take a deep breath (minho & kuma)
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take a deep breath (minho & kuma) | Lun 9 Avr - 17:50 Citer EditerSupprimer
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tu pousses la porte de la chambre grâce à ton dos, tes mains prises par ce carton que tu portes, tu t'empresses de venir le déposer sur un autre. c'était ton dernier voyage, tu as ramené quelques cartons contenant une tonne de comics, parfois des figurines. pourquoi ici? parce que tu comptes t'en débarrasser. tu as toujours eu une tonne de jeux vidéos, de comics, de figurines même parfois collector, marvel dc et autres choses. t'as toujours adoré ça mais il faut te rendre à l'évidence, tu n'as clairement plus le temps maintenant et puis, sakura grandit, tu as de moins en moins de place. tu as pensé à les revendre, tes quelques jeux vidéos pourraient partir assez vite dans ton magasin mais avant d'en arriver là, tu as rapidement pensé à ton colocataire. il est évident que tu ne lui feras pas payer, il faut que tu t'en débarrasses, il t'aiderait plus qu'autre chose en acceptant tout ça et de ce que tu as pu comprendre, il est un fan absolu de ce genre de choses. enfin dans tous les cas, il y a forcément quelque chose qui lui plaira. qu'il soit plus dc ou marvel, tu as même des comics the walking dead. tu veux t'en débarrasser, alors si tu peux faire plaisir à quelqu'un que tu connais par la même occasion, c'est tout bénef. en parlant du loup, la porte s'ouvre pour le laisser apparaître. tu tournes ton visage dans sa direction, retrouvant ton sourire. « hey! tu tombes bien. » tu viens attraper le dernier carton, le déposant sur la pile, avant de tapoter ce dernier et d'y prendre appui, tu reposes ton regard sur lui. « j'ai besoin que tu me débarrasses de tout ça. » oui t'as besoin de son aide, t'as juste besoin qu'il te débarrasse de toutes ces choses qui étaient de plus en plus encombrantes dans ton appartement. « j'ai plus de place chez moi. tout est à toi, tu peux les garder, les donner ou les vendre. enfin, t'en fais ce que tu veux. » ton sourire s'élargit, dessinant sur ton visage ta sincérité. après tout, tout est à lui. tu pourrais les revendre pour te faire de l'argent mais tu gagnes assez pour subvenir aux besoins de sakura et puis, pour payer tes études. c'est le plus important, le reste, tu t'en fiches. tu le quittes du regard pour ouvrir le premier carton, afin qu'il puisse y voir ce qu'il contient. « y'a que des comics, et des figurines. je crois qu'il y a aussi des jeux vidéos... enfin, tu verras bien. »
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Re: take a deep breath (minho & kuma) | Mer 11 Avr - 19:02 Citer EditerSupprimer
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« olalala, tae je sors tout juste de cours et tu devineras jamais ce que je viens d'apprendre. » le téléphone collé à l'oreille, tu pars en direction de ta chambre. ton frère se fout sûrement de ce que tu vas lui dire mais t'es tout excité à l'idée de lui parler de tout ce que t'apprend. depuis que tu suis un nouveau cursus, tu t'éclate à aller en cours et à apprendre de nouvelles choses. alors forcément tu veux en faire profiter tout le monde. « tu savais que les rayures des tigres, c'était en fait l'équivalent de nos empruntes. en gros, on peut reconnaître un tigre grâce à ses rayures. c'est génial non ? » ton frère à beau être à l'autre bout du fil, tu ne peux pas t'empêcher de faire des gestes accompagnant tes paroles. tae te répond à peine, oui, il en a sûrement marre que tu l'appelles pour lui dire des choses dont il se contre fou mais bon, c'est plus fort que toi. « je sais, tu t'en fous mais n'empêche que moi je trouve ça trop cool. » un sourire se dessine sur ton visage. non, clairement tu kiffes beaucoup trop étudier les animaux. tu arrives face à la porte de ta chambre et avant d'ouvrir, tu fouille dans tes poches à la recherche des clés avant de te rendre compte qu'il n'y a pas de clés aux dortoirs... tu te frappe le front, qu'est-ce que tu peux être con des fois. et puis, tu ouvres la porte pour découvrir des cartons au milieu de la pièce et ton crush qui se dresse devant toi. oui, tu crush sur ton colocataire et ça depuis la rentrée. « euh... je te rappel tae. » dis-tu doucement alors que tu ne comprends pas ce que tout ça signifie. c'est quoi tout ces cartons ? et pourquoi kuma te regarde comme ça ? « hey! tu tombes bien. » toi ? toi tu tombe bien ? il te parle à toi, là ? tu te retiens de ne pas regarder derrière toi par peur de passer pour un con. tu lui souris en le saluant timidement. tu es toujours aussi paumé, c'est quoi tout ses cartons ? et pourquoi il y en a que cinq au lieu de six ? oh non, pourquoi tu les a comptés ? oh non, ça y'est, ça commence. « j'ai plus de place chez moi. tout est à toi, tu peux les garder, les donner ou les vendre. enfin, t'en fais ce que tu veux. » tu fronces les sourcils te concentrant sur lui pour ne pas penser au nombre de carton qui se trouve à ses côtés. c'est pas le moment de paniquer, surtout pas devant lui. « oui... mhhh... mais qu'est-ce c'est ? » demande-tu, timidement toujours. tu déposes ton