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La Vierge Farouche / ft. Sora ♥
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La Vierge Farouche / ft. Sora ♥ | Sam 24 Fév - 17:00
C’était nouveau pour moi. Je me sentais changée et ça me faisait peur… Je ne savais pas comment je devais le prendre. Etait-est-ce mon arrivée à la fac qui m’avait perverti ? Cohabiter avec tous ces loups si dévergondés aurait très bien pu m’affecter sans même que je ne m’en rende compte. Après tout, au lycée j’étais tellement plus sage, concentrée sur mes études sans aucunes distractions ; mais une fois à l’université, je me suis laissée aller à faire des choses qui ne me ressemblaient plus… Comme faire l’école buissonnière pour passer un weekend dans un chalet, découcher passant une nuit dans le lit d’un garçon, et me trouver un petit copain. Sur papier toutes ces choses paraissent mal, mais quand je les avais vécues elles ne me semblaient pas si critiquables… Ce n’était peut être, alors, qu’une preuve de maturité ? J’avais grandi et, inconsciemment, je rêvais d’autres choses ; de m’amuser, de « profiter de ma jeunesse » comme certains le disent ? Quoiqu’il en fût, j’avais l’impression de ne pouvoir rien y faire et ça me frustrait terriblement.
Je reçois un texto de DongHoon, je le lis tout en souriant. Nous nous étions fiancés il y a peu et, bien que je ne veuille pas faire face à la vérité, je ne pouvais ignorer le fait que tôt ou tard nous devrions enfin voilà. Tout ceci était difficile pour moi… Je n’y connaissais rien en rapports… En contacts physiques… Arfff c’était une telle prise de tête… ! Je regardais par la fenêtre de ma chambre,. Le printemps pointait le bout de son nez. Je me levai pour me pencher à la fenêtre et profiter un peu de l’air frais d’hiver et de la chaleur du soleil. Oh tient, Sora ! Elle rentrait au dortoir. Minute, mais oui. Elle pourrait peut être m’aider…
La Vierge Farouche
Jolie Sora
C’était nouveau pour moi. Je me sentais changée et ça me faisait peur… Je ne savais pas comment je devais le prendre. Etait-est-ce mon arrivée à la fac qui m’avait perverti ? Cohabiter avec tous ces loups si dévergondés aurait très bien pu m’affecter sans même que je ne m’en rende compte. Après tout, au lycée j’étais tellement plus sage, concentrée sur mes études sans aucunes distractions ; mais une fois à l’université, je me suis laissée aller à faire des choses qui ne me ressemblaient plus… Comme faire l’école buissonnière pour passer un weekend dans un chalet, découcher passant une nuit dans le lit d’un garçon, et me trouver un petit copain. Sur papier toutes ces choses paraissent mal, mais quand je les avais vécues elles ne me semblaient pas si critiquables… Ce n’était peut être, alors, qu’une preuve de maturité ? J’avais grandi et, inconsciemment, je rêvais d’autres choses ; de m’amuser, de « profiter de ma jeunesse » comme certains le disent ? Quoiqu’il en fût, j’avais l’impression de ne pouvoir rien y faire et ça me frustrait terriblement. Je reçois un texto de DongHoon, je le lis tout en souriant. Nous nous étions fiancés il y a peu et, bien que je ne veuille pas faire face à la vérité, je ne pouvais ignorer le fait que tôt ou tard nous devrions enfin voilà. Tout ceci était difficile pour moi… Je n’y connaissais rien en rapports… En contacts physiques… Arfff c’était une telle prise de tête… ! Je regardais par la fenêtre de ma chambre,. Le printemps pointait le bout de son nez. Je me levai pour me pencher à la fenêtre et profiter un peu de l’air frais d’hiver et de la chaleur du soleil. Oh tient, Sora ! Elle rentrait au dortoir. Minute, mais oui. Elle pourrait peut être m’aider…
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Re: La Vierge Farouche / ft. Sora ♥ | Mer 28 Fév - 15:55
Enfin une journée, plus ou moins tranquille. Elle avait été presque ennuyante comparée aux autres jours où j'étais toujours prise par pleins de choses, et stressée par un timing tumultueux. Mais j'aimais être empressée, en particulier dans le travail. Cela me stimulait en quelque sorte, me poussant à aller dans mes derniers retranchements, et donner tout ce que j'avais. J'avais rendu un projet en stylisme il y a deux jours, et depuis, je pouvais un peu souffler. J'étais passée au Nymphéa en début d'après-midi pour boucler des livraisons et vérifier que tout allait bien pour le show de ce week-end. Puis, Aleisha avait pris le relais pour se charger du reste. C'était une excellente collaboratrice, on s'entendait bien, on se complétait même ! Et même si je n'avais plus de stress à éliminer, je revenais tout juste du club de taekwondo, où j'avais pu squatter la salle juste après le cours pour davantage me défouler. J'avais toujours ce trop plein d'énergie qui ne demandait sans cesse qu'à sortir. Les cheveux encore mouillés sous le vent glacial, qui voletaient autour de la capuche que je maintenais autour de ma tête, je traversais l'allée jusqu'au dortoir des loups. Les doux rayons du soleil réchauffaient un peu mes joues rougies par les températures très basses de ces dernières semaines, cela faisait du bien. Peu de temps après, je poussai la porte et pénétrai dans la maison de notre fraternité.
J'ôtai mon manteau fourré de laine, et le délaissai sur le porte manteau, ainsi que mes hautes bottes à talons. Je passai la tête et ma crinière blonde dans l'encadrure du salon, saluant de loin les loups qui s'y trouvaient, Matteo m'adressant un large sourire comme je les aimais. J'attrapai mon sac à dos, farfouillant à l'intérieur pour sortir des affaires de sport à mettre à la machine, tout en montant l'escalier. Arrivée à l'étage, je passais dans le couloir, le long des chambres entrouvertes, quand je fis tomber mon porte monnaie par terre. « Shit! ~ » jurai-je, avant de m'accroupir devant le porte monnaie dont l'attache avait cédé, laissant échapper plusieurs pièces sur le sol. Je ne m'étais pas aperçue de la présence de Yeni qui s'était approchée de la porte, où j'étais agenouillée. Je sursautais en relevant la tête, surprise. « Oh! ~ C'est toi Yeni, tu m'as fait peur.. J'viens juste de rentrer. Good day ? » lui demandai-je, tout en me relevant, rangeant soigneusement les petites ronds dorés dans les emplacements requis. Ce que je ne m'étais pas rendue compte, peu gênée, c'était que l'on voyait dans une pochette transparente du porte-monnaie deux sachets bleutés, vraisemblablement.. des préservatifs.
