inept ft hanyul
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inept ft hanyul | Sam 7 Avr - 16:14 Citer EditerSupprimer
✧wearing.
L'homme ne s'estime pas heureux dans son état naturel ; il lui faut une ivresse quelconque pour lui faire croire au bonheur. yohan a légèrement abusé de la boisson, puérilement abusé de la fumette, et pourtant cela n'est pas suffisant pour le rendre heureux, c'est à peine si il se sent ivre, à moins que sa fatigue ne résulte de sa consommation. il se sent exténué, fatigué au plus haut. mentalement, pas physiquement. cela avait toujours été ainsi avec le jeune asiatique, son physique supportait bien plus que son mental. d'apparence il allait merveilleusement bien; de l'intérieur il était littéralement brisé, détruit en de millions de petits morceaux qu'il n'arrivait guère à fixer. clés en main, il fait un signe aux employés qui quitte d'hors et déjà le lieu de débauche pour rentrer chez eux et se glisser, probablement, dans les bras de leur cher et tendre partenaire. lui, se contente de faire pivoter la clé dans la serrure du club, deux fois. il vérifie une énième fois, enclenche le système d'alarme puis quitte à son tour les lieux, clope en bouche, l'esprit bien loin d'ici.
tête baissé, casquette sur la tête, une main dans sa poche l'autre s'emparant de son mégot de cigarette qu'il envoie valser quelques mètres plus loin, il observe chacun des pas qu'il effectue. robotique, le ramenant automatiquement chez lui, incapable de lui faire ravaler sa fierté pour se pointer chez srey ou même chez ilkwon. yohan il a toujours été comme ça, la meilleure manière à ses yeux de ne pas souffrir c'est simplement d'ignorer la souffrance, de la contourner, de l'enfouir au fin fond de son être, là où il peut faire semblant de l'oublier. se raclant la gorge, il finit par relever la tête, interpellé par le bruit d'une altercation, des insultes, des menaces vociférées. il aurait pu faire comme si de rien n'était et passer son chemin, si et seulement si cela n'avait pas lieu à quelques pas devant lui, et précisément sur son chemin. il aurait pu appeler les flics, si et seulement si sa philosophie le lui permettait, ce qui bien entendu n'était guère le cas. tout contact avec les flics restait un risque pour son business, et quand bien même l'idée d'interrompre une altercation ne le tentait guère celle de se retrouver à devoir témoigner dans un commissariat le tentait encore moins. " et les mecs c'est quoi le problème ? " si yohan avait bien appris une chose dans sa vie de mafieux c'est qu'interrompre une altercation sans faire preuve d'un minimum de confiance n'aurait pour effet que d'envenimer les choses. observant le groupe tout en s'approchant d'eux, ses deux mains dans les poches de son jean, son regard finit par se poser sur le déclencheur de cette pseudo altercation. soit, un mec complètement ivre et incapable de se tenir droit. " c'est ça votre problème ? " il arque un sourcil, pris de cours par l'aspect dérisoire de la situation. cela valait-il réellement la peine de tabasser ce pauvre gosse ? " me dites pas que vous compter le tabasser, un contre quatre ? pas très fairplay les gars " il esquisse un sourire quelques peu moqueur tout en les observant les uns après les autres. finalement c'était peut-être pas une si mauvaise idée. se foutre sur la gueule pour mieux oublier.
inept
✧wearing.
L'homme ne s'estime pas heureux dans son état naturel ; il lui faut une ivresse quelconque pour lui faire croire au bonheur. yohan a légèrement abusé de la boisson, puérilement abusé de la fumette, et pourtant cela n'est pas suffisant pour le rendre heureux, c'est à peine si il se sent ivre, à moins que sa fatigue ne résulte de sa consommation. il se sent exténué, fatigué au plus haut. mentalement, pas physiquement. cela avait toujours été ainsi avec le jeune asiatique, son physique supportait bien plus que son mental. d'apparence il allait merveilleusement bien; de l'intérieur il était littéralement brisé, détruit en de millions de petits morceaux qu'il n'arrivait guère à fixer. clés en main, il fait un signe aux employés qui quitte d'hors et déjà le lieu de débauche pour rentrer chez eux et se glisser, probablement, dans les bras de leur cher et tendre partenaire. lui, se contente de faire pivoter la clé dans la serrure du club, deux fois. il vérifie une énième fois, enclenche le système d'alarme puis quitte à son tour les lieux, clope en bouche, l'esprit bien loin d'ici.
tête baissé, casquette sur la tête, une main dans sa poche l'autre s'emparant de son mégot de cigarette qu'il envoie valser quelques mètres plus loin, il observe chacun des pas qu'il effectue. robotique, le ramenant automatiquement chez lui, incapable de lui faire ravaler sa fierté pour se pointer chez srey ou même chez ilkwon. yohan il a toujours été comme ça, la meilleure manière à ses yeux de ne pas souffrir c'est simplement d'ignorer la souffrance, de la contourner, de l'enfouir au fin fond de son être, là où il peut faire semblant de l'oublier. se raclant la gorge, il finit par relever la tête, interpellé par le bruit d'une altercation, des insultes, des menaces vociférées. il aurait pu faire comme si de rien n'était et passer son chemin, si et seulement si cela n'avait pas lieu à quelques pas devant lui, et précisément sur son chemin. il aurait pu appeler les flics, si et seulement si sa philosophie le lui permettait, ce qui bien entendu n'était guère le cas. tout contact avec les flics restait un risque pour son business, et quand bien même l'idée d'interrompre une altercation ne le tentait guère celle de se retrouver à devoir témoigner dans un commissariat le tentait encore moins. " et les mecs c'est quoi le problème ? " si yohan avait bien appris une chose dans sa vie de mafieux c'est qu'interrompre une altercation sans faire preuve d'un minimum de confiance n'aurait pour effet que d'envenimer les choses. observant le groupe tout en s'approchant d'eux, ses deux mains dans les poches de son jean, son regard finit par se poser sur le déclencheur de cette pseudo altercation. soit, un mec complètement ivre et incapable de se tenir droit. " c'est ça votre problème ? " il arque un sourcil, pris de cours par l'aspect dérisoire de la situation. cela valait-il réellement la peine de tabasser ce pauvre gosse ? " me dites pas que vous compter le tabasser, un contre quatre ? pas très fairplay les gars " il esquisse un sourire quelques peu moqueur tout en les observant les uns après les autres. finalement c'était peut-être pas une si mauvaise idée. se foutre sur la gueule pour mieux oublier.