sac sur la table non loin de toi, sans pour autant le lâcher. à croire que si tu le lâche, ça sera la crise d'angoisse. sans t'en rendre compte, tu commence à serrer les bretelles de ton sac. réflexe qui t'empêche sûrement de paniquer. « y'a que des comics, et des figurines. je crois qu'il y a aussi des jeux vidéos... enfin, tu verras bien. » okay, ton crush t'offre des comics, et tout les trucs que tu trouves génialement cool mais tu ne peux même pas te réjouir. tu es bien trop concentré sur le fait qu'il n'y a que cinq cartons au lieu de six ou quatre. « oh d'accord, mhh c'est gentil mhhhh merci. » ton sourire est crispé, c'est inévitable. la crise d'angoisse arrive et tu ne peux même pas faire semblant devant lui. tes yeux se posent sur les cartons, il recomptent une nouvelle fois. toujours cinq. « mhhh euh pourquoi y'a que cinq cartons ? » question que tu te pose à toi-même plus qu'à lui. tu sers son sac à dos contre toi dans l'espoir que ça t'aide à calmer ce qui arrive mais rien à faire. la panique te submerge au fur et à mesure des secondes. « il faut que je compte mes crayons. » encore une fois, c'est à toi que tu parles. tu passes pour un fou mais c'est pas comme si tu contrôlais ce genre de situation. tu ouvres ton sac cherchant ta trousse. « vingt deux. vingt deux crayons. » chuchote-tu, tes mains sont tremblantes, tu ressens le point de l'angoisse sur tes jambes. tu sors ta trousse mais malheureusement, elle te glisse des mains alors tu relève les yeux vers kuma. « ça va aller... je suis... faut que je compte... pourquoi y'a que cinq cartons ? » une nouvelle fois, tu te répète mais c'est l'angoisse qui te fait disjoncter. t'es comme un robot qui perd le contrôle sur lui-même. il te faut tae, y'a que lui qui peut te calmer mais il est pas là. comment tu vas faire ? oh non, c'est la panique.
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Re: take a deep breath (minho & kuma) | Jeu 19 Avr - 2:23 Citer EditerSupprimer
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oui, tu avais pensé à ton colocataire de chambre. tu ne le connais pas si bien, mais peu importe, t'as pas de mal à aller vers les gens, tu sais que ce n'est qu'une question de temps avant que tu puisses le connaître un peu mieux. tu l'as déjà vu des comics en main, il a l'air d'adorer toutes ces choses alors... pourquoi pas ? c'est vrai que tu ne le laisses pas le temps de prendre la parole, tu lui annonces aussitôt la nouvelle (avant qu'il ait le temps de se demander pourquoi il y a tous ces cartons ici). « oh d'accord, mhh c'est gentil mhhhh merci. » tu gardes toujours ton sourire, lançant un regard vers ces cartons avant de regarder à nouveau minho. son sourire est crispé, ton sourire commence d'ores et déjà à disparaître. « mhhh euh pourquoi y'a que cinq cartons ? » ... quoi? tu regardes à nouveau les cartons, effectivement il y en a cinq mais tu n'avais pas pris la peine de compter. ton sourire disparaît totalement, tes sourcils se froncent. pourquoi cette question? enfin non... pourquoi ç'a l'air si important pour lui? ça pourrait expliquer son sourire crispé, cela dit. « il faut que je compte mes crayons. » ses... crayons? alors là, t'es largué. tu ne l'avais jamais vu dans un tel état, parce qu'il commence un peu à paniquer, tu le vois. mais la seul explication que tu as c'est ce nombre de cartons, tu ne comprends strictement rien, et pourquoi il doit compter ses crayons? « vingt deux. vingt deux crayons. » ses mains sont tremblantes, et lorsque tu le remarques, tu fais un pas vers lui. « ça va minho? » lui demandes-tu d'une voix douce. plus pour avoir des explications plus approfondies qu'autre chose, puisque tu vois bien que ça ne va pas. quand sa trousse lui glisse des mains, arrivant presque à tes pieds, tu t'abaisses pour la ramasser, toujours aussi confus. « ça va aller... je suis... faut que je compte... pourquoi y'a que cinq cartons ? » tu ne sais pas s'il tente de te rassurer mais ça foire. son état empire et est semblable à un début de crise d'angoisse ou de panique. t'as étudié ça en cours, mais serait-ce cette histoire de cartons qui aurait déclenché tout ça ? il faut dire que tu ne cherches pas de réelles explications pour le moment alors tu déposes sa trousse sur le meuble à côté de toi. « c'est.. si important? » tu cherches à avoir une réponse à cette question mais en même temps, tu crains ne pas avoir le temps. si c'est ça qui le rend dans cet état, ça peut être réglé. mais là, tu ne sais même pas comment régler le problème? peut-être qu'il a la phobie du chiffre cinq mais t'as même pas le temps d'y réfléchir lorsque tu le vois paniquer davantage, tu agis. « ça va aller minho. » tu répètes ses propres paroles, mais d'un ton plus confiant. il ne cherchait sans doute qu'à se rassurer, mais le fait d'avoir une confirmation ne peut que l'aider. « il faut surtout que tu te concentres sur ta respiration. » tu le vois bien à la manière dont il commence à disjoncter. s'il ne se calme pas, il peut réellement entrer dans une crise d'angoisse, ça commence déjà, il ne parvient même plus à formuler ses phrases. il a encore un pied sur terre, c'est bon signe. tu t'approches