La Vierge Farouche
Innocente Yeni
Enfin une journée, plus ou moins tranquille. Elle avait été presque ennuyante comparée aux autres jours où j'étais toujours prise par pleins de choses, et stressée par un timing tumultueux. Mais j'aimais être empressée, en particulier dans le travail. Cela me stimulait en quelque sorte, me poussant à aller dans mes derniers retranchements, et donner tout ce que j'avais. J'avais rendu un projet en stylisme il y a deux jours, et depuis, je pouvais un peu souffler. J'étais passée au Nymphéa en début d'après-midi pour boucler des livraisons et vérifier que tout allait bien pour le show de ce week-end. Puis, Aleisha avait pris le relais pour se charger du reste. C'était une excellente collaboratrice, on s'entendait bien, on se complétait même ! Et même si je n'avais plus de stress à éliminer, je revenais tout juste du club de taekwondo, où j'avais pu squatter la salle juste après le cours pour davantage me défouler. J'avais toujours ce trop plein d'énergie qui ne demandait sans cesse qu'à sortir. Les cheveux encore mouillés sous le vent glacial, qui voletaient autour de la capuche que je maintenais autour de ma tête, je traversais l'allée jusqu'au dortoir des loups. Les doux rayons du soleil réchauffaient un peu mes joues rougies par les températures très basses de ces dernières semaines, cela faisait du bien. Peu de temps après, je poussai la porte et pénétrai dans la maison de notre fraternité. J'ôtai mon manteau fourré de laine, et le délaissai sur le porte manteau, ainsi que mes hautes bottes à talons. Je passai la tête et ma crinière blonde dans l'encadrure du salon, saluant de loin les loups qui s'y trouvaient, Matteo m'adressant un large sourire comme je les aimais. J'attrapai mon sac à dos, farfouillant à l'intérieur pour sortir des affaires de sport à mettre à la machine, tout en montant l'escalier. Arrivée à l'étage, je passais dans le couloir, le long des chambres entrouvertes, quand je fis tomber mon porte monnaie par terre. « Shit! ~ » jurai-je, avant de m'accroupir devant le porte monnaie dont l'attache avait cédé, laissant échapper plusieurs pièces sur le sol. Je ne m'étais pas aperçue de la présence de Yeni qui s'était approchée de la porte, où j'étais agenouillée. Je sursautais en relevant la tête, surprise. « Oh! ~ C'est toi Yeni, tu m'as fait peur.. J'viens juste de rentrer. Good day ? » lui demandai-je, tout en me relevant, rangeant soigneusement les petites ronds dorés dans les emplacements requis. Ce que je ne m'étais pas rendue compte, peu gênée, c'était que l'on voyait dans une pochette transparente du porte-monnaie deux sachets bleutés, vraisemblablement.. des préservatifs.
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Re: La Vierge Farouche / ft. Sora ♥ | Ven 2 Mar - 13:00
Je m’avançai discrètement vers la porte de ma chambre et je l’entrouvrais cachée derrière. J’observais la jolie neugdae marcher vers sa chambre sans arriver à me bouger. Aller Yeni, c’était pas si compliqué pourtant ! Mais mes jambes se faisaient tellement lourdes que je n’arrivais pas à soulever ne serait-ce qu’un pied. J’avais fini par, je ne sais quel miracle, me glisser, plutôt me trainer, à ses cotés. Elle ne m’avait pas entendu me placer derrière elle et je ne sais pas ce qui était pire… Ca ou qu’elle m’ait vu arriver de loin. Si ca avait été la deuxième option au moins j’aurai toujours pu me dégonfler. Mais c’était trop tard, elle venait de faire tomber son porte monnaie presque devant moi. J’étais tellement tendue que le sursaut que Sora avait fait en me voyant me fit moi-même sursauter. Je me baissais pour ramasser une pièce qui était tombée près de mon pied. Mon air était si sérieux qu’elle devait penser que quelque chose de grave m’était arrivé. Je lui tendis ce que j’avais ramassé, regardant son porte monnaie ouvert. Je penchai légèrement ma tête sur le côté intrigué par ces trucs bleus qui dépassaient. Je plissais les yeux pour essayer de reconnaitre cet objet qui pourtant m’avait l’air familier. J’ouvrais grand les yeux en comprenant ce que c’était et, surtout, que j’avais fixé ce porte monnaie trop longtemps pour que Sora n’ait pas comprit ce que j’avais aperçu. Je levai immédiatement mon regard, la fixant sous le choc. Je n’osais plus rien dire. < Euhh… J-Je… Oui… A plus > Je courrais presque retournant m’enfouir dans mon lit. C’était stupide, pourquoi je voulais lui parler ?! Ma relation avec Donghoon se portait très bien comme ça ! La tête plongée dans mon coussin, je voulais oublier ce qui c’était passé. De toute façon je devais rester vierge jusqu’au mariage, j’avais fait vœux de chasteté et il était hors de question que je change d’avis pour qui que ce soit. Mais d’un autre coté, j’étais fiancée maintenant… Et peut être que la question était plus d’actualité que ce que je voulais bien le croire… Je ne pouvais pas rester plus longtemps dans l’ignorance…
Je rampais jusqu’à la chambre de Sora, cette fois décidée à affronter mes peurs. Je toquai. Elle mit un peu de temps à ouvrir et je dois avouer que j’avais tout de même espéré qu’elle ne me réponde pas. < Salut ! > dis-je brusquement faisant balancer ma main pour la saluer. < Désolée pour avant, j’ai… J’avais oublié que mon fer à lissé était branché et je voulais pas qu’il prenne feu. > Je lâchai un rire nerveux. Elle savait que je mentais, l’écureuil dans l’arbre devant notre frat savait que je mentais… ! Mais je n’arrivais juste pas à assumer, pourtant il fallait bien que je le fasse. < Hum… En fait je voudrais te parler de quelque chose… > Je mordais l’intérieur de ma joue, balançant mon corps de gauche à droite, tenant mes mains dans mon dos. Je tournai la tête d’un coté, puis de l’autre pour vérifier que personne d’autre ne pouvait nous entendre. < C’est au sujet de… Euh… Est-ce que on peut en parler en privé ? > Ma voix si aigue sur le dernier mot qu’elle trahissait davantage mon mal aise.
