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Baek Hae Na ♛ I'll be your Wonder Woman whenever you need...

Invité

Baek Hae Na ♛ I'll be your Wonder Woman whenever you need... | Lun 5 Fév - 0:12

Baek Hae Na

❝If you say you will, then best believe you're gonna do it.
Say you will, then best believe you'll make it through it...❞

sagace (★★★★★)	solitaire (★★★★✰)	pragmatique (★★★✰✰)	minutieuse (★★★★★)	passionnée (★★★★✰)
réservée (★★★★✰)	humaine (★★★✰✰)	franche (★★★✰✰)	ouverte (★★★✰✰)	fière (★★★✰✰)

nom : Baek. prénom : Hae Na ou Anna. âge : 28. date et lieu de naissance : 14.09.1989 à New York. origines : Sud-Coréenne. nationalité : Américano-Coréenne. cursus universitaire : Doctorat en Néonatalogie spécialité chirurgie pédiatrique. métier : Chirurgien pédiatrique et prof en néonatalogie à la Yonsei.. orientation sexuelle : Pansexuelle. classe sociale : Chaebol. code du règlement : Ok par iMked. tu veux t'investir ? Citizens baby ^^

Top Secret

Serait une princesse ☞ VRAI Bien que n'appartenant pas aux branches qui se réclament à tour de rôle légitime, Hae Na est l'arrière-arrière-petite-fille de dernier empereur. A savoir : son titre l'amuse plus qu'autre chose.
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Serait fiancée ☞ Vrai et faux Ses grands-parents presseraient dans cette direction, seulement le candidat en question plus d'être son cousin, est gay…
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Aurait adoptée un enfant ☞ No Comment N/A.
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Ne fêterait jamais son anniversaire ☞ VRAI Ça tend à arriver quand votre mère décède tragiquement ce même jour durant votre enfance..
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Aurait une mémoire eidétique ☞ VRAI Fort pratique quand on couple la chose à son QI et/ou ses études
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Serait surdouée ☞ VRAI Aux dernières nouvelles son QI avoisinerait les 170.

Survole l'avatar, petit coquin.

B Who I Want 2 B

Je suis une mais multiple, je crois que ça ne me définit pas trop mal. Enfant " d'expat. " j'ai grandi avec un profond respect des traditions inhérentes à ma classe sociale en Corée du Sud, ainsi qu'avec une totale ouverture sur le monde occidental. De manière pratique ça veut dire connaître la signification des différents degrés d'inclinaison et leurs usages, tout en étant une avide pratiquant de la bise à l'européenne. De manière générale j'avoue ne pas me soucier réellement des conventions sociales, les connaître et les appliquer sont deux choses bien différentes. Je dis ce que je pense sans filtre, chose qui horrifie mes paires, et assez étonnement je reste malgré tout très réservée. Ma confidente ayant été ma mamie, j'intériorise quasi intégralement depuis son décès. Je suis évidemment bien plus à l'aise avec les très jeunes enfants ou les personnes âgées, mais là encore je crois qu'on peut blâmer mon environnement direct. On pourrait croire qu'avoir été scolarisée avec une palanquée de petit géni dans mon genre m'ai aidé à développer mes compétences relationnelles. Franchement je pense qu'aucun d'entre nous n'est réellement programmé génétiquement pour réseauter, nous vivons chacun bienheureux dans notre bulle, oublieux du voisin. Je ne suis asociale pour rien au monde mais néanmoins complètement inadapté à la plupart des situations sociales ; et j'avoue ne pas faire énormément d'effort pour faire changer les choses. Dans mon travail je suis aussi méticuleuse que je peux être brouillon dans ma vie privée, certains y voit un genre de soupape de sécurité. Je suis à la fois réaliste à l'extrême, surtout dans mon travail et complètement utopiste par ailleurs. J'aime peu mais complètement à la manière d'Antigone, " je veux tout, tout de suite - et que ce soit entier - ", sinon je n'y vois aucun intérêt. Je ne crois être dénuée d'ambition, comme se désole mon père et mes grands-parents, mais plus complètement désintéressée par leurs centres d'intérêts. Grande adepte de la résistance par l'inertie, je n'entre en opposition avec ma famille ou la hiérarchie (ce qui souvent revient au même) que si je n'ai d'autre recours.

Dear Diary

❝You can do anything. You can be anything you want. You can go anywhere in the world...❞

Certains héritages sont plus lourds à assumer que d'autre. Personnellement, j'ai écopé d'une double peine. Du côté de mon honorable père, nous sommes médecins de père en rejeton depuis le milieu du 18ème siècle, du genre carriériste à la cour et distingués pour travaux émérites sous le Roi Jeongjo. Nul doute que certains d'entre nous le soient par vocation, le reste ? Clairement, ils sont là pour le prestige, il ne faudrait pas non plus qu'ils aient à salir leur blouse immaculée. Toutes railleries mises à part, les précédentes générations n'ont probablement pas fait un trop mauvais boulot, puisqu'en plus de pouvoir s'enorgueillir d'avoir un arbre généalogique remontant au moins jusqu'en 1725-1750, notre famille possède une dizaine d'hôpitaux et clinique en Corée du Sud et moitié moins à l'étranger. Notons tout de même que les ¾ des membres ma famille paternelle, se prend vraiment pour ce qu'elle n'est pas, mais une fois encore personne n'est parfait.

