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Elle sautille comme un petit kangourou d'un bout à l'autre de la cuisine, venant fourrer son petit nez retroussé partout jusqu'à éternuer au-dessus d'une coupelle de poivre. « A-choo ! » Les épaules tendues, elle s'incline en direction de l'organisateur de l'événement qui la regarde avec un oeil méfiant, et vient directement se réfugier derrière Nicky en glissant ses bras autour de lui. « T'étais pas obligé de prévoir touuute la trousse de secours non plus tu sais. » Avant de froncer les sourcils et de se pencher un peu sur le côté, le menton relevé pour chercher son regard à lui et lui tirer la langue playfully. Elle s'était sentie toute drôle à l'approche de cette journée un peu spéciale. Elle aurait Nicky rien que pour elle. C'était sa première journée des amoureux avec un amoureux ! Elle appuie le bout de son nez contre le tissu tout doux de son pull, celui qui sent bon comme lui. « Tu sais ce qu'on va cuisiner, Ni-kun ? Moi j'espère que c'est pas trop épicé ! » Elle fait les gros yeux en y pensant. Les roses sont rouges ! Mais Nana, elle voulait pas finir en feu à cause de tout ce piment que les coréens mettent dans leur plat !

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« A-choo ! » Lorsqu’elle éternue, je me tourne vers elle tout en ajustant mon tablier et en la fixant dans un sourire tendre. Elle se réfugie contre moi et je pose mes grandes mains sur les siennes tout en observant la table en inox devant nous. « T'étais pas obligé de prévoir touuute la trousse de secours non plus tu sais. » « Tu me disais la même chose pour le sac Rondoudou et au final, il a été super utile. Et puis… » Je sors des pansements togépi. « J’ai trouvé ça et c’est cool. » Sourire à la fois mignon et un peu moqueur aux lèvres, je regarde autour de nous, puis penche un peu mon visage vers elle. Dire que c’est ma première St Valentin. Enfin, la première vraie. « Tu sais ce qu'on va cuisiner, Ni-kun ? Moi j'espère que c'est pas trop épicé ! » « A vue de nez, je pense que ça devrait te plaire. » Je ne vais pas lui cacher la surprise, mais j’ai vu les stocks de chocolats plus loin. Avec ma taille, c’est facile. « Viens là toi. » Je prends son tablier et lui passe autour du coup avant de lui nouer délicatement à la taille. « Dis Nana… Après ce soir… ça te dirait qu’on aille… chez moi ? » J’ai gagné la soirée à l’appart au poker entre coloc. Les autres se débrouillent.

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Des Togepi ! Partout ! Elle prend la boîte de pansements et chuchote un wu-aaaah ultra adorable, tirant les protections sur les bandes adhésives pour venir en plaquer un sur le dos de la main de Nicky, en pure traître. Elle fait mine de réfléchir, les sourcils froncés et les lèvres boudeuses. « Hmm... ok. Testé et approuvé ! » Elle lève ses deux pouces en l'air et sourit, prête à tirer un second pansement du paquet alors qu'il achève de nouer (patiemment) un tablier de cuisine à sa taille. Elle lui donne rien qu'un petit sourire pour le remercier et vient caler son dos contre le plan de travail au milieu de la cuisine, extrêmement concentrée à se coller plus ou moins habilement le même poké-pansement sur sa peau. Matching pansements ! Puis la voilà qui fait les gros yeux avec ses joues déjà toutes rondes. « N-Ne ? » Elle n'a pas seulement bien entendu... est-ce qu'elle a bien compris. Elle mord dans sa lèvre avec un soupçon d'appréhension. Elle sait que Nicky ne balbutie pas. Ou rarement, et c'est seulement lorsqu'il est nerveux.  « P-Pour rester ? Mais j'ai pas prit d'affaires... » Elle couine en guise de réponse, avant de se faire à l'idée que plus le temps passe et moins elle parvient à se passer de lui. Et à rester loin de lui. « Ok. Je veux bien. » Elle dit simplement, juste un peu gênée et les yeux rivés sur les motifs Togepi qu'elle gratte distraitement du bout de son doigt.

C'est à ce moment que la porte à l'entrée s'ouvre à nouveau, laissant apparaître un homme en blouse blanche qui se présente à eux comme un chef étoilé. « Ah ! Chef-nim ! Annyeonghaseyo. » Sa voix chantonne doucement et elle pivote pour le saluer poliment ; déjà toute trépignante d'impatience sur la pointe de ses deux pieds avant que ne leur soient dévoilés les intitulés du repas.