à nouveau de lui, doucement, tu ne veux pas le brusquer mais lui faire comprendre qu'il n'est pas seul. tu sais que ça peut aider beaucoup de personnes dans ce cas là. d'ailleurs, tu prononces tes paroles d'un ton ferme, tendre et rassurant à la fois, dans le but de lui transmettre ton calme. « essaye de te détendre, assied toi si tu veux. » tu utilises ce même timbre de fois. tu ne le forces pas à le faire, ni dans tes paroles ni dans tes gestes. tu sais que ça peut être un facteur nocif dans ce genre de choses. d'ailleurs, tu viens doucement lui attraper les poignets, un court instant, un geste de présence assez vite arrêté pour ne pas qu'il se sente emprisonné. doucement oui, ce geste se fait dans le but de le rassurer avant toute chose et tu sens ses mains encore tremblantes, il peine à tenir debout. « tout va bien. tu peux me faire confiance. » t'as encore espoir de calmer son début de crise d'angoisse. par réflexe, tu tournes la tête vers un meuble avant de plonger à nouveau ton regard dans le sien. « est-ce que tu as un traitement à prendre? un médicament qui soulage tes crises? ou alors, c'est la première fois que tu te sens comme ça? » parce qu'il est à deux doigts de rentrer dans une crise d'angoisse. non, tu ne le prends pas pour un fou, t'as assez étudié ça pour savoir faire la différence. tu ne l'as jamais vu dans un tel état, peu importe la raison, apparemment là, ce sont ces cartons qui l'ont chamboulé. mais peu importe, il faut qu'il arrive à reprendre le dessus avant toute chose. « ça va aller. » répètes-tu. « ce n'est pas grave, d'accord? » tu le rassures à nouveau pour ne pas que ça s'empire, certaines personnes peuvent avoir l'impression qu'elles vont mourir, que ça n'ira pas, alors t'es là pour le rassurer à ce sujet.
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Re: take a deep breath (minho & kuma) | Mer 2 Mai - 17:45 Citer EditerSupprimer
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putain c'était la panique. et ça pour une multitude de raisons : déjà le nombre de carton, t'en comptais cinq et ça te faisait paniquer. t'avais cette obsession pour les chiffres paires et cinq n'en étant pas un, tu te met à paniqué à te demander pourquoi il en avait cinq et pas six ou quatre. toute personne normale en aurait eu rien à foutre, et toi le premier mais voilà, toi t'as des tocs et ça te bouffe la vie, comme là maintenant. et comme si ça ne suffisait pas, tu te mettais à paniquer devant le mec sur qui tu crush. le mec devant qui tu es censé être le plus sûr de toi. le seul qui doit pas te prendre pour un foutu taré qui sort tout droit d'arkham. oh non, vraiment tout ça ne t'aidait pas à te calmer et plus les secondes défilaient plus tu semblais sombrer dans la folie. mais quelle image tu donnais à ce type, hein ? non, vraiment là c'était la panique et ton cœur s'emballait, tu le sentait étouffer au même titre que toi. la crise d'angoisse pointait le bout de son nez et le seul qui pouvait te venir en aide à cet instant n'était pas là. tae c'était le seul qui pouvait te calmer, c'est de lui dont tu avais besoin. kuma ne pouvait rien faire, personne n'arrivait à te calmer quand tu arrivais à un tel niveau d'angoisse. « ça va minho? » demande-t-il doucement alors que tu vois ta trousse tomber au sol. non ça ne va pas, plus rien ne va. tu tremble, tu as la tête qui commence à tourner et la pièce devient d'un coup plus sombre. tu es soudainement prisonnier d'une prison invisible qui te paralyse sur place. qu'est-ce que tu es supposé faire ? tu lui dis que tu veux juste compter tes crayons mais t'en as même pas la force, cette fois c'est trop tard : la crise d'angoisse est là. « c'est.. si important? » le pauvre il ne doit pas comprendre ce qui t'arrive et tu es dans l'incapacité la plus totale de lui expliquer ce qui se passe et, surtout, comme l'arrêter. tu te met à reculer de quelques pas regardant les crayons que tu compte avant que tu t'embrouille. ton cerveau surchauffe, tu as l'impression que la réalité se déforme, ça devient angoissant. « po.. pourq...uoi y'a cinq... pourquoi ? » tu parles à toi-même plus qu'à kuma, en fait. ta respiration devient de plus en plus rare. tu suffoque. quelque chose sert son emprise sur ta gorge, tu manque d'air. « il faut surtout que tu te concentres sur ta respiration. » il s'approche de toi et tu reste totalement figé devant la scène. tu veux l'écouter mais tu n'es pas certain que ça marche. encore une fois, personne n'arrive à te calmer aussi facilement que peut le faire tae. c'est de sa présence dont tu as besoin. « essaye de te détendre, assied toi si tu veux. » tes jambes tremblent alors tu l'écoute, tu recule pour venir t'asseoir sur le bord du lit dans l'espoir que ça soulage cette panique grandissante. il attrape doucement tes poignets, tu as un mouvement de recule incontrôlé. c'est de la peur car tout te semble dangereux quand tu es dans ce genre d'état, même lui. « est-ce que tu as un traitement à prendre? un médicament qui soulage tes crises? ou alors, c'est la première fois que tu te sens comme ça? » tu viens te gratter de partout comme si tu ressentais des bêtes te traverser le corps. tu