La Vierge Farouche
Jolie Sora
Je m’avançai discrètement vers la porte de ma chambre et je l’entrouvrais cachée derrière. J’observais la jolie neugdae marcher vers sa chambre sans arriver à me bouger. Aller Yeni, c’était pas si compliqué pourtant ! Mais mes jambes se faisaient tellement lourdes que je n’arrivais pas à soulever ne serait-ce qu’un pied. J’avais fini par, je ne sais quel miracle, me glisser, plutôt me trainer, à ses cotés. Elle ne m’avait pas entendu me placer derrière elle et je ne sais pas ce qui était pire… Ca ou qu’elle m’ait vu arriver de loin. Si ca avait été la deuxième option au moins j’aurai toujours pu me dégonfler. Mais c’était trop tard, elle venait de faire tomber son porte monnaie presque devant moi. J’étais tellement tendue que le sursaut que Sora avait fait en me voyant me fit moi-même sursauter. Je me baissais pour ramasser une pièce qui était tombée près de mon pied. Mon air était si sérieux qu’elle devait penser que quelque chose de grave m’était arrivé. Je lui tendis ce que j’avais ramassé, regardant son porte monnaie ouvert. Je penchai légèrement ma tête sur le côté intrigué par ces trucs bleus qui dépassaient. Je plissais les yeux pour essayer de reconnaitre cet objet qui pourtant m’avait l’air familier. J’ouvrais grand les yeux en comprenant ce que c’était et, surtout, que j’avais fixé ce porte monnaie trop longtemps pour que Sora n’ait pas comprit ce que j’avais aperçu. Je levai immédiatement mon regard, la fixant sous le choc. Je n’osais plus rien dire. < Euhh… J-Je… Oui… A plus > Je courrais presque retournant m’enfouir dans mon lit. C’était stupide, pourquoi je voulais lui parler ?! Ma relation avec Donghoon se portait très bien comme ça ! La tête plongée dans mon coussin, je voulais oublier ce qui c’était passé. De toute façon je devais rester vierge jusqu’au mariage, j’avais fait vœux de chasteté et il était hors de question que je change d’avis pour qui que ce soit. Mais d’un autre coté, j’étais fiancée maintenant… Et peut être que la question était plus d’actualité que ce que je voulais bien le croire… Je ne pouvais pas rester plus longtemps dans l’ignorance… Je rampais jusqu’à la chambre de Sora, cette fois décidée à affronter mes peurs. Je toquai. Elle mit un peu de temps à ouvrir et je dois avouer que j’avais tout de même espéré qu’elle ne me réponde pas. < Salut ! > dis-je brusquement faisant balancer ma main pour la saluer. < Désolée pour avant, j’ai… J’avais oublié que mon fer à lissé était branché et je voulais pas qu’il prenne feu. > Je lâchai un rire nerveux. Elle savait que je mentais, l’écureuil dans l’arbre devant notre frat savait que je mentais… ! Mais je n’arrivais juste pas à assumer, pourtant il fallait bien que je le fasse. < Hum… En fait je voudrais te parler de quelque chose… > Je mordais l’intérieur de ma joue, balançant mon corps de gauche à droite, tenant mes mains dans mon dos. Je tournai la tête d’un coté, puis de l’autre pour vérifier que personne d’autre ne pouvait nous entendre. < C’est au sujet de… Euh… Est-ce que on peut en parler en privé ? > Ma voix si aigue sur le dernier mot qu’elle trahissait davantage mon mal aise.
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Re: La Vierge Farouche / ft. Sora ♥ | Ven 2 Mar - 14:02
Etait-ce la fatigue qui me rendait si maladroite ? Sans doute, la fatigue et l'alcool étaient les seuls facteurs qui me rendaient de cette façon. Plutôt détendue suite à ma séance de sport et la douche brûlante qui en avait suivi, je restai étonnammet assez calme, malgré le juron que je laissai échapper. Mais mon énergie apaisée avait fait un brusque bond dans ma poitrine, littéralement surprise par l'apparition de Yeni dans mon champ de vision. Mais d'où sortait-elle tout d'un coup ? Ah de sa chambre ! Mais n'était-elle pas fermée ? Je soupirai, presque soulagée de savoir que ce n'était qu'elle, lui demandant machinalement si sa journée avait été bonne. Sur le coup, c'était la première chose basique qui me venait à l'esprit de demander, alors que je ramassai mes affaires étalées au sol. La jeune femme me tendit une pièce qu'elle avait trouvé, et je la remerciai, en la rangeant dans une petite poche, dont je fermai la fermeture d'un coup sec. La jaune balbutiait en guise de réponse, alors que je relevai les yeux vers elle, surprenant son regard loin du mien. Je le suivis en direction de la pochette transparente que je tenais entre les mains, laissant transparaître deux sachets bleutés dont l'emballage était plus que reconnaissable. Peu gênée de dévoiler cela, ma bouche s'étira d'un léger sourire en coin, m'apercevant aussitôt de son propre embarras assez adorable. Elle s'était rendue compte qu'elle avait fixée cela bien trop longtemps et que je m'en étais rendue compte. Je n'avais même pas eu le temps de dire quoique ce soit, qu'elle s'était enfouie comme une fusée sous sa couette. Qu'avait-elle aujourd'hui ? Elle était bien plus étrange que d'habitude. J'haussai les sourcils en observant la couverture qu'elle tirait au dessus de sa tête. « Merci pour la pièce ! » lui lançai-je, amusée, avant de disparaître dans ma chambre, située juste à côté de la salle de bain de l'étage.
