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[Reboot] Yoo Ji Eun - 내가 만약 시인이라면, 그댈위해 노래하겠어
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[Reboot] Yoo Ji Eun - 내가 만약 시인이라면, 그댈위해 노래하겠어 | Dim 8 Avr - 12:16 Citer EditerSupprimer
1998 • Deuxième enfant de la fratrie, Ji Eun était une enfant très attendue par sa mère et son père - un peu moins pour la grande sœur, à qui l’idée d’avoir une concurrence dans la famille n’avait pas plu dès le début. Sans doute dernière enfant de la famille, elle allait être chérie et la plus grande avait peur d’être oubliée. Neuf mois après, la naissance de la jeune fille fut finalement très bien accueillie par tout le monde, personne ne pouvant résister à la bouille souriante qu’elle avait.
1999 • Un an et Ji Eun apparaissait déjà très différente des autres enfants de son âge. Beaucoup trop éveillée, il lui fallait constamment une occupation pour ne pas qu’elle pleure – et ses yeux grands ouverts ne cessaient de s’agiter partout, observant, analysant tous les objets, les visages, comme si déjà, elle essayait de comprendre ce qui se passait autour d’elle.
2001 • Déjà trois ans pour Ji Eun et toujours aucun mot prononcé… rien de très inquiétant d’abord, les parents se convaincant qu’elle finirait par parler quand elle serait au contact des autres élèves de maternelle. Mais durant toute sa première année, Ji Eun se contentait d’observer, de pleurer, de fuir les autres. Une enfant anormale, qui était toujours dans son monde, qui avait peur des autres… ça attire l’attention des maîtresses qui parlent déjà aux parents d’un autisme très probable et cette annonce brise tout. Mise de côté par les maîtresses, ignorée par les autres enfants et synonyme de dispute dans le couple auparavant serein. Était-ce juste une question de temps ou fallait-il vraiment lui faire passer les tests ? Le couple se brise en deux : la mère est persuadée que sa fille est normale et refuse de faire passer des tests, tandis que le père veut absolument accepter la fille telle qu’elle est, autiste ou juste un peu en retard. La grande-sœur, au milieu de ça, est impuissante et se contente de protéger Ji Eun de toutes ces disputes, comme si elle avait déjà remarqué que Ji Eun comprenait et était atteinte par tout ce qui se passait…
2002 • La jeune fille ne dit toujours rien… quatre ans et pas un seul mot, c’est sûr, elle est anormale : mais aucun des deux parents ne se dit que les disputes constantes à la maison ne l’aident pas du tout à se libérer et à parler. C’est là que tout commence pour Ji Eun : déjà, elle essaie d’agir différemment avec son père et sa sœur, qui l’acceptent telle qu’elle est, et avec sa mère, beaucoup moins ouverte d’esprit. Sans prononcer un mot, elle observe et elle agit comme on veut qu’elle agisse mais ça ne fait que retarder les disputes, qui finissent par exploser malgré tout et c’est le drame : le divorce est lancé et sur un accord, il se finalise très rapidement. La mère entraîne de force la grande sœur de Ji Eun et disparaît sans laisser de traces, tandis que le père prend soin de Ji Eun. C’est un nouveau coup pour la jeune fille, séparée de sa grande sœur qui avait été son repaire pendant les froids dans la famille… heureusement, elle a son père qui parvient à panser ses plaies du mieux qu’il peut.
2003 • Troisième année de scolarisation, environ un an après le divorce de ses parents, Ji Eun se met enfin à parler. Les maîtresses, les autres enfants et son père sont tous bouches-bées : elle parle déjà parfaitement, ne fait presque aucune faute à l’orale et emploie des mots anormaux pour son âge, comme si pendant toutes ces années de mutisme, elle avait analysé tout ce qui s’était dit jusqu’à tout comprendre pour l’utiliser. Le comportement, toujours particulier de la jeune fille, et ses capacités à tout comprendre très rapidement mettent les maîtresses sur une piste totalement contraire à l’autisme : et si elle était un « génie », comme on disait ? Son père accepte de passer le test et en sort un résultat étonnant : Ji Eun a un QI supérieur à 150 sur une échelle de 160… aussitôt, elle passe de la jeune fille mise de côté par les élèves et professeurs à la fille chouchoutée et adorée de tous, ce qui la perturbe davantage sur le comportement qu’elle devrait adopter.
