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the flashing city lights (♥)
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the flashing city lights (♥) | Lun 5 Mar - 18:40
Je ne compte plus mes heures de sommeil depuis plusieurs jours. Si je le faisais, je risquerais de mourir d'une crise cardiaque. Les bonnes nouvelles s'enchaînent mais cela reste insuffisant quand on voit à quel point je peux me mettre la pression pour tout et n'importe quoi. Pour une personne aussi optimiste que moi, j'en suis d'autant plus surprise. En effet, je m'étonne de ce bonheur qui régit ma vie et j'ai l'impression que le destin va s'empresser de tout récupérer au moment où je ne m'y attends pas. Comment pourrais-je garder le sourire avec de telles pensées ? Voilà que je mine le moral en plus de me ruiner la santé. Par chance, je peux compter sur le chef de mon restaurant et ami pour me cuisiner quelques plats dans lesquels je tente de retrouver mon énergie. Un café chaud dans les mains, mon regard fixe pendant plusieurs secondes l'alarme de mon restaurant. Elle ne cesse de clignoter, signe qu'elle est bel et bien en marche.
Il y a plus d'un an, j'avais aussi cette vilaine habitude. Je me rappelle avoir demandé l'aide d'un sportif pour me préparer à me défendre. Voilà jusqu'à où mon excès de paranoïa pouvait aller. Il y a des cas bien pires mais c'est bien connu: on ne regarde que son nombril. Je secoue brièvement la tête à cette pensée avant de sentir cette boisson chaude me brûler partiellement les lèvres par la gorge. Pourquoi je bois un tel truc à cette heure-ci ? Ne voulant pas gaspiller, je me mets à chantonner dans la rue afin de me mettre au baume au coeur. De loin, j'arrive à voir l'heure du futur passage du bus. Finalement, j'ai bien fait de ne pas le jeter ce foutu café. Je suis sûre qu'il sera parfait pour me faire la discussion.
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hee chull & eun hye
Je ne compte plus mes heures de sommeil depuis plusieurs jours. Si je le faisais, je risquerais de mourir d'une crise cardiaque. Les bonnes nouvelles s'enchaînent mais cela reste insuffisant quand on voit à quel point je peux me mettre la pression pour tout et n'importe quoi. Pour une personne aussi optimiste que moi, j'en suis d'autant plus surprise. En effet, je m'étonne de ce bonheur qui régit ma vie et j'ai l'impression que le destin va s'empresser de tout récupérer au moment où je ne m'y attends pas. Comment pourrais-je garder le sourire avec de telles pensées ? Voilà que je mine le moral en plus de me ruiner la santé. Par chance, je peux compter sur le chef de mon restaurant et ami pour me cuisiner quelques plats dans lesquels je tente de retrouver mon énergie. Un café chaud dans les mains, mon regard fixe pendant plusieurs secondes l'alarme de mon restaurant. Elle ne cesse de clignoter, signe qu'elle est bel et bien en marche. Il y a plus d'un an, j'avais aussi cette vilaine habitude. Je me rappelle avoir demandé l'aide d'un sportif pour me préparer à me défendre. Voilà jusqu'à où mon excès de paranoïa pouvait aller. Il y a des cas bien pires mais c'est bien connu: on ne regarde que son nombril. Je secoue brièvement la tête à cette pensée avant de sentir cette boisson chaude me brûler partiellement les lèvres par la gorge. Pourquoi je bois un tel truc à cette heure-ci ? Ne voulant pas gaspiller, je me mets à chantonner dans la rue afin de me mettre au baume au coeur. De loin, j'arrive à voir l'heure du futur passage du bus. Finalement, j'ai bien fait de ne pas le jeter ce foutu café. Je suis sûre qu'il sera parfait pour me faire la discussion.
© LOYALS.