Arrivée dans ma chambre, je ne repérai aucune de mes roommates, j'avais pourtant l’habitude d'être dans les dernières arrivées, cela m'étonnait. Profitant du calme ambiant, je délaissai mon sac, y attrapant mon linge de sport pour le mettre dans une grande corbeille en rotin. Je devrais faire une machine demain, aish. Je balayai mon reflet dans le miroir, avant d'attraper une brosse, la passant soigneusement dans ma chevelure blonde encore humide. Je grimaçai sous un ou deux nœuds récalcitrants, avant d'entendre quelqu'un frapper à la porte. Lorsque je l'ouvris, j'eus la surprise de revoir la petite brune qui me saluait presque bizarrement. La façon dont elle remuait la main me rendait même mal à l'aise tiens ! Pourquoi était-elle si nerveuse ? « Désolée pour avant, j’ai… J’avais oublié que mon fer à lissé était branché et je voulais pas qu’il prenne feu. » Elle lâcha un rire nerveux, et je lui renvoyai un sourire taquin, se voulant complice. « T'es sûre.. ? » T'es sûre que c'était vraiment pour un fer à lisser ? Levant le menton d'un air imposant, je la fixai, patientant qu'elle daigne me dire pourquoi elle était venue me voir, car cela ne semblait pas sans raison. « Hum… En fait je voudrais te parler de quelque chose… C’est au sujet de… Euh… Est-ce que on peut en parler en privé ? » Elle tourna vigoureusement la tête vers la gauche puis vers la droite, comme si elle craignait d'être vue par quelqu'un. « Entre, les filles ne sont pas là, on devrait être tranquille. » la rassurai-je en m'écartant de l'encadrement de la porte pour la laisser passer. Je refermais après elle, la laissant s'installer sur le lit, pendant que je m’asseyais sur la chaise roulante du bureau. Je la fis glisser sur la parquet, jusqu'à me planter devant elle. La détaillant fixement, je croisai mes jambes l'une sur l'autre, me préparant à l'écouter. « .. Alors, dis-moi. Il s'est passé quelque chose ? T'es encore plus nerveuse que d'habitude ! Si tu as besoin de mon aide, tu n'as qu'à demander, je ne vais pas te manger ~ » lui assurai-je, mes lèvres s'étirant, enjôleuse. « Je peux même frapper quelqu'un pour toi si on t'a emmerdé ! » affirmai-je de deux prunelles fauves combatives, alors que je continuai à passer la brosse dans mes cheveux longs.
La Vierge Farouche
Innocente Yeni
Etait-ce la fatigue qui me rendait si maladroite ? Sans doute, la fatigue et l'alcool étaient les seuls facteurs qui me rendaient de cette façon. Plutôt détendue suite à ma séance de sport et la douche brûlante qui en avait suivi, je restai étonnammet assez calme, malgré le juron que je laissai échapper. Mais mon énergie apaisée avait fait un brusque bond dans ma poitrine, littéralement surprise par l'apparition de Yeni dans mon champ de vision. Mais d'où sortait-elle tout d'un coup ? Ah de sa chambre ! Mais n'était-elle pas fermée ? Je soupirai, presque soulagée de savoir que ce n'était qu'elle, lui demandant machinalement si sa journée avait été bonne. Sur le coup, c'était la première chose basique qui me venait à l'esprit de demander, alors que je ramassai mes affaires étalées au sol. La jeune femme me tendit une pièce qu'elle avait trouvé, et je la remerciai, en la rangeant dans une petite poche, dont je fermai la fermeture d'un coup sec. La jaune balbutiait en guise de réponse, alors que je relevai les yeux vers elle, surprenant son regard loin du mien. Je le suivis en direction de la pochette transparente que je tenais entre les mains, laissant transparaître deux sachets bleutés dont l'emballage était plus que reconnaissable. Peu gênée de dévoiler cela, ma bouche s'étira d'un léger sourire en coin, m'apercevant aussitôt de son propre embarras assez adorable. Elle s'était rendue compte qu'elle avait fixée cela bien trop longtemps et que je m'en étais rendue compte. Je n'avais même pas eu le temps de dire quoique ce soit, qu'elle s'était enfouie comme une fusée sous sa couette. Qu'avait-elle aujourd'hui ? Elle était bien plus étrange que d'habitude. J'haussai les sourcils en observant la couverture qu'elle tirait au dessus de sa tête. « Merci pour la pièce ! » lui lançai-je, amusée, avant de disparaître dans ma chambre, située juste à côté de la salle de bain de l'étage.Arrivée dans ma chambre, je ne repérai aucune de mes roommates, j'avais pourtant l’habitude d'être dans les dernières arrivées, cela m'étonnait. Profitant du calme ambiant, je délaissai mon sac, y attrapant mon linge de sport pour le mettre dans une grande corbeille en rotin. Je devrais faire une machine demain, aish. Je balayai mon reflet dans le miroir, avant d'attraper une brosse, la passant soigneusement dans ma chevelure blonde encore humide. Je grimaçai sous un ou deux nœuds récalcitrants, avant d'entendre quelqu'un frapper à la porte. Lorsque je l'ouvris, j'eus la surprise de revoir la petite brune qui me saluait presque bizarrement. La façon dont elle remuait la main me rendait même mal à l'aise tiens ! Pourquoi était-elle si nerveuse ? « Désolée pour avant, j’ai… J’avais oublié que mon fer à lissé était branché et je voulais pas qu’il prenne feu. » Elle lâcha un rire nerveux, et je lui renvoyai un sourire taquin, se voulant complice. « T'es sûre.. ? » T'es sûre que c'était vraiment pour un fer à lisser ? Levant le menton d'un air imposant, je la fixai, patientant qu'elle daigne me dire pourquoi elle était venue me voir, car cela ne semblait pas sans raison. « Hum… En fait je voudrais te parler de quelque chose… C’est au sujet de… Euh… Est-ce que on peut en parler en privé ? » Elle tourna vigoureusement la tête vers la gauche puis vers la droite, comme si elle craignait d'être vue par quelqu'un. « Entre, les filles ne sont pas là, on devrait être tranquille. » la rassurai-je en m'écartant de l'encadrement de la porte pour la laisser passer. Je refermais après elle, la laissant s'installer sur le lit, pendant que je m’asseyais sur la chaise roulante du bureau. Je la fis glisser sur la parquet, jusqu'à me planter devant elle. La détaillant fixement, je croisai mes jambes l'une sur l'autre, me préparant à l'écouter. « .. Alors, dis-moi. Il s'est passé quelque chose ? T'es encore plus nerveuse que d'habitude ! Si tu as besoin de mon aide, tu n'as qu'à demander, je ne vais pas te manger ~ » lui assurai-je, mes lèvres s'étirant, enjôleuse. « Je peux même frapper quelqu'un pour toi si on t'a emmerdé ! » affirmai-je de deux prunelles fauves combatives, alors que je continuai à passer la brosse dans mes cheveux longs.