2004 • Passage de la maternelle à la primaire pour la jeune fille, un passage très simple. Elle savait déjà lire et n’avait aucune difficulté à écrire. Ayant compris que pour se faire aimer d’un maximum de gens, il fallait être social, elle devient très sociale, amie avec tout le monde, elle essaie de diminuer ses observations pour parler un peu plus… elle fait de son mieux pour être aimée. Sa mère et sa sœur lui manquent mais elle n’en parle jamais, parce qu’elle sait que c’est un sujet compliqué à aborder pour son père. Elle prend sur elle. Pour déverser toutes ces peines enfouies, elle réclame à son père de prendre des cours de piano, cet instrument qu’elle a découvert par hasard et qui l’a de suite frappée en plein coeur. Immédiatement, Ji Eun montre des capacités hors du commun dans cette discipline, sautant les étapes, apprenant rapidement les morceaux… Ce n’est qu’une question de temps avant que Ji Eun ne soit inscrite dans des compétitions dans lesquelles elle finit presque toujours première – et c’est ainsi que le début d’une popularité pointe son nez. Présentée comme l’enfant prodige, comme la rivale de Park Kwang Jin, comme l’enfant au QI dépassant les 150, on parle de plus en plus d’elle et elle se fait de nouveau rejeter à l’école. Elle a beau changer son caractère pour se faire aimer, la jalousie était plus forte que tout. Pour Ji Eun, cette popularité était une possibilité d’avoir de nouveau des nouvelles de sa mère et de sa sœur, dont tous les contacts avaient été coupé l’année du divorce. Le piano représentait à la fois le pansement de toutes ses plaies et la possibilité de revoir sa mère et sa sœur…
2007 • Trois ans de compétition réussies, trois ans de popularité qui monte en flèche. Mais ça ne va pas dans le sens que Ji Eun voulait… elle endure de plus en plus de jalousie et de haine alors qu’elle rentre en quatrième année de primaire. Elle sent que son père lui cache quelque chose et elle sait, quelque part, que sa mère a repris contact mais que son père ne veut pas qu’elles se revoient. Elle ne lui en veut pas : elle comprend, sa mère l’a rejetée à l’époque où Ji Eun allait mal et veut revenir maintenant que Ji Eun est connue. Son père veut juste la protéger. Alors, comme son père fait tout ça dans son dos, Ji Eun fait semblant de ne rien voir. Elle sait, elle en souffre un peu, mais elle le cache – et elle arrête le piano. Parce que la jalousie qu’elle a à supporter devient trop lourde, parce qu’elle comprend que son père n’est pas prêt de la laisser recontacter sa mère et sa sœur. Elle arrête tout, du jour au lendemain. Elle ne joue au piano que pour se calmer, pour oublier et elle se met même à chanter, se surprenant elle-même et son père par sa belle voix. Sans prendre de cours, Ji Eun devient très douée dans le chant aussi.
2010 • Première année au collège de Ji Eun et coïncidence qui n’en est sans doute pas une, elle se retrouve dans le même collège que sa grande sœur. Évidemment, même si elles ne se sont pas vues depuis huit ans, elles se reconnaissent et elles se redécouvrent. Pas très fusionnelles mais partageant quand même un lien particulier, parce que Ji Eun se rappelle de comment sa sœur était là même quand elle ne parlait pas, elles se rapprochent lentement. Les parents restent tout deux en froid mais les petits se retrouvent. Très peu de gens reconnaissent Ji Eun comme l’enfant prodige et sa popularité est déjà enterrée, ce qui l’arrange. Mais ça n’arrange pas sa différence ; elle est toujours très observatrice, vue comme une fille froide à cause de ça… et même sa sœur ne sait pas trop quoi en penser, parfois.
2011 • Un an que Ji Eun et sa sœur se revoient et se côtoient. Finalement, à force d’efforts de la part de Ji Eun pour se faire aimer par sa grande sœur mais aussi parce que sa grande sœur aimait Ji Eun, elles s’entendent très bien et sa grande sœur redevient son repère. Trop souvent blessée par les autres, par ce qu’elle captait des émotions des autres, celle qui la réconforte c’est sa grande sœur. Opposé total d’elle, sa grande sœur est sociale, confiante, agressive s’il le faut. Elle prend sa défense et là où Ji Eun n’a pas le courage d’envoyer balader ceux qui lui ont fait du mal, c’est sa sœur qui le fait. Ji Eun se protège en construisant une carapace, elle change de caractère souvent, elle essaie de perturber les autres pour ne pas être aimée ni détestée. Ses années collège lui donnent une identité de « Fille bizarre », à laquelle elle s’accroche tellement qu’elle se perd elle-même dans ce qu’elle est naturellement…
2012 • Avec l’accord de son père, Ji Eun revoit finalement sa mère… les retrouvailles sont étranges. On ne peut pas non plus affirmer qu’elles s’entendent très bien… Ji Eun sait que sa mère est conservatrice, que son rêve de devenir compositrice ne sera jamais considéré comme un bon rêve et un bon métier. Sa mère et son père sont trop différents… et Ji Eun a l’ouverture de son père. Changeant d’attitude avec son père et avec sa mère, Ji Eun se perd encore plus entre celle qu’elle est vraiment et celle qu’elle montre aux autres pour être aimée.
