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Eo Dan Ah Ϟ Whatever it takes
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Eo Dan Ah Ϟ Whatever it takes | Dim 18 Mar - 18:15 Citer EditerSupprimer
nom : eo prénom : dan ha âge : 20ans date et lieu de naissance : ici. origines : coréenne nationalité : coréenne cursus universitaire : elle a arrêté après le lycée métier : livreuse dans un restaurant traditionnel coréen à hongdae, elle nettoie aussi les salles de classes d'anglais de la yonsei pour pouvoir suivre quelques cours gratuitement orientation sexuelle : hétérosexuelle, bisexuelle elle n'est pas arrêtée sur la question, bien qu'elle n'ai pas encore eu la chance de tester avec les filles classe sociale : pauvre même si elle possède des économies code du règlement : c'est okeee tu veux t'investir ? non merci, elle fera partis des citizens
" t'as vu, elle s'habille comme une clocharde "
elle fait mine de ne rien entendre, ses ongles enfoncés dans la paume de ses petites mains, mains refermées autour de son sac à dos. elle serre les dents, tête baissé, sourcils froncés. elle déteste ce sentiment qui emplie sa poitrine, cette haine qui la ronge de l'intérieur et ce doute qui persiste. en voulait-elle à ses enfants ignares qui n'avait aucune idée de ce dont ils parlaient ou à ceux qui étaient responsables de cette situation: les parents.
" paraît qu'elle ne se douche qu'une fois par semaine, c'est triste. "
elle passe une main dans ses cheveux légèrement gras. ils n'avaient pas tort, presque pas tort. elle se lavait peut-être pas tous les jours mais elle le faisait. lorsqu'il y avait de l'eau chaude, danah détestait les douches froides, y avait-il réellement du mal à cela.
" ses parents sont de vrais lapins, ils sont pauvres mais se reproduisent à une vitesse folle "
L'intelligence, c'est la tolérance. Elle ne doit s'insurger que contre la connerie, lorsque la connerie atteint ses points de violence culminants, qu'elle devient tyrannique, répressive, contraignante. sa vie n'est faite que de tolérance, une humiliation constante, faire profil bas et accepter un traitement qu'elle n'avait jamais sollicité. le problème avec danah c'est qu'elle avait ses limites comme tout être humain normalement constitué. les limites divergent d'un individu à une autre. parfois celle ci est très fine, parfois il est quasi impossible de l'atteindre. l'on dira que danie était dans la moyenne, légèrement meilleure que la moyenne mais pas assez pour garder la tête constamment baissé et le regard fuyant dés que des yeux rieurs et moqueurs se posaient sur elle.
6 ans; 7 ans; 8 ans; 9 ans. l'histoire se répétait, et ses réactions étaient les mêmes. t'es trop gentille danie, ça va te nuire. combien de fois lui avait-il fallut entendre cette phrase avant de ne tout envoyer bouler, une centaine de fois, mille, ou peut-être un million de fois? elle se souvient encore de la première fois qu'elle a répliqué, son coeur serré partagé entre ce sentiment oppressant de colère et cette angoisse à l'idée que cela ne fasse qu'empirer les choses. elle se souvient de sa voix quelque peu tremblotante qu'elle se faisait violence de garder confiante. de ses mains sur ses hanches et de son regard froncé qui se voulait menaçant. " répètes ce que t'as dis ! dis le encore une fois ! " elle se souvient encore du sourire de sa camarade de classe satisfaite de la voir répliquer face à ses moqueries, du regard rieurs qu'elle échangeait avec les autres élèves et de son visage qu'elle approchait de la jeune danah, cet air sarcastique dessiné sur son visage de poupée. " danah c'est une sdf qui pue la merde; elle devrait même pas être autorisé dans cette école. quelle honte. " elle aurait pu répliquer, danie avait eu tant de possibilités à cet instant précis; s'excuser, s'expliquer, l'insulter, la menacer. tellement de paroles qui lui semblaient dénués de sens. l'animal ne comprend guère le langage humain, il n'apprend que par la peur, rongé par l'anxiété, dénué de cette confiance qui fût si longtemps sienne. elle se souvient de la douleur de son front percutant celui de sa bully, le son de son arcade qui craque sous l'impact et les "o" de surpris qui résonnent autour d'elle. elle pourrait presque se souvenir de la douleur physique et de cette satisfaction à la limite du sadisme lorsqu'elle s'était retiré, la lèvre pincé, le sourire en coin. rien n'aurait pu effacer cet instant de sa mémoire, ni même la convocation chez le principal ni même les représailles qui s'en suivirent. tout cela était tellement plus plaisant que le l'insupportable fait de s'effacer face à toutes personnes qui avait décidé de la persécuter.
