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excuse you (donghui)
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excuse you (donghui) | Lun 19 Fév - 10:46
tu souffles sur tes mains gelées pour essayer de les réchauffer un peu. t’as la peau qui a craqué et quelques microscopiques perles de sang sortent des crevasses que tu as sur la peau. ton souffle dessus ne t’aide pas à les réchauffer. en même temps, il ne fait pas très chaud dehors et il pleut même un peu, ce qui fait que tes vêtements sont humides. tu sens également le vent dessus, ce qui te fait frissonner. tu devrais être habitué avec le temps aux températures basses vu que tu dors souvent dehors la nuit. mais on ne s’y habitude jamais réellement. le froid est toujours là bien présent. t’as si froid que tu laisses échapper quelques larmes de tes yeux. tu ne pleures pas réellement c’est simplement le vent qui te fait pleurer. t’essaies de te réchauffer en remontant la couverture que lili t’a passé la dernière fois sur toi, en vain. elle aussi, elle est mouillée, y a rien à faire. tu pousses alors un soupir alors que tes pensées vagabondent vers ta famille adoptive, les hong, ceux qui t’ont tout offert. tu regrettes d’être tombé dans le coma et de leur avoir fait de la peine et de les avoir inquiété. tu sais que si tu n’avais pas été si fier, si tu n’avais pas voulu montrer que tu étais le meilleur, t’aurais pu continuer de vivre avec eux, comme une famille heureuse. tu serais même peut-être mort avec eux dans cet avion. ta vie serait moins un bordel monstre si ça avait été le cas. nouveau soupir qui s’échappe de tes lèvres accompagné de la fumée blanche de ta respiration. tu sens ton corps trembler alors que tu commences à fermer les yeux doucement. t’as envie de dormir et tu sais pas si tu te réveilleras. après tout, ce serait bien mieux. tu ne manquerais à personne. à peine as-tu pensé à ça que tu sens un corps s’étaler contre le tien. tu gueules de surprise et de douleur. t’as les muscles endoloris à cause du froid. t’ouvres les paupières et tu rencontres les yeux d’un autre mec. tu fronces les sourcils alors que tu le repousses avec le peu de force qu’il te reste. « putain mais tu peux pas regarder ou tu mets les pieds. » t’essaies de te lever, mais tu chancelles et t’es obligé de te rattraper au mur pour éviter de tomber. tu as mal aux jambes mais tu t’es levé pour ne pas avoir ce sentiment d’infériorité à chaque fois que quelqu’un passe près de toi quand tu dors dans la rue. pourtant, même debout, tu es inférieur à cet inconnu. il est grand très grand, mais tu t’en moques. « c’est ton passe-temps de marcher sur les sans-abri ? » ta voix est agressive. tu sais que ta réaction est excessive mais au moins, ça te réchauffe un peu.
excuse you
junhui & donghun
tu souffles sur tes mains gelées pour essayer de les réchauffer un peu. t’as la peau qui a craqué et quelques microscopiques perles de sang sortent des crevasses que tu as sur la peau. ton souffle dessus ne t’aide pas à les réchauffer. en même temps, il ne fait pas très chaud dehors et il pleut même un peu, ce qui fait que tes vêtements sont humides. tu sens également le vent dessus, ce qui te fait frissonner. tu devrais être habitué avec le temps aux températures basses vu que tu dors souvent dehors la nuit. mais on ne s’y habitude jamais réellement. le froid est toujours là bien présent. t’as si froid que tu laisses échapper quelques larmes de tes yeux. tu ne pleures pas réellement c’est simplement le vent qui te fait pleurer. t’essaies de te réchauffer en remontant la couverture que lili t’a passé la dernière fois sur toi, en vain. elle aussi, elle est mouillée, y a rien à faire. tu pousses alors un soupir alors que tes pensées vagabondent vers ta famille adoptive, les hong, ceux qui t’ont tout offert. tu regrettes d’être tombé dans le coma et de leur avoir fait de la peine et de les avoir inquiété. tu sais que si tu n’avais pas été si fier, si tu