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Re: La Vierge Farouche / ft. Sora ♥ | Ven 2 Mar - 21:19
Une tomate bien mûre, voila a quoi je ressemblais… Et plus j’y pensais, plus mes joues s’empourpraient ! J’étais en feu. Si rien qu’à l’idée de m’informer sur "la chose" me mettait dans de tels états, alors qu’est ce que ce serait quand je voudrais passer à l’acte…. Je déglutissais et fermais les yeux aussi forts que possible, alors que je m’étais installée sur le lit de Sora, n’arrivant pas à chasser me angoisses. Mon cœur s’emballait dans ma poitrine, il battait si vite que je me demandais si je n’allais pas finir par m’évanouir. Quand elle m’avait suivit dans ma chambre pour me remercier alors que je voulais me cacher le plus loin possible, j’avais laissé échapper un cri plaintif tout en enfonçant mon visage encore plus dans mon oreiller. Et puis, son « t’es sûre » quand je lui avais donné mon excuse de fer à lisser… Sa manière de me taquiner... Elle était au courant, elle savait de quoi je voulais lui parler ?! Oh non, mais comment c’était possible ?! Je tâchais de me ressaisir. C’était le stress qui parlait, elle n’avait aucuns moyens de se douter de quoi je voulais lui parler puisque je ne l’avais dit à personne. Rohhh, comment allais-je pouvoir lui demander… Mon regard était vide, j’étais tellement prise dans mes pensées que je devais avoir l’air d’une coquille vide. Je me laissais tomber lourdement sur le lit, fixant le plafond.
Ca y est, il faut que je me lance. D’autant plus que Sora partageait sa chambre avec d’autres filles de la frat donc il fallait que je me dépêche avant qu’elles ne reviennent. C’était déjà assez gênant d’en parler à une seule personne mais alors si quelqu’un d’autre venait à apprendre de quoi on allait discuter, j’aurai tellement de honte de mes pêchés que je devrais changer d’université ! Certes c’était extrême, mais nécessaire. Je devrais trouver une excuse pour mes parents, et… Zut ! Je m’égarais à nouveau. Quand je me redressais, Sora s’étais assise sur une chaise et était à peine à quelques centimètres de moi. Sora qui était toujours si jolie, ses cheveux blonds n’étaient pas naturels mais ça lui allait si bien. « Plus nerveuse que d’habitude » ? Je ne savais même pas que je donnais cette impression… C’est vrai que elle, elle donnait l’air d’être une femme forte, le genre qui n’a pas de tabous. Elle m’impressionnait un peu et il m’arrivait de l’envier quoiqu’elle avait un style et un langage un peu trop tape à l’œil quelques fois. < Oh non, personne ne s’en est prit à moi, enfin pas plus que d’habitude. > Je jouais nerveusement avec mes doigts posés sur mes cuisses. Je baissais les yeux vers le sol et me raclais la gorge. C’est parti ! < Tu sais que je suis pas trop, enfin non… > Je secouais la tête. < Mais toi t’as l’habitude alors que… Tu sais que je suis pas comme ça… Pas que ça soit mal enfin si parce que c’est pas ce qu’on doit faire enfin pas avant… > Je soupirais, fixant cette fois le plafond. < Bah, je sais que les autres font ce qu’ils veulent mais c’est pas une bonne chose, mais d’un autre côté faut… > Je lâchais un petit cri aigue et strident de mécontentement m’énervant contre moi-même de ne pas arriver à faire sens. Et puis, d’une traite, en un souffle j’hurlais malgré moi < IL FAUT QUE TU M’APPRENNES TOUT SUR LE SEXE ! >. J’étais si choquée de ce que je venais de dire que je plaçais mes mains sur ma bouche comme pour rattraper mes paroles.