tu devrais rentrer chez toi danie, il est tard tu as assez bossé pour aujourd'hui, tiens prends ça. se mordant la lèvre, elle s'attache les cheveux avant de prendre le billet. merci mais ce n'est pas nécessaire. lâche t-elle tout en observant l'argent. biensur que cela était nécessaire, bien plus que nécessaire et bien moins que suffisant. mais danie n'a jamais réellement aimé les traitements de faveurs, elle avait cette facheuse manie de se dire que tout ce qu'on lui donné pseudo gratuitement nécessiterait à l'avenir un retour de faveur. et c'était bien une chose qu'elle détestait. prends donc le taxi pour rentrer chez toi, il se fait tard. elle acquiesce, remerciant sa patronne d'un sourire qu'elle se veut sincère puis quitte les lieux. à pieds. danie ne balance pas l'argent en l'air, encore moins lorsqu'elle n'a besoin que d'une trentaine minutes pour rentrer chez elle. alors elle glisse le billet dans la poche arrière de son jean, elle regarde l'heure, souffle tout en se disant que demain après le lycée elle devra recommencer, servir les repas à des hommes tous plus alcoolisé les uns que les autres, des hommes aux gestes déplacés qu'elle ne peut giflés que pour une seule et unique raison. elle a besoin de ce boulot pour entrer à la yonsei. elle qui s'est fait violence tous ces mois pour pouvoir mettre de côtés les frais d'inscription à la yonsei, acceptant paroles déplacés, humiliations et mains inapropiemment posé sur son corps. elle n'a pas frappé depuis très longtemps, du moins en dehors de ses entraînements de taekwondo. elle a pris sur elle, ravalant sa fierté, effaçant son caractère pour une seule et unique chose. La Yonsei.
le goût âcre de l'échec. le dégoût. je vous hais je vous haaaaaaaiiiiis. elle hurle de tout son être, ses mains s'affairant à retirer les vêtements des tiroirs, les livres, la vaisselle. elle vide tous les meubles de l'appartement. elle ne veut pas y croire, elle se refuse de tomber pour leur mensonge. elle les sait capable de tout. et pourtant, cela n'a guère le goût du mensonge mais bel et bien celui de la trahison. où est mon argent, où tu l'as mis ? oùùùù !. ses cris déraillent emplis par la panique, par la détresse, par la haine. elle les pointe du doigts, en commençant par son père, cet homme si pitoyable au visage bouffis par l'alcool et tuméfié par les coups qui lui avait été assénnée. elle n'éprouve aucune pitié, ni pour lui ni pour elle, peut-être en éprouve t-elle pour sa soeur, son frère, des enfants qui comme elle n'ont guère demandé à naître et ce encore moins auprès de parents égoïstes et avares. être pauvre n'avait jamais été quelque chose qu'elle avait pu contrôler si ce n'est en travaillant de son côté pour s'assurer l'avenir que personne d'autre ne pouvait lui assurer. mais être pauvre parceque son père était incapable d'arrêter de parier l'argent qu'ils n'avaient guère. ça, elle ne pouvait plus le tolérer.
elle ne sait pas ce qu'il lui a pris de prendre une valise, de remplir celle-ci de vêtements qu'elle ne portera jamais et d'objets dont elle n'aura guère l'utilisation. elle pensait que quitter l'appartement serait suffisant, saurait la soulager, lui rendrait cet optimisme dont elle avait si longtemps fait preuve. elle pensait naivement pouvoir oublier l'idée même qu'elle avait, le temps d'un instant frôlé du bout des doigts le rêve que représentait à ses yeux la yonsei. mais chaque pas qu'elle effectué dans l'obscurité de la nuit la rapprochait encore plus de ses démons. défaitisme, pessimisme, lamentation. tout ce dont elle avait repoussé loin d'elle, persuadé que l'habit ne faisait guère le moine et que seul son bon vouloir saurait la guider vers l'avenir qu'elle désirait tant. des fouteuses, toujours plus de foutaises. et elle se hisse sur ce pont, le regard vide en direction des étoiles, des étoiles bien fades qui si autrefois lui inspirées la réussite, n'ont de cesse à présent de lui rappeler que vouloir et pouvoir sont bels et bien deux mots distincts. elle ne veut pas vivre une vie à s'appitoyer sur son sort et à attirer la pitié d'autrui; elle n'en voit strictement pas l'intérêt. se battre pour échouer inlassablement. une vie dont elle ne veut guère. un choix.