nightgaunt
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Re: inept ft hanyul | Mar 10 Avr - 21:09 Citer EditerSupprimer
inept
yohan & hanyul
✻✻✻ A chaque pas, un gémissement gras s'échappe de ma gorge. Le chemin du retour ne m'a jamais paru si long. Si j'étais plus lucide, je pourrais comprendre que je m'étais trompé de direction mais au fond, est-ce qu'il y en avait une ? Le temps avance, les jours se ressemblent. J'ai encore trop bu et pas de Lyn à l'horizon pour me sortir de ce pétrin qu'est mon ivresse quotidienne. Je ne peux compter sur personne, y compris moi. Je perds la tête, je perds tous mes sens pour quelques grammes d'alcool dans le sang. Les lendemains sont horribles et pourtant, mon coeur accélère désireux de boire une liqueur qui me fait un mal de chien. Malheureusement, cette souffrance est minime comparé à ce que je peux ressentir quand je rentre dans un bar dans lequel j'ai mes habitudes ou non. Ca me crève le coeur de penser à elle, tellement que j'aurais préféré être à sa place, allongé sur ce lit d'hôpital, une faible couverture pour couvrir les brûlures qui règnent sur ses bras. Et maintenant que j'y pense, je me dis que je devrais peut-être la rejoindre. Nous serons enfin sur un pied d'égalité. Quoi que ma perte ne résonnera pas aussi fort dans l'esprit de nos parents. C'est un comble de ne plus savoir quoi faire alors qu'au fond de moi, j'ai un manque d'attention. Et puis, est-ce que ça serait la seule solution ? Si j'ai survécu à cet incendie, c'est tout simplement parce que j'ai encore une multitude de choses à accomplir dans ce monde. Les autres étudiants étaient jeunes mais n'avaient aucun objectif, ne se projetaient pas dans l'avenir ? Qui sommes-nous pour le savoir ? Déjà qu'il est difficile de s'occuper de soi. Ma main se pose maladroitement sur un mur alors que je suis en train de cracher mes tripes, dans l'espoir de mettre un terme à ces haut-le-coeur et à cette migraine qui pourrit ma cervelle. A moins que ça soit l'alcool. Car ouais, si je crève, on trouvera bon de me dire que j'étais incapable de prendre soin de moi, que je me suis bousillé une précieuse santé pour deux-trois conneries effectuées avec encore deux-trois cons, tard, le soir.
Minuit est forcément passé. Est-ce que le jour se lèvera dans une heure dans le pays du matin calme ? Je devrais m'asseoir sur un banc, tel un libre penseur à réfléchir sur la beauté du monde. Rigolant comme un con, mon chemin croise celui d'une petite bande, qui ressemble à la mienne. Je ne sais pas si c'est pour ça que je me mets à rigoler plus fort. Je me moque d'eux dans un premier temps avant de finalement faire preuve d'auto-dérision. Or, ils sont certainement trop imbéciles pour le comprendre. L'un d'eux qui a sûrement tout à prouver vu que sa gueule ressemble à mes crachats de tout à l'heure, me provoque. L'échange dure quelques minutes, la colère pointe le bout de mon poing mais mon adversaire parvient à me bousculer. Chose à ne pas faire quand on fait face à un ivrogne. Je perds l'équilibre et finis par terre, le jour en jurant. C'est là que je sors les premières attaques même si je ne fais pas le poids. Un enfant pourrait me mettre à terre. " Qu'est-ce vous avez, sales fils de chien. " Je relève le menton et le fusille du regard. " Je donne pas cher de ta peau, mon gars. Je vais te crever. " C'est bien beau de parler, surtout quand on ne parvient pas à se relever. D'ailleurs, le leader en profite pour se salir les mains en m'attrapant le col sans tarder à serrer son emprise. C'est là qu'une nouvelle voix résonne dans la triste ruelle mais je suis trop ivre pour comprendre d'où elle vient. Je tourne la tête uniquement quand je décide de suivre le regard des petits cons. Mes sourcils se froncent naturellement alors que cet inconnu me traite à son tour comme un chien. Ca ? Un rire à la fois jaune et enivré s'échappe de nouveau. Grande gueule, je m'enfonce: " Qu'est-ce t'veux que ça leur foute à ces bras cassés. " Pétez-moi la tronche si vous le souhaitez. Vous serez le courage que je n'étais pas en mesure d'avoir. Vous serez ceux qui m'aideront à réaliser mon rêve qui n'en est pas un. Il me pousse à me relever, me plaquant finalement contre le mur. " Allez montre à tes gars que tu as des couilles. Fais toi plaisir une fois avant d'écouter Monsieur. " Je le gratifie d'un sourire mais celui-ci s'efface aussitôt quand il m’assène un coup à la mâchoire. Plissant des yeux, je crois que le mec recule de plusieurs pas. Ca pique trop pour savoir.
Minuit est forcément passé. Est-ce que le jour se lèvera dans une heure dans le pays du matin calme ? Je devrais m'asseoir sur un banc, tel un libre penseur à réfléchir sur la beauté du monde. Rigolant comme un con, mon chemin croise celui d'une petite bande, qui ressemble à la mienne. Je ne sais pas si c'est pour ça que je me mets à rigoler plus fort. Je me moque d'eux dans un premier temps avant de finalement faire preuve d'auto-dérision. Or, ils sont certainement trop imbéciles pour le comprendre. L'un d'eux qui a sûrement tout à prouver vu que sa gueule ressemble à mes crachats de tout à l'heure, me provoque. L'échange dure quelques minutes, la colère pointe le bout de mon poing mais mon adversaire parvient à me bousculer. Chose à ne pas faire quand on fait face à un ivrogne. Je perds l'équilibre et finis par terre, le jour en jurant. C'est là que je sors les premières attaques même si je ne fais pas le poids. Un enfant pourrait me mettre à terre. " Qu'est-ce vous avez, sales fils de chien. " Je relève le menton et le fusille du regard. " Je donne pas cher de ta peau, mon gars. Je vais te crever. " C'est bien beau de parler, surtout quand on ne parvient pas à se relever. D'ailleurs, le leader en profite pour se salir les mains en m'attrapant le col sans tarder à serrer son emprise. C'est là qu'une nouvelle voix résonne dans la triste ruelle mais je suis trop ivre pour comprendre d'où elle vient. Je tourne la tête uniquement quand je décide de suivre le regard des petits cons. Mes sourcils se froncent naturellement alors que cet inconnu me traite à son tour comme un chien. Ca ? Un rire à la fois jaune et enivré s'échappe de nouveau. Grande gueule, je m'enfonce: " Qu'est-ce t'veux que ça leur foute à ces bras cassés. " Pétez-moi la tronche si vous le souhaitez. Vous serez le courage que je n'étais pas en mesure d'avoir. Vous serez ceux qui m'aideront à réaliser mon rêve qui n'en est pas un. Il me pousse à me relever, me plaquant finalement contre le mur. " Allez montre à tes gars que tu as des couilles. Fais toi plaisir une fois avant d'écouter Monsieur. " Je le gratifie d'un sourire mais celui-ci s'efface aussitôt quand il m’assène un coup à la mâchoire. Plissant des yeux, je crois que le mec recule de plusieurs pas. Ca pique trop pour savoir.
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Re: inept ft hanyul | Lun 7 Mai - 18:39 Citer EditerSupprimer
✧wearing.
il avait longtemps était cet adolescent téméraire que rien n'effrayant, celui qui ne demande qu'une chose, se foutre sur la gueule et ce même si cela signifiait qu'il finirait la gueule en sang et nez pété. oh oui, il l'avait été et l'était encore par moment. c'était ainsi qu'il se sentait le plus vivant, lorsqu'il souffrait physiquement parlant, contrairement à sa souffrance mentale, celle physique ne le laissait guère avec une sentiment de vide, de néant mais bel et bien un sentiment d'accomplissement. et il aurait presque pu se reconnaître dans cet inconnu si et seulement si celui-ci n'avait pas été aussi ivre. prendre des risques volontairement et inconsidérément était une chose, prendre des risques tout en ayant conscience de n'avoir aucune chance relevait de la folie. en l'occurence yohan était incapable de dire qui avait commencé l'embrouille, à cette heure ci il n'aurait guère était surpris de savoir qu'il s'agissait de ce groupe de pseudo gangster. il en fallait souvent que trop peu pour amuser la galerie.
