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i'm in trauma ; ft. kinbb
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i'm in trauma ; ft. kinbb | Mer 24 Jan - 19:32
Le jour est arrivé. Ce fameux jour que tu redoutais. Ce foutu moment où tu devrais faire face à la réalité. Pendant des jours et des jours, tu as fuis cet instant pensant que tu pourrais encore tenir. Oui, tu as tenu jusqu'ici, tu as laissé derrière toi tous tes problèmes en t'en créant de nouveau : la drogue, les trafiques et puis, cette femme qui t’entretient et qui, au passage, te tient par les couilles. Tout ça, tu l'as fais pour ta famille : pour ta mère qui comptait sur toi, pour Kin qui avait cruellement besoin d'un repère et pour Hiro, même si avec lui tu n'es plus sûr de rien. Mais au fond, ces problèmes n'ont servi qu'à cacher la réalité et aujourd'hui, tu prends bien conscience que tu ne t'en sortiras pas comme ça. Ta famille n'est pas aveugle, tout le monde voit bien que tu te détruis un peu plus chaque jours mais ils n'ont pas conscience de la gravité de la chose. Personne n'en avait vraiment conscience, pas même toi en fait. Depuis quelque temps, les choses te reviennent dans la tête comme un boomerang que tu aurais lancé un an auparavant et qui ferait son retour de la manière la plus violente qu'il soit. Tu as perdu du poids, tu dors moins, tu es un mort-vivant à cause de la drogue qui t'empoisonne un peu plus. Et puis, il y a cette femme avec qui tu couches pour de l'argent qui abuse de toi et qui sait comment te garder près d'elle. Tout ça s'accumulant, tu as la vague impression de te noyer, de couler dans des eaux profondes. Peu à peu le fond devient de plus en plus visible et ça t'effraie. Alors maintenant, tu veux nager vers le eau, mais tu es à contre-courant, la pression t'absorbe vers les abysses. Tu vas perdre trop de force dans cette bataille, il te faut de l'aide. Pour ça, il va falloir que tu parles avec tes proches, que tu leur dise que tu ne peux plus vivre avec tout ça et que, bien qu'ils ne te l'ont jamais demandé, tu ne peux plus veillé sur eux comme ça. C'est un pas vers la réalité, vers tout ce que tu as refusé d'affronté mais c'est un pas que tu dois faire sans quoi tu pourrais bien toucher le fond et ne jamais en revenir.
Hésitant durant quelques longues minutes et après avoir tourné comme un lion en cage dans ta chambre, tu trouves enfin le courage de sortir pour aller te dresser devant la porte de la chambre de Kin. C'est à lui que tu veux parler de tout ça en premier, sûrement parce qu'il est le seul qui pourra t'écouter et être à tes côtés sans risquer de s'effondrer. Tu aurais pu le dire à ta mère, mais tu la connais assez pour savoir qu'elle tombera en larme dans tes bras et tu n'es pas assez fort pour affronter sa tristesse. Quant à Hiro, tu préfères qu'il ne sache rien pour le moment. Tu ne veux pas prendre le risque de voir du dégoût dans ses yeux. Ni même le voir te rejeter. Alors il ne reste que Kin sur la liste. Timidement, tu toques à la porte attendant une poignée de seconde avant d'ouvrir la porte. Tu passe ta tête voyant Kin sur son lit. « Hey l'asperge ! » tu lui adresse un sourire amusé après avoir prononcés ces mots avant d'entrer dans la chambre. « J'te dérange ou t'es encore perdu sur des vidéos de chat sur youtube ? » tant bien que mal, tu cherches à cacher ta nervosité jouant la carte de la taquinerie mais, au fond, tes tripes se tordent dans tous les sens tant tu es terrifié. Tu pourrais vomir si tu n'étais pas si déterminé à affronter tes démons.
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i'm in trauma
ft nagao bro
Le jour est arrivé. Ce fameux jour que tu redoutais. Ce foutu moment où tu devrais faire face à la réalité. Pendant des jours et des jours, tu as fuis cet instant pensant que tu pourrais encore tenir. Oui, tu as tenu jusqu'ici, tu as laissé derrière toi tous tes problèmes en t'en créant de nouveau : la drogue, les trafiques et puis, cette femme qui t’entretient et qui, au passage, te tient par les couilles. Tout ça, tu l'as fais pour ta famille : pour ta mère qui comptait sur toi, pour Kin qui avait cruellement besoin d'un repère et pour Hiro, même si avec lui tu n'es plus sûr de rien. Mais au fond, ces problèmes n'ont servi qu'à cacher la réalité et aujourd'hui, tu prends bien conscience que tu ne t'en sortiras pas comme ça. Ta famille n'est pas aveugle, tout le monde voit bien que tu te détruis un peu plus chaque jours mais ils n'ont pas conscience de la gravité de la chose. Personne n'en avait vraiment conscience, pas même toi en fait. Depuis quelque temps, les choses te reviennent dans la tête comme un boomerang que tu aurais lancé un an auparavant et qui ferait son retour de la manière la plus violente qu'il soit. Tu as perdu du poids, tu dors moins, tu es un mort-vivant à cause de la drogue qui t'empoisonne un peu plus. Et puis, il y a cette femme avec qui tu couches pour de l'argent qui abuse de toi et qui sait comment te garder près d'elle. Tout ça s'accumulant, tu as la vague impression de te noyer, de couler dans des eaux profondes. Peu à peu le fond devient de plus en plus visible et ça t'effraie. Alors maintenant, tu veux nager vers le eau, mais tu es à contre-courant, la pression t'absorbe vers les abysses. Tu vas perdre trop de force dans cette bataille, il te faut de l'aide. Pour ça, il va falloir que tu parles avec tes proches, que tu leur dise que tu ne peux plus vivre avec tout ça et que, bien qu'ils ne te l'ont jamais demandé, tu ne peux plus veillé sur eux comme ça. C'est un pas vers la réalité, vers tout ce que tu as refusé d'affronté mais c'est un pas que tu dois faire sans quoi tu pourrais bien toucher le fond et ne jamais en revenir.Hésitant durant quelques longues minutes et après avoir tourné comme un lion en cage dans ta chambre, tu trouves enfin le courage de sortir pour aller te dresser devant la porte de la chambre de Kin. C'est à lui que tu veux parler de tout ça en premier, sûrement parce qu'il est le seul qui pourra t'écouter et être à tes côtés sans risquer de s'effondrer. Tu aurais pu le dire à ta mère, mais tu la connais assez pour savoir qu'elle tombera en larme dans tes bras et tu n'es pas assez fort pour affronter sa tristesse. Quant à Hiro, tu préfères qu'il ne sache rien pour le moment. Tu ne veux pas prendre le risque de voir du dégoût dans ses yeux. Ni même le voir te rejeter. Alors il ne reste que Kin sur la liste. Timidement, tu toques à la porte attendant une poignée de seconde avant d'ouvrir la porte. Tu passe ta tête voyant Kin sur son lit. « Hey l'asperge ! » tu lui adresse un sourire amusé après avoir prononcés ces mots avant d'entrer dans la chambre. « J'te dérange ou t'es encore perdu sur des vidéos de chat sur youtube ? » tant bien que mal, tu cherches à cacher ta nervosité jouant la carte de la taquinerie mais, au fond, tes tripes se tordent dans tous les sens tant tu es terrifié. Tu pourrais vomir si tu n'étais pas si déterminé à affronter tes démons.
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LITTLE WOLF.
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Re: i'm in trauma ; ft. kinbb | Jeu 25 Jan - 12:05
wearing. allongé en tailleur sur ton lit, ton ordinateur en face de toi, tu ris devant ces vidéos qui défilent. tu passes le temps, tu t'occupes l'esprit comme tu sais si bien faire. parce que tu sais que si tu te mets à penser, tu vas encore te perdre dans toutes ces interrogations qui te tordent l'esprit. tu passes ton temps à tenter de récupérer ces souvenirs même si c'est sans espoir, tu passerais des heures entières à te demander qui tu es réellement, ce que tu faisais étant enfant. et parfois, t'as juste besoin de ne penser à rien, de profiter de l'instant, sans questions, sans pensées sombres et improbables comme celles qui te gagnent quand, parfois encore, tu n'arrives pas à dormir.
t'es réussi à surmonter beaucoup de choses en quelques mois, t'as même réussi à reprendre contact avec de parfaits inconnus, qui étaient pourtant des pilliers de ton ancienne vie. tu reprends confiance en toi-même, tout en gardant à l'esprit que tu ne pourras jamais redevenir celui que tu étais, et tu fais de ton mieux, t'essaies d'avancer, de te concentrer sur le futur. mais ce n'est pas toujours évident. ce qui te préoccupes le plus finalement, c'est ta famille. tu te rends bien compte du fait qu'hiro a une certaine colère en lui. t'aimerais l'aider à la surmonter, t'aimerais être là pour lui. mais comment faire sans savoir d'ou elle vient ? sans même te rappeler ce qui vous unissez. vous étiez si fusionnels, et le simple fait de l'avoir oublié te donnes l'impression de perdre peu à peu ton petit frère. tu cherches un moyen de te rapprocher de lui, mais t'as cette impression que c'est peine perdue, pourtant, t'as pas envie de perdre espoir.
et puis, il y a tadashi. t'as beau garder constamment ta tête de rêveur, depuis quelques temps, tu remarques qu'il y a quelque chose qui ne va pas. mais t'oses pas demander, t'oses pas forcément t'immiscer dans sa vie de cette manière. tu préfères te dire que s'il veut en parler, il le fera. mais tu t'inquiètes aussi, t'aimerais savoir ce qui le tracasse autant, ce qui le rend insomniac, différent. tu sais qu'il fait son maximum pour que vous puissiez vous en sortir, et t'essaies de l'aider à ta manière. tu sens surtout que tu peut pas l'aider convenablement s'il ne te dit rien. alors tu profites simplement des moments que tu peut passer avec lui, tu fais en sorte de gérer tes propres dépenses, histoire qu'il ai un peu moins de choses à penser.
tu t'attends pas vraiment à voir sa tête dépasser de la porte de ta chambre après avoir entendu toquer, et tu esquisses un sourire. "salut," que tu réponds simplement, mettant ta vidéo sur pause pour avoir un peu de calme. après tout, tu ne voudrais pas que cela vous dérange s'il veut parler. tu lâches même un rire à sa remarque, il n'est pas loin de la vérité à en voir ton écran. "presque, j'suis tombé sur la chaîne d'un magicien, il est assez marrant." ça change de tes vidéos de danse sur lesquelles tu pourrais te perdre pendant des heures, et de ces vidéos sans queue ni tête que tu regardes sans réellement regarder après plusieurs heures sur ton pc. tu te redresses rapidement, invitant ton frère à s'installer en tapotant à côté de toi. tu gardes ton sourire sur les lèvres, te demandant presque la raison de sa venue. "ça va ? tu bosses pas aujourd'hui ?" que tu demandes, soucieux. t'as pas envie de voir ton frère se tuer à la tâche, et t'as pas envie de continuer de le voir comme ça. mais tu feras pas le premier pas, tu préfères qu'il t'en parle de lui même, quand il sera prêt. t'espères juste que ce moment arrive vite, finalement.
