Achtung ft. Mieko
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Achtung ft. Mieko | Dim 18 Mar - 1:03 Citer EditerSupprimer
6h30. On m'avait fait commencer a 6h30. C'était juste pas humain. Mais c'est bien ce qu'il fallait. Et c'était parti pour 12 heures de boulot quotidien. Oui 12. Au moins. Ce soir je n'étais pas de garde heureusement. Mais pire, Le service des urgences qui m'avait appelé en renfort. Faut dire qu'à 6h30 il n'y en avait pas beaucoup des médecins qui traînaient. Premiere urgence : une femme enceinte sur le point d'accoucher. Bwarf. Il avait fallut que je remplace une des infirmieres. Non définitivement. Le service maternité et gynecologique n'avait jamais été ma tasse de thé bien que j'y ai travaillé 6 mois. Les accouchements, tout ça c'était définitivement pas mon délire. Quoi que, s'il m'arrivait un jour d'être père je crois que je me porterai volontaire pour faire accoucher ma femme. Moi même. Sans l'aide de personne. Juste moi. Pour ma fierté personnelle. Et parce que définitivement je n'aimerais pas qu'un médecin touche mon bébé avant moi. Mais soit.
Madame était partie dans le bon service. Et voilà qu'on m'avait assigner deux nouveaux cas aux urgences. C'est qu'à 8 heures du matin y en avait du beau monde dis-donc. Attrapant mon bloc note, stéthoscope autour du cou je rentrais dans une des chambres pour m'occuper d'un patient lorsqu'une des infirmières m'interpella en urgence en me suppliant d'échanger nos patients car celle dont elle était en charge était en pleurs et que c'était un truc qui la destabilisait. A quoi ça devrait être interdit d'être infirmière et d'être si lâche. J'acceptai donc sa faveur et changeait de cap direction la salle d'infirmière où j'entendais déjà les pleurs d'une femme. Mon coeur se mit à battre legerement. Je n'aimais pas les entendre pleurer. Je détestais ça. Ouvrant la porte je me présentai donc devant cette demoiselle qui semblait définitivement en detresse. Pas besoin pour le moment de lui demander ce qui n'allait pas. Vu comment elle semblait tenir sa main la réponse était evidente. 《Bonjour Mieko, c'est bien ça ? je vais m'occuper de vous, je serai votre...ton medecin referent. Je vais juste vous enfin te demander de bien vouloir me suivre et de sécher un peu tes larmes》 dis-je en l'incitant gentiment à sortir de la pièce où on était pour aller dans une autre.
Une fois installés et après lui avoir offert un mouchoir neuf, je la fis s'installer sur le lit médical. 《Allez expliquez moi tout. Dès que je saurai nous pourrons commencer par examiner tout ça et plus ça sera rapide plus vous arrêterez de pleurer et plus vous serez en forme pour quitter cet endroit》essaye-je de la rassurer, en me tenant devant elle, tendant ma main pour qu'elle me montre la sienne et qu'elle m'explique.
Song Hee Jun
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Re: Achtung ft. Mieko | Dim 25 Mar - 3:26 Citer EditerSupprimer
tu t'étais levée tôt, bien plus tôt que ce à quoi tu étais habituée. généralement tu devais arrivée au travail pour dix heures grand maximum, le fait que ta mère était la vice-présidente de l'entreprise aidant beaucoup. mais surtout tu étais bien mieux dans ton espace personnel, dans ton bureau tranquille, et tu n'aimais pas arriver en même temps que tout le monde. tu avais beau les connaître depuis des années, de travailler toujours avec les mêmes équipes, ta timidité était là encore trop présente pour que les conversations aillent bien loin, que les liens se resserrent. mais tu avais de la chance, ils te comprenaient, ils savaient que ce n'était pas facile, et que tu transmettais ton affection pour eux à ta manière, dans tes rares sourires, dans le rouge sur tes joues, dans les remerciements que tu adressais en fin de projets. les quelques dédicaces présents dans tes scénarios, dans les personnages que tu créais. tu leur montrais que tu leur en était reconnaissante, à ta façon. d'habitude tu venais plus tard, mais aujourd'hui vous aviez une réunion de dernières minutes, prévenue hier soir par un message de ta mère. tu ne savais pas trop de quoi elle voulait parler, le projet pour le jeu basé sur alice au pays des merveilles avançait bien, les trois premiers garçons et leurs routes étaient prêts, les graphismes étaient presque finis, juste qu'ils fallaient les définir, et faire les designs des personnages.
tu jettes un coup d'oeil sur ta montre, entrant dans la station de métro en te faufilant parmi les passants, murmurant des paroles d'excuses quand tu te cognais contre certains, baissant la tête pour éviter de croiser leurs regards. tu n'étais pas à l'aise, pas du tout, tu n'aimais pas les espaces comme ça, où les masses des corps se pressaient les uns contre les autres, cherchant à avancer le plus vite sans se soucier des autres ou de leur espace vital. perdue dans tes pensées, tu descends les escaliers en voyant les lumières du métro qui arrivait, poussant un soupir exaspéré. tu allais le rater, tu marmonnes à voix basse quand soudainement quelqu'un te bouscule plus vivement que les autres, passant devant toi sans jeter un regard en arrière. et toi ? le choc te fait basculer en avant, ton pied loupant une des marches et te faisant chuter les dernières dans un cri. tes bras que tu agites, ta main cherchant à s'agripper à quelque chose, n'importe quoi. un cri plus strident qui t'es arraché quand tu sens ta main droite entrer en contact avec tu ne sais pas trop quoi, mais tu la sens bien cette douleur fulgurante, le rouge qui vient teinter la manche de ta veste, qui s'écoule de la plaie. le reste tu ne vois pas trop ce qu'il se passe, tu penses même avoir tourné de l'oeil à un moment ou à un autre, tu ne supportes pas la vue du sang.