les sourcils arqués, il observe la scène, ignorant les mises en gardes des jeunes hommes sur son désir de se mêler ou non à l'altercation. encore une chose à savoir avec yohan, plus on lui disait de ne pas faire une chose plus il désirait le faire. surtout dans l'état dans lequel il était depuis quelques jours. quelques coups lui feraient éventuellement le plus grand bien. une manière d'extérioriser toute cette colère tout ce mal être, et ce même si il n'était pas réellement sur de vouloir aider cet inconnu. trop bavard, trop tête brûlé, trop téméraire. à croire qu'il n'attendait que ça, se faire défoncer et être laissé pour mort au bord de la route. yohan ne dissuade d'agir dans un premier temps, préférant voir si cette altercation en resterait à de simples et vulgaires mots ou si elle prendrait une direction bien plus... physique. il ne lui faut pas attendre bien longtemps pour voir le chef de la meute écraser son poing contre la mâchoire du jeune homme dans un craquement désagréable. effectuant quelques pas vers celui-ci, il pose sa main sur son épaule tout en le faisant reculer de quelques pas. " c'est bon. il a eu ce qu'il méritait, dans l'état où il est, il ne s'en souviendrait même plus demain. " ses doigts crispés sur son épaule, il lui pointe le jeune téméraire d'un signe de la tête. un seul coup et le voici déjà bien assumé, pas de quoi s'acharnait sur sa pauvre carcasse et quand bien même yohan avait drôlement envie de se foutre sur la gueule, il n'avait guère la prétention de prétendre pouvoir défoncer tout un groupe sans aucune égratignure. " pas vrai que t'en as assez hein ? " lâche t-il sur un ton dérisoire tout en tapant sur les épaules des deux inconnus, l'agresseur et l'agressé. mais c'est sans compter le poing qui vient s'écraser contre sa mâchoire suivis d'un bon " ferme ta gueule tapette. " à vouloir se les jouer bon samaritain c'est ce qu'il lui arrivait. il lui faut quelques secondes pour reprendre son esprit, des secondes qui sonnent comme des minutes, du sang s'écoulant de son nez alors qu'il entrouvre lentement les yeux, son regard sombre se posant sur l'insouciant qui avait osé le prendre en traître. Là où il n'y a le choix qu'entre lâcheté et violence, il choisissait violence. il crache au sol, s'essuie le nez et assène un premier coup. La violence est l'usage d'une force mais d'une force corrompue c'est-à-dire à base de colère contraignant la volonté d'autrui. et dieu ce qu'il aimait contraindre autrui à sa volonté.
inept
✧wearing.
il avait longtemps était cet adolescent téméraire que rien n'effrayant, celui qui ne demande qu'une chose, se foutre sur la gueule et ce même si cela signifiait qu'il finirait la gueule en sang et nez pété. oh oui, il l'avait été et l'était encore par moment. c'était ainsi qu'il se sentait le plus vivant, lorsqu'il souffrait physiquement parlant, contrairement à sa souffrance mentale, celle physique ne le laissait guère avec une sentiment de vide, de néant mais bel et bien un sentiment d'accomplissement. et il aurait presque pu se reconnaître dans cet inconnu si et seulement si celui-ci n'avait pas été aussi ivre. prendre des risques volontairement et inconsidérément était une chose, prendre des risques tout en ayant conscience de n'avoir aucune chance relevait de la folie. en l'occurence yohan était incapable de dire qui avait commencé l'embrouille, à cette heure ci il n'aurait guère était surpris de savoir qu'il s'agissait de ce groupe de pseudo gangster. il en fallait souvent que trop peu pour amuser la galerie.
les sourcils arqués, il observe la scène, ignorant les mises en gardes des jeunes hommes sur son désir de se mêler ou non à l'altercation. encore une chose à savoir avec yohan, plus on lui disait de ne pas faire une chose plus il désirait le faire. surtout dans l'état dans lequel il était depuis quelques jours. quelques coups lui feraient éventuellement le plus grand bien. une manière d'extérioriser toute cette colère tout ce mal être, et ce même si il n'était pas réellement sur de vouloir aider cet inconnu. trop bavard, trop tête brûlé, trop téméraire. à croire qu'il n'attendait que ça, se faire défoncer et être laissé pour mort au bord de la route. yohan ne dissuade d'agir dans un premier temps, préférant voir si cette altercation en resterait à de simples et vulgaires mots ou si elle prendrait une direction bien plus... physique. il ne lui faut pas attendre bien longtemps pour voir le chef de la meute écraser son poing contre la mâchoire du jeune homme dans un craquement désagréable. effectuant quelques pas vers celui-ci, il pose sa main sur son épaule tout en le faisant reculer de quelques pas. " c'est bon. il a eu ce qu'il méritait, dans l'état où il est, il ne s'en souviendrait même plus demain. " ses doigts crispés sur son épaule, il lui pointe le jeune téméraire d'un signe de la tête. un seul coup et le voici déjà bien assumé, pas de quoi s'acharnait sur sa pauvre carcasse et quand bien même yohan avait drôlement envie de se foutre sur la gueule, il n'avait guère la prétention de prétendre pouvoir défoncer tout un groupe sans aucune égratignure. " pas vrai que t'en as assez hein ? " lâche t-il sur un ton dérisoire tout en tapant sur les épaules des deux inconnus, l'agresseur et l'agressé. mais c'est sans compter le poing qui vient s'écraser contre sa mâchoire suivis d'un bon " ferme ta gueule tapette. " à vouloir se les jouer bon samaritain c'est ce qu'il lui arrivait. il lui faut quelques secondes pour reprendre son esprit, des secondes qui sonnent comme des minutes, du sang s'écoulant de son nez alors qu'il entrouvre lentement les yeux, son regard sombre se posant sur l'insouciant qui avait osé le prendre en traître. Là où il n'y a le choix qu'entre lâcheté et violence, il choisissait violence. il crache au sol, s'essuie le nez et assène un premier coup. La violence est l'usage d'une force mais d'une force corrompue c'est-à-dire à base de colère contraignant la volonté d'autrui. et dieu ce qu'il aimait contraindre autrui à sa volonté.
