It's been a while ft. Kang Mee Joo
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It's been a while ft. Kang Mee Joo | Jeu 1 Mar - 2:39 Citer EditerSupprimer
Shin Dong Soo & Kang Mee Joo
It's been a while
C'était le grand jour.
Après des mois à la suivre partout et à épier ses moindres faits et gestes, je faisais enfin mon entrée triomphale dans son existence. Enfin entrée... disons plutôt retour, même si celui qui allait atterrir dans sa vie n'avait plus rien à voir avec celui qu'elle avait connu à l'époque. Parce que c'était bien ce que j'allais faire. Tel un météore prêt à tout ravager, j'allais m'écraser dans sa vie et faire le plus de dégâts possibles. Elle était ma planète... mon soleil. A moi et à personne d'autre.
J'avais tiré tellement de ficelles pour arriver là, mais ça m'avait semblé être un jeu d'enfant. Quand je pensais à toutes les années que j'avais passé du bon côté de la loi... bêtement. On était souvent con quand on avait quelque-chose à perdre. Femme, réputation, honneur... Je n'avais plus rien à perdre aujourd'hui, et c'était sans doute la raison pour laquelle j'étais aussi doué. Je ne craignais plus rien.
Quelques appels à passer, quelques personnes à convaincre, et ça avait été dans la poche sans même que je donne réellement de ma personne. Manipuler les gens était quelque-chose de si facile quand vous saviez où appuyer.
Je n'avais pas eu le choix, il était hors de question que cette chance me passe sous le nez. Un poste de professeur d'Histoire grand ouvert pour moi, dans cette université que Mee Joo allait commencer à fréquenter... Oh Mee Joo... Rien que prononcer son nom suffisait à me faire frissonner... Je m'imaginais déjà le susurrer à son oreille en l'attrapant par derrière, et... bref, nous aurions tout le temps pour ça.
Aujourd'hui avait lieu la cérémonie d'entrée des étudiants à la Yonsei. C'était une première pour moi aussi, donc je me devais d'être présent. D'autant que je ne voulais pas manquer une occasion de la voir. Aujourd'hui, je signais mon retour dans sa vie. Aujourd'hui, je reprenais une place que je n'aurais jamais du libérer, celle de son plus grand rêve et de son pire cauchemar.
Bien coiffé, bien habillé, avec un costume sombre et une veste grise sur les épaules, je faisais dans la sobriété pour mon premier jour officiel dans la vie de l'école. Je n'avais pas pour but de me faire remarquer trop vite, et si j'aimais être adulé, je ne voulais pas vraiment attirer l'attention dès le premier jour, parce que ça ne pourrait que me détourner de mon véritable objectif : ma proie que je pistais depuis de longs mois.
Nonchalamment, je pris la direction du hall dans lequel nous allions accueillir les étudiants. Je croisai quelques filles qui se mirent à glousser à mon passage en me jetant des regards en coin... Heureusement pour elles, je n'agressais pas n'importe qui, et si certaines filles avaient de quoi me donner envie de satisfaire quelques-unes de mes pulsions, elles n'en faisaient pas partie. Je n'allais pas me mettre à harceler les moindres petits déchets qui traînaient non plus, j'avais mes standards. Mee Joo était loin au-dessus du reste, mais je pouvais aussi me satisfaire d'une fille lui ressemblant suffisamment.
Me satisfaire, c'était le mot, parce que personne ne vaudrait jamais Mee Joo. Elle était unique, elle était... spéciale. Elle était à part, littéralement incomparable à toutes les autres. Mee Joo brillait d'une telle façon qu'elle éclipsait toutes les autres. Elle était à la fois le soleil, la lune, et toutes les étoiles du ciel. Son éclat n'avait pas d'égal, et personne n'était capable de l'éteindre. Pas même moi...
J'étais déjà dans le hall avec d'autres professeurs quand les étudiants de première année débarquèrent. J'adorais les première année, ils étaient toujours si naïfs, si innocents... Il me suffisait de les regarder pour avoir pitié d'eux. Tellement faibles, tellement fragiles... La moitié d'entre eux allait se heurter à un système scolaire trop dur et retournerait chez maman, une autre partie se détournerait du droit chemin et perdrait tout sens moral... et je remarquais aussi rapidement les quelques grosses putes qui finiraient logiquement violées par des dizaines de mecs dès leur première soirée étudiante. Tellement de naïveté qui s'envolerait quand leur cul tournerait entre les mains de 30 mecs en chaleur et que la vidéo du viol ferait le tour de l'université le lendemain.
C'était tellement beau la naïveté...
…
Il ne me fallut pas plus de 30 secondes pour enfin la trouver. Perdue dans la masse, elle était là, au milieu de ce tas d'abrutis sans avenir, à se cacher parmi ces primates comme si elle ne valait pas mieux qu'eux. Alors que nous savions tous les deux qu'elle n'avait pas sa place au milieu de ces vauriens.
Je la voyais enfin, mais je ne me sentais pas différent de d'habitude. Je me retrouvais finalement dans la même position que toutes ces fois où je l'avais observée en secret, à la seule différence que j'étais – à ce moment précis – un stalker à découvert.
C'est lorsqu'elle croisa mon regard que mon cœur se mit à accélérer. Je n'étais... pas... plus habitué à ça. Combien de fois avais-je scruté son regard sans qu'elle ne puisse jamais plonger ses prunelles dans les miennes ? Cette fois, tout était différent, nous étions... d'égal à égal. Elle me voyait aussi clairement que je la voyais, et... ça me faisait frémir. En bien ? En mal ? Je n'en étais pas vraiment sûr moi-même, mais une part de moi savourait cet échange. Désormais, plus moyen de faire machine arrière. Elle m'avait vu, et je ne pouvais plus reculer. J'avais pu regarder dans ses yeux, et... j'étais surtout certain de ne plus vouloir retourner dans l'ombre. Je voulais qu'elle plonge encore et encore son regard dans le mien. Je voulais voir ses pupilles implorantes quand je la prendrais à nouveau...
Après une cérémonie de bienvenue beaucoup trop pompeuse à mon goût, chacun retrouva enfin sa liberté, et j'obtins enfin l'occasion de lancer mon offensive. J'étais déjà venu en repérage dans l'université à plusieurs reprises afin de tout connaître de l'endroit. D'ailleurs, je pouvais facilement vous dire quel était le lieu le plus adapté ici-même pour violer dans la plus grande discrétion l'une des petites nouvelles bien niaises que j'avais vu tout à l'heure. Je connaissais le lieu comme ma poche, et je ne laisserais rien au hasard.
Je savais qu'elle allait sortir du hall. Je la connaissais, j'avais analysé son comportement pendant tellement de temps... J'étais comme son ombre, j'avais suivi ses moindres faits et gestes, et je la connaissais maintenant sur le bout des doigts.
J'étais donc capable de vous dire par quelle porte elle allait sortir et à quel moment elle allait le faire. Elle se pensait imprévisible certes, mais c'était cette certitude qui la rendait finalement si prévisible.
Je pris le temps de respirer l'air frais de l'extérieur, et de mater deux ou trois étudiantes qui passaient – putain y'avait vraiment des salopes ici – et je n'eus qu'à attendre le moment propice pour me diriger vers le hall, tout ça pour faire face à la plus grosse salope de toutes, la mienne.
Comme prévu, elle passa la porte au moment où j'arrivais, et elle n'eut d'autre choix que de me faire face.
Je pris un air un peu surpris face à elle, avant d'afficher une mine un peu embarrassée, commençant à me masser la nuque avec l'une de mes mains, comme si j'étais profondément mal à l'aise.
« - Kang... Mee... Joo... » Prononçai-je en la regardant, laissant un léger sourire apparaître sur mes lèvres.
« J'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on ne s'est pas vus. » Continuai-je, mon sourire s'agrandissant légèrement malgré moi à la simple pensée de notre dernier véritable échange.
Je me mis alors à croiser les bras avant de me rapprocher d'elle, réduisant l'écart entre nous.
« Félicitations pour ton entrée à l'université. » Repris-je avec un faux sourire chaleureux, parce que, soyons francs, je me fichais de son admission à cette foutue école.
« Tellement de gens doivent adorer te voir ici... » Lâchai-je ensuite sans chaleur dans la voix, tout en laissant mon regard glisser sur elle.
Oh oui, et même si jamais ce n'était pas encore le cas, ça n'allait pas tarder. Sérieusement, quand on voyait le nombre d'atrocités qui traînaient sur le campus, Mee Joo allait être un morceau de choix. Certains se battraient sans doute pour elle, mais la moralité de cette histoire était que je l'aurais à la fin. Qu'elle le veuille ou pas.
« Je parle de tes parents bien sûr. » Repris-je avec une voix chaleureuse et une expression souriante atrocement fausse.
J'adorais jouer au chat et à la souris, et après avoir passé tant de temps à l'observer dans l'ombre comme un prédateur guettant sa proie, j'avais vraiment envie de jouer avec cette putain de souris.AVENGEDINCHAINS
Shin Dong Soo & Kang Mee Joo
It's been a while
C'était le grand jour.
Après des mois à la suivre partout et à épier ses moindres faits et gestes, je faisais enfin mon entrée triomphale dans son existence. Enfin entrée... disons plutôt retour, même si celui qui allait atterrir dans sa vie n'avait plus rien à voir avec celui qu'elle avait connu à l'époque. Parce que c'était bien ce que j'allais faire. Tel un météore prêt à tout ravager, j'allais m'écraser dans sa vie et faire le plus de dégâts possibles. Elle était ma planète... mon soleil. A moi et à personne d'autre.
J'avais tiré tellement de ficelles pour arriver là, mais ça m'avait semblé être un jeu d'enfant. Quand je pensais à toutes les années que j'avais passé du bon côté de la loi... bêtement. On était souvent con quand on avait quelque-chose à perdre. Femme, réputation, honneur... Je n'avais plus rien à perdre aujourd'hui, et c'était sans doute la raison pour laquelle j'étais aussi doué. Je ne craignais plus rien.
Quelques appels à passer, quelques personnes à convaincre, et ça avait été dans la poche sans même que je donne réellement de ma personne. Manipuler les gens était quelque-chose de si facile quand vous saviez où appuyer.
Je n'avais pas eu le choix, il était hors de question que cette chance me passe sous le nez. Un poste de professeur d'Histoire grand ouvert pour moi, dans cette université que Mee Joo allait commencer à fréquenter... Oh Mee Joo... Rien que prononcer son nom suffisait à me faire frissonner... Je m'imaginais déjà le susurrer à son oreille en l'attrapant par derrière, et... bref, nous aurions tout le temps pour ça.
