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But maybe it's the worst in me that's bringing out the worst in you.

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But maybe it's the worst in me that's bringing out the worst in you. | Jeu 22 Fév - 3:42
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Svanbjorg Kerli & Leone A. Matteo




Pourquoi me regarde-t-il ainsi ? Ai-je commis une erreur ? Je ne voulais que jouer. Comme nous faisons avant ! Être simplement lui et moi. Dans notre univers à nous. Je ne désirais personne d'autre. Il était hors de question qu'une personne au visage inconnu s'infiltre dans ce que nous étions. Si nous ne sommes pas inséparables, je me sentais ce petit oiseau suivant l'autre. Pourquoi avait-il ses traits si sévères sur son visage ? Je ne pouvais détourner les yeux des étranges facettes qui se dessinèrent devant moi. Si, nous sommes proches, pourquoi est-il parti à sa poursuite. Sa voix stridente me brisait le cœur. Il semblait si désespérer. Pour moi, le refus qui avait prononcé ne fut qu'une plaisanterie amère.  Un non bien anodin. Après tout, les gens laissant ce mot sortir de leurs bouches ont bien des significations. Je ne pouvais croire que l'instant présent fut brisé par une poussée de porte. Ce moment fut plaisant. Ma position était confortable. Je venais de m'installer sur lui. Mes genoux de part et d'autre de ses cuisses, le laissant entrevoir  ce que renfermait ce morceau de tissu. Mais, il  a fallu que tout parte à la dérive. Je me sentis pousser, abandonner et délaisser. Pourquoi ? Ha ! Pour une fille qui était … je ne sais plus. Elle n'avait pas d'importance à mes yeux. Il s'agissait d'une gamine. Une petite demoiselle qui n'était que poussière à mes yeux. Je me rassois sur le lit en regardant l'heure qui clignotait en rouge. Je soupirais en me levant d'un pas lourd. Je sentais ce besoin de crier, d'insulter, de frapper et de tout ravager sur mon passage. Ai-je pris mes médicaments ? Je ne crois pas ! Je portai ma ponce à ma bouche et laissait mes dents s'appuyer contre lui. Je laisse les idées me venir. Imaginant de multiples scénarios. Rien de fantastique ou presque. Je quittais cette chambre remplie de lourdeur pour retourner vers la mienne.  Je laissais l'emprise de mon pouce pour tourner la poigner. J'espérais que ma colocataire n'était pas présente. J'avais besoin de ce souffle de silence. Je ne voulais apercevoir ses yeux remplis de curiosité se poser sur moi. Je me percevais déjà comme une bonne à rien. Je n'avais aucunement besoins de ressentir les jugements ou questionnements d'autrui.  J'ouvris la porte en la refermant violemment derrière moi. Je marchais rapidement vers ma bibliothèque et appuya sur le bouton de démarrage. Une puissante musique apparut. Venant mettre l'ambiance invisible, visible. Je glissais les mains sous mon pull en retirant mon soutien-gorge. Je ne pouvais plus supporter cette chose. Je n'étais pas convaincue de retirer mon chandail, mais je le laissais tombé à mes pieds tout comme jean. Je farfouille dans mes tiroirs à la recherche d'un pantalon de yoga et un soutif de sport.  Je laissais mes nerfs se calmer peu à peu. Bien qu'au fond de moi, je sais très bien que cela n'est que pur mensonge. J'enfilais l'ensemble noir et mauve qui me tomba sur la main. Dans mon élan, je remonte ma chevelure en chignon désordonner. Je laissais alors mon regard se perdre. Mes yeux ne quittèrent le reflet devant moi. Cette femme tenait fermement sa chevelure. Sa peau livide, son regard rempli de froideur n'avaient rien de remarquable. Elle laissa ses bras tomber contre son corps alors que sa main droite se referma. Dans un élan, son poing vient se coller contre le miroir laissant une ligne se former sous la pression du coup. Je,elle, nous souhaitons qu'il se brise. Cette fille au regard absent était moi. Personne ne pouvait autant me ressembler. Je déteste qui je suis ! Je ne suis bonne qu'à détruire sa vie ! Je suis comme toutes les folles qui devaient être enfermées. Je n'ais aucune tête, aucun savoir-faire ! J'étais une simple garce appréciant la provocation. Je faisais aussi bien de disparaitre.  J'étais une perte de temps ! Une femme qu'on devrait mettre au placard ! Je laisse un rire sarcastique sortir de moi. Quelle ânerie ! Je suis, qui je suis. Personnes, je dis bien, personne ne pourrait me changer ! Ni lui, ni mes amis ni mes anciens partenaires. J'allais vers ma bibliothèque. Je m'assois devant pour mieux observer les titres de mes romans. Je glissais mon index devant eux. Que puis-je lire ? Ai-je le goût d'horreur ou d'amour. Je me mordillais la lèvre du bas. J'arrêtais mon choix sur un roman à succès. After. Un cadeau que je n'avais pas encore la chance de parcourir. Je me relève en voulant m'assoir sur mon lit lorsque la porte me fit sursauter. Je l'aperçus. Je ris amèrement en restant droit déposant mon livre sur le lit. ''Quoi ?'' dis-je en haussant la voix, ''Je n’ai rien fait de mal alors je ne m'excuserais pas, si c'est ce que tu souhaites !'' dis-je sèchement. Je me tournais en lui faisant dos. Alors, où ai-je mis mes lunettes de lecture.



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