Make a Wish #Hara ❤
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Make a Wish #Hara ❤ | Lun 9 Avr - 1:28 Citer EditerSupprimer
« The wish that no one knows...
Instead of my foolish lips, my eyes are telling you
No matter how much I push it down
Even when you liked another friend
If you open the door to my locked heart
I only wanted one person: You»
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tenue +
Dès les premiers rayons du soleil pénétrant dans ma chambre, à peine mes paupières avaient-elles entamées leur ascension que déjà, cette question se posait. Comment devais-je agir avec toi ? Aujourd’hui, lundi neuf avril, un jour venu à la fois si lentement et pourtant si rapidement ; une soirée à laquelle je pensais depuis déjà plusieurs semaines mais qu’aujourd’hui encore, je n’avais censé de remettre en question sur sa réalisation. Une surprise suspendue dans le temps jusqu’à mes premiers pas hors du lit ce jour même. Moment où, brusquement, les heures semblaient s’être accélérées, comme si, à ton retour en Corée, à la réalisation du jour que nous étions, elles s’étaient remises à tourner normalement après un week-end en dehors de leur cours habituel. Ma perspective de celui-ci se trouvait alors totalement faussée après de longs et torturants jours où heure après heure j’avais attendu après des nouvelles de ta part, aussi brèves, aussi superficielles étaient-elles ; où chacun des messages que je recevais m’apportaient immanquablement l’espoir d’y voir figuré ton nom quand plus des trois-quarts d’entre eux s’avéraient revêtir le titre d’une conversation groupée. Et de nos brefs échanges, je ne savais que retenir, de cette photo que tu m’avais envoyée avec ton père, je ne savais comment me sentir réellement. Les choses allaient-elles trop vite ? Ou espérais-je après l’idée de nous savoir véritablement « ensemble » ? Appuyé contre un carreau humide d’une main, c’était pour me chasser toutes ses interrogations que je laissais s’abattre la tumultueuse cascade de la douche sur mon crâne. Devant mes yeux se glissait progressivement ma chevelure humide et un brin ondulée par l’expérimentation douteuse qu’elle avait subi par le passé, et de mes lèvres se glissait un fin mais lourd soupir. « Oublie. Oublie simplement. » De ces questions ne naîtraient de réponses, de ces doutes n’apparaitraient de certitudes. Je n’avais à tant me prendre la tête pour une chose si stupide, n’étais-je celui qui clamait devoir s’amuser en tout temps ? Pourtant, aujourd’hui, j’étais loin de l’avoir ressenti.
Ma tête je redressais et offrais alors mon visage aux gouttes qui venaient l’assaillir sans peine, probablement un geste qui prouvait combien je nécessitais de me détendre. Quand bien même je prenais la décision d’oublier ce que nous nous étions dit ce week-end, d’oublier tout ce que j’avais pu ressentir –ce manque indéniable, cette attente interminable, cette joie brutale suivie d’une déception tout aussi rude – restait celle-ci, ou plus exactement celles-ci : « N’avais-je pas trop fait ? », « Est-ce que ça te plaira ? », « Seras-tu trop fatiguée pour sortir ? ». Mon désir n’était de te forcer à sortir si du sommeil tu nécessitais, si tel était le cas… Alors probablement pouvais-je simplement t’offrir tes présents dans la chambre accompagné d’un « joyeux anniversaire » aussi bref que sincère ? Mais si ce n’était le cas… Alors les interrogations restantes prendraient formes de nouveau. Un plan de secours. Je devais penser à un plan de secours si jamais les choses tournaient mal et si… Si quelque chose te rappelait ton fiancé ? L’aimais-tu encore ? L’avais-tu oublié ? Sur mes traits une grimace se formait, expression de ma frustration envers ma propre personne. Idiot que j’étais de n’avoir posé cette question avant de te demander à essayer quelque chose ensemble, stupide de n’avoir demandé si tu voudrais sortir ce soir directement avant de préparer tout cela. Ce pauvre robinet se voyait alors agressé de ma frustration, tourné tantôt sur l’eau froide, tantôt sur l’eau chaude, à plusieurs reprises, rapidement, jusqu’à m’arrêter au bout de plusieurs secondes.Hera, pouvais-tu même te douter de combien tu me rendais dingue lorsque je n’étais à tes côtés ? Je n’étais le genre d’homme à pouvoir jouer ainsi longtemps contrairement à ce que ma légèreté pouvait laisser penser lorsque je me trouvais avec toi, des questions m’assaillaient, des doutes également, des peurs que tu ne pouvais imaginer avec, pour seul traitement à tout cela, la stupide, simple et douloureuse conviction que tout ceci me suffisait. Pourtant lorsque je t’avais proposé d’essayer, d’apprendre à nous connaitre un mois auparavant, j’avais la sensation d’aller trop vite et de ne pas être prêt à cette seule idée. Quand m’avais-tu fait tomber à ce point pour toi ? Encore une fois, je me trouvais pris au dépourvu de mes propres sentiments, ceux-ci qui s’esquissaient de plus en plus clairement dans mon esprit et dont le nom m’était de plus en plus aisément soufflé au creux de l’oreille, ces mêmes sentiments qui m’avaient poussé à cette surprise. Alors oui, je m’inquiétais : et si tu ne désirais tout cela ? Si, pour toi, tout allait trop vite, voire, que tout cela était indésirable ; que devais-je faire ?