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Re: the flashing city lights (♥) | Mar 27 Mar - 20:18
Il se fait tard et Hee Chull sort tout juste de son travail. Il est le dernier à être encore présent dans les bureaux, tous les autres étant déjà rentrés chez eux, pour leur vie familiale. Une vie qu’il n’a pas et qu’il ne souhaite pas avoir. Il a besoin de sa liberté, de son espace, de ne pas dépendre de quelqu’un, ne pas avoir des contraintes et uniquement se centrer sur son travail. Dans sa vie il n’y a que ça : le travail. De toute manière il n’y a pas plus important pour lui. Il a grandi avec l’idée de grimper toujours plus haut, de surpasser les autres. Et il y arrive, mais après un long et terrible acharnement. Un acharnement qui l’a amené, parfois, à détruire la vie de certains, sans aucun remord. Ce monde est un monde de requins, il le sait. Il n’y a pas de place pour les plus faibles. C’est comme ça qu’il a atteint ce poste et que d’ici quelques jours il va devenir directeur de banque. Parce qu’il n’a peur de rien, et ne craint aucune représailles. Il n’est touché par rien, du moins pas pour l’instant. Ça ne l’empêche toutefois pas d’être particulièrement éreinté, surtout ces derniers jours, où il n’a que 3 à 4 heures de sommeil. Mais il tient le coup, grâce au nombre incalculable de café qu’il boit et parce qu’il ne peut pas se permettre de dormir plus, pas en ce moment. Il ne sait même pas si le fait de conduire est une bonne idée avec sa fatigue mais il n’a pas d’autre choix. Et puis il aime conduire dans sa magnifique voiture. Il s’apaise, même pour quelques minutes.
Sur le chemin il repère, au loin, une silhouette qu’il ne connait que trop bien, un sourire sournois s’affichant alors sur ses lèvres. Il ne réfléchit pas vraiment et s’en va vers l’arrêt de bus, où il s’y gare, pour quelques secondes. Il baisse sa vitre et s’avance un peu pour pouvoir échanger avec la jeune femme, une cliente à lui. « Mlle Yoon ! Quelle surprise. Vous attendez le bus ? », question débile il le sait. Elle n’est sûrement pas ici pour juste attendre ou s’asseoir. « Est-ce que je peux vous proposer de vous raccompagner ou serait-ce trop mal placé en tant que cliente ? » dit-il avec ce sourire charmeur qui ne laisse pas insensible, du moins pour certaines femmes, peut-être pas elle.
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Feat Eun Hye ▬ HEEEUN 
Il se fait tard et Hee Chull sort tout juste de son travail. Il est le dernier à être encore présent dans les bureaux, tous les autres étant déjà rentrés chez eux, pour leur vie familiale. Une vie qu’il n’a pas et qu’il ne souhaite pas avoir. Il a besoin de sa liberté, de son espace, de ne pas dépendre de quelqu’un, ne pas avoir des contraintes et uniquement se centrer sur son travail. Dans sa vie il n’y a que ça : le travail. De toute manière il n’y a pas plus important pour lui. Il a grandi avec l’idée de grimper toujours plus haut, de surpasser les autres. Et il y arrive, mais après un long et terrible acharnement. Un acharnement qui l’a amené, parfois, à détruire la vie de certains, sans aucun remord. Ce monde est un monde de requins, il le sait. Il n’y a pas de place pour les plus faibles. C’est comme ça qu’il a atteint ce poste et que d’ici quelques jours il va devenir directeur de banque. Parce qu’il n’a peur de rien, et ne craint aucune représailles. Il n’est touché par rien, du moins pas pour l’instant. Ça ne l’empêche toutefois pas d’être particulièrement éreinté, surtout ces derniers jours, où il n’a que 3 à 4 heures de sommeil. Mais il tient le coup, grâce au nombre incalculable de café qu’il boit et parce qu’il ne peut pas se permettre de dormir plus, pas en ce moment. Il ne sait même pas si le fait de conduire est une bonne idée avec sa fatigue mais il n’a pas d’autre choix. Et puis il aime conduire dans sa magnifique voiture. Il s’apaise, même pour quelques minutes. Sur le chemin il repère, au loin, une silhouette qu’il ne connait que trop bien, un sourire sournois s’affichant alors sur ses lèvres. Il ne réfléchit pas vraiment et s’en va vers l’arrêt de bus, où il s’y gare, pour quelques secondes. Il baisse sa vitre et s’avance un peu pour pouvoir échanger avec la jeune femme, une cliente à lui. « Mlle Yoon ! Quelle surprise. Vous attendez le bus ? », question débile il le sait. Elle n’est sûrement pas ici pour juste attendre ou s’asseoir. « Est-ce que je peux vous proposer de vous raccompagner ou serait-ce trop mal placé en tant que cliente ? » dit-il avec ce sourire charmeur qui ne laisse pas insensible, du moins pour certaines femmes, peut-être pas elle.