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wearing. allongé en tailleur sur ton lit, ton ordinateur en face de toi, tu ris devant ces vidéos qui défilent. tu passes le temps, tu t'occupes l'esprit comme tu sais si bien faire. parce que tu sais que si tu te mets à penser, tu vas encore te perdre dans toutes ces interrogations qui te tordent l'esprit. tu passes ton temps à tenter de récupérer ces souvenirs même si c'est sans espoir, tu passerais des heures entières à te demander qui tu es réellement, ce que tu faisais étant enfant. et parfois, t'as juste besoin de ne penser à rien, de profiter de l'instant, sans questions, sans pensées sombres et improbables comme celles qui te gagnent quand, parfois encore, tu n'arrives pas à dormir.t'es réussi à surmonter beaucoup de choses en quelques mois, t'as même réussi à reprendre contact avec de parfaits inconnus, qui étaient pourtant des pilliers de ton ancienne vie. tu reprends confiance en toi-même, tout en gardant à l'esprit que tu ne pourras jamais redevenir celui que tu étais, et tu fais de ton mieux, t'essaies d'avancer, de te concentrer sur le futur. mais ce n'est pas toujours évident. ce qui te préoccupes le plus finalement, c'est ta famille. tu te rends bien compte du fait qu'hiro a une certaine colère en lui. t'aimerais l'aider à la surmonter, t'aimerais être là pour lui. mais comment faire sans savoir d'ou elle vient ? sans même te rappeler ce qui vous unissez. vous étiez si fusionnels, et le simple fait de l'avoir oublié te donnes l'impression de perdre peu à peu ton petit frère. tu cherches un moyen de te rapprocher de lui, mais t'as cette impression que c'est peine perdue, pourtant, t'as pas envie de perdre espoir.
et puis, il y a tadashi. t'as beau garder constamment ta tête de rêveur, depuis quelques temps, tu remarques qu'il y a quelque chose qui ne va pas. mais t'oses pas demander, t'oses pas forcément t'immiscer dans sa vie de cette manière. tu préfères te dire que s'il veut en parler, il le fera. mais tu t'inquiètes aussi, t'aimerais savoir ce qui le tracasse autant, ce qui le rend insomniac, différent. tu sais qu'il fait son maximum pour que vous puissiez vous en sortir, et t'essaies de l'aider à ta manière. tu sens surtout que tu peut pas l'aider convenablement s'il ne te dit rien. alors tu profites simplement des moments que tu peut passer avec lui, tu fais en sorte de gérer tes propres dépenses, histoire qu'il ai un peu moins de choses à penser.
tu t'attends pas vraiment à voir sa tête dépasser de la porte de ta chambre après avoir entendu toquer, et tu esquisses un sourire. "salut," que tu réponds simplement, mettant ta vidéo sur pause pour avoir un peu de calme. après tout, tu ne voudrais pas que cela vous dérange s'il veut parler. tu lâches même un rire à sa remarque, il n'est pas loin de la vérité à en voir ton écran. "presque, j'suis tombé sur la chaîne d'un magicien, il est assez marrant." ça change de tes vidéos de danse sur lesquelles tu pourrais te perdre pendant des heures, et de ces vidéos sans queue ni tête que tu regardes sans réellement regarder après plusieurs heures sur ton pc. tu te redresses rapidement, invitant ton frère à s'installer en tapotant à côté de toi. tu gardes ton sourire sur les lèvres, te demandant presque la raison de sa venue. "ça va ? tu bosses pas aujourd'hui ?" que tu demandes, soucieux. t'as pas envie de voir ton frère se tuer à la tâche, et t'as pas envie de continuer de le voir comme ça. mais tu feras pas le premier pas, tu préfères qu'il t'en parle de lui même, quand il sera prêt. t'espères juste que ce moment arrive vite, finalement.
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LITTLE WOLF.Invité
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Re: i'm in trauma ; ft. kinbb | Dim 4 Fév - 23:06
À peine avais tu mis les pieds dans sa chambre que tu sentais la peur te prendre aux tripes secouant, d'un coup, ton estomac. C'était comme un poison qu'on venait tout juste de t'injecter dans les veines. Tout doucement, tu sentais les effets se propager dans tout ton corps et tu ressentais comme une paralysie. Un truc qui te cloue au sol, qui t'empêcher de faire un pas en avant. Alors pour palier à ce malaise soudain, tu prétends être tout à fait à l'aise et ça marche en partie. Tu as passé des mois à prétendre que tout allait bien pour toi, que tu ne vivais pas avec la pression que tu te mettais tous les jours pour tenir ta famille unie et maintenant que tu fais face à Kin pour lui dire, qu'en fait, tout va mal pour toi, tu n'arrive plus à faire comme si de rien était. Le masque que tu t'es construit au fur et à mesure des mois était soudainement entrain de s’effriter. Tu ne voulais plus prétendre, ta famille devait savoir la vérité. Mais bordel que c'est effrayant de dire tout ça. Les mains moites tu fais quelques pas de plus dans la chambre. « salut » son sourire te rassure, te met en confiance et tu lui réponds aussitôt. C'est fou ce que les sourires de Kin peuvent te donner de la force, ton petit frère est un rayon de soleil de cette vie morose et tu voudrais lui dire à quel point il est important pour vous tous. « presque, j'suis tombé sur la chaîne d'un magicien, il est assez marrant. » c'est son passe temps, la magie, il connaît tout et il n'est pas rare qu'il te montre tout ce qu'il peut apprendre sur youtube. Étonnant qu'il en apprenne encore d'ailleurs. Toujours avec le même sourire, il t'invite à venir t'asseoir. Invitation à laquelle tu réponds venant poser tes fesses sur le lit. « moi qui pensais que tu connaissais tous les tours de magie du monde, tu en apprend encore ? » tu lui souris presque timidement en tournant la tête vers lui. Ton frère a le don d'apprendre des choses avec aisance et ça te fascine de le voir retenir des milliers de choses qui pourraient être inutiles aux yeux des autres. Tu aimerais avoir cette capacité là, mais toi, tu es plus manuel qu'intellectuel et tu es bien le seul dans la famille. « ça va ? tu bosses pas aujourd'hui ? » te demande-t-il, soucieux. Aurait-il déjà deviné que ça n'allait pas ? Se doute-t-il déjà que tu viens pour lui avouer tout ? Sa question te ramène un peu à la réalité, te poussant à ne pas esquiver ce pourquoi tu étais venu le voir. Tu baisses la tête regardant tes mains que tu sens moites. « Mhh si, je travaille mais plus tard dans la soirée. » Malheureusement, tu travailles encore pour cette femme, plus pour longtemps maintenant, mais il faut encore que tu te fasse un peu d'argent pour aider ta famille. C'est qu'une question de semaines avant que tu arrêtes cette pseudo relation. Maintenant que Yury est dans ta vie, tu ne peux plus continuer à la voir, tu ne peux plus être avec elle sans penser à lui. C'est avec lui que tu veux être, et même si cette décision de tout arrêter pourrait bien mettre en péril la situation de ta famille, tu ne veux plus continuer. « Kin, je dois te parler de quelque chose. » commence-tu par dire. La peur n'arrête pas sa course, tu sens ton cœur se resserrer et être prisonnier de ton angoisse. Par où commencer ? Ton état psychologique est un vrai champs de bataille, il y a tant à dire. « Mais avant, je voudrais être certain que tu ne dise rien à maman ou Hiro. » tu tournes la tête vers lui, cette fois. Ils seront au courant de tout ça mais c'est à toi de leur dire, c'est à toi de faire face à leurs regards. Il n'y a que comme ça que tu entamera ta remontée vers la surface. « Je veux leur dire tout ça moi-même, d'accord ? » tes paroles pouvaient l'inquiété et tu aimerais lui dire que ce n'est rien de grave, qu'il n'y a pas de quoi avoir peur mais ce n'est pas le cas. Tu souffres depuis longtemps, tu te détruit à petit feu, les regrets te rongent, la drogue te tue tout doucement... non rien de ce que tu vas dire n'est rassurant, rien mais tu dois en parler. Tu ne veux plus garder tout ça pour toi, tu as besoin de ta famille autant qu'elle a besoin de toi, et pour ça, tu dois passer par cette épreuve et par les aveux. Et ça, même si c'est douloureux pour tout le monde.
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À peine avais tu mis les pieds dans sa chambre que tu sentais la peur te prendre aux tripes secouant, d'un coup, ton estomac. C'était comme un poison qu'on venait tout juste de t'injecter dans les veines. Tout doucement, tu sentais les effets se propager dans tout ton corps et tu ressentais comme une paralysie. Un truc qui te cloue au sol, qui t'empêcher de faire un pas en avant. Alors pour palier à ce malaise soudain, tu prétends être tout à fait à l'aise et ça marche en partie. Tu as passé des mois à prétendre que tout allait bien pour toi, que tu ne vivais pas avec la pression que tu te mettais tous les jours pour tenir ta famille unie et maintenant que tu fais face à Kin pour lui dire, qu'en fait, tout va mal pour toi, tu n'arrive plus à faire comme si de rien était. Le masque que tu t'es construit au fur et à mesure des mois était soudainement entrain de s’effriter. Tu ne voulais plus prétendre, ta famille devait savoir la vérité. Mais bordel que c'est effrayant de dire tout ça. Les mains moites tu fais quelques pas de plus dans la chambre. « salut » son sourire te rassure, te met en confiance et tu lui réponds aussitôt. C'est fou ce que les sourires de Kin peuvent te donner de la force, ton petit frère est un rayon de soleil de cette vie morose et tu voudrais lui dire à quel point il est important pour vous tous. « presque, j'suis tombé sur la chaîne d'un magicien, il est assez marrant. » c'est son passe temps, la magie, il connaît tout et il n'est pas rare qu'il te montre tout ce qu'il peut apprendre sur youtube. Étonnant qu'il en apprenne encore d'ailleurs. Toujours avec le même sourire, il t'invite à venir t'asseoir. Invitation à laquelle tu réponds venant poser tes fesses sur le lit. « moi qui pensais que tu connaissais tous les tours de magie du monde, tu en apprend encore ? » tu lui souris presque timidement en tournant la tête vers lui. Ton frère a le don d'apprendre des choses avec aisance et ça te fascine de le voir retenir des milliers de choses qui pourraient être inutiles aux yeux des autres. Tu aimerais avoir cette capacité là, mais toi, tu es plus manuel qu'intellectuel et tu es bien le seul dans la famille. « ça va ? tu bosses pas aujourd'hui ? » te demande-t-il, soucieux. Aurait-il déjà deviné que ça n'allait pas ? Se doute-t-il déjà que tu viens pour lui avouer tout ? Sa question te ramène un peu à la réalité, te poussant à ne pas esquiver ce pourquoi tu étais venu le voir. Tu baisses la tête regardant tes mains que tu sens moites. « Mhh si, je travaille mais plus tard dans la soirée. » Malheureusement, tu travailles encore pour cette femme, plus pour longtemps maintenant, mais il faut encore que tu te fasse un peu d'argent pour aider ta famille. C'est qu'une question de semaines avant que tu arrêtes cette pseudo relation. Maintenant que Yury est dans ta vie, tu ne peux plus continuer à la voir, tu ne peux plus être avec elle sans penser à lui. C'est avec lui que tu veux être, et même si cette décision de tout arrêter pourrait bien mettre en péril la situation de ta famille, tu ne veux plus continuer. « Kin, je dois te parler de quelque chose. » commence-tu par dire. La peur n'arrête pas sa course, tu sens ton cœur se resserrer et être prisonnier de ton angoisse. Par où commencer ? Ton état psychologique est un vrai champs de bataille, il y a tant à dire. « Mais avant, je voudrais être certain que tu ne dise rien à maman ou Hiro. » tu tournes la tête vers lui, cette fois. Ils seront au courant de tout ça mais c'est à toi de leur dire, c'est à toi de faire face à leurs regards. Il n'y a que comme ça que tu entamera ta remontée vers la surface. « Je veux leur dire tout ça moi-même, d'accord ? » tes paroles pouvaient l'inquiété et tu aimerais lui dire que ce n'est rien de grave, qu'il n'y a pas de quoi avoir peur mais ce n'est pas le cas. Tu souffres depuis longtemps, tu te détruit à petit feu, les regrets te rongent, la drogue te tue tout doucement... non rien de ce que tu vas dire n'est rassurant, rien mais tu dois en parler. Tu ne veux plus garder tout ça pour toi, tu as besoin de ta famille autant qu'elle a besoin de toi, et pour ça, tu dois passer par cette épreuve et par les aveux. Et ça, même si c'est douloureux pour tout le monde.CODES LITTLE WOLF.