n’avais pas voulu montrer que tu étais le meilleur, t’aurais pu continuer de vivre avec eux, comme une famille heureuse. tu serais même peut-être mort avec eux dans cet avion. ta vie serait moins un bordel monstre si ça avait été le cas. nouveau soupir qui s’échappe de tes lèvres accompagné de la fumée blanche de ta respiration. tu sens ton corps trembler alors que tu commences à fermer les yeux doucement. t’as envie de dormir et tu sais pas si tu te réveilleras. après tout, ce serait bien mieux. tu ne manquerais à personne. à peine as-tu pensé à ça que tu sens un corps s’étaler contre le tien. tu gueules de surprise et de douleur. t’as les muscles endoloris à cause du froid. t’ouvres les paupières et tu rencontres les yeux d’un autre mec. tu fronces les sourcils alors que tu le repousses avec le peu de force qu’il te reste. « putain mais tu peux pas regarder ou tu mets les pieds. » t’essaies de te lever, mais tu chancelles et t’es obligé de te rattraper au mur pour éviter de tomber. tu as mal aux jambes mais tu t’es levé pour ne pas avoir ce sentiment d’infériorité à chaque fois que quelqu’un passe près de toi quand tu dors dans la rue. pourtant, même debout, tu es inférieur à cet inconnu. il est grand très grand, mais tu t’en moques. « c’est ton passe-temps de marcher sur les sans-abri ? » ta voix est agressive. tu sais que ta réaction est excessive mais au moins, ça te réchauffe un peu.Invité
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Re: excuse you (donghui) | Mar 20 Fév - 13:54
wearing. le froid avait enhavit la ville. même après deux heures d'entraînement intensif, ses articulations étaient douloureuses, paralysées par la pression sur la corde de son arc mêlée à la fraîcheur de l'extérieur. pourtant, ça ne l'arrêtait jamais, bien plus avec ces compétitions qui approchaient. le stress était omniprésent, la pression de plus en plus forte alors qu'il se préparait au mieux pour le jour j. il ne pensait plus qu'à ça, ayant laissé de côté tout ce qui pouvait le distraire. il n'avait jamais eu la prétention d'être le meilleur, mais faisait tout pour le devenir, au gré des compétitions. planter la flèche au centre d'une cible, obtenir le plus de points possible pour dépasser ses adversaires. rester le plus concentré possible, c'était ça l'objectif premier. c'était là tout le but de ce sport qui le guidait depuis tant d'années. ce n'était pas une passion comme les autres, ça lui permettait de se focaliser, d'oublier jusqu'à qui il était simplement en observant un dessin au loin sur lequel y planter un bout de bois. il avait récupéré ses flèches et son arc dans le silence le plus total, avait rangé ses affaires puis s'était changé, temps pour lui de rentrer, travailler sur ses cours tant que la concentration était toujours présente. son manteau enfilé, son sac de sport à l'épaule, il quittait enfin le stand d'entraînement. il était ailleurs, restait focalisé sur ce qui l'attendait pour les jours à venir. les rues étaient sombres, il ne faisait pas réellement attention à ou il posait les pieds, jusqu'à trébucher, manquer de tomber. il s'était rapidement rattrapé au mur, déboussolé, dérangé dans cette concentration qui le quittait peu à peu. "eh ?" clignant plusieurs fois les yeux, il observait rapidement autour de lui, jusqu'à ce que son regard ne se pose sur un autre jeune homme. ses sourcils s'étaient immédiatement froncés à l'entendre, si agressif, si froid. "pardon, j'regardais ailleurs." il secouait lentement sa tête, maladroit comme à son habitude. "pas la peine de s'énerver..." avait-il soufflé, il ne cherchait pas le conflit, bien au contraire, mais force était de constater que cette fois, il avait raté son coup. il avait fini par se redresser sur ses deux jambes; son regard toujours planté sur son vis-à-vis. "ça va, j't'ai pas fait mal quand même ?" même si l'autre en face semblait énervé, jun hui lui, préférait rester calme, ne pas s'enflammer, envenimer la situation.