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Re: the flashing city lights (♥) | Ven 30 Mar - 11:07
Debout aux abords de l’arrêt de bus, je ne prends plus la peine de regarder les minutes défiler sur l’écran. Dans ce cas, le temps passerait plus lentement. Alors, je scrute les voitures qui passent, bien plus rares que d’habitude. Il se fait tard et d’autres quartiers volent la vedette à mon petit coin de paradis. Je pince mes lèvres après avoir bu une nouvelle gorgée de café et me rappelle que je pourrais m’acheter une voiture si je le voulais. Rien de bien voyant mais une voiture quand même qui répondra à son objectif principal : m’amener d’un point A au point B sans encombre. Ici, dans la capitale, les gens adorent l’idée qu’on puisse les envier et pourtant, dans le froid, je serais à deux doigts de penser que la chose qui me rend jalouse, c’est de pouvoir rentrer chez moi sans attendre. Et puis, on se souvient de la mauvaise conduite qui ruine la réputation de notre charmant pays. Convaincue de faire le bon choix, je me perds dans d’autres pensées bien plus risibles. Je pense effectivement à mon somptueux lit qui m’attend, cette eau chaude qui ruissellera sur mon corps fatigué… Il me tarde effectivement de rentrer. Or, alors que mon destin serait de perdre patience, une voiture s’arrête devant moi. Une voiture prétentieuse, comme beaucoup d’autres. Je ne suis pourtant pas certaine d’en connaître un seul propriétaire jusqu’au moment où son visage apparaît devant moi. Ses mains sont toujours accrochées au volant, il se penche. Puis, mon regard rencontre le sien. Pendant un court instant, je me demande s’il se moque de moi. Accepter serait lui donner la chance de continuer mais en même temps, je serais bien heureuse de me mettre au chaud. Il faut savoir se sacrifier un peu pour obtenir ce que l’on veut. Me penchant à mon tour, je pose tout de même ma main sur mon manteau, au cas où il tomberait sur un décolleté qui lui est bien sûr interdit. « Si vous enlevez ce vulgaire sourire de votre visage, je ne vois pas où serait le mal. » Je le gratifie d’un sourire un brin moqueur, ne comprenant même pas son intérêt à faire le petit malin avec moi. Il sait que ça ne marche pas car je vois tout simplement clair dans son jeu. « Je ne savais pas que vous passiez par ici. Vous n’avez pas fait le tour pendant toute la soirée dans l’espoir de me voir, si ? » J’arque un sourcil, le taquinant également avant de finalement scruter l’heure du passage du bus. « J’ignore si je peux vous faire confiance moi… » On se connaît très peu, en fait. Et ce mec est clairement un obsédé de premier ordre.
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Debout aux abords de l’arrêt de bus, je ne prends plus la peine de regarder les minutes défiler sur l’écran. Dans ce cas, le temps passerait plus lentement. Alors, je scrute les voitures qui passent, bien plus rares que d’habitude. Il se fait tard et d’autres quartiers volent la vedette à mon petit coin de paradis. Je pince mes lèvres après avoir bu une nouvelle gorgée de café et me rappelle que je pourrais m’acheter une voiture si je le voulais. Rien de bien voyant mais une voiture quand même qui répondra à son objectif principal : m’amener d’un point A au point B sans encombre. Ici, dans la capitale, les gens adorent l’idée qu’on puisse les envier et pourtant, dans le froid, je serais à deux doigts de penser que la chose qui me rend jalouse, c’est de pouvoir rentrer chez moi sans attendre. Et puis, on se souvient de la mauvaise conduite qui ruine la réputation de notre charmant pays. Convaincue de faire le bon choix, je me perds dans d’autres pensées bien plus risibles. Je pense effectivement à mon somptueux lit qui m’attend, cette eau chaude qui ruissellera sur mon corps fatigué… Il me tarde effectivement de rentrer. Or, alors que mon destin serait de perdre patience, une voiture s’arrête devant moi. Une voiture prétentieuse, comme beaucoup d’autres. Je ne suis pourtant pas certaine d’en connaître un seul propriétaire jusqu’au moment où son visage apparaît devant moi. Ses mains sont toujours accrochées au volant, il se penche. Puis, mon regard rencontre le sien. Pendant un court instant, je me demande s’il se moque de moi. Accepter serait lui donner la chance de continuer mais en même temps, je serais bien heureuse de me mettre au chaud. Il faut savoir se sacrifier un peu pour obtenir ce que l’on veut. Me penchant à mon tour, je pose tout de même ma main sur mon manteau, au cas où il tomberait sur un décolleté qui lui est bien sûr interdit. « Si vous enlevez ce vulgaire sourire de votre visage, je ne vois pas où serait le mal. » Je le gratifie d’un sourire un brin moqueur, ne comprenant même pas son intérêt à faire le petit malin avec moi. Il sait que ça ne marche pas car je vois tout simplement clair dans son jeu. « Je ne savais pas que vous passiez par ici. Vous n’avez pas fait le tour pendant toute la soirée dans l’espoir de me voir, si ? » J’arque un sourcil, le taquinant également avant de finalement scruter l’heure du passage du bus. « J’ignore si je peux vous faire confiance moi… » On se connaît très peu, en fait. Et ce mec est clairement un obsédé de premier ordre. © LOYALS.