2014 • C’est l’entrée au lycée pour Ji Eun et ses efforts ont fonctionné. Amie avec presque tout le monde sauf les jaloux de ses capacités, elle change de caractère en fonction des gens avec qui elle est. Elle ne sait plus comment agir normalement du tout, mais ce n’est pas grave. Elle est aimée et c’est ce dont elle avait besoin… même si quand elle est détestée malgré tous ses efforts, ça la blesse davantage. Parce que même si c’est vrai qu’elle change de caractère en fonction des gens avec qui elle, elle a des principes… elle est quelqu’un qui encourage même ceux qu’elle ne connaît pas, qui sait trouver les bons mots pour réconforter même les inconnus. Elle ne laissera jamais tomber quelqu’un sous ses yeux et sera toujours là pour relever la personne si ça arrive, peu importe qu’elle la connaisse ou pas.
2017 • Entrée à l’université pour Ji Eun et rien ne change vraiment. Elle et sa sœur sont très proches et Ji Eun est amie avec un peu tout le monde sans forcément être elle-même avec tous. Elle a quand même quelques amis proches et elle va même expérimenter l’amour pour la première fois… mais il va lui falloir un peu de temps pour réussir à se retrouver elle-même, à ne plus agir en fonction des autres mais en fonction d’elle-même.
Yoo Ji Eun
You, who are like a one night's dream which I can't know
IDENTITY CARD |
Il parait que... Elle serait imbue d’elle-même. (faux : au contraire, même si Ji Eun sait son quotient intellectuel bien supérieur à la moyenne, elle doute toujours d’elle) • Elle serait menteuse. (vrai et faux : elle ne ment pas pour le plaisir de mentir, c’est qu’elle a longtemps ressenti le besoin d’être aimée par tous et elle a donc souvent changé sa personnalité en fonction des autres… maintenant, elle fait toujours ça, mais c’est par habitude et parce qu’elle ne sait plus qui elle est vraiment). • Elle serait une ancienne prodige du piano. (vrai : elle en a joué en compétition de l’âge de six ans à neuf ans) • Elle serait une très bonne chanteuse. (vrai : elle n’a jamais pris de cours mais elle a appris toute seule, et elle a elle-même était surprise de ses capacités, qu’elle cache un peu) • Elle serait rentrée à la SM et composerait des chansons pour EXO. (faux : c’est son rêve de rentrer dans une grande compagnie et de composer de la musique pour des chanteurs populaires, groupe de kpop ou solo, mais ça n’est pas encore arrivé) • Elle aurait déjà été surprise en train de pleurer dans les couloirs. (vrai : c’était une des fois où le regard d’un élève dont elle ignorait le prénom l’a tellement vexé qu’elle n’a pas pu retenir ses larmes en sortant de l’amphithéâtre ; elle s’est cachée pour pleurer mais ça a quand même été entendu et découvert, ce qui l’a énormément embarrassé) • Elle disparaîtrait parfois plusieurs heures sans que personne ne sache où elle est. (vrai : elle a souvent besoin de se vider l’esprit, de disparaître de la circulation, d’être seule) • Elle ferait des choses très louches à ces heures perdues… elle vendrait même de la drogue. (faux : quand elle disparaît des heures, elle est très souvent dans une salle de musique sur un piano, ou isolée pour chanter, écouter de la musique ou composer) • Elle serait très froide. (faux : c’est vrai que son côté observateur peut donner cette impression et elle admet ne pas être chaleureuse avec tout le monde, mais elle sait que de nature, elle n’est pas froide) • Elle serait sadique. (faux : au contraire, dès qu’elle voit que quelqu’un a besoin d’aide ou se sent mal, elle se tracasse pour trouver les bons mots pour le consoler, même sans savoir ce qui se passe, même si elle ne le connaît pas) • Elle serait un génie. (vrai : bien qu’elle n’aime pas se faire appeler ainsi, son QI dépasse les 150 sur l’échelle de 160… mais elle n’a jamais donné le chiffre exact) • Elle serait une femme-fatale. (faux : elle ne nie pas qu’elle s’amuse parfois avec les garçons qui essaient de la draguer, mais elle ne leur jamais donné l’espoir de sortir avec eux et elle finit toujours par leur mettre clairement des râteaux… la séduction, c’est pas son délire) • Elle ne serait en fait jamais sorti avec qui que ce soit. (vrai : elle a trop peur de tomber amoureuse, d’accorder totalement sa confiance à quelqu’un et de devenir vulnérable à cause de ça… mais d’un autre côté, elle aimerait savoir ce que ça fait, elle aussi… après tout, elle n’a jamais embrassé qui que ce soit) • Elle serait