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Re: i'm in trauma ; ft. kinbb | Lun 5 Fév - 19:25
wearing. t'as toujours été quelqu'un d'observateur, même avant tout ça. faut dire, t'en as pas vraiment l'air avec ton visage aux traits arrondis, et puis, tu le caches plutôt bien aussi. pourtant, t'as pas mis bien longtemps à comprendre que ton grand frère était en train de sombrer. t'as beau ne pas te souvenir de lui deux ans en arrière, mais tu vois la différence depuis votre accident. il était présent pour toi, dès que t'en avais besoin. il répondait aux questions les plus stupides que tu pouvais avoir, il t'emmenait balader en ville, te présentait à quelques personnes de ton passé. vous en aviez passé du temps ensemble, à ta sortie de l'hôpital, c'est même à lui que t'as offert ton premier sourire d'une nouvelle vie. mais t'as bien vu que les choses ont commencé à changer. qu'il y avait quelque chose qui tournait pas rond. au début, tu pensais que c'était lié à toi, où à hiro. puis tu t'es demandé si ça avait à voir avec quelque chose qui s'était passé avant l'accident. mais si c'était le cas, comment aurais-tu pu l'aider ? toi qui n'a plus aucune mémoire. t'as préféré rester silencieux, parce que finalement, t'as pas vraiment su cerner beaucoup de choses. et puis, t'es pas vraiment indiscret, t'as pas envie de t'immiscer dans ses problèmes s'il en a pas envie. alors t'as juste fait ce que tu pensais être le mieux, t'as continué à aller le voir quand tu sens que tu t'enfonces. tu gardes appui sur lui quand t'as peur de tomber, mais t'essaies aussi d'être là pour lui, sans savoir ce qui se passe réellement. tu fais de ton mieux en espérant qu'un jour, il veuille bien te parler, se confier à toi.
comme à chaque fois que tu le vois, t'as ce sourire qui se dessine sur le visage. parce que finalement tadashi, c'est l'un des seuls avec qui t'as réussi à retrouver des souvenirs. t'as entièrement confiance en lui, et ça se voit dans tes yeux quand il est là. « moi qui pensais que tu connaissais tous les tours de magie du monde, tu en apprend encore ? » sa question te fait rire, légèrement. t'as constament besoin d'apprendre de nouvelles choses, ça te donne l'impression de remplir un peu ton cerveau dans lequel se trouve un énorme trou. ça t'amuse aussi, de connaître autant d'annecdotes inutiles. "comme quoi, le savoir est infini." et encore, tu sais que t'as beaucoup à apprendre, et pas forcément qu'en terme de magie. mais ça, tu le gardes pour toi, t'as pas envie que les autres s'inquiètent trop pour toi. ils ont déjà bien assez souffert de te voir comme ça. « Mhh si, je travaille mais plus tard dans la soirée. » tu hausses tes épaules par réflexe, tu te dis qu'au moins, tu vas peut-être pouvoir passer un peu de temps avec lui, sans avoir à lui demander. pourtant, tu le sens, il y a quelque chose qui ne va pas. tu ne saurais pas dire exactement de quoi il s'agit. c'est comme si t'avais un sixième sens en éveille qui te dis de faire attention, alors tu l'observes simplement, sans poser de question. « Kin, je dois te parler de quelque chose. » tu sens ton coeur qui se serre, sans vraiment pouvoir l'expliquer. tes sourcils se froncent alors que tu bredouilles un simple "d'accord", préférant attendre la suite avant d'en dire plus, avant de faire une gaffe. « Mais avant, je voudrais être certain que tu ne dise rien à maman ou Hiro. Je veux leur dire tout ça moi-même, d'accord ? » tes pensées s'embrouillent. ton regard se pose sur ton grand frère et tu comprends rapidement que quelque chose ne va pas, qu'il a besoin d'exprimer quelque chose d'important, mais aussi que tu es le premier à qui il ose se confier. tu sais pas vraiment quoi ressentir. t'as peur de ce qu'il va bien pouvoir dire. t'as peur de te rendre compte que t'as quelque chose à voir avec son état. tu pourrais te faire tous les scénarios en quelques secondes, même les plus improbables, mais tu préfères te redresser et te tourner entièrement vers tadashi pour lui faire face. "promis, j'dirais rien." prêt à garder un secret pour lui, prêt à l'écouter, à être attentif à lui, comme il l'a été avec toi par le passé. tu sens ta gorge se nouer et tu ravales ta salive. "qu'est-ce qui va pas tada ?" t'as pas envie de sourire, tu sens que le moment est important. alors tu préfères lui laisser la parole, le laisser vider son sac. t'angoisses de ce que tu pourrais entendre, mais tu es prêt à écouter, qu'importe ce qu'il pourrait te dire. t'aimerais juste pouvoir te dire que tu serais en mesure de l'aider, mais ça, t'en es pas vraiment sûr.
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i'm in trauma
ft nagao bro
wearing. t'as toujours été quelqu'un d'observateur, même avant tout ça. faut dire, t'en as pas vraiment l'air avec ton visage aux traits arrondis, et puis, tu le caches plutôt bien aussi. pourtant, t'as pas mis bien longtemps à comprendre que ton grand frère était en train de sombrer. t'as beau ne pas te souvenir de lui deux ans en arrière, mais tu vois la différence depuis votre accident. il était présent pour toi, dès que t'en avais besoin. il répondait aux questions les plus stupides que tu pouvais avoir, il t'emmenait balader en ville, te présentait à quelques personnes de ton passé. vous en aviez passé du temps ensemble, à ta sortie de l'hôpital, c'est même à lui que t'as offert ton premier sourire d'une nouvelle vie. mais t'as bien vu que les choses ont commencé à changer. qu'il y avait quelque chose qui tournait pas rond. au début, tu pensais que c'était lié à toi, où à hiro. puis tu t'es demandé si ça avait à voir avec quelque chose qui s'était passé avant l'accident. mais si c'était le cas, comment aurais-tu pu l'aider ? toi qui n'a plus aucune mémoire. t'as préféré rester silencieux, parce que finalement, t'as pas vraiment su cerner beaucoup de choses. et puis, t'es pas vraiment indiscret, t'as pas envie de t'immiscer dans ses problèmes s'il en a pas envie. alors t'as juste fait ce que tu pensais être le mieux, t'as continué à aller le voir quand tu sens que tu t'enfonces. tu gardes appui sur lui quand t'as peur de tomber, mais t'essaies aussi d'être là pour lui, sans savoir ce qui se passe réellement. tu fais de ton mieux en espérant qu'un jour, il veuille bien te parler, se confier à toi.comme à chaque fois que tu le vois, t'as ce sourire qui se dessine sur le visage. parce que finalement tadashi, c'est l'un des seuls avec qui t'as réussi à retrouver des souvenirs. t'as entièrement confiance en lui, et ça se voit dans tes yeux quand il est là. « moi qui pensais que tu connaissais tous les tours de magie du monde, tu en apprend encore ? » sa question te fait rire, légèrement. t'as constament besoin d'apprendre de nouvelles choses, ça te donne l'impression de remplir un peu ton cerveau dans lequel se trouve un énorme trou. ça t'amuse aussi, de connaître autant d'annecdotes inutiles. "comme quoi, le savoir est infini." et encore, tu sais que t'as beaucoup à apprendre, et pas forcément qu'en terme de magie. mais ça, tu le gardes pour toi, t'as pas envie que les autres s'inquiètent trop pour toi. ils ont déjà bien assez souffert de te voir comme ça. « Mhh si, je travaille mais plus tard dans la soirée. » tu hausses tes épaules par réflexe, tu te dis qu'au moins, tu vas peut-être pouvoir passer un peu de temps avec lui, sans avoir à lui demander. pourtant, tu le sens, il y a quelque chose qui ne va pas. tu ne saurais pas dire exactement de quoi il s'agit. c'est comme si t'avais un sixième sens en éveille qui te dis de faire attention, alors tu l'observes simplement, sans poser de question. « Kin, je dois te parler de quelque chose. » tu sens ton coeur qui se serre, sans vraiment pouvoir l'expliquer. tes sourcils se froncent alors que tu bredouilles un simple "d'accord", préférant attendre la suite avant d'en dire plus, avant de faire une gaffe. « Mais avant, je voudrais être certain que tu ne dise rien à maman ou Hiro. Je veux leur dire tout ça moi-même, d'accord ? » tes pensées s'embrouillent. ton regard se pose sur ton grand frère et tu comprends rapidement que quelque chose ne va pas, qu'il a besoin d'exprimer quelque chose d'important, mais aussi que tu es le premier à qui il ose se confier. tu sais pas vraiment quoi ressentir. t'as peur de ce qu'il va bien pouvoir dire. t'as peur de te rendre compte que t'as quelque chose à voir avec son état. tu pourrais te faire tous les scénarios en quelques secondes, même les plus improbables, mais tu préfères te redresser et te tourner entièrement vers tadashi pour lui faire face. "promis, j'dirais rien." prêt à garder un secret pour lui, prêt à l'écouter, à être attentif à lui, comme il l'a été avec toi par le passé. tu sens ta gorge se nouer et tu ravales ta salive. "qu'est-ce qui va pas tada ?" t'as pas envie de sourire, tu sens que le moment est important. alors tu préfères lui laisser la parole, le laisser vider son sac. t'angoisses de ce que tu pourrais entendre, mais tu es prêt à écouter, qu'importe ce qu'il pourrait te dire. t'aimerais juste pouvoir te dire que tu serais en mesure de l'aider, mais ça, t'en es pas vraiment sûr.
CODES LITTLE WOLF.