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Re: the flashing city lights (♥) | Lun 9 Avr - 20:43
Il attend patiemment sa réponse, gardant malgré tout ce sourire charmeur même quand elle finit par lui répondre, d’une manière assez distante et indifférente. « Mon sourire vous poserez-t-il problème ? Moi qui pensais qu’il pouvait toutes les charmer, même les plus coriaces » et il rigole doucement, reprenant tout de même son sérieux, craignant quand même de faire fuir la jeune femme alors qu’il débute à peine la conversation. Il pousse un long soupir et secoue négativement son visage quant à sa question. « Je n’oserai pas vous suivre. Quoique, il est possible que je vous aie aperçu au coin d’une rue et que j’ai eu le désir de perdre mon temps à vous suivre lentement, jusqu’ici, dans le simple but de venir jusqu’à vous pour vous installer sur ma banquette ». Il le dit d’un ton particulièrement sérieux, empreint tout de même d’un certain sarcasme. « Ne soyez donc pas stupide. Je ne suis pas ce genre d’homme, du moins pas encore. Et sachez que j’ai autre chose à faire que de vous suivre pour mieux vous appâter », et en plus de cela elle n’est franchement pas de son goût. Il a certaines exigences en termes de femme et elle est bien loin de ses idéaux. « Je le fais par simple courtoisie. Mais vous faites comme bon vous semble. Je ne peux vous forcer la main. Sachez juste qu’au moins vous allez être au chaud et que vous allez sûrement rentrer plus rapidement chez vous ». Il se racle la gorge, ouvrant par la même occasion la portière passagère. « Je vous en prie, faites votre choix ». Il la regarde, sourcil arqué, « vous n’avez rien à perdre ». Et puis c’est un gain de temps, surtout pour lui. Il pourrait simplement la laisser ici et s’en aller. Lui il a sa voiture, elle non. Lui il ne va pas attendre dans le froid, elle si. « Je vous paierai à manger si vous êtes affamés », il ne dit pas ça pour l’attirer davantage dans sa voiture, mais par simple courtoisie et parce qu’il est certainement l’heure de manger pour elle. Lui, il n’a pas vraiment d’heure fixe, son travail lui prenant parfois trop de temps, sautant parfois les repas.
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Il attend patiemment sa réponse, gardant malgré tout ce sourire charmeur même quand elle finit par lui répondre, d’une manière assez distante et indifférente. « Mon sourire vous poserez-t-il problème ? Moi qui pensais qu’il pouvait toutes les charmer, même les plus coriaces » et il rigole doucement, reprenant tout de même son sérieux, craignant quand même de faire fuir la jeune femme alors qu’il débute à peine la conversation. Il pousse un long soupir et secoue négativement son visage quant à sa question. « Je n’oserai pas vous suivre. Quoique, il est possible que je vous aie aperçu au coin d’une rue et que j’ai eu le désir de perdre mon temps à vous suivre lentement, jusqu’ici, dans le simple but de venir jusqu’à vous pour vous installer sur ma banquette ». Il le dit d’un ton particulièrement sérieux, empreint tout de même d’un certain sarcasme. « Ne soyez donc pas stupide. Je ne suis pas ce genre d’homme, du moins pas encore. Et sachez que j’ai autre chose à faire que de vous suivre pour mieux vous appâter », et en plus de cela elle n’est franchement pas de son goût. Il a certaines exigences en termes de femme et elle est bien loin de ses idéaux. « Je le fais par simple courtoisie. Mais vous faites comme bon vous semble. Je ne peux vous forcer la main. Sachez juste qu’au moins vous allez être au chaud et que vous allez sûrement rentrer plus rapidement chez vous ». Il se racle la gorge, ouvrant par la même occasion la portière passagère. « Je vous en prie, faites votre choix ». Il la regarde, sourcil arqué, « vous n’avez rien à perdre ». Et puis c’est un gain de temps, surtout pour lui. Il pourrait simplement la laisser ici et s’en aller. Lui il a sa voiture, elle non. Lui il ne va pas attendre dans le froid, elle si. « Je vous paierai à manger si vous êtes affamés », il ne dit pas ça pour l’attirer davantage dans sa voiture, mais par simple courtoisie et parce qu’il est certainement l’heure de manger pour elle. Lui, il n’a pas vraiment d’heure fixe, son travail lui prenant parfois trop de temps, sautant parfois les repas. Invité
