our little princess

Le bijou de la famille.

C'est le grand soir. Tu ne vas pas mentir, tu y as longuement réfléchi, même un peu trop. Mia doit avoir l'habitude avec toi, non ? Pour être honnête, tu ne pensais pas que c'était raisonnable. Vous avez déjà des jumeaux et oui, c'est aussi difficile à gérer qu'on ne le pense. Il faut dire qu'ils peuvent parfois être assez turbulents, vos deux garçons et puis.. deux d'un coup, vos vies ont littéralement changées. Pourtant, Mia veut une fille. Un troisième enfant ? Tu n'étais pas contre, non, mais étais-ce réellement raisonnable ? Tu sais qu'il y a de gros risques pour que vous ayez des jumeaux une nouvelle fois, quatre enfants. Oui, il y a ce risque, et puis, rien ne vous garantira que ça sera une fille mais qu'importe. Cet enfant, vous allez l'aimer. Oui, tu y réfléchis depuis pas mal de temps maintenant, en long et en large et ce soir, tu as prévu de faire cette surprise à Mia. Cela doit bien faire quelques temps que vous n'engagez plus ce sujet de conversation, même si tu as fini par t'ouvrir un peu plus à l'idée que, peut-être, vous pourriez, le résultat était le même. Mais tu sais à quel point Mia souhaite avoir une petite princesse, et puis tu dois bien l'avouer, toi aussi. Des jumeaux, et la petite dernière, ça serait le tableau parfait pour toi. Encore une fois, rien ne vous dit que ça sera effectivement une fille, ni même que vous n'aurez pas des jumeaux mais quoi qu'il en soit, tu te sens prêt à accueillir un nouveau petit bébé dans votre famille. Alors tu as déposé les jumeaux chez ta mère, sans trop lui en dire, tu veux d'abord le dire à Mia et par la suite, faire la surprise aux grands-parents. Tu doutes qu'elle ait changé d'avis, tu la connais Mia, tu as bien vu qu'elle le souhaitait de tout son cœur et c'est peut-être pour cette raison que ton doux sourire ne te quitte pas. Toi aussi tu le souhaites tout autant qu'elle, tu as qu'une hâte: lui annoncer. Lui faire cette surprise. Oui, tu veux voir votre famille s'agrandir toi aussi. « Si si, elle est là. » ton sourire attendri, tes coudes s'appuient sur le dossier du canapé, là où Mia y est assise. Tu es au téléphone avec ta mère, ou plutôt, avec Minhwan qui a pris possession de l'appareil lorsqu'il a reconnu ta voix, sauf que cette fois, il réclame maman. C'est simple, tu ne peux pas téléphoner à ta mère sans que Minhwan se manifeste, hurlant pour vous parler, ou du moins, essayer. Il lui racontera sans doute le nouveau jeu qu'il a inventé avec son frère ou alors le dessin qu'il a fait à l'école aujourd'hui, bien qu'il aurait pu lui dire tout à l'heure, on ne sait jamais. Tu tends le téléphone vers Mia, gardant ce même sourire et cette même voix que tu emploies à chaque fois que tu t'adresses à tes fils. Tu sais qu'il t'entend encore. Tu regardes ta femme, un sourire amusé sur le visage. « Minhwan veut parler à maman. » C'est dingue, à croire qu'une journée loin de vous et Minhwan se sent perdu, peut-être que Minhyuk aussi, mais lui, il est souvent bien trop occupé à embêter gentiment mamie. Tu ne sais pas comment ta mère arrive à les gérer, bien qu'ils soient adorables, deux petits enfants... Ta mère n'y était plus habitué. Mais ce sont ses petits-enfants, ses deux yeux et disons-le, un rêve qu'elle pensait bien trop lointain, il fût un temps.

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Le bijou de la famille.

A peine poses-tu les clés de ta voiture sur le meuble de l’entrée que tu t’empresses de poser un genou à terre et d’ouvrir grand les bras pour y accueillir tes deux petits hommes. Oui, il y'a 3 ans maintenant, tu mettais au monde ces deux magnifiques bouilles qui viennent se serrer contre toi alors que tu n’as même pas encore retiré ton manteau et ton sac. Mais ça fait rien, ça te fait un bien fou de les serrer dans tes bras alors que tu ne les as pas vu de la journée. « Aaahhh mes petits monstres… » forcément Minhyuk est en train de bouffer et a du chocolat partout sur la bouche, chocolat que tu retires immédiatement de ton pouce, frottant plusieurs fois jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus. Tu te redresses et ton sourire s’agrandit quand tu vois Taehyun arriver vers toi. Tu n’as pas deux hommes dans ta vie, en fait, tu en as trois. Et le troisième, c’est celui qui t’a permis de te construire, de devenir une femme et une mère. Tu l’embrasses avec amour, lui demandant s’il a passé une bonne journée, avant de retirer ton manteau et ton sac, que tu poses sur le porte-manteau à l’entrée. Ce soir, tu le sens, ça sera une bonne soirée. Tu nages en plein bonheur.

Une heure après ton arrivée, Taehyun t’annonce qu’il emmène les garçons chez sa mère pour la soirée. « Oh? » une moue boudeuse, toi qui voulais profiter de Minhyuk et Minhwan et les border jusqu’à ce qu’ils s’endorment… Mais ce n’est pas grave, tu sais bien que si Tae fait ça, c’est parce qu’il a quelque chose derrière la tête. Tu embrasses alors tes fils sur leurs deux joues, laissant un peu des traces de ton rouge à lèvres. « Bonne soirée mes amours. » Tu t’occupes de boucler le manteau de Minhyuk avant de lever l’index vers lui. « Sois sage avec mamie, d’accord? » il acquiesce une fois, et tu tires alors doucement sur son manteau pour le ramener vers toi et déposer un bisou sur sa joue avant de faire de même avec Minhwan. « A demain! » et tu leur fais signe de la main, les regardant partir avec leur père direction mamie Hyunmi.