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Re: i'm in trauma ; ft. kinbb | Jeu 8 Mar - 17:17
il y avait quelques chose de terrifiant à se retrouver face à kin. d'un coup, tu n'es plus là pour l'aider, tu n'es plus là pour l'épauler dans l'épreuve qu'il traverse. non, cette fois, c'est lui qui va devoir t'épauler. c'est lui qui va devoir être là pour toi. et pour toi, c'est effrayant et à la fois impensable. tu es son grand frère, il ne devrait pas avoir à subir tout ce que tu vas lui dire. c'est ton rôle à toi de prendre la pression, les difficultés sur le dos. c'est ce que tu as fais depuis la mort de votre père et c'est ce que tu continueras de faire. mais aujourd'hui, face à kin, tu dois abandonner cette idée de porter le poids des responsabilités de la famille. tu dois laisser tout ça de côté l'espace de quelques instants pour dire ce que tu as à dire. mais tu as peur, tu es apeuré à l'idée de devoir te mettre à nu, et dire que tu ne vas pas bien. parce que c'est le cas, ça l'a toujours été depuis l'accident. tu as voulu tenir le coup pour tout le monde et c'est ce que tu as fais. ça été un échappatoire de prendre la place du doyen de la famille. une manière pour toi de faire comme si rien n'avait changer après sa mort. une façon de retarder le moment où tu feras le deuil, où tu accepteras le fait que ton père n'est plus là et qu'il est mort par ta faute. malheureusement, à force de repousser l'inévitable ça finit par nous revenir en pleine face. tu le sais, la réalité va te frapper fort et tu sais que c'est le début de la fin. la descente aux enfers, c'est quand tu te décideras à arrêter la drogue. tout ce que tu as voulu repoussé te frappera plus fort que si tu avais affronter tout ça dés le début. ça sera difficile mais tu as réalisé quelque chose en disant que tu te droguais à yury, c'est que tu n'es pas si seul. tu n'as pas à affronter tout ça seul. tu n'es pas du genre à demander de l'aide, tu penses toujours pouvoir t'en sortir sans l'aide des autres mais parfois il faut savoir tendre la main vers tes proches. ça va être dur à entendre pour eux, ils n'ont certainement pas conscience de la gravité de ta situation mais tu ne peux plus continuer seul. tu ne veux plus. tu as besoin d'eux autant qu'ils ont besoin de toi.
tu prends place aux côtés de ton frère qui t'invite à t'asseoir. ton sourire est timide, tu ressens de la gêne mélangé à de la peur. tu n'arrives pas à le dissimuler. tu voudrais lui montrer de l'assurance mais tu n'en ai pas vraiment capable. la peur te tétanise. est-ce qu'il sent que quelque chose ne va pas ? sûrement, kin est un garçon qui sait être observateur même s'il le cache, il observe beaucoup son environnement. tu es quasi certain qu'il arrive à ressentir toute cette angoisse qui s'empare de ton corps. alors tu ne cherche pas à prétendre plus longtemps. il faut que tu te libères de ce poids que tu as sur le cœur. un besoin de lâcher cette vérité qui va vous blessez tous les deux. c'est comme une bombe qui va s'écraser sur la tête de kin. il va certainement avoir mal et toi aussi, mais c'est trop tard pour fui, c'est trop tard pour s'échapper une nouvelle fois. le piège s'est refermé et le seul moyen pour te sortir de tout ça, c'est de te mettre à nu. tu lui fais promettre de ne rien dire à votre mère ou à hiro. tu tiens à leur dire toi-même. « qu'est-ce qui va pas tada ? » tu baisse la tête, honteux. si seulement il savait qu'il y a une multitude de choses qui ne vont pas. par où tu es censé commencer ? la drogue ? le fait que tu deales ? ou cette femme avec qui tu couches pour quelques billets ? tu t'éclaircis la gorge. ce silence devient assourdissant. « je me drogue depuis un peu plus d'un an... j'ai commencé quand j'ai su que t'étais amnésique. » la nouvelle avait été trop dur pour toi à encaisser, il te fallait quelque chose de fort, un truc qui te fasse oublier cette réalité cauchemardesque. « ça m'arrive aussi d'en vendre pour qu'on puisse payer les dettes. » dealer, ça toujours fait parti de ton quotidien. durant ton adolescence, tu vendais du cannabis et puis ensuite des drogues un peu plus fortes. tu consommais pas les drogues dures. tu faisais tout ça pour aider tes parents, comme si c'était ton devoir de le faire. c'est souvent pour ça que ça clashait avec ton paternel. tu regrettes de ne pas l'avoir écouter plus souvent, tu étais beaucoup trop con pour le faire à l'époque. « et comme si ça suffisait pas, j'me fais entretenir par une femme qui a l'âge de maman... son fric paye les dettes aussi. mon travail c'est ça... » tu tourne la tête vers lui, le regard chargé de tristesse. cette vérité fait mal à entendre, elle tiraille ton cœur. tu voudrais pleuré à cet instant mais tu n'en as même pas la force. le simple fait de faire face à kin et de lui lâcher ça en pleine face est déjà une épreuve en soit. « j'ai pensé qu'en faisant tout ça, ça pourrait nous aidez. qu'on s'en sortirait après la mort de... » une vague de tristesse te submerge, ça fait mal à dire mais l'entendre c'est encore pire. tu n'es pas encore prêt pour ça. « après l'accident, mais la famille ne va pas mieux, et je suis dans la merde... je veux juste m'en sortir. » un appel à l'aide, un s.o.s. cette fois, tu baisse la tête sentant que tu ne pourras pas regarder ton frère dans les yeux. c'est difficile pour toi de le dire, de faire comprendre que tu as besoin d'aide quand tout ce qui te tombe sur la tête te pousse à vouloir lâcher prise. « j'ai simplement plus la force de le faire seul. » tu n'ose plus le regardé, faire face à son regard et ce que tu pourrait y voir te fout le trouille. alors tu t'autorise à fuir et à ne pas te confronter à ce qui pourrait être trop difficile à encaisser. tu laisse le silence prendre place dans la pièce même si celui-ci t'écrase.
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i'm in trauma
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il y avait quelques chose de terrifiant à se retrouver face à kin. d'un coup, tu n'es plus là pour l'aider, tu n'es plus là pour l'épauler dans l'épreuve qu'il traverse. non, cette fois, c'est lui qui va devoir t'épauler. c'est lui qui va devoir être là pour toi. et pour toi, c'est effrayant et à la fois impensable. tu es son grand frère, il ne devrait pas avoir à subir tout ce que tu vas lui dire. c'est ton rôle à toi de prendre la pression, les difficultés sur le dos. c'est ce que tu as fais depuis la mort de votre père et c'est ce que tu continueras de faire. mais aujourd'hui, face à kin, tu dois abandonner cette idée de porter le poids des responsabilités de la famille. tu dois laisser tout ça de côté l'espace de quelques instants pour dire ce que tu as à dire. mais tu as peur, tu es apeuré à l'idée de devoir te mettre à nu, et dire que tu ne vas pas bien. parce que c'est le cas, ça l'a toujours été depuis l'accident. tu as voulu tenir le coup pour tout le monde et c'est ce que tu as fais. ça été un échappatoire de prendre la place du doyen de la famille. une manière pour toi de faire comme si rien n'avait changer après sa mort. une façon de retarder le moment où tu feras le deuil, où tu accepteras le fait que ton père n'est plus là et qu'il est mort par ta faute. malheureusement, à force de repousser l'inévitable ça finit par nous revenir en pleine face. tu le sais, la réalité va te frapper fort et tu sais que c'est le début de la fin. la descente aux enfers, c'est quand tu te décideras à arrêter la drogue. tout ce que tu as voulu repoussé te frappera plus fort que si tu avais affronter tout ça dés le début. ça sera difficile mais tu as réalisé quelque chose en disant que tu te droguais à yury, c'est que tu n'es pas si seul. tu n'as pas à affronter tout ça seul. tu n'es pas du genre à demander de l'aide, tu penses toujours pouvoir t'en sortir sans l'aide des autres mais parfois il faut savoir tendre la main vers tes proches. ça va être dur à entendre pour eux, ils n'ont certainement pas conscience de la gravité de ta situation mais tu ne peux plus continuer seul. tu ne veux plus. tu as besoin d'eux autant qu'ils ont besoin de toi.tu prends place aux côtés de ton frère qui t'invite à t'asseoir. ton sourire est timide, tu ressens de la gêne mélangé à de la peur. tu n'arrives pas à le dissimuler. tu voudrais lui montrer de l'assurance mais tu n'en ai pas vraiment capable. la peur te tétanise. est-ce qu'il sent que quelque chose ne va pas ? sûrement, kin est un garçon qui sait être observateur même s'il le cache, il observe beaucoup son environnement. tu es quasi certain qu'il arrive à ressentir toute cette angoisse qui s'empare de ton corps. alors tu ne cherche pas à prétendre plus longtemps. il faut que tu te libères de ce poids que tu as sur le cœur. un besoin de lâcher cette vérité qui va vous blessez tous les deux. c'est comme une bombe qui va s'écraser sur la tête de kin. il va certainement avoir mal et toi aussi, mais c'est trop tard pour fui, c'est trop tard pour s'échapper une nouvelle fois. le piège s'est refermé et le seul moyen pour te sortir de tout ça, c'est de te mettre à nu. tu lui fais promettre de ne rien dire à votre mère ou à hiro. tu tiens à leur dire toi-même. « qu'est-ce qui va pas tada ? » tu baisse la tête, honteux. si seulement il savait qu'il y a une multitude de choses qui ne vont pas. par où tu es censé commencer ? la drogue ? le fait que tu deales ? ou cette femme avec qui tu couches pour quelques billets ? tu t'éclaircis la gorge. ce silence devient assourdissant. « je me drogue depuis un peu plus d'un an... j'ai commencé quand j'ai su que t'étais amnésique. » la nouvelle avait été trop dur pour toi à encaisser, il te fallait quelque chose de fort, un truc qui te fasse oublier cette réalité cauchemardesque. « ça m'arrive aussi d'en vendre pour qu'on puisse payer les dettes. » dealer, ça toujours fait parti de ton quotidien. durant ton adolescence, tu vendais du cannabis et puis ensuite des drogues un peu plus fortes. tu consommais pas les drogues dures. tu faisais tout ça pour aider tes parents, comme si c'était ton devoir de le faire. c'est souvent pour ça que ça clashait avec ton paternel. tu regrettes de ne pas l'avoir écouter plus souvent, tu étais beaucoup trop con pour le faire à l'époque. « et comme si ça suffisait pas, j'me fais entretenir par une femme qui a l'âge de maman... son fric paye les dettes aussi. mon travail c'est ça... » tu tourne la tête vers lui, le regard chargé de tristesse. cette vérité fait mal à entendre, elle tiraille ton cœur. tu voudrais pleuré à cet instant mais tu n'en as même pas la force. le simple fait de faire face à kin et de lui lâcher ça en pleine face est déjà une épreuve en soit. « j'ai pensé qu'en faisant tout ça, ça pourrait nous aidez. qu'on s'en sortirait après la mort de... » une vague de tristesse te submerge, ça fait mal à dire mais l'entendre c'est encore pire. tu n'es pas encore prêt pour ça. « après l'accident, mais la famille ne va pas mieux, et je suis dans la merde... je veux juste m'en sortir. » un appel à l'aide, un s.o.s. cette fois, tu baisse la tête sentant que tu ne pourras pas regarder ton frère dans les yeux. c'est difficile pour toi de le dire, de faire comprendre que tu as besoin d'aide quand tout ce qui te tombe sur la tête te pousse à vouloir lâcher prise. « j'ai simplement plus la force de le faire seul. » tu n'ose plus le regardé, faire face à son regard et ce que tu pourrait y voir te fout le trouille. alors tu t'autorise à fuir et à ne pas te confronter à ce qui pourrait être trop difficile à encaisser. tu laisse le silence prendre place dans la pièce même si celui-ci t'écrase.
CODES LITTLE WOLF.
