Chinese foxes in the snow ft Jia Mei
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Chinese foxes in the snow ft Jia Mei | Mer 24 Jan - 5:47 Citer EditerSupprimer
Chinese foxes in the snow
Jia Mei & Haneul
✻✻✻ « Chanceux que t’es.. »
Sur mes traits, une légère grimace, allant jusqu’à retrousser légèrement mes narines, de toute évidence jaloux. Comment pouvait-il rester au chaud ? Dans un lit douillet et tout doux ? Néanmoins, un sourire sur mes lèvres rapidement se dessinait, ses petits yeux fermés, ses ronronnements, son corps qui, au rythme de sa respiration, se soulevait. Comment ne pas être attendri ? Quelques secondes supplémentaires à admirer ce chaton dormir, le cœur bercé et attendri, avant que je ne me décide à me relever. De mon sac sur l’épaule je me saisissais pour, à présent, sortir de ma chambre. Une fois n’est pas coutume, il avait fallu qu’il apparaisse dans ma vie pour que je commence à avoir le réflexe de fermer la porte à clef. Du moins… Reflexe quand il était là. Ce n’était ma faute si Jung Ah savait les portes à tel point que, pour la garder dans la maison, lorsque nous sortions, même deux minutes avec ma mère, nous avions du commencer à fermer les portes ! Certes notre bébé Mìngyùn était encore jeune, mais les habitudes devaient vite être prises sous peine de le voir errer dans les couloirs de la fraternité.
Petite vérification avant de me diriger vers l’entrée du bâtiment. Autour de mon cou une grosse écharpe et pour cause : les températures étaient bien plus atroce ici que là d’où je venais. Du moins… C’était ce que la météo de mon portable annonçait : moins treize degrés ! Etait-ce que c’était humain même de nous faire aller en cours avec un temps pareil ? Un brin ronchon la journée à peine commencée, la porte de la fraternité je poussais. La douce morsure du froid, qui n’est là qu’un doux euphémisme si j’en suivais le frisson qui naissait violemment à ma nuque, et me voilà avec une écharpe sur le nez. Ressemblais-je à un esquimau ? J’aurais aimé en être un, au moins j'aurais été habitué à ces températures de l’horreur…. Un pas en avant j’effectuais, le ciel obscur j’observais un instant avant de reporter mon regard vers cette silhouette que j’avais manqué en sortant. Est-ce qu’elle était là initialement ? Timidement, un nouveau pas devant moi j’effectuais, observant cette silhouette que je ne connaissais d’avant. Si amie d’un gumiho elle était, pourquoi ne rentrait-elle pas au moins dans l’entrée pour n’avoir à supporter le froid ? Et si gumiho elle était… pourquoi rester planté dehors ? La question je n’avais à véritablement posé, face à moi, un visage que j’identifiais rapidement sans pour autant mettre de nom dessus : une nouvelle gumiho. N’avais-je connu moi aussi ce moment d’égarement le matin ? A ne savoir à quelle heure partir pour être sûr d’arriver à l’heure, en comptant une dizaine de minutes pour se perdre alors qu’on savait pertinemment que la dizaine de minutes ne serait pas suffisante. Pire encore, quand on prévoit un temps de trajet nettement inférieur à celui que l’on doit effectuer en vrai. N’oublions aussi les pavillons ! Sud, est, ouest, nord, une erreur, une inattention et te voilà perdu dans les méandres de l’université en priant pour que, cette fois, ce soit la bonne… A moins que ce n’était que moi ?
Les lèvres pincées un instant, quelque peu timide malgré tout ; il me fallut quelques instants pour me décider à t’adresser la parole. De ma poche, ma main je sortais pour, timidement, la lever à hauteur de mon torse dans un signe maladroit de salutation. « Salut… » Soufflais-je en coréen dans un premier temps avant de me poser la question suivante: que devais-je demander ? Si tu avais besoin d'aide ou si tu étais perdue ? Soudainement, la pensée que tu attendais peut-être quelqu’un me percutait et instantanément c’était une gifle mentale que je m’assénais. L’idiot que j’étais n’avait pu se taire ? Mais quitte à être lancé, autant y aller carrément ! « T’as besoin d’un coup de patte ? » J’osais espérer que mon léger accent chinois ne ressortirait à la fin de ma question, marquant juste, Ô combien je n’étais encore habitué à cette langue qui, pourtant, aurait dû m’être natale.