Cheveux attachés, jogging trop large enfilé et lunettes de vue sur le nez, tu es installée confortablement sur le canapé du salon, devant la télé, le macbook de Taehyun sur toi. Il y a un projet que tu dois terminer et qui te tiens à coeur, alors, autant profiter qu’il n’y ait pas les garçons pour l’achever. Concentrée, tu t’occupes de finaliser les couleurs sur ton croquis lorsque le téléphone retentit. Tu écoutes d’une oreille ton époux y répondre et très vite, tu comprends qu’il s’agit de Hyunmi ou plutôt de Minhwan, qui veut parler à sa mère. Taehyun se poste derrière toi, derrière le canapé, et te tends alors le téléphone que tu attrapes sans tarder. « Ouiiii? » dis-tu, un grand sourire aux lèvres. Il parle si bien pour son âge, Minhwan, que tu comprends presque tout ce qu’il dit. Il te demande ce que tu fais, de sa voix enfantine. « Je travaille un peu. Et toi, qu’est-ce que tu fais trésor? » Tu entends ta belle-mère gronder au loin sur ton deuxième fils, ce qui te fait esquisser un sourire amusé. Il doit être en train de fouiller les placards, comme d’habitude. Tu décales alors le téléphone pour lever la tête vers Tae. « Je crois que ce n’est pas un cadeau que tu as fait à ta mère… » Sans rires?? Et après quelques minutes de dialogue peu constructif avec tes fils, tu finis par raccrocher, rendant le téléphone à ton époux. Tu le suis du regard, les sourcils légèrement froncés, alors que tu fermes l’ordinateur pour le déposer sur la table basse. « Dis… Pourquoi tu les as laissés à ta mère ce soir? » voyez la mère en manque de ses petits.  

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« Ça va aller 'man? » Tu retires le manteau de Minhyuk, Minhwan lui, est déjà confortablement installé sur le canapé de mamie. Minhyuk c'est plus compliqué, oui, tu as dû lui courir après parce qu'il cherchait déjà les fameux gâteaux de mamie. « Comme d'habitude! » Oui, ta mère s'en occupe très bien mais parfois, ce n'est pas facile. Les jumeaux peuvent être parfois turbulent quand ils s'y mettent, mais tu fais confiance à ta mère, comme à chaque fois. « Je vais y aller alors. » Tu déposes un baiser sur le front de ta mère avant de te diriger vers l'entrée, accrochant le manteau de tes fils. « Les garçons! Papa s'en va. » Tu hausses le ton pour qu'il puisse t'entendre avant de t'abaisser à leur hauteur lorsque Minhwan court vers toi, tu ouvres tes bras avant de lui donner un tendre baiser sur la joue. Après ça, tu te tournes vers Minhyuk qui lui, est venu en trottinant les pieds, tête quelque peu baissée. « Vous allez être sages, hm? » Tu tournes quelque peu le visage, lui dévoilant ta joue alors qu'il te donne un baiser timide, effleurant ta peau avant de partir aussitôt. « Eppp epp. » Tu le retiens doucement par son haut, le plaçant devant toi. Il pense que tu ne le connais pas, t'es tout de même son père, tu sais qu'il agit de cette manière parce qu'il cache quelque chose. Alors tu enfouies tes mains dans ses deux poches, y trouvant finalement un dernier gâteau de chocolat, tu lui montres, sans pour autant prononcer le moindre mot pendant quelques secondes. « Tu ne devais plus en manger. » Tu ne le grondes pas, ça serait quand même un comble sachant que Minhyuk est bien celui des deux qui te ressemble sur tous les points. Il est trop tard pour manger du chocolat, mais il a quand même réussi à en voler à mamie, en dix minutes à peine. Tu lui rends alors. « Ça sera le dernier, et tu partages avec ton frère, d'accord? » Il retrouve une attitude plus sereine, plus franche aussi, il s'approche de toi, déposant un baiser d'enfant sur tes lèvres. À ton tour, tu lui embrasses le front avant de te relever. « Tu feras un bisou de ma part à Mia. » dit ta mère, avant de suivre les garçons dans le salon.


« Je crois que ce n’est pas un cadeau que tu as fait à ta mère… » Tu sais déjà que Minhyuk commence à en faire des siennes. Tu ne t'en fais pas vraiment, ils écoutent ta mère juste... Ce sont des enfants. Avant, tu n'étais pas à l'aise en leur présence, tu avais cette crainte débile de pouvoir leur faire du mal, de ne pas les comprendre, tu ne te sentais pas à ton aise alors avoir des enfants n'était clairement pas une chose à laquelle tu pensais. Cette peur d'être un mauvais père, sûrement. Tu sais ce que c'est de grandir en l'absence d'un père mais en même temps, à chaque fois que ton père était présent, il ne savait pas s'y prendre. Il ne voulait pas s'y prendre. Il t'a toujours détesté, et tu le ressentais. Quoi de plus horrible pour un enfant de ressentir une telle haine ? Évidemment, tu es loin d'être comme ton père, mais tu n'as pas eu d'exemple, tu n'as jamais eu l'exemple d'un père présent qui gère les situations, un père modèle et c'est ça qui te faisait flipper. Mais tout ça, c'est de l'histoire ancienne. Tu as bien eu le temps de faire tes preuves, de te prouver à toi-même que tes enfants ne manqueront de rien, et certainement pas d'un père qui les aime. Parce que les jumeaux, ce sont tes deux yeux. Si on t'avait dit ça, il y a quelques années... Toi qui était si mal à l'aise en présence d'enfants. Maintenant que tu en as, ils sont devenus ton monde. Ta petite famille, avec Mia. Après quelques minutes de dialogue avec Mia, ta femme te rend le téléphone. Tu t'en saisies, raccrochant le combiné à sa place et puis, tu retournes près d'elle. « Dis… Pourquoi tu les as laissés à ta mère ce soir? » Tu esquisses un fin sourire attendri, tu sais qu'ils manquent déjà à Mia, et à toi aussi d'ailleurs. Elle est loin de vous, votre vie sans eux, tout a changé, oui, vous êtes une famille maintenant. C'est assez rare que tu te trouves seul avec Mia, du moins, la journée et la soirée mais c'est désormais vos vies. Une vie familiale heureuse, qui va bientôt s'agrandir. Alors oui, tu voulais lui faire la surprise mais pour ça, il fallait que vous soyez tous les deux. Tu sais aussi que Mia se doute de quelque chose, tu n'as pas déposé les jumeaux chez ta mère pour rien, et puis ton attitude le lui prouve aussi, puisque encore une fois, tu lui souris tendrement. « Je voulais te faire une surprise. » Quelle surprise ? Tu n'es pas du genre à tourner autour du pot. Alors tu t'assoie près d'elle, ton corps tourné dans sa direction. Tu te redresses quelques secondes, juste le temps pour toi d'attraper le paquet derrière le canapé. Un sac qui contient de nouveaux pyjamas que tu avais acheté pour les jumeaux en fin de matinée. Tu avais montré tes achats à Mia, évidemment, mais pas tout. Alors tu sors les pyjamas, les déposant derrière toi de manière à ce qu'il reste un seul et unique vêtement, rose. « J'ai beaucoup réfléchi mia, et en voyant ça... » Tu lui tends le sac dans sa direction, de manière à ce qu'elle y découvre ce vêtement de bébé, pour une petite fille. « J'ai ressenti le besoin de l'acheter. » Et doucement, tu glisses ta main sous le haut de Mia, caressant tendrement son ventre. Une manie que tu as depuis qu'elle a porté tes jumeaux et, même après l'accouchement, elle reste tout de même là, parfois. Mia comprendra sans doute, mais tu préfères dire les choses clairement. « Je veux te faire un bébé. Ce soir. » Ça officialise les choses, mais tu y as tellement réfléchi, l'envie d'avoir une fille a fini pas prendre le dessus. ce qui explique ce bien-être, ce sourire qui ne te quitte pas. « Tu la veux toujours ta petite fille? »