une lesbienne contrariée. (faux : bien qu’elle ne soit jamais tombe amoureuse, elle sait qu’elle est attirée par les garçons) • Elle aurait des origines étrangères (faux : même si sa situation familiale est un vrai fiasco quand elle l’explique, elle n’a aucune origine étrangère) • Elle parlerait beaucoup de langues (vrai : elle ne s’autoproclame pas bilingue, mais elle parle assez bien chinois, japonais, coréen et anglais) • Elle composerait beaucoup de chansons qu’on peut entendre si on passe près de la salle de musique (vrai : elle passe beaucoup de temps à composer et à s’exercer au piano et au chant dans la salle de musique, mais elle est très embarrassée quand elle est surprise en train de le faire) • Elle adorerait les vieilles chansons et sa préférée serait If I were de Ahn Chi Hwan (vrai : c’est la chanson qui l’a le plus aidée, chanson plus vieille qu’elle d’ailleurs…) • Elle serait une vraie catastrophe en cuisine, un des seuls trucs qui la dépasse (vrai : et quand quelque chose la dépasse, elle ne le fait pas, parce qu’elle est vite frustrée) • Son goût pour la mode serait très étrange (vrai : elle met un peu tout ce qu’elle trouve sur elle mais ça finit toujours par ressembler à quelque chose sur elle… alors que ça pourrait être horrible sur d’autres) • Elle aurait une grande-sœur dont elle est très proche (vrai : sa grande sœur, c’est son tout…) • Elle serait une fan de ZEUS (faux & vrai: elle ne s’appellerait pas une fan, mais c’est vrai qu’elle aime le groupe… et puis, elle soutient son meilleur ami, Kwang Jin) • Elle serait autiste (faux : c’est ce qu’on a cru quand on a vu qu’elle mettait beaucoup de temps à parler, mais le test de QI à révéler le contraire) | Dis nous qui tu es ! Marquée par un passé chamboulé, Ji Eun est une fille au caractère perturbé. Tantôt aimée, tantôt détestée, il a fallu qu’elle s’adapte dans chacune des situations. Si elle considère ça comme une force, quelque chose qui lui a permis d’être capable de faire face à tout une fois adulte, ça ne l’a pas laissée sans séquelle. Pour commencer, Ji Eun est une jeune fille incomprise, par elle-même et par les autres. Elle peut passer d’un caractère à un autre très rapidement, sans lien logique, sans qu’elle ne sache trop pourquoi non plus. Elle n’espère pas des autres qu’ils la comprennent, au contraire, peut-être fait-elle même exprès de les perdre davantage en passant de la fille mignonne à la fille froide. Elle aime se faire passer pour tout et rien, semer le doute chez les autres. Elle sait que de cette façon, il est difficile de l’aimer ou de la détester, tout ça parce qu’elle est différente et perturbante. Ji Eun, elle est très observatrice . Dans un groupe de plusieurs personnes, elle est capable de ne décrocher que quelques mots et de passer des heures à fixer chacun d’entre elles, remarquer les plus petits détails dans leur façon de parler ou de se comporter. Elle peut rendre mal-à-l’aise beaucoup de gens de cette façon et elle sait que c’est principalement pour ce côté observateur et méfiant qu’elle est vue comme une femme froide. Pourtant, elle ne se qualifierai pas vraiment froide. Au contraire, Ji Eun, c’est quelqu’un de très chaleureux et réconfortant quand elle juge que la personne en face d’elle le mérite. Ressentant toutes les émotions des autres, elle sait parler avec tact, sans brusquer l’autre, sans l’obliger à se confier – elle n’a pas besoin de passer par les mots pour comprendre les sentiments des autres. C’est une lame à double tranchant : autant qu’il n’est pas nécessaire de lui dire je t’aime pour qu’elle se sente aimée, il n’est pas non plus nécessaire de lui dire je te déteste pour qu’elle se sache détestée. Aussi bien qu’un jour, elle pourrait rentrer dans le jeu de l’hypocrite et mimer ne pas avoir ressenti cette haine dissimulée, le lendemain elle peut devenir la femme la plus distante du monde – mais elle ne cherchera presque jamais à se disputer avec quelqu’un. La dispute, ce n’est pas fait pour elle. C’est pour les gens forts, capables d’entendre des mots blessants sans vaciller – Ji Eun, elle est fragile. Derrière cette facette froide qui la protège, elle pleure souvent. Le moindre regard froid, la moindre parole vexante peut la blesser profondément. Comme si de rien n’était, elle sourira de nouveau. Parce qu’elle ne sait pas comment être rancunière, sans jamais oublier, elle pardonnera ceux qui se sont mal comportés