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Lee Hyeon ✝we shed no tears but frozen memories
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Lee Hyeon ✝we shed no tears but frozen memories | Sam 24 Fév - 17:53 Citer EditerSupprimer
Lee Hyeon
we shed no tears but frozen memories
IDENTITY CARD |
Il parait que... Il aurait gagné son premier prix alors qu'il jouait en playback (F : Hyeon a beaucoup trop de prestige pour oser jouer sans que cela ne soit lui le maître de l'instrument. De plus, étant très doué il n'y a pas de raison valable qu'il use du playback surtout pour un prix) | Dis nous qui tu es ! Lee Hyeon n’a jamais su réellement qui il était et encore à l’heure actuelle il ne sait pas. Il s’est toujours soumis aux attendes des autres, essayant de toujours avoir cette image parfaite aux yeux de tous. Mais en vérité il n’a jamais su qui il voulait être et qui il était encore. Il a cru, pendant un temps, comprendre. Il a cru qu’il touchait enfin la réalité. Il a cru qu’il commençait à se connaître, mais il a fini par comprendre que finalement ça n’était toujours pas le cas et qu’il se cachait toujours derrière un masque. Un masque qui n’était finalement pas le sien. Il a toujours essayé de complaire aux autres pour se faire des amis, pour qu’on s’attache sûrement à lui mais il a réalité, bien trop tard, que ça n’avait aucune utilité. Faire plaisir aux autres en pensant se faire plaisir ce n’était pas la meilleure solution et ça ne l’a jamais été. Et c’est de par ses nombreuses expériences qu’il a compris qu’il se cherchait encore. Désormais Hyeon a pour but de se trouver, lui et vraiment lui. De se laisser quitter par ses pulsions, par ses envies, cessant de toujours vouloir être bien pour les autres, correspondre à leurs attentes qui ne sont pas les siennes. Il est ainsi devenu quelqu’un de méfiant. Méfiant vis-à-vis de ce monde qui ne lui laisse que des cicatrices et de la douleur. Méfiant pour mieux se protéger, parce qu’il doit penser à lui, de temps en temps. Ce qui le rend quelque peu froid. Pourtant il a eu une période chaleureuse, où le sourire restait figer sur son visage mais ce temps s’est évadé, et il ne reste plus qu’un visage fermé. Sombre. Obscur. Il lui arrive de se déconnecter, quelques secondes, voir minutes, pour s’en aller loin, s’enfermer dans sa bulle. Sa bulle dorée. Il est pour ainsi dire devenu têtu, et n’écoute que lui. Il a du mal à considérer le point de vue des autres, mais uniquement parce que personne ne tente de comprendre son point de vue. A quoi bon essayer de comprendre les autres quand eux-mêmes ne font même pas d’effort pour le faire. Malgré ses nombreuses cicatrices, il reste un home charmant, au visage bien trop parfait, et à l’aura séductrice dont lui-même n’en a pas conscience. Il est loyal et ne va pas, ou plus, tromper autrui, ses proches surtout. Il a compris qu’être loyal est important dans ce vaste monde et même si les autres ne le sont pas vis-à-vis de lui, lui le saura toujours. Parce qu’il a appris une chose : ne jamais faire subir à l’autre ce que nous même nous ne souhaitons pas subir. Il devient aussi de plus en plus indépendant. Indépendant de lui-même car dépendre des autres, de sa famille, de son entourage, de ses proches, ça n’apporte jamais rien de bon et il prend progressivement ses distances parce que c’est mieux ainsi, pour lui et pour son avenir. Hyeon a grandi depuis ces dernières années, ces derniers mois, voir même ces derniers jours. Il a appris de ses erreurs, même si elles n’ont pas toutes été faciles et simples. Il est rempli de cicatrices, d’incompréhensions, de doutes, mais c’est comme ça et avec tout ça qu’il va progresser, qu’il va se trouver. Enfin. Lui. Cet être qu’il a oublié depuis ses 5 ans, depuis tout petit. Il veut juste être lui, quitte à ne pas se faire aimer, quitte à se faire détester, mais il n’en a que faire désormais. Il a trop fait pour les autres et pas assez pour lui. |
OMIJA Juste pour refaire un peu sa fiche, après plus d'un an, c'est que sa fiche prend de la poussière Désormais Hyeon ne veut plus être un sans-amis
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It's my life...