un pas dans le vide, puis un second. elle se laisse tomber, l'esprit serein, le coeur léger. elle sent son corps frapper l'eau, sinistre. elle se sent s'enfoncer dans les abymes, la noirceur de l'oubli. elle se veut de rester stoïque, de ne pas bouger, attendre son dernier souffle pour enfin lâcher prise. et pourtant elle panique. sans comprendre pourquoi, elle essaie de prendre une bouffée d'air, emplissant ses poumons d'eau salée, un gorgée puis deux puis trois. elle remue, elle tente de remonter à la surface. non, elle ne peut pas mourir ainsi, pas de manière aussi lâche, pas seule. elle regrette. mais il est trop tard pour y penser. Le lâcher-prise c’est simplement cesser de vouloir tout contrôler. Accepter que la vie ne dépends malheureusement pas que de soi. Laisser les choses se faire naturellement, se laisser porter par la vie. Que risquions-nous à essayer ?
L'expérience vaut mieux que toutes les leçons qu'on nous peut donner, mais elle nous coûte aussi quelquefois bien cher. Qui ne sait pas faire usage de sa propre expérience ne paraît guère porté à profiter des leçons des autres. Sa renaissance prenait forme sous ses étoiles qu'elle avait le temps d'un instant blâmé pour son malheur, un réveil sous le regard d'un être qui aller lui apprendre ce que cela signifiait de pouvoir compter sur quelqu'un. et pour la première fois de sa vie, elle eut l'impression d'être improtant pour quelqu'un; un inconnu. qui lui contrairement aux autres, n'attendait rien en retour.
Eo Dan Ha
Featuring. Moon Ka Young
casse-cou (★★★✰✰) | effronté (★★★✰✰) | rigoureuse (★★★✰✰) | incorrigible (★★★✰✰) | franche (★★★✰✰) |
Tell me more elle a déjà cassé le poignée d'un homme Survole l'avatar, petit coquin. | J'ai besoin d'informations I have no fame or fortune, but i have a temper and you can't stand it. casse cou x effronté x rigoureuse x incorrigible x franche x honnête x direct x vulgaire x sarcastique x cynique x hautaine x ironique x brutale x têtue x paranoiaque x impatiente x froide x sensible x menteuse x manipulatrice x critique x déterminé x légèrement égoiste x méfiante x radine x studieuse x passionnée x téméraire x courageuse x combattante x toujours naive danie est bien plus douce qu'elle ne semble l'être, malheureusement elle a appris à ses propres dépends que le trop plein de gentillesse n'avait rien de bénéfique pour autrui ni même pour elle. la jeune femme est donc ce que l'on pourrait qualifier de rude, elle n'est pas très empathique, et a du mal à tolérer les complaintes infondés d'autrui. elle a tendance a être bien trop subjective persuadée que ce qui s'applique à elle s'applique aussi à autrui. la vie lui a appris à se battre pour ce qu'elle veut, et c'est ce qu'elle n'a de cesse de faire et ce quitte à écarter autrui de son passage. Elle a une tendance naturelle à diriger exprimant cette qualité par le charme ou la finesse. Danie n'a besoin que de peu d'encouragements pour élaborer un plan. « J'élabore des plans qui n'ont aucune importance pour qui que ce soit d'autre, et je les réalise ensuite. » Animé par une forte confiance en ses propres capacités, danah se montre volontier assertive dans les conversations. Lorsqu'elle est en situation de groupe ou en société, elle se révèle généralement charismatique et avance volontier vers les autres, quoiqu'elle ne se laisse guère affecter par les conflits ou par la critique. Ce caractère peut quelquefois faire faire passer pour une personne arrogante, insensible et encline à la confrontation. Sans le vouloir, il lui arrive de noyer les autres sous son énergie, son intelligence et son désir de faire correspondre les choses à sa propre vision du monde. Dans de tels cas, elle est souvent perçus comme intimidante, hâtive, voire manipulatrice. |
This is my story
citation de ton choix
" t'as vu, elle s'habille comme une clocharde "
elle fait mine de ne rien entendre, ses ongles enfoncés dans la paume de ses petites mains, mains refermées autour de son sac à dos. elle serre les dents, tête baissé, sourcils froncés. elle déteste ce sentiment qui emplie sa poitrine, cette haine qui la ronge de l'intérieur et ce doute qui persiste. en voulait-elle à ses enfants ignares qui n'avait aucune idée de ce dont ils parlaient ou à ceux qui étaient responsables de cette situation: les parents.