Aujourd'hui avait lieu la cérémonie d'entrée des étudiants à la Yonsei. C'était une première pour moi aussi, donc je me devais d'être présent. D'autant que je ne voulais pas manquer une occasion de la voir. Aujourd'hui, je signais mon retour dans sa vie. Aujourd'hui, je reprenais une place que je n'aurais jamais du libérer, celle de son plus grand rêve et de son pire cauchemar.
Bien coiffé, bien habillé, avec un costume sombre et une veste grise sur les épaules, je faisais dans la sobriété pour mon premier jour officiel dans la vie de l'école. Je n'avais pas pour but de me faire remarquer trop vite, et si j'aimais être adulé, je ne voulais pas vraiment attirer l'attention dès le premier jour, parce que ça ne pourrait que me détourner de mon véritable objectif : ma proie que je pistais depuis de longs mois.
Nonchalamment, je pris la direction du hall dans lequel nous allions accueillir les étudiants. Je croisai quelques filles qui se mirent à glousser à mon passage en me jetant des regards en coin... Heureusement pour elles, je n'agressais pas n'importe qui, et si certaines filles avaient de quoi me donner envie de satisfaire quelques-unes de mes pulsions, elles n'en faisaient pas partie. Je n'allais pas me mettre à harceler les moindres petits déchets qui traînaient non plus, j'avais mes standards. Mee Joo était loin au-dessus du reste, mais je pouvais aussi me satisfaire d'une fille lui ressemblant suffisamment.
Me satisfaire, c'était le mot, parce que personne ne vaudrait jamais Mee Joo. Elle était unique, elle était... spéciale. Elle était à part, littéralement incomparable à toutes les autres. Mee Joo brillait d'une telle façon qu'elle éclipsait toutes les autres. Elle était à la fois le soleil, la lune, et toutes les étoiles du ciel. Son éclat n'avait pas d'égal, et personne n'était capable de l'éteindre. Pas même moi...
J'étais déjà dans le hall avec d'autres professeurs quand les étudiants de première année débarquèrent. J'adorais les première année, ils étaient toujours si naïfs, si innocents... Il me suffisait de les regarder pour avoir pitié d'eux. Tellement faibles, tellement fragiles... La moitié d'entre eux allait se heurter à un système scolaire trop dur et retournerait chez maman, une autre partie se détournerait du droit chemin et perdrait tout sens moral... et je remarquais aussi rapidement les quelques grosses putes qui finiraient logiquement violées par des dizaines de mecs dès leur première soirée étudiante. Tellement de naïveté qui s'envolerait quand leur cul tournerait entre les mains de 30 mecs en chaleur et que la vidéo du viol ferait le tour de l'université le lendemain.
C'était tellement beau la naïveté...
…
Il ne me fallut pas plus de 30 secondes pour enfin la trouver. Perdue dans la masse, elle était là, au milieu de ce tas d'abrutis sans avenir, à se cacher parmi ces primates comme si elle ne valait pas mieux qu'eux. Alors que nous savions tous les deux qu'elle n'avait pas sa place au milieu de ces vauriens.
Je la voyais enfin, mais je ne me sentais pas différent de d'habitude. Je me retrouvais finalement dans la même position que toutes ces fois où je l'avais observée en secret, à la seule différence que j'étais – à ce moment précis – un stalker à découvert.
C'est lorsqu'elle croisa mon regard que mon cœur se mit à accélérer. Je n'étais... pas... plus habitué à ça. Combien de fois avais-je scruté son regard sans qu'elle ne puisse jamais plonger ses prunelles dans les miennes ? Cette fois, tout était différent, nous étions... d'égal à égal. Elle me voyait aussi clairement que je la voyais, et... ça me faisait frémir. En bien ? En mal ? Je n'en étais pas vraiment sûr moi-même, mais une part de moi savourait cet échange. Désormais, plus moyen de faire machine arrière. Elle m'avait vu, et je ne pouvais plus reculer. J'avais pu regarder dans ses yeux, et... j'étais surtout certain de ne plus vouloir retourner dans l'ombre. Je voulais qu'elle plonge encore et encore son regard dans le mien. Je voulais voir ses pupilles implorantes quand je la prendrais à nouveau...
Après une cérémonie de bienvenue beaucoup trop pompeuse à mon goût, chacun retrouva enfin sa liberté, et j'obtins enfin l'occasion de lancer mon offensive. J'étais déjà venu en repérage dans l'université à plusieurs reprises afin de tout connaître de l'endroit. D'ailleurs, je pouvais facilement vous dire quel était le lieu le plus adapté ici-même pour violer dans la plus grande discrétion l'une des petites nouvelles bien niaises que j'avais vu tout à l'heure. Je connaissais le lieu comme ma poche, et je ne laisserais rien au hasard.
Je savais qu'elle allait sortir du hall. Je la connaissais, j'avais analysé son comportement pendant tellement de temps... J'étais comme son ombre, j'avais suivi ses moindres faits et gestes, et je la connaissais maintenant sur le bout des doigts.
J'étais donc capable de vous dire par quelle porte elle allait sortir et à quel moment elle allait le faire. Elle se pensait imprévisible certes, mais c'était cette certitude qui la rendait finalement si prévisible.
Je pris le temps de respirer l'air frais de l'extérieur, et de mater deux ou trois étudiantes qui passaient – putain y'avait vraiment des salopes ici – et je n'eus qu'à attendre le moment propice pour me diriger vers le hall, tout ça pour faire face à la plus grosse salope de toutes, la mienne.
Comme prévu, elle passa la porte au moment où j'arrivais, et elle n'eut d'autre choix que de me faire face.
Je pris un air un peu surpris face à elle, avant d'afficher une mine un peu embarrassée, commençant à me masser la nuque avec l'une de mes mains, comme si j'étais profondément mal à l'aise.
« - Kang... Mee... Joo... » Prononçai-je en la regardant, laissant un léger sourire apparaître sur mes lèvres.
« J'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on ne s'est pas vus. » Continuai-je, mon sourire s'agrandissant légèrement malgré moi à la simple pensée de notre dernier véritable échange.
Je me mis alors à croiser les bras avant de me rapprocher d'elle, réduisant l'écart entre nous.
« Félicitations pour ton entrée à l'université. » Repris-je avec un faux sourire chaleureux, parce que, soyons francs, je me fichais de son admission à cette foutue école.
« Tellement de gens doivent adorer te voir ici... » Lâchai-je ensuite sans chaleur dans la voix, tout en laissant mon regard glisser sur elle.
Oh oui, et même si jamais ce n'était pas encore le cas, ça n'allait pas tarder. Sérieusement, quand on voyait le nombre d'atrocités qui traînaient sur le campus, Mee Joo allait être un morceau de choix. Certains se battraient sans doute pour elle, mais la moralité de cette histoire était que je l'aurais à la fin. Qu'elle le veuille ou pas.
« Je parle de tes parents bien sûr. » Repris-je avec une voix chaleureuse et une expression souriante atrocement fausse.
J'adorais jouer au chat et à la souris, et après avoir passé tant de temps à l'observer dans l'ombre comme un prédateur guettant sa proie, j'avais vraiment envie de jouer avec cette putain de souris.
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Re: It's been a while ft. Kang Mee Joo | Sam 3 Mar - 17:31 Citer EditerSupprimer
Shin Dong Soo & Kang Mee Joo
It's been a while
C’était le grand jour. Enfin, je m’apprêtais à rentrer dans cette putain d’Université, la dernière ligne droite avant la vie dite ‘active ‘… Mais bon… il ne faut pas non plus crier à la liberté, hein. Même si je comptais bien me marier avec un étudiant en dernière année de médecine, pour m’en sortir le plus vite possible de ce calvaire, j’en avais encore pour au moins quatre bonnes années, si tout se passait bien. Oui, je me suis fixée l’objectif d’avoir au moins un diplôme pour éviter de faire trop tâche à côté de mon mari chirurgien.
Enfin bref, je partis rapidement vers la station de métro la plus proche. Ce jour-là, il faisait très beau. Il ne faisait ni trop chaud, ni trop froid. Sous un perfecto en similicuir, je portais une simple jupe noire et une chemise de même couleur, qui laissait transparaître délicatement un soutien-gorge en dentelle. Je voulais être discrète, pas non plus être une nonne, mais être la plus sobre possible du moins. Évitons de se faire passer pour la pute du coin dès le premier jour à cause d’un mauvais choix stylistique, ce serait dommage n’est-ce pas ?
Je stressais, une première depuis déjà longtemps, et mon putain de téléphone qui n’arrêtait pas de sonner… un homme quelque peu exigeant qui aime bien que je lui rende visite le matin. Malheureusement pour lui, il n’aime pas attendre… Désolée darling, mais aujourd’hui va falloir trouver un autre moyen pour se vider, si tu vois ce que je veux dire…
Le métro était plein, vous me direz, normal, on est à l'heure de pointe. Certains étaient sans doute mes camarades, mais je ne le saurais sans doute jamais. Je ne venais pas dans ce bahut dans l’optique de me faire des potes, puis je ne compte pas non plus assister à tous les cours d’ailleurs. Avoir un objectif, c’est bien, mais avoir de l’argent, c’est mieux, et c’est clairement pas en posant mon gros cul sur une chaise que l’argent va rentrer. Puis bon, j’ai l’habitude d’être l’élève fantôme de la classe depuis pas mal de temps maintenant.
J’étais enfin en face de cette fichue université, je me demandais toujours comment j’avais réussi à être admise, un coup de chance on va dire, mais on va pas s’en plaindre, hein. Le campus était immense, de quoi se perdre. Il y avait déjà beaucoup de monde… de tout genre. La plupart avait l’air paumé, comme moi en fait. Beaucoup se bécotaient déjà, sérieusement, perdre son temps avec des histoires d’amours futiles avec des bêtes pareils, mieux vaut se concentrer dans ses bouquins et s’assurer un bel avenir ou du moins avoir une relation plus ‘utile’ que ça. C’est pas un étudiant de première année qui va te payer le restaurant, voyons chérie, il ne faut pas donner ses boobs à n’importe qui.
Après une demi-heure de recherche intensive, et heureusement que j’étais partie en avance et rapidement, je trouvai le hall où se tenait cette fichue cérémonie. Forcément, il y avait déjà blinde de gens. L’organisation était catastrophique, on était tous amassés au fond de la salle en attendant qu’on nous autorise à nous asseoir. L’horreur, certains ne s’étaient pas douché depuis trois mois ou quoi ?! Ça puait le phoque crevé, putain. Entre eux et les gros qui se collaient à toi et t’écrasaient, au secours quoi.
