart des étudiants l'étaient. Ceux qui tentaient de m'approcher étaient en tout cas, les plus stupides. Cherchant pour une caméra, je n'en trouvai finalement aucune. Elle aurait très bien pu être parfaitement dissimulée, mais peut-être qu'il n'y en avait tout simplement pas depuis le départ. « Si, mais il existe bien des personnes qui le font. Ce n'est pas mon avis qui importe dans les faits car les caméras dissimulées n'importe où, ça existe bien, et je ne l'invente pas. » Il suffisait de regarder tout ce qui traînait sur Internet pour comprendre que l'espèce humaine était tombée bien bas. Enfin, ce n'était pas le problème majeur. L'important était de se sortir de là... La seule solution qui s'offrit à mes yeux fut de frapper la porte. L'objet derrière pourrait ainsi bouger, et nous délivrer. Sans attendre plus longtemps, je me mis à l'action. Une, deux, trois fois. Il n'y eut aucun changement. J'étais bien prête à donner un quatrième coup, mais celle qui était aussi bloquée avec moi m'arrêta. Je poussai un long soupir, croisant des bras. « C'est vrai que je n'ai pas envie de me blesser pour pouvoir ouvrir cette porte... De plus, donner des coups ne semble rien donner... Tu as une autre idée ? » dis-je en posant mon regard sur elle, toujours aussi froid et sombre. A part tenter par la force, je ne voyais pas ce qui pourrait nous permettre de sortir par cette porte.