Un cadeau qui vient du coeur, mais surtout d'en bas... ft. Tian
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Un cadeau qui vient du coeur, mais surtout d'en bas... ft. Tian | Dim 18 Fév - 18:38 Citer EditerSupprimer
La scène était parfaite ! Tout du moins, durant les quelques instants où ils arrêtaient de bouger. Hortense était sublime dans le rôle du célèbre rennes Rudolf et sur son dos trônait Barack, le Père Castor de Noël qui avait un rêve ! Tout histoire, qu’il aurait à raconter aux autres animaux de la ferme Gumiho quand je les y ramenais. Une histoire où, nu comme un vers, j’endosserai certainement le rôle du pedobear… « Arrêtez de bouger les enfants ! » Et voilà, qu’à nouveau, je devais traverser l’atelier pour le remettre en place, la truie et le castor car il n’y avait nul autre que nous trois dans cette pièce, et surtout pas d’enfants ! « Pas bouger, hein ! » leur répétai-je encore une fois tandis que les fesses à l’air, je me retournais à mon poste, face à cette toile encore vierge mais qui ne tarderait pas à faire sa première rencontre avec le loup. "Barack, tu ne mets pas de coup de queue à Hortense, tu vas lui faire mal !" Tout le monde en place, je commençais à tremper mon "pinceau" dans la peinture spéciale pour le corps dégotée dans le stock de jouets et activités ludiques de Chaenah. Un dernier coup d’oeil pour vérifier que les enfants gardaient sagement la pause, ou à peu près sinon, je ne m’en sortirait jamais et pinceau en main, je couchais les premiers traits – ou rouleaux – de peinture sur la toile. Mission du jour : un cadeau de Noël inédit pour Chaenah ! Un portrait de nos enfants déguisés sur le thème de Noël, ça ne pourrait que lui plaire, non ? D’autant plus dessiné avec tout mon coeur, et plus encore…
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Re: Un cadeau qui vient du coeur, mais surtout d'en bas... ft. Tian | Dim 18 Fév - 18:40 Citer EditerSupprimer
« J’imagine que la prochaine fois qu’on se verra, je serais dans mon plus simple appareil.» Elle me gratifia d’un sourire et d’un clin d’œil complice, ce nouveau modèle qui avait eu vent de mes recherches et de ma passion. Etait-elle l’une de celles qui pensaient encore pouvoir lier travail et plaisir ? Je ne savais si je devais être satisfait de voir les jeunes femmes presque s’aligner devant ma porte pour leur offrir un portrait bien loin des standards pudique du pays du matin calme, ou si je devais m’inquiéter de ces rumeurs qui les faisaient accourir jusqu’à ma porte. « J’imagine oui. » Je coupais court à la conversation, abandonnant celle qui se voyait déjà reproduite à la gouache et colorer une toile vierge, m’en retournant à mon studio. Je voulais simplement souffler après une journée qui m’avait paru durer des heures, et surtout… tenter d’oublier cette vision presque angélique qui m’était apparu dans ce cirque. De cette demoiselle aux cheveux de glace et au regard intense, je passais la porte, poussant le battant sans avoir eu à le déverrouiller. Étrange, il me semblait avoir fermé. Longeant le couloir pour passer le rideau qui cachait la partie de mon studio dédiée à mon atelier, celle dans laquelle je percevais des bruits et une conversation hasardeuse alors que j’aurais dû être seul. « Mais qu’est-ce que tu fous là ? » Mon demi frère dans toute sa splendeur : nu comme un ver et l’instrument recouvert de peinture alors qu’il semblait avoir eu l’envie de peindre – de manière étrange – ses deux animaux. « Comment tu es entré ? Et… sérieusement tu peins avec ta queue ? » Et encore une fois, je fus frappé par le doute, devais-je souffler mon exaspération ? Ou simplement m’émerveiller de la créativité dont il faisait preuve ? « Là… il va falloir que tu m’expliques… »
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Re: Un cadeau qui vient du coeur, mais surtout d'en bas... ft. Tian | Dim 18 Fév - 18:42 Citer EditerSupprimer
Instant de concentration, les animaux gardaient la pause, moi, j’dis, on tenait le bon bout ! Enfin, je le tenais ! C’était le cas de le dire ! Étais-je en train de révolutionner l’art ? Je n’avais pas d’aussi grandes ambitions, personnellement, je kiffais juste l’instant présent mais pas au point de produire mon propre enduit à étaler sur la toile, hein ! Non, j’étais sérieux et concentré ! Tellement concentré que : « AAAAAAAAAAAaaaaaaah ! » Je ne pus que sursauter de stupeur lorsqu’une voix sortie de nulle part me prit par surprise – les seuls orifices qui furent pris d’assaut dans cette situation, s’avérèrent évidemment mes oreilles, rien d’autres ! Je tournais la tête dans la direction de son origine et reconnu sans mal – quand même – ton visage – faut dire que j’étais chez toi donc, ça restait dans la logique. « HYUNG ! Tu m’as fait peur ! » t’accusais-je alors que les battements de mon coeur pulsaient à toute vitesse. Rectification, tu nous avais fait peur puisque voilà que Barack avait sauté du dos d’Hortense qui se mit à geindre, m’obligeant à monter mes mains aux oreilles. « TAPOTE LUI LE DESSUS DE LA TÊTE ! » te criais-je afin d’essayer de me faire entendre par-dessus les gémissements stridents de la truie. « DOUCEMENT, IL FAUT QUE TU LUI PARLES ET LA RASSURE ! » Quelle diva celle-là ! C’était pas comme si elle avait déjà bravé le centre ville toute seule, et jouer à la course poursuite avec Jethro le chien qui lui avait volé son gode dans le parc. Pendant que tu apaisais Hortense, j’allais récupéré Barack qui s’était glissé sous un meuble. Mon castor n’était pas particulièrement peureux mais plutôt avisé. Si Hortense pétait une durite, valait mieux en effet se mettre aux abris. Néanmoins, j’étais confiant, nous n’arriverons pas un tel extrême. Après tout, tu savais comment parler aux modèles pour les mettre à l’aise, Hyung.