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Le bijou de la famille.

Tes enfants, ta fierté. Tu te souviens encore du jour où vous vous êtes rendus à la première échographie et que le gynécologue vous a montré les deux oeufs. Tomber enceinte était ton rêve, ton souhait le plus cher, au-delà de celui d’être une styliste de renom, et vous avez bien eu du mal à parvenir là avec Taehyun. Tu t’étais presque découragée, tu n’avais que ça en tête, tu voulais tellement connaître ce bonheur et lui donner des enfants que la simple idée que tu ne puisses pas le faire te rendait malade. Et puis, la nature a fait son boulot et vous en a donné deux pour le prix d’un. Au début, quand tu as vu les deux poches à l’échographie, tu t’es mise à pleurer parce que tu avais peur pour plein de choses. Et si ton corps ne supportait pas les 9 mois? Et si tu devais les mettre au monde trop tôt? Et si la vie à quatre serait impossible? Deux, c’était deux fois plus de couches, deux fois plus de cris et de pleurs et tu as donc balisé pendant un bon mois avant de te faire à l’idée. A la fin, ton gros ventre prenait tellement de place que tu avais juste hâte d’accoucher, mais c’était surtout pour les avoir avec vous, de pouvoir leur faire plein de bisous et de câlins. Vos deux petits mecs. Et depuis qu’ils sont nés, la vie est passée à une allure folle. Déjà 3 noëls que vous passez à quatre, forcément, tes enfants animent ta vie, la comblent de toutes sortes alors quand ils ne sont pas avec vous, la maison paraît vide. Cela faisait longtemps que vous n’avez pas eu le luxe de vous retrouver seuls, que tous les deux, chez vous. Et ça te paraît bizarre quand même, parce que, quand vous êtes dispo, les enfants sont toujours avec vous. Alors tu lui demandes pourquoi il a laissé les jumeaux chez sa mère, les sourcils froncés parce que leurs bouilles te manquent déjà.

Je voulais te faire une surprise. » intriguée, u te redresses un peu en le regardant s’asseoir sur le canapé, après qu’il ait attrapé un paquet qu’il avait posé derrière le canapé. Oh mais ce paquet tu l’as déjà vu, il contenait les pyjama que Taehyun avait acheté pour les garçons. Tu hausses un sourcil alors qu’il les dépose sur le canapé. « Qu’est-ce que tu me caches, toi… » marmonnes-tu en le regardant faire, concentrée et intriguée. « J'ai beaucoup réfléchi mia, et en voyant ça... » il te tend alors le paquet. Tu ne comprends pas tout, on va dire les choses telles qu’elles sont. Néanmoins, tu attrapes doucement le paquet et l’ouvres sans tarder. « J'ai ressenti le besoin de l'acheter. » tes yeux s’illuminent au moment même où tu reconnais de quoi il s’agit. Un pyjama, rose. La bouche entrouverte de surprise, tu lèves lentement la tête vers ton mari alors qu’il glisse une main sous ton t-shirt, pour la poser sur ton ventre. « Je veux te faire un bébé. Ce soir. » ton coeur rate un battement tant ça te paraît être un rêve ce qui se passe. T'y crois pas. Mon Dieu, cet homme… Si tu pouvais seulement exprimer avec des mots ce que tu ressens pour lui… Ton coeur bat extrêmement vite, la chaleur de sa main sur ton ventre ne te laisse clairement pas indifférente parce qu’elle te rappelle ta première grossesse et les soirs où le simple fait de poser sa main sur ton ventre rond suffisait à calmer les zigotos en dessous qui te faisaient la misère. « Tu la veux toujours ta petite fille? » les mots qu’il met sont toujours les bons et tu sens alors une immense joie t’envahir. Sans le quitter des yeux, un large sourire apparaît progressivement sur ton visage. Non, ce n'est pas une blague, il a l'air sérieux et ce n'est pas un rêve non plus. Tu croirais sentir tes joues brûler sous le coup de l’émotion, mais c’est plus fort que toi, tu exploses littéralement de joie. Tenant le pyjama fille dans ta main droite, tu retires tes lunettes de vue en vitesse tandis que le sac, lui, vole en l’air au moment où tu te jettes sur ton époux, de tout ton poids, criant un: « OUIIIIIIIIII!!!! » qui a dû s’entendre chez les voisins. Tes bras autour du cou de Taehyun tu le fais basculer pour te retrouver sur lui. « Oui oui oui oui oui oui évidemment que je la veux toujours! » répètes-tu à n’en plus finir alors que tu déposes des bisous un peu partout sur la figure de ton homme. « Oui je » un bisou sur ses lèvres « la veux » et un autre, plus intense, alors que ta main tient son menton. Tu te retires, le regardant droit dans les yeux alors que les tiens sont brillant d’émotion. Tu as presque des larmes de joie qui se forment au coin de tes yeux. « Moi qui croyais que tu voulais t’arrêter à deux… » tu te redresses un peu, séchant les larmes qui menaçaient de couler.  Tu viens le frapper doucement sur le ventre « T’es vraiment pas croyable quand même, je désespérais, j’étais teellement triste! » et tu pousses un long soupir de soulagement. « Oh mon Dieu… » tes mains glissent sur ton crâne alors que tu tournes la tête un instant pour regarder ailleurs et réaliser ce qu’il vient de t’annoncer. Mais très vite, tu retournes le visage vers lui, plongeant ton regard dans le sien, et alors que tu le regardes pendant quelques secondes de silence, tu te mords la lèvre dans un sourire comblé. « Je t’aime tellement, Gwak Tae Hyun. » oh oui, tu l’aimes. Tu l’aimes plus que tout au monde, ton époux. Et ça, tu le sais depuis 6 ans déjà. Depuis que ton regard a croisé le sien pour la toute première fois, le tout premier soir.  