avec elle. Et chaque fois que son coeur est blessé par le comportement des autres, c’est le piano et le chant qui viennent panser sa plaie. Ancienne enfant prodige, elle a participé dans son enfance à de nombreuses compétitions qu’elle a gagnées au côté de l’instrument qui soignait son coeur dans ces moments difficiles. Puis, elle a arrêté, quand elle a compris que de venir célèbre, c’était être jalousée et détestée ; que c’était effrayant. En continuant de jouer du piano et en découvrant même un immense talent dans le chant et la composition. Elle se soignera comme ça, avec la musique, avec son goût pour la musique plutôt particulier… elle qui rêve de devenir auteure-compositrice pour des artistes, elle adore les vieilles musiques… et quand elle ne peut pas jouer du piano pour se réconforter, ce sont les vieilles ballades coréennes des années quatre-vingt, quatre-vingt dix ou deux-mille qui enlacent son coeur blessé… Mais il faut savoir que Ji Eun, entre ce tout et ce rien qu’elle représente, entre cette fille froide et cette fille mignonne, elle ne sait pas non plus se situer. Parce qu’elle a trop souvent changé de caractère pour plaire aux autres, elle ne sait plus où elle se situe. À force de mentir aux autres, elle a fini par se mentir à elle-même ; et elle en paie le prix. Elle ne sait être elle-même et naturelle qu’avec ses amis les plus proches et avec sa grande sœur. C’est aussi pour ça qu’elle aime perdre les autres, parce que de toute façon, elle aussi elle est perdue. La seule chose dont elle est sûre sur elle-même, c’est ce QI qu’on a testé dans son enfance ; ce QI qui dépasse les 150 et qui lui permet d’être douée un peu dans tout sans efforts. Mais autant que ça lui est utile, ça lui est souffrant, parce que trop mature pour son âge, elle a toujours tout compris de ce qu’il y avait autour d’elle, même les choses les plus dures. Alors, ce QI, elle ne dit jamais son chiffre exact, et elle n’en parle que très rarement… |
ANAELEMENTS Un petit reboot pour la gentillesse incarnée Ji Eun ! Adieu Yoo Hyeon et bonjour Na Eun, parce que Yoo Hyeon était trop cute pour le personnage ambiguë de Ji Eun Accueillez-la bien sil vous plaît
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This is my story...
If I were a poet...
1998 • Deuxième enfant de la fratrie, Ji Eun était une enfant très attendue par sa mère et son père - un peu moins pour la grande sœur, à qui l’idée d’avoir une concurrence dans la famille n’avait pas plu dès le début. Sans doute dernière enfant de la famille, elle allait être chérie et la plus grande avait peur d’être oubliée. Neuf mois après, la naissance de la jeune fille fut finalement très bien accueillie par tout le monde, personne ne pouvant résister à la bouille souriante qu’elle avait.
1999 • Un an et Ji Eun apparaissait déjà très différente des autres enfants de son âge. Beaucoup trop éveillée, il lui fallait constamment une occupation pour ne pas qu’elle pleure – et ses yeux grands ouverts ne cessaient de s’agiter partout, observant, analysant tous les objets, les visages, comme si déjà, elle essayait de comprendre ce qui se passait autour d’elle.
2001 • Déjà trois ans pour Ji Eun et toujours aucun mot prononcé… rien de très inquiétant d’abord, les parents se convaincant qu’elle finirait par parler quand elle serait au contact des autres élèves de maternelle. Mais durant toute sa première année, Ji Eun se contentait d’observer, de pleurer, de fuir les autres. Une enfant anormale, qui était toujours dans son monde, qui avait peur des autres… ça attire l’attention des maîtresses qui parlent déjà aux parents d’un autisme très probable et cette annonce brise tout. Mise de côté par les maîtresses, ignorée par les autres enfants et synonyme de dispute dans le couple auparavant serein. Était-ce juste une question de temps ou fallait-il vraiment lui faire passer les tests ? Le couple se brise en deux : la mère est persuadée que sa fille est normale et refuse de faire passer des tests, tandis que le père veut absolument accepter la fille telle qu’elle est, autiste ou juste un peu en retard. La grande-sœur, au milieu de ça, est impuissante et se contente de protéger Ji Eun de toutes ces disputes, comme si elle avait déjà remarqué que Ji Eun comprenait et était atteinte par tout ce qui se passait…
If I were a poet, I would sing for you. Just like a little child in his mom’s bosom, I would like to sing happily.