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Re: the flashing city lights (♥) | Jeu 26 Avr - 22:33
Si un simple sourire suffisait pour ouvrir toutes les portes qui nous résistent, je serais certainement la plus avantagée dans ce pays, sauf quand je tombe sur lui. Si notre relation me paraît plus cordiale, je ne peux pas m'empêcher de rester sur la défensive. Je sais bien qu'il sait user des bons mots. Je n'ai jamais été la victime de ces derniers et je ne veux pas que cette situation change, évolue dans le mauvais sens. Je ne peux pas le sous-estimer, cela prouve à quel point je lui donne du crédit. Ce jeune homme a l'air d'être réfléchi et pourtant joueur. J'ai du mal à comprendre pourquoi il perdrait son temps avec une demoiselle dont il a toujours cherché à dénigrer le travail. Nous sommes différents sur presque tous les points. Tous les soirs pour rentrer, je m'assoie sur un banc froid, attendant un bus à un arrêt bien vide. Lui ? Il s'évade en conduisant, en respectant les feux tricolores avant qu'il finisse par braquer son regard sur moi. Peut-être que je réfléchis trop, peut-être que je n'arrive plus à le cerner comme avant. Alors pourquoi rejeter cette proposition alors que j'aurais l'occasion de le découvrir sous un autre jour ? J'échappe un léger rire. Pensait-il que l'appât de la nourriture était le meilleur moyen pour me voir grimper à bord de sa voiture ? Dans ce cas, il n'a pas complètement tort. " Je ne suis pas sûre d'avoir faim. " Je jette un dernier coup d'oeil à l'extérieur, comme si j'avais peur de planter mon regard dans le sien. Qui sait ce qu'il pourrait se passer. Puis, la curiosité dépasse la raison. Oh, je ne dis pas qu'il est dangereux, bien qu'on aurait pu croire l'inverse, il y a seulement quelques instants ... Mais bon. Un banquier, une cliente, une relation professionnelle et mouvementée... Beaucoup de choses à contenir dans un lieu aussi étroit que sa voiture, bien que son modèle est loin d'être honteux. " J'accepte. " Je le vois déclencher la portière et je ne perds pas une seule seconde pour me réchauffer. En un court instant, je sens la chaleur réveiller mes orteils congelés dans mes chaussures. Bougeant ces derniers dans une sensation de bien-être, je n'en oublie pas le chauffeur. Comment oublier ce type, hm ? " Désolé mais vous avez toujours su tirer profit des situations. Difficile de croire en un changement si soudain, non ? " Je pivote légèrement pour guetter sa réaction. S'il était honnête, il confirmerait mes propos. " Ne le voyez pas comme une critique. Quand on occupe certains types de poste, je suppose qu'il faut être dur. " En réalité, ce n'est pas une supposition. En tant que patronne, je dois prendre des décisions. Celles-ci ? Et bien, elles ne sont pas forcément faciles. Je lui communique mon adresse avant qu'un blanc s'installe entre nous. " Vous venez quand même pas de quitter le bureau ? "
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hee chull & eun hye
Si un simple sourire suffisait pour ouvrir toutes les portes qui nous résistent, je serais certainement la plus avantagée dans ce pays, sauf quand je tombe sur lui. Si notre relation me paraît plus cordiale, je ne peux pas m'empêcher de rester sur la défensive. Je sais bien qu'il sait user des bons mots. Je n'ai jamais été la victime de ces derniers et je ne veux pas que cette situation change, évolue dans le mauvais sens. Je ne peux pas le sous-estimer, cela prouve à quel point je lui donne du crédit. Ce jeune homme a l'air d'être réfléchi et pourtant joueur. J'ai du mal à comprendre pourquoi il perdrait son temps avec une demoiselle dont il a toujours cherché à dénigrer le travail. Nous sommes différents sur presque tous les points. Tous les soirs pour rentrer, je m'assoie sur un banc froid, attendant un bus à un arrêt bien vide. Lui ? Il s'évade en conduisant, en