TO BE OR NOT TO BE, ALL OR NOTHING
“ I was driving home today as I passed by all the places we used to go together. It was in the midst of our bittersweet memories when I realized I took you to all my favorite places. All my favorite places that I can never return to again. ”
« Disparais de ma vue » et il claque la porte, en colère, ne sachant pas le véritable sens de ses paroles. En même temps il n’est âgé que de 5 ans, et à cet âge précoce on dit des choses, sans vraiment les penser, sous le coup de l’émotion, bien trop forte pour être contrôlée. Il s’enferme alors dans sa chambre, un air boudeur sur le visage, regardant par-delà sa fenêtre, observant le ciel qui s’assombrit, reflétant son état d’âme. Et des larmes coulent sur son visage, enfant qu’il est, frustré de ne pas s’en aller avec son frère, son hyung, comme il le lui avait promis. Dispute superflue dont les conséquences sont toujours futiles. Il sait qu’il reviendra vers lui, ce soir. Parce qu’il aime son frère et qu’il ne peut lui en vouloir bien longtemps. Il reste toutefois dans sa chambre, encore quelques heures, attendant que son frère vienne, comme à son habitude, frapper à sa porte, pour se faire pardonner, avec en main une surprise sucrée. Mais il ne vient pas et les heures passent. Pourquoi ? Il regarde la porte, son cœur chancelant quelques secondes, la crainte lui prenant brusquement l’âme. Un courant d’air glacial s’insinue dans sa chambre tandis que des frissons viennent parcourir son corps, l’alertant alors d’un danger potentiel. Prudemment, il s’avance vers sa porte, pose sa petite main contre la poignée et l’ouvre. Pour y trouver le chaos. L’orage gronde. La pluie s’abat. Et Yeong tombe en poussant de grands cris. La douleur lui transperce l’âme et la nuit l’engouffre. Il est trop tard.
La nuit ne craint plus le soleil, l'enveloppant du bleu féerique de ses voiles, éteignant à tout jamais la lueur jaunâtre de ses rayons. Elle y verse son désespoir et scelle à jamais le bonheur perdu. Tout est éphémère, rien ne perdure. Pas même la vie. Et ça, Yeong l'a bien compris. Enveloppé dans son linceul blanc, il le voit, le visage pâle, ses yeux semblant rivés vers lui, sa bouche entrouverte, ses mains croisés contre son âme, inerte. Sans vie. Entouré de diverses fleurs, sans nom. Il le regarde, dans le vide. Son cœur est lourd. Pesant. Les mots s'entrechoquent mais rien ne sort. Pas même une larme. Les larmes sont là mais ne coulent pas. Il reste debout, le visage placide, sans aucune expression. Pas le moindre signe de tristesse, de peur. Rien. Il attend. Patiemment. Que tout prenne fin. Les secondes passent, les minutes aussi et enfin les heures. Son frère s'en va. Loin. Sous cette terre humide. C'est fini. Tout est fini. Son Hyung ne reviendra plus. Il le sait. Personne ne le lui a dit, mais il le sait. Il ne verra plus son sourire chaque matin. La chaleur de sa main ne rencontrera plus la sienne. Plus personne ne jouera à ses côtés. Il sera seul face à l'orage. Seul . . . Il est seul désormais.