ressemble à un taré qu'on trouve dans les asiles. tu n'ose même pas regarder kuma par peur de voir la pitié dans son regard. il essaye de t'aider mais tu te sens beaucoup trop paniqué pour lui répondre clairement. « j'ai b-besoin de ta-tae. » tu n'as pas de médicaments, tu n'en as pas non plus besoin il te faut simplement ton grand frère le seul qui, par sa présence, arrive à calmer toutes tes angoisses. « ça va aller. ce n'est pas grave, d'accord? » tu tente de l'écouter, mais ça ne marche pas malheureusement, la douceur de sa voix, son calme et sa confiance ne t'aide pas. malgré les sentiments, tu n'arrive pas à le laisser te calmer. tu tremble toujours autant, tu as peur que quelque chose vienne te tuer tant la panique est grande. tu veux pleurer mais tu n'y arrive même pas. « j-j'ai pe-peur. » tu peine à parler, la peur t'étouffe doucement et tu n'es même plus capable de respirer normalement. ton cœur semble vouloir exploser, tes muscles sont contractés, tu ne sais plus quoi faire. alors oui, tu as peur de cet état, peur de ce que tu vis et de ce qui te paralyse. tu as besoin d'aide mais tu n'arrive pas à le dire. les mots restent prisonniers de la peur. comment lui dire que tu as besoin d'aide alors que la panique t'en empêche ? tu relève les yeux vers lui alors que tes larmes sont prêtes à sortir. « ku-kuma... aide m-moi. » il n'y a que lui ici, ton frère n'est pas là, alors tu le supplie de trouver une solution qui pourrait faire partir cette peur qui t'empoisonne au fil des secondes et qui te donne l'impression que tu vas mourir.
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Re: take a deep breath (minho & kuma) | Lun 7 Mai - 18:49 Citer EditerSupprimer
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la situation t'échappe plus rapidement que prévu, si au début tu ne comprenais strictement rien à ce qu'il essayait de te dire, maintenant, tu ne cherches plus vraiment à comprendre. il est dans tous ses états, il panique, entre dans une crise d'angoisse devant tes yeux. tu ne perds pas de temps à agir, ou du moins, essayer. il ne parvient pas à t'écouter, chose tout à fait normal vue l'état dans lequel il se trouve. disons la vérité, tu ne t'es jamais retrouvé dans une telle situation, tout ce que tu as, ce sont ces quelques cours que tu as pu avoir sur cette psychologie. lorsque tu lui proposes de s'asseoir, il t'écoute, il ne doit plus avoir assez de force dans ses jambes. quoi qu'il en soit, tu ne tardes pas à t'abaisser à son niveau. on ne sait jamais, ça pourrait le faire davantage paniquer cette différence de taille, surtout que t'es assez grand, et puis même si ce n'est pas le cas, tu prends aucun risque. avec un peu de chance, il a des médicaments à prendre qui pourrait le calmer dans ce genre de situation? tu t'empresses de lui demander, avant de tenter quoi que ce soit d'autre. « j'ai b-besoin de ta-tae. » tu gardes une attitude assez détendu, comme pour lui transmettre cette sérénité mais tu sais que tae ne pourra venir. tu sais que c'est son frère, et s'il te demande ça, c'est parce qu'il pourra sans doute le calmer mais tu ne vas tout de même pas aller le chercher et prendre le risque de laisser minho seul ici. il va falloir que tu fasses ça sans lui, et minho aussi. alors en guise de réponse, tu lui répètes simplement les faits: ce n'est pas grave. ça ira, ça va aller, même sans son frère, ça ira très bien. « j-j'ai pe-peur. » il commence à paniquer davantage, il a de plus en plus de mal à respirer. « c'est normal minho. » oui, c'est normal qu'il ait peur. encore une fois, tu ne fais que mettre en pratique ce dont tu te souviens. il ne faut pas qu'il se sente seul, ni incompris. « mais c'est passager, ça va passer. » ajoutes-tu, toujours d'un ton assez calme mais t'as pas l'impression que ça fonctionne réellement. ton regard se baisse sur ses muscles, ils se contractent, il commence même à se gratter à certains endroits. tu fronces les sourcils, là, il faut vraiment que tu fasses quelque chose. rester calme et le rassurer ne suffit pas, il faut que tu le sortes de cette crise d'angoisse. « ku-kuma... aide m-moi. » ça te peine de le voir dans cet état, il a l'air si fragile. « je suis là, je vais t'aider. » instinctivement, tu tournes le visage comme pour chercher un sac plastique dans lequel il pourrait respirer. rien, tu abandonnes bien vite l'idée en replongeant ton regard dans le sien. le principal souci? sa respiration, elle est haletante, et au plus il essaye de respirer, au plus il s'étouffe. le mieux, ça serait qu'il puisse essayer de respirer doucement mais tu doutes qu'il y parvienne, son état s'est bien trop aggravé en quelques secondes à peine. peut-être qu'en parvenant à le faire se concentrer sur autre chose, ça se calmera un petit peu? « est-ce que tu peux me dire de quelles couleurs sont les murs? et ma veste sur la chaise, près de la porte? » tu ne le quittes pas du regard, s'il arrive à se concentrer sur ces détails, tu continueras. mais rien, il n'arrive même pas à te dire les couleurs qu'ils ont. tu vois que sa respiration est encore bien trop agité, ça ne se calme pas, c'est même de pire en pire. « ou ferme