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Le bijou de la famille.

T'es pas facile comme garçon mais ça, Mia l'a très vite compris. Il suffit de repenser au début de votre relation, entre tes fuites, tes peurs et ton caractère assez lourd qui n'aide en rien... Ouais, tu n'as jamais été facile comme garçon, et tu te considères chanceux que Mia ait eu la patience et la force de surmonter certaines choses. Tu n'es plus le même qu'autrefois concernant ces choses qui posaient problème, le temps a fait son effet, tu as changé mais tu es tout de même resté le même au fond. La preuve: encore une fois, tu as longuement réfléchi. Après tout, avoir un troisième enfant, ce n'est pas une décision à prendre à la légère. Mia voulait ce bébé, elle était décidé mais toi, ce n'était pas le cas. Disons que l'arrivée de deux enfants d'un coup n'a pas été facile, alors tu fais attention, oui. Et si la fille que vous souhaitez tant n'arrivait pas toute seule ? C'est un risque à prendre, si on peut appeler ça un risque puisque aujourd'hui, tu es prêt. Mia veut un troisième enfant, elle veut une fille et il faut le dire, au fil du temps, tu as continué de vivre avec l'idée que les jumeaux ne seront pas seuls longtemps, qu'il y aurait cette possibilité qu'un nouveau bébé pourrait se faire une petite place parmi vous. Et puis à force, tu t'es mis à y réfléchir beaucoup plus sérieusement. Et si on mettait de côté ces craintes... Toi, que veux-tu réellement ? Tu n'as pas vraiment eu l'occasion d'y réfléchir pendant des années, toi, tu ne voulais pas spécialement d'enfants. Alors fille ou garçon... T'en sais rien, tu ne te voyais déjà pas avec un bébé. Pourtant, cela fait quelques semaines que l'envie grandissante d'avoir une petite princesse se fait présente. Il faut dire qu'après deux garçons, une touche de douceur ne vous ferait pas de mal. Et puis, tu l'imagines déjà, étant le portrait craché de sa mère, et c'est sans doute ce détail qui te fait le plus craquer. Mia enceinte te manque, le manque d'avoir des vêtements dans les tons plus rosés, une touche de douceur, un petit bout de chou qui aurait le sourire et les yeux de sa mère. Non maintenant, cette fille, tu la veux.

Alors tu ne passes pas par quatre chemins pour lui dire, tu aurais pu lui en parler avant mais tu attendais le bon moment, le meilleur moyen et puis surtout, d'être sûr à 100%. Mia te connaît assez pour savoir que lorsque tu dis que tu y as beaucoup réfléchi, c'est le cas. D'ailleurs, elle ne prononce pas le moindre mot pendant plusieurs longues secondes, elle ne s'attendait sûrement pas à une telle annonce mais toi, tu gardes ton sourire attendri. Parce que ce soir, encore une fois, vous allez peut-être changer vos vies. Vous offrir l'opportunité d'avoir cette petite fille que vous désirez tant, parce que oui, maintenant, ta femme le sait. Toi aussi, tu veux une petite fille. Tu veux ce bébé. Ce que tu lis dans son regard est indescriptible, les sensations qu'elle parvient à te provoquer, la voir heureuse te comble comme jamais. Elle explose littéralement de joie, faisant voler le sac sans aucune attention, elle te saute au cou, te faisant basculer par la même occasion. Ton sourire s'élargit davantage, un sourire que seule Mia parvient à t'offrir. Parce que c'est simple, tu n'as jamais été aussi heureux que depuis qu'elle est entrée dans ta vie, et ce bonheur ne cesse de te combler au quotidien, encore plus avec votre petite famille. Elle mitraille ton visage de baisers, tu n'as même pas le temps de prononcer le moindre mot, comme à ton habitude, tu te contentes simplement de profiter de cette vision de ta femme heureuse alors qu'elle dépose cette fois, un baiser plus appuyé sur tes lèvres. Ses yeux sont brillants d'émotion, des larmes de joies se forment au coin de ses yeux.  « Moi qui croyais que tu voulais t’arrêter à deux… » Tu hausses doucement les épaules. Oui, c'était bien ce que tu lui avais dit, et même répéter à de nombreuses reprises. Tu passes tes mains dans son dos, y exerçant une légère pression pour lui voler un nouveau baiser. « Sauf que le bébé qui rentrera dans ce vêtement ne sera jamais aussi effrayants que nos petits monstres. » lâches-tu, amusé, mais c'est la vérité non? Vous n'aviez pas prévu d'avoir des jumeaux et pourtant, vous vous en sortez très bien, le processus se répétera une nouvelle fois. Mia se redresse doucement, venant même te taper le ventre. « T’es vraiment pas croyable quand même, je désespérais, j’étais teellement triste! » Ouais, t'es vraiment pas croyable mais ça, elle le sait. Elle te connaît, et c'est comme ça qu'elle t'aime aussi. Tu n'as pas envie de savoir ta femme dans un tel état, de toute façon, vous êtes toujours sur la même longueur d'onde, ce n'était qu'une question de temps. Un court silence s'installe, un silence pendant lequel Mia tente de reprendre un peu ses émotions mais toi, tu te contentes de la regarder, profiter de la voir dans cet état, parce que disons-le, elle rayonne de bonheur. Et c'est la plus belle vision que tu puisses avoir. Mais elle finit par briser ce silence, posant à nouveau son regard brillant sur toi. « Je t’aime tellement, Gwak Tae Hyun. » Ton sourire se fait plus doux, plus discret, mais tout aussi sincère. Tu approches ton visage du sien, caressant ses lèvres des tiennes avant de lui souffler un tendre: « Pas plus que moi je t'aime. » Tu plonges ton regard dans le sien un bref instant avant de fermer les yeux, déposant tes lèvres sur les siennes dans un tendre baiser, un baiser que tu approfondis au fil des secondes. Oh que oui, tu l'aimes ta femme, d'un amour si fort et envahissant, ça pourrait même en être flippant, ce n'est pas pour rien que tu as fui, au tout début... Mais c'est unique ce qu'elle te fait ressentir, tellement unique et fort, que cet amour te rend plus vivant que jamais. Tu le sais, tu ne serais plus rien sans elle. Brusquement et sans qu'elle s'y attende, tu passes un bras sous ses jambes, te levant du canapé afin de la porter. Votre contact se brise, alors que tu reprends aussitôt la parole. « Laisse moi te montrer à quel point. » et sans plus attendre, tu pars en direction de la chambre, maintenant fermement Mia dans tes bras. Direction, un nouveau chapitre de votre vie.