" paraît qu'elle ne se douche qu'une fois par semaine, c'est triste. "
elle passe une main dans ses cheveux légèrement gras. ils n'avaient pas tort, presque pas tort. elle se lavait peut-être pas tous les jours mais elle le faisait. lorsqu'il y avait de l'eau chaude, danah détestait les douches froides, y avait-il réellement du mal à cela.
" ses parents sont de vrais lapins, ils sont pauvres mais se reproduisent à une vitesse folle "
L'intelligence, c'est la tolérance. Elle ne doit s'insurger que contre la connerie, lorsque la connerie atteint ses points de violence culminants, qu'elle devient tyrannique, répressive, contraignante. sa vie n'est faite que de tolérance, une humiliation constante, faire profil bas et accepter un traitement qu'elle n'avait jamais sollicité. le problème avec danah c'est qu'elle avait ses limites comme tout être humain normalement constitué. les limites divergent d'un individu à une autre. parfois celle ci est très fine, parfois il est quasi impossible de l'atteindre. l'on dira que danie était dans la moyenne, légèrement meilleure que la moyenne mais pas assez pour garder la tête constamment baissé et le regard fuyant dés que des yeux rieurs et moqueurs se posaient sur elle.
6 ans; 7 ans; 8 ans; 9 ans. l'histoire se répétait, et ses réactions étaient les mêmes. t'es trop gentille danie, ça va te nuire. combien de fois lui avait-il fallut entendre cette phrase avant de ne tout envoyer bouler, une centaine de fois, mille, ou peut-être un million de fois? elle se souvient encore de la première fois qu'elle a répliqué, son coeur serré partagé entre ce sentiment oppressant de colère et cette angoisse à l'idée que cela ne fasse qu'empirer les choses. elle se souvient de sa voix quelque peu tremblotante qu'elle se faisait violence de garder confiante. de ses mains sur ses hanches et de son regard froncé qui se voulait menaçant. " répètes ce que t'as dis ! dis le encore une fois ! " elle se souvient encore du sourire de sa camarade de classe satisfaite de la voir répliquer face à ses moqueries, du regard rieurs qu'elle échangeait avec les autres élèves et de son visage qu'elle approchait de la jeune danah, cet air sarcastique dessiné sur son visage de poupée. " danah c'est une sdf qui pue la merde; elle devrait même pas être autorisé dans cette école. quelle honte. " elle aurait pu répliquer, danie avait eu tant de possibilités à cet instant précis; s'excuser, s'expliquer, l'insulter, la menacer. tellement de paroles qui lui semblaient dénués de sens. l'animal ne comprend guère le langage humain, il n'apprend que par la peur, rongé par l'anxiété, dénué de cette confiance qui fût si longtemps sienne. elle se souvient de la douleur de son front percutant celui de sa bully, le son de son arcade qui craque sous l'impact et les "o" de surpris qui résonnent autour d'elle. elle pourrait presque se souvenir de la douleur physique et de cette satisfaction à la limite du sadisme lorsqu'elle s'était retiré, la lèvre pincé, le sourire en coin. rien n'aurait pu effacer cet instant de sa mémoire, ni même la convocation chez le principal ni même les représailles qui s'en suivirent. tout cela était tellement plus plaisant que le l'insupportable fait de s'effacer face à toutes personnes qui avait décidé de la persécuter.