“ I am a stranger to myself. ”
Le regard perdu, il n’écoute pas ou du moins plus, ce que sa mère tente de lui dire, de lui cracher au visage, tel un venin. Il serre ses petits poings, son cœur étant aussi lourd que la pierre, pesant bien trop contre sa poitrine. Il suffoque mais il ne dit rien, parce qu’il ne peut rien dire. Il n’a pas le droit. Il n’a pas le droit d’être triste. Il n’a pas le droit d’être en colère. Il ne peut plus. Parce qu’il a déjà trop perdu et que la culpabilité le hante, jour après jour. Il hoche simplement de la tête, les yeux rivés vers le sol, sans aucune émotion. Sans rien. A quoi bon. Personne ne l’écoute. Personne ne voit sa détresse. Tout le monde ne pense qu’à la douleur de ses parents, mais lui ? Est-ce parce qu’il n’a que 5 ans que personne ne voit la détresse dans laquelle il se trouve ? Est-ce parce qu’il n’a que 5 ans qu’il se sent invisible aux yeux des autres ? Est-ce parce qu’il n’a que 5 ans que tout le monde oublie que lui aussi peut souffrir ? Ou est-ce parce que c’est de sa faute s’il est parti ? Après tout c’est lui qui a prononcé ces mots. C’est lui qui lui a demandé de disparaitre. C’est lui et rien que lui. Son cœur se serre encore plus à cette pensée, les larmes manquant de tomber, encore. Mais il se retient, encore. De toute manière il ne mérite pas de compassion. De toute manière tout est de sa faute, alors c’est normal que personne ne le voit. Normal que personne ne daigne prendre en compte sa souffrance à lui. Il doit survivre, seul. Toujours seul. Et juste obéir. Etre le pantin de ce monde. Parce qu’il ne mérite pas de vivre. Son Hyung méritait, pas lui. Pas Yeong. Et alors progressivement, sous la demande de ses parents, Yeong devient Hyeon. Il prend le prénom de son frère, devient ce prodige qu’il était. Il devient lui tout simplement, pour le faire vivre, quelque part, en lui. Parce que c’est ce qu’il aurait sûrement souhaité : continuer d’exister, même par lui. Et Yeong disparait.
‘’Clack’’. Le bâton s'abat sur les doigts endoloris et déjà blessés de Hyeon. « Non, Non, Non !!! Je te l'ai déjà répété Hyeon, ce n'est pas ça. Recommence, encore ! ENCORE ». Hyeon est recroquevillé sur lui-même mais il écoute, il continue. Ses doigts tremblent, il a peur. Peur de se tromper encore et d'avoir mal. Il ne doit pas échouer. Pas encore. Il sait les conséquences d'une erreur. Il ne peut pas. Il n'a pas droit à l'erreur. Ses doigts retournent contre les touches du piano, débutant une folle danse, mais, brusquement, le bâton retombe sur ses doigts, le frappant encore plus fort que la précédente fois. « NON NON NON ! Ça ne va pas ! Tu ne comprends pas ». Son père lui prend le visage, plantant son regard dans ses yeux embrumés. « Arrête de pleurer ! ARRÊTE ! Tu n'es plus un bébé ! Un homme ça ne pleure pas. Tu ne dois pas pleurer. Alors arrête ça ! Tout doit passer là », il lui désigne ses doigts, « ton cœur est tes doigts, c'est tout. Là, il ne doit rien y avoir », dit-il en lui montrant l'emplacement de son cœur. Hyeon serre les poings pour ne pas pleurer. S'il pleure son père ne va pas être content et il n'aime pas le voir comme ça, il n'aime pas voir son père énervé comme il n'aime pas voir sa mère énervée. Il a peur, à chaque fois. Et il n'aime pas avoir peur. Car il sait qu'il n'y a plus personne pour le rassurer. Il est seul. Toujours seul. « Tu as compris ? ». Son père le regarde, et Hyeon hoche vigoureusement de la tête. Il a compris. Il renifle une fois, se tourne vers son piano, le fixe quelques secondes et se lance. Ne rien ressentir. Tout dans les doigts. Rien dans le cœur.