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« Hmm... ok. Testé et approuvé ! » Je la regarde me prendre en traître et affiche une gueule de petit-ami blasé qui gardera quand même ce truc sur sa main pour faire plaisir à sa copine. Vriament, Nana, elle me rend complètement marshmallow mais lorsqu’elle finit par s’en coller un au même endroit, je souris longuement en coin avant de finir par observer le reste du monde, bras croisés. « N-Ne ? » Je finis par poser mon regard sur elle sans rien dire de plus. J’aimerai vraiment qu’on passe une nuit ensemble. Notre première nuit ensemble. « P-Pour rester ? Mais j'ai pas prit d'affaires... » « Mes t-shirts seront des robes pour toi. » Dis-je alors dans un sourire en coin. « Ok. Je veux bien. » Dit-elle tout en grattant son pansement doucement, comme si elle venait d’accepter d’aller au marché avec moi. D’un côté, je sais que c’est sa gêne qui parle, de l’autre, ça me fait un peu peur. Je l’aime. Je l’aime vraiment… Et depuis septembre, je suis sage, mais parfois, ça devient vraiment compliqué. Je ne veux pas la forcer ou lui mettre la pression, mais attendre encore et encore pour n’avoir qu’une relation mignonne et puérile dans son côté charnel commence à me peser plus que je ne voudrai l’avouer. Yeux rivés sur elle, je ne regarde même pas le chef qui entre. « Ah ! Chef-nim ! Annyeonghaseyo. » « Bonjour tout le monde. Aujourd’hui, vous allez apprendre à cuisiner trois plats. En entrée : Un éclair au saumon accompagnée d’une salade de pousses d’épinards et graines germées. En plat : Du canard au miel et à l’orange avec une farandole de légumes et une purée de pommes de terre violettes aux truffes. En dessert : Des muffins aux pépites de chocolat surmontés d’une crème chantilly à la fraise et servi avec une boule de glace au chocolat au lait. La glace est déjà préparée car vous n’aurez pas le temps de la faire. Vous avez une feuille de route sur vos plans de travail et deux de mes chefs passeront dans les rangs régulièrement pour vous aider pendant que je cuisinerai face à vous. Commençons. » Attrapant la fiche de recette, je lis le tout assez rapidement avant commencer à organiser le poste de travail et ce dont nous avons besoin. « ça va, ce n’est pas compliqué au moins. » Des plats du dimanche comme dirait mon père.

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Porter un tee-shirt de Nicky ça la fait rougir. Et un peu sourire aussi. Ce n’est plus tant qu’elle est timide avec lui, ce n’est plus non plus qu’elle pourrait se sentir véritablement gênée de partager quoi que ce soit avec son petit ami. Tout ça, c’est vraiment nouveau pour elle. Ce sont les habitudes de Nicky mais elle, n’a jamais dormi avec rien d’autre que des peluches et des feuilles de cours imprimées au petit matin sur sa joue. Et si elle n’était pas à la hauteur ? Qu’encore une fois elle faisait n’importe quoi comme le petit électron tout maladroit qu’elle peut être ?

Le menu a l’air délicieux ! Mais le Chef a perdu Nana a l’entrée. « Un éclair au saumon » et c’est tout ce dont elle se souvient. (Même si les Muffins aux pépites de chocolat la ramène rapidos à la vie.) « Hm-hm ! C’est pas compliqué ! » Les gros yeux. Tactique d’auto-persuasion… mais il y a plus d’ingrédients dans cette recette que de fonctionnalités sur son logiciel Photoshop ! Telle une conquérante, elle attache ses cheveux en ponytail et se penche sur le plan de travail jeter un œil curieux la feuille de route. Première étape ! Couper les légumes. « C’est quoi le farandole ? » Seul mot inconnu au bataillon pour ce petit Pokémon de l’île d’Honshu, elle s’applique à aligner tous les légumes sur le plan de travail en éliminant un par un ceux qui ne sont définitivement pas des « farandoles ».

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« Hm-hm ! C’est pas compliqué ! » J’aime ses tentatives d’auto-persuasion. Avec un père cuisinier ayant une renommée mondiale dans les ambassades, je ne peux que trouver tout cela relativement facile à faire. Que je le veuille ou non, nous avons ça en commun. Lorsqu’elle attache ses cheveux, j’en profite pour glisser un petit baiser sur sa nuque, choquant le couple d’une quarantaine d’années à la table à côté de nous. Ahhh, ces jeunes dépravés. Si elle savait. Riant intérieurement, j’arbore mon éternel petit sourire en coin machiavélique avant de commencer à regarder la recette. « C’est quoi le farandole ? » « Ce sont des légumes coupés et rôtis à la poêle. » Réfléchissant, je souris. « Okay, on va faire ça Nana. Toi, tu vas laver et couper les légumes, comme ça. » Je prends une carotte, la lave et ne l’épluche pas avant de commencer à la couper en fins bâtonnets. « Prends ton temps d’accord ? » Le couteau est immense pour ses petites mains. « Moi, je vais faire la pâte à chou et la crème au citron-aneth avant de faire griller le saumon. » Oui, je sais, ce n’est pas ce qu’indique la recette, mais je n’aime pas suivre les conventions. C’est bien un truc qui énerve le paternel. Une crème saumonée dans un éclair, c’est d’une facilité… J’ai envie d’impressionner Nana un peu et qu’elle soit vraiment conquise. Et nous voilà en route. Un premier accident arrive, mais pas chez nous, et je tourne la tête vers le couple de quadragénaires tout en tendant le bras pour poser un pansement pokemon sur leur paillasse. « C’est cadeau. » Dis-je alors dans un sourire et un clin d’œil, juste pour les déstabiliser. On sera premiers. C’est tout.