les yeux. essaye d'imaginer tae avec toi. » c'est quelque chose qui fonctionne aussi, ça pourrait le rassurer mais tu doutes qu'il soit en état pour tenter quoi que ce soit. il ne reste plus grand chose à faire, alors tu abandonnes toutes ces techniques qui demande un minimum de lucidité. « il faut que tu retiennes ta respiration. » s'il y arrive, ça se calmera. faut-il encore qu'il réussisse à se concentrer assez pour le faire. c'est compliqué, ce qu'il se passe, rien ne peut l'aider pour le moment... à part toi. « regarde moi. » doucement, tu viens tourner son visage afin qu'il puisse te regarder. tu sais qu'il faudrait bien que tu ne le touches pas mais avec ce que tu comptes faire, tu n'es pas à ça près. il a peur de tout, mais il va falloir qu'il te fasse confiance sur ce coup là. tu restes convaincu qu'il faut absolument qu'il se concentre sur autre chose et qu'il retienne sa respiration, alors tu vas l'aider à le faire. « fais moi confiance. » tu souffles ces mots sur un ton apaisant, en espérant que ça l'aide un peu plus, quelque part. là, il faut qu'il te fasse confiance, sans quoi, tu risques de le faire paniquer davantage et ce n'est clairement pas le but. c'est un peu un risque que tu prends, mais c'est aussi la chose à faire. alors doucement, tu viens déposer ta deuxième main de l'autre côté de sa mâchoire. t'attends un quelconque recul venant de sa part, mais rien, il commence à baisser la garde, tu plantes ton regard dans le sien comme si cela pouvait d'ores et déjà l'aider à se concentrer sur autre chose, mais tu ne t'arrêtes pas là. alors qu'il suffoque à nouveau, tu viens déposer tes lèvres contre les siennes. tu restes plusieurs secondes, sans reculer ton visage, tu le rapproches même quelque peu évitant ainsi que votre échange se brise. il pensera à autre chose, son cerveau sera concentré sur autre chose et désormais, il lui est impossible de laisser sa respiration agitée prendre le dessus, puisque tu lui en empêches. tu le sens, il se calme un peu, alors après quelques longues secondes, tu finis par décoller doucement tes lèvres des siennes, le scrutant quelques instants. sa respiration est beaucoup moins agitée, elle n'est pas calme à proprement parlé mais c'est déjà beaucoup mieux qu'avant. alors doucement, tu viens lui attraper la main, doucement pour ne pas le brusquer évidemment, tu la déposes sur son ventre. « essaye de gonfler le ventre, quand tu inspires. retiens ta respiration quelques secondes et expire en le dégonflant. essaye de te concentrer sur les mouvements de ton ventre. » tu lui montres même, tu le fais avec lui, parce qu'on a tous l'habitude de respirer autrement. d'ailleurs, tu lui expliques bien vite. « c'est un exercice de sophrologie. c'est difficile à faire au début. mais essaye de t'entraîner. tu verras que ça sera plus simple après. » c'est généralement le cas, du moins, c'est ce que tu as appris. cette respiration permet en quelques sortes de mieux gérer le stress. tu le sens plus lucide pour le faire, maintenant, le calme revient peu à peu. « tu pourras le faire si jamais tu sens une crise arriver, ça peut l'éviter. » tu restes à sa hauteur, et tu le resteras tant que tu n'es pas certain que ça va définitivement mieux. ça a l'air oui, mais on sait jamais. tu respires une nouvelle fois comme tu lui as indiqué, avant de reprendre, toujours avec ce même ton calme. « ça va mieux? »
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Re: take a deep breath (minho & kuma) | Jeu 17 Mai - 18:46 Citer EditerSupprimer
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minho & kuma
pourquoi fallait que ce genre de chose arrive toujours devant des gens qui n'ont rien demandés ? la panique était d'autant plus grande quand tu pensais au fait que kuma est ton crush. que c'était devant lui que tu te retrouvais dans cet état. c'était bien le seul qui devait pas apprendre que tu n'étais qu'un gosse angoissé. devant son crush on est censé être confiant, lui montrer que sa présence nous déstabilise pas. hors là, c'est tout le contraire qui se produit. bon d'accord ce n'est pas sa présence qui te rend dans cet état, du moins ce n'est pas l'élément déclencheur mais quand même. tu aurais pu tenter de faire comme si tout ses cartons ne t'affectaient pas. si seulement tout ça n'était pas une obsession, si seulement tu n'avais pas des tocs qui te bouffaient la vie... voilà qu'à cause d'eux, tu te retrouve en crise d'angoisse pensant à chaque instant que tu vas mourir devant lui. il ne peut rien faire, il te faut la présence de tae, il faut que tu ressente la sécurité qu'il t'inspire. ton grand frère n'a pas besoin de faire beaucoup pour que tu te sentes tout de suite moins apeuré, sa présence suffit. tout ça vient sûrement du fait qu'il a toujours su te rassurer, apaisé tes peurs quand tu étais petit. mais aujourd'hui, il n'est pas là et tu as bien peur que kuma ne puisse t'aider. c'est la première fois qu'il te voit comme ça, ça peut être déroutant pour lui. pourtant, tu le vois chercher des solutions, il les tentent toutes. il te parle d'une voix douce, rassurante pour ne pas te brusquer et tu sens bien qu'il sait ce qu'il fait. il