happy valentine's day, my love.
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happy valentine's day, my love. | Sam 10 Fév - 17:05 Citer EditerSupprimer
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Re: happy valentine's day, my love. | Dim 11 Fév - 0:09 Citer EditerSupprimer
Tapi dans l’ombre de son nom, le vrai visage de la justice attend. Si ses suppositions sont correctes, alors Kira devrait réagir ; la provocation est trop grande pour rester impunie. Tout ce qu’il y a à faire maintenant ; compter. Un. Deux. Trois. … Quarante-neuf. Cinquante. L contient les muscles de ses yeux qui menacent de s’écarquiller. Un frisson lui parcourt l’échine tandis que ce pauvre bouc émissaire se tord de douleur. Ces imbéciles d’Interpol ont bien fait de lui faire confiance, et ce qui vient de se dérouler sous ses yeux vient de rendre la question beaucoup plus drôle à élucider. « W-Watari. Put me on. » Il ne faut alors que quelques secondes pour que l’écran affiche cette initiale derrière laquelle le détective se cache. « I actually tried this without being convinced it would work and I have to say that if I hadn’t just witnessed it with my own eyes, I wouldn’t have believed it. This was not me, but I am very real: L does exist and let me thank you for the useful pieces of information you’ve just provided me with. And it won’t be too long now before I’ll be able to sentence you to death. » La voix grave et modifiée qui traverse l'écran est si loin du doux timbre de son propriétaire. Son coeur bat à la chamade. Quelle excitation ! Une excitation non ressentie depuis si longtemps. Mais le temps passe, et rien ne lui arrive. Jubilation. Une nouvelle clé vient de trouver sa serrure. « Kira, you missed your target. I am L and now I know: all you need to kill is a name and a face. I am convinced, you’re evil. » Les mystères ne sont jamais trop longs à élucider pour L. Et cette âme joueuse qui ne sait pas perdre sait que cette course la verra victorieuse. Ce Kira ne fait pas le poids. Nina raccroche et fixe son téléphone avec un petit sourire qu’elle ne peut contenir. Kira vient de commettre sa première erreur, et elle compte bien le pousser jusque dans ses derniers retranchements. Cette petite victoire lui donne envie de profiter du soleil, alors elle s’échappe de cette chambre d’hôtel pour aller profiter de la chaleur extérieure. Un petit livre à la main, elle termine sa course sur un banc qui lui semble très bien là, à l'ombre d'un arbre. Elle commence à lire, mais s’ennuie déjà une phrase plus tard. La fin est si évidente. Le personnage d’abord coupable s’avérera innocent après que l’auteur aura tourné le lecteur en bourrique pendant quelques chapitres, tout ça pour avouer qu’il ne faisait que couvrir sa meilleure amie, qui, vu le vocabulaire employé quelques phrases plus loin, se révélera être un vieil amour de jeunesse sur lequel il n’aura pas réussi à faire une croix. L’intelligence rend l’existence parfois si grise. Comme cet homme qu’elle voit approcher au loin du coin de l’oeil. Il y a de fortes chances qu’il finisse par proposer à celui qui vient de s’asseoir à côté d’elle de lui offrir des fleurs, ce qu’il finira sans doute par répondre par l’affirmative. Comment le sait-elle ? Tout simplement car il s’est laissé tomber sur le banc avec une confiance uniquement possédée par ces personnes bien trop conscientes de leur… supériorité physique et, à cause de cette supposée assurance qu’elle lui prête, il est fort probable… « Happy Valentine’s Day. » … Qu’il se montre doucereux. Nina sait elle-même qu’elle est jolie, mais la voilà petite asiatique dans cette immense et belle ville qu’est Londres. Quel air veut-elle se donner aujourd’hui ? Elle est sortie avec un livre un peu romantique qu’elle pensait un peu plus intéressant que cela. Alors… Autant opter pour une retenue polie mais appréciative. Ses sourcils se haussent face au bouquet que lui tend l’inconnu, dont la beauté dépasse encore plus les calculs qu’elle a pu faire dans sa tête. « Oh… » Ses joues se teintent de rouge, elle baisse les yeux avant de poser son livre sur ses genoux. Elle a cette mauvaise manie de s’asseoir en tailleur et d’enlever ses chaussures, il est donc tout évident qu’elle fasse preuve de gêne quant à avoir été interrompue dans cette solitude réconfortante. « You. I mean. It was easier to refuse to pay for a bouquet… Roses are overrated. » C’est plus certainement ce que répondrait une romantique qui enlève ses chaussures pour s’asseoir en tailleur sur un banc, oui. |