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Elle frissonne à ses lèvres qui se posent dans son cou, en venant à la conclusion qu’elle connaît tous les légumes ici présents et qu’aucun ne peut être ce « farandole » inconnu. « Ah… ah ! Je connais ! C’est facile, je sais faire. » Quant à la suite de la recette, elle n’est pas certaine que ce soit vraiment ce qu’il y a d’inscrit sur la feuille de route, pour autant il parvient à lui mettre l’eau à la bouche, c’est tout ce qui compte.

Un coup de coup s’abat violemment sur la planche, son cœur en suspens durant de longues secondes avant de réaliser que ce n’est pas elle, quand bien même les carottes ne sont pas une partie de plaisir à tailler en bâtonnet. Parce qu’elle est méticuleuse et appliquée, elle a même donné aux légumes une jolie forme arrondie sur les bords, leur donnant un aspect tendre et adorable à l’image de mini légumes. Nicky fait la distribution des pansements Togepi ce qui fait sourire Nana. C’est comme de planter son drapeau à l’écusson Togepi chez les ennemis vaincus.

Le voyant pocher les éclairs, sa silhouette ne met pas longtemps à se faufiler entre le plan de travail et lui, délaissant ses légumes qui crépitent à feu doux dans une poêle huilée, à côté du saumon qui commence à dégager un fumet drôlement agréable. Son doigt glisse furtivement au bout de la poche à douille pour goûter la pâte. « Mmm…miam ! Je peux essayer ? » Elle dit en levant la tête pour le regarder du haut de son petit mètre soixante à peine.

En même temps qu’elle s’applique à faire de jolis éclairs (et pour les deux derniers elle a tenté une forme de cœur qui disparaîtra sans doute à la cuisson), elle babille, penchée au-dessus de l’îlot en s’appliquant. « Mais c’est toi qui épluchera les pommes de terre violettes là-bas parce que moi j’ai vu trop de légumes aujourd’hui ! » De toute façon, elle avait déjà prévu de faire la crème chantilly à la fraise ! Parce qu’on ne fait rien de mieux que les choses qu’on aime vraiment. « Et voilà ! » De jolis éclairs pochés prêts à enfourner ! Elle se love au creux de ses bras, sa paume de main tendue vers le haut « high five ! » parce qu’il font vraiment un chouette travail d’équipe.

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« Ah… ah ! Je connais ! C’est facile, je sais faire. » « hn, mais fais attention hein… » Oui, définitivement, ce grand couteau entre ses petites mains ne me rassure absolument pas. Et tout en gardant un œil sur elle, je ne peux pas m’empêcher de sourire en coin en la voyant si méticuleuse et appliquée dans ce qu’elle fait. C’est soigné et propre et elle protège ses mains. Tout me va. Dire qu’elle en vient même à faire des bords arrondis. Je prendrai les restes de légumes pour ne rien gaspiller et les incorporerai dans la sauce pour le canard, histoire de donner un peu de goût.

Lorsqu’elle s’impose entre ma carcasse et le plan de travail, j’ai envie de dire : Heureusement que je suis grand et que je peux continuer mon travail sans trop de souci. Heureusement aussi qu’elle est petite et mignonne, sinon ce serait plus compliqué. « Mmm…miam ! Je peux essayer ? » « Hn, tu tiens ici, et tu presses là. Essaie de les faire de la même taille que les miens, sinon, ils ne vont pas cuire de la même façon. » Embrassant sa tête, je la regarde faire tout en tendant un bras pour remuer les légumes et vérifier le saumon. Presque cuit pour celui-ci, encore un peu pour les autres.