Après de très longues minutes d’attente, écrasés contre le plus répugnant de tout le campus, on nous autorisa enfin à nous asseoir, et bien-sûr par cursus… Alors avant de trouver ou de comprendre où se trouve ton cursus, bon courage quoi. Plusieurs questions plus tard, je trouvai enfin l’endroit où se trouvait ceux du cursus histoire.
En m’approchant de mes futurs camarades, une silhouette familière me tapa dans l’œil. Elle se tenait devant les élèves de mon cursus. Je croyais rêver… mais attends deux minutes… whaaaaaaaaat ???? STOP. Était-ce lui ??? Mes yeux vinrent alors à la rencontre de son regard fier. Je ne rêvais pas, c’était bien lui… M. Sh… Shin. Des frissons parcoururent mon corps, et bizarrement, mon exaltation se transforma vite en de l’inquiétude. Qu’est-ce qu’il venait foutre là, putain. Il fallait que ça tombe sur lui putain… VRAIMENT ???? Je déteste définitivement ma vie… Alors que la journée s’annonçait merveilleuse… Maintenant sa tronchasse avait tout gâché.
Comment oses-tu te pointer là, devant moi, et fièrement en plus, après ce que tu m’as fait, et pire encore après m’avoir fui ? Et c’est donc ici que tu t’es réfugié après m’avoir sali ? C’est… bordel.
Beaucoup de questions et de pensées noires vinrent se bousculer dans ma tête, j’avais soudainement un putain de mal de crâne, et lui là, avait toujours son regard de connard fini posé sur moi. Va voir ailleurs si j’y suis, putain. Bouge, mais cesse de me fixer avec tes yeux crades, sale lâche.
Il fallait que je pense à autre chose, que je l’ignore, afin de me concentrer au mieux sur cette cérémonie reloue. Après tout, je n’avais pas d’importance à donner à des mecs comme lui, et peu importe le passé. Aujourd’hui, je suis passée à autre chose, j’ai oublié ce mec et tous les mauvais souvenirs qui allaient avec. J’ai changé, et plus jamais je me ferais avoir par un connard juste sous prétexte qu’il soit beau. C’est fini.
La cérémonie se déroula bien, sans doute trop bien même. Et je savais à présent que j’allais devoir sécher comme jamais si je voulais éviter sa tronchasse. Ça m’exaspérait d’avance, moi qui avait prévu mes plans et donc les jours que je sauterais. Mais bon, tant mieux après tout, j’aurais plus de temps libre, donc plus d’argent. Voyons les choses du bon côté et surtout, essayons de l’ignorer au maximum.
Je sortis du hall après tout le monde, après tout attendre cinq minutes, ça n’a jamais tué personne et s’il y a bien une chose que je ne supporte pas, c’est d’essayer de forcer à travers une porte… Bref, me voilà enfin dehors, prête à charger pour me rendre le plus vite possible chez moi. Mais devinez sur qui je suis tombée, COMME PAR HASARD, à la sortie ? M. Shin. Il était debout au milieu, comme s’il m’attendait ? Croyez-moi j’avais peur.
Je m’approchai de lui avec un léger sourire, fallait bien faire semblant d’être contente de le voir après tout, surtout oublie qu’il m’a troué la teuch deux ans plus tôt. C’est juste un prof, il est là pour t’apprendre des choses, hein. Allez, zen, Mee Joo, tout va bien se passer.
« - Kang... Mee... Joo... » Prononça-t-il en me regardant.
Oh putain, non, en fait, laissez-moi fuir. Ce mec me faisait beaucoup trop peur. Connard fais au moins semblant d’être heureux de me voir, quoi... C’était pas à cause de moi qu’il avait perdu son poste à Busan, mais bien de sa propre faute, c’est lui qui s’était cassé. Il n’avait pas le droit de m’en vouloir. Bon respire, calme, Mee Joo.
« - M. Shin ! » M’écriai-je d’un air faussement enjoué. Surtout faire la fille docile, tranquille et un peu nunuche qui a tout oublié.
« J'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on ne s'est pas vus. » continua-t-il.
Je vous ai manqué ? Parce que moi, je vais être honnête avec vous, vous m’avez pas du tout manqué. A vrai dire j’avais même zappé votre foutue existence avant aujourd’hui. Et clairement, je vivais beaucoup mieux ainsi.
« - En effet, ça remonte à pas mal de temps maintenant... » prononçai-je d’un air gêné.
J’avais juste envie de crever, tellement le malaise était immense. Et pour en rajouter une couche, il se rapprocha de moi, réduisant un peu plus mon espace vital. CHILL GROS, putain. Le mec il me fout déjà assez la pression de par sa présence sur cette Terre, mais si en plus, il me laisse pas mon espace vital, cette petite conversation va mal finir pour lui.
« Félicitations pour ton entrée à l'université. » Reprit-il avec un sourire grinçant.
J’avais la chair de poule, et pour être honnête, j’avais juste envie de partir en courant et vite. Mais, je me sentis obligée de survivre au moins à ce premier échange, il fallait qu’il me laisse, qu’il comprenne que le passé, c’était le passé.
« Merci beaucoup. » répondis-je d’un ton sec. Mon entrée à l’université… Que répondre, sincèrement, mais même-moi, je ne sais pas comment j’ai fait pour être là, quoi…
« Tellement de gens doivent adorer te voir ici... Je parle de tes parents bien-sûr. » Lâcha-t-il tout en me reluquant.
Euuhhh, et non je ne rêvais pas, il venait bien de me mater ce gros porc. Hey, entre nous, si je suis devenue à ton goût, tu peux le dire, hein… Ah non pardon, je pense que ça fait sans doute déjà pas mal de temps que je suis à ton goût, vu la nuit que j’ai passé, il y a deux ans dans ta voiture. Et l’excuse des parents… really… qu’est-ce que ça pouvait lui foutre de l’avis de mes parents ?!
« - Mes parents… ?... A vrai dire, je ne leur parle plus beaucoup, je vis seule maintenant. » déclarai-je en gardant l’air niai d’une gamine embarrassée.
Plus l’échange durait, plus le malaise grandissait. J’osais à peine le regarder et malgré toutes les insultes qui se trouvaient dans ma tête, je n’arrivais pas en placer une pour qu’il me fiche la paix. Non à la place j’agissais devant lui telle une enfant apeurée. Je me détestais.
« Et… et vous ? Votre femme ? … ça va ? Et… du coup… vous êtes partis… à Séoul… pendant tout ce temps ? » questionnai-je d’une petite voix.
J’avais envie de me fracasser la gueule, j’étais à présent incapable de bouger… Et les souvenirs me remontèrent peu à peu… Mais Je devais être forte et pas me faire bouffer. Après tout, il venait juste prendre de mes nouvelles, normal vu que je suis son ancienne élève, pas de quoi s’inquiéter, n’est-ce pas ?
« Je suis contente de vous revoir et de savoir que vous serez de nouveau mon professeur d’histoire… ça me rassure presque. A vrai dire je me demandais ce que vous étiez devenu… » annonçai-je avec un grand sourire.
C’était vrai, en laissant ma mauvaise foi de côté, il était vrai que je me suis demandé à plusieurs reprise ce qu’il était advenu de lui… Surtout peu de temps après l’époque où il avait disparu de ma vie. Il m’avait même longuement manqué…
« - Je vous rassure, j’ai grandi et j’ai également changé, je vous le promets, je ne vous harcèlerai plus… » Lâchai-je en riant.
Enfin, une phrase censée de ma part… J’avais nullement envie qu’il pense que je suis toujours à fond sur lui, il fallait que je mette les choses au clair. Et j’espère avoir été assez claire pour lui.
« - Ah, et puis… Je n’ai jamais eu l’occasion de vous le dire… mais… je ne vous en veux pas… » Continuai-je un peu gênée.
AVENGEDINCHAINS
Shin Dong Soo & Kang Mee Joo
It's been a while
C’était le grand jour. Enfin, je m’apprêtais à rentrer dans cette putain d’Université, la dernière ligne droite avant la vie dite ‘active ‘… Mais bon… il ne faut pas non plus crier à la liberté, hein. Même si je comptais bien me marier avec un étudiant en dernière année de médecine, pour m’en sortir le plus vite possible de ce calvaire, j’en avais encore pour au moins quatre bonnes années, si tout se passait bien. Oui, je me suis fixée l’objectif d’avoir au moins un diplôme pour éviter de faire trop tâche à côté de mon mari chirurgien.
Enfin bref, je partis rapidement vers la station de métro la plus proche. Ce jour-là, il faisait très beau. Il ne faisait ni trop chaud, ni trop froid. Sous un perfecto en similicuir, je portais une simple jupe noire et une chemise de même couleur, qui laissait transparaître délicatement un soutien-gorge en dentelle. Je voulais être discrète, pas non plus être une nonne, mais être la plus sobre possible du moins. Évitons de se faire passer pour la pute du coin dès le premier jour à cause d’un mauvais choix stylistique, ce serait dommage n’est-ce pas ?
Je stressais, une première depuis déjà longtemps, et mon putain de téléphone qui n’arrêtait pas de sonner… un homme quelque peu exigeant qui aime bien que je lui rende visite le matin. Malheureusement pour lui, il n’aime pas attendre… Désolée darling, mais aujourd’hui va falloir trouver un autre moyen pour se vider, si tu vois ce que je veux dire…
Le métro était plein, vous me direz, normal, on est à l'heure de pointe. Certains étaient sans doute mes camarades, mais je ne le saurais sans doute jamais. Je ne venais pas dans ce bahut dans l’optique de me faire des potes, puis je ne compte pas non plus assister à tous les cours d’ailleurs. Avoir un objectif, c’est bien, mais avoir de l’argent, c’est mieux, et c’est clairement pas en posant mon gros cul sur une chaise que l’argent va rentrer. Puis bon, j’ai l’habitude d’être l’élève fantôme de la classe depuis pas mal de temps maintenant.
J’étais enfin en face de cette fichue université, je me demandais toujours comment j’avais réussi à être admise, un coup de chance on va dire, mais on va pas s’en plaindre, hein. Le campus était immense, de quoi se perdre. Il y avait déjà beaucoup de monde… de tout genre. La plupart avait l’air paumé, comme moi en fait. Beaucoup se bécotaient déjà, sérieusement, perdre son temps avec des histoires d’amours futiles avec des bêtes pareils, mieux vaut se concentrer dans ses bouquins et s’assurer un bel avenir ou du moins avoir une relation plus ‘utile’ que ça. C’est pas un étudiant de première année qui va te payer le restaurant, voyons chérie, il ne faut pas donner ses boobs à n’importe qui.