La lumière vive l'éblouit. Il en est aveuglé. Il pose une main contre son front pour voir son environnement. Les journalistes accourent jusqu'à lui, micro en main, lui posant des centaines de questions. Toujours les mêmes. Hyeon sourit, les muscles de ses joues forçant le passage. Il répond, calmement, prend son temps, signe des autographes au passage et s’engouffre dans la voiture qui l'attend. Dès qu'il est hors de portée son sourire disparaît, en une fraction de seconde, et son regard s'en va sur la route, s'enfermant dans une bulle, dans sa bulle. Il ne dit rien, il ne parle pas, son oreille accueillant de douces notes de musique. Il ferme les yeux, inspire, expire, et part. Son esprit part. Loin de tout. De cette agitation. De cette vie morne et ennuyeuse. De ce gouffre qui lui tend les bras tous les jours. Il est mieux loin.
“I don’t think it matters who I meet in the future, I may always still care about you. Because you were a good memory , a good person , those are rare. And I can’t forget that.”
Et, par un beau soleil, il la rencontre. Elle. Ou du moins la retrouve, à 20 ans. 20 ans c’est jeune, peut-être même trop. Il en tombe amoureux. Eperdument amoureux, malgré lui. Il la demande même en mariage, la pensant femme de sa vie. Il ne voulait pas, c’était ses parents qui voulaient, il a juste obéi, du moins c’est ce qu’il pensait faire. Et puis il a ressenti cette vive chaleur, la flèche de cupidon venant transpercer son cœur. Chaque fois qu’il l’aperçoit, chaque fois qu’il voit son sourire, il est heureux, nageant dans un bonheur qu’il pensait impossible à trouver. Elle lui offre paix et satisfaction. Il se retrouve peu à peu. Il apprend à vivre à ses côtés. Il apprend à être lui. Il croit ses maux guéris. Et puis c’est le retour d’un ciel humide et gris. L’ancienne douleur revient et les fantômes du passé aussi. Il ressent de nouveau la morsure de la souffrance, de l’abandon. Et alors la guérison ne lui paraît pas sûre. Plus du moins. Une larme, puis deux s’écoulent contre sa joue, s’écrasant au sol. Il se recroqueville, encore, sur lui-même, comme avant, et s’enferme dans sa noirceur. Il boit un verre, voir plusieurs, pour oublier. Oublier ce cœur meurtri. Mais comment oublier quand on a réellement aimé ? Hyeon se perd. Loin, un peu trop loin. Il ne sait plus où il va, il ne sait plus qui il est, ou surtout celui qu’il veut être. Il est juste perdu. Perdu sur son chemin. Il a besoin de temps. De temps pour se retrouver. Pour savoir où marcher. Quel chemin prendre. Ça prendra du temps, parce qu’il a bien trop de souffrances, bien trop de cicatrices, qui jamais n’ont été réellement pansées.
Mais un jour viendra où tout ira bien. Un jour viendra où il trouvera le véritable bonheur. Avec elle. Amie du passé et amour du futur.
« Disparais de ma vue » et il claque la porte, en colère, ne sachant pas le véritable sens de ses paroles. En même temps il n’est âgé que de 5 ans, et à cet âge précoce on dit des choses, sans vraiment les penser, sous le coup de l’émotion, bien trop forte pour être contrôlée. Il s’enferme alors dans sa chambre, un air boudeur sur le visage, regardant par-delà sa fenêtre, observant le ciel qui s’assombrit, reflétant son état d’âme. Et des larmes coulent sur son visage, enfant qu’il est, frustré de ne pas s’en aller avec son frère, son hyung, comme il le lui avait promis. Dispute superflue dont les conséquences sont toujours futiles. Il sait qu’il reviendra vers lui, ce soir. Parce qu’il aime son frère et qu’il ne peut lui en vouloir bien longtemps. Il reste toutefois dans sa chambre, encore quelques heures, attendant que son frère vienne, comme à son habitude, frapper à sa porte, pour se faire pardonner, avec en main une surprise sucrée. Mais il ne vient pas et les heures passent. Pourquoi ? Il regarde la porte, son cœur chancelant quelques secondes, la crainte lui prenant brusquement l’âme. Un courant d’air glacial s’insinue dans sa chambre tandis que des frissons viennent parcourir son corps, l’alertant alors d’un danger potentiel. Prudemment, il s’avance vers sa porte, pose sa petite main contre la poignée et l’ouvre. Pour y trouver le chaos. L’orage gronde. La pluie s’abat. Et Yeong tombe en poussant de grands cris. La douleur lui transperce l’âme et la nuit l’engouffre. Il est trop tard.