Lorsqu’arrive les éclairs en forme de cœur, je me peux m’empêcher de rire un peu. Eux, définitivement, ils vont être plus longs à cuire, mais ce n’est pas important. « Mais c’est toi qui épluchera les pommes de terre violettes là-bas parce que moi j’ai vu trop de légumes aujourd’hui ! » « ça me va, je m’occupe de la purée et du canard, tu t’occupes du dessert. Tu suis la recette et si tu as besoin, tu me demandes hn ? » « Et voilà ! » Elle se love et je l’enlace doucement, « high five ! », avant de taper dans sa main, puis de lui voler un autre baiser. Ah, ma nana…

Me poussant un peu, je pose le saumon sur une planche et le découpe finement avant de commencer à préparer le canard pour l’enfourner plus tard. Attrapant les patates, je jette des coups d’œil sur les autres paillasses, souriant en coin de voir les gens trop souvent avec le nez sur leur feuille de route. Un des assistants passe et goûte un peu à tout avant de hausser un sourcil en voyant que l’on améliore un peu la recette. « L’un de vous est cuisinier ? » Je vais éviter de dire que je bosse parfois à la pâtisserie d’Andrew pour l’aider lorsqu’il a besoin. Haussant les épaules, je me remets à mes épluchures avant de me souvenirs qu’elle n’est pas vraiment bonne à cuire à la vapeur et qu’il vaut mieux le faire à l’eau. Du coup, j’attrape une marmite pour plonger les morceaux que je découpe, ne remarquant pas le petit sourire du chef en face de nous. « Nana est juste douée, surtout pour les éclairs en forme de cœur. » Souriant, je pousse ma chérie du bout du coude en lui faisant un clin d’œil.

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Elle dévoile un adorable sourire. « Ok ! C'est moi qui fais les muffins et la chantilly à la fraise ! » Elle sautille partout et récupère tous les ingrédients, à commencer par les fraises et les pépites de chocolat (le reste est totalement accessoire). Organisée et minutieuse, elle veille à ne pas faire de bêtise lorsqu'elle lance la crème liquide au batteur et qu'elle découpe les fraises pour les réduire en coulis dans du lait et du sucre. Elle jette toujours un petit coup d’œil à la recette même si elle aimerait bien avoir le même talent que Nicky. Sauf qu'elle triche un peu Nana. Elle a touuut recopié la recette des muffins dans le creux de sa main juste pour pouvoir l'impressionner. Mais c'est un super secret.

« Tu veux une pépite de chocolat ? » Elle dit d'une voix toute chantante en venant se glisser sous son bras pendant qu'il cuisine. Elle a fait des provisions dans une main et forcément, lorsqu'il a fallu ajouter les pépites à l'appareil à pâtisser, la tentation avait été... bien trop forte d'y goûter. En même temps, elle aime bien le regarder cuisiner. Elle pose sa tête contre ses côtes (et de toute façon elle ne lui arrive guère plus haut) et vient se mêler de ce qui ne la regarde pas, sniffant du bout de son petit nez retroussé les délicieux fumets que dégage son côté de la paillasse. « Ca sent vraiment bon... » Pourtant elle n'est pas un estomac sur pattes Nana. Quoi qu'étant vraiment, gourmande, elle termine rarement ses assiettes et elle est toute fine. Mais quand c'est son amoureux qui cuisine, elle a tout de suite vraiment, vraiment très faim.

Elle retourne à sa place sans prévenir pour verser l'appareil à muffin dans de petits moules. Sauf que c'est un peu lourd et que ça faisait longtemps que Nana n'avait pas fait des bêtises... elle en met un peu partout au moment où le commis du chef arrive.

Nicky la vend, purement et simplement, il la donne en pâture au cuisinier alors qu'elle était entrain de se battre avec les bébés muffins, sans doute même qu'elle doit avoir de la pâte sur une joue, vu qu'elle en a partout sur les mains et qu'elle avait les cheveux dans les yeux tout à l'heure... « C'est parce que c'est la Saint Valentin... » Elle justifie ses éclairs en forme de coeur.

Elle couine comme un petit chiot perdu, les joues toutes rouges et amenant le chef à goûter sa chantilly à la fraise. « Elle est très bonne ! » Il dit, hésitant à y replonger la cuillère avant de la déposer dans l'évier. Elle rougit encore un peu, comme si c'était possible avant de lui souffler timidement, en glissant sa main contre ses lèvres pour éviter que Nicky l'entende. « Mais c'est lui qui cuisine mieux ! Moi j'aime bien goûter... » Mais ça il l'avait très bien comprit. Posé dans un coin à le regarder préparer les légumes, une viande et un poisson. Même Nana était toute chamboulée de le voir aussi passionné et à l'aise. Elle le trouve mignon avec son petit tablier de cuisine et sa bouille de gamin épanoui. Elle le trouve séduisant.

A ce rythme-là, ils seraient les premiers à finir.
Nana glisse la plaque au chaud, le sens du devoir accompli. Elle échappe à la supervision du commis pour venir se réfugier derrière Nicky sans l'empêcher de cuisiner cette fois. « Tu m'laisses pas. » C'est plus un commandement qu'un requête mais un commandement tout mignon tout doux. « Je peux t'aider ? »