2002 • La jeune fille ne dit toujours rien… quatre ans et pas un seul mot, c’est sûr, elle est anormale : mais aucun des deux parents ne se dit que les disputes constantes à la maison ne l’aident pas du tout à se libérer et à parler. C’est là que tout commence pour Ji Eun : déjà, elle essaie d’agir différemment avec son père et sa sœur, qui l’acceptent telle qu’elle est, et avec sa mère, beaucoup moins ouverte d’esprit. Sans prononcer un mot, elle observe et elle agit comme on veut qu’elle agisse mais ça ne fait que retarder les disputes, qui finissent par exploser malgré tout et c’est le drame : le divorce est lancé et sur un accord, il se finalise très rapidement. La mère entraîne de force la grande sœur de Ji Eun et disparaît sans laisser de traces, tandis que le père prend soin de Ji Eun. C’est un nouveau coup pour la jeune fille, séparée de sa grande sœur qui avait été son repaire pendant les froids dans la famille… heureusement, elle a son père qui parvient à panser ses plaies du mieux qu’il peut.
2003 • Troisième année de scolarisation, environ un an après le divorce de ses parents, Ji Eun se met enfin à parler. Les maîtresses, les autres enfants et son père sont tous bouches-bées : elle parle déjà parfaitement, ne fait presque aucune faute à l’orale et emploie des mots anormaux pour son âge, comme si pendant toutes ces années de mutisme, elle avait analysé tout ce qui s’était dit jusqu’à tout comprendre pour l’utiliser. Le comportement, toujours particulier de la jeune fille, et ses capacités à tout comprendre très rapidement mettent les maîtresses sur une piste totalement contraire à l’autisme : et si elle était un « génie », comme on disait ? Son père accepte de passer le test et en sort un résultat étonnant : Ji Eun a un QI supérieur à 150 sur une échelle de 160… aussitôt, elle passe de la jeune fille mise de côté par les élèves et professeurs à la fille chouchoutée et adorée de tous, ce qui la perturbe davantage sur le comportement qu’elle devrait adopter.
I would like to be anything in the world for you. Just like today when we’re together, you don’t know how much hapiness it brings me.
2004 • Passage de la maternelle à la primaire pour la jeune fille, un passage très simple. Elle savait déjà lire et n’avait aucune difficulté à écrire. Ayant compris que pour se faire aimer d’un maximum de gens, il fallait être social, elle devient très sociale, amie avec tout le monde, elle essaie de diminuer ses observations pour parler un peu plus… elle fait de son mieux pour être aimée. Sa mère et sa sœur lui manquent mais elle n’en parle jamais, parce qu’elle sait que c’est un sujet compliqué à aborder pour son père. Elle prend sur elle. Pour déverser toutes ces peines enfouies, elle réclame à son père de prendre des cours de piano, cet instrument qu’elle a découvert par hasard et qui l’a de suite frappée en plein coeur. Immédiatement, Ji Eun montre des capacités hors du commun dans cette discipline, sautant les étapes, apprenant rapidement les morceaux… Ce n’est qu’une question de temps avant que Ji Eun ne soit inscrite dans des compétitions dans lesquelles elle finit presque toujours première – et c’est ainsi que le début d’une popularité pointe son nez. Présentée comme l’enfant prodige, comme la rivale de Park Kwang Jin, comme l’enfant au QI dépassant les 150, on parle de plus en plus d’elle et elle se fait de nouveau rejeter à l’école. Elle a beau changer son caractère pour se faire aimer, la jalousie était plus forte que tout. Pour Ji Eun, cette popularité était une possibilité d’avoir de nouveau des nouvelles de sa mère et de sa sœur, dont tous les contacts avaient été coupé l’année du divorce. Le piano représentait à la fois le pansement de toutes ses plaies et la possibilité de revoir sa mère et sa sœur…
2007 • Trois ans de compétition réussies, trois ans de popularité qui monte en flèche. Mais ça ne va pas dans le sens que Ji Eun voulait… elle endure de plus en plus de jalousie et de haine alors qu’elle rentre en quatrième année de primaire. Elle sent que son père lui cache quelque chose et elle sait, quelque part, que sa mère a repris contact mais que son père ne veut pas qu’elles se revoient. Elle ne lui en veut pas : elle comprend, sa mère l’a rejetée à l’époque où Ji Eun allait mal et veut revenir maintenant que Ji Eun est connue. Son père veut juste la protéger. Alors, comme son père fait tout ça dans son dos, Ji Eun fait semblant de ne rien voir. Elle sait, elle en souffre un peu, mais elle le cache – et elle arrête le piano. Parce que la jalousie qu’elle a à supporter devient trop lourde, parce qu’elle comprend que son père n’est pas prêt de la laisser recontacter sa mère et sa sœur. Elle arrête tout, du jour au lendemain. Elle ne joue au piano que pour se calmer, pour oublier et elle se met même à chanter, se surprenant elle-même et son père par sa belle voix. Sans prendre de cours, Ji Eun devient très douée dans le chant aussi.