De l’eau je m’éloignais soudainement dans une plainte, dans mes pensées je me trouvais interrompu par la froideur du liquide. Dans l’expression de ma frustration précédente, un détail j’avais omis : remettre la température sur celle que j’utilisais initialement. Tournée alors au maximum sur la droite, je décidais que celle-ci marquait la fin de la torture mentale pour une tout autre, une plus compliquée : l’affrontement. De ton emploi du temps aujourd’hui je n’avais connaissance alors, une fois habillé et un semblant coiffé, c’était vers ta chambre que je me dirigeais, accompagné d’un compagnon tambourinant de façon assourdissante dans mes oreilles. Avant de frapper à ta porte, sur mon torse ma main se glissait, essayant de l’apaiser, rien qu’un peu. Je ne voulais trembler face à toi, mais… comment devais-je te saluer ? Plus de questions ! Pas une seule ne devais passer mon esprit à présent, agir, seulement agir, stupidement, comme toujours. Un souffle et mon courage je rassemblais pour toquer à ta porte… sans réponses ? Etais-tu toujours en cours ? A voir l’heure qu’il était, c’était très probable, idiot trop emballé que j’avais été. Au moins… Pourquoi je n’avais pas pensé à te demander l’heure à laquelle tu finissais ?! Secrètement, je me haïssais alors que je prenais place contre le mur face à ta porte, prêt à attendre sans savoir combien de temps passerait avant de te voir arriver. Serais-tu seule d’ailleurs ? Avec quelqu’un ? Viendrais-tu juste après tes cours ou sortirais-tu avec des amis pour fêter ton anniversaire ? Encore une chose dont je n’avais pris connaissance, me poussant au fil des dizaines de minutes s’écoulant dans l’idée que, probablement, nous ne passerions la soirée comme je l’avais imaginé. Pourtant j’attendais patiemment, connaissant trop bien mes horaires parfois extrêmes pour jeter immédiatement la pierre sur une possible sortie.
» Aujourd’hui… Que devrais-je faire ?
Dès les premiers rayons du soleil pénétrant dans ma chambre, à peine mes paupières avaient-elles entamées leur ascension que déjà, cette question se posait. Comment devais-je agir avec toi ? Aujourd’hui, lundi neuf avril, un jour venu à la fois si lentement et pourtant si rapidement ; une soirée à laquelle je pensais depuis déjà plusieurs semaines mais qu’aujourd’hui encore, je n’avais censé de remettre en question sur sa réalisation. Une surprise suspendue dans le temps jusqu’à mes premiers pas hors du lit ce jour même. Moment où, brusquement, les heures semblaient s’être accélérées, comme si, à ton retour en Corée, à la réalisation du jour que nous étions, elles s’étaient remises à tourner normalement après un week-end en dehors de leur cours habituel. Ma perspective de celui-ci se trouvait alors totalement faussée après de longs et torturants jours où heure après heure j’avais attendu après des nouvelles de ta part, aussi brèves, aussi superficielles étaient-elles ; où chacun des messages que je recevais m’apportaient immanquablement l’espoir d’y voir figuré ton nom quand plus des trois-quarts d’entre eux s’avéraient revêtir le titre d’une conversation groupée. Et de nos brefs échanges, je ne savais que retenir, de cette photo que tu m’avais envoyée avec ton père, je ne savais comment me sentir réellement. Les choses allaient-elles trop vite ? Ou espérais-je après l’idée de nous savoir véritablement « ensemble » ? Appuyé contre un carreau humide d’une main, c’était pour me chasser toutes ses interrogations que je laissais s’abattre la tumultueuse cascade de la douche sur mon crâne. Devant mes yeux se glissait progressivement ma chevelure humide et un brin ondulée par l’expérimentation douteuse qu’elle avait subi par le passé, et de mes lèvres se glissait un fin mais lourd soupir. « Oublie. Oublie simplement. » De ces questions ne naîtraient de réponses, de ces doutes n’apparaitraient de certitudes. Je n’avais à tant me prendre la tête pour une chose si stupide, n’étais-je celui qui clamait devoir s’amuser en tout temps ? Pourtant, aujourd’hui, j’étais loin de l’avoir ressenti.