Après une demi-heure de recherche intensive, et heureusement que j’étais partie en avance et rapidement, je trouvai le hall où se tenait cette fichue cérémonie. Forcément, il y avait déjà blinde de gens. L’organisation était catastrophique, on était tous amassés au fond de la salle en attendant qu’on nous autorise à nous asseoir. L’horreur, certains ne s’étaient pas douché depuis trois mois ou quoi ?! Ça puait le phoque crevé, putain. Entre eux et les gros qui se collaient à toi et t’écrasaient, au secours quoi.
Après de très longues minutes d’attente, écrasés contre le plus répugnant de tout le campus, on nous autorisa enfin à nous asseoir, et bien-sûr par cursus… Alors avant de trouver ou de comprendre où se trouve ton cursus, bon courage quoi. Plusieurs questions plus tard, je trouvai enfin l’endroit où se trouvait ceux du cursus histoire.
En m’approchant de mes futurs camarades, une silhouette familière me tapa dans l’œil. Elle se tenait devant les élèves de mon cursus. Je croyais rêver… mais attends deux minutes… whaaaaaaaaat ???? STOP. Était-ce lui ??? Mes yeux vinrent alors à la rencontre de son regard fier. Je ne rêvais pas, c’était bien lui… M. Sh… Shin. Des frissons parcoururent mon corps, et bizarrement, mon exaltation se transforma vite en de l’inquiétude. Qu’est-ce qu’il venait foutre là, putain. Il fallait que ça tombe sur lui putain… VRAIMENT ???? Je déteste définitivement ma vie… Alors que la journée s’annonçait merveilleuse… Maintenant sa tronchasse avait tout gâché.
Comment oses-tu te pointer là, devant moi, et fièrement en plus, après ce que tu m’as fait, et pire encore après m’avoir fui ? Et c’est donc ici que tu t’es réfugié après m’avoir sali ? C’est… bordel.
Beaucoup de questions et de pensées noires vinrent se bousculer dans ma tête, j’avais soudainement un putain de mal de crâne, et lui là, avait toujours son regard de connard fini posé sur moi. Va voir ailleurs si j’y suis, putain. Bouge, mais cesse de me fixer avec tes yeux crades, sale lâche.
Il fallait que je pense à autre chose, que je l’ignore, afin de me concentrer au mieux sur cette cérémonie reloue. Après tout, je n’avais pas d’importance à donner à des mecs comme lui, et peu importe le passé. Aujourd’hui, je suis passée à autre chose, j’ai oublié ce mec et tous les mauvais souvenirs qui allaient avec. J’ai changé, et plus jamais je me ferais avoir par un connard juste sous prétexte qu’il soit beau. C’est fini.
La cérémonie se déroula bien, sans doute trop bien même. Et je savais à présent que j’allais devoir sécher comme jamais si je voulais éviter sa tronchasse. Ça m’exaspérait d’avance, moi qui avait prévu mes plans et donc les jours que je sauterais. Mais bon, tant mieux après tout, j’aurais plus de temps libre, donc plus d’argent. Voyons les choses du bon côté et surtout, essayons de l’ignorer au maximum.
Je sortis du hall après tout le monde, après tout attendre cinq minutes, ça n’a jamais tué personne et s’il y a bien une chose que je ne supporte pas, c’est d’essayer de forcer à travers une porte… Bref, me voilà enfin dehors, prête à charger pour me rendre le plus vite possible chez moi. Mais devinez sur qui je suis tombée, COMME PAR HASARD, à la sortie ? M. Shin. Il était debout au milieu, comme s’il m’attendait ? Croyez-moi j’avais peur.
Je m’approchai de lui avec un léger sourire, fallait bien faire semblant d’être contente de le voir après tout, surtout oublie qu’il m’a troué la teuch deux ans plus tôt. C’est juste un prof, il est là pour t’apprendre des choses, hein. Allez, zen, Mee Joo, tout va bien se passer.
« - Kang... Mee... Joo... » Prononça-t-il en me regardant.
Oh putain, non, en fait, laissez-moi fuir. Ce mec me faisait beaucoup trop peur. Connard fais au moins semblant d’être heureux de me voir, quoi... C’était pas à cause de moi qu’il avait perdu son poste à Busan, mais bien de sa propre faute, c’est lui qui s’était cassé. Il n’avait pas le droit de m’en vouloir. Bon respire, calme, Mee Joo.
« - M. Shin ! » M’écriai-je d’un air faussement enjoué. Surtout faire la fille docile, tranquille et un peu nunuche qui a tout oublié.
« J'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on ne s'est pas vus. » continua-t-il.
Je vous ai manqué ? Parce que moi, je vais être honnête avec vous, vous m’avez pas du tout manqué. A vrai dire j’avais même zappé votre foutue existence avant aujourd’hui. Et clairement, je vivais beaucoup mieux ainsi.
« - En effet, ça remonte à pas mal de temps maintenant... » prononçai-je d’un air gêné.
J’avais juste envie de crever, tellement le malaise était immense. Et pour en rajouter une couche, il se rapprocha de moi, réduisant un peu plus mon espace vital. CHILL GROS, putain. Le mec il me fout déjà assez la pression de par sa présence sur cette Terre, mais si en plus, il me laisse pas mon espace vital, cette petite conversation va mal finir pour lui.
« Félicitations pour ton entrée à l'université. » Reprit-il avec un sourire grinçant.
J’avais la chair de poule, et pour être honnête, j’avais juste envie de partir en courant et vite. Mais, je me sentis obligée de survivre au moins à ce premier échange, il fallait qu’il me laisse, qu’il comprenne que le passé, c’était le passé.
« Merci beaucoup. » répondis-je d’un ton sec. Mon entrée à l’université… Que répondre, sincèrement, mais même-moi, je ne sais pas comment j’ai fait pour être là, quoi…
« Tellement de gens doivent adorer te voir ici... Je parle de tes parents bien-sûr. » Lâcha-t-il tout en me reluquant.
Euuhhh, et non je ne rêvais pas, il venait bien de me mater ce gros porc. Hey, entre nous, si je suis devenue à ton goût, tu peux le dire, hein… Ah non pardon, je pense que ça fait sans doute déjà pas mal de temps que je suis à ton goût, vu la nuit que j’ai passé, il y a deux ans dans ta voiture. Et l’excuse des parents… really… qu’est-ce que ça pouvait lui foutre de l’avis de mes parents ?!
« - Mes parents… ?... A vrai dire, je ne leur parle plus beaucoup, je vis seule maintenant. » déclarai-je en gardant l’air niai d’une gamine embarrassée.
Plus l’échange durait, plus le malaise grandissait. J’osais à peine le regarder et malgré toutes les insultes qui se trouvaient dans ma tête, je n’arrivais pas en placer une pour qu’il me fiche la paix. Non à la place j’agissais devant lui telle une enfant apeurée. Je me détestais.
« Et… et vous ? Votre femme ? … ça va ? Et… du coup… vous êtes partis… à Séoul… pendant tout ce temps ? » questionnai-je d’une petite voix.
J’avais envie de me fracasser la gueule, j’étais à présent incapable de bouger… Et les souvenirs me remontèrent peu à peu… Mais Je devais être forte et pas me faire bouffer. Après tout, il venait juste prendre de mes nouvelles, normal vu que je suis son ancienne élève, pas de quoi s’inquiéter, n’est-ce pas ?
« Je suis contente de vous revoir et de savoir que vous serez de nouveau mon professeur d’histoire… ça me rassure presque. A vrai dire je me demandais ce que vous étiez devenu… » annonçai-je avec un grand sourire.
C’était vrai, en laissant ma mauvaise foi de côté, il était vrai que je me suis demandé à plusieurs reprise ce qu’il était advenu de lui… Surtout peu de temps après l’époque où il avait disparu de ma vie. Il m’avait même longuement manqué…
« - Je vous rassure, j’ai grandi et j’ai également changé, je vous le promets, je ne vous harcèlerai plus… » Lâchai-je en riant.
Enfin, une phrase censée de ma part… J’avais nullement envie qu’il pense que je suis toujours à fond sur lui, il fallait que je mette les choses au clair. Et j’espère avoir été assez claire pour lui.
« - Ah, et puis… Je n’ai jamais eu l’occasion de vous le dire… mais… je ne vous en veux pas… » Continuai-je un peu gênée.
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Re: It's been a while ft. Kang Mee Joo | Sam 3 Mar - 23:52 Citer EditerSupprimer
Shin Dong Soo & Kang Mee Joo
It's been a while
C'était tellement exaltant...
Je n'étais réellement de retour dans sa vie que depuis 30 secondes, et ce que je ressentais à cet instant était déjà plus fort que tout ce dont j'avais pu faire l'expérience au cours de ces dernières années.
Maintenant que j'étais là, j'avais du mal à croire que j'avais pu passer autant de temps dans l'ombre à l'observer sans occuper le moindre rôle dans son existence. Plus le temps passait et plus je la voyais détruire elle-même sa vie petit à petit... et... j'avais envie de participer au massacre moi aussi. Elle voulait se donner à tout le monde et n'importe qui, laissant chaque homme prendre une petite part d'elle, mais je refusais de laisser qui que ce soit d'autre que moi avoir le plus gros morceau. La plupart des hommes ne voulaient que profiter de son corps, moi je voulais son âme. Parce qu'elle était à moi. A moi, et à personne d'autre.
Mais toute cette attente avait peut-être été bénéfique, parce que j'étais aujourd'hui bien différent de celui que j'étais autrefois. Maintenant, j'étais prêt, et j'avais accepté qui j'étais. Ça avait pris du temps, mais je savais désormais précisément qui j'étais et ce qui me faisait me sentir vivant. Ça, ce moment, maintenant, c'était ce qui me permettait de me sentir en vie. Parce que je la surplombais, qu'elle ne pourrait pas échapper à mon emprise, et que mes mains commençaient déjà à se refermer sur elle. Bientôt, je la serrerais de toutes mes forces pour la faire éclater en un magnifique feu d'artifices de détresse et de douleur. Oh, ce sera un moment si magnifique.
Comme prévu, je menais la danse. Je l'avais suivie jusque dans cette université, je m'étais arrangé pour être son professeur, je m'étais mis en travers de sa route... et maintenant, je l'enchaînais verbalement pour l'empêcher de trouver sereinement une parade. Je voulais simplement la conserver dans la confusion le plus longtemps possible. Elle devait encore être chamboulée de me revoir, elle ne devait plus savoir quoi penser avec toutes les phrases que j'envoyais les unes après les autres, et... j'espérais par dessus tout qu'elle n'était pas tranquille. Elle m'aurait impressionné dans le cas inverse. Et déçu aussi.