My dear, a love of mine, do you know this heart of mine ?
2010 • Première année au collège de Ji Eun et coïncidence qui n’en est sans doute pas une, elle se retrouve dans le même collège que sa grande sœur. Évidemment, même si elles ne se sont pas vues depuis huit ans, elles se reconnaissent et elles se redécouvrent. Pas très fusionnelles mais partageant quand même un lien particulier, parce que Ji Eun se rappelle de comment sa sœur était là même quand elle ne parlait pas, elles se rapprochent lentement. Les parents restent tout deux en froid mais les petits se retrouvent. Très peu de gens reconnaissent Ji Eun comme l’enfant prodige et sa popularité est déjà enterrée, ce qui l’arrange. Mais ça n’arrange pas sa différence ; elle est toujours très observatrice, vue comme une fille froide à cause de ça… et même sa sœur ne sait pas trop quoi en penser, parfois.
If I were a cloud, I would be the rain for you. Just like a rain shower on a hot summer day, I would like to fall to cool you down.
2011 • Un an que Ji Eun et sa sœur se revoient et se côtoient. Finalement, à force d’efforts de la part de Ji Eun pour se faire aimer par sa grande sœur mais aussi parce que sa grande sœur aimait Ji Eun, elles s’entendent très bien et sa grande sœur redevient son repère. Trop souvent blessée par les autres, par ce qu’elle captait des émotions des autres, celle qui la réconforte c’est sa grande sœur. Opposé total d’elle, sa grande sœur est sociale, confiante, agressive s’il le faut. Elle prend sa défense et là où Ji Eun n’a pas le courage d’envoyer balader ceux qui lui ont fait du mal, c’est sa sœur qui le fait. Ji Eun se protège en construisant une carapace, elle change de caractère souvent, elle essaie de perturber les autres pour ne pas être aimée ni détestée. Ses années collège lui donnent une identité de « Fille bizarre », à laquelle elle s’accroche tellement qu’elle se perd elle-même dans ce qu’elle est naturellement…
2012 • Avec l’accord de son père, Ji Eun revoit finalement sa mère… les retrouvailles sont étranges. On ne peut pas non plus affirmer qu’elles s’entendent très bien… Ji Eun sait que sa mère est conservatrice, que son rêve de devenir compositrice ne sera jamais considéré comme un bon rêve et un bon métier. Sa mère et son père sont trop différents… et Ji Eun a l’ouverture de son père. Changeant d’attitude avec son père et avec sa mère, Ji Eun se perd encore plus entre celle qu’elle est vraiment et celle qu’elle montre aux autres pour être aimée.
I would like to be anything in the world for you. Just like today when we’re together, you don’t know how much hapiness it brings me.
2014 • C’est l’entrée au lycée pour Ji Eun et ses efforts ont fonctionné. Amie avec presque tout le monde sauf les jaloux de ses capacités, elle change de caractère en fonction des gens avec qui elle est. Elle ne sait plus comment agir normalement du tout, mais ce n’est pas grave. Elle est aimée et c’est ce dont elle avait besoin… même si quand elle est détestée malgré tous ses efforts, ça la blesse davantage. Parce que même si c’est vrai qu’elle change de caractère en fonction des gens avec qui elle, elle a des principes… elle est quelqu’un qui encourage même ceux qu’elle ne connaît pas, qui sait trouver les bons mots pour réconforter même les inconnus. Elle ne laissera jamais tomber quelqu’un sous ses yeux et sera toujours là pour relever la personne si ça arrive, peu importe qu’elle la connaisse ou pas.
I would like to be anything in the world for you. Just like today when we’re together, you don’t know how much hapiness it brings me.
2017 • Entrée à l’université pour Ji Eun et rien ne change vraiment. Elle et sa sœur sont très proches et Ji Eun est amie avec un peu tout le monde sans forcément être elle-même avec tous. Elle a quand même quelques amis proches et elle va même expérimenter l’amour pour la première fois… mais il va lui falloir un peu de temps pour réussir à se retrouver elle-même, à ne plus agir en fonction des autres mais en fonction d’elle-même.
My dear, a love of mine, do you know this heart of mine ?
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Re: [Reboot] Yoo Ji Eun - 내가 만약 시인이라면, 그댈위해 노래하겠어 | Dim 8 Avr - 12:17 Citer EditerSupprimer
She is mine. Back off.
Pas touche, même avec les yeux.