Ma tête je redressais et offrais alors mon visage aux gouttes qui venaient l’assaillir sans peine, probablement un geste qui prouvait combien je nécessitais de me détendre. Quand bien même je prenais la décision d’oublier ce que nous nous étions dit ce week-end, d’oublier tout ce que j’avais pu ressentir –ce manque indéniable, cette attente interminable, cette joie brutale suivie d’une déception tout aussi rude – restait celle-ci, ou plus exactement celles-ci : « N’avais-je pas trop fait ? », « Est-ce que ça te plaira ? », « Seras-tu trop fatiguée pour sortir ? ». Mon désir n’était de te forcer à sortir si du sommeil tu nécessitais, si tel était le cas… Alors probablement pouvais-je simplement t’offrir tes présents dans la chambre accompagné d’un « joyeux anniversaire » aussi bref que sincère ? Mais si ce n’était le cas… Alors les interrogations restantes prendraient formes de nouveau. Un plan de secours. Je devais penser à un plan de secours si jamais les choses tournaient mal et si… Si quelque chose te rappelait ton fiancé ? L’aimais-tu encore ? L’avais-tu oublié ? Sur mes traits une grimace se formait, expression de ma frustration envers ma propre personne. Idiot que j’étais de n’avoir posé cette question avant de te demander à essayer quelque chose ensemble, stupide de n’avoir demandé si tu voudrais sortir ce soir directement avant de préparer tout cela. Ce pauvre robinet se voyait alors agressé de ma frustration, tourné tantôt sur l’eau froide, tantôt sur l’eau chaude, à plusieurs reprises, rapidement, jusqu’à m’arrêter au bout de plusieurs secondes.
De l’eau je m’éloignais soudainement dans une plainte, dans mes pensées je me trouvais interrompu par la froideur du liquide. Dans l’expression de ma frustration précédente, un détail j’avais omis : remettre la température sur celle que j’utilisais initialement. Tournée alors au maximum sur la droite, je décidais que celle-ci marquait la fin de la torture mentale pour une tout autre, une plus compliquée : l’affrontement. De ton emploi du temps aujourd’hui je n’avais connaissance alors, une fois habillé et un semblant coiffé, c’était vers ta chambre que je me dirigeais, accompagné d’un compagnon tambourinant de façon assourdissante dans mes oreilles. Avant de frapper à ta porte, sur mon torse ma main se glissait, essayant de l’apaiser, rien qu’un peu. Je ne voulais trembler face à toi, mais… comment devais-je te saluer ? Plus de questions ! Pas une seule ne devais passer mon esprit à présent, agir, seulement agir, stupidement, comme toujours. Un souffle et mon courage je rassemblais pour toquer à ta porte… sans réponses ? Etais-tu toujours en cours ? A voir l’heure qu’il était, c’était très probable, idiot trop emballé que j’avais été. Au moins… Pourquoi je n’avais pas pensé à te demander l’heure à laquelle tu finissais ?! Secrètement, je me haïssais alors que je prenais place contre le mur face à ta porte, prêt à attendre sans savoir combien de temps passerait avant de te voir arriver. Serais-tu seule d’ailleurs ? Avec quelqu’un ? Viendrais-tu juste après tes cours ou sortirais-tu avec des amis pour fêter ton anniversaire ? Encore une chose dont je n’avais pris connaissance, me poussant au fil des dizaines de minutes s’écoulant dans l’idée que, probablement, nous ne passerions la soirée comme je l’avais imaginé. Pourtant j’attendais patiemment, connaissant trop bien mes horaires parfois extrêmes pour jeter immédiatement la pierre sur une possible sortie.
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Re: Make a Wish #Hara ❤ | Mer 25 Juil - 21:34 Citer EditerSupprimer
Sur le plafond de ma chambre de dortoir mes yeux s’étaient ouverts à mon réveil. Rentrée au beau milieu de la nuit, discrètement, sans un mot avec pour seule volonté de me coucher, exténuée par ce week-end de retour à Singapour, mes heures de sommeil se comptaient sur les doigts de la main. D’une seule main. Alors, fut-ce cette fatigue me pesait tant à moment d’entamer une nouvelle journée. Une journée peu ordinaire, celle de mon vingt et unième anniversaire, et pourtant, elle le serait. Dans son déroulement, ce lundi ressemblerait à tous les autres, à l’exception de quelques messages peut-être. Bien sûr, ma famille ainsi qu’une grande partie de la cité de Singapour l’avaient célébré dignement les jours précédents, cependant… Aujourd’hui, je renouais avec mal d’antan. Depuis longtemps je n’avais tant été éprouvé par le fait de me réveiller dans ma chambre du dortoir de la fraternité des gumiho, en tant qu’étudiante de la Yonsei, sur le sol de la péninsule sud-coréenne. Mon pays me manquait, terriblement. Fut-ce à cause de l’allégresse et du beau temps que avaient rythmé mon trop court séjour dans ma ville natale ? Ou bien les mots que mes parents avaient prononcés ? Désormais, j’étais libre. Libre de rentrer si je le désirais… Et je le voulais. Indéniablement, j’attendais ce feu vert depuis le tout premier jour où j’avais dû vivre ici. Pourtant, je ne parvenais plus à formuler ce voeu si fermement. J’avais fini par trouver mes propres racines en cette terre coréenne. Alors, dès le réveil, mon coeur se déchirait, hésitant entre deux mondes pour lesquels il ne parvenait plus à trancher…
Qui l’aurait cru ? Qu’un jour, quelque chose me retiendrait véritablement à la Yonsei au point de résister à l’envie de m’envoler, un allé simple pour Singapour. D’autant plus que l’origine de cet ancrage m’échappait. Fut-ce la fraternité ? Mes nouveaux amis ? Mais j’aimais tellement Singapour. Mon organe saignait à cause de mon renoncement. Il pleurait tout son chagrin de vivre loin de son pays. Je ne savais plus. J’étais perdue. Les heures défilaient et les questions continuaient à tourbillonner dans mes pensées. Un semblant de réponse j’attendais. J’espérais. Un message, un petit signe de ta part, mais au cours de la journée, les notifications se multipliaient sans que l’une d’entre elles ne porte ton nom. Peut-être que le petit nuage sur lequel je m’étais réfugiée dans un ciel agité par la tempête, celui sur lequel tu m’avais hissé à tes côtés représentait l’une des raisons. Que je voulais profiter encore quelques temps de cette allégresse et de la vie en toute simplicité. Cependant face à ton silence, à chaque minute un peu plus la désillusion s’accentuait. Mes souvenirs heureux de précédentes journées passées auprès de ma famille réunie en mon honneur, tu les sapais peu à peu. Balayés par la colère, ils s’estompaient un sous l’ombre d’un épais cumulus. À plusieurs reprises malgré la distance et l’organisation bien chargée de mon séjour, je t’avais contacté. Des fragments de ma vie j’avais partagé. Et aujourd’hui… rien ? Pas un mot ? Pas un signe de ta part ? Que devais-je y comprendre ? Quelle signification donner à ton indifférence ?