LITTLE WOLF.Invité
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Re: i'm in trauma ; ft. kinbb | Lun 19 Mar - 7:47
wearing. malgré ton manque de souvenirs, tu t'accroches à ta famille depuis cet accident. tu leur fais confiance, aveuglement, parce que finalement, ils sont les seuls à te connaître réellement, à être capables de t'aider dans cette épreuve. ça a beau fait plus d'un an que tu as tout oublié, ça t'est parfois encore compliqué à gérer, mais tu sais qu'ils sont là, et c'est tout ce qui compte pour toi.
cette fois, c'est à toi d'être présent pour ton grand frère. tu le sens au plus profond de toi, certainement parce que tu as vu les signes, parce que tu l'as remarquée, cette souffrance dans le regard de tadashi. tu n'es pas vraiment indiscret, t'as préféré rester à ses côtés, silencieux, simplement pour lui montrer que quoi qu'il arrive, tu seras toujours là pour lui. mais à cet instant précis, tu comprends surtout que ça n'a pas été suffisant, que ce qui se passe est bien plus grave que ce que t'as pu penser. ton visage se renferme légèrement alors que tu es prêt à l'écouter vider son sac. t'espères que ça pourrait l'aider mais t'es sûr de rien. « je me drogue depuis un peu plus d'un an... j'ai commencé quand j'ai su que t'étais amnésique. ça m'arrive aussi d'en vendre pour qu'on puisse payer les dettes. » cette première révélation ne t'étonnes qu'à moitié. vous vivez dans un quartier ou les rues sont remplies de dealers, tu te doutes qu'il y avait un lien avec ça. cependant, tu t'attendais pas vraiment à la suite, au fait que lui même puisse vendre ces conneries pour gagner un peu d'argent. t'es bien conscient que votre famille est dans une situation délicate, que vous croulez sous les dettes, mais t'imaginais pas que c'était à ce point. tu préfères ne rien dire dans l'immédiat, fronce un peu tes sourcils alors que tu ne sais pas vraiment ce qui pourrait être pire. « et comme si ça suffisait pas, j'me fais entretenir par une femme qui a l'âge de maman... son fric paye les dettes aussi. mon travail c'est ça... » t'as l'impression que ce qu'il te dit n'est pas réel, qu'il n'est pas sérieux lorsqu'il dit tout ça. tu baisses ta tête et réfléchis un instant. t'essaies de remettre tes idées en place alors que tu repenses inconsciemment à toutes ces fois ou tu l'as vu partir travailler, toutes ces fois ou tu l'as vu revenir, comme si de rien n'était. "tu... tu veux dire que quand t'es pas là, c'est elle que tu vas voir ?" tu as du mal à y croire alors que tu relèves ton regard vers lui. tu sais bien qu'il ne ment pas, pourtant ça te semble si irréel que tu n'es pas certain de vouloir l'accepter, pas encore. tu sens toute sa détresse mais toi-même tu es désemparé. comme si en fin de compte, t'étais passé à côté de tout ça. tu t'en voudrais presque dans le fond de ne pas avoir vu que la situation était bien pire que ce que tu pensais. « j'ai pensé qu'en faisant tout ça, ça pourrait nous aidez. qu'on s'en sortirait après la mort de... après l'accident, mais la famille ne va pas mieux, et je suis dans la merde... je veux juste m'en sortir. » tes yeux se reposent sur le sol. nerveusement, tu joues avec tes doigts, comme si ça pourrait t'aider, mais c'est perdu d'avance. tu ne te souviens même pas de la situation de ta famille avant ce drame, et t'étais loin de te douter que vous étiez aussi bas. "je... j'dois avouer que je sais pas quoi dire. jamais j'aurais pensé qu'on en était arrivé là..." tu regardes sans regarder tes mains, t'es perdu, t'as pas les mots pour exprimer ce que tu ressens à cet instant précis. ton coeur serré dans ta poitrine t'empêcherais presque de dire quoi que ce soit. "j'ai une question." que tu souffles alors que tu sais même plus ou te mettre. "pourquoi t'en as pas parlé avant ?" il n'y pas de jugement, ou de colère dans ta voix, juste la douleur de faire face à cette réalité bien loin de ce que tu as pu imaginer. "je veux dire... j'aurais pu t'aider. j'aurais pu prendre un autre boulot pour t'aider à payer les dettes..." du moins c'est ce que tu te forces à croire sur le moment. tu te demandes même si t'as pas joué sur le fait que la famille doit autant d'argent. que les frais médicaux que toi seul représente ne sont qu'un coup supplémentaire que t'aurais pu éviter. t'en viendrais même à penser que c'est aussi de ta faute, parce que t'as jamais osé demander à tadashi ce qui n'allait pas, que t'aurais pu faire l'indiscret pour une fois et aider ton grand frère dans ce cauchemar bien plus tôt. tu te sens perdu, comme largué en plein milieu d'un océan sans être sûr de réussir à retourner sur le rivage. t'arrives même pas à relever la tête alors que t'essaies déjà de penser à comment tu pourrais aider la famille, et même ça, t'es pas sûr d'y arriver.
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ft nagao bro
wearing. malgré ton manque de souvenirs, tu t'accroches à ta famille depuis cet accident. tu leur fais confiance, aveuglement, parce que finalement, ils sont les seuls à te connaître réellement, à être capables de t'aider dans cette épreuve. ça a beau fait plus d'un an que tu as tout oublié, ça t'est parfois encore compliqué à gérer, mais tu sais qu'ils sont là, et c'est tout ce qui compte pour toi.cette fois, c'est à toi d'être présent pour ton grand frère. tu le sens au plus profond de toi, certainement parce que tu as vu les signes, parce que tu l'as remarquée, cette souffrance dans le regard de tadashi. tu n'es pas vraiment indiscret, t'as préféré rester à ses côtés, silencieux, simplement pour lui montrer que quoi qu'il arrive, tu seras toujours là pour lui. mais à cet instant précis, tu comprends surtout que ça n'a pas été suffisant, que ce qui se passe est bien plus grave que ce que t'as pu penser. ton visage se renferme légèrement alors que tu es prêt à l'écouter vider son sac. t'espères que ça pourrait l'aider mais t'es sûr de rien. « je me drogue depuis un peu plus d'un an... j'ai commencé quand j'ai su que t'étais amnésique. ça m'arrive aussi d'en vendre pour qu'on puisse payer les dettes. » cette première révélation ne t'étonnes qu'à moitié. vous vivez dans un quartier ou les rues sont remplies de dealers, tu te doutes qu'il y avait un lien avec ça. cependant, tu t'attendais pas vraiment à la suite, au fait que lui même puisse vendre ces conneries pour gagner un peu d'argent. t'es bien conscient que votre famille est dans une situation délicate, que vous croulez sous les dettes, mais t'imaginais pas que c'était à ce point. tu préfères ne rien dire dans l'immédiat, fronce un peu tes sourcils alors que tu ne sais pas vraiment ce qui pourrait être pire. « et comme si ça suffisait pas, j'me fais entretenir par une femme qui a l'âge de maman... son fric paye les dettes aussi. mon travail c'est ça... » t'as l'impression que ce qu'il te dit n'est pas réel, qu'il n'est pas sérieux lorsqu'il dit tout ça. tu baisses ta tête et réfléchis un instant. t'essaies de remettre tes idées en place alors que tu repenses inconsciemment à toutes ces fois ou tu l'as vu partir travailler, toutes ces fois ou tu l'as vu revenir, comme si de rien n'était. "tu... tu veux dire que quand t'es pas là, c'est elle que tu vas voir ?" tu as du mal à y croire alors que tu relèves ton regard vers lui. tu sais bien qu'il ne ment pas, pourtant ça te semble si irréel que tu n'es pas certain de vouloir l'accepter, pas encore. tu sens toute sa détresse mais toi-même tu es désemparé. comme si en fin de compte, t'étais passé à côté de tout ça. tu t'en voudrais presque dans le fond de ne pas avoir vu que la situation était bien pire que ce que tu pensais. « j'ai pensé qu'en faisant tout ça, ça pourrait nous aidez. qu'on s'en sortirait après la mort de... après l'accident, mais la famille ne va pas mieux, et je suis dans la merde... je veux juste m'en sortir. » tes yeux se reposent sur le sol. nerveusement, tu joues avec tes doigts, comme si ça pourrait t'aider, mais c'est perdu d'avance. tu ne te souviens même pas de la situation de ta famille avant ce drame, et t'étais loin de te douter que vous étiez aussi bas. "je... j'dois avouer que je sais pas quoi dire. jamais j'aurais pensé qu'on en était arrivé là..." tu regardes sans regarder tes mains, t'es perdu, t'as pas les mots pour exprimer ce que tu ressens à cet instant précis. ton coeur serré dans ta poitrine t'empêcherais presque de dire quoi que ce soit. "j'ai une question." que tu souffles alors que tu sais même plus ou te mettre. "pourquoi t'en as pas parlé avant ?" il n'y pas de jugement, ou de colère dans ta voix, juste la douleur de faire face à cette réalité bien loin de ce que tu as pu imaginer. "je veux dire... j'aurais pu t'aider. j'aurais pu prendre un autre boulot pour t'aider à payer les dettes..." du moins c'est ce que tu te forces à croire sur le moment. tu te demandes même si t'as pas joué sur le fait que la famille doit autant d'argent. que les frais médicaux que toi seul représente ne sont qu'un coup supplémentaire que t'aurais pu éviter. t'en viendrais même à penser que c'est aussi de ta faute, parce que t'as jamais osé demander à tadashi ce qui n'allait pas, que t'aurais pu faire l'indiscret pour une fois et aider ton grand frère dans ce cauchemar bien plus tôt. tu te sens perdu, comme largué en plein milieu d'un océan sans être sûr de réussir à retourner sur le rivage. t'arrives même pas à relever la tête alors que t'essaies déjà de penser à comment tu pourrais aider la famille, et même ça, t'es pas sûr d'y arriver.
