personne ne devrait être seul pour noël

ivy & nam kyung

OOTD ⌘ Par la force des choses, certaines personnes n’avaient d’autre choix que de passer Noël à l’hôpital, comme la mère de Nam Kyung. Mais c’était bien parce que ces personnes n’avaient pas le choix, alors qu’Ivy, avait le choix au fond. En voyant l’endroit où elle allait passer ce jour si symbolique (pour certains), elle aurait pu se dire qu’elle n’en avait pas vraiment envie. Mais la jeune femme portait bien plus d’importance aux personnes avec qui elle était plutôt qu’à l’endroit où elle se trouvait. Et passer son 25 décembre en compagnie du coréen qui était un très bon ami, pour qui elle en pinçait (elle l’avait réalisé depuis longtemps), était bien plus important que l’environnement dans lequel ils se trouvaient. Et au fond, est-ce que ça ne voulait pas dire quelque chose qu’il lui présente sa mère ? Bien qu’un peu gênée, Ivy ne se dégonfla pas face à cette femme à l’air bienveillant. Elle s’inclina une nouvelle fois après que les présentations soient faites, affichant un mince sourire avant d’aller aider Nam Kyung. Son attitude changea d’une jeune femme polie à une jeune femme taquine et peut-être un peu brusque. Alors qu’elle commençait à fouiller dans les sacs pour trouver les décorations, elle fût interrompue par le coréen qui lui passa de force un bonnet de Noël. Elle le regarda presque stupéfaite. « You must be kidding me... » Mais pour autant, elle ne le l’enleva pas et sortit une guirlande du sac tout en fixant Nam Kyung d’un regard à la fois noir et espiègle, vraiment, il ne payait rien pour attendre (et le bonnet lui allait plutôt bien à lui). Mais avant qu’elle puisse élaborer une revanche, la mère de ce dernier interpella la jeune femme qui se retourna pour directement s’adresser à elle. « Oui à l’université. Nous sommes tous les deux dans la même résidence sur le campus, il m’a rendu service un jour où j‘avais besoin d’aide, et depuis je le supporte. » Dit-elle avec un petit sourire espiègle. Elle se voyait mal raconter la vérité à cette mère qui s’inquièterait de savoir que son fils traînait dans des quartiers mal famés et surtout, elle doutait de rester la bienvenue si elle découvrait de quelle façon elle l’avait traité. Elle se tourna vers le coréen échangeant un regard avec lui qui en disait long sur la réalité de leur rencontre. Elle eut d’ailleurs un petit rire qu’elle camoufla en allant accrocher la guirlande autour de la fenêtre unique de la chambre. Malheureusement, elle était trop petite pour atteindre le dessus et se retrouva sur la pointe des pieds à essayer d’accrocher sa décoration avec son petit bout de scotch. Mais ne souhaitant pas voir Nam Kyung la taquiner sur sa taille une nouvelle fois, hors de question de lui demander de l’aide. « Should’ve set the food too... » Maugréa-t-elle pour elle-même alors qu’elle parvenait enfin à fixer de façon approximative son morceau de scotch sur la partie supérieure gauche de la fenêtre. Elle eut moins de mal à en faire de même pour la partie droite (car elle s’aida du fauteuil tout proche) et se frotta les mains une fois la tâche accomplie. Seulement à peine se retourna-t-elle pour continuer de décorer la pièce avec le coréen, qu’elle entendit la guirlande tomber au sol. Elle soupira et croisa le regard du jeune homme. « Pas un mot. » Le prévint-elle en voyant son sourire moqueur, prêt à la tacler. « À ma décharge, j’ai pas l’habitude de faire ça. » Elle ressentit quand même le besoin de se justifier avant d’aller ramasser la décoration tombée au sol. Elle la fourra dans les mains de Nam Kyung avec une légère moue boudeuse et alla chercher des petites boules qu’elle entreprit d’accrocher à toutes les poignées et autres supports à sa hauteur (c’était plus sûre), elle hésita néanmoins plusieurs fois à s’approcher du lit d’hôpital, craignant de faire quelque chose de travers et de nouveau elle accrocha le regard du coréen, espérant qu’il comprenne son regard interrogateur. Au final, elle était plus gênée qu’elle ne le montrait, ne sachant comment se comporter face à cette famille dans laquelle elle s’s'immisçait et devant cette femme malade.