Le doute germait et croissait à une vitesse folle, comme si les aiguilles de l’horloge s’étaient soudainement emballées, prise de frénésie. Et je ne savais si j’avais l’impression que le temps stagnait ou s’accélérait à force d’attendre… Attendre encore et encore quelque chose qui ne venait pas. Qui ne viendrait pas. Ce sentiment, il ne m’était que trop familier. Il me lacérait le coeur dans une douleur que je ne parvenais à qualifier. Dans ton piège j’étais tombée. Toi aussi, tu ne faisais donc que parler quand cela t’arranger. De ta personne non plus je ne devais rien espérer. Qu’avais-je cru ? La dernière heure de cours avait sonné et je me détestais pour ma stupidité. J’y avais cru. Encore une fois, en parfaite imbécile que je suis, j’y avais cru. Même si je n’attendais aucun avenir de nous deux, je pensais que nous étions ensemble. Tu faisais tout pour le laisser penser, alors quoi ? Avait-il suffit d’un week-end d’absence de ma part pour que tu sois lassé ? L’eau qui sous la douche se déversait sur mon crâne, ruisselait le long de ma chevelure et glissait sur ma peau durant plusieurs dizaines de minutes ne parvint pas à me tempérer. La journée s’achevait. Le soleil avait entamé sa chute pour se coucher sous le drap de la nuit. Vraisemblablement j’en ferais de même assez tôt cette nuit. Tant mieux. Après tout, n’étais-je encore fatiguée de mon week-end ? Ces deux jours passés auprès des personnes qui en valent vraiment la peine.
De cette douche apaisante vouée à l’échec, je sortis probablement de plus en plus remontée. Devais-je allée te dire mes quatre vérités avant de m’enfermer dans ma chambre ou bien, t’imiter et t’ignorer également ? Le corps entouré de ma grande serviette de bain, je remontais le couloir de l’aile du dortoir des filles depuis les douches communes en direction de la porte marquée 4.1. Porte devant laquelle je te trouvais. « Ha… Haneul ? » La clarté de ma voix trahit ma surprise. L’espace d’un instant, une once de joie me parcourut à ta vue. Bien vite éteinte par le flot de ressentiment qui se manifestèrent dès la seconde suivante. « Tu n’es pas mort ? » Ne pus-je m’empêcher de railler froidement. J’aurais pourtant pu le croire puisque tu n’avais donné signe de vie depuis mon retour. « Tu t’es encore perdu dans les couloirs ? » renchéris-je sur le même ton, encore un peu plus prononcé tandis qu’une main maintenant fermement ma serviette, je fis quelques pas de plus en avant dans ta direction. « Maintenant, si tu veux bien dégager, tu gênes le passage. » Ou plutôt la direction de ma porte sur la poignée de laquelle mes doigts se posèrent. Sur le point de l’ouvrir, je me ravisais finalement pour t’accorder une dernière attention, me tournant vers toi. « Ah ! Tu as passé un bon week-end ? Tu as passé du bon temps ? Peut-être que tu t’es fait de nouvelles amies ? » Si du venin j’avais pu te cracher au visage tel un serpent, je ne me serais pas gênée pour le faire. Le timbre glacial de ma voix en témoignait. Je ne savais pas ce que tu étais venue faire là, mais en tout cas, j’avais tout sauf envie de te voir. Peut-être cherchais-tu la chambre de ta nouvelle amie du week-end ? Raison pour laquelle, tu n’avais en fin de compte plus rien à faire de ma personne. Dire que je t’avais envoyé des messages comme si tu étais vraiment mon petit ami… Tant de ridicule de ma part avait bien dû te faire rire. Je fulminais tant à y repenser que mes doigts sur la poignée se mirent à trembler. Le pire était que j’en avais l’envie de pleurer. Grotesque. Minable et grotesque, voilà ce que j’avais été et encore plus momentanément.