nightgaunt
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Re: inept ft hanyul | Mar 15 Mai - 20:25 Citer EditerSupprimer
inept
yohan & hanyul
✻✻✻ N'avait-elle pas choisi la facilité en se laissant crever à l'hôpital ? S'était-elle battue pour ne pas abandonner son pauvre petit frère, celui avec lequel elle a essayé de reprendre en contact ? Pourquoi ne pourrais-je pas suivre ses pas, elle que je devrais prendre comme un modèle selon mes parents ? Est-ce que je ne souffre pas assez tous les jours ? Quand mes efforts seront jugés comme suffisants ? Ou même est-ce que j'arriverais à me pardonner un jour d'être en vie ou par défaut, trouver une véritable raison qui fait que je le sois encore ? Je pourrais prendre ça pour un signe de Dieu. Si mon heure n'avait pas sonné ce jour-là, alors peut-être que ça sera encore le soir. Je n'ai jamais rien eu à accomplir. La seule chose que je voulais, je ne l'ai jamais obtenu. Noyé par l'ivresse d'un alcool, aveuglé par mon envie de violence, je crache des mots qui ne devraient avoir aucun sens. Mais, le destinataire de ces derniers ne veut pas laisser passer ce qu'il juge comme irrespectueux pour le voyou qu'il est. Si les rôles étaient inversés, si je le désirais le voir mort, ça ferait longtemps qu'il serait par terre sur la route. Ou pas. Mes pensées sont extrêmes, exagérés tout comme le nouveau rire qui s'échappe avant que je me prenne une bonne droite dans la tronche. Impossible de me remettre les idées en place mais la secousse engendrée par son coup me transperce le corps. Elle reste moins forte comparé à la douleur que j'ai supporté il y a deux ans. Etait-il aussi faiblard ? Et pourtant, je pose ma main sur ma mâchoire défoncée et semble perturbé. Je suis pas sonné mais le cumul me provoque une sensation désagréable. Finalement, j'ai peut-être réussi à obtenir ce que je voulais ou du moins ce que je pensais vouloir. Mon regard aussi chancelant que mon corps précédemment se pose sur le gars qui s'est invité à la partie. Sa main sur mon épaule m'étonne. Un faible sourire me trahit alors que mon esprit me dicte de l'avoir mauvaise. Puis, de quoi je me mêle, n'est-ce pas ? Pourtant, je ne dis rien. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je n'ai pas eu l'aide de quelqu'un. Et bizarrement, ça me fait du bien. Alors, j'ignore si je suis contradictoire, si comme toujours mes émotions font inlassablement le yo-yo dans ma tête. J'hôche la tête quand il prend la parole, même si je suis pas sûr d'avoir bien entendu. J'aurais pu lui poser la question si un adversaire n'avait pas décidé de le frapper à son tour. Ah. Je crois que ça pue... Hésitant à fuir pendant plusieurs secondes, je ne vais pas le laisser se démerder tout seul bien que je ne sois pas un bon allié. Je tente de prendre l'un d'entre eux par surprise et tape là où ça fait mal (les précieux des hommes) avec un coup de genou. Puis un deuxième avant de chanceler de nouveau et me faire attraper par un autre gars au niveau des épaules. Pour une fois, j'aimerais bien entendre la sirène des flics... Ca serait un moyen pour les faire fuir !!
© LOYALS.
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Re: inept ft hanyul | Jeu 24 Mai - 7:16 Citer EditerSupprimer
✧wearing.
Qui dira où finit le plaisir, où commence la douleur et quelle est leur différence absolue ? Le plaisir n'est peut-être que le premier degré de la douleur, qu'une douleur supportable ; la douleur, elle-même, n'est peut-être, aussi, que le plaisir à son maximum d'intensité, le plaisir extrême devenu insupportable ? Nous succombons au plaisir comme à la douleur, et ce que nous appelons nos bonheurs ne sont guère, hélas ! que les moindres de nos malheurs ! il frappe aveuglément, sans réellement payer attention à qui il est en train de défoncer la mâchoire, il éclate son point contre ce visage en venant presqu’à oublier la raison même pour laquelle il le fait. il extériorise sa peine, sa haine, son désarroi à travers ses poings. le temps d’un instant il en vient même à se soulage, imaginant qu’il s’agit d’ilkwon, son frère, qu’il défonce impétueusement, furieusement écrasant ses poings contre le visage de ce frère qui l’avait si indifféremment trahis. qu’avait-il fait pour mériter ça ? que srey le trompe était une chose acceptable, compréhensible voir même logique au vu de tout ce qu’il lui faisait subir mais ilkwon ? son frère, pour qui il donnerait bien plus que sa vie, la seule personne avec laquelle il n’ai jamais été aussi proche et sincère ? il hurle, un cri de détresse, un cri de douleur, un cri de désespoir. il éclate son pied contre l’estomac de l’un des attaquants, l’envoyant s’écraser contre un mur. il n’a cependant pas l’avantage, bien trop nombreux pour qu’il ne garde le contrôle de la confrontation bien longtemps et pourtant. à aucun moment il ne songe à abandonner, parce que pour abandonner il faut posséder une raison de vivre, une raison de se raccrocher et même ça il n’en avait guère. vivre pour vivre, respirer pour respirer, taper pour taper. il finit par chuter au sol, les coups de pieds s’acharnant contre ses côtés, son ventre, son visage. il ne cherche même plus à se protéger, à quoi bon. la douleur lui rappelait qu’il possédait encore un faible brin de vie, un plaisir extrême qui, même lorsqu’il était envahis d’idées noir, le raccrochait irrémédiablement à cette vie dont il n’avait jamais voulus. une sirène se fait entendre, lointaine. et c’est dans un soupir de déception qu’il arrive de ses yeux tuméfiés à obeserver ses attaquants filer au loin, il n’en avait pas finis avec eux, pourquoi partir aussi rapidement alors qu’il était encore capable de bouger, de respirer, de sentir la brise fraîche de la nuit qui caresser tendrement son visage meurtri ? il reste quelques minutes ainsi, allongé au sol, crachant du sang sur le côté et observant le peu d’étoiles qui illuminaient les cieux. pourquoi était-ce tout aussi compliqué de mourir que de vivre? toussant douloureusement, il finit par se relever difficilement lorsque la sirène se fait plus proche, si il ne mourrait guère ce soir, il était hors de question de mettre en danger son business en se faisant arrêter par les flics. il boite légèrement, ses yeux tuméfiés se posant sur la silhouette floue du jeune homme à qui, il avait vainement souhaité venir en aide. « fermes la et suis moi. » lâche t-il alors qu’il referme sa main autour de son bras, le tirant dans une allée sombre, derrière un bac à poubelles. « on a plus qu’à attendre que les flics foutent le camp. » et sur ses mots il glisse une cigarette entre ses lèvres, une grimace de douleur se dessinent sur celle-ci alors que sa première bouffée lui irrite la gorge. quel plaisir.
inept
✧wearing.
Qui dira où finit le plaisir, où commence la douleur et quelle est leur différence absolue ? Le plaisir n'est peut-être que le premier degré de la douleur, qu'une douleur supportable ; la douleur, elle-même, n'est peut-être, aussi, que le plaisir à son maximum d'intensité, le plaisir extrême devenu insupportable ? Nous succombons au plaisir comme à la douleur, et ce que nous appelons nos bonheurs ne sont guère, hélas ! que les moindres de nos malheurs ! il frappe aveuglément, sans réellement payer attention à qui il est en train de défoncer la mâchoire, il éclate son point contre ce visage en venant presqu’à oublier la raison même pour laquelle il le fait. il extériorise sa peine, sa haine, son désarroi à travers ses poings. le temps d’un instant il en vient même à se soulage, imaginant qu’il s’agit d’ilkwon, son frère, qu’il défonce impétueusement, furieusement écrasant ses poings contre le visage de ce frère qui l’avait si indifféremment trahis. qu’avait-il fait pour mériter ça ? que srey le trompe était une chose acceptable, compréhensible voir même logique au vu de tout ce qu’il lui faisait subir mais ilkwon ? son frère, pour qui il donnerait bien plus que sa vie, la seule personne avec laquelle il n’ai jamais été aussi proche et sincère ? il hurle, un cri de détresse, un cri de douleur, un cri de désespoir. il éclate son pied contre l’estomac de l’un des attaquants, l’envoyant s’écraser contre un mur. il n’a cependant pas l’avantage, bien trop nombreux pour qu’il ne garde le contrôle de la confrontation bien longtemps et pourtant. à aucun moment il ne songe à abandonner, parce que pour abandonner il faut posséder une raison de vivre, une raison de se raccrocher et même ça il n’en avait guère. vivre pour vivre, respirer pour respirer, taper pour taper. il finit par chuter au sol, les coups de pieds s’acharnant contre ses côtés, son ventre, son visage. il ne cherche même plus à se protéger, à quoi bon. la douleur lui rappelait qu’il possédait encore un faible brin de vie, un plaisir extrême qui, même lorsqu’il était envahis d’idées noir, le raccrochait irrémédiablement à cette vie dont il n’avait jamais voulus. une sirène se fait entendre, lointaine. et c’est dans un soupir de déception qu’il arrive de ses yeux tuméfiés à obeserver ses attaquants filer au loin, il n’en avait pas finis avec eux, pourquoi partir aussi rapidement alors qu’il était encore capable de bouger, de respirer, de sentir la brise fraîche de la nuit qui caresser tendrement son visage meurtri ? il reste quelques minutes ainsi, allongé au sol, crachant du sang sur le côté et observant le peu d’étoiles qui illuminaient les cieux. pourquoi était-ce tout aussi compliqué de mourir que de vivre? toussant douloureusement, il finit par se relever difficilement lorsque la sirène se fait plus proche, si il ne mourrait guère ce soir, il était hors de question de mettre en danger son business en se faisant arrêter par les flics. il boite légèrement, ses yeux tuméfiés se posant sur la silhouette floue du jeune homme à qui, il avait vainement souhaité venir en aide. « fermes la et suis moi. » lâche t-il alors qu’il referme sa main autour de son bras, le tirant dans une allée sombre, derrière un bac à poubelles. « on a plus qu’à attendre que les flics foutent le camp. » et sur ses mots il glisse une cigarette entre ses lèvres, une grimace de douleur se dessinent sur celle-ci alors que sa première bouffée lui irrite la gorge. quel plaisir.