essaye de contenir tes peurs mais ça ne fait que repousser le processus. tu tremble comme une feuille, tu as peur. au fur et à mesure des secondes, la pièce devient plus sombre. l'angoisse paralyse tout ton corps et tu sens que ton cœur s'emballe, il bat fort cherchant de l'oxygène pour ne pas étouffer. tu ne capte plus très bien ce que kuma veut te dire, il le voit même. tu as l'impression que tu vas mourir dans les minutes qui viennent tant les solutions qu'il trouve ne font rien. la panique augmente à chaque échec. non non, tu ne veux pas mourir, tu veux que tous ces démons qui semblent vouloir t'emporter dans le néant te laisse tranquille. tu veux simplement retrouver la lumière. tu regarde la pièce à plusieurs reprises sentant que des forces étranges veulent s'emparer de toi. tu as des spasmes de recule, tu es terrorisé. il est où tae ? pourquoi il est pas là ? y'a que lui qui peut te sauver... ces questions tournent en boucle dans ta tête jusqu'à que tu sentes les mains de kuma tourner ton visage vers le sien. tu tente de te concentrer sur ce qu'il te dit. « fais moi confiance. » tu secoues la tête, tu n'as plus vraiment le choix. il est ton seul espoir dans l'obscurité, si tu ne le laisse pas t'aider, ils viendront te chercher. ses mains se placent de chaque côté de ta mâchoire. fais lui confiance, fais lui confiance, te répète-tu. oui, écoute le. sans bouger, tu le fixe attendant de voir ce qu'il va faire. comme une feuille, tu tremble et suffoque. cet état est terrifiant pour toi, tu veux que ça s'arrête. après quelques secondes, kuma se décide à agir et ce qu'il fait te surprend. ses lèvres viennent se coller aux tiennes. l'échange dure quelques longues secondes et tu ne te rends même pas compte que tout se calme. que tes angoisses s'évaporent petit à petit. du moins, le plus gros de ta crise semble disparaître. si la pièce te semblait plongé dans l'obscurité, tu te prends conscience que ce n'était pas le cas. la lumière du jour retrouve sa place. ton cœur ne s'emballe plus, bien qu'il s'active pour une toute autre raison. est-ce qu'il est vraiment entrain de t'embrasser ? est-ce que c'est ses lèvres que tu sens contre les tiennes ? mais pourquoi il fait ça ? oh mon dieu, ton crush est entrain de t'offrir un baiser... le cauchemar devient petit à petit un rêve. pourtant, kuma brise la proximité et se décolle de toi t'observant comme les médecins peuvent le faire. est-ce qu'il a fait ça pour que ça te perturbe et que tu penses à autre chose ? comment il pouvait savoir que ça fonctionnerait ? avec douceur, il attrape ta main et vient la déposer sur ton ventre. ton cœur tambourine fort dans ta poitrine mais ça n'a rien à voir avec ta crise. c'est tes sentiments qui le bousculent cette fois. « essaye de gonfler le ventre, quand tu inspires. retiens ta respiration quelques secondes et expire en le dégonflant. essaye de te concentrer sur les mouvements de ton ventre. » te dit-il alors qu'il te montre l'exemple. tu ne comprend pas tout, tu es un peu perdu après ce qu'il vient de se produire. tu sens que les émotions te submergent. tu essaye de faire comme il te dit pour essayer de te calmer doucement. « c'est un exercice de sophrologie. c'est difficile à faire au début. mais essaye de t'entraîner. tu verras que ça sera plus simple après. » en quelques minutes, tu es passé par tous les extrêmes, ton corps a connu le stresse, la peur et la surprise. pour toi, c'est difficile de communiquer, de parler autrement que par des gestes, alors tu hoches la tête à chacune de ses paroles. tu sens que la tristesse pointe le bout de son nez, tu sens que des larmes vont s'échapper... tu ne peux pas évacuer d'une autre façon, tu as trop subis en si peu de temps. « ça va mieux? » sans dire un mot, tu le fixe hochant la tête. ça va mieux, oui ta crise est terminée la panique s'efface pour laisser place au reste. des larmes s'échappent, tu les stoppent contre tes joues. oh non, voilà que maintenant tu vas pleurer devant lui. qu'est-ce que tu peux être pathétique... mais tu ne peux pas contrôler tout ça, tu as eu peur, tu as cru mourir pendant quelques secondes et tu veux juste te sentir bien, en sécurité. alors tu les laissent coulés, ces larmes baissant la tête, honteux. « je suis désolé. » dis-tu, timidement. pourquoi être désolé ? rien de tout ceci n'est de ta faute pourtant tu peux pas t'empêcher de t'en vouloir de lui avoir fait subir tout ça. il n'était pas obligé de t'aider. tu relève les yeux vers lui sans pour autant plongé ton regard dans le sien par peur d'y voir de la pitié... et puis, comme un enfant après un cauchemar, tu le prend dans tes bras. tu ne te rend pas compte, c'est un réflexe que tu as mais tu as besoin de te sentir en sécurité dans ses bras. tu veux y trouver du réconfort. tout tremblant, tu t'accroche à ce garçon comme s'il venait de te sauver d'un terrible monstre. ton cœur s'apaise dans ses bras et probablement qu'il le sent se calmer. « merci... » chuchote-tu au creux de son cou. étonnement, kuma venait de réussir l'impossible. il avait su trouver comme te calmer, comment t'extirper des mains de l'obscurité et tu lui en était reconnaissant pour ça.