« The wish that no one knows...
Instead of my foolish lips, my eyes are telling you
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» À quoi pensais-je...
Sur le plafond de ma chambre de dortoir mes yeux s’étaient ouverts à mon réveil. Rentrée au beau milieu de la nuit, discrètement, sans un mot avec pour seule volonté de me coucher, exténuée par ce week-end de retour à Singapour, mes heures de sommeil se comptaient sur les doigts de la main. D’une seule main. Alors, fut-ce cette fatigue me pesait tant à moment d’entamer une nouvelle journée. Une journée peu ordinaire, celle de mon vingt et unième anniversaire, et pourtant, elle le serait. Dans son déroulement, ce lundi ressemblerait à tous les autres, à l’exception de quelques messages peut-être. Bien sûr, ma famille ainsi qu’une grande partie de la cité de Singapour l’avaient célébré dignement les jours précédents, cependant… Aujourd’hui, je renouais avec mal d’antan. Depuis longtemps je n’avais tant été éprouvé par le fait de me réveiller dans ma chambre du dortoir de la fraternité des gumiho, en tant qu’étudiante de la Yonsei, sur le sol de la péninsule sud-coréenne. Mon pays me manquait, terriblement. Fut-ce à cause de l’allégresse et du beau temps que avaient rythmé mon trop court séjour dans ma ville natale ? Ou bien les mots que mes parents avaient prononcés ? Désormais, j’étais libre. Libre de rentrer si je le désirais… Et je le voulais. Indéniablement, j’attendais ce feu vert depuis le tout premier jour où j’avais dû vivre ici. Pourtant, je ne parvenais plus à formuler ce voeu si fermement. J’avais fini par trouver mes propres racines en cette terre coréenne. Alors, dès le réveil, mon coeur se déchirait, hésitant entre deux mondes pour lesquels il ne parvenait plus à trancher…
Qui l’aurait cru ? Qu’un jour, quelque chose me retiendrait véritablement à la Yonsei au point de résister à l’envie de m’envoler, un allé simple pour Singapour. D’autant plus que l’origine de cet ancrage m’échappait. Fut-ce la fraternité ? Mes nouveaux amis ? Mais j’aimais tellement Singapour. Mon organe saignait à cause de mon renoncement. Il pleurait tout son chagrin de vivre loin de son pays. Je ne savais plus. J’étais perdue. Les heures défilaient et les questions continuaient à tourbillonner dans mes pensées. Un semblant de réponse j’attendais. J’espérais. Un message, un petit signe de ta part, mais au cours de la journée, les notifications se multipliaient sans que l’une d’entre elles ne porte ton nom. Peut-être que le petit nuage sur lequel je m’étais réfugiée dans un ciel agité par la tempête, celui sur lequel tu m’avais hissé à tes côtés représentait l’une des raisons. Que je voulais profiter encore quelques temps de cette allégresse et de la vie en toute simplicité. Cependant face à ton silence, à chaque minute un peu plus la désillusion s’accentuait. Mes souvenirs heureux de précédentes journées passées auprès de ma famille réunie en mon honneur, tu les sapais peu à peu. Balayés par la colère, ils s’estompaient un sous l’ombre d’un épais cumulus. À plusieurs reprises malgré la distance et l’organisation bien chargée de mon séjour, je t’avais contacté. Des fragments de ma vie j’avais partagé. Et aujourd’hui… rien ? Pas un mot ? Pas un signe de ta part ? Que devais-je y comprendre ? Quelle signification donner à ton indifférence ?
Le doute germait et croissait à une vitesse folle, comme si les aiguilles de l’horloge s’étaient soudainement emballées, prise de frénésie. Et je ne savais si j’avais l’impression que le temps stagnait ou s’accélérait à force d’attendre… Attendre encore et encore quelque chose qui ne venait pas. Qui ne viendrait pas. Ce sentiment, il ne m’était que trop familier. Il me lacérait le coeur dans une douleur que je ne parvenais à qualifier. Dans ton piège j’étais tombée. Toi aussi, tu ne faisais donc que parler quand cela t’arranger. De ta personne non plus je ne devais rien espérer. Qu’avais-je cru ? La dernière heure de cours avait sonné et je me détestais pour ma stupidité. J’y avais cru. Encore une fois, en parfaite imbécile que je suis, j’y avais cru. Même si je n’attendais aucun avenir de nous deux, je pensais que nous étions ensemble. Tu faisais tout pour le laisser penser, alors quoi ? Avait-il suffit d’un week-end d’absence de ma part pour que tu sois lassé ? L’eau qui sous la douche se déversait sur mon crâne, ruisselait le long de ma chevelure et glissait sur ma peau durant plusieurs dizaines de minutes ne parvint pas à me tempérer. La journée s’achevait. Le soleil avait entamé sa chute pour se coucher sous le drap de la nuit. Vraisemblablement j’en ferais de même assez tôt cette nuit. Tant mieux. Après tout, n’étais-je encore fatiguée de mon week-end ? Ces deux jours passés auprès des personnes qui en valent vraiment la peine.