« - Mes parents… ?... A vrai dire, je ne leur parle plus beaucoup, je vis seule maintenant. » Lâcha-t-elle avec embarras.
Je sais.
Bien sûr, je ne pouvais pas répondre ça de but en blanc, mais je savais pertinemment que sa situation familiale s'était détériorée. Elle voyait très rarement ses parents, et vivait totalement seule... à ma merci. C'en était presque trop facile.
Son embarras me laissa supposer qu'elle était toutefois toujours une gamine dans le fond. Je l'avais vue changer avec le temps, mais je m'étais contenté de l'observer de loin, donc je ne pouvais pas facilement parler de sa personnalité. Beaucoup des traits de sa personnalité m'étaient encore inconnus, parce que suivre quelqu'un pendant des mois, ça vous apprenait beaucoup de choses, mais ça ne vous disait pas tout sur une personne. Ça ne vous disait surtout pas qui elle était réellement et comment elle réagirait à une situation sortant de l'ordinaire et de son quotidien.
« Et… et vous ? Votre femme ? … ça va ? Et… du coup… vous êtes parti… à Séoul… pendant tout ce temps ? » Demanda-t-elle d'une petite voix, me mettant un coup mental auquel je ne m'attendais pas.
Elle...
Pourquoi est-ce qu'elle parlait de ma femme ?! Ironique qu'elle y pense maintenant alors qu'elle avait toujours tout fait pour que je veuille mettre ma queue dans sa bouche plutôt que dans celle de ma femme !
Bref, on se détend...
Elle n'avait sûrement même pas voulu me donner un coup, elle avait juste... voulu se montrer sympa... Elle... …
Mon ex... Est-ce que ça allait ?
C'était une excellente question. Est-ce qu'elle allait bien ? Est-ce qu'elle s'en sortait dans la vie ? Est-ce qu'elle était même toujours en vie ?
J'avais tiré un trait sur toute ma vie quand j'avais décidé de la quitter. Je l'avais juste laissée derrière, comme un poids mort dont on se débarrasse pour pouvoir avancer... Mais et moi... Est-ce que j'avais vraiment avancé ? Un spécialiste vous dirait certainement que j'avais profondément régressé. Personnellement, je parlerais plutôt de révélation.
Alors non, je ne savais pas ce qu'elle était devenue. Et le pire, c'était que... je m'en fichais. Elle pouvait être la plus heureuse des femmes ou la plus triste... elle pouvait être riche et célèbre ou à moitié mourante vivant dans la rue... je m'en fichais complètement. Seul comptait maintenant mon obsession pour Mee Joo, ma relation privilégie avec elle, et mon besoin d'assouvir mes pulsions trop longtemps refoulées.
Le Dong Soo qui avait été assez bête pour se mettre en couple avec une idiote niaise comme l'autre crevée n'existait plus. Le nouveau Dong Soo n'avait pas d'attache, pas de regret, il n'avait que Mee Joo, et son besoin de dominer les autres, par n'importe quel moyen.
« Je suis contente de vous revoir et de savoir que vous serez de nouveau mon professeur d’histoire… ça me rassure presque. A vrai dire je me demandais ce que vous étiez devenu… » Poursuivit-elle, me sortant de cette réflexion particulièrement stupide.
Elle était contente que je sois à nouveau son professeur ? Évidemment, vu comme elle écartait encore plus facilement les cuisses aujourd'hui, elle ne pouvait qu'être heureuse de me voir revenir dans sa vie.
« - Je vous rassure, j’ai grandi et j’ai également changé, je vous le promets, je ne vous harcèlerai plus… » Reprit-elle avec un rire.
En effet, même si tu voulais continuer ton comportement de harceleuse, tu ne pourrais jamais m'égaler.
La pauvre... Quand je pense qu'elle se considérait elle-même comme une stalkeuse à l'époque... Elle n'avait pas la moindre de ce dont était capable un véritable stalker. Bientôt, elle ne serait plus capable de marcher dans la rue sans sentir une présence derrière elle...
« - Ah, et puis… Je n’ai jamais eu l’occasion de vous le dire… mais… je ne vous en veux pas… » Continua-t-elle, prenant le taureau par les cornes en évoquant directement notre dernier véritable échange.
Brave fille...
Je savais pertinemment qu'elle n'avait pas tant changé que ça avec le temps. Alors évidemment, elle ne m'en voulait pas pour ce qui s'était passé. C'était relativement logique d'ailleurs. Elle avait passé des mois à écarter les cuisses devant moi en espérant que je finirais par la fourrer, alors elle n'allait pas m'en vouloir d'avoir fini par lui donner la punition qu'elle méritait et qu'elle avait tant réclamé.
« - Tu as raison, laissons le passé où il est. » Répondis-je après avoir laissé un silence malaisant s'installer quelques secondes.
Je lui offris un sourire faussement chaleureux, comme si j'étais vraiment content qu'elle décide de ne pas me tenir rigueur de ce qui s'était passé. En vérité, je m'en foutais complètement. Et je savais bien que tu t'en souvenais parfaitement, et c'était tout ce qui comptait pour moi.
« Concentrons-nous plutôt sur ce qui se trouve... devant nous. » Ajoutai-je avec un sourire amical, avant de laisser discrètement mon regard glisser sur son corps une nouvelle fois.
Vous l'aviez vue aussi ? Elle ne demandait que ça à toujours s'habiller comme une petite pute. Quand on s'habillait pour attirer les regards, on n'allait pas s'offusquer que les gens regardent. Et surtout pas elle, qui passait d'une queue à l'autre tous les trois jours. Elle était habituée aux regards, et à bien plus.
« Oh, et ma 'femme' et moi nous sommes séparés. C'est pour ça que je suis venu à Séoul. Je vis seul maintenant. Je suppose que ça nous fait un point commun. » Repris-je avec sérieux, ne donnant que des semi-informations sur moi.
Nous ne devions pas avoir beaucoup de points communs, mais nous avions au moins celui-là. Nous vivions seuls tous les deux. Quelque-chose de particulièrement pratique. Elle était du genre à n'avoir peur de rien ni personne, donc forcément, elle pensait toujours être capable de se défendre sans l'aide de personne. Elle se trompait. Elle était petite et faible, et ce n'était pas avec les squats qu'elle faisait à la salle de sport qu'elle allait réussir à repousser un assaillant faisant le double de son poids.
« Je ne m'attendais pas à te retrouver en Histoire. J'espère que tu seras toujours aussi assidue en cours... » Repris-je avec un sourire très simple.
Ce qu'elle allait préférer en déduire : Que je me souvenais qu'elle était une bonne élève en Histoire.
Ce qu'elle allait redouter d'en déduire : Que je me souvenais de son énergie déployée pour m'allumer durant chaque cours.
Ce qu'il en était réellement : Un peu des deux. Mee Joo était une bonne élève, par contre, je me fichais de ses notes. Enfin non, en vérité, j’espérais que ses notes soient mauvaises, histoire de pouvoir lui offrir de sucer pour faire remonter sa moyenne. Mais honnêtement, notes mauvaises ou pas, elle finirait par avoir droit à un remake de la scène favorite de nos vies respectives, donc le destin ne varierait pas beaucoup pour elle, qu'elle se montre douée dans mon cours ou pas.
« Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à me demander. Je serai ravi de te donner ce que tu veux. » Ajoutai-je avec un sourire un brin malsain, avant de reprendre rapidement une expression amicale.
Oh oui, je serais même plus que ravi de lui donner ce qu'elle veut. Ce qu'elle veut et qu'elle mérite.
Promis, ça ne ferait pas mal. Enfin... pas trop mal...AVENGEDINCHAINS
Shin Dong Soo & Kang Mee Joo
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C'était tellement exaltant...
Je n'étais réellement de retour dans sa vie que depuis 30 secondes, et ce que je ressentais à cet instant était déjà plus fort que tout ce dont j'avais pu faire l'expérience au cours de ces dernières années.
Maintenant que j'étais là, j'avais du mal à croire que j'avais pu passer autant de temps dans l'ombre à l'observer sans occuper le moindre rôle dans son existence. Plus le temps passait et plus je la voyais détruire elle-même sa vie petit à petit... et... j'avais envie de participer au massacre moi aussi. Elle voulait se donner à tout le monde et n'importe qui, laissant chaque homme prendre une petite part d'elle, mais je refusais de laisser qui que ce soit d'autre que moi avoir le plus gros morceau. La plupart des hommes ne voulaient que profiter de son corps, moi je voulais son âme. Parce qu'elle était à moi. A moi, et à personne d'autre.
Mais toute cette attente avait peut-être été bénéfique, parce que j'étais aujourd'hui bien différent de celui que j'étais autrefois. Maintenant, j'étais prêt, et j'avais accepté qui j'étais. Ça avait pris du temps, mais je savais désormais précisément qui j'étais et ce qui me faisait me sentir vivant. Ça, ce moment, maintenant, c'était ce qui me permettait de me sentir en vie. Parce que je la surplombais, qu'elle ne pourrait pas échapper à mon emprise, et que mes mains commençaient déjà à se refermer sur elle. Bientôt, je la serrerais de toutes mes forces pour la faire éclater en un magnifique feu d'artifices de détresse et de douleur. Oh, ce sera un moment si magnifique.
Comme prévu, je menais la danse. Je l'avais suivie jusque dans cette université, je m'étais arrangé pour être son professeur, je m'étais mis en travers de sa route... et maintenant, je l'enchaînais verbalement pour l'empêcher de trouver sereinement une parade. Je voulais simplement la conserver dans la confusion le plus longtemps possible. Elle devait encore être chamboulée de me revoir, elle ne devait plus savoir quoi penser avec toutes les phrases que j'envoyais les unes après les autres, et... j'espérais par dessus tout qu'elle n'était pas tranquille. Elle m'aurait impressionné dans le cas inverse. Et déçu aussi.
« - Mes parents… ?... A vrai dire, je ne leur parle plus beaucoup, je vis seule maintenant. » Lâcha-t-elle avec embarras.
Je sais.
Bien sûr, je ne pouvais pas répondre ça de but en blanc, mais je savais pertinemment que sa situation familiale s'était détériorée. Elle voyait très rarement ses parents, et vivait totalement seule... à ma merci. C'en était presque trop facile.
Son embarras me laissa supposer qu'elle était toutefois toujours une gamine dans le fond. Je l'avais vue changer avec le temps, mais je m'étais contenté de l'observer de loin, donc je ne pouvais pas facilement parler de sa personnalité. Beaucoup des traits de sa personnalité m'étaient encore inconnus, parce que suivre quelqu'un pendant des mois, ça vous apprenait beaucoup de choses, mais ça ne vous disait pas tout sur une personne. Ça ne vous disait surtout pas qui elle était réellement et comment elle réagirait à une situation sortant de l'ordinaire et de son quotidien.