nightgaunt
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Re: inept ft hanyul | Jeu 24 Mai - 14:18 Citer EditerSupprimer
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✻✻✻ Je devrais rire de toutes ces circonstances. Etre en vie et sembler tout faire pour foutre en l'air ce précieux cadeau qui m'a été donné par les êtres supérieurs. L'adrénaline me donne aussi un plaisir coupable pour la violence. Je devrais détester l'idée de me faire prendre des coups mais c'est le seul moyen qui parvient à remettre mes idées en place. Malheureusement, son efficacité n'est pas permanente et demande beaucoup de temps afin de me convaincre de laisser tomber les bagarres où je serais forcément plus que vaincu. Avec un peu de courage et une chance inédite, j'ai réussi à me venger avec quelques coups bien placés mais l'alcool me rappelle que je ne suis pas à ma place. Je préfère être celui qui est à terre, le mauvais, le pitoyable car, au fond, je ne suis pas sûr de pouvoir endosser certaines responsabilités et une position de leader. Je me détesterais encore plus de faire du mal aux faibles, aux gens qui ne sont pas en mesure de défendre. Et comme l'a confirmé notre échange précédent, oui, effectivement, nous pourrons nous traiter de pauvres tapettes si cela venait à changer. Il n'a pas de quoi être fier, et moi non plus. Les pressions qu'ils ont exercé contre mon ventre auraient pu me faire vomir en un clin d'oeil vu tout ce que j'ai pu boire ce soir... Or, c'est plutôt mon souffle coupé qui commence à me faire paniquer. C'est certainement la première chose à éviter si on ne tient pas à crever.
D'ailleurs, vu leurs réactions, je suppose qu'ils ont noté autre chose sur leur propre liste. A défaut d'avoir leurs poumons tourner en plein régime, c'est plutôt l'intervention de la police qu'ils redoutent. Je ne suis pas certain de pouvoir m'en défaire non plus, surtout que leur gyrophare me rappelle que je n'ai pas intérêt de me faire choper non plus. Je pense pouvoir m'accorder toute la liberté du monde mais je ne suis pas tout seul sur terre. Je ne parle pas non plus évidemment de la réaction de mes parents quand ils l'apprendront. J'ai beau me ficher de leurs sentiments (oeil pour oeil, dent pour dent) mais j'aurais trop à y perdre. Le petit garçon qui était dans ce corps, il y a deux ans, ne s'est pas complètement échappé. Ah, si seulement je pouvais lui faire un doigt d'honneur aussi à ce fils de pute. Passant ma main sur ma joue, je crois que celle-ci tente de faire un concours de mocheté avec mon oeil droit. Je suppose que je ne pourrais pas échapper à un coquard... Arrachant un soupir de douleur, cela ne s'arrange pas quand la main de l'inconnu attrape mon bras. Il n'avait pas la force nécessaire de me tirer très fort mais je suis tellement amoché que je ne sais plus par où donner de la tête. Je pense apercevoir la petite bande qui s'éloigne en courant tandis qu'on finit par trouver refuse sur celui qui a la tête la plus fraîche. Mon corps voudrait bien tomber comme une masse mais je risque de nous faire démasqué.. Cette pensée me suffit pour trouver la force tandis que l'énième odeur du tabac réveille mon sens de l'odorat. " Si je te demande une taffe, est-ce que ça serait abusé ? " J'ai jamais été aussi poli et surtout sur mes gardes. C'est vrai que le mec s'est fait pas mal aligné à cause de mes conneries. Mais si ce mec est un véritable ange gardien, peut-être qu'il se sent d'humeur généreux ? Il en a de la chance en guise de compensation, je vais lui faire part d'un commentaire bien inutile. " Mauvaise idée... " Je cesse tout de suite de parler quand la voiture de police traîne dans notre ruelle. Je regretterais presque d'avoir récupéré mon souffle. En effet, ma respiration est bien lourde à la suite de cet accrochage. Par chance, au bout de plusieurs minutes, il semble avoir lâché l'affaire. Je laisse cette fois ci mon cadavre finir par terre avant de relever le visage vers le type. " Mauvaise idée d'avoir mis du blanc aujourd'hui, je voulais dire. " Je me mets à ricaner, fier de ma blague aussi inutile que moi durant la bagarre.
D'ailleurs, vu leurs réactions, je suppose qu'ils ont noté autre chose sur leur propre liste. A défaut d'avoir leurs poumons tourner en plein régime, c'est plutôt l'intervention de la police qu'ils redoutent. Je ne suis pas certain de pouvoir m'en défaire non plus, surtout que leur gyrophare me rappelle que je n'ai pas intérêt de me faire choper non plus. Je pense pouvoir m'accorder toute la liberté du monde mais je ne suis pas tout seul sur terre. Je ne parle pas non plus évidemment de la réaction de mes parents quand ils l'apprendront. J'ai beau me ficher de leurs sentiments (oeil pour oeil, dent pour dent) mais j'aurais trop à y perdre. Le petit garçon qui était dans ce corps, il y a deux ans, ne s'est pas complètement échappé. Ah, si seulement je pouvais lui faire un doigt d'honneur aussi à ce fils de pute. Passant ma main sur ma joue, je crois que celle-ci tente de faire un concours de mocheté avec mon oeil droit. Je suppose que je ne pourrais pas échapper à un coquard... Arrachant un soupir de douleur, cela ne s'arrange pas quand la main de l'inconnu attrape mon bras. Il n'avait pas la force nécessaire de me tirer très fort mais je suis tellement amoché que je ne sais plus par où donner de la tête. Je pense apercevoir la petite bande qui s'éloigne en courant tandis qu'on finit par trouver refuse sur celui qui a la tête la plus fraîche. Mon corps voudrait bien tomber comme une masse mais je risque de nous faire démasqué.. Cette pensée me suffit pour trouver la force tandis que l'énième odeur du tabac réveille mon sens de l'odorat. " Si je te demande une taffe, est-ce que ça serait abusé ? " J'ai jamais été aussi poli et surtout sur mes gardes. C'est vrai que le mec s'est fait pas mal aligné à cause de mes conneries. Mais si ce mec est un véritable ange gardien, peut-être qu'il se sent d'humeur généreux ? Il en a de la chance en guise de compensation, je vais lui faire part d'un commentaire bien inutile. " Mauvaise idée... " Je cesse tout de suite de parler quand la voiture de police traîne dans notre ruelle. Je regretterais presque d'avoir récupéré mon souffle. En effet, ma respiration est bien lourde à la suite de cet accrochage. Par chance, au bout de plusieurs minutes, il semble avoir lâché l'affaire. Je laisse cette fois ci mon cadavre finir par terre avant de relever le visage vers le type. " Mauvaise idée d'avoir mis du blanc aujourd'hui, je voulais dire. " Je me mets à ricaner, fier de ma blague aussi inutile que moi durant la bagarre.