De cette douche apaisante vouée à l’échec, je sortis probablement de plus en plus remontée. Devais-je allée te dire mes quatre vérités avant de m’enfermer dans ma chambre ou bien, t’imiter et t’ignorer également ? Le corps entouré de ma grande serviette de bain, je remontais le couloir de l’aile du dortoir des filles depuis les douches communes en direction de la porte marquée 4.1. Porte devant laquelle je te trouvais. « Ha… Haneul ? » La clarté de ma voix trahit ma surprise. L’espace d’un instant, une once de joie me parcourut à ta vue. Bien vite éteinte par le flot de ressentiment qui se manifestèrent dès la seconde suivante. « Tu n’es pas mort ? » Ne pus-je m’empêcher de railler froidement. J’aurais pourtant pu le croire puisque tu n’avais donné signe de vie depuis mon retour. « Tu t’es encore perdu dans les couloirs ? » renchéris-je sur le même ton, encore un peu plus prononcé tandis qu’une main maintenant fermement ma serviette, je fis quelques pas de plus en avant dans ta direction. « Maintenant, si tu veux bien dégager, tu gênes le passage. » Ou plutôt la direction de ma porte sur la poignée de laquelle mes doigts se posèrent. Sur le point de l’ouvrir, je me ravisais finalement pour t’accorder une dernière attention, me tournant vers toi. « Ah ! Tu as passé un bon week-end ? Tu as passé du bon temps ? Peut-être que tu t’es fait de nouvelles amies ? » Si du venin j’avais pu te cracher au visage tel un serpent, je ne me serais pas gênée pour le faire. Le timbre glacial de ma voix en témoignait. Je ne savais pas ce que tu étais venue faire là, mais en tout cas, j’avais tout sauf envie de te voir. Peut-être cherchais-tu la chambre de ta nouvelle amie du week-end ? Raison pour laquelle, tu n’avais en fin de compte plus rien à faire de ma personne. Dire que je t’avais envoyé des messages comme si tu étais vraiment mon petit ami… Tant de ridicule de ma part avait bien dû te faire rire. Je fulminais tant à y repenser que mes doigts sur la poignée se mirent à trembler. Le pire était que j’en avais l’envie de pleurer. Grotesque. Minable et grotesque, voilà ce que j’avais été et encore plus momentanément.
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Re: Make a Wish #Hara ❤ | Dim 7 Oct - 21:48 Citer EditerSupprimer
« The wish that no one knows...
Instead of my foolish lips, my eyes are telling you
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tenue +
Pourquoi n’arrivais-tu pas? D’un côté puis de l’autre du couloir, mes yeux cherchaient toutes traces de ta présence vainement, encore et encore… les minutes défilaient, les heures probablement? Pour moi, cette attente était proche de l’éternité, pourtant; une énième fois mes yeux se levaient vers les bruits de pas pour enfin apercevoir celle pour qui j’avais attendu. Alors mes iris se mettaient à briller, non de par ta tenue - bien que celle-ci m’amenait bon nombre d’interrogations et loin d’être toutes bonnes - mais par ta simple présence, enfin, tu étais arrivée. Sur mes lèvres un sourire se dessinait, encore plus lorsque mon nom passait tes lèvres. Etais-je idiot? Cette surprise qui t’habitait, d’où venait-elle? Comme si.. tu ne t’attendais à me voir ici, que tu ne voulais me voir? Est-ce que… Non, tu n’étais ce genre de femme; tu n’allais me demander de patienter pour… non, tu n’étais ainsi. Court passage en Enfer de quelques instants, ascenseur émotionnel commandé par mes soins, je revenais néanmoins au bon étage pour retrouver une bonne humeur… qui déchantait bien rapidement face à ta froideur. Je ne comprenais tes mots. Je ne comprenais ta réaction. Muet par le choc, je ne savais comment réagir face à tes questions qui ne sonnaient comme telles mais belles et bien comme un besoin d’extérioriser une colère qui t’habitait. Que s’était-il passé aujourd’hui pour qu’ainsi tu réagisse? Etais-tu ainsi qu’avec moi? Pas un mot n’avait passé mes lèvres encore et pourtant, tu semblais avoir tellement à me dire, tant à me reprocher sans que je n’en comprenne la source. Te voilà même qui évoquait mon week-end, avais-je fait quelque chose ces derniers jours qui t’avaient valut d’être énervée après? Sous à l’incompréhension, mes sourcils se fronçaient en seule réponse première. Je n’étais sorti, enfin.. je l’avais fait pour préparer ton anniversaire et j’avais fini par rencontrer mon oncle, alors j’avais été dîner chez eux ce soir là afin de rencontrer sa femme mais aussi mon frère et ma cousine. Etait-ce mal? Avais-tu cru que j’étais sorti avec des amis? Des filles? Pourquoi me parlais-tu de filles d’ailleurs?