respectant les feux tricolores avant qu'il finisse par braquer son regard sur moi. Peut-être que je réfléchis trop, peut-être que je n'arrive plus à le cerner comme avant. Alors pourquoi rejeter cette proposition alors que j'aurais l'occasion de le découvrir sous un autre jour ? J'échappe un léger rire. Pensait-il que l'appât de la nourriture était le meilleur moyen pour me voir grimper à bord de sa voiture ? Dans ce cas, il n'a pas complètement tort. " Je ne suis pas sûre d'avoir faim. " Je jette un dernier coup d'oeil à l'extérieur, comme si j'avais peur de planter mon regard dans le sien. Qui sait ce qu'il pourrait se passer. Puis, la curiosité dépasse la raison. Oh, je ne dis pas qu'il est dangereux, bien qu'on aurait pu croire l'inverse, il y a seulement quelques instants ... Mais bon. Un banquier, une cliente, une relation professionnelle et mouvementée... Beaucoup de choses à contenir dans un lieu aussi étroit que sa voiture, bien que son modèle est loin d'être honteux. " J'accepte. " Je le vois déclencher la portière et je ne perds pas une seule seconde pour me réchauffer. En un court instant, je sens la chaleur réveiller mes orteils congelés dans mes chaussures. Bougeant ces derniers dans une sensation de bien-être, je n'en oublie pas le chauffeur. Comment oublier ce type, hm ? " Désolé mais vous avez toujours su tirer profit des situations. Difficile de croire en un changement si soudain, non ? " Je pivote légèrement pour guetter sa réaction. S'il était honnête, il confirmerait mes propos. " Ne le voyez pas comme une critique. Quand on occupe certains types de poste, je suppose qu'il faut être dur. " En réalité, ce n'est pas une supposition. En tant que patronne, je dois prendre des décisions. Celles-ci ? Et bien, elles ne sont pas forcément faciles. Je lui communique mon adresse avant qu'un blanc s'installe entre nous. " Vous venez quand même pas de quitter le bureau ? " © LOYALS.
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Re: the flashing city lights (♥) | Lun 7 Mai - 15:01
Est-elle réellement en manque d’appétit ou est-ce juste sa manière de décliner son offre, par crainte qu’il puisse agir autrement ? Il est vrai qu’il est un prédateur dont il est préférable de se méfier mais il ne mélange jamais vie professionnelle à vie privée. Certes il lui propose de passer une étape, d’entrer dans son intimidé, de venir près de lui, dans cette voiture, mais pour autant est-ce que cela signifie quelque chose ? Très peu pour lui. Juste un gain de temps. Parce que le temps c’est de l’argent et l’argent est bien plus précieux que tout. Elle finit toutefois, après hésitation, par venir jusqu’à lui, entrant dans sa voiture, prenant le risque de se brûler ou de se faire dévorer. Il la sourit, simplement, sans arrière-pensée, juste un côté très professionnel. Il acquiesce lorsqu’elle lui demande qu’il a tendance à profiter bien trop de certaines occasions et elle n’a pas tort. Elle a bien cerné le personnage, mais n’en profite-t-il pas là aussi ? Juste d’une manière bien différente à celle qu’elle a imaginé en premier. « Et vous avez bien raison. Je profite mais pas de la manière dont vous semblez penser. J’ai juste des manières différentes et pas toujours plaisantes mais vous savez en vérité je le fais pour le travail et par habitude. Lorsque vous travaillez en tant que requin il faut savoir tirer profit et mordre, au risque d’être mordu. C’est la loi du plus fort et vous la connaissez certainement mais d’une manière bien différente ». Sourire aux lèvres, il écoute d’un air quelque peu évasif l’adresse qu’elle lui donne, ayant bien d’autres projets pour ce soir. « Si je viens tout juste de sortir de mon bureau, mais en quoi est-ce surprenant ? ». Il a l’habitude et pour lui c’est même normal. « Je vous l’ai déjà dit, le travail prend beaucoup de place dans ma vie », mais il ne lui dit pas que le travail est sa vie. « Et vous ? Il semble que cela soit votre cas aussi n’est-ce pas », il lui lance un rapide regard, « êtes vous certaine de ne pas avoir faim ? Je vous signerai votre contrat ».