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Re: inept ft hanyul | Dim 5 Aoû - 8:13 Citer EditerSupprimer
✧wearing.
Ce n'est pas la mort qui est violente, c'est la vie. La douleur entre avec nous au berceau, et elle ne nous quitte plus. son corps était douloureux, d'une douleur délectable qui lui que malgré cette sensation de périr de l'intérieur, il était toujours bel et bien vivant. tirant une énième bouffé sur sa cigarette, il pose un regard en coin sur le jeune inconnu, s'abstenant de répondre à sa question. il tousse, se racle la gorge puis crache au sol, du sang s'écrase sur le bitume alors qu'il s'humecte les lèvres d'un coup de langue. ça faisait du bien. depuis combien de temps ne s'était-il guère foutu sur la gueule, des semaines, des mois, un an peut-être? yohan était devenu futile, bon à garder un oeil sur les filles, sur les employés mais surtout bon à baiser. et c'est ainsi qu'il en était arrivé jusque là, se perdant dans les méandres de l'aberration. écrasant son mégot au sol, il finit par enfin poser son attention sur le jeune homme, arquant un sourcil à sa remarque avant de ne baisser son regard sur son t-shirt, à l'origine blanc. " mmh mauvaise idée en effet. j'aimais bien ce t-shirt pourtant. " il frotte celui-ci d'un geste rapide de la main conscient que cela ne changerait rien à l'état actuel du vêtement. " j'aime pas spécialement qu'on pose sa bouche sur la même clope que moi, mais tiens fais toi plaisir. " qu'il finit ensuite par lâcher lui lançant le paquet de cloque suivis de son briquet. la sirène de la voiture de flics retentit de nouveau alors qu'il pose l'arrière de sa tête contre le mur, fermant les yeux. il était sonné par l'altercation et sentait d'hors et déjà l'envie de vomir pointer son nez, rien que l'odeur des poubelles ne puisse améliorer.
" comment tu t'es foutu dans une merde pareille ? " prononce t-il après quelques minutes de silence, les yeux toujours fermés. il avait son idée sur la chose; un brin d'alcool et une poignée de confiance en soi suffisaient pour la plupart du temps à échauffer les esprits et déclencher une bagarre qui en soit aurait pu aisément être évité. il était tout de même satisfait que cette altercation n'ai guère été évité; cela lui avait permis d'extérioriser toute cette pression accumulée ces dernières semaines, et à défaut de n'avoir pu s'en prendre à celui qui l'avait si brutalement trahis, les coups assenés et reçus avait eu le mérite de le calmer, ne serait-ce probablement que pour ce soir. " t'es conscient que t'avais aucune chance contre eux ? " il s'empare de nouveau du paquet de clope, en logeant une énième entre ses lèvres. " enfin. t'es conscient que sans les flics, on n'avait aucune chance contre eux ? " cela n'aurait été qu'un mal pour un bien, il s'était lamentablement raté deux fois à essayer de mettre fin à sa foutu vie; si quelqu'un pouvait le faire pour lui alors pourquoi pas ? " alors dessaoulé ? "
inept
✧wearing.
Ce n'est pas la mort qui est violente, c'est la vie. La douleur entre avec nous au berceau, et elle ne nous quitte plus. son corps était douloureux, d'une douleur délectable qui lui que malgré cette sensation de périr de l'intérieur, il était toujours bel et bien vivant. tirant une énième bouffé sur sa cigarette, il pose un regard en coin sur le jeune inconnu, s'abstenant de répondre à sa question. il tousse, se racle la gorge puis crache au sol, du sang s'écrase sur le bitume alors qu'il s'humecte les lèvres d'un coup de langue. ça faisait du bien. depuis combien de temps ne s'était-il guère foutu sur la gueule, des semaines, des mois, un an peut-être? yohan était devenu futile, bon à garder un oeil sur les filles, sur les employés mais surtout bon à baiser. et c'est ainsi qu'il en était arrivé jusque là, se perdant dans les méandres de l'aberration. écrasant son mégot au sol, il finit par enfin poser son attention sur le jeune homme, arquant un sourcil à sa remarque avant de ne baisser son regard sur son t-shirt, à l'origine blanc. " mmh mauvaise idée en effet. j'aimais bien ce t-shirt pourtant. " il frotte celui-ci d'un geste rapide de la main conscient que cela ne changerait rien à l'état actuel du vêtement. " j'aime pas spécialement qu'on pose sa bouche sur la même clope que moi, mais tiens fais toi plaisir. " qu'il finit ensuite par lâcher lui lançant le paquet de cloque suivis de son briquet. la sirène de la voiture de flics retentit de nouveau alors qu'il pose l'arrière de sa tête contre le mur, fermant les yeux. il était sonné par l'altercation et sentait d'hors et déjà l'envie de vomir pointer son nez, rien que l'odeur des poubelles ne puisse améliorer.