J’avais le sentiment que, déjà, mes synapses allaient grillés à réfléchir tant, alors plutôt que de chercher la raison; j’optais pour les explications, les aveux; tout ce qui pourrait t'intéresser ou être utile afin d’apaiser ta colère. Sur le bas de la porte je posais mon pied avant de m’y appuyer, certain, qu’ainsi, tu ne m’échapperais. Malgré l’assurance que je dégageais, malgré l’air renfermé affiché sur mon visage avec pour cause ma détermination à me défendre; intérieurement, savais-tu comme je tremblais? Je mourrais de peur, celle de te perdre sans savoir pourquoi; celle d’avoir fait une erreur sans savoir laquelle et de t’avoir blesser. J’avais peur, j’en mourrais; mais pour le moment, je ne te l’afficherais. « J’ai passé un week-end horrible. » Sans doute, cela ravirait cette part de toi qui me détestait de nouveau? « Ma copine était à des milliers de kilomètres de moi, elle me manquait mais je pouvais pas lui envoyer des messages à longueur de temps pour combler le manque. » Je ne me souvenais que trop bien combien ta froideur m’avait frappé par moment, ces messages m’annonçant qu’il paraissait étrange de te savoir sur téléphone avec tant de messages de ma part. Etait-ce le moment où tout avait commencé à mal tourner entre nous pour aboutir à cette conversation? « J’ai passé trois jours à stressé comme jamais j’ai pu stresser en sachant son anniversaire venir. Est-ce que ce que j’ai préparé lui plaira? Est-ce que c’est trop pour notre relation? Est-ce que c’est assez sachant sa richesse? Est-ce qu’elle voudra passer sa soirée avec moi ou est-ce qu’elle préférera se reposer après son voyage? Est-ce que je devrais préparer plus au cas où elle aurait eu le temps de se reposer? Est-ce que ça lui rappellera des souvenirs qu’elle préférerait oublier? Je dois lui faire une surprise ou lui envoyer un message pendant la journée? » Après cette courte, mais intense, et rapide énonciation d’exemples de questions ayant agiter mon cerveau, je déposais ma tempe contre ta porte sans quitter une seule seconde ton visage des yeux. « La seule fille que j’ai rencontré ce week-end c’est ma cousine, et le seul moment où j’ai bu c’est avec mon oncle quand il m’a offert un verre de vin; trop heureux d’apprendre que j’avais enfin une petite-amie… » Un instant, je fermais les yeux tout en laissant un soupir passer la frontière de mes lèvres, je n’étais tant épuisé par tes doutes ou ta soudaine humeur à en glacer un esquimau, seulement ce week-end avait été éprouvant également pour moi. Sans doute moins physiquement que toi qui avais dû courir ici et là, mais psychologiquement, un ascenseur n’était de taille comparé à ce que j’avais pu vivre.
Lorsque mes paupières se mouvaient afin de m’offrir la vue une fois encore, je fis un mouvement pour m’emparer de ta main avec délicatesse. Tu m’avais manqué, ton corps m’avais manqué, ta voix, ton parfum; tout ton toi; ne pouvais-tu t’en douter? « Tu m’as manqué. » avouais-je enfin non sans éviter ton regard sous la gêne de cette révélation, d’ailleurs mes joues se teintaient légèrement, comme si mon regard fuyant ne suffisait à prouver ma sincérité. Ajouté à la réalisation de mes mots précédents: ma copine. L’avais-je vraiment formuler ainsi? Fou que j’étais. « Et… Désolé. Je sais pas ce que j’ai pu faire de mal, ce qui a pu t’énerver ou.. te blesser; mais j’en suis désolé. » Je ne comprenais ce qui se cachait derrière tes mots, les femmes et moi… ce n’était la grande compréhension dans un sens comme dans l’autre probablement? Si une explication tu m’offrais, alors sans doute, mon erreur je ne réitèreais, si une seconde chance tu m’offrais bien entendu..
Pourquoi n’arrivais-tu pas? D’un côté puis de l’autre du couloir, mes yeux cherchaient toutes traces de ta présence vainement, encore et encore… les minutes défilaient, les heures probablement? Pour moi, cette attente était proche de l’éternité, pourtant; une énième fois mes yeux se levaient vers les bruits de pas pour enfin apercevoir celle pour qui j’avais attendu. Alors mes iris se mettaient à briller, non de par ta tenue - bien que celle-ci m’amenait bon nombre d’interrogations et loin d’être toutes bonnes - mais par ta simple présence, enfin, tu étais arrivée. Sur mes lèvres un sourire se dessinait, encore plus lorsque mon nom passait tes lèvres. Etais-je idiot? Cette surprise qui t’habitait, d’où venait-elle? Comme si.. tu ne t’attendais à me voir ici, que tu ne voulais me voir? Est-ce que… Non, tu n’étais ce genre de femme; tu n’allais me demander de patienter pour… non, tu n’étais ainsi. Court passage en Enfer de quelques instants, ascenseur émotionnel commandé par mes soins, je revenais néanmoins au bon étage pour retrouver une bonne humeur… qui déchantait bien rapidement face à ta froideur. Je ne comprenais tes mots. Je ne comprenais ta réaction. Muet par le choc, je ne savais comment réagir face à tes questions qui ne sonnaient comme telles mais belles et bien comme un besoin d’extérioriser une colère qui t’habitait. Que s’était-il passé aujourd’hui pour qu’ainsi tu réagisse? Etais-tu ainsi qu’avec moi? Pas un mot n’avait passé mes lèvres encore et pourtant, tu semblais avoir tellement à me dire, tant à me reprocher sans que je n’en comprenne la source. Te voilà même qui évoquait mon week-end, avais-je fait quelque chose ces derniers jours qui t’avaient valut d’être énervée après? Sous à l’incompréhension, mes sourcils se fronçaient en seule réponse première. Je n’étais sorti, enfin.. je l’avais fait pour préparer ton anniversaire et j’avais fini par rencontrer mon oncle, alors j’avais été dîner chez eux ce soir là afin de rencontrer sa femme mais aussi mon frère et ma cousine. Etait-ce mal? Avais-tu cru que j’étais sorti avec des amis? Des filles? Pourquoi me parlais-tu de filles d’ailleurs?