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Re: Un cadeau qui vient du coeur, mais surtout d'en bas... ft. Tian | Dim 18 Fév - 18:44 Citer EditerSupprimer
Son cri résonna dans le studio alors que les deux bêtes s’affolèrent. « Je t’ai fait peur ? Mais qu’est-ce que tu fous à poil dans mon appartement ? » J’aurais voulu me concentrer sur ce demi-frère qui paradais dans le plus simple appareil et qui ne se rendait pas compte qu’il venait de poser son engin sur une toile vierge et destinée à de plus grandes ambition que d’apprécier les attributs d’un jeune homme qui manquait apparemment cruellement d’attention, mais les cris de la bestiole m’obligèrent à imiter l’exhibitionniste et couvrir mes oreilles dans le but de ne plus entendre les gémissements immondes produits par… le cochon. Et sous les instructions de Yong, j’allais tapoter le dessus de la tête de ce qui semblait être son animal de compagnie. Miracle, ou simple bon sens ? Elle avait cessé de hurler comme un cochon que l’on égorge et je pus libérer mes oreilles pour reporter mon attention sur celui qui se battait contre son castor. « Tu te fous de ma gueule ? » J’avais envie de hurler en voyant l’état du studio qui ressemblait davantage à un champ de bataille, mais ce fut le rire qui explosa contre les murs de ma demeure. « Je sais que l’on n’en a pas parlé mais…. Je veux bien que tu ramènes des jolies filles ici… mais une cochonne… il ne faut pas prendre au pied de la lettre tout ce qu’on te dit ! » Je les observais néanmoins se balader tranquillement près des toiles inachevées… trop près. Tellement près que je finis par craquer pour les attraper et les enfermer dans la salle de bain, là au moins rien ne craignait d’être déchirer par la folie et l’instinct animal. Si je cherchais le calme et la tranquillité, il fallait repasser, ma patience était mise à rude épreuve, mais je ne pus m’empêcher de porter un regard artistique tout relatif quant au travail de mon demi-frère. « Hmmm… » Perplexe, je ne savais que dire devant… ça ? « Tu comptais faire quoi exactement ? Parce qu’avec deux animaux et nu… on pourrait se poser des questions. Me dis pas que tu étais désespéré à ce point quand même… » Je le taquinais sciemment, après tout, je l’aimais bien cet énergumène, il me ressemblait bien plus que je ne voulais l’admettre.
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Re: Un cadeau qui vient du coeur, mais surtout d'en bas... ft. Tian | Dim 18 Fév - 18:45 Citer EditerSupprimer
Y avait pas à dire, tu avais un don pour les caresses. De ton doigté, en rien de temps tu avais réussi à détendre Hortense. Trop fort, le hyung ! Si je me foutais de ta gueule ? « Tu sais que j’oserais jamais, hyung. » Si cela sonnait faux dans ma gorge ? Sans doute ne me manquait-il que les battements de cils innocents pour accentuer le portrait. Bien que souvent l’innocence perdait toute sa crédibilité avec la nudité, une fois le seuil de la puberté passé. « Hortense est très jolie et elle vaut mieux que toutes ces petites cochonnes. » Je me devais de défendre mon jambon quand même ! Tu ne pouvais pas comparer cette charmante truie très attachante à de petites trainées dévergondées comme je repaissais par le passé. Instant de brève nostalgie avant de me dire que je n’avais rien à regretter dans le présent. Même avec les enfants, j’étais heureux. Quand il voulait bien se montrer obéissant. « Barack, allez sors de là, c’est bon maintenant ! » Je finissais par attraper mon fils qui, fort heureusement ne mettait jamais les dents – il ne mordait pas d’une manière générale, sans approcher quoi que ce soit de suspect de sa bouche bien qu’il fut un remarquable tailleur de mât. Alors que tu voulais savoir ce que je faisais, j’admettais la légitimité de ta réponse. Après tout, nous étions chez toi. Et puis, je savais que tu garderais le secret mais avant tout, je devais te rappeler les limites : « Ne dis pas des horreurs pareilles devant les enfants ! » De ma main libre, je cachais l’oreille de Barack, soucieux qu’il ne soit traumatisé par une telle image. Papa ne faisait pas dans la zoophilie voyons ! Non, je filmais juste les petits puceaux suspects promenant les animaux dans le parc. « On prépare un cadeau de Noël collectif, tous les trois, pour Maman ! » Que tu devinerais être Chaenah. « Un portrait des enfants réalisé par la partie de mon corps qu’elle aime le plus, est-ce que ce n’est pas une idée de génie ? » Je n’étais pas stupide au point d’ignorer que toutes les filles ne seraient pas à même de savoir apprécier la valeur d’un tel présent, mais eh, ne parlait-on pas de Gwak Chaenah ?