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Est-elle réellement en manque d’appétit ou est-ce juste sa manière de décliner son offre, par crainte qu’il puisse agir autrement ? Il est vrai qu’il est un prédateur dont il est préférable de se méfier mais il ne mélange jamais vie professionnelle à vie privée. Certes il lui propose de passer une étape, d’entrer dans son intimidé, de venir près de lui, dans cette voiture, mais pour autant est-ce que cela signifie quelque chose ? Très peu pour lui. Juste un gain de temps. Parce que le temps c’est de l’argent et l’argent est bien plus précieux que tout. Elle finit toutefois, après hésitation, par venir jusqu’à lui, entrant dans sa voiture, prenant le risque de se brûler ou de se faire dévorer. Il la sourit, simplement, sans arrière-pensée, juste un côté très professionnel. Il acquiesce lorsqu’elle lui demande qu’il a tendance à profiter bien trop de certaines occasions et elle n’a pas tort. Elle a bien cerné le personnage, mais n’en profite-t-il pas là aussi ? Juste d’une manière bien différente à celle qu’elle a imaginé en premier. « Et vous avez bien raison. Je profite mais pas de la manière dont vous semblez penser. J’ai juste des manières différentes et pas toujours plaisantes mais vous savez en vérité je le fais pour le travail et par habitude. Lorsque vous travaillez en tant que requin il faut savoir tirer profit et mordre, au risque d’être mordu. C’est la loi du plus fort et vous la connaissez certainement mais d’une manière bien différente ». Sourire aux lèvres, il écoute d’un air quelque peu évasif l’adresse qu’elle lui donne, ayant bien d’autres projets pour ce soir. « Si je viens tout juste de sortir de mon bureau, mais en quoi est-ce surprenant ? ». Il a l’habitude et pour lui c’est même normal. « Je vous l’ai déjà dit, le travail prend beaucoup de place dans ma vie », mais il ne lui dit pas que le travail est sa vie. « Et vous ? Il semble que cela soit votre cas aussi n’est-ce pas », il lui lance un rapide regard, « êtes vous certaine de ne pas avoir faim ? Je vous signerai votre contrat ». Invité
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Re: the flashing city lights (♥) | Jeu 17 Mai - 22:20
Enfin dans son véhicule, ce choix me sauvera d'une attente plus ou moins longue et m'évitera d'effectuer un énième trajet tout seul. Le calme n'a jamais été ma tasse de thé mais il m'arrive de l'apprécier de plus en plus après avoir fermé la porte de mon restaurant. Il y a beaucoup d'agitation, beaucoup de choses à suivre et parfois, j'aspire à retrouver la simple jeune adulte qui profite de la vue. Je ne dis pas que j'ai besoin de vacances mais la vie à Séoul ne me permettra jamais de m'évader comme j'ai pu le faire. Alors, j'espère que la compagnie du jeune homme ne sera pas aussi désagréable que les autre fois, dans son bureau. L'avantage, c'est que je n'aurais pas à négocier l'obtention, ni le remboursement d'un prêt. Je serais donc plus clémente qu'à l'accoutumé quand lui, pourrait le faire également de son côté. C'est déjà gentil de s'être proposé, de me laisser une place dans sa voiture luxueuse. J'ai eu les moyens de m'offrir une d'entre elles mais je n'aime pas spécialement me montrer. Les bagnoles hors de prix ne peuvent pas coller à ce que je suis. Tant mieux si c'est le cas pour le banquier. Plus ou moins étonnée, j'apprends qu'il vient tout juste de quitter son poste de travail. Est-il dans une routine voiture boulot dodo ? Ses rendez-vous se font dès la première heure. J'ai beau avoir une multitude de choses à faire, je m'offre des plaisirs de temps en temps. Certes, ce n'était pas le cas au début mais j'ai pu apprendre à déléguer. Je fais dorénavant confiance aux gens avec qui je travaille. Selon moi, c'est une des clés de la réussite. " Oui vous me l'avez dit, c'est vrai. Mais je me demande ce qui peut vous demander autant de temps. Vous travaillez dès le matin. Enfin... Je ne veux pas sous-estimer votre poste, bien au contraire mais ... Je suis surprise. Je l'avoue. " Combien de dossiers doit-il gérer en fait ? Enfin, il est assez grand et je n'ai aucune raison de m'inquiéter pour lui. Il ne manquerait plus que ça... Toussotant, je regarde mon gobelet se vider à vive allure. " Je viens de fermer. Rien de surprenant non plus. Je tiens un restaurant mais je ne compte pas me lever aux aurores demain matin. " Oui, enfin je ne sais pas faire de grasse matinée mais soit. Un sourire satisfait prend possession de mes lèvres quand je l'entends parler du contrat. " Ne me dites pas que vous vous couchez aussi tard pour mon contrat. Je ne voudrais pas vous voir écrouler par ma faute. " Je rigole. Je sais bien que je ramène tout à moi depuis tout à l'heure. " Je n'ai vraiment pas faim. J'ai mangé en tout début de soirée... Mais vu que l'offre devient alléchante... Pourquoi pas un bar ? " dis-je, un peu hésitante. C'est que ça fait pas mal de choses à gérer en une soirée. Enfin, nous sommes des adultes. " J'ai entendu dire que les plus gros contrats sont signés dans les bars. Laissez-moi être un nouveau type de requin ce soir. " Sans anguille sous roche. Hou contrôle ton humour, Eun Hye !