J’avais le sentiment que, déjà, mes synapses allaient grillés à réfléchir tant, alors plutôt que de chercher la raison; j’optais pour les explications, les aveux; tout ce qui pourrait t'intéresser ou être utile afin d’apaiser ta colère. Sur le bas de la porte je posais mon pied avant de m’y appuyer, certain, qu’ainsi, tu ne m’échapperais. Malgré l’assurance que je dégageais, malgré l’air renfermé affiché sur mon visage avec pour cause ma détermination à me défendre; intérieurement, savais-tu comme je tremblais? Je mourrais de peur, celle de te perdre sans savoir pourquoi; celle d’avoir fait une erreur sans savoir laquelle et de t’avoir blesser. J’avais peur, j’en mourrais; mais pour le moment, je ne te l’afficherais. « J’ai passé un week-end horrible. » Sans doute, cela ravirait cette part de toi qui me détestait de nouveau? « Ma copine était à des milliers de kilomètres de moi, elle me manquait mais je pouvais pas lui envoyer des messages à longueur de temps pour combler le manque. » Je ne me souvenais que trop bien combien ta froideur m’avait frappé par moment, ces messages m’annonçant qu’il paraissait étrange de te savoir sur téléphone avec tant de messages de ma part. Etait-ce le moment où tout avait commencé à mal tourner entre nous pour aboutir à cette conversation? « J’ai passé trois jours à stressé comme jamais j’ai pu stresser en sachant son anniversaire venir. Est-ce que ce que j’ai préparé lui plaira? Est-ce que c’est trop pour notre relation? Est-ce que c’est assez sachant sa richesse? Est-ce qu’elle voudra passer sa soirée avec moi ou est-ce qu’elle préférera se reposer après son voyage? Est-ce que je devrais préparer plus au cas où elle aurait eu le temps de se reposer? Est-ce que ça lui rappellera des souvenirs qu’elle préférerait oublier? Je dois lui faire une surprise ou lui envoyer un message pendant la journée? » Après cette courte, mais intense, et rapide énonciation d’exemples de questions ayant agiter mon cerveau, je déposais ma tempe contre ta porte sans quitter une seule seconde ton visage des yeux. « La seule fille que j’ai rencontré ce week-end c’est ma cousine, et le seul moment où j’ai bu c’est avec mon oncle quand il m’a offert un verre de vin; trop heureux d’apprendre que j’avais enfin une petite-amie… » Un instant, je fermais les yeux tout en laissant un soupir passer la frontière de mes lèvres, je n’étais tant épuisé par tes doutes ou ta soudaine humeur à en glacer un esquimau, seulement ce week-end avait été éprouvant également pour moi. Sans doute moins physiquement que toi qui avais dû courir ici et là, mais psychologiquement, un ascenseur n’était de taille comparé à ce que j’avais pu vivre.
Lorsque mes paupières se mouvaient afin de m’offrir la vue une fois encore, je fis un mouvement pour m’emparer de ta main avec délicatesse. Tu m’avais manqué, ton corps m’avais manqué, ta voix, ton parfum; tout ton toi; ne pouvais-tu t’en douter? « Tu m’as manqué. » avouais-je enfin non sans éviter ton regard sous la gêne de cette révélation, d’ailleurs mes joues se teintaient légèrement, comme si mon regard fuyant ne suffisait à prouver ma sincérité. Ajouté à la réalisation de mes mots précédents: ma copine. L’avais-je vraiment formuler ainsi? Fou que j’étais. « Et… Désolé. Je sais pas ce que j’ai pu faire de mal, ce qui a pu t’énerver ou.. te blesser; mais j’en suis désolé. » Je ne comprenais ce qui se cachait derrière tes mots, les femmes et moi… ce n’était la grande compréhension dans un sens comme dans l’autre probablement? Si une explication tu m’offrais, alors sans doute, mon erreur je ne réitèreais, si une seconde chance tu m’offrais bien entendu..
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