La nuit ne craint plus le soleil, l'enveloppant du bleu féerique de ses voiles, éteignant à tout jamais la lueur jaunâtre de ses rayons. Elle y verse son désespoir et scelle à jamais le bonheur perdu. Tout est éphémère, rien ne perdure. Pas même la vie. Et ça, Yeong l'a bien compris. Enveloppé dans son linceul blanc, il le voit, le visage pâle, ses yeux semblant rivés vers lui, sa bouche entrouverte, ses mains croisés contre son âme, inerte. Sans vie. Entouré de diverses fleurs, sans nom. Il le regarde, dans le vide. Son cœur est lourd. Pesant. Les mots s'entrechoquent mais rien ne sort. Pas même une larme. Les larmes sont là mais ne coulent pas. Il reste debout, le visage placide, sans aucune expression. Pas le moindre signe de tristesse, de peur. Rien. Il attend. Patiemment. Que tout prenne fin. Les secondes passent, les minutes aussi et enfin les heures. Son frère s'en va. Loin. Sous cette terre humide. C'est fini. Tout est fini. Son Hyung ne reviendra plus. Il le sait. Personne ne le lui a dit, mais il le sait. Il ne verra plus son sourire chaque matin. La chaleur de sa main ne rencontrera plus la sienne. Plus personne ne jouera à ses côtés. Il sera seul face à l'orage. Seul . . . Il est seul désormais.
“ I am a stranger to myself. ”
Le regard perdu, il n’écoute pas ou du moins plus, ce que sa mère tente de lui dire, de lui cracher au visage, tel un venin. Il serre ses petits poings, son cœur étant aussi lourd que la pierre, pesant bien trop contre sa poitrine. Il suffoque mais il ne dit rien, parce qu’il ne peut rien dire. Il n’a pas le droit. Il n’a pas le droit d’être triste. Il n’a pas le droit d’être en colère. Il ne peut plus. Parce qu’il a déjà trop perdu et que la culpabilité le hante, jour après jour. Il hoche simplement de la tête, les yeux rivés vers le sol, sans aucune émotion. Sans rien. A quoi bon. Personne ne l’écoute. Personne ne voit sa détresse. Tout le monde ne pense qu’à la douleur de ses parents, mais lui ? Est-ce parce qu’il n’a que 5 ans que personne ne voit la détresse dans laquelle il se trouve ? Est-ce parce qu’il n’a que 5 ans qu’il se sent invisible aux yeux des autres ? Est-ce parce qu’il n’a que 5 ans que tout le monde oublie que lui aussi peut souffrir ? Ou est-ce parce que c’est de sa faute s’il est parti ? Après tout c’est lui qui a prononcé ces mots. C’est lui qui lui a demandé de disparaitre. C’est lui et rien que lui. Son cœur se serre encore plus à cette pensée, les larmes manquant de tomber, encore. Mais il se retient, encore. De toute manière il ne mérite pas de compassion. De toute manière tout est de sa faute, alors c’est normal que personne ne le voit. Normal que personne ne daigne prendre en compte sa souffrance à lui. Il doit survivre, seul. Toujours seul. Et juste obéir. Etre le pantin de ce monde. Parce qu’il ne mérite pas de vivre. Son Hyung méritait, pas lui. Pas Yeong. Et alors progressivement, sous la demande de ses parents, Yeong devient Hyeon. Il prend le prénom de son frère, devient ce prodige qu’il était. Il devient lui tout simplement, pour le faire vivre, quelque part, en lui. Parce que c’est ce qu’il aurait sûrement souhaité : continuer d’exister, même par lui. Et Yeong disparait.