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wearing. le froid avait enhavit la ville. même après deux heures d'entraînement intensif, ses articulations étaient douloureuses, paralysées par la pression sur la corde de son arc mêlée à la fraîcheur de l'extérieur. pourtant, ça ne l'arrêtait jamais, bien plus avec ces compétitions qui approchaient. le stress était omniprésent, la pression de plus en plus forte alors qu'il se préparait au mieux pour le jour j. il ne pensait plus qu'à ça, ayant laissé de côté tout ce qui pouvait le distraire. il n'avait jamais eu la prétention d'être le meilleur, mais faisait tout pour le devenir, au gré des compétitions. planter la flèche au centre d'une cible, obtenir le plus de points possible pour dépasser ses adversaires. rester le plus concentré possible, c'était ça l'objectif premier. c'était là tout le but de ce sport qui le guidait depuis tant d'années. ce n'était pas une passion comme les autres, ça lui permettait de se focaliser, d'oublier jusqu'à qui il était simplement en observant un dessin au loin sur lequel y planter un bout de bois. il avait récupéré ses flèches et son arc dans le silence le plus total, avait rangé ses affaires puis s'était changé, temps pour lui de rentrer, travailler sur ses cours tant que la concentration était toujours présente. son manteau enfilé, son sac de sport à l'épaule, il quittait enfin le stand d'entraînement. il était ailleurs, restait focalisé sur ce qui l'attendait pour les jours à venir. les rues étaient sombres, il ne faisait pas réellement attention à ou il posait les pieds, jusqu'à trébucher, manquer de tomber. il s'était rapidement rattrapé au mur, déboussolé, dérangé dans cette concentration qui le quittait peu à peu. "eh ?" clignant plusieurs fois les yeux, il observait rapidement autour de lui, jusqu'à ce que son regard ne se pose sur un autre jeune homme. ses sourcils s'étaient immédiatement froncés à l'entendre, si agressif, si froid. "pardon, j'regardais ailleurs." il secouait lentement sa tête, maladroit comme à son habitude. "pas la peine de s'énerver..." avait-il soufflé, il ne cherchait pas le conflit, bien au contraire, mais force était de constater que cette fois, il avait raté son coup. il avait fini par se redresser sur ses deux jambes; son regard toujours planté sur son vis-à-vis. "ça va, j't'ai pas fait mal quand même ?" même si l'autre en face semblait énervé, jun hui lui, préférait rester calme, ne pas s'enflammer, envenimer la situation. Invité
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Re: excuse you (donghui) | Dim 25 Fév - 0:17
tu devrais être habitué au froid maintenant depuis le temps. pourtant tu n’arrives pas à te réchauffer et encore moins avec cette couverture humide. alors, t’essaies comme tu peux en vain. la vie dans la rue est dure pour toi comme pour d’autres personnes. on t’a déjà proposé d’aller dormir chez des personnes, lili notamment, ou alors d’ailleurs dans des foyers spéciaux pour les sans-abris. mais t’as refusé à chaque fois. tu ne veux pas de la pitié des gens, t’es trop fier pour ça. et c’est pour ça que tu te gèles le cul dehors à essayer de trouver le sommeil alors que tu trembles de froid. quand enfin tu penses que tu vas pouvoir dormir un abruti te tombe littéralement dessus, à croire que le destin te veut du mal. tu pousses une gueulante contre cet inconnu et même quand il s’excuse tu n’arrives pas à te calmer. tu as bien vu qu’il ne regardait pas où il mettait les pieds, sinon il n’aurait pas marché sur ton pauvre corps. tu lèves même les yeux au ciel quand il te dit de ne pas t’énerver. c’est justement ce genre de chose qui t’énerve encore plus. tu serres les dents et les points alors que tu as ton regard dans celui de cet inconnu qui est beaucoup plus calme que tu ne l’es toi, ce qui a le don de t’agacer. « j’ai l’air d’aller bien. » que tu réponds froidement alors que tu le toises. il est plus grand que toi, beaucoup plus grand et tu n’es pas impressionné pour deux sous. tu as beau faire un mètre soixante-et-onze, tu n’as pas peur de cette asperge. cependant, être en face de quelqu’un de si grand, renforme ce sentiment d’infériorité que tu ressens par rapport à ta taille. t’es complexé par ta taille et ça t’énerve grandement quand quelqu’un est cent fois plus grand que toi. « je me gèle les couilles dehors et quand j’essaie de dormir, y a un abruti qui me tombe dessus. tu crois vraiment que je vais bien ? » tu craches ces mots avec toute la hargne dont tu peux faire prendre alors que t’as les lèvres gelées par le froid. d’un point de vue extérieur, t’as juste l’air d’un chihuahua qui jappe contre un doberman. « alors, si t’as encore des questions débiles, abstiens toi. » et tu lui lances un regard de défi et un air mauvais sur le regard.