" comment tu t'es foutu dans une merde pareille ? " prononce t-il après quelques minutes de silence, les yeux toujours fermés. il avait son idée sur la chose; un brin d'alcool et une poignée de confiance en soi suffisaient pour la plupart du temps à échauffer les esprits et déclencher une bagarre qui en soit aurait pu aisément être évité. il était tout de même satisfait que cette altercation n'ai guère été évité; cela lui avait permis d'extérioriser toute cette pression accumulée ces dernières semaines, et à défaut de n'avoir pu s'en prendre à celui qui l'avait si brutalement trahis, les coups assenés et reçus avait eu le mérite de le calmer, ne serait-ce probablement que pour ce soir. " t'es conscient que t'avais aucune chance contre eux ? " il s'empare de nouveau du paquet de clope, en logeant une énième entre ses lèvres. " enfin. t'es conscient que sans les flics, on n'avait aucune chance contre eux ? " cela n'aurait été qu'un mal pour un bien, il s'était lamentablement raté deux fois à essayer de mettre fin à sa foutu vie; si quelqu'un pouvait le faire pour lui alors pourquoi pas ? " alors dessaoulé ? "
nightgaunt
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Re: inept ft hanyul | Dim 5 Aoû - 22:47 Citer EditerSupprimer
inept
yohan & hanyul
✻✻✻ L'état de son t-shirt justifie l'ampleur de cette bagarre. Si les policiers devaient nous voir, il serait difficile de trouver une excuse. Nos visages sont touchés et fatigués mais un sourire tente d'éclaircir cette sombre nuit passée à boire. Mon seul regret ? Ne pas avoir une cigarette se consumer entre mes lèvres. Le tabac ne m'apporte rien, la boisson non plus. Pourquoi je ressens toujours le besoin d'avoir ce que je n'ai pas ? Par exemple, j'ai beau être envie, je regrette de ne pas être mort. Je ne comprends pas non plus pourquoi je cherche à cacher ma lâcheté auprès des autres. Je dis me moquer de mes parents mais je suis tout de même leur consigne à la lettre: être heureux ou au minimum profiter de cette deuxième chance que la personne tout là-haut m'a offerte. Plongé dans un silence brisé à répétition par les sirènes, j'adresse un nouveau sourire à mon comparse quand il me jette son paquet de clopes. Couillon, comme toujours, je ne prends pas la peine de le remercier pour essayer de gratter un peu plus. Bien sûr, ce n'est qu'une plaisanterie supplémentaire. " Tu m'offres tout le paquet ? " Finalement, je suis peut-être heureux sur le moment. La sensation d'avoir été proche de la mort a dû passer par-là, la coquine. Glissant une cigarette le long de son paquet, je manque ensuite de me brûler les doigts avec le briquet. L'ivresse et la fatigue m'empêchent de voir correctement. Heureusement que je peux compter sur mon instinct (la bonne blague) pour incendier l'embout. Puis, j'ignore si ce partage de cancer fait qu'on peut se permettre de poser des questions à l'autre. Je ris faiblement, ayant un restant de raison pour éviter de me (nous) faire coffrer. " Y a des têtes qui reviennent pas ! " Ouais, autant ne pas en rajouter une couche en lui avouant mes pensées les plus noires. Hm. " J'aime pas les cons et j'aime en devenir un. " Je souris fièrement comme si ma phrase valait la citation d'un grand écrivain. Par chance, cela ne fait pas partie de mes rêves. J'en ai aucun. Je relève la tête et fronce les sourcils. " Je te retourne la question. Pourquoi es-tu venu m'aider ? " Mes humeurs, lunatiques, me rendraient presque imprévisibles. Heureusement, je n'ai plus de force et je ne voudrais pas me retourner contre mon ange protecteur. Bah quoi ? Il était habillé en blanc (sur son cheval blanc si on continue sur cette lancée). " Je crois pas. " Je jette un énième coup d'oeil autour de nous, le plus discrètement possible. " Et tant mieux parce que ça pue le mort. " L'odeur des poubelles me donne point faim. " Ah. Je me suis défoncé ce soir, ça fait du bien. " Puis, pensant que les flics n'étaient plus dans la zone, je tente de me lever. " Une bonne castagne comme on les aime. " Deux secondes plus tard, je sens mon cul contre un sac poubelle. Damn it, ça secoue et ça pue encore plus fort. Je vais gerber, je rois. D'ailleurs, cette chute était encore due à un sauvetage ou à un équilibre définitivement inexistant ?
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Re: inept ft hanyul | Ven 23 Nov - 17:13 Citer EditerSupprimer
✧wearing.
cigarette entre les doigts, il l’écrase au sol tout en recrachant la fumée avant de ne reprendre le paquet des mains de l’insolent. « rêve pas » yohan n’avait rien du bon samaritain, celui qui agit purement par charité, soucieux d’autrui et du bien être de ses confrères. non. yohan n’avait rien d’un homme désintéressé aux intentions louables. il n’était même pas capable de prendre soin de la femme qu’il aimait alors pourquoi prendrait-il soin d’un parfait inconnu? qu’il ne le méprenne pas, yohan n’en avait rien à faire de sa gueule. disons simplement qu’il lui avait offert une bonne opportunité d’évacuer toute cette haine qu’il avait encaissé, d’extérioriser toute cette peine et cette aversion pour lui même qui l’étouffait. et même après s’être fait démonté celui ne lui suffisait guère. cela n’avait été qu’une petite altercation, il avait certes morflé de par les coups mais pas suffisamment pour en perdre connaissance, pas suffisamment pour, le temps d’un instant, en oublier à quel point il se méprisait. s’essuyant le nez d’un revers de la manche et ce, tout en grimaçant lorsque son avant bras essuie le sang séché qui avait coulé au dessus de sa lèvre supérieur, il fronce les sourcils fixant le jeune inconnu quelque peu dubitatif. « tu devais sérieusement avoir une tête de con pour qu’ils te sautent dessus. ou un trop grande gueule. » il tire sur sur sa cigarette, garde la fumée bloquée dans ses poumons quelques secondes la laissant remonter le long de sa gorge jusqu’à ce que cela lui soit suffisamment inconfortable pour qu’il ne la recrache. un nuage de fumée se frayant un chemin entre ses lèvres alors qu’il reprend la parole. « je suis pas venu te sauver. que ce soit toi ou un autre j’en avais rien à foutre. » il est de cette honnêteté déconcertante et quelque peu dédaigneuse, une expression neutre dessiné sur son visage. « j’avais juste envie de me foutre sur la gueule. tu m’as donné une bonne opportunité c’est tout. » il n’était pas le sauveteur de ces messieurs, il n’avait rien d’un bienfaiteur, en temps normal peut-être aurait-il même passé son chemin. yohan était un proxénète, il n’avait que faire de la souffrance d’autrui, du malheur de ses comparses, seul sa douleur lui importait. cela avait toujours été ainsi, plus jeune ou bien même maintenant. il avait beau prendre soin de ses prostitués, il ne pouvait guère s’apitoyer sur leur sort. une vie faite de choix bon ou mauvais. il n’était d’hors et déjà pas capable de faire les bon choix, qui était-il pour se soucier d’autrui. relevant les yeux vers le jeune insouciant, il referme ses doigts sur le pan de son t-shirt lorsque celui-ci entreprend de se relever. quel abruti. il tire un coup sec, le forçant à se rabaisser, celui-ci tombant sur son cul, son dos contre les poubelles. « t’es décidément pas une lumière toi. » grogne t-il, cigarette entre les dents alors qu’il se penche lentement pour jeter un coup d’oeil vers la rue principale. « à cette allure c’est nous deux qui allons finir en cellule de dégrisement. » il se recule subitement en apercevant un faisceaux de lumière, sa main venant se plaquer par réflexe sur la bouche du plus jeune. « tu la fermes »
inept
✧wearing.