Elle n’existe pas, c’est un fantôme qui ne peut que me hanter moi. De quel droit ? Du mien, j’en ai décidé ainsi. Alors, on passe son chemin, on l’ignore, on ne lui dit même pas bonjour, elle comprendra.
Et puis. I look better than her.
Just saying. Tho.
Kong Yeong Hun
★★★★★ LEGENDARY SHAKER (ADMIN)
Pseudo : Helvia
Célébrité : Lee Ju Yeon (THE BOYZ)
Messages : 26401
Âge : 26
Re: [Reboot] Yoo Ji Eun - 내가 만약 시인이라면, 그댈위해 노래하겠어 | Dim 8 Avr - 12:17 Citer EditerSupprimer
bon reboooooot
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head in the dust ♒︎ Feeling used but I'm still missing you and I can't see the end of this. Just wanna feel your kiss against my lips and now all this time is passing by but I still can't seem to tell you why. ©️ endlesslove.
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Re: [Reboot] Yoo Ji Eun - 내가 만약 시인이라면, 그댈위해 노래하겠어 | Dim 8 Avr - 12:19 Citer EditerSupprimer
OMG QU ELLE EST BELLE
BON REBOOT AVEC CETTE BEAUTE ET AMUSE TOI BIEN
BON REBOOT AVEC CETTE BEAUTE ET AMUSE TOI BIEN
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Re: [Reboot] Yoo Ji Eun - 내가 만약 시인이라면, 그댈위해 노래하겠어 | Dim 8 Avr - 12:28 Citer EditerSupprimer
La douceur de Naeunnie~
J'aime quand tu envahies ce forum avec une A-Pinkvasion
T'es une fillepresque bien Anae
BON REBOOT
J'aime quand tu envahies ce forum avec une A-Pinkvasion
T'es une fille
BON REBOOT
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Re: [Reboot] Yoo Ji Eun - 내가 만약 시인이라면, 그댈위해 노래하겠어 | Dim 8 Avr - 12:33 Citer EditerSupprimer
omg son na eun, cette beauté !!!!
bon reboot ma belle et bonne chance pour ta fiche
bon reboot ma belle et bonne chance pour ta fiche
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Re: [Reboot] Yoo Ji Eun - 내가 만약 시인이라면, 그댈위해 노래하겠어 | Dim 8 Avr - 14:33 Citer EditerSupprimer
bon reboot avec naeun ça va me faire bizarre de passer de yoohyeon à naeun mais c'est pas plus mal si elle correspond mieux allez finis vite la fiche pour jouer au lg
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Re: [Reboot] Yoo Ji Eun - 내가 만약 시인이라면, 그댈위해 노래하겠어 | Lun 9 Avr - 9:55 Citer EditerSupprimer
@Ong Seo Eon : T'as peur de m'aimer et t'as peur que les autres m'aiment ?
By the way I look way better than you.
@Lee Mi Young : Merci
@Leone A. Matteo : N'est-ce pas qu'elle est belle
Et merci
@Lee Mi Ran : Je vais jouer toutes les APINK si personne d'autre ne veut les jouer ! Et je suis une fille bien, je te signale.
Merci
@Yang Seo Jun : Elle est magnifique Merci beaucoup !!
@Seo Ha Rin : Tu vas y arriver ne t'en fais pas Et je suis toujours très contrariée de cette partie de LG incapable à faire
By the way I look way better than you.
@Lee Mi Young : Merci
@Leone A. Matteo : N'est-ce pas qu'elle est belle
Et merci
@Lee Mi Ran : Je vais jouer toutes les APINK si personne d'autre ne veut les jouer ! Et je suis une fille bien, je te signale.
Merci
@Yang Seo Jun : Elle est magnifique Merci beaucoup !!
@Seo Ha Rin : Tu vas y arriver ne t'en fais pas Et je suis toujours très contrariée de cette partie de LG incapable à faire
MERCI À TOUS
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Re: [Reboot] Yoo Ji Eun - 내가 만약 시인이라면, 그댈위해 노래하겠어 | Lun 9 Avr - 10:21 Citer EditerSupprimer
NAEEUUUNNNN NKSJCXJDCJDOJICXJ :nabilla: :nabilla:
Je te l'ai dit hier sur la CB mais je le répète: quel excellent choix d'avatar tu fais
je viendrai te demander un lien
Je te l'ai dit hier sur la CB mais je le répète: quel excellent choix d'avatar tu fais
je viendrai te demander un lien
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Re: [Reboot] Yoo Ji Eun - 내가 만약 시인이라면, 그댈위해 노래하겠어 | Lun 9 Avr - 10:37 Citer EditerSupprimer
@Jo Rae Hyun : Merciii ! J'aI justement modifié sa fiche de lien donc passe quand tu veux !
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