Passons au clan maternel, vous allez rire tellement c'est ridicule. Nous serions apparentés à la famille royale, si j'en crois Mamie je serais l'arrière-arrière-petite-fille de feu l'empereur Gojong. Inutile de préciser que l'arbre généalogique, de ce côté, remonte, au minimum, jusqu'au 14ème siècle. Honnêtement c'est plus folklorique qu'honorifique dans les faits. Même si de l'aveu de mon cher papa, c'était le principal critère de ces chers parents pour " autoriser " papa à épouser maman. Vous noterez que mes parents s'aimaient follement, tant est si bien qu'il rompit ses fiançailles avec sa richissime fiancée, choisie pour son impeccable pédigrée et compte en banque, parmi un cheptel de jeunes femmes d'extraction tout aussi prestigieuse. J'avoue avoir toutes les peines du monde à imaginer papa faire scandale, comme quoi il ne faut jamais juger un livre à sa couverture. Honnêtement nous n'avons jamais gravité dans les sphères royales, mamie n'a jamais été très portée sur le protocole et avait plus ou moins coupé les ponts quand elle a été naturalisée citoyenne américaine. Et ceci clôt le cours d'histoire familiale.

Je suis ne peut-être pas loin d'être une princesse, mais je suis belle et bien médecin au sein de l'hôpital universitaire familiale ; où j'ai naturellement fait mon internat, et il va sans dire, que je devrais administrer quand le temps sera venu, ou pas. Si ça ne tenait qu'à moi, j'exercerais dans un obscur hôpital de campagne. Je ne suis pas vraiment de la race des courtisans grenouilleurs que j'évoquais plutôt. Mon cousin, en revanche, c'est une tout autre histoire, il est ambitieux et suffisamment talentueux dans son propre domaine. L'idéal serait, et je cite grand-maman, " que nous nous marions ". J'adore mon cousin et chaque fois que l'idée est évoquée, je ne visualiserai pas ledit cousin à 5 ans après s'être fait dessus, peut-être que l'idée ne serait pas aussi saugrenue. Ça et le fait qu'il m'ait rendu visite avec assiduité lorsque j'étais à la fac, moins pour me voir que pour se faire mon sublimissime et si gay colloc slash binôme en anatomie.

J'ai majoritairement grandi aux États-Unis avec ma mère, puis ma grand-mère, lorsque la première est tragiquement décédée peu après les attentats du 11 septembre. Elle se trouvait là-bas pour un entretient avec une firme qui devait financer une mission humanitaire à l'autre bout du monde. Et pour ajouter au tragique, ajoutons que le hasard ou le destin avec leur sens de l'ironie si particulier nous l'ont arraché le jour de mes 12 ans. Ça vous condamne à vie ou presque à consulter pédopsychiatre et psy, ça ne vous rassure pas non plus sur ce qui est juste ou pas. " Shit happens ", comme ils disent là-bas et " Life is a bitch ". Chacun son moment pour découvrir cette vérité universelle, moi ce fut ce 14 septembre 2001, dans la chambre aseptisée de notre clinique privée à New York, lorsque le bip irrégulier de la machine reflétant le rythme cardiaque de maman, devint une longue note aigüe tenue, dénuée de tout espoir. J'aurai probablement dû rentrer avec mon père en Corée à ce moment, mais aussi affectée que je pouvais l'être, je ne pouvais pas abandonner ma mamie. Cet automne là j'entamais également le cursus final de mon éducation pré-universitaire, dans l'académie privée pour surdoués. Moins de deux ans plus tard j'entrais en fac de médecine toujours à New York, Mamie y résidant. J'ai été rapatriée en Corée après le décès de ma grand-mère en 2012, je n'étais pour ainsi dire pas au mieux de ma forme. L'idée était que je termine ma formation en Corée sous la houlette d'un mentor choisi par mon père bien entendu. A la place je suis partie mission humanitaire en Amérique du Sud pendant 3 ans, perpétuant l'œuvre de ma mère. Je suis éventuellement rentrée et ai fini ma formation de chirurgien pédiatrique. Depuis j'oscille entre l'envie de repartir pour de bon et mes responsabilités, mon envie de pousser plus en avant encore ma formation. Je crois que ça terrifie mon père, d'une certaine façon, raison probablement pour laquelle il m'a dégoté un job d'enseignant à la Yonsei. Je serais professeure à la rentrée prochaine.