‘’Clack’’. Le bâton s'abat sur les doigts endoloris et déjà blessés de Hyeon. « Non, Non, Non !!! Je te l'ai déjà répété Hyeon, ce n'est pas ça. Recommence, encore ! ENCORE ». Hyeon est recroquevillé sur lui-même mais il écoute, il continue. Ses doigts tremblent, il a peur. Peur de se tromper encore et d'avoir mal. Il ne doit pas échouer. Pas encore. Il sait les conséquences d'une erreur. Il ne peut pas. Il n'a pas droit à l'erreur. Ses doigts retournent contre les touches du piano, débutant une folle danse, mais, brusquement, le bâton retombe sur ses doigts, le frappant encore plus fort que la précédente fois. « NON NON NON ! Ça ne va pas ! Tu ne comprends pas ». Son père lui prend le visage, plantant son regard dans ses yeux embrumés. « Arrête de pleurer ! ARRÊTE ! Tu n'es plus un bébé ! Un homme ça ne pleure pas. Tu ne dois pas pleurer. Alors arrête ça ! Tout doit passer là », il lui désigne ses doigts, « ton cœur est tes doigts, c'est tout. Là, il ne doit rien y avoir », dit-il en lui montrant l'emplacement de son cœur. Hyeon serre les poings pour ne pas pleurer. S'il pleure son père ne va pas être content et il n'aime pas le voir comme ça, il n'aime pas voir son père énervé comme il n'aime pas voir sa mère énervée. Il a peur, à chaque fois. Et il n'aime pas avoir peur. Car il sait qu'il n'y a plus personne pour le rassurer. Il est seul. Toujours seul. « Tu as compris ? ». Son père le regarde, et Hyeon hoche vigoureusement de la tête. Il a compris. Il renifle une fois, se tourne vers son piano, le fixe quelques secondes et se lance. Ne rien ressentir. Tout dans les doigts. Rien dans le cœur.
La lumière vive l'éblouit. Il en est aveuglé. Il pose une main contre son front pour voir son environnement. Les journalistes accourent jusqu'à lui, micro en main, lui posant des centaines de questions. Toujours les mêmes. Hyeon sourit, les muscles de ses joues forçant le passage. Il répond, calmement, prend son temps, signe des autographes au passage et s’engouffre dans la voiture qui l'attend. Dès qu'il est hors de portée son sourire disparaît, en une fraction de seconde, et son regard s'en va sur la route, s'enfermant dans une bulle, dans sa bulle. Il ne dit rien, il ne parle pas, son oreille accueillant de douces notes de musique. Il ferme les yeux, inspire, expire, et part. Son esprit part. Loin de tout. De cette agitation. De cette vie morne et ennuyeuse. De ce gouffre qui lui tend les bras tous les jours. Il est mieux loin.
“I don’t think it matters who I meet in the future, I may always still care about you. Because you were a good memory , a good person , those are rare. And I can’t forget that.”