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Le bijou de la famille.

Tu as encore du mal à y croire. Non, tu penses même mal comprendre quand il met sa main sur ton ventre. Pour toi, la discussions (que vous avez eu déjà un paquet de fois) menait toujours à la même issue: vous retirez à deux enfants. Faut dire que des jumeaux, ça calme d’entrée de jeu. Même toi au début tu croyais que t’allais finir folle. Quand l’un pleurait, l’autre se réveillait, et ainsi ils restaient éveillés jusqu’à pas d’heure tant qu’ils ne s’endormaient pas. Des fois, ils n’étaient pas coordonnés et ça c’est encore pire. Tu finissais de t’occuper de l’un, tu le posais dans son berceau, et 2 minutes après, il fallait t’occuper de l’autre alors qu’il dormait profondément. Bref, les jumeaux vous en ont fait voir de toutes les couleurs, et quand Taehyun te disait qu’il n’en voulait pas d’autre, t’avais beau lui donner raison, tu pouvais pas t’empêcher de te sentir déçue au fond. Toi qui espérais tant en avoir un troisième, encore plus une fille… Ton rêve tombait à l’eau. Alors, ce soir, quand Taehyun t’annonce qu’il a bien réfléchi et qu’il est décidé à te faire un troisième enfant, tu sautes de joie. Tu ne penses pas du tout aux 9 mois de galère, et aux premières années qui seront forcément délicates, parce qu’être parent c’est ça au final. C’est la joie de se dire « il m’en a fait baver mais il est devenu une belle personne » et ce grâce à votre éducation. Vous avez beau être de jeunes parents, les jumeaux sont élevés correctement, dans l’amour et le respect d’autrui. Alors oui, il n’y a pas de raison de flipper face à cette décision: vous êtes prêts. Vous êtes plus que prêts.

« pas plus que moi je t'aime. » les yeux brillants d’amour pour ton homme, tu prolonges un court instant le baiser qu’il t’offre avant qu’il ne te prenne par surprise, attrapant tes jambes pour te lever de ce canapé. Tu pousses un petit hoquet de surprise avant d’esquisser un sourire radieux. « laisse moi te montrer à quel point. » Tu brûles d’amour pour cet homme, c’est indéniable. C’est dans ces moments que tu te dis que tu ne t’es pas trompée, que tu es belle et bien dans les bras du bon, de celui qu’il te fallait. Il te conduit alors jusqu’à votre chambre où il te dépose sur le lit. Sans plus attendre, tu le saisis par son t-shirt et l’attire contre toi non sans sourire malicieusement. Vos lèvres se rencontrent à nouveau dans un baiser plus ardent que le précédent. Tu as faim de lui et de son corps, de ses mains sur ton corps, et puis, il y a tellement longtemps que vous n’aviez pas pu faire ça librement. Par librement, j’entends que jusqu’à maintenant, vous faisiez attention niveau contraception. Tu n’as pas supporté le stérilet que tu as décidé de mettre après la naissance des garçons, alors vous avez opté pour le basique préservatif pendant un moment. Mais ce soir, fini tout ça. Et ça t’excite déjà.

Allongée sur ce lit, tes mains commencent déjà le boulot. Elles glissent sous le t-shirt de ton époux alors que tu te mets à caresser ses abdos du bout des doigts. Même 10 ans après votre rencontre, son corps n'a pas changé. Faut dire, avec l'activité qu'il fait tous les jours, difficile de perdre tous ces muscles. Mais toi, ça t'excite comme au premier jour. Et tu te fais de plus en plus gourmande dans ton baiser, de plus en plus fougueuse. S'il savait à quel point tu es heureuse, là, tout de suite. Et ce, uniquement grâce à lui, parce que c'est lui qui t'a construit ce royaume.  

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Le bijou de la famille.

Tu as une bonne étoile, c'est évident. Celle qui t'a offerte ta femme, celle qui t'a permise de construire ta vie autrement, celle qui a su t'offrir une vie meilleure en vivant cet amour puissant, ardent, même totalement unique. Il s'agit de ta femme et celle de personne d'autre, la tienne, celle qui t'a donné ces deux magnifiques bout de chou, ces deux petits montres comme vous aimez les appeler. Oh oui, ce sont des petits monstres mais ils restent les garçons les plus adorables du monde, les votres. Tu les aimes, tes fils. Ils sont le fruit de votre amour à Mia et toi. Aucun mot ne pourra jamais exprimer ce que ta famille t'offre, tant de bonheur, tant de joie, tant de paix après cette adolescence vécu dans la tempête, dans le brouillard. Alors oui, tu as une bonne étoile au dessus de ta tête, du moins... Ce n'est pas exactement ce que tu dirais. Ta bonne étoile, c'est Mia.