La Vierge Farouche
Jolie Sora
Une tomate bien mûre, voila a quoi je ressemblais… Et plus j’y pensais, plus mes joues s’empourpraient ! J’étais en feu. Si rien qu’à l’idée de m’informer sur "la chose" me mettait dans de tels états, alors qu’est ce que ce serait quand je voudrais passer à l’acte…. Je déglutissais et fermais les yeux aussi forts que possible, alors que je m’étais installée sur le lit de Sora, n’arrivant pas à chasser me angoisses. Mon cœur s’emballait dans ma poitrine, il battait si vite que je me demandais si je n’allais pas finir par m’évanouir. Quand elle m’avait suivit dans ma chambre pour me remercier alors que je voulais me cacher le plus loin possible, j’avais laissé échapper un cri plaintif tout en enfonçant mon visage encore plus dans mon oreiller. Et puis, son « t’es sûre » quand je lui avais donné mon excuse de fer à lisser… Sa manière de me taquiner... Elle était au courant, elle savait de quoi je voulais lui parler ?! Oh non, mais comment c’était possible ?! Je tâchais de me ressaisir. C’était le stress qui parlait, elle n’avait aucuns moyens de se douter de quoi je voulais lui parler puisque je ne l’avais dit à personne. Rohhh, comment allais-je pouvoir lui demander… Mon regard était vide, j’étais tellement prise dans mes pensées que je devais avoir l’air d’une coquille vide. Je me laissais tomber lourdement sur le lit, fixant le plafond. Ca y est, il faut que je me lance. D’autant plus que Sora partageait sa chambre avec d’autres filles de la frat donc il fallait que je me dépêche avant qu’elles ne reviennent. C’était déjà assez gênant d’en parler à une seule personne mais alors si quelqu’un d’autre venait à apprendre de quoi on allait discuter, j’aurai tellement de honte de mes pêchés que je devrais changer d’université ! Certes c’était extrême, mais nécessaire. Je devrais trouver une excuse pour mes parents, et… Zut ! Je m’égarais à nouveau. Quand je me redressais, Sora s’étais assise sur une chaise et était à peine à quelques centimètres de moi. Sora qui était toujours si jolie, ses cheveux blonds n’étaient pas naturels mais ça lui allait si bien. « Plus nerveuse que d’habitude » ? Je ne savais même pas que je donnais cette impression… C’est vrai que elle, elle donnait l’air d’être une femme forte, le genre qui n’a pas de tabous. Elle m’impressionnait un peu et il m’arrivait de l’envier quoiqu’elle avait un style et un langage un peu trop tape à l’œil quelques fois. < Oh non, personne ne s’en est prit à moi, enfin pas plus que d’habitude. > Je jouais nerveusement avec mes doigts posés sur mes cuisses. Je baissais les yeux vers le sol et me raclais la gorge. C’est parti ! < Tu sais que je suis pas trop, enfin non… > Je secouais la tête. < Mais toi t’as l’habitude alors que… Tu sais que je suis pas comme ça… Pas que ça soit mal enfin si parce que c’est pas ce qu’on doit faire enfin pas avant… > Je soupirais, fixant cette fois le plafond. < Bah, je sais que les autres font ce qu’ils veulent mais c’est pas une bonne chose, mais d’un autre côté faut… > Je lâchais un petit cri aigue et strident de mécontentement m’énervant contre moi-même de ne pas arriver à faire sens. Et puis, d’une traite, en un souffle j’hurlais malgré moi < IL FAUT QUE TU M’APPRENNES TOUT SUR LE SEXE ! >. J’étais si choquée de ce que je venais de dire que je plaçais mes mains sur ma bouche comme pour rattraper mes paroles.
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Re: La Vierge Farouche / ft. Sora ♥ | Sam 3 Mar - 17:39
Je ne comprenais pas vraiment le comportement de Yeni. Elle était bien plus nerveuse que d'habitude, et c'était plus qu'inhabituel. Je flairais quelque chose, et je sentais qu'elle allait finir par cracher le morceau si j'étais suffisamment patiente pour l'entendre. Avait-elle fait une bêtise dans la fraternité ? Je disais cela car c'était déjà arrivé à camille qui avait renversé une tartelette faite par Matteo dans la cuisine. Et cela avait été un véritable massacre ! On avait tout ramassé, et on avait fait croire qu'on s'était goinfré comme des folles, et il nous avait pardonné haha J'étais pas certaine que sortir deux fois cette même excuse allait fonctionner cette fois-ci ! Je fronçai les sourcils, détaillant la jeune femme qui gesticulait sur mon lit. Je lui demandais alors si par hasard, quelqu'un s'en était pris à elle. Certes, Yeni était un drôle de personnage de mon point de vue, elle avait une croyance pour la religion qui me dépassait clairement, bien que je la respectais. Mise à part cela, elle était agréable et énergique, bien que l'on sortait rarement ensemble en dehors de la maison. Alors pourquoi venait-elle me voir, moi ? Cela me dépassait. « Oh non, personne ne s’en est prit à moi, enfin pas plus que d’habitude. » affirma t-elle. « Allez, crache le morceau. » lui fis-je, en penchant la tête sur le côté, douce et attentive. Elle baissa aussitôt les yeux, tout en jouant avec ses doigts, agitée, avant de se racler la gorge. Ça y est, elle allait enfin se lancer. « Tu sais que je suis pas trop, enfin non… » Je levai les sourcils, alors qu'elle reprenait. « Mais toi t’as l’habitude alors que… Tu sais que je suis pas comme ça… Pas que ça soit mal enfin si parce que c’est pas ce qu’on doit faire enfin pas avant… » Elle s'arrêta pour soupirer, priant sans doute dieu des yeux en les levant au plafond. C'était si compliqué à dire ? Je craignais le pire. J'avais l'habitude de quoi moi.. ? Je remuai la tête lentement de haut en bas, la bouche entrouverte, comme si j'essayais de l'aider à trouver ses mots. « Ah, je sais que les autres font ce qu’ils veulent mais c’est pas une bonne chose, mais d’un autre côté faut… » Bon sang, ça allait sortir ?! Et pile au moment où cette pensée me traversa, elle poussa un soudain cri strident qui me fit reculer la nuque en arrière. Avant qu'elle ne se décide à crier sa dernière phrase bien fort... « IL FAUT QUE TU M’APPRENNES TOUT SUR LE SEXE ! » s’époumona t-elle, plaquant la seconde d'après ses mains sur des mots qui lui avaient enfin échappés. « Whaaaat ? … What the fuck.. ?! » lâchai-je, les prunelles fauves écarquillées, la reluquant de haut de bas. « Est-ce bien Yeni qui me demande ça ? Hwang Yeni ? Bon sang, mais.. qu'est-ce qui t'arrives tout d'un coup ? » enchaînai-je à mon tour, littéralement ahurie par une telle demande. Déjà, c'était pas un truc qu'on me demandait tous les jours hein, fallait pas croire, et ensuite, venant d'elle, c'était d'autant plus.. woaw. « Et en plus, t'insinues que "j'ai l'habitude de ça".. C'est à dire ? » Je lui décochai un rire amusé, plus surpris que moqueur, en continuant à la regarder comme si je voyais littéralement une autre personne. « Pourquoi moi hein ? Et puis.. Et puis depuis quand tu t'y intéresses ? Est-ce que ton corps commencerait à te titiller, ma belle.. ? » lui demandai-je d'une voix séductrice, alors que je me penchai vers elle d'un sourire taquin.