the flashing city lights
hee chull & eun hye
Enfin dans son véhicule, ce choix me sauvera d'une attente plus ou moins longue et m'évitera d'effectuer un énième trajet tout seul. Le calme n'a jamais été ma tasse de thé mais il m'arrive de l'apprécier de plus en plus après avoir fermé la porte de mon restaurant. Il y a beaucoup d'agitation, beaucoup de choses à suivre et parfois, j'aspire à retrouver la simple jeune adulte qui profite de la vue. Je ne dis pas que j'ai besoin de vacances mais la vie à Séoul ne me permettra jamais de m'évader comme j'ai pu le faire. Alors, j'espère que la compagnie du jeune homme ne sera pas aussi désagréable que les autre fois, dans son bureau. L'avantage, c'est que je n'aurais pas à négocier l'obtention, ni le remboursement d'un prêt. Je serais donc plus clémente qu'à l'accoutumé quand lui, pourrait le faire également de son côté. C'est déjà gentil de s'être proposé, de me laisser une place dans sa voiture luxueuse. J'ai eu les moyens de m'offrir une d'entre elles mais je n'aime pas spécialement me montrer. Les bagnoles hors de prix ne peuvent pas coller à ce que je suis. Tant mieux si c'est le cas pour le banquier. Plus ou moins étonnée, j'apprends qu'il vient tout juste de quitter son poste de travail. Est-il dans une routine voiture boulot dodo ? Ses rendez-vous se font dès la première heure. J'ai beau avoir une multitude de choses à faire, je m'offre des plaisirs de temps en temps. Certes, ce n'était pas le cas au début mais j'ai pu apprendre à déléguer. Je fais dorénavant confiance aux gens avec qui je travaille. Selon moi, c'est une des clés de la réussite. " Oui vous me l'avez dit, c'est vrai. Mais je me demande ce qui peut vous demander autant de temps. Vous travaillez dès le matin. Enfin... Je ne veux pas sous-estimer votre poste, bien au contraire mais ... Je suis surprise. Je l'avoue. " Combien de dossiers doit-il gérer en fait ? Enfin, il est assez grand et je n'ai aucune raison de m'inquiéter pour lui. Il ne manquerait plus que ça... Toussotant, je regarde mon gobelet se vider à vive allure. " Je viens de fermer. Rien de surprenant non plus. Je tiens un restaurant mais je ne compte pas me lever aux aurores demain matin. " Oui, enfin je ne sais pas faire de grasse matinée mais soit. Un sourire satisfait prend possession de mes lèvres quand je l'entends parler du contrat. " Ne me dites pas que vous vous couchez aussi tard pour mon contrat. Je ne voudrais pas vous voir écrouler par ma faute. " Je rigole. Je sais bien que je ramène tout à moi depuis tout à l'heure. " Je n'ai vraiment pas faim. J'ai mangé en tout début de soirée... Mais vu que l'offre devient alléchante... Pourquoi pas un bar ? " dis-je, un peu hésitante. C'est que ça fait pas mal de choses à gérer en une soirée. Enfin, nous sommes des adultes. " J'ai entendu dire que les plus gros contrats sont signés dans les bars. Laissez-moi être un nouveau type de requin ce soir. " Sans anguille sous roche. Hou contrôle ton humour, Eun Hye ! © LOYALS.
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