Et ce soir, vous allez écrire un nouveau chapitre de votre vie. Un nouveau petit bébé, qui fera son apparition d'ici quelques temps et rejoindra votre famille. Pour les jumeaux, ça n'a pas été simple. Oh non... Mia a mis du temps à tomber enceinte, énormément de temps... tellement de temps qu'elle avait même fini par perdre espoir mais votre petit miracle s'est produit. Ils sont là maintenant, rien est impossible et ils en sont la preuve. Tu ne sais pas si ça prendra encore du temps, au fond, tu ne l'espères pas. Tu n'as pas envie de voir Mia désespérée, triste, de ne pas avoir sa petite fille avec vous. Pour le moment, tu n'y penses pas, tu es beaucoup trop heureux et sans doute aussi, beaucoup trop confiant à ce sujet. Tu veux lui faire un enfant, et tu lui feras. Si ce n'est pas ce soir, ça sera un autre jour. Mais plus déterminé que jamais, tu la portes dans tes bras, te dirigeant vers la chambre parentale et une fois chose faite, tu déposes doucement ta femme sur le lit. Et brusquement, Mia t'attrape par le t-shirt, te donnant un baiser plus ardent que les précédents. Tu souris doucement tout contre ses lèvres, partageant le sien par la même occasion. Tu approfondis le baiser qui devient rapidement plus enflammé. Elle t'a tellement manqué, ce soir, vous vous retrouvez enfin. Mia glisse ses mains sous ton t-shirt, caressant tes abdos, geste qui, disons-le, éveille davantage tes sens. Votre baiser devient encore plus affamé. Tu as faim d'elle, tu as envie d'elle comme jamais et elle pourra facilement le comprendre à l'intensité de ton baiser. Instinctivement, l'une de tes mains longe son bras, venant doucement lui attraper sa main se trouvant encore sous ton t shirt. Ces sentiments enflamment ton cœur, ça t'excite, ça te rend heureux aussi. Ce que tu ressens est indescriptible, vous n'allez pas seulement faire l'amour ce soir. Vous allez concevoir, pour, sans doute, mettre au monde le nouveau fruit de votre amour puissant. Sentant la chaleur monter, tu te redresses quelque peu, ôtant ton t-shirt que tu balances sans attention à côté du lit. Tu profites de ce moment pour sourire tendrement à ta belle, retrouvant rapidement le chemin de ses lèvres dans un baiser plus enflammé encore. Et tout en l'embrassant, tes mains glissent jusqu'à sa taille. À ton tour, tu passes tes mains sous son haut, caressant sa taille et remontant peu à peu son t-shirt par la même occasion, tu découvres son ventre alors qu'un sourire prend place sur tes douces lèvres humides de vos baisers. Et puis, tu les quittes, doucement, déposant des baisers sur sa mâchoire ainsi que dans son cou, la poussant à lever le menton vers le ciel. « Tu m'as manqué... » souffles-tu entre deux baisers, chaudement. Elle saura très bien de quoi tu veux parler. Tu continues de descendre tes baisers, jusqu'à arrivé sur son ventre que tu dévores tendrement. Qu'est-ce qu'elle te manque, ta femme enceinte, l'idée que tu puisses la retrouver d'ici quelques semaines te donne encore plus envie d'elle. Alors tu continues ta pluie de baisers sur son ventre, ta chaleur corporelle grimpant d'un nouveau cran.

our little princess

Le bijou de la famille.

Ça te fait un bien fou de lui dire je t’aime. Tu as cessé de compter le nombre de fois où tu l’as fait mais à chaque fois, c’était le même sentiment. La plénitude, le soulagement, l’amour qui dépasse toutes les craintes et les angoisses. Ton époux est ta moitié et tu ne verrais pas à 2m devant toi sans lui. Il est ta lumière dans le tunnel, ton phare qui te ramène au port. Nombreux sont les soirs où, quand les enfants dorment, tu finis par t’endormir affalée sur lui devant la télé parce qu’à ses côtés, les nerfs te lâchent, le stress accumulé n’existe plus. Il t’apaise, bien que lui-même ne soit pas le plus zen des hommes. Il agit de la meilleure façon sur toi et quand tu ne finis pas par t’endormir sur lui, tu lui racontes ta journée, tu lui fais part de tes doutes, de tes angoisses, parce que malgré ton statut de styliste reconnue, tu es atteinte par ces doutes. Et encore aujourd’hui, après des années de mariage et de couple, le seul à qui tu peux te confier, c’est lui. Ta moitié, ta fierté.

Tu pourrais donc lui dire jour et nuit à quel point tu l’aimes mais tu t’arrêtes à une fois. Il le sait déjà, et il lit dans tes beaux yeux comme aucun autre homme, il pourra y lire tous les je t’aime que tu te retiens de lui dire alors. N’empêche que dans ta façon de l’embrasser, même si tu y mets de l’envie, de l’ardeur, on ressent toujours cet amour débordant que tu lui portes. Même quand ta main passe sous son t-shirt pour le caresser. Tu n’arrives pas à croire que vous êtes sur le point de faire l’amour librement, sans penser à la protection parce que le but, c’est exactement ce que tu voulais depuis longtemps. C’est ce troisième enfant. Fille, garçon, au final peu importe. Puisque ce sera le vôtre, le fruit de votre amour sans limites. Et dire que tu as mis au monde deux beaux garçons. Un peu de toi et un peu de lui dans deux petits corps. Quand la nature et l’amour créent ce qu’il y a de plus beau… C’est bien pour ça que tu as ce sourire radieux qui ne quitte pas tes lèvres, même quand elles sont contre celles de ton époux, à l’embrasser de tout ton amour. Il finit par retirer son t-shirt et même après tant d’années, tu te surprends encore à l’admirer, à savourer ce corps magnifique qu’il a. Et tu espère que lui aussi, malgré un peu les légères vergetures sur ton ventre d’ancienne femme enceinte, il te trouve toujours aussi belle. Et tu as besoin de voir ces yeux briller pour toi. C’est pourquoi, quand il commence à diriger ses baisers vers ton ventre justement, tu fermes les yeux un moment avant de sourire, te mordant la lèvre. Ce soir, tu as besoin de te sentir sexy malgré le vieux jogging que tu portes et ta coiffure ratée. Tu détaches alors tes cheveux, arborant une coupe plus sulfureuse qu’autre chose, avant de te redresser légèrement pour retirer ton haut. Tu n’as pas allaité les jumeaux, le gynécologue te l’avait déconseillé parce que ça allait être véritablement épuisant pour toi, ainsi, tu as au moins cet avantage d’avoir cette même poitrine qu’avant. Et là, en soutien-gorge sous les yeux de l’homme que tu aimes, tu te sens d’autant plus sexy. Sans perdre de temps, tu attrapes son visage entre tes mains pour le ramener près de toi, capturant ses lèvres avec envie, toujours ce petit sourire accroché. Ce que tu aimes être dans ses bras et sentir ta peau contre la sienne. Il n’est pas seulement ton époux… Il est le père de tes enfants. Vous n’avez aucun lien de sang pourtant, il fait partie de toi. Tu ne pourrais respirer sans lui à tes côtés. Ce serait comme t’enlever un poumon. Tu as parfois peur de l’amour que tu lui portes tant tu ne lui vois pas de limites, mais c’est bien ça, sa force. Il pourrait déplacer des montagnes.

Tes mains glissent de son visage, descendant lentement le long de son torse. Longeant les flancs de son buste, tes mains arrivent à l’élastique de son jogging, mais ta main droite, elle, a le cran de se frayer un chemin entre sa peau et l’élastique, approchant dangereusement de son point faible. Et tu comptes bien le titiller un peu mais, oh, soudainement, ton cerveau se reconnecte. Tu sors de ta bulle, de votre bulle, décollant tes lèvres des siennes. Un automatisme de maman: tu penses aux jumeaux, tu t’es tellement laissée emporter par cette douce sensation que tu as oublié que les jumeaux étaient chez ta belle-mère. Et toi, tu étais sur le point de demander à Taehyun ce qu’ils faisaient. Mais avant même d’ouvrir la bouche, tu fermes les yeux et commences à rire doucement avant d’appuyer la paume de ta main sur ton front. « C’est dingue… J’ai vraiment pas l’habitude. C'est trop calme quand ils sont pas là. Ça fait... bizarre. » Mais c’est agréable. On ne va pas nier.   