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Re: Un cadeau qui vient du coeur, mais surtout d'en bas... ft. Tian | Dim 18 Fév - 18:47 Citer EditerSupprimer
Devais-je être amusé ? Ou simplement exaspéré par son comportement ? L’âge avait-il finit par me rattraper et me rendre plus sage que je n’avais pu l’être ? Non ! Loin de là, je me plaisais au contraire à taquiner ce demi-frère qui se baladait fièrement, toute virilité dehors dans un studio que je considérais comme un temple. Alors oui, il m’exaspérait, mais sa présence et son idée, aussi farfelue soit-elle, me permettait de rire aux éclats et d’oublier la difficulté de percer dans un milieu aussi fermer que celui de l’art. « Je ne connais pas d’autres cochonne à part Hortense, je vais donc te croire sur parole. » Il faisait preuve d’un sérieux à toute épreuve, mais sous cette façade de joyeux branleur se cachait aussi un garçon intelligent. Ou diable était donc passé ce sérieux dont il savait faire preuve… quand il le voulait. Pas de doute, nous avions bien un lien de parenté, aussi étrange soit-il. Pas le même sang, mais sans aucun doute la même connerie. « Seigneur… je m’en voudrais d’offenser des enfants ! » Je feignais le choc émotionnel et la gêne d’avoir pu ainsi blesser ses deux bambins. « Et tu comptais faire un tableau… précis ? Non parce qu’avec ton engin ça me semble quelque peu compromis. » Et si je me fichais de ce qui le poussait à réaliser un tel chef d’œuvre, je me plaisais encore à le taquiner, à la manière d’un grand frère. « Je vais aller monter le chauffage en revanche… tu sembles avoir froid, et si tu veux réaliser ta peinture… Je suis sûre que la maman de ces adorable créatures sera ravie de voir un tableau achevé… correctement ! »
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Re: Un cadeau qui vient du coeur, mais surtout d'en bas... ft. Tian | Jeu 22 Fév - 12:34 Citer EditerSupprimer
À ta proposition de remonter le chauffage, tu me provoquas un léger frisson. Il était vrai que la température ne s’avérait pas aussi chaude que ma nudité le laisserait penser. « Ah, bonne idée ! Mon pinceau commençait à être rigide et j’ai rien où le tremper ! » Un petit jeu de mot vaseux au passage ? Pourquoi s’en priver, hein ? C’était la stricte vérité en plus, juste le sens des mots pouvait laisser cours à plusieurs interprétation possible.
Je replaçais Barack à sa place sur le dos de Hortense et incitait celle-ci à reprendre sa pose également. « C’est de l’art, hyung… » répondis-je à ta question quant au réalisme que je souhaitais obtenir. « Tout est dans le concept ! Plus important encore que le résultat lui-même ! » Qui de nous était l’artiste ? Je ne t’apprenais rien pourtant, et m’amusais bien à te charrier sur le sujet tandis que je m’en retournais derrière ma toile. « Et au pire, on dira que ce sont les enfants post-chirurgie ratée. » Parce que certes, pour le réalisme et la finesse de l’ouvrage, on repasserait. Bien qu’en penchant la tête sur le côté, on pouvait presque imaginer qu’il s’en dégageait un certain cachet. « UNE CRITIQUE DE LA SOCIÉTÉ, N’EST-CE PAS DU GÉNIE ? » Il n’empêchait que je n’avais pas tout à fait tort. J’étais certains que quelques illuminés seraient capable de trouver un sens profond, plus ou moins caché, une véritable sensibilité artistique à mon oeuvre, à la fois dans son concept et dans son résultat, non pas final car une oeuvre d’art n’est jamais vraiment achevée. « Tu devrais peut-être sincèrement réfléchir à t’y mettre, hyung. » Imagine que tu deviennes riche et célèbre grâce à ça ! « T’inquiète pas, c’est la famille, je demanderais pas une grosse part sur les revenus et je te laisserais toute la gloire. » Je préférais de long rester dans l’ombre pour mener ma petite vie.
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