La Vierge Farouche
Innocente Yeni
Je ne comprenais pas vraiment le comportement de Yeni. Elle était bien plus nerveuse que d'habitude, et c'était plus qu'inhabituel. Je flairais quelque chose, et je sentais qu'elle allait finir par cracher le morceau si j'étais suffisamment patiente pour l'entendre. Avait-elle fait une bêtise dans la fraternité ? Je disais cela car c'était déjà arrivé à camille qui avait renversé une tartelette faite par Matteo dans la cuisine. Et cela avait été un véritable massacre ! On avait tout ramassé, et on avait fait croire qu'on s'était goinfré comme des folles, et il nous avait pardonné haha J'étais pas certaine que sortir deux fois cette même excuse allait fonctionner cette fois-ci ! Je fronçai les sourcils, détaillant la jeune femme qui gesticulait sur mon lit. Je lui demandais alors si par hasard, quelqu'un s'en était pris à elle. Certes, Yeni était un drôle de personnage de mon point de vue, elle avait une croyance pour la religion qui me dépassait clairement, bien que je la respectais. Mise à part cela, elle était agréable et énergique, bien que l'on sortait rarement ensemble en dehors de la maison. Alors pourquoi venait-elle me voir, moi ? Cela me dépassait. « Oh non, personne ne s’en est prit à moi, enfin pas plus que d’habitude. » affirma t-elle. « Allez, crache le morceau. » lui fis-je, en penchant la tête sur le côté, douce et attentive. Elle baissa aussitôt les yeux, tout en jouant avec ses doigts, agitée, avant de se racler la gorge. Ça y est, elle allait enfin se lancer. « Tu sais que je suis pas trop, enfin non… » Je levai les sourcils, alors qu'elle reprenait. « Mais toi t’as l’habitude alors que… Tu sais que je suis pas comme ça… Pas que ça soit mal enfin si parce que c’est pas ce qu’on doit faire enfin pas avant… » Elle s'arrêta pour soupirer, priant sans doute dieu des yeux en les levant au plafond. C'était si compliqué à dire ? Je craignais le pire. J'avais l'habitude de quoi moi.. ? Je remuai la tête lentement de haut en bas, la bouche entrouverte, comme si j'essayais de l'aider à trouver ses mots. « Ah, je sais que les autres font ce qu’ils veulent mais c’est pas une bonne chose, mais d’un autre côté faut… » Bon sang, ça allait sortir ?! Et pile au moment où cette pensée me traversa, elle poussa un soudain cri strident qui me fit reculer la nuque en arrière. Avant qu'elle ne se décide à crier sa dernière phrase bien fort... « IL FAUT QUE TU M’APPRENNES TOUT SUR LE SEXE ! » s’époumona t-elle, plaquant la seconde d'après ses mains sur des mots qui lui avaient enfin échappés. « Whaaaat ? … What the fuck.. ?! » lâchai-je, les prunelles fauves écarquillées, la reluquant de haut de bas. « Est-ce bien Yeni qui me demande ça ? Hwang Yeni ? Bon sang, mais.. qu'est-ce qui t'arrives tout d'un coup ? » enchaînai-je à mon tour, littéralement ahurie par une telle demande. Déjà, c'était pas un truc qu'on me demandait tous les jours hein, fallait pas croire, et ensuite, venant d'elle, c'était d'autant plus.. woaw. « Et en plus, t'insinues que "j'ai l'habitude de ça".. C'est à dire ? » Je lui décochai un rire amusé, plus surpris que moqueur, en continuant à la regarder comme si je voyais littéralement une autre personne. « Pourquoi moi hein ? Et puis.. Et puis depuis quand tu t'y intéresses ? Est-ce que ton corps commencerait à te titiller, ma belle.. ? » lui demandai-je d'une voix séductrice, alors que je me penchai vers elle d'un sourire taquin. Invité
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Re: La Vierge Farouche / ft. Sora ♥ | Mar 13 Mar - 22:50
Sa patience m’avait, tout de même, étonnée. Il est vrai que j’en avais mit du temps à cracher le morceau. Mais j’étais si gênée… J’avais tellement honte de moi. Le seigneur avait probablement honte de moi également… C’en était même sûr… Je n’arrivais pas à comprendre comment je pouvais ne serait-ce qu’envisager de… Je tâchais de ne pas y penser pour le moment, chaque chose en son temps. Je la regardais me sourire gentiment et s’inquiéter pour moi. Je crois que j’avais bien fait d’être allée la voir. Je ne la sentais pas moqueuse, au contraire, elle me donnait l’impression qu’elle voulait m’aider malgré sa façon de parler plutôt joueuse. Si moi-même j’étais étonnée de mon propre comportement, je ne pouvais pas m’attendre à ce que quelqu’un d’autre le trouve normal. D’autant plus que tout le monde ici savait à quel point j’étais chaste. Je ne pouvais même pas lui en vouloir de jurer, en anglais certes mais ca restait un juron. Son regard n’était pas malveillant mais je n’osais pas le croiser. La tête légèrement baissée je répondais à ses questions, avant qu’elle ne réponde aux miennes… < Oui, il faut croire que je change un peu. >. J’enchainais rapidement, disant non avec mes mains pour me justifier. < Enfin pas tant que ça ! Je n’envisage pas de, je veux rester pure mais je pense qu’il faut que je sache comment… On fait ? Il n’y a rien de mal à vouloir s’informer, pas vrai ? > Je haussais les épaules, à peine convaincue. « Et en plus, t'insinues que "j'ai l'habitude de ça".. C'est à dire ? » J’avais très certainement mal choisi mes mots. Je ne voulais pas qu’elle le prenne mal. Je prenais un peu de temps pour ne pas dire de bêtises. < Baaaah l’habitude de…hum… De faire, tu sais… > Je