tu devrais rentrer chez toi danie, il est tard tu as assez bossé pour aujourd'hui, tiens prends ça. se mordant la lèvre, elle s'attache les cheveux avant de prendre le billet. merci mais ce n'est pas nécessaire. lâche t-elle tout en observant l'argent. biensur que cela était nécessaire, bien plus que nécessaire et bien moins que suffisant. mais danie n'a jamais réellement aimé les traitements de faveurs, elle avait cette facheuse manie de se dire que tout ce qu'on lui donné pseudo gratuitement nécessiterait à l'avenir un retour de faveur. et c'était bien une chose qu'elle détestait. prends donc le taxi pour rentrer chez toi, il se fait tard. elle acquiesce, remerciant sa patronne d'un sourire qu'elle se veut sincère puis quitte les lieux. à pieds. danie ne balance pas l'argent en l'air, encore moins lorsqu'elle n'a besoin que d'une trentaine minutes pour rentrer chez elle. alors elle glisse le billet dans la poche arrière de son jean, elle regarde l'heure, souffle tout en se disant que demain après le lycée elle devra recommencer, servir les repas à des hommes tous plus alcoolisé les uns que les autres, des hommes aux gestes déplacés qu'elle ne peut giflés que pour une seule et unique raison. elle a besoin de ce boulot pour entrer à la yonsei. elle qui s'est fait violence tous ces mois pour pouvoir mettre de côtés les frais d'inscription à la yonsei, acceptant paroles déplacés, humiliations et mains inapropiemment posé sur son corps. elle n'a pas frappé depuis très longtemps, du moins en dehors de ses entraînements de taekwondo. elle a pris sur elle, ravalant sa fierté, effaçant son caractère pour une seule et unique chose. La Yonsei.
le goût âcre de l'échec. le dégoût. je vous hais je vous haaaaaaaiiiiis. elle hurle de tout son être, ses mains s'affairant à retirer les vêtements des tiroirs, les livres, la vaisselle. elle vide tous les meubles de l'appartement. elle ne veut pas y croire, elle se refuse de tomber pour leur mensonge. elle les sait capable de tout. et pourtant, cela n'a guère le goût du mensonge mais bel et bien celui de la trahison. où est mon argent, où tu l'as mis ? oùùùù !. ses cris déraillent emplis par la panique, par la détresse, par la haine. elle les pointe du doigts, en commençant par son père, cet homme si pitoyable au visage bouffis par l'alcool et tuméfié par les coups qui lui avait été assénnée. elle n'éprouve aucune pitié, ni pour lui ni pour elle, peut-être en éprouve t-elle pour sa soeur, son frère, des enfants qui comme elle n'ont guère demandé à naître et ce encore moins auprès de parents égoïstes et avares. être pauvre n'avait jamais été quelque chose qu'elle avait pu contrôler si ce n'est en travaillant de son côté pour s'assurer l'avenir que personne d'autre ne pouvait lui assurer. mais être pauvre parceque son père était incapable d'arrêter de parier l'argent qu'ils n'avaient guère. ça, elle ne pouvait plus le tolérer.
elle ne sait pas ce qu'il lui a pris de prendre une valise, de remplir celle-ci de vêtements qu'elle ne portera jamais et d'objets dont elle n'aura guère l'utilisation. elle pensait que quitter l'appartement serait suffisant, saurait la soulager, lui rendrait cet optimisme dont elle avait si longtemps fait preuve. elle pensait naivement pouvoir oublier l'idée même qu'elle avait, le temps d'un instant frôlé du bout des doigts le rêve que représentait à ses yeux la yonsei. mais chaque pas qu'elle effectué dans l'obscurité de la nuit la rapprochait encore plus de ses démons. défaitisme, pessimisme, lamentation. tout ce dont elle avait repoussé loin d'elle, persuadé que l'habit ne faisait guère le moine et que seul son bon vouloir saurait la guider vers l'avenir qu'elle désirait tant. des fouteuses, toujours plus de foutaises. et elle se hisse sur ce pont, le regard vide en direction des étoiles, des étoiles bien fades qui si autrefois lui inspirées la réussite, n'ont de cesse à présent de lui rappeler que vouloir et pouvoir sont bels et bien deux mots distincts. elle ne veut pas vivre une vie à s'appitoyer sur son sort et à attirer la pitié d'autrui; elle n'en voit strictement pas l'intérêt. se battre pour échouer inlassablement. une vie dont elle ne veut guère. un choix.
un pas dans le vide, puis un second. elle se laisse tomber, l'esprit serein, le coeur léger. elle sent son corps frapper l'eau, sinistre. elle se sent s'enfoncer dans les abymes, la noirceur de l'oubli. elle se veut de rester stoïque, de ne pas bouger, attendre son dernier souffle pour enfin lâcher prise. et pourtant elle panique. sans comprendre pourquoi, elle essaie de prendre une bouffée d'air, emplissant ses poumons d'eau salée, un gorgée puis deux puis trois. elle remue, elle tente de remonter à la surface. non, elle ne peut pas mourir ainsi, pas de manière aussi lâche, pas seule. elle regrette. mais il est trop tard pour y penser. Le lâcher-prise c’est simplement cesser de vouloir tout contrôler. Accepter que la vie ne dépends malheureusement pas que de soi. Laisser les choses se faire naturellement, se laisser porter par la vie. Que risquions-nous à essayer ?