« Et… et vous ? Votre femme ? … ça va ? Et… du coup… vous êtes parti… à Séoul… pendant tout ce temps ? » Demanda-t-elle d'une petite voix, me mettant un coup mental auquel je ne m'attendais pas.
Elle...
Pourquoi est-ce qu'elle parlait de ma femme ?! Ironique qu'elle y pense maintenant alors qu'elle avait toujours tout fait pour que je veuille mettre ma queue dans sa bouche plutôt que dans celle de ma femme !
Bref, on se détend...
Elle n'avait sûrement même pas voulu me donner un coup, elle avait juste... voulu se montrer sympa... Elle... …
Mon ex... Est-ce que ça allait ?
C'était une excellente question. Est-ce qu'elle allait bien ? Est-ce qu'elle s'en sortait dans la vie ? Est-ce qu'elle était même toujours en vie ?
J'avais tiré un trait sur toute ma vie quand j'avais décidé de la quitter. Je l'avais juste laissée derrière, comme un poids mort dont on se débarrasse pour pouvoir avancer... Mais et moi... Est-ce que j'avais vraiment avancé ? Un spécialiste vous dirait certainement que j'avais profondément régressé. Personnellement, je parlerais plutôt de révélation.
Alors non, je ne savais pas ce qu'elle était devenue. Et le pire, c'était que... je m'en fichais. Elle pouvait être la plus heureuse des femmes ou la plus triste... elle pouvait être riche et célèbre ou à moitié mourante vivant dans la rue... je m'en fichais complètement. Seul comptait maintenant mon obsession pour Mee Joo, ma relation privilégie avec elle, et mon besoin d'assouvir mes pulsions trop longtemps refoulées.
Le Dong Soo qui avait été assez bête pour se mettre en couple avec une idiote niaise comme l'autre crevée n'existait plus. Le nouveau Dong Soo n'avait pas d'attache, pas de regret, il n'avait que Mee Joo, et son besoin de dominer les autres, par n'importe quel moyen.
« Je suis contente de vous revoir et de savoir que vous serez de nouveau mon professeur d’histoire… ça me rassure presque. A vrai dire je me demandais ce que vous étiez devenu… » Poursuivit-elle, me sortant de cette réflexion particulièrement stupide.
Elle était contente que je sois à nouveau son professeur ? Évidemment, vu comme elle écartait encore plus facilement les cuisses aujourd'hui, elle ne pouvait qu'être heureuse de me voir revenir dans sa vie.
« - Je vous rassure, j’ai grandi et j’ai également changé, je vous le promets, je ne vous harcèlerai plus… » Reprit-elle avec un rire.
En effet, même si tu voulais continuer ton comportement de harceleuse, tu ne pourrais jamais m'égaler.
La pauvre... Quand je pense qu'elle se considérait elle-même comme une stalkeuse à l'époque... Elle n'avait pas la moindre de ce dont était capable un véritable stalker. Bientôt, elle ne serait plus capable de marcher dans la rue sans sentir une présence derrière elle...
« - Ah, et puis… Je n’ai jamais eu l’occasion de vous le dire… mais… je ne vous en veux pas… » Continua-t-elle, prenant le taureau par les cornes en évoquant directement notre dernier véritable échange.
Brave fille...
Je savais pertinemment qu'elle n'avait pas tant changé que ça avec le temps. Alors évidemment, elle ne m'en voulait pas pour ce qui s'était passé. C'était relativement logique d'ailleurs. Elle avait passé des mois à écarter les cuisses devant moi en espérant que je finirais par la fourrer, alors elle n'allait pas m'en vouloir d'avoir fini par lui donner la punition qu'elle méritait et qu'elle avait tant réclamé.
« - Tu as raison, laissons le passé où il est. » Répondis-je après avoir laissé un silence malaisant s'installer quelques secondes.
Je lui offris un sourire faussement chaleureux, comme si j'étais vraiment content qu'elle décide de ne pas me tenir rigueur de ce qui s'était passé. En vérité, je m'en foutais complètement. Et je savais bien que tu t'en souvenais parfaitement, et c'était tout ce qui comptait pour moi.
« Concentrons-nous plutôt sur ce qui se trouve... devant nous. » Ajoutai-je avec un sourire amical, avant de laisser discrètement mon regard glisser sur son corps une nouvelle fois.
Vous l'aviez vue aussi ? Elle ne demandait que ça à toujours s'habiller comme une petite pute. Quand on s'habillait pour attirer les regards, on n'allait pas s'offusquer que les gens regardent. Et surtout pas elle, qui passait d'une queue à l'autre tous les trois jours. Elle était habituée aux regards, et à bien plus.
« Oh, et ma 'femme' et moi nous sommes séparés. C'est pour ça que je suis venu à Séoul. Je vis seul maintenant. Je suppose que ça nous fait un point commun. » Repris-je avec sérieux, ne donnant que des semi-informations sur moi.
Nous ne devions pas avoir beaucoup de points communs, mais nous avions au moins celui-là. Nous vivions seuls tous les deux. Quelque-chose de particulièrement pratique. Elle était du genre à n'avoir peur de rien ni personne, donc forcément, elle pensait toujours être capable de se défendre sans l'aide de personne. Elle se trompait. Elle était petite et faible, et ce n'était pas avec les squats qu'elle faisait à la salle de sport qu'elle allait réussir à repousser un assaillant faisant le double de son poids.
« Je ne m'attendais pas à te retrouver en Histoire. J'espère que tu seras toujours aussi assidue en cours... » Repris-je avec un sourire très simple.
Ce qu'elle allait préférer en déduire : Que je me souvenais qu'elle était une bonne élève en Histoire.
Ce qu'elle allait redouter d'en déduire : Que je me souvenais de son énergie déployée pour m'allumer durant chaque cours.
Ce qu'il en était réellement : Un peu des deux. Mee Joo était une bonne élève, par contre, je me fichais de ses notes. Enfin non, en vérité, j’espérais que ses notes soient mauvaises, histoire de pouvoir lui offrir de sucer pour faire remonter sa moyenne. Mais honnêtement, notes mauvaises ou pas, elle finirait par avoir droit à un remake de la scène favorite de nos vies respectives, donc le destin ne varierait pas beaucoup pour elle, qu'elle se montre douée dans mon cours ou pas.
« Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à me demander. Je serai ravi de te donner ce que tu veux. » Ajoutai-je avec un sourire un brin malsain, avant de reprendre rapidement une expression amicale.
Oh oui, je serais même plus que ravi de lui donner ce qu'elle veut. Ce qu'elle veut et qu'elle mérite.
Promis, ça ne ferait pas mal. Enfin... pas trop mal...
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Re: It's been a while ft. Kang Mee Joo | Mar 6 Mar - 2:47 Citer EditerSupprimer
Shin Dong Soo & Kang Mee Joo
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Mon corps en tremblait, j’étais pétrifiée, et rien que sa présence me mettait mal à l’aise. De tous les gens que j’avais connu dans mon existence, il avait fallu que ce soit lui qui se repointe dans ma vie. Putain de merde, expliquez-moi pourquoi ?
J’étais désemparée, je ne savais pas quoi faire, ni comment agir. J’aurais voulu fuir, et définitivement faire une croix sur mes études, afin de ne jamais avoir à faire face à son regard une nouvelle fois… Mais, non, putain, je n’étais pas comme ça, non. Puis bon ce serait extrême comme décision. Je valais mieux que ça, et après tout, qui était-il, lui, hein ? Juste un simple connard vicieux. Il ne méritait même pas que je lui donne de mon temps.
Le passé c’est le passé, mon gros. Tu ne m’attires plus. Tu vois, je suis passée à autre chose, puis tu as de la chance en plus, je ne t’en veux pas. Alors comme ça, on est quittes, et MAINTENANT tu vas pouvoir me laisser tranquille, et tout le monde sera heureux.
« - Tu as raison, laissons le passé où il est. » Répondit-il trois heures après.
Il prenait bien son temps dis-donc… J’avais déjà la pression, mais son comportement n’arrangeait clairement rien. Mais au moins, il avait compris le message. Après tout c’était un prof, il avait quand même un cerveau, enfin je crois. Puis c’était un adulte responsable, il savait que les mauvaises choses, bah il valait mieux les oublier et passer à autre chose n’est-ce pas ?
« Concentrons-nous plutôt sur ce qui se trouve... devant nous. » Ajouta-t-il avec un sourire de pervers, avant de me mater pour la deuxième fois.
Enfoiré…
Encore un regard mal placé, et je vous jure que je l’envoyais dans les buissons en face. Non mais à quoi il jouait au juste ? Il n’avait pas le droit de me reluquer ainsi, pas après m’avoir lâché, alors qu’à l’époque j’avais des sentiments pour lui. Peu importe ‘la façon’ dont il m’avait traité, avant j’étais prête à tout pour lui… J’étais amoureuse, une gosse amoureuse, certes, mais amoureuse tout de même. Mais tout ça, c’était avant. Il n’avait certainement pas le droit de revenir des années après et venir me réclamer mon amour, mon cul, ou je ne savais quoi. J’avais changé, et à présent j’avais tourné cette page douloureuse et j’avais appris à lui pardonner et ainsi aller de l’avant.
Je ne t’aime plus…
« Oh, et ma 'femme' et moi nous sommes séparés. C'est pour ça que je suis venu à Séoul. Je vis seul maintenant. Je suppose que ça nous fait un point commun. » Reprit-il.
Un point en commun… uh ? J’aurais surtout voulu savoir si on avait pour point commun le fait de se détester, ça m’aurait grandement arrangé. Mais apparemment, je pouvais toujours rêver, vu qu’il semblait toujours s’intéresser à moi. Cela dit, voilà une information bien étrange… comment avaient-ils pu se séparer alors qu’ils représentaient le couple parfait par excellence… ? Très souvent, en cours, il nous parlait de sa femme, il nous jetait à la gueule, et surtout à moi, sa petite vie parfaite et bien rangée avec la femme la plus exceptionnelle du monde. Comme quoi, elle était pas si exceptionnelle que ça en fait… A moins que… ça se trouve, c’était lui l’épine, et que c’était elle qui l’avait abandonné… Ce serait drôle, et ça correspondrait parfaitement à la vision que je m’étais faite de lui lors de ces premières trente secondes d’échange.
« Je ne m'attendais pas à te retrouver en Histoire. J'espère que tu seras toujours aussi assidue en cours... » continua-t-il.