chuchotais, les joues en feu me rapprochant d’elle pour qu’elle m’entende < L’amour >. Il faisait de plus en plus chaud dans cette pièce. Je me ventilais avec mes mains mais ça ne changeait rien. < T’as pas chaud ? > Je la regardais tout en montrant la fenêtre < Je peux ouvrir un peu ? > Je me levais. Ca faisait du bien, l’air frais s’échappant de la fenêtre. Je m’appuyais légèrement sur le bureau, totalement nerveuse. « Est-ce que ton corps commencerait à te titiller, ma belle.. ? » Je le savais, elle allait me prendre pour une débauchée. Choquée, je m’empressais de répondre oubliant presque les autres questions < Mais non pas du tout ! Ca a rien à voir ! En fait j-j’ai eu 20 ans et je pense qu’il faut que je sache. A l’école on a vu plus ou moins la reproduction et à la maison on n’en a jamais vraiment parlé mais je pense qu’il est temps pour moi que je sache. En plus, avec Donghoon c’est plutôt sérieux, on est fiancés maintenant et si on se marie il voudra… > Je m’arrêtais de parler, distraite par mon imagination. Moi en robe de mariée, Donghoon devant l’hôtel, une grande fête, et puis le soir, la nuit de noces, le lit et… Je secouais la tête. Je levais les yeux vers Sora tout en me réinstallant sur son lit. < Je t’en parle à toi, parce que tu es la seule qui est gentille avec moi. Enfin pas la seule mais l’une des seules. Et puis on ne peut pas dire que Eunmi me serait d'une grande aide… Alors que toi, tu as de… l’expérience ? Tu travaille dans cet endroit, tu sais ce qu’il faut faire ? > Depuis que j’avais voulu purifier Camille, elle m’en voulait pas mal et Kerli malgré le fait qu’elle soit ma colocataire, on s’entendait vraiment pas pour que je lui demande de l’aide. Je n’y aurais jamais cru, mais Sora était mon seul espoir.
La Vierge Farouche
Jolie Sora
Sa patience m’avait, tout de même, étonnée. Il est vrai que j’en avais mit du temps à cracher le morceau. Mais j’étais si gênée… J’avais tellement honte de moi. Le seigneur avait probablement honte de moi également… C’en était même sûr… Je n’arrivais pas à comprendre comment je pouvais ne serait-ce qu’envisager de… Je tâchais de ne pas y penser pour le moment, chaque chose en son temps. Je la regardais me sourire gentiment et s’inquiéter pour moi. Je crois que j’avais bien fait d’être allée la voir. Je ne la sentais pas moqueuse, au contraire, elle me donnait l’impression qu’elle voulait m’aider malgré sa façon de parler plutôt joueuse. Si moi-même j’étais étonnée de mon propre comportement, je ne pouvais pas m’attendre à ce que quelqu’un d’autre le trouve normal. D’autant plus que tout le monde ici savait à quel point j’étais chaste. Je ne pouvais même pas lui en vouloir de jurer, en anglais certes mais ca restait un juron. Son regard n’était pas malveillant mais je n’osais pas le croiser. La tête légèrement baissée je répondais à ses questions, avant qu’elle ne réponde aux miennes… < Oui, il faut croire que je change un peu. >. J’enchainais rapidement, disant non avec mes mains pour me justifier. < Enfin pas tant que ça ! Je n’envisage pas de, je veux rester pure mais je pense qu’il faut que je sache comment… On fait ? Il n’y a rien de mal à vouloir s’informer, pas vrai ? > Je haussais les épaules, à peine convaincue. « Et en plus, t'insinues que "j'ai l'habitude de ça".. C'est à dire ? » J’avais très certainement mal choisi mes mots. Je ne voulais pas qu’elle le prenne mal. Je prenais un peu de temps pour ne pas dire de bêtises. < Baaaah l’habitude de…hum… De faire, tu sais… > Je chuchotais, les joues en feu me rapprochant d’elle pour qu’elle m’entende < L’amour >. Il faisait de plus en plus chaud dans cette pièce. Je me ventilais avec mes mains mais ça ne changeait rien. < T’as pas chaud ? > Je la regardais tout en montrant la fenêtre < Je peux ouvrir un peu ? > Je me levais. Ca faisait du bien, l’air frais s’échappant de la fenêtre. Je m’appuyais légèrement sur le bureau, totalement nerveuse. « Est-ce que ton corps commencerait à te titiller, ma belle.. ? » Je le savais, elle allait me prendre pour une débauchée. Choquée, je m’empressais de répondre oubliant presque les autres questions < Mais non pas du tout ! Ca a rien à voir ! En fait j-j’ai eu 20 ans et je pense qu’il faut que je sache. A l’école on a vu plus ou moins la reproduction et à la maison on n’en a jamais vraiment parlé mais je pense qu’il est temps pour moi que je sache. En plus, avec Donghoon c’est plutôt sérieux, on est fiancés maintenant et si on se marie il voudra… > Je m’arrêtais de parler, distraite par mon imagination. Moi en robe de mariée, Donghoon devant l’hôtel, une grande fête, et puis le soir, la nuit de noces, le lit et… Je secouais la tête. Je levais les yeux vers Sora tout en me réinstallant sur son lit. < Je t’en parle à toi, parce que tu es la seule qui est gentille avec moi. Enfin pas la seule mais l’une des seules. Et puis on ne peut pas dire que Eunmi me serait d'une grande aide… Alors que toi, tu as de… l’expérience ? Tu travaille dans cet endroit, tu sais ce qu’il faut faire ? > Depuis que j’avais voulu purifier Camille, elle m’en voulait pas mal et Kerli malgré le fait qu’elle soit ma colocataire, on s’entendait vraiment pas pour que je lui demande de l’aide. Je n’y aurais jamais cru, mais Sora était mon seul espoir. Contenu sponsorisé