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Le bijou de la famille.

Votre quotidien n'a pas étouffé votre amour, loin de là. Tu ne saurais l'expliquer mais tu as ce sentiment de l'aimer de plus en plus, chaque jour. Votre vie a énormément changé mais ton amour pour ta femme n'a fait que s'amplifier davantage. Elle t'offre tant de bonheur, tant de joie, comment ne pourrais-tu pas être le plus heureux des hommes alors que tu vis cette histoire d'amour parfaite avec ton âme soeur ? Alors que tu as la plus merveilleuse des femmes, et deux petits garçons magnifique. Le fruit de votre amour et ce soir, vous ne comptez pas vous arrêter là. Il est vrai que pendant un long moment, tu ne te sentais pas trop à l'idée d'avoir un troisième enfant. Tu voulais une petite fille, oui, mais tu n'étais pas si confiant à l'idée d'en avoir un troisième. Parce qu'au final, fille ou garçon, tu t'en moques. Cet enfant recevra tout l'amour dont il a besoin. Il sera votre bébé. Le destin se chargera de s'occuper du reste, s'il y aura tout ce rose chez vous ainsi qu'une nouvelle chambre pour l'accueillir, ou si les jumeaux auront droit à un petit frère qui tentera sans doute d'avoir leurs jouets. T'en sais rien, mais une chose est sûre: tu es prêt. Prêt à offrir un troisième enfant à ta femme, prêt à prendre un nouveau tournant dans vos vies. Prêt à vivre différemment, mais en étant toujours aussi heureux, comblé. Et ces pensées créent cette vague d'amour en toi, que Mia ressentira sûrement à l'intensité de ton baiser. Tu ne peux pas te sentir plus heureux qu'à cet instant, ni plus amoureux.

Alors tu finis par déposer des doux baisers sur son ventre. Il te manque, son petit ventre de femme enceinte. Tu es fou d'elle, et tu étais aussi fou de ce petit ventre qu'elle avait et aussi bizarre que cela puisse paraître, ces légères vergetures qu'il lui reste te rendent encore plus amoureux que jamais. Souvenir de cette grossesse inoubliable, souvenir de beaucoup de choses, traces d'avant l'arrivée de vos deux petits bébés. C'est pour cette raison que tu viens également les embrasser, tendrement, tu suis quelques unes de ses légères vergetures, sentant l'excitation monter d'un cran. Alors quand elle se redresse légèrement, tu décolles tes lèvres de sa peau, cherchant ce regard dans lequel tu pourrais te noyer. Elle a désormais les cheveux détachés, ce qui la rend davantage sexy. Il faut dire que Mia a toujours été sexy à tes yeux, mais ce soir, elle l'est encore plus, sans doute parce que tu t'apprêtes à lui faire l'amour librement, sans doute parce que ce soir, tu comptes lui faire un petit bébé. Après ça, Mia vient se libérer de son haut, découvrant ainsi son buste et te laissant une magnifique vue sur son soutien-gorge. Tu ne te fais pas prier pour admirer ce spectacle, avec ce même regard d'un époux heureux et fou amoureux, tu as même ce léger sourire qui s'accapare de ton visage avant de replonger ton regard dans le sien. C'est dingue, tu la trouves de plus en plus magnifique, ta femme. Il est même étonnant que tu ne l'aies pas encore dévoré toute crue, car encore à cet instant, tu as envie d'en faire qu'une seule bouchée. Il suffit de voir comme tu la dévores du regard, lui donnant cette impression d'être plus sexy que jamais, d'être la plus belle parce que c'est le cas. Elle est la plus belle des femmes. Mais très vite, Mia vient attraper doucement ton visage, le rapprochant du sien pour t'embrasser à nouveau avec ardeur. Tu lui rends son baiser avant autant de passion, autant d'amour, fermant tes paupières comme si ce geste pouvait t'aider à mieux ressentir toutes ces sensations uniques que seule Mia peut t'offrir. Tu sens ses mains glisser le long de ton visage, passant par ton torse alors que votre baiser devient de plus en plus bouillant, sans doute parce que ton excitation grimpe d'un nouveau cran en comprenant ce qu'elle compte faire. Tu la laisses faire, continuant de dévorer ses lèvres, sentir sa main sur ta peau te colle des papillons dans le ventre mais tout s'arrête brusquement lorsque ta femme se recule brusquement, cassant votre échange. Tu as alors ce réflexe de reculer légèrement ton visage afin de la questionner du regard, ça ne dure que quelques secondes puisqu'en la voyant se mettre à rire doucement, tu comprends ce qu'il se passe. Ton sourire devient alors un peu plus amusé. « C’est dingue… J’ai vraiment pas l’habitude. C'est trop calme quand ils sont pas là. Ça fait... bizarre. » Oh oui, tu l'avais bien compris. Sans doute parce que ça te fait bizarre à toi aussi. Quand ils sont là, c'est tout sauf... Calme, et même lorsqu'ils dorment, vous n'êtes pas à l'abri qu'ils se réveillent, plusieurs fois, vous aviez été coupé de cette manière. Sa réaction ne t'étonne guère, très vite, tu viens récupérer sa main qu'elle a déposé sur son front pour entrelacer tes doigts dans les siens, la plaquant tendrement contre le matelas.