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tu devrais être habitué au froid maintenant depuis le temps. pourtant tu n’arrives pas à te réchauffer et encore moins avec cette couverture humide. alors, t’essaies comme tu peux en vain. la vie dans la rue est dure pour toi comme pour d’autres personnes. on t’a déjà proposé d’aller dormir chez des personnes, lili notamment, ou alors d’ailleurs dans des foyers spéciaux pour les sans-abris. mais t’as refusé à chaque fois. tu ne veux pas de la pitié des gens, t’es trop fier pour ça. et c’est pour ça que tu te gèles le cul dehors à essayer de trouver le sommeil alors que tu trembles de froid. quand enfin tu penses que tu vas pouvoir dormir un abruti te tombe littéralement dessus, à croire que le destin te veut du mal. tu pousses une gueulante contre cet inconnu et même quand il s’excuse tu n’arrives pas à te calmer. tu as bien vu qu’il ne regardait pas où il mettait les pieds, sinon il n’aurait pas marché sur ton pauvre corps. tu lèves même les yeux au ciel quand il te dit de ne pas t’énerver. c’est justement ce genre de chose qui t’énerve encore plus. tu serres les dents et les points alors que tu as ton regard dans celui de cet inconnu qui est beaucoup plus calme que tu ne l’es toi, ce qui a le don de t’agacer. « j’ai l’air d’aller bien. » que tu réponds froidement alors que tu le toises. il est plus grand que toi, beaucoup plus grand et tu n’es pas impressionné pour deux sous. tu as beau faire un mètre soixante-et-onze, tu n’as pas peur de cette asperge. cependant, être en face de quelqu’un de si grand, renforme ce sentiment d’infériorité que tu ressens par rapport à ta taille. t’es complexé par ta taille et ça t’énerve grandement quand quelqu’un est cent fois plus grand que toi. « je me gèle les couilles dehors et quand j’essaie de dormir, y a un abruti qui me tombe dessus. tu crois vraiment que je vais bien ? » tu craches ces mots avec toute la hargne dont tu peux faire prendre alors que t’as les lèvres gelées par le froid. d’un point de vue extérieur, t’as juste l’air d’un chihuahua qui jappe contre un doberman. « alors, si t’as encore des questions débiles, abstiens toi. » et tu lui lances un regard de défi et un air mauvais sur le regard.Invité
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Re: excuse you (donghui) | Mar 27 Fév - 5:37
wearing. jun hui était ce qu'on appelle communément une force tranquille. sa taille imposante faisait qu'on ne lui cherchait que très peu souvent des ennuis. il était quelqu'un de calme, la tête sur les épaules, s'énervait très peu. il avait souvent la tête dans les nuages, se perdait bien trop facilement dans ses pensées, son futur. à cause de ça, il ne comptait plus le nombre de fois ou il avait pu trébucher dans la rue, parce qu'il ne regardait jamais vraiment ou il posait les pieds. à chaque fois, il se disait qu'il devait faire plus attention, mais c'était plus fort que lui, et encore ce soir, il était resté concentré sur ses compétitions, jusqu'à oublier qu'il n'était pas seul dans les rues. ce moment d'accalmie venait d'être perturbé alors qu'il avait malencontreusement percuté un jeune homme allongé dans la rue. il aurait pu rester calme, s'assurer qu'il ne l'avait pas blessé, pourtant, la façon dont le jeune homme lui répondait l'agaçait sans qu'il ne puisse le contrôler. certainement le résultat d'une concentration perturbée. ses sourcils se fronçaient alors qu'il