L'expérience vaut mieux que toutes les leçons qu'on nous peut donner, mais elle nous coûte aussi quelquefois bien cher. Qui ne sait pas faire usage de sa propre expérience ne paraît guère porté à profiter des leçons des autres. Sa renaissance prenait forme sous ses étoiles qu'elle avait le temps d'un instant blâmé pour son malheur, un réveil sous le regard d'un être qui aller lui apprendre ce que cela signifiait de pouvoir compter sur quelqu'un. et pour la première fois de sa vie, elle eut l'impression d'être improtant pour quelqu'un; un inconnu. qui lui contrairement aux autres, n'attendait rien en retour.
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Je suis...
Ton Pseudo
Cette fois c'est au drôle de loustic caché derrière l'avatar qu'on s'intéresse. Fais tomber le mystère, déballe ton bail. Quoi, t'as du mal ? Allez, quelques idées d'infos pour te débloquer : t'as quel âge ? Tu viens d'où ? Comment t'as connu STW ? Et t'en dis quoi ? Btw tu t'es lavé sous les bras ?
Célébrité prise
- Code:
[url=http://URL DU PROFIL][b]▲[/b][/url]▼ <taken><upper>NOM PRENOM ( PSEUDO, GROUPE)</upper></taken> ✎ <lower>pseudo membre</lower>
PV pris
- Code:
[url=http://http://www.shaketheworld.net/u1478][b]▲[/b][/url][url=http://www.shaketheworld.net/t16470-park-chae-won-gowon-loona-eo-dan-ha]▼[/url] <taken><upper>MOON KA YOUNG </upper></taken> ✎ <lower>eo dan ah</lower>
Supprimez le code inutile
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Re: Eo Dan Ah Ϟ Whatever it takes | Dim 18 Mar - 18:16 Citer EditerSupprimer
Je t'aime déjà d'amour, tu le sais ça ?
jfsdkkqlmfjdsqkl j'ai hate d'avoir du feels as usual babe
Et au cas où tu aurais oublié, je t'aime d'amour
jfsdkkqlmfjdsqkl j'ai hate d'avoir du feels as usual babe
Et au cas où tu aurais oublié, je t'aime d'amour
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Re: Eo Dan Ah Ϟ Whatever it takes | Dim 18 Mar - 18:34 Citer EditerSupprimer
la fameuse petite
t'es belle
woohee prendra soin d'elle quand elle sera là
t'es belle
woohee prendra soin d'elle quand elle sera là
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Re: Eo Dan Ah Ϟ Whatever it takes | Dim 18 Mar - 18:37 Citer EditerSupprimer
rebienvenue avec ton nouveau bébé
faiblesse on aime ça
bon courage pour ta fichette
faiblesse on aime ça
bon courage pour ta fichette
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Re: Eo Dan Ah Ϟ Whatever it takes | Dim 18 Mar - 19:02 Citer EditerSupprimer
L'AVATAR EST SI BEAUUUUUU
Ayo rebienvenueeee
Ayo rebienvenueeee
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Re: Eo Dan Ah Ϟ Whatever it takes | Dim 18 Mar - 19:20 Citer EditerSupprimer
REEEEEEEEE
elle est magnifique ta go ugh
elle est magnifique ta go ugh
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Re: Eo Dan Ah Ϟ Whatever it takes | Dim 18 Mar - 19:31 Citer EditerSupprimer
qu'elle est belle
rebienvenue
rebienvenue
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Re: Eo Dan Ah Ϟ Whatever it takes | Dim 18 Mar - 20:44 Citer EditerSupprimer
bien jolie m'dame rebienvenue et bon courage pour la fiche
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Re: Eo Dan Ah Ϟ Whatever it takes | Lun 19 Mar - 14:01 Citer EditerSupprimer
Rebienvenue avec cette beauté
Bon courage pour ta fiche
Bon courage pour ta fiche
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