Et c'est d'une voix presque chaude, penchant vers la profondeur, que tu reprends, toujours ce même sourire aux lèvres qui viennent caresser les siennes. « Si c'est ce calme qui te dérange, ça ne devrait bientôt plus être un problème. » souffles-tu, avant de reprendre possession de ses douces lèvres avec plus d'ardeur. Oh, elle sait très bien que tu as compris, et sans doute que tu ressens toi aussi, ce changement brutal de pouvoir profiter pleinement avec ta femme sans se soucier de vos enfants puisque c'est ta mère qui s'en occupe ce soir, mais là, tu veux le sentir plus excitée que jamais. C'est pour cette raison que tu intensifies votre baiser, y mêlant votre respiration tandis que la tienne devient de plus en plus chaude à l'image de ton excitation. Ta main libre longe doucement son épaule, faisant tomber une de ses bretelles de soutien-gorge. Sentir sa peau contre la tienne, la sentir à moitié nue sous toi t'excite encore plus. « Détends-toi. » souffles-tu, pour terminer. D'une voix plus inaudible qu'auparavant. Tu sais bien que ce n'est pas une chose dont Mia peut toujours se permettre, de se détendre. Depuis que vous êtes parents, il y a des choses auxquelles vous devez penser mais ce soir, tu veux lui faire tout oublier, c'est pour cette raison que ta main continue sa course jusqu'à s'arrêter près de son ventre. Ton baiser se fait alors plus affamé, alors que tu laisses ta main se glisser entre son jogging et sa peau. Tu t'y prends lentement, sûrement parce que tu veux qu'elle savoure chaque seconde de cette chaleur qui ne fait que grimper au fil des minutes mais aussi, pour qu'elle s'habitue à cette main un peu trop gourmande qui descend toujours, lentement, vers son intimité. Tu la laisses se frayer un chemin dans son sous-vêtement. En y mettant beaucoup moins d'ardeur dans ce baiser, tu recules quelque peu ton visage, pas assez pour que vos lèvres puissent se décoller l'unes des autres, mais assez pour rompre le baiser au moment où tu commences tes douces caresses plus bas. Tu veux lui faire du bien, la voir et la sentir commencer à se tordre de plaisir sous tes caresses. Parce que ce n'est que le début de cette nuit torride remplie d'amour.

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Le bijou de la famille.

Oh oui, il faut que tu te détendes. Tu n’as pas avoir la crainte d’être dérangée par qui que ce soit. Tout se fera tranquillement ce soir. LEs enfants ne sont pas là, ils sont chez ta belle-mère pour la nuit. Vous avez donc la nuit devant vous. Mais il faut comprendre ce que tu ressens. T’as pas eu une minute à toi depuis qu’ils sont nés. C’est vrai quoi. Entre le travail et eux, au final, ta vie est vraiment bien remplie. Du coup, tu n’as pas beaucoup de temps à accorder à ton mari. Ce n’est que le soir, quand vous vous couchez, que vous pouvez vous retrouver un peu pour vous câliner. Mais souvent, tu t’endors avant même qu’il puisse un peu te donner envie d’aller plus loin. Alors ouais, ce soir, ça te fait vraiment bizarre de ne pas avoir les enfants avec vous mais tu comptes bien en profiter.

Ta main posée sur ton front se retrouve entrelacée dans celle de Taehyun alors qu’il vient finalement la plaquer doucement contre le matelas. A ta remarque lui vient alors un sourire amusé avant qu’il ne fasse un sous-entendu qui t’excite d’avantage. C’est fou, même avec ses paroles il parvient à t’exciter, mais en plus, tau le sens contre toi et là, ça te fait un bien fou. Tu sens ton corps brûler pour le sien. Tu as tellement hâte de revivre tout ça. Comme au premier jour, quand vous faisiez ça un peu où vous aviez envie et dès que vous en aviez envie. Il reprend possession de tes lèvres, mettant un peu plus de fougue, vos langues se caressent, tu y mets un peu plus d’intensité pour qu’il comprenne que tu risques de ne pas être patiente ce soir. Tu n’es jamais patiente quand il s’agit de son corps en fait. Tu as un petit sourire espiègle aux lèvres alors qu’il te chuchote de te détendre. Tu acquiesces, docile, et tu le laisses faire ce qu’il veut de toi. Tes sensations sont décuplées, toutes, et tu as même des frissons qui parcourt ton corps quand sa main vient faire tomber une bretelle de ton soutien-gorge. Tu réclames encore plus ses lèvres, tu te redresses pour mordiller doucement sa lippe alors que sa main, elle, se fraye lentement mais surement un chemin jusqu’à ton bas ventre. Il te fait languir, c’est insoutenable, mais tu n’as pas d’autre choix que de le laisser faire. Sa main se glisse sous ton jogging et tu as un nouveau frisson qui parcourt ta peau. Tu sais où va finir sa main et c’est ça qui t’excite d’avantage. Tu fermes les yeux, tu te mords la lèvre alors que sa main glisse sous ton sous-vêtement. Quel diable. Il te connaît par coeur.

Aussitôt, ton crâne s’appuie un peu plus dans le matelas, tes paupières se ferment, tes doigts agrippent doucement les draps de votre lit. Si ce qu’il veut c’est te voir te tordre de plaisir, il sera servi. Tu t’en mords la lèvre, tu te retiens de gémir au début mais le plaisir est si intense dès les premières secondes que tu finis par en échapper un premier, plutôt discret cependant. Et tu te mords la lèvre à nouveau, ça te permet d’étouffer tes râles de plaisir. Le drap se froisse sous tes mains, ton bassin se met à bouger tout doucement, tu ne contrôles pas ce geste pourtant, tu le provoques aussi de la sorte. Tu veux simplement lui donner envie, encore plus, de te faire l’amour. De le rendre impatient autant que tu l’es. Ta main droite quitte le drap pour venir attraper son poignet, sans pour autant bloquer ses mouvements. Tu redresses le haut de ton corps pour t’emparer de ses lèvres avidement, comme si ta vie en dépendait. Et ta main droite vient se poser sur son visage, tu accentues la fougue de votre baiser, et tu le laisses alors s’amuser encore un peu avec toi, avant de décider que c’était maintenant à ton tour de prendre le dessus.

Avec un peu de force et de volonté, tu le fais basculer pour te retrouver sur lui. Tu profites de ce changement de position pour te lever et faire glisser le jogging que tu portais le long de tes jambes, pour te retrouver en petite lingerie. Mais tu ne perds pas de temps, tu grimpes sur ton époux, rangeant une mèche de cheveux derrière ton oreille avant d’esquisser un sourire. « Ça t’a manqué? » Tu peux parler de plein de choses, évidemment… mais ta main droite, gourmande, part de ses pectoraux, que tu dessines du bout des doigts, et descendant lentement, très lentement, vers son bas ventre non sans passer par ses abdos que, là aussi, tu dessines du bout de ton index. Tu souris, malicieuse, avant de déboutonner lentement son jean, et d’y glisser ta main. Tu le sens déjà prêt à une nuit d’amour torride. Et ça t’excite encore plus. Ta main se faufile sous son caleçon, et tu entames des lents mouvements du poignet. Des mouvements appliqués et plus que jamais provocateurs.