tu ressens la colère de n'avoir rien pu faire face à ce que ces types t'ont fait subir et tu te sens honteux d'avoir été exposé de la sorte. aux yeux des autres tu n'es qu'un gamin étrange, un p'tit geek qui n'a d'yeux que pour sa console et c'est en parti vrai mais ce qu'ils ne savaient pas, c'était ce que tu ressentais vraiment au fond. les apparences sont trompeuses, oui tu donnes l'impression d'être qu'un gamin qui aime pokemon et qui préfère la compagnie de sa console plutôt que celle des autres. mais ce qu'ils ne s'imaginent pas, c'est toute la souffrance que tu garde en toi. des traumatismes dont personne n'est au courant à l'université. des maux qui te bouffent de l'intérieur. des choses que tu n'arrive à exprimer que à travers ta plume. tu te décharges de tellement de chose quand tu écris. c'est libérateur pour toi, la musique te pousse à exprimer des choses enfuient en toi. c'est pour ça qu'elle est devenue si importante pour toi. mais voilà, malheureusement des gens se sont amusés à se jouer de toi, à rire de tes sentiments et comme tu es incapable de gérer ton chagrin, tu les déteste. c'est plus facile pour toi de décharger ta colère et d'exprimer tout ça de cette façon. c'est pas comme si ton père ne t'avais apprit que ça. tu connais pas d'autre manière que la rage. pourtant, en rentrant chez toi, tu fais tout pour que toute la maison soit au courant que tu vas mal. peut-être qu'il n'y a personne pour l'entendre mais une infime partie de toi espère que si. tu sais pas demandé de l'aide, tu sais pas comment faire autrement que par attiré l'attention sur toi. alors tu claque les portes, tu fais du bruit et montre à la maison toute entière que tu n'es pas content, que quelque chose ne va pas. et puis, arrivé dans ta chambre la colère monte d'un cran et tu frappe violemment ta manette répétant que tu les déteste. tu as besoin de te calmer mais tu ne sais pas le faire seul mais tu es incapable de demander de l'aide. intérieurement, tu te mets à prier fort pour que quelqu'un vienne, yury par exemple. tu serais plus à l'aise avec lui, si c'était jinhee tu t'en voudrais de lui avoir menti quand elle t'a demandé si tout allait bien à l'université. on toque à la porte, tu sers les dents beaucoup trop fier pour ouvrir la bouche. « dam? » yury, c'est sa voix. tu voudrais poussé un soupire de soulagement mais tu ne peux pas, tu as les dents bien trop serrées pour faire quoique ce soit. tu sers les poings te retournant vers yury qui entre dans la chambre. « qu'est-ce qu'il s'passe? » demande-t-il, inquiet. tu as besoin de lui mais tu es bien trop fier pour faire quoique ce soit, alors tu viens croiser les bras tournant la tête. « RIEN. » dis-tu franchement, les dents serrés. tu te ferme à la conversation malgré le fait que tu es besoin de quelqu'un. le pire, c'est que ton frère ne te laissera pas comme ça et tu le sais et c'est pour ça que tu avais besoin de lui aussi. « Y'a rien, rien DU TOUT. » tu parlais à toi même plus qu'à lui. tu tentais de te convaincre que cette histoire ne t'atteignait pas. malheureusement, ta colère ne passait pas et tu viens frappé une nouvelle fois dans ta manette, les poings serrés. « ils m'énervent, ils m'énervent. » tu agissais comme un gosse qui fait un caprice et c'était bien le cas. tu ne savais pas comment dire les choses. « tu peux pas comprendre, laisse moi ! » bien sur que si qu'il pouvait le comprendre, si seulement tu savais lui expliquer les choses et dire ce que tu avais sur le cœur mais c'était lui faire confiance et maintenant que les autres se sont moqués de toi, tu es bien trop honte pour vouloir t'ouvrir. même à ta famille.