cigarette entre les doigts, il l’écrase au sol tout en recrachant la fumée avant de ne reprendre le paquet des mains de l’insolent. « rêve pas » yohan n’avait rien du bon samaritain, celui qui agit purement par charité, soucieux d’autrui et du bien être de ses confrères. non. yohan n’avait rien d’un homme désintéressé aux intentions louables. il n’était même pas capable de prendre soin de la femme qu’il aimait alors pourquoi prendrait-il soin d’un parfait inconnu? qu’il ne le méprenne pas, yohan n’en avait rien à faire de sa gueule. disons simplement qu’il lui avait offert une bonne opportunité d’évacuer toute cette haine qu’il avait encaissé, d’extérioriser toute cette peine et cette aversion pour lui même qui l’étouffait. et même après s’être fait démonté celui ne lui suffisait guère. cela n’avait été qu’une petite altercation, il avait certes morflé de par les coups mais pas suffisamment pour en perdre connaissance, pas suffisamment pour, le temps d’un instant, en oublier à quel point il se méprisait. s’essuyant le nez d’un revers de la manche et ce, tout en grimaçant lorsque son avant bras essuie le sang séché qui avait coulé au dessus de sa lèvre supérieur, il fronce les sourcils fixant le jeune inconnu quelque peu dubitatif. « tu devais sérieusement avoir une tête de con pour qu’ils te sautent dessus. ou un trop grande gueule. » il tire sur sur sa cigarette, garde la fumée bloquée dans ses poumons quelques secondes la laissant remonter le long de sa gorge jusqu’à ce que cela lui soit suffisamment inconfortable pour qu’il ne la recrache. un nuage de fumée se frayant un chemin entre ses lèvres alors qu’il reprend la parole. « je suis pas venu te sauver. que ce soit toi ou un autre j’en avais rien à foutre. » il est de cette honnêteté déconcertante et quelque peu dédaigneuse, une expression neutre dessiné sur son visage. « j’avais juste envie de me foutre sur la gueule. tu m’as donné une bonne opportunité c’est tout. » il n’était pas le sauveteur de ces messieurs, il n’avait rien d’un bienfaiteur, en temps normal peut-être aurait-il même passé son chemin. yohan était un proxénète, il n’avait que faire de la souffrance d’autrui, du malheur de ses comparses, seul sa douleur lui importait. cela avait toujours été ainsi, plus jeune ou bien même maintenant. il avait beau prendre soin de ses prostitués, il ne pouvait guère s’apitoyer sur leur sort. une vie faite de choix bon ou mauvais. il n’était d’hors et déjà pas capable de faire les bon choix, qui était-il pour se soucier d’autrui. relevant les yeux vers le jeune insouciant, il referme ses doigts sur le pan de son t-shirt lorsque celui-ci entreprend de se relever. quel abruti. il tire un coup sec, le forçant à se rabaisser, celui-ci tombant sur son cul, son dos contre les poubelles. « t’es décidément pas une lumière toi. » grogne t-il, cigarette entre les dents alors qu’il se penche lentement pour jeter un coup d’oeil vers la rue principale. « à cette allure c’est nous deux qui allons finir en cellule de dégrisement. » il se recule subitement en apercevant un faisceaux de lumière, sa main venant se plaquer par réflexe sur la bouche du plus jeune. « tu la fermes »
nightgaunt
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Re: inept ft hanyul | Ven 14 Déc - 20:01 Citer EditerSupprimer
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✻✻✻ depuis cette tournure violente, je suis maintenant touché physiquement par les efforts que j'ai pu produire pour me défendre. je n'ai plus toute ma tête et ce mélange risque de m'empêcher de retrouver le confort de mon lit ou d'une bonne douche, pour commencer. avec mes frasques, l'état de mes fringues n'est pas au top et ce n'est pas la présence des poubelles à deux pas de nous qui me feront changer d'avis. heureusement, l'odeur de la clope couvre un peu celles des alentours. " un peu des deux, peut-être. " j'étire un sourire en coin sur mes lèvres avant de prendre une bouffée de tabac. je ne suis pas un grand fumeur mais il m'arrive de me laisser entraîner lors de certaines soirées. non pas pour imiter ou prendre le rôle d'un mouton, c'est juste un passe-temps. je vois bien que ce n'est pas un grand bavard et malgré mes airs de con, j'aime bien discuter avec les gens, quand j'en ai le courage et la foi. des conditions bien particulières qui m'interdisent de me considérer comme étant un mec vraiment sociable. j'ai tendance à me reposer toujours sur les mêmes personnes, ne voyant pas l'intérêt de créer des liens avec une multitude de gens. pourquoi faire ? nous sommes souvent voués à être déçus ou à être trahis. ce n'est pas une question de pessimisme. je ne trouve pas en tout cas. c'est juste que pour ressentir une pointe de trahison, il faut aimer quelqu'un, un proche, une copine ou qu'importe. regardant le nuage de fumée échappé par mon comparse, je retiens un rire. " dommage qu'ils ne soient pas tombés sur toi avant. ça m'aurait évité bien des dégâts. " est-ce que j'aurais fait pareil que lui ? après tout, je suis celui qui les a allumé alors finalement je n'ai que ce que je mérite.
au bout de plusieurs minutes, je pense que notre petit campement peut se terminer. les policiers ne semblent plus nous rechercher, ou en tout cas, se sont concentrés sur une autre zone pour trouver les petits cons que nous sommes. malheureusement, je fais encore une erreur de jugement en me levant un peu trop rapidement. le garçon intervient une nouvelle fois, chose qui le fait grogner. le cul par terre, il plaque sa main sur ma bouche pour me pousser à me taire. je ne suis pas une lumière, c'est certain. d'ailleurs, je n'en mène pas large et je retiens quelque peu ma respiration quand celle des flics s'aperçoit sur le muret en face de nous. ils ne doivent pas être stupides, et peuvent envisager tout lieu de planque. après tout, c'est leur travail...
et finalement, un ange passe, puis deux. un esprit bienveillant veille sur nous. à moi de ne pas foirer cette fois-ci. fixant le regard de l'inconnu, je lui fais un signe de la tête pour qu'il retire sa main. une fois fait, je reprends ma pause clope et use celle-ci jusqu'au bout, comme un asthmatique avec sa ventoline. j'ai comme l'impression de devoir me doper pour marcher sur plusieurs mètres, et peut-être trouver un taxi. ah oui, je n'ai plus d'argent sur moi. " t'as l'heure sur toi ? " le métro, le bus, avec les minutes qui s'accumulent, j'ai peut-être un espoir. je lâche toutefois un soupir, las de mon comportement bien changeant. " je sais pas comment je vais pouvoir rentrer chez moi sans me faire remarquer... " ma tête de con est toujours bien plantée sur mon cou et mes deux épaules. impossible de la supprimer.
au bout de plusieurs minutes, je pense que notre petit campement peut se terminer. les policiers ne semblent plus nous rechercher, ou en tout cas, se sont concentrés sur une autre zone pour trouver les petits cons que nous sommes. malheureusement, je fais encore une erreur de jugement en me levant un peu trop rapidement. le garçon intervient une nouvelle fois, chose qui le fait grogner. le cul par terre, il plaque sa main sur ma bouche pour me pousser à me taire. je ne suis pas une lumière, c'est certain. d'ailleurs, je n'en mène pas large et je retiens quelque peu ma respiration quand celle des flics s'aperçoit sur le muret en face de nous. ils ne doivent pas être stupides, et peuvent envisager tout lieu de planque. après tout, c'est leur travail...
et finalement, un ange passe, puis deux. un esprit bienveillant veille sur nous. à moi de ne pas foirer cette fois-ci. fixant le regard de l'inconnu, je lui fais un signe de la tête pour qu'il retire sa main. une fois fait, je reprends ma pause clope et use celle-ci jusqu'au bout, comme un asthmatique avec sa ventoline. j'ai comme l'impression de devoir me doper pour marcher sur plusieurs mètres, et peut-être trouver un taxi. ah oui, je n'ai plus d'argent sur moi. " t'as l'heure sur toi ? " le métro, le bus, avec les minutes qui s'accumulent, j'ai peut-être un espoir. je lâche toutefois un soupir, las de mon comportement bien changeant. " je sais pas comment je vais pouvoir rentrer chez moi sans me faire remarquer... " ma tête de con est toujours bien plantée sur mon cou et mes deux épaules. impossible de la supprimer.
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