quand tu reprends suffisamment connexion avec la réalité, tu est face à un urgentiste qui te demande comment ça va, t'observe et note avant de te dire qu'il faut t'emmener pour des points de suture. tu as envie de vomir, tu n'aimes pas ça, le choc qui passe, la panique qui arrive. tu éclates en sanglots finalement quand une vingtaine de minutes plus tard, tu es dans une salle, attendant qu'on vienne s'occuper de toi. la panique qui fait accélérer ta respiration. qu'est-ce que tu allais faire ? et pour ta main ? et pour ton travail ? comment ? pourquoi ? qui ? des milliers de questions qui se bousculent alros que la porte s'ouvre sur un jeune homme, sa blouse indiquant clairement qu'il était de l'équipe médicale. ta main que tu tenais toujours contre toi, pleurant de plus belle, mais tu le suis sans discuter. après tout il devait savoir ce qu'il faisait non ? quand il te demande de lui expliquer ce qu'il s'était passé, tu sens à nouveau les sanglots monter. tu devais avoir l'air bien pathétique comme ça. « j'ai c-chuté dans... je n'ai pas eu le temps de comprendre ce qu'il se passait, j'étais d-dans une station, j'allais prendre le métro... » tu commences, ta voix bégayant à plusieurs reprises. « et puis un homme m'a bousculer, et je me suis sentie partir en avant, j'ai e-e-essayé de me raccrocher à quelque chose. et puis j'ai senti cette douleur, c'était horrible, et puis le s-sang et après... je crois que j'ai dû m'évanouir aussi. » tu finis misérablement, la tête baissée vers ta main, de nouvelles larmes perlant dans tes yeux.
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tu jettes un coup d'oeil sur ta montre, entrant dans la station de métro en te faufilant parmi les passants, murmurant des paroles d'excuses quand tu te cognais contre certains, baissant la tête pour éviter de croiser leurs regards. tu n'étais pas à l'aise, pas du tout, tu n'aimais pas les espaces comme ça, où les masses des corps se pressaient les uns contre les autres, cherchant à avancer le plus vite sans se soucier des autres ou de leur espace vital. perdue dans tes pensées, tu descends les escaliers en voyant les lumières du métro qui arrivait, poussant un soupir exaspéré. tu allais le rater, tu marmonnes à voix basse quand soudainement quelqu'un te bouscule plus vivement que les autres, passant devant toi sans jeter un regard en arrière. et toi ? le choc te fait basculer en avant, ton pied loupant une des marches et te faisant chuter les dernières dans un cri. tes bras que tu agites, ta main cherchant à s'agripper à quelque chose, n'importe quoi. un cri plus strident qui t'es arraché quand tu sens ta main droite entrer en contact avec tu ne sais pas trop quoi, mais tu la sens bien cette douleur fulgurante, le rouge qui vient teinter la manche de ta veste, qui s'écoule de la plaie. le reste tu ne vois pas trop ce qu'il se passe, tu penses même avoir tourné de l'oeil à un moment ou à un autre, tu ne supportes pas la vue du sang.
quand tu reprends suffisamment connexion avec la réalité, tu est face à un urgentiste qui te demande comment ça va, t'observe et note avant de te dire qu'il faut t'emmener pour des points de suture. tu as envie de vomir, tu n'aimes pas ça, le choc qui passe, la panique qui arrive. tu éclates en sanglots finalement quand une vingtaine de minutes plus tard, tu es dans une salle, attendant qu'on vienne s'occuper de toi. la panique qui fait accélérer ta respiration. qu'est-ce que tu allais faire ? et pour ta main ? et pour ton travail ? comment ? pourquoi ? qui ? des milliers de questions qui se bousculent alros que la porte s'ouvre sur un jeune homme, sa blouse indiquant clairement qu'il était de l'équipe médicale. ta main que tu tenais toujours contre toi, pleurant de plus belle, mais tu le suis sans discuter. après tout il devait savoir ce qu'il faisait non ? quand il te demande de lui expliquer ce qu'il s'était passé, tu sens à nouveau les sanglots monter. tu devais avoir l'air bien pathétique comme ça. « j'ai c-chuté dans... je n'ai pas eu le temps de comprendre ce qu'il se passait, j'étais d-dans une station, j'allais prendre le métro... » tu commences, ta voix bégayant à plusieurs reprises. « et puis un homme m'a bousculer, et je me suis sentie partir en avant, j'ai e-e-essayé de me raccrocher à quelque chose. et puis j'ai senti cette douleur, c'était horrible, et puis le s-sang et après... je crois que j'ai dû m'évanouir aussi. » tu finis misérablement, la tête baissée vers ta main, de nouvelles larmes perlant dans tes yeux.
- - so, apparently i'm dramatic