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LITTLE WOLF.Invité
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Re: i'm in trauma ; ft. kinbb | Ven 13 Avr - 16:47
les choses paraissent si difficile à dire. les mots peinent à venir, ils restent coincés au fond de ta gorge comme emprisonnés par le poids de la peur. terrifié par le fait d'affronter la réalité, tu laisse tes mots s'étouffer dans le silence. ils se meurent dans ta gorge. aucun son ne sort. pourtant faut bien que tu parles, que tu expulse ce que tu as gardé pendant trop longtemps. faut que ça sorte, peu importe la manière même si c'est maladroit, même si ça n'a aucun sens pour kin. tu peux plus garder tout ça. la souffrance te ronge, t'écrase un peu plus chaque jour. les autres se doutent de quelque chose. pourtant ils n'ont aucunes idées de la gravité. ils sont à des années lumière de savoir ce que tu ressens et à quel point ces mois de souffrance t'ont brisés un peu plus. c'est à toi de leur dire, c'est à toi d'enfin sortir ce que tu as caché pendant des mois. tu veux le faire, tu en as besoin. alors après ce silence étouffant, après avoir laissé tes pensées s'affoler, tu expulse la vérité. kin baisse la tête en silence. difficile pour lui d'encaisser tout ça d'un coup. une partie de toi apprécie son silence et l'autre en a peur. est-ce que tout ceci est bon signe ? tu aurais voulu le préserver de cette vérité, de cette souffrance que tu vis mais tu l'as fais pendant trop longtemps. il faut te rendre à l'évidence, si tu continues comme ça, tu ne seras plus là pour personne, ni pour kin, ni pour ta mère et ni pour hiro. ta famille a besoin de toi autant que tu as besoin d'elle. « tu... tu veux dire que quand t'es pas là, c'est elle que tu vas voir ? » doucement, tu agite la tête tournant la tête vers kin. « ouais... mais tout ça c'est finit, j'ai mis fin à tout ça... » tous les soirs où tu as dû partir plus tôt, c'était pour la rejoindre. c'était elle qui t'appelait et te demandait de venir. tu étais à son service, t'étais que son putain d'esclave. tu en as manqué des soirées avec tes frères à cause d'elle. tu as tout foiré pour son fric. vous en aviez besoin, oui. il vous a aidé a payé des dettes, oui. mais est-ce qu'au fond ça valait le coup ? probablement, tu ne regrettes pas tous les sacrifices. ce que tu regrettes c'est de ne pas avoir prit conscience de la gravité des choses plus tôt... au fond, tu voulais juste être présent pour ta famille autant que ton père l'aurait été. il était le genre de personne a sacrifié beaucoup pour sa famille. et toi, tu voulais faire la même chose : faire ce que ton père aurait fait. « je... j'dois avouer que je sais pas quoi dire. jamais j'aurais pensé qu'on en était arrivé là... » tout comme lui, tu baisse les yeux vers le sol sans fixé de point précis. personne n'aurait penser que votre famille en arriverait là. vous avez fait comme si rien n'avait vraiment changé, alors que votre monde tout entier s'est écroulé. en tout cas le tien. ta famille est brisée depuis le drame que tu as causé, tu vois hiro suivre le chemin que tu as suivi, kin semble aller bien mais tu soupçonne que tout ceci ne soit qu'une façade et pour couronner tout ça, ta mère se tue au travail. avec tout ça, tu as juste cherché à remplacer le pilier que vous avez perdu parce que vous en aviez tous besoin. enfin, tu en avais besoin. « pourquoi t'en as pas parlé avant ? » un sourire triste s'affiche sur ton visage. oui, pourquoi ? pourquoi avoir attendu ? si kin ne pensait pas que vous en étiez arrivé à ce point-là, c'était le cas pour toi aussi. et quand tu t'en ai rendu compte, tu savais plus comment te sortir de ce piège. il s'est refermé sur toi te poussant à garder un peu plus longtemps cette souffrance pour toi. c'est quand la souffrance est devenu insupportable que tu t'es rendu compte que tu avais besoin d'aide. « je veux dire... j'aurais pu t'aider. j'aurais pu prendre un autre boulot pour t'aider à payer les dettes... » c'était pas à lui de faire ça. pas après tout ce qu'il a vécu, pas après tout ce que tu lui as fait. s'il n'a plus de souvenirs aujourd'hui, c'est à cause de toi, de tes conneries. « parce que c'était pas à toi de gérer ça, kin. pas après ce que t'as vécu... » tu parles de son amnésie. il n'avait pas besoin de ça en plus. c'était pas à lui de prendre soin de la famille, c'était pas son rôle. « la famille avait besoin d'un pilier. de quelqu'un sur qui se reposer, sur qui compter. alors j'ai pris ce rôle. j'ai tenté de le remplacer, d'être à sa hauteur. » ton père. c'est de lui dont vous aviez besoin. alors tu as tenté de combler son absence. c'était une manière pour toi de décharger ta culpabilité, de te racheter de ton erreur. le simple fait de parler de lui fait ressurgir la blessure de sa mort. une plaie qui n'a toujours pas cicatrisée. tu laisse un silence s'installer le temps pour toi de calmer tes émotions, de ne pas laisser tout ça ressortir. « je me sentais moins coupable comme ça... » un larme roule le long de ta joue, tu la fait disparaître aussitôt. qu'elle est lourde cette tristesse. ton cœur étouffe, tes poings se ferment. tu ressens cette colère et cette tristesse contre toi. « ça me donnait l'impression de pas avoir tout merdé. » tu lève la tête vers le plafond pour stopper les larmes qui tentent de s'échapper. tu te sentais d'un coup si vulnérable, si fragile face à cette vague de tristesse qui te submergeait. c'était bien la première fois que tu te laisser aller comme ça. et encore, tu cherchais à retenir ses émotions qui te rende si sensible. alors tu finis par baisser la tête abattu par tout ça. « je suis désolé, kin. » pour tout ça, pour l'accident, pour ne pas être un frère parfait, pour ne pas être assez fort pour toute la famille, pour être si vulnérable. tu t'excusais pour beaucoup trop de chose tant tu avais l'impression d'avoir rendu les choses plus difficiles qu'elles ne l'étaient déjà. au final, tu étais désolé d'avoir tout merdé.
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i'm in trauma
ft nagao bro
les choses paraissent si difficile à dire. les mots peinent à venir, ils restent coincés au fond de ta gorge comme emprisonnés par le poids de la peur. terrifié par le fait d'affronter la réalité, tu laisse tes mots s'étouffer dans le silence. ils se meurent dans ta gorge. aucun son ne sort. pourtant faut bien que tu parles, que tu expulse ce que tu as gardé pendant trop longtemps. faut que ça sorte, peu importe la manière même si c'est maladroit, même si ça n'a aucun sens pour kin. tu peux plus garder tout ça. la souffrance te ronge, t'écrase un peu plus chaque jour. les autres se doutent de quelque chose. pourtant ils n'ont aucunes idées de la gravité. ils sont à des années lumière de savoir ce que tu ressens et à quel point ces mois de souffrance t'ont brisés un peu plus. c'est à toi de leur dire, c'est à toi d'enfin sortir ce que tu as caché pendant des mois. tu veux le faire, tu en as besoin. alors après ce silence étouffant, après avoir laissé tes pensées s'affoler, tu expulse la vérité. kin baisse la tête en silence. difficile pour lui d'encaisser tout ça d'un coup. une partie de toi apprécie son silence et l'autre en a peur. est-ce que tout ceci est bon signe ? tu aurais voulu le préserver de cette vérité, de cette souffrance que tu vis mais tu l'as fais pendant trop longtemps. il faut te rendre à l'évidence, si tu continues comme ça, tu ne seras plus là pour personne, ni pour kin, ni pour ta mère et ni pour hiro. ta famille a besoin de toi autant que tu as besoin d'elle. « tu... tu veux dire que quand t'es pas là, c'est elle que tu vas voir ? » doucement, tu agite la tête tournant la tête vers kin. « ouais... mais tout ça c'est finit, j'ai mis fin à tout ça... » tous les soirs où tu as dû partir plus tôt, c'était pour la rejoindre. c'était elle qui t'appelait et te demandait de venir. tu étais à son service, t'étais que son putain d'esclave. tu en as manqué des soirées avec tes frères à cause d'elle. tu as tout foiré pour son fric. vous en aviez besoin, oui. il vous a aidé a payé des dettes, oui. mais est-ce qu'au fond ça valait le coup ? probablement, tu ne regrettes pas tous les sacrifices. ce que tu regrettes c'est de ne pas avoir prit conscience de la gravité des choses plus tôt... au fond, tu voulais juste être présent pour ta famille autant que ton père l'aurait été. il était le genre de personne a sacrifié beaucoup pour sa famille. et toi, tu voulais faire la même chose : faire ce que ton père aurait fait. « je... j'dois avouer que je sais pas quoi dire. jamais j'aurais pensé qu'on en était arrivé là... » tout comme lui, tu baisse les yeux vers le sol sans fixé de point précis. personne n'aurait penser que votre famille en arriverait là. vous avez fait comme si rien n'avait vraiment changé, alors que votre monde tout entier s'est écroulé. en tout cas le tien. ta famille est brisée depuis le drame que tu as causé, tu vois hiro suivre le chemin que tu as suivi, kin semble aller bien mais tu soupçonne que tout ceci ne soit qu'une façade et pour couronner tout ça, ta mère se tue au travail. avec tout ça, tu as juste cherché à remplacer le pilier que vous avez perdu parce que vous en aviez tous besoin. enfin, tu en avais besoin. « pourquoi t'en as pas parlé avant ? » un sourire triste s'affiche sur ton visage. oui, pourquoi ? pourquoi avoir attendu ? si kin ne pensait pas que vous en étiez arrivé à ce point-là, c'était le cas pour toi aussi. et quand tu t'en ai rendu compte, tu savais plus comment te sortir de ce piège. il s'est refermé sur toi te poussant à garder un peu plus longtemps cette souffrance pour toi. c'est quand la souffrance est devenu insupportable que tu t'es rendu compte que tu avais besoin d'aide. « je veux dire... j'aurais pu t'aider. j'aurais pu prendre un autre boulot pour t'aider à payer les dettes... » c'était pas à lui de faire ça. pas après tout ce qu'il a vécu, pas après tout ce que tu lui as fait. s'il n'a plus de souvenirs aujourd'hui, c'est à cause de toi, de tes conneries. « parce que c'était pas à toi de gérer ça, kin. pas après ce que t'as vécu... » tu parles de son amnésie. il n'avait pas besoin de ça en plus. c'était pas à lui de prendre soin de la famille, c'était pas son rôle. « la famille avait besoin d'un pilier. de quelqu'un sur qui se reposer, sur qui compter. alors j'ai pris ce rôle. j'ai tenté de le remplacer, d'être à sa hauteur. » ton père. c'est de lui dont vous aviez besoin. alors tu as tenté de combler son absence. c'était une manière pour toi de décharger ta culpabilité, de te racheter de ton erreur. le simple fait de parler de lui fait ressurgir la blessure de sa mort. une plaie qui n'a toujours pas cicatrisée. tu laisse un silence s'installer le temps pour toi de calmer tes émotions, de ne pas laisser tout ça ressortir. « je me sentais moins coupable comme ça... » un larme roule le long de ta joue, tu la fait disparaître aussitôt. qu'elle est lourde cette tristesse. ton cœur étouffe, tes poings se ferment. tu ressens cette colère et cette tristesse contre toi. « ça me donnait l'impression de pas avoir tout merdé. » tu lève la tête vers le plafond pour stopper les larmes qui tentent de s'échapper. tu te sentais d'un coup si vulnérable, si fragile face à cette vague de tristesse qui te submergeait. c'était bien la première fois que tu te laisser aller comme ça. et encore, tu cherchais à retenir ses émotions qui te rende si sensible. alors tu finis par baisser la tête abattu par tout ça. « je suis désolé, kin. » pour tout ça, pour l'accident, pour ne pas être un frère parfait, pour ne pas être assez fort pour toute la famille, pour être si vulnérable. tu t'excusais pour beaucoup trop de chose tant tu avais l'impression d'avoir rendu les choses plus difficiles qu'elles ne l'étaient déjà. au final, tu étais désolé d'avoir tout merdé.CODES LITTLE WOLF.