Et, par un beau soleil, il la rencontre. Elle. Ou du moins la retrouve, à 20 ans. 20 ans c’est jeune, peut-être même trop. Il en tombe amoureux. Eperdument amoureux, malgré lui. Il la demande même en mariage, la pensant femme de sa vie. Il ne voulait pas, c’était ses parents qui voulaient, il a juste obéi, du moins c’est ce qu’il pensait faire. Et puis il a ressenti cette vive chaleur, la flèche de cupidon venant transpercer son cœur. Chaque fois qu’il l’aperçoit, chaque fois qu’il voit son sourire, il est heureux, nageant dans un bonheur qu’il pensait impossible à trouver. Elle lui offre paix et satisfaction. Il se retrouve peu à peu. Il apprend à vivre à ses côtés. Il apprend à être lui. Il croit ses maux guéris. Et puis c’est le retour d’un ciel humide et gris. L’ancienne douleur revient et les fantômes du passé aussi. Il ressent de nouveau la morsure de la souffrance, de l’abandon. Et alors la guérison ne lui paraît pas sûre. Plus du moins. Une larme, puis deux s’écoulent contre sa joue, s’écrasant au sol. Il se recroqueville, encore, sur lui-même, comme avant, et s’enferme dans sa noirceur. Il boit un verre, voir plusieurs, pour oublier. Oublier ce cœur meurtri. Mais comment oublier quand on a réellement aimé ? Hyeon se perd. Loin, un peu trop loin. Il ne sait plus où il va, il ne sait plus qui il est, ou surtout celui qu’il veut être. Il est juste perdu. Perdu sur son chemin. Il a besoin de temps. De temps pour se retrouver. Pour savoir où marcher. Quel chemin prendre. Ça prendra du temps, parce qu’il a bien trop de souffrances, bien trop de cicatrices, qui jamais n’ont été réellement pansées.
Mais un jour viendra où tout ira bien. Un jour viendra où il trouvera le véritable bonheur. Avec elle. Amie du passé et amour du futur.
You might have lost a lot, but not everything is gone yet
You might have gained a lot, but not everything is yours still
You might have gained a lot, but not everything is yours still
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Re: Lee Hyeon ✝we shed no tears but frozen memories | Sam 24 Fév - 17:54 Citer EditerSupprimer
TE REVOILA ENFIN Est-ce qu'on t'a soufflé à l'oreille comme je t'avais attendu tout ce temps ? Tel le Phoenix, il renaît de ses cendres, bien plus charismatique encore, mais qu'avez vous fait de sa bouille d'ange et de ce gamin trop sérieux ? Il est parfait. Profite bien de me voir aussi sentimentale et douce qu'en ces quelques instants parce que ça n'arrivera pas souvent.
Ne le dis à personne... je crois bien que je t'aime
Alors n'espère même plus me filer entre les doigts maintenant
Ne le dis à personne... je crois bien que je t'aime
Alors n'espère même plus me filer entre les doigts maintenant
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Han Seok Won
❝ LEGENDARY SHAKER ❅ ICE PRINCE
Pseudo : Hellvia
Célébrité : Park Sung Hoon (ENHYPEN)
Messages : 3365
Âge : 22
Re: Lee Hyeon ✝we shed no tears but frozen memories | Sam 24 Fév - 17:55 Citer EditerSupprimer
________________________________
NOONA IS HERE, MY DONGSAENG
Bref. Je pourrais encore en mettre mais j'vais m'arrêter làààà
Noona sera toujours là pour toi
❝ tonight i'll need you to stay ❞
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Re: Lee Hyeon ✝we shed no tears but frozen memories | Sam 24 Fév - 18:50 Citer EditerSupprimer
RE-BIENVENUE ICI OMIMI
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Re: Lee Hyeon ✝we shed no tears but frozen memories | Sam 24 Fév - 19:15 Citer EditerSupprimer
WTF POURQUOI T'ES AUTANT BG ???!!!!
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Re: Lee Hyeon ✝we shed no tears but frozen memories | Sam 24 Fév - 19:53 Citer EditerSupprimer
RE WESH
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Re: Lee Hyeon ✝we shed no tears but frozen memories | Sam 24 Fév - 20:10 Citer EditerSupprimer
BON REBOOT
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Re: Lee Hyeon ✝we shed no tears but frozen memories | Lun 26 Fév - 14:48 Citer EditerSupprimer
BON NETTOYAGE OMI
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