Je vous assure, si j’avais su que ça allait être lui mon prof… Je n’aurais certainement pas pris Histoire comme cursus… Mais je le remerciais d’avoir remarqué que j’étais pas si nulle dans ses cours. L’Histoire avait toujours été une matière que j’appréciais particulièrement. Oui c’est vrai, il avait aidé à l’époque… mais même avant lui, l’Histoire était vraiment une discipline qui m’intéressait.
« Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à me demander. Je serai ravi de te donner ce que tu veux. » Ajouta-t-il avec un sourire tout aussi flippant que les précédents.
Oh M.Shin, c’est tellement gentil de votre part de me proposer votre aide, mais non ça ira.
Pourquoi est-ce que tous ses mots me dégoûtaient ? Soit j’avais les idées drôlement mal placées, soit je nageais en plein délire.
« - Oh M.Shin… Ce serait avec plaisir, mais je vous avoue que je vois plus l’université comme une seconde activité aujourd’hui. Donc je vous rassure, vous me verrez sans doute rarement. » Répondis-je avec embarras.
Au moins, j’avais été honnête avec lui. Il était vrai que je comptais déjà à la base venir en cours le moins possible… Mais après que j’ai su que ce serait lui mon professeur, j’avais rapidement changé d’avis, et je comptais à présent ne JAMAIS venir en cours, ou du moins seulement pour les examens. Etudier seule chez soi n’avait jamais été un crime après tout.
« J’apprécie énormément vos cours M.Shin, vous savez, mais voilà maintenant que je vis seule, c’est ‘dur’ de payer le loyer… » Ajoutai-je avec un rire nerveux accompagné d'un sourire timide.
Plus l’échange durait, plus je remarquais un comportement louche chez lui. Quelque chose avait changé, mais je ne savais pas trop quoi… Je ne retrouvais plus dans ses yeux le professeur avenant prêt à tout pour ses élèves. Il était beaucoup moins chaleureux, Il avait l’air beaucoup plus sombre et mystérieux. Ça m’attristait presque, il était clair que ce n’était pas l’homme que j’avais ‘aimé’… Son regard vide posé sur moi me donnait la chair de poule, il ressemblait étrangement au regard terrifiant qui m’avait tant marqué cette nuit-là.
« Vous me semblez… différent… ? Vous allez bien ? Je suis désolée si je vous rends mal à l'aise. » repris-je en regardant vers le sol.
Cette dernière question n’était clairement pas nécessaire, mais j’étais vraiment curieuse de savoir ce qu’il allait me répondre… En espérant de ne pas avoir l’air TROP curieuse.
AVENGEDINCHAINS
Shin Dong Soo & Kang Mee Joo
It's been a while
Mon corps en tremblait, j’étais pétrifiée, et rien que sa présence me mettait mal à l’aise. De tous les gens que j’avais connu dans mon existence, il avait fallu que ce soit lui qui se repointe dans ma vie. Putain de merde, expliquez-moi pourquoi ?
J’étais désemparée, je ne savais pas quoi faire, ni comment agir. J’aurais voulu fuir, et définitivement faire une croix sur mes études, afin de ne jamais avoir à faire face à son regard une nouvelle fois… Mais, non, putain, je n’étais pas comme ça, non. Puis bon ce serait extrême comme décision. Je valais mieux que ça, et après tout, qui était-il, lui, hein ? Juste un simple connard vicieux. Il ne méritait même pas que je lui donne de mon temps.
Le passé c’est le passé, mon gros. Tu ne m’attires plus. Tu vois, je suis passée à autre chose, puis tu as de la chance en plus, je ne t’en veux pas. Alors comme ça, on est quittes, et MAINTENANT tu vas pouvoir me laisser tranquille, et tout le monde sera heureux.
« - Tu as raison, laissons le passé où il est. » Répondit-il trois heures après.
Il prenait bien son temps dis-donc… J’avais déjà la pression, mais son comportement n’arrangeait clairement rien. Mais au moins, il avait compris le message. Après tout c’était un prof, il avait quand même un cerveau, enfin je crois. Puis c’était un adulte responsable, il savait que les mauvaises choses, bah il valait mieux les oublier et passer à autre chose n’est-ce pas ?
« Concentrons-nous plutôt sur ce qui se trouve... devant nous. » Ajouta-t-il avec un sourire de pervers, avant de me mater pour la deuxième fois.
Enfoiré…
Encore un regard mal placé, et je vous jure que je l’envoyais dans les buissons en face. Non mais à quoi il jouait au juste ? Il n’avait pas le droit de me reluquer ainsi, pas après m’avoir lâché, alors qu’à l’époque j’avais des sentiments pour lui. Peu importe ‘la façon’ dont il m’avait traité, avant j’étais prête à tout pour lui… J’étais amoureuse, une gosse amoureuse, certes, mais amoureuse tout de même. Mais tout ça, c’était avant. Il n’avait certainement pas le droit de revenir des années après et venir me réclamer mon amour, mon cul, ou je ne savais quoi. J’avais changé, et à présent j’avais tourné cette page douloureuse et j’avais appris à lui pardonner et ainsi aller de l’avant.
Je ne t’aime plus…
« Oh, et ma 'femme' et moi nous sommes séparés. C'est pour ça que je suis venu à Séoul. Je vis seul maintenant. Je suppose que ça nous fait un point commun. » Reprit-il.
Un point en commun… uh ? J’aurais surtout voulu savoir si on avait pour point commun le fait de se détester, ça m’aurait grandement arrangé. Mais apparemment, je pouvais toujours rêver, vu qu’il semblait toujours s’intéresser à moi. Cela dit, voilà une information bien étrange… comment avaient-ils pu se séparer alors qu’ils représentaient le couple parfait par excellence… ? Très souvent, en cours, il nous parlait de sa femme, il nous jetait à la gueule, et surtout à moi, sa petite vie parfaite et bien rangée avec la femme la plus exceptionnelle du monde. Comme quoi, elle était pas si exceptionnelle que ça en fait… A moins que… ça se trouve, c’était lui l’épine, et que c’était elle qui l’avait abandonné… Ce serait drôle, et ça correspondrait parfaitement à la vision que je m’étais faite de lui lors de ces premières trente secondes d’échange.
« Je ne m'attendais pas à te retrouver en Histoire. J'espère que tu seras toujours aussi assidue en cours... » continua-t-il.
Je vous assure, si j’avais su que ça allait être lui mon prof… Je n’aurais certainement pas pris Histoire comme cursus… Mais je le remerciais d’avoir remarqué que j’étais pas si nulle dans ses cours. L’Histoire avait toujours été une matière que j’appréciais particulièrement. Oui c’est vrai, il avait aidé à l’époque… mais même avant lui, l’Histoire était vraiment une discipline qui m’intéressait.
« Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à me demander. Je serai ravi de te donner ce que tu veux. » Ajouta-t-il avec un sourire tout aussi flippant que les précédents.
Oh M.Shin, c’est tellement gentil de votre part de me proposer votre aide, mais non ça ira.
Pourquoi est-ce que tous ses mots me dégoûtaient ? Soit j’avais les idées drôlement mal placées, soit je nageais en plein délire.
« - Oh M.Shin… Ce serait avec plaisir, mais je vous avoue que je vois plus l’université comme une seconde activité aujourd’hui. Donc je vous rassure, vous me verrez sans doute rarement. » Répondis-je avec embarras.
Au moins, j’avais été honnête avec lui. Il était vrai que je comptais déjà à la base venir en cours le moins possible… Mais après que j’ai su que ce serait lui mon professeur, j’avais rapidement changé d’avis, et je comptais à présent ne JAMAIS venir en cours, ou du moins seulement pour les examens. Etudier seule chez soi n’avait jamais été un crime après tout.
« J’apprécie énormément vos cours M.Shin, vous savez, mais voilà maintenant que je vis seule, c’est ‘dur’ de payer le loyer… » Ajoutai-je avec un rire nerveux accompagné d'un sourire timide.
Plus l’échange durait, plus je remarquais un comportement louche chez lui. Quelque chose avait changé, mais je ne savais pas trop quoi… Je ne retrouvais plus dans ses yeux le professeur avenant prêt à tout pour ses élèves. Il était beaucoup moins chaleureux, Il avait l’air beaucoup plus sombre et mystérieux. Ça m’attristait presque, il était clair que ce n’était pas l’homme que j’avais ‘aimé’… Son regard vide posé sur moi me donnait la chair de poule, il ressemblait étrangement au regard terrifiant qui m’avait tant marqué cette nuit-là.
« Vous me semblez… différent… ? Vous allez bien ? Je suis désolée si je vous rends mal à l'aise. » repris-je en regardant vers le sol.
Cette dernière question n’était clairement pas nécessaire, mais j’étais vraiment curieuse de savoir ce qu’il allait me répondre… En espérant de ne pas avoir l’air TROP curieuse.
Invité
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Re: It's been a while ft. Kang Mee Joo | Mer 7 Mar - 1:05 Citer EditerSupprimer
Shin Dong Soo & Kang Mee Joo
It's been a while
Est-ce qu'elle se rendait compte que j'étais différent ? Est-ce qu'elle voyait qu'il y avait quelque-chose de différent en moi ? Est-ce qu'elle sentait que je n'étais plus 'normal' ? Bonne question. J'aurais aimé savoir ce qui se passait dans sa petite tête à ce moment précis. A tous les moments d'ailleurs.
Enfin, je n'en attendais pas trop d'elle non plus, elle n'avait jamais été extrêmement futée, alors elle ne se doutait sûrement de rien. Oui, si j'avais voulu d'une astrophysicienne de génie, je n'aurais pas jeté mon dévolu sur celle-là hein. Si je l'aimais tant, c'était aussi en partie parce qu'elle n'avait rien dans la tête. Ouais, ça faisait tout son charme.
De toute façon, elle finirait bien par voir en moi... Je ne lui laisserais pas le choix.
« - Oh M.Shin… Ce serait avec plaisir, mais je vous avoue que je vois plus l’université comme une seconde activité aujourd’hui. Donc je vous rassure, vous me verrez sans doute rarement. » Lâcha-t-elle, visiblement embarrassée.
…
Je la verrais sans doute rarement ? Elle n'imaginait pas à quel point elle se trompait en prononçant cette phrase.
J'avais bien compris qu'elle se tournait désormais vers des activités plus que douteuses plutôt que de compter avant tout sur ses études. Vu le prix qu'elle devait tirer de son cul, je ne comprenais d'ailleurs même pas pourquoi elle continuait ses études, mais je n'allais pas m'en plaindre, tant que ça l'obligeait à venir dans mon cours. J'étais sûr qu'elle allait seulement à l'université pour trouver de nouveaux pigeons... et elle allait en trouver un paquet vu les abrutis sans cervelle qui erraient sur le campus à la recherche de la moindre fesse.