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Re: i'm in trauma ; ft. kinbb | Mer 9 Mai - 17:20
wearing. bien sûr que tu l'as remarquée, cette détresse dans le regard de ton grand frère. bien sûr que tu l'as vue, cette peur qui voile son visage. les mots de tadashi sont violents à entendre, à accepter, mais tu comprends surtout que tout ça est nécessaire, qu'il faut que tu l'entendes pour te rendre compte de votre situation. dans le fond, tu n'arrives même pas à savoir ce que tu ressens exactement à cet instant précis. t'es partagé entre la tristesse de voir votre famille au bord du gouffre, mais aussi la colère, l'appréhension. de savoir que ton frère a du jouer un rôle auprès d'une femme pour quelques billets t'es révoltant, malgré le fait que t'aurais pas pu le deviner, et que t'aurais eu du mal à le stopper avant, certainement. « ouais... mais tout ça c'est finit, j'ai mis fin à tout ça... » ça a au moins le don de te rassurer un peu. même si c'est difficile à accepter, tu sais qu'il a déjà mis un terme à ça. tu te dis que c'est un bon début, mais t'as quand même besoin de comprendre comment il en est arrivé là. et c'est pas ses actions qui t'aident à savoir. pourtant, t'oses pas poser de questions, pas encore. parce que ton coeur se serre à la simple idée de découvrir pourquoi. t'essaies de garder bonne figure, mais la seule chose que tu trouves à faire est de rester immobile, à observer le sol. « parce que c'était pas à toi de gérer ça, kin. pas après ce que t'as vécu... » tu te doutes bien qu'il précise par là ton amnésie, et même si tu te fais violence pour ne pas montrer l'impact que ça a eu sur toi, tu sais qu'il s'en veut autant que toi tu te bats pour retrouver tes souvenirs. mais tu ne lui en as jamais tenu rigueur, au contraire, t'apprécies toujours les moments qu'il passe avec toi, te racontant certains de vos souvenirs. c'est lui qui t'aides sûrement le plus, alors tu ne lui en veut pas, tu ne lui en as jamais voulu même. "oui, mais j'aurais pu t'aider, t'aurais pas été tout seul..." que tu souffles, d'une voix fébrile, qui en dit long sur le choc d'apprendre tout ça. tu te pinces les lèvres nerveusement, cherchant quoi dire, quoi faire, mais tu te sens tellement impuissant que tu n'oses rien faire. t'as pas envie de le blesser davantage encore alors qu'il prend le temps de te dire tout ce qu'il a sur le coeur alors tu préfères te taire de peur de dire une bêtise. « la famille avait besoin d'un pilier. de quelqu'un sur qui se reposer, sur qui compter. alors j'ai pris ce rôle. j'ai tenté de le remplacer, d'être à sa hauteur. » tu as du mal à comprendre ces paroles, certainement parce que tu ne te souviens même pas de votre père, de la manière dont il se comportait avec vous, ce qu'il faisait pour la famille. t'as pas réussi à te remémorer qui il était malgré tout ce qu'on t'as raconté sur lui. tu connais son visage grâce à des photos, mais tu ne connaît même pas le son de sa voix. t'as juste vu la douleur de sa perte dans les yeux de tes frères et de ta mère. comment pourrais-tu toi-même souffrir de sa mort alors que tu ne te rappelle pas ? c'est une idée horrible qui te pèse depuis longtemps mais dont tu n'as jamais parlé, pourtant, tu te rends compte que ça prend tout son sens désormais. "j'ai aucun souvenir de comment il était... je comprends que tu voulais nous aider en reprenant ce rôle, mais t'étais pas obligé tu sais." t'essaies d'être le plus sincère possible dans tes mots, et en même temps lui montrer que t'es pas en train de lui faire des repproches, mais t'es pas sûr que ça fonctionne. tu sens à quel point c'est difficile pour lui de tout t'avouer, alors même si tu dis pas grand chose, tu tentes de faire de ton mieux pour pas que ça empire. « je me sentais moins coupable comme ça... ça me donnait l'impression de pas avoir tout merdé. » c'est douloureux de voir tadashi comme ça, bien plus que ce que t'as pu connaître. parce que tu t'es toujours reposé sur lui, et maintenant c'est lui qui a besoin de toi. mais t'es trop maladroit pour savoir exactement ce qui pourrait le faire se sentir mieux. alors tu poses simplement une main sur son épaule, ton regard se reposant sur lui. "j'maintiens le fait que t'as pas à te sentir coupable, pas avec moi en tout cas." même si ta voix est brisée par l'émotion, tu fais en sorte d'être rassurant, de lui montrer que t'es là, et qu'il pourra compter sur toi. « je suis désolé, kin. » tu déglutis à ces mots, t'as pas vraiment envie de les entendre. parce qu'au fond, t'as rien vu venir, t'as pas compris qu'il souffrait autant, et tu t'en veux pour ça. "t'as pas besoin de t'excuser tada... j'veux juste... j'veux juste que tu m'dises quand ça va pas. j'peux être là pour toi quand t'en as b'soin, j'veux pas qu'tu crois que t'es seul." tu caches à quel point la tristesse est présente en toi même si t'as du mal pour ça. parce que dans le fond c'est tout ce que tu veux, être présent pour ton frère, autant qu'il l'a été pour toi.
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ft nagao bro
wearing. bien sûr que tu l'as remarquée, cette détresse dans le regard de ton grand frère. bien sûr que tu l'as vue, cette peur qui voile son visage. les mots de tadashi sont violents à entendre, à accepter, mais tu comprends surtout que tout ça est nécessaire, qu'il faut que tu l'entendes pour te rendre compte de votre situation. dans le fond, tu n'arrives même pas à savoir ce que tu ressens exactement à cet instant précis. t'es partagé entre la tristesse de voir votre famille au bord du gouffre, mais aussi la colère, l'appréhension. de savoir que ton frère a du jouer un rôle auprès d'une femme pour quelques billets t'es révoltant, malgré le fait que t'aurais pas pu le deviner, et que t'aurais eu du mal à le stopper avant, certainement. « ouais... mais tout ça c'est finit, j'ai mis fin à tout ça... » ça a au moins le don de te rassurer un peu. même si c'est difficile à accepter, tu sais qu'il a déjà mis un terme à ça. tu te dis que c'est un bon début, mais t'as quand même besoin de comprendre comment il en est arrivé là. et c'est pas ses actions qui t'aident à savoir. pourtant, t'oses pas poser de questions, pas encore. parce que ton coeur se serre à la simple idée de découvrir pourquoi. t'essaies de garder bonne figure, mais la seule chose que tu trouves à faire est de rester immobile, à observer le sol. « parce que c'était pas à toi de gérer ça, kin. pas après ce que t'as vécu... » tu te doutes bien qu'il précise par là ton amnésie, et même si tu te fais violence pour ne pas montrer l'impact que ça a eu sur toi, tu sais qu'il s'en veut autant que toi tu te bats pour retrouver tes souvenirs. mais tu ne lui en as jamais tenu rigueur, au contraire, t'apprécies toujours les moments qu'il passe avec toi, te racontant certains de vos souvenirs. c'est lui qui t'aides sûrement le plus, alors tu ne lui en veut pas, tu ne lui en as jamais voulu même. "oui, mais j'aurais pu t'aider, t'aurais pas été tout seul..." que tu souffles, d'une voix fébrile, qui en dit long sur le choc d'apprendre tout ça. tu te pinces les lèvres nerveusement, cherchant quoi dire, quoi faire, mais tu te sens tellement impuissant que tu n'oses rien faire. t'as pas envie de le blesser davantage encore alors qu'il prend le temps de te dire tout ce qu'il a sur le coeur alors tu préfères te taire de peur de dire une bêtise. « la famille avait besoin d'un pilier. de quelqu'un sur qui se reposer, sur qui compter. alors j'ai pris ce rôle. j'ai tenté de le remplacer, d'être à sa hauteur. » tu as du mal à comprendre ces paroles, certainement parce que tu ne te souviens même pas de votre père, de la manière dont il se comportait avec vous, ce qu'il faisait pour la famille. t'as pas réussi à te remémorer qui il était malgré tout ce qu'on t'as raconté sur lui. tu connais son visage grâce à des photos, mais tu ne connaît même pas le son de sa voix. t'as juste vu la douleur de sa perte dans les yeux de tes frères et de ta mère. comment pourrais-tu toi-même souffrir de sa mort alors que tu ne te rappelle pas ? c'est une idée horrible qui te pèse depuis longtemps mais dont tu n'as jamais parlé, pourtant, tu te rends compte que ça prend tout son sens désormais. "j'ai aucun souvenir de comment il était... je comprends que tu voulais nous aider en reprenant ce rôle, mais t'étais pas obligé tu sais." t'essaies d'être le plus sincère possible dans tes mots, et en même temps lui montrer que t'es pas en train de lui faire des repproches, mais t'es pas sûr que ça fonctionne. tu sens à quel point c'est difficile pour lui de tout t'avouer, alors même si tu dis pas grand chose, tu tentes de faire de ton mieux pour pas que ça empire. « je me sentais moins coupable comme ça... ça me donnait l'impression de pas avoir tout merdé. » c'est douloureux de voir tadashi comme ça, bien plus que ce que t'as pu connaître. parce que tu t'es toujours reposé sur lui, et maintenant c'est lui qui a besoin de toi. mais t'es trop maladroit pour savoir exactement ce qui pourrait le faire se sentir mieux. alors tu poses simplement une main sur son épaule, ton regard se reposant sur lui. "j'maintiens le fait que t'as pas à te sentir coupable, pas avec moi en tout cas." même si ta voix est brisée par l'émotion, tu fais en sorte d'être rassurant, de lui montrer que t'es là, et qu'il pourra compter sur toi. « je suis désolé, kin. » tu déglutis à ces mots, t'as pas vraiment envie de les entendre. parce qu'au fond, t'as rien vu venir, t'as pas compris qu'il souffrait autant, et tu t'en veux pour ça. "t'as pas besoin de t'excuser tada... j'veux juste... j'veux juste que tu m'dises quand ça va pas. j'peux être là pour toi quand t'en as b'soin, j'veux pas qu'tu crois que t'es seul." tu caches à quel point la tristesse est présente en toi même si t'as du mal pour ça. parce que dans le fond c'est tout ce que tu veux, être présent pour ton frère, autant qu'il l'a été pour toi. CODES LITTLE WOLF.
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Re: i'm in trauma ; ft. kinbb | Jeu 2 Aoû - 16:46
il était triste tadashi, triste d'affronter une réalité qu'il avait tenter de fuir pendant si longtemps. pour lui, c'était faire face à tout ce qu'il redoutait le plus mais il avait besoin de ça pour amorcer quelque chose. il avait besoin de faire face à tout ça, de s'entendre le dire à quelqu'un pour que les choses avancent. il ne pouvait plus rester comme ça, ça devenait bien trop difficile, et il s'en rendait compte bien trop tard. les problèmes s'étaient accumulés et aujourd'hui, il se retrouvait dans un impasse, coincé au pied du mur. il avait besoin de l'aide de sa famille, de leur soutien. alors il expliquait tout à kin, même si ses paroles étaient chargées de tristesse. il avait chercher à protéger son frère pendant tellement longtemps, qu'il s'en voulait de devoir lui raconter tout ça, pensant que tous les efforts fait n'avaient servi à rien. il sentait bien dans la voix de son frère que ses paroles lui faisait mal, le blessait. le cœur de tada était lourd, chargé chagrin. il ne peut pas contenir toute cette tristesse qui le submerge, il ne sait plus comment faire semblant, plus maintenant en tout cas. kin sait tout et, même s'il est quelque peu soulagé, il ne peut s'en vouloir d'annoncer de telles nouvelles. son frère n'a pas besoin de ses problèmes en plus des siens. alors tadashi s'excuse, pour tout ça, pour l'accident. il ne le dit pas vraiment mais il s'excusera toujours de l'avoir rendu comme ça. un jour, peut-être il se pardonnera tout ça, mais d'ici là, le chemin est encore long. « j'maintiens le fait que t'as pas à te sentir coupable, pas avec moi en tout cas. » son frère vint déposer sa main sur son épaule en signe de soutiens. il essaye de le rassurer, de le décharger d'une culpabilité qu'il porte depuis trop longtemps. mais voilà, tadashi a bien du mal à se défaire de tout ça. sa haine contre lui-même est présente depuis l'accident et il a bien du mal à s'en détacher et à faire comme si rien de tout ce qui est arrivé à leur famille n'est pas de sa faute. s'il n'avait pas prit le volant, il n'aurait pas tuer leur père, ni plonger kin et hiro dans le coma. il était persuadé que le karma c'était abattu sur lui pour toutes les erreurs qu'il avait fait dans sa vie, alors il acceptait d'en payer le prix même si ça devenait bien trop difficile à supporter pour lui. « t'as pas besoin de t'excuser tada... j'veux juste... j'veux juste que tu m'dises quand ça va pas. j'peux être là pour toi quand t'en as b'soin, j'veux pas qu'tu crois que t'es seul. » les mots de son frère lui faisait du bien, même s'il connaissait kin et savait qu'il était parfois maladroit. ses paroles le réconfortaient plus qu'il ne l'aurait cru, il avait besoin de se sentir soutenu par sa famille. un sourire s'afficha sur le visage du plus vieux quand il tourna la tête vers son frère. « je garderais plus les choses pour moi comme ça. j'ferais ce qu'il faut pour être un meilleur grand frère, j'te l'promet. » dit-il, en hochant la tête doucement. sa phrase s'appliquait à lui, mais aussi à hiro. il le savait avec lui, il avait été un frère en carton, et aujourd'hui, il payait de sa haine toutes ces années à ne pas avoir été assez présent comme il l'aurait voulu. mais tout ça c'était finit, il voulait se rattraper, faire les choses du mieux qu'il pouvait à partir de maintenant. il s'y engageait, comme une promesse qu'il venait de se faire à lui-même...