Sur mes traits, une légère grimace, allant jusqu’à retrousser légèrement mes narines, de toute évidence jaloux. Comment pouvait-il rester au chaud ? Dans un lit douillet et tout doux ? Néanmoins, un sourire sur mes lèvres rapidement se dessinait, ses petits yeux fermés, ses ronronnements, son corps qui, au rythme de sa respiration, se soulevait. Comment ne pas être attendri ? Quelques secondes supplémentaires à admirer ce chaton dormir, le cœur bercé et attendri, avant que je ne me décide à me relever. De mon sac sur l’épaule je me saisissais pour, à présent, sortir de ma chambre. Une fois n’est pas coutume, il avait fallu qu’il apparaisse dans ma vie pour que je commence à avoir le réflexe de fermer la porte à clef. Du moins… Reflexe quand il était là. Ce n’était ma faute si Jung Ah savait les portes à tel point que, pour la garder dans la maison, lorsque nous sortions, même deux minutes avec ma mère, nous avions du commencer à fermer les portes ! Certes notre bébé Mìngyùn était encore jeune, mais les habitudes devaient vite être prises sous peine de le voir errer dans les couloirs de la fraternité.
Petite vérification avant de me diriger vers l’entrée du bâtiment. Autour de mon cou une grosse écharpe et pour cause : les températures étaient bien plus atroce ici que là d’où je venais. Du moins… C’était ce que la météo de mon portable annonçait : moins treize degrés ! Etait-ce que c’était humain même de nous faire aller en cours avec un temps pareil ? Un brin ronchon la journée à peine commencée, la porte de la fraternité je poussais. La douce morsure du froid, qui n’est là qu’un doux euphémisme si j’en suivais le frisson qui naissait violemment à ma nuque, et me voilà avec une écharpe sur le nez. Ressemblais-je à un esquimau ? J’aurais aimé en être un, au moins j'aurais été habitué à ces températures de l’horreur…. Un pas en avant j’effectuais, le ciel obscur j’observais un instant avant de reporter mon regard vers cette silhouette que j’avais manqué en sortant. Est-ce qu’elle était là initialement ? Timidement, un nouveau pas devant moi j’effectuais, observant cette silhouette que je ne connaissais d’avant. Si amie d’un gumiho elle était, pourquoi ne rentrait-elle pas au moins dans l’entrée pour n’avoir à supporter le froid ? Et si gumiho elle était… pourquoi rester planté dehors ? La question je n’avais à véritablement posé, face à moi, un visage que j’identifiais rapidement sans pour autant mettre de nom dessus : une nouvelle gumiho. N’avais-je connu moi aussi ce moment d’égarement le matin ? A ne savoir à quelle heure partir pour être sûr d’arriver à l’heure, en comptant une dizaine de minutes pour se perdre alors qu’on savait pertinemment que la dizaine de minutes ne serait pas suffisante. Pire encore, quand on prévoit un temps de trajet nettement inférieur à celui que l’on doit effectuer en vrai. N’oublions aussi les pavillons ! Sud, est, ouest, nord, une erreur, une inattention et te voilà perdu dans les méandres de l’université en priant pour que, cette fois, ce soit la bonne… A moins que ce n’était que moi ?
Les lèvres pincées un instant, quelque peu timide malgré tout ; il me fallut quelques instants pour me décider à t’adresser la parole. De ma poche, ma main je sortais pour, timidement, la lever à hauteur de mon torse dans un signe maladroit de salutation. « Salut… » Soufflais-je en coréen dans un premier temps avant de me poser la question suivante: que devais-je demander ? Si tu avais besoin d'aide ou si tu étais perdue ? Soudainement, la pensée que tu attendais peut-être quelqu’un me percutait et instantanément c’était une gifle mentale que je m’assénais. L’idiot que j’étais n’avait pu se taire ? Mais quitte à être lancé, autant y aller carrément ! « T’as besoin d’un coup de patte ? » J’osais espérer que mon léger accent chinois ne ressortirait à la fin de ma question, marquant juste, Ô combien je n’étais encore habitué à cette langue qui, pourtant, aurait dû m’être natale.
© LOYALS.