« - Je pourrai toujours te donner des cours particuliers pour t'aider si jamais tu as des difficultés. » Répondis-je avec un sourire faussement sincère.
Par contre, il était hors de question de la voir éviter mon cours. Je n'avais pas fait tout ça pour qu'elle me file entre les doigts. Alors soit elle allait devoir accepter d'assister à mon cours régulièrement, soit elle allait avoir de mauvaises surprises dans son quotidien, parce que je comptais bien me montrer très présent dans son existence à partir de maintenant. Si j'étais revenu, ce n'était pas pour rien après tout.
« - J’apprécie énormément vos cours M.Shin, vous savez, mais voilà maintenant que je vis seule, c’est ‘dur’ de payer le loyer… » Ajouta-t-elle avec un rire nerveux.
Dur... ?
Elle n'avait jamais travaillé de sa vie et se contentait de se faire prendre à quatre pattes par des tas de mecs pour s'enrichir, et elle osait trouver ça 'dur' ? Les seules choses dures dans la vie de cette petite pute, c'était les queues qu'elle suçait.
Mais j'avais quand même une âme et un peu de compassion pour elle, alors promis, la prochaine fois que je la violerais, je lui laisserais un petit billet, je n'étais pas un monstre.
« - Oh, tu as un travail ? Je suis sûr que tu as réussi à trouver une activité basée sur tes capacités... » Répliquai-je avec un sourire à mi-chemin entre le gars gentil et le connard.
Quoi ? Elle méritait bien un petit coup de temps en temps.
Et puis, dans le fond, je n'avais rien dit de mal. C'était vrai qu'elle mettait en avant ses rares capacités dans son activité. Tendre son cul était quelque-chose qu'elle avait toujours très bien fait, je pouvais vous l'assurer.
« - Vous me semblez… différent… ? Vous allez bien ? Je suis désolée si je vous rends mal à l'aise. » Finit-elle par lâcher, sans oser soutenir mon regard.
Elle faisait la petite fille mal à l'aise, et son attitude me donnait juste envie de lui en coller une...
Mais elle avait quand même remarqué que quelque-chose clochait dans mon comportement... Comme quoi elle était peut-être un peu moins conne que je l'avais pensé. Elle avait grandi, et, d'une certaine manière, elle avait mûri, donc il n'y avait rien de surprenant à cela. Elle réalisait que quelque-chose était différent chez moi. Mais réalisait-elle que je ne rêvais que de lui écraser la tête sur le sol et de la prendre ici même devant la porte du hall ? Peut-être, elle n'était pas comme toutes les niaises que l'on voyait partout sur le campus après tout.
« - Je suppose qu'on change tous avec le temps. Tu n'es plus la même qu'autrefois toi non plus, n'est-ce pas ? » Lançai-je à son attention, avec beaucoup de sérieux.
Non, je n'étais vraiment plus le même.
J'avais changé. J'avais changé plus encore qu'elle pouvait l'imaginer. Fini le Dong Soo gentil qui était proche de ses élèves et qui souhaitait apprendre aux autres... Tout comme elle avait changé avec le temps, même si le côté salope était toujours bien présent.
« - Ça me fait vraiment plaisir de te revoir. » Prononçai-je finalement, avant de serrer le poing pour m'empêcher de lever la main et de lui caresser le visage.
J'avais envie de la toucher. J'en avais envie, plus que tout.
Je voulais prendre mon temps, je voulais jouer avec elle le plus longtemps possible, mais... maintenant que j'étais là, c'était tellement dur de me retenir... Je voulais tellement la toucher, et sentir à nouveau le contact de sa peau contre la mienne...
Mais non. Pas ici. Pas maintenant. Elle méritait mieux que ça. Elle méritait que je prenne mon temps et que je la savoure lentement... très très très lentement... mais... Putain, qu'est-ce que c'était dur...
« - Mais j'ai beaucoup de choses à faire, alors je vais devoir y aller. » Lâchai-je un peu brusquement avant de détourner le regard.
Il fallait que j'arrête de la regarder. Et il fallait que je parte surtout, parce que j'avais beaucoup trop de mal à me contrôler.
« - On se voit dans mon cours. » Repris-je, l'air un peu distrait, sans oser la regarder en face.
Je devais fuir. Il le fallait. Si je ne partais pas maintenant, il était possible que je fasse n'importe quoi. Parce qu'elle était trop proche, et que je n'avais plus la moindre maîtrise de moi.AVENGEDINCHAINS
Shin Dong Soo & Kang Mee Joo
It's been a while
Est-ce qu'elle se rendait compte que j'étais différent ? Est-ce qu'elle voyait qu'il y avait quelque-chose de différent en moi ? Est-ce qu'elle sentait que je n'étais plus 'normal' ? Bonne question. J'aurais aimé savoir ce qui se passait dans sa petite tête à ce moment précis. A tous les moments d'ailleurs.
Enfin, je n'en attendais pas trop d'elle non plus, elle n'avait jamais été extrêmement futée, alors elle ne se doutait sûrement de rien. Oui, si j'avais voulu d'une astrophysicienne de génie, je n'aurais pas jeté mon dévolu sur celle-là hein. Si je l'aimais tant, c'était aussi en partie parce qu'elle n'avait rien dans la tête. Ouais, ça faisait tout son charme.
De toute façon, elle finirait bien par voir en moi... Je ne lui laisserais pas le choix.
« - Oh M.Shin… Ce serait avec plaisir, mais je vous avoue que je vois plus l’université comme une seconde activité aujourd’hui. Donc je vous rassure, vous me verrez sans doute rarement. » Lâcha-t-elle, visiblement embarrassée.
…
Je la verrais sans doute rarement ? Elle n'imaginait pas à quel point elle se trompait en prononçant cette phrase.
J'avais bien compris qu'elle se tournait désormais vers des activités plus que douteuses plutôt que de compter avant tout sur ses études. Vu le prix qu'elle devait tirer de son cul, je ne comprenais d'ailleurs même pas pourquoi elle continuait ses études, mais je n'allais pas m'en plaindre, tant que ça l'obligeait à venir dans mon cours. J'étais sûr qu'elle allait seulement à l'université pour trouver de nouveaux pigeons... et elle allait en trouver un paquet vu les abrutis sans cervelle qui erraient sur le campus à la recherche de la moindre fesse.
« - Je pourrai toujours te donner des cours particuliers pour t'aider si jamais tu as des difficultés. » Répondis-je avec un sourire faussement sincère.
Par contre, il était hors de question de la voir éviter mon cours. Je n'avais pas fait tout ça pour qu'elle me file entre les doigts. Alors soit elle allait devoir accepter d'assister à mon cours régulièrement, soit elle allait avoir de mauvaises surprises dans son quotidien, parce que je comptais bien me montrer très présent dans son existence à partir de maintenant. Si j'étais revenu, ce n'était pas pour rien après tout.
« - J’apprécie énormément vos cours M.Shin, vous savez, mais voilà maintenant que je vis seule, c’est ‘dur’ de payer le loyer… » Ajouta-t-elle avec un rire nerveux.
Dur... ?
Elle n'avait jamais travaillé de sa vie et se contentait de se faire prendre à quatre pattes par des tas de mecs pour s'enrichir, et elle osait trouver ça 'dur' ? Les seules choses dures dans la vie de cette petite pute, c'était les queues qu'elle suçait.
Mais j'avais quand même une âme et un peu de compassion pour elle, alors promis, la prochaine fois que je la violerais, je lui laisserais un petit billet, je n'étais pas un monstre.
« - Oh, tu as un travail ? Je suis sûr que tu as réussi à trouver une activité basée sur tes capacités... » Répliquai-je avec un sourire à mi-chemin entre le gars gentil et le connard.
Quoi ? Elle méritait bien un petit coup de temps en temps.
Et puis, dans le fond, je n'avais rien dit de mal. C'était vrai qu'elle mettait en avant ses rares capacités dans son activité. Tendre son cul était quelque-chose qu'elle avait toujours très bien fait, je pouvais vous l'assurer.
« - Vous me semblez… différent… ? Vous allez bien ? Je suis désolée si je vous rends mal à l'aise. » Finit-elle par lâcher, sans oser soutenir mon regard.
Elle faisait la petite fille mal à l'aise, et son attitude me donnait juste envie de lui en coller une...
Mais elle avait quand même remarqué que quelque-chose clochait dans mon comportement... Comme quoi elle était peut-être un peu moins conne que je l'avais pensé. Elle avait grandi, et, d'une certaine manière, elle avait mûri, donc il n'y avait rien de surprenant à cela. Elle réalisait que quelque-chose était différent chez moi. Mais réalisait-elle que je ne rêvais que de lui écraser la tête sur le sol et de la prendre ici même devant la porte du hall ? Peut-être, elle n'était pas comme toutes les niaises que l'on voyait partout sur le campus après tout.
« - Je suppose qu'on change tous avec le temps. Tu n'es plus la même qu'autrefois toi non plus, n'est-ce pas ? » Lançai-je à son attention, avec beaucoup de sérieux.
Non, je n'étais vraiment plus le même.
J'avais changé. J'avais changé plus encore qu'elle pouvait l'imaginer. Fini le Dong Soo gentil qui était proche de ses élèves et qui souhaitait apprendre aux autres... Tout comme elle avait changé avec le temps, même si le côté salope était toujours bien présent.
« - Ça me fait vraiment plaisir de te revoir. » Prononçai-je finalement, avant de serrer le poing pour m'empêcher de lever la main et de lui caresser le visage.
J'avais envie de la toucher. J'en avais envie, plus que tout.
Je voulais prendre mon temps, je voulais jouer avec elle le plus longtemps possible, mais... maintenant que j'étais là, c'était tellement dur de me retenir... Je voulais tellement la toucher, et sentir à nouveau le contact de sa peau contre la mienne...
Mais non. Pas ici. Pas maintenant. Elle méritait mieux que ça. Elle méritait que je prenne mon temps et que je la savoure lentement... très très très lentement... mais... Putain, qu'est-ce que c'était dur...
« - Mais j'ai beaucoup de choses à faire, alors je vais devoir y aller. » Lâchai-je un peu brusquement avant de détourner le regard.
Il fallait que j'arrête de la regarder. Et il fallait que je parte surtout, parce que j'avais beaucoup trop de mal à me contrôler.
« - On se voit dans mon cours. » Repris-je, l'air un peu distrait, sans oser la regarder en face.
Je devais fuir. Il le fallait. Si je ne partais pas maintenant, il était possible que je fasse n'importe quoi. Parce qu'elle était trop proche, et que je n'avais plus la moindre maîtrise de moi.
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