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Re: take a deep breath (minho & kuma) | Jeu 24 Mai - 3:38 Citer EditerSupprimer
take a deep breath
minho & kuma
c'est toujours compliqué, ce genre de situations. elle ne t'est pas inconnue cela dit. parce que tu en as déjà entendu parler dans tes cours de médecine, mais tu n'as jamais eu affaire à ce genre de situations, du moins, pas vraiment, pas à ce point. tu penses à cette fille de neuve ans que tu as pu croisé lors de ton stage à l’hôpital. bien trop adorable mais aussi, bien trop craintive des piqûres. sa prise de sang n'a pas été une chose simple pour elle, tellement que sa crise de larmes s'est très vite déclenché. une très grosse crise qui n'a pas été simple à calmer, tellement que tu as dû rester seul avec elle un bon bout de temps pour ne pas qu'elle panique davantage entouré de tous ces médecins. tu lui as demandé la couleur des murs, des sièges, tout ce qui a pu l'aider à se concentrer sur autre chose et ç'a fonctionné. avec un peu de patience. pourtant, tu vois bien que minho n'est pas prêt de se calmer, il est entré dans une trop grosse crise d'angoisse et ça, c'est bien la première fois que ça t'arrive. la crise d'angoisse est différente chez chacun, et pas la même dose. pourtant, tu gardes ton sang froid, tu pourrais le forcer à penser à autre chose avant même qu'il ait le temps de comprendre, le seul hic, ça pourrait aggraver les choses, le faire paniquer encore plus. c'est un risque à prendre, oui, mais après tout ce que tu as tenté, tu ne réfléchis pas plus longtemps. tu empêches sa respiration de s'emballer davantage en collant tes lèvres sur les siennes, quelques longues secondes, juste le temps qu'il se calme et ç'a l'air de fonctionner. du moins, tu l'espères. ce n'est jamais facile à gérer des crises d'angoisse, et encore moins pour la personne concernée. t'en as jamais eu, à titre personnel, mais t'en connais assez sur le sujet pour le savoir. tu finis par décoller tes lèvres des siennes, le sentant plus calme qu'avant, tu lui files même quelques conseils toujours en usant de cette douce voix apaisante qui lui montrera que le calme est revenu dans la pièce, qu'il n'y a aucune panique ni crainte à avoir. il a l'air si secoué, c'est normal. son corps est encore envahi de toutes ces émotions intenses mais au moins, il commence à se calmer. il te répond par un simple hochement de tête, sans doute incapable de parler pour le moment.instinctivement, tu continues de respirer en même temps que lui, comme si ce geste pouvait l'aider à mieux y parvenir mais il s'en sort très bien. tu aperçois quelques larmes qu'il essuie bien vite, rien de bien étonnant, il a sans doute besoin d'extérioriser. c'est normal après tout ça. comme pour lui montrer ton soutien et le rassurer d'autant plus, tu viens doucement lui frotter le bras. son visage est baissé, il ne te regarde plus pour le moment, il s'excuse même et tu le sens honteux. tu secoues doucement la tête, bien que tu doutes qu'il puisse le voir. « tout va bien. » autant pour sa crise d'angoisse, que pour toi. ça te surprend quelque peu qu'il s'excuse, comme si c'était de sa faute alors que tu sais très bien que non. il n'a pas à s'en vouloir pour tout ça, il n'a pas demandé à entrer dans un état si incontrôlable. il relève les yeux vers toi sans te regarder, il n'ose pas tu le vois bien, mais il vient très vite te prendre dans ses bras. le geste te surprend dans un premier temps mais ce n'est pas étonnant finalement, il a besoin de réconfort, alors tu ne perds pas une seconde de plus et viens entourer son corps tout tremblant de tes bras, caressant son dos. il a l'air si fragile. tu ne sais pas s'il l'a toujours été ou si ce sont des événements de sa vie qui l'ont poussé à devenir comme ça mais ça te pince le cœur. si c'est effectivement le nombre de cartons qui est si dérangeant pour lui, ça ne doit pas être simple à vivre. tu le gardes dans tes bras, alors qu'il te souffle un remerciement. un bref sourire de soulagement sur les lèvres qu'il ne pourra pas voir, t'es rassuré, tu entends qu'il commence à se calmer définitivement. « tu sais, t'as réussi à me faire confiance. j'aurais pas pu faire grand chose si ce n'était pas le cas. » d'accord, tu l'as poussé à se calmer mais s'il ne t'avait pas fait un minimum confiance, s'il ne t'avait pas aidé à le sortir de là, tu n'aurais rien pu faire, et ça, tu veux qu'il le sache. c'est en grande partie grâce à lui qui s'est sorti de tout ça. tu l'as juste accompagné dans ses efforts. tu restes encore quelques secondes dans ses bras, ce n'est pas toi qui brisera le contact, s'il a encore besoin de ressentir ta présence, tu resteras là. tu attends son feu vert, et lorsqu'il commence à se détacher quelque peu, tu fais de même, replongeant ton regard dans le sien avec un fin sourire qui se veut rassurant. rapidement, tu viens attraper une boite de mouchoirs que tu tends dans sa direction. il ne pleure plus, il doit être définitivement calmé et t'es rassuré de le voir comme ça. « tu veux qu'on aille prendre l'air? ça te ferait du bien. » lui proposes-tu. il a besoin de s'aérer un peu, mais bon, tu ne sais pas si l'idée lui conviendra.