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il était triste tadashi, triste d'affronter une réalité qu'il avait tenter de fuir pendant si longtemps. pour lui, c'était faire face à tout ce qu'il redoutait le plus mais il avait besoin de ça pour amorcer quelque chose. il avait besoin de faire face à tout ça, de s'entendre le dire à quelqu'un pour que les choses avancent. il ne pouvait plus rester comme ça, ça devenait bien trop difficile, et il s'en rendait compte bien trop tard. les problèmes s'étaient accumulés et aujourd'hui, il se retrouvait dans un impasse, coincé au pied du mur. il avait besoin de l'aide de sa famille, de leur soutien. alors il expliquait tout à kin, même si ses paroles étaient chargées de tristesse. il avait chercher à protéger son frère pendant tellement longtemps, qu'il s'en voulait de devoir lui raconter tout ça, pensant que tous les efforts fait n'avaient servi à rien. il sentait bien dans la voix de son frère que ses paroles lui faisait mal, le blessait. le cœur de tada était lourd, chargé chagrin. il ne peut pas contenir toute cette tristesse qui le submerge, il ne sait plus comment faire semblant, plus maintenant en tout cas. kin sait tout et, même s'il est quelque peu soulagé, il ne peut s'en vouloir d'annoncer de telles nouvelles. son frère n'a pas besoin de ses problèmes en plus des siens. alors tadashi s'excuse, pour tout ça, pour l'accident. il ne le dit pas vraiment mais il s'excusera toujours de l'avoir rendu comme ça. un jour, peut-être il se pardonnera tout ça, mais d'ici là, le chemin est encore long. « j'maintiens le fait que t'as pas à te sentir coupable, pas avec moi en tout cas. » son frère vint déposer sa main sur son épaule en signe de soutiens. il essaye de le rassurer, de le décharger d'une culpabilité qu'il porte depuis trop longtemps. mais voilà, tadashi a bien du mal à se défaire de tout ça. sa haine contre lui-même est présente depuis l'accident et il a bien du mal à s'en détacher et à faire comme si rien de tout ce qui est arrivé à leur famille n'est pas de sa faute. s'il n'avait pas prit le volant, il n'aurait pas tuer leur père, ni plonger kin et hiro dans le coma. il était persuadé que le karma c'était abattu sur lui pour toutes les erreurs qu'il avait fait dans sa vie, alors il acceptait d'en payer le prix même si ça devenait bien trop difficile à supporter pour lui. « t'as pas besoin de t'excuser tada... j'veux juste... j'veux juste que tu m'dises quand ça va pas. j'peux être là pour toi quand t'en as b'soin, j'veux pas qu'tu crois que t'es seul. » les mots de son frère lui faisait du bien, même s'il connaissait kin et savait qu'il était parfois maladroit. ses paroles le réconfortaient plus qu'il ne l'aurait cru, il avait besoin de se sentir soutenu par sa famille. un sourire s'afficha sur le visage du plus vieux quand il tourna la tête vers son frère. « je garderais plus les choses pour moi comme ça. j'ferais ce qu'il faut pour être un meilleur grand frère, j'te l'promet. » dit-il, en hochant la tête doucement. sa phrase s'appliquait à lui, mais aussi à hiro. il le savait avec lui, il avait été un frère en carton, et aujourd'hui, il payait de sa haine toutes ces années à ne pas avoir été assez présent comme il l'aurait voulu. mais tout ça c'était finit, il voulait se rattraper, faire les choses du mieux qu'il pouvait à partir de maintenant. il s'y engageait, comme une promesse qu'il venait de se faire à lui-même...CODES LITTLE WOLF.
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Re: i'm in trauma ; ft. kinbb | Mer 22 Aoû - 20:29
wearing. la douleur que tu ressens d'apprendre tout ça, tu sais qu'elle ne s'effaçera pas comme ça. parce que t'as juste été aveugle, t'as juste eu ce voile sur les yeux qui t'as empêché de voir que ton frère avait sombré depuis bien longtemps. tu te doutes bien que c'est pas facile pour lui de t'avouer tout ça, tu te doutes bien qu'il lui en a fallu du courage pour venir dans ta chambre et t'annoncer tout ça. alors tu préfères juste poser une main sur son épaule, tentant maladroitement de lui montrer que toi aussi, tu peux être présent pour lui. t'es pas vraiment sûr que ça puisse fonctionner, mais d'un autre côté, t'as envie d'y croire. pourtant, le sentiment qui te submerge à cet instant est cette impuissance face à la situation. tu ne sais pas quoi faire. tu ne sais même pas comment vous allez faire pour surmonter cette nouvelle épreuve. t'as envie de croire que vous pourrez y arriver, que maintenant tadashi peut se reposer sur toi et que grâce à ça, tout ira mieux. mais t'as surtout cette impression que y'a pas de lumière au bout du tunnel. alors tu oses simplement quelques mots, mais tu n'oses pas vraiment montrer exactement ce que tu ressens au fond de toi. tu veux pas qu'il voit à quel point ça te fait souffrir d'avoir appris tout ça, mais malgré tout, tu sais qu'il est pas dupe, qu'il entend à ta voix que t'es désemparé. un coup d'oeil furtif sur ton téléphone, et un soupire qui s'échappe d'entre tes lèvres. ton regard se pose sur ton grand frère. les mots te manquent, clairement. t'es un peu sous le choc de ces révélations mais tu ne veux pas empirer la situation. alors tu laisses ton regard vagabonder à travers la pièce, quelques secondes tout au plus, avant de te relever, passer une main dans tes cheveux. "va falloir que j'aille bosser." que tu lances finalement à tadashi, un sourire raté sur les lèvres. "mais tu sais tada, t'as toujours été à la hauteur en tant que grand frère, du plus loin que j'm'en souvienne." que tu finis par ajouter. pas pour le rassurer, mais pour lui montrer, à ta façon, que tu crois en lui, et que tu le soutiendras quoi qu'il arrive. parce que depuis cette perte de mémoire, il t'a toujours montré et prouvé qu'il était là pour toi. parce qu'il a toujours fait ce qu'il fallait quand toi, t'étais au plus bas. et même si tu regrettes de ne rien avoir vu venir, tu veux à ton tour lui montrer, lui prouver, que toi aussi tu peux être là pour lui. mais dans l'immédiat, t'as pas de solution miracle pour ça, au contraire. t'es trop chamboullé pour réfléchir correctement. alors t'attrapes simplement tes affaires, et tu lances un dernier regard à ton grand frère. un regard rempli de tristesse et de questions que tu n'oses pas poser. mais aussi un regard qui lui exprime, à ta façon, que tu es prêt à être un soutien pour lui, quoi qu'il arrive.
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i'm in trauma
ft nagao bro
wearing. la douleur que tu ressens d'apprendre tout ça, tu sais qu'elle ne s'effaçera pas comme ça. parce que t'as juste été aveugle, t'as juste eu ce voile sur les yeux qui t'as empêché de voir que ton frère avait sombré depuis bien longtemps. tu te doutes bien que c'est pas facile pour lui de t'avouer tout ça, tu te doutes bien qu'il lui en a fallu du courage pour venir dans ta chambre et t'annoncer tout ça. alors tu préfères juste poser une main sur son épaule, tentant maladroitement de lui montrer que toi aussi, tu peux être présent pour lui. t'es pas vraiment sûr que ça puisse fonctionner, mais d'un autre côté, t'as envie d'y croire. pourtant, le sentiment qui te submerge à cet instant est cette impuissance face à la situation. tu ne sais pas quoi faire. tu ne sais même pas comment vous allez faire pour surmonter cette nouvelle épreuve. t'as envie de croire que vous pourrez y arriver, que maintenant tadashi peut se reposer sur toi et que grâce à ça, tout ira mieux. mais t'as surtout cette impression que y'a pas de lumière au bout du tunnel. alors tu oses simplement quelques mots, mais tu n'oses pas vraiment montrer exactement ce que tu ressens au fond de toi. tu veux pas qu'il voit à quel point ça te fait souffrir d'avoir appris tout ça, mais malgré tout, tu sais qu'il est pas dupe, qu'il entend à ta voix que t'es désemparé. un coup d'oeil furtif sur ton téléphone, et un soupire qui s'échappe d'entre tes lèvres. ton regard se pose sur ton grand frère. les mots te manquent, clairement. t'es un peu sous le choc de ces révélations mais tu ne veux pas empirer la situation. alors tu laisses ton regard vagabonder à travers la pièce, quelques secondes tout au plus, avant de te relever, passer une main dans tes cheveux. "va falloir que j'aille bosser." que tu lances finalement à tadashi, un sourire raté sur les lèvres. "mais tu sais tada, t'as toujours été à la hauteur en tant que grand frère, du plus loin que j'm'en souvienne." que tu finis par ajouter. pas pour le rassurer, mais pour lui montrer, à ta façon, que tu crois en lui, et que tu le soutiendras quoi qu'il arrive. parce que depuis cette perte de mémoire, il t'a toujours montré et prouvé qu'il était là pour toi. parce qu'il a toujours fait ce qu'il fallait quand toi, t'étais au plus bas. et même si tu regrettes de ne rien avoir vu venir, tu veux à ton tour lui montrer, lui prouver, que toi aussi tu peux être là pour lui. mais dans l'immédiat, t'as pas de solution miracle pour ça, au contraire. t'es trop chamboullé pour réfléchir correctement. alors t'attrapes simplement tes affaires, et tu lances un dernier regard à ton grand frère. un regard rempli de tristesse et de questions que tu n'oses pas poser. mais aussi un regard qui lui exprime, à ta façon, que tu es prêt à être un soutien pour lui, quoi qu'il arrive.CODES LITTLE WOLF.
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