l'écoutait, que son calme habituel disparaissait. il détestait le simple fait qu'on puisse aussi mal lui parler alors qu'il s'était excusé, son regard se faisant plus renfermé. "ça va, j't'ai dis que j'étais désolé." avait-il fini par lancer, froidement alors qu'à son tour, il toisait son vis-à-vis. certes, il n'avait pas l'air d'avoir une vie facile, il pouvait comprendre qu'essayer de dormir dans la rue avec une telle température n'aidait pas, pourtant, à cet instant précis, il n'y pensait pas, et gardait son regard figé sur lui. "si tu veux éviter qu'un abruti te tombe dessus, t'as qu'à pas t'foutre au milieu." son ton était glacial, il ne pouvait s'en empêcher. cet air sérieux s'était transformé même si initialement, il aurait voulu éviter le conflit. "tu veux aussi que j'te tienne la main pour aller ailleurs tant qu't'y es ?" et il restait face à son vis-à-vis, le regard noir, comme s'il attendait que celui ci se pousse de son chemin. agacé, il aurait pu se contenir, voire même lui proposer son aide comme il l'avait déjà fait auparavant, mais il n'avait clairement pas apprécié ce regard rempli de défi à son égard.
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wearing. jun hui était ce qu'on appelle communément une force tranquille. sa taille imposante faisait qu'on ne lui cherchait que très peu souvent des ennuis. il était quelqu'un de calme, la tête sur les épaules, s'énervait très peu. il avait souvent la tête dans les nuages, se perdait bien trop facilement dans ses pensées, son futur. à cause de ça, il ne comptait plus le nombre de fois ou il avait pu trébucher dans la rue, parce qu'il ne regardait jamais vraiment ou il posait les pieds. à chaque fois, il se disait qu'il devait faire plus attention, mais c'était plus fort que lui, et encore ce soir, il était resté concentré sur ses compétitions, jusqu'à oublier qu'il n'était pas seul dans les rues. ce moment d'accalmie venait d'être perturbé alors qu'il avait malencontreusement percuté un jeune homme allongé dans la rue. il aurait pu rester calme, s'assurer qu'il ne l'avait pas blessé, pourtant, la façon dont le jeune homme lui répondait l'agaçait sans qu'il ne puisse le contrôler. certainement le résultat d'une concentration perturbée. ses sourcils se fronçaient alors qu'il l'écoutait, que son calme habituel disparaissait. il détestait le simple fait qu'on puisse aussi mal lui parler alors qu'il s'était excusé, son regard se faisant plus renfermé. "ça va, j't'ai dis que j'étais désolé." avait-il fini par lancer, froidement alors qu'à son tour, il toisait son vis-à-vis. certes, il n'avait pas l'air d'avoir une vie facile, il pouvait comprendre qu'essayer de dormir dans la rue avec une telle température n'aidait pas, pourtant, à cet instant précis, il n'y pensait pas, et gardait son regard figé sur lui. "si tu veux éviter qu'un abruti te tombe dessus, t'as qu'à pas t'foutre au milieu." son ton était glacial, il ne pouvait s'en empêcher. cet air sérieux s'était transformé même si initialement, il aurait voulu éviter le conflit. "tu veux aussi que j'te tienne la main pour aller ailleurs tant qu't'y es ?" et il restait face à son vis-à-vis, le regard noir, comme s'il attendait que celui ci se pousse de son chemin. agacé, il aurait pu se contenir, voire même lui proposer son aide comme il l'avait déjà fait auparavant, mais il n'avait clairement pas apprécié ce regard rempli de défi à son égard.Contenu sponsorisé