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Re: take a deep breath (minho & kuma) | Mar 5 Juin - 2:11 Citer EditerSupprimer
take a deep breath
minho & kuma
ok, la situation est catastrophique. tout est parti en live beaucoup trop vite. tu n'as au aucun contrôle sur la situation. la crise d'angoisse est arrivé si vite que tu n'as même pas pu anticiper. incapable de te calmer tu as finis par arriver au point de non retour. ton cœur s'est emballé, tout est devenu d'un coup beaucoup trop sombre, tu t'es mis à trembler comme une feuille, comme une petite chose fragile. et puis, tu as prié si fort pour que tae vienne te sauver des démons qui voulaient s'emparer de toi. y'a que lui qui pouvait te sauver sur ce coup-là, comme toujours c'est lui qui peut le faire. personne n'y arrive à part lui. pas même le gars sur qui tu crushes. t'avais pas d'espoir, rien. pourtant, kuma a réussit l'impensable. il a calmé ta crise, il a éloigné tous les vilains démons qui voulaient t'embarquer dans les ténèbres. il a balayé d'un revers de la main toutes tes peurs. c'est un peu comme s'il avait aspiré tes craintes simplement en effleurant tes lèvres. le geste a été surprenant, inattendu même et c'est peut-être ça qui a eut pour effet de calmer tes angoisses. et bien que ta crise se soit d'un coup calmé, ça n'a pas empêcher tes émotions d'être complètement bouleversées par ses lèvres en contact avec les tiennes. ton cœur a raté un battement et puis, tout s'est affolé dans ta tête, comme s'il avait bousculer ton corps tout entier. en l'espace de quelques minutes, tu étais passé par trop d'émotions, c'était trop pour toi alors oui, tu fondais en larme devant lui cherchant le réconfort dans ses bras. tu n'as pas vraiment réfléchis, tu as foncé quitte à ce qu'il te repousse. au fond, tu voulais simplement être en sécurité et avoir la confirmation que tout ceci était bien finit. néanmoins, tu peux pas t'empêcher de te sentir coupable, honteux alors tu t'excuse. bordel, qu'est-ce que tu peux être ridicule. pleurer pour cinq foutus cartons devant lui en plus. non vraiment, y'avait de quoi te sentir honteux et débile. dans ses bras, tu te sens bien les angoisses s'effacent peu à peu. à nouveau tu respires et te sens d'un coup un peu plus libre. « tu sais, t'as réussi à me faire confiance. j'aurais pas pu faire grand chose si ce n'était pas le cas. » toujours collé à lui, tu lâche un sourire qu'il ne peut pas voir. il avait raison, tu lui avais fais confiance, oui mais sûrement parce que tu n'avais pas d'autre choix. durant tes crises, il est rare que tu fasse entièrement confiance à des gens qui sont étrangers à ce genre de situation alors pourquoi avec lui, ça été différent ? ce que tu éprouve pour lui a joué beaucoup sans t'en rendre compte. et puis, son baiser a été un électro choc, il t'a extirper du monde sombre qui semble toujours vouloir t'entourer quand tu te sens comme ça. timidement, tu agite la tête contre son épaule avant que tu te détache de lui -à contre cœur-. honteux toujours, tu n'oses même pas lever les yeux vers lui. tu le fuis du regard. il essaye pourtant de t'aider, d'être gentil, de prendre soin de toi mais toi, tu ce que tu ressens c'est de la pitié pour toi. tu n'es qu'un putain gosse cassé, un jouet qui marche plus comme avant. et maintenant qu'il a vu cette facette de toi, tu voudrais juste fuir et vivre dans une grotte, te faire oublier. « tu veux qu'on aille prendre l'air? ça te ferait du bien. » dit-il avec toutes les meilleures intentions du monde. sa gentillesse pourrait te faire plaisir, mais tu ne la mérite pas sûrement pas après ce que tu viens de lui imposer. et puis, pour être tout à fait honnête, tu ne veux pas lui faire subir plus longtemps ta compagnie. sans le regarder, tu te lève du lit allant prendre ton sac. « mhhh j'aimerais bien, mais je préfère être seul... » c'était faux, mais tu voulais fuir et vite. les pires excuses étaient bonnes à utiliser. « merci encore pour tout ça, et mhhh désolé. » tu enfile ton sac et pars en direction de la porte. ta petite voix honteuse dans ta tête te dit de fuir vite et loin alors c'est ce que tu fais, tu ouvres la porte et déguerpit comme un enfant lâche qui s'enfuit de celui qui lui a sauvé la mise. sauve-toi, minho, sauve-toi loin !
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