Si entrer dans le bâtiment avait été une épreuve de force pour elle les premières fois, Ivy se sentait plus sure d'elle à présent en en passant les portes. Comme si sa présence était justifiée, comme si elle était légitime en ses lieux malgré qu'elle ait renié son passé mais surtout ces enfants avec qui elle avait partagé son quotidien pendant les premières années de son enfance. Elle sourit aux quelques personnes qu'elle croisait alors qu'elle avançait dans les locaux, qu'ils soient enfants ou adultes. Certains l'avaient déjà vu à plusieurs reprises, mais peu savaient réellement pourquoi elle était là, revenant comme un fantôme de temps à autres pour chercher des réponses. Un fantôme c'était ce qu'elle était au fond, revenant ici pour achever un « travail inachevé », ou plutôt trouver des réponses à ses questions. Elle avait peu d'alliés au fond. Des soutiens, elle en avait, des gens qui l'encourageaient, oui ça, elle ne pouvait pas se plaindre. Mais des alliés, des complices, des gens qui cherchaient ces réponses avec elle, elle en avait peu au fond. Mais heureusement pour elle, ici elle avait une personne sur qui compter, bien qu'elle n'était pas venue la voir pendant un moment maintenant. Ivy avait espacé ses visites, ses recherches avaient pris un aspect moins viscéral dans l'immédiat, et ce n'était peut-être pas plus mal. Elle arriva dans un espace ressemblant à une salle de jeux, quelques enfants s'y trouvaient, ceux qui n'avaient pas école et ceux qui ne faisaient pas la sieste, ainsi que plusieurs adultes travaillant à l'orphelinat ou y faisant du bénévolat. Les enfants mettaient toujours Ivy mal à l'aise, mais elle tâchait de toujours leur adresser des sourires, car elle, mieux que personne, savait ce qu'ils ressentaient. Elle s'avança un peu plus, et lorsque les adultes portèrent leur attention sur elle, elle leva simplement la main, souriant un peu plus lorsqu'elle croisa le regard de Jin Hee. « Le fantôme est de retour. » Lâcha-t-elle simplement, attisant des réactions effrayées de certains petits qui l'avaient entendu, et Ivy grimaça. Les enfants et elle c'était tout une histoire, la preuve.

grâce à tes parents et à l’adoption de damian, tu venais de plus en plus souvent faire du bénévolat à l’orphelinat pour t’occuper des enfants. tu avais toujours aimé ça et de pouvoir être capable de donner de l’amour à ces petits bouts qui n’en avaient certainement pas assez, te donnait le sourire. tu aimais les voir heureux, gambadant dans le jardin pendant que tu faisais des couronnes de fleurs avec certains. les enfants semblaient apprécier ta présence autant que toi tu appréciais la leur et tu savais que même lorsque tu deviendrais une styliste de renom, tu aurais quand même du temps pour eux et si tu n’en avais pas, tu en prendrais. hors de question de les oublier quand tu seras connue ou un truc dans le genre. les enfants de l’orphelinat était toute ta vie et même s’ils grandissaient, se faisaient adopter, ou même partaient après leur majorité. mais tous avaient un lien fort entre eux et tu faisais partie de ce lien fort maintenant. aujourd’hui encore après tes cours de la matinée, tu avais trouvé le temps de passer du temps avec eux et c’est dans la salle de jeux que tu comptes rester tout ton après-midi à jouer avec les plus jeunes qui ne sont pas à l’école et les plus vieux qui ne souhaitent pas faire la sieste. tu souris à l’une des petites filles, soojin qui te tend un dessin. « c’est toi jinhee, la princesse au milieu là. » bon le dessin est pas très représentatif mais c’est pas grave. c’est fait avec amour, alors tu l’acceptes. « merci soojin. » dis-tu en déposant un baiser sur son front avant de relever la tête et de croiser le regard de ivy. c’est une ancienne de l’orphelinat, du temps où tu n’étais pas encore bénévole. sa phrase effraie les enfants et tu lèves les yeux au ciel. « ne vous inquiétez pas, elle n’est pas méchante. » tout le monde n’a pas la même fibre maternelle que toi faut croire. tu te relèves pour l’accueillir, un sourire aux lèvres. « tu vas bien ? » tu demandes parce que ça fait quand même longtemps que tu ne l’as pas vu.

Ivy n'était pas à l'aise avec les enfants, elle n'avait pas non plus été une enfant dite lambda, alors savoir ce qu'il fallait faire ou dire... Mais vu les réactions quelques peu effrayées des enfants présents près de Jin Hee, elle devinait sans mal qu'elle avait fait une boulette. Elle leva elle aussi les yeux au ciel avant de hausser les épaules d'un air un brin désolé, son regard croisant une nouvelle fois celui de la coréenne. Elle hocha enfin la tête. « Oui ça va, comme toujours ! » Ivy essayait au maximum de prétendre qu'elle allait bien, toujours, mais ses émotions avaient tendance à ressortir avec tant de vigueur qu'il était difficile de mentir. Mais ces derniers temps, elle allait bien, elle n'avait pas à feindre. « Et toi ? » Elle le demanda avec une réelle curiosité et non pas par simple politesse. Jin Hee et elle se connaissaient assez pour qu'elle puisse prétendre voir en elle une amie ou au moins une alliée. « Ça fait un moment que je n'suis pas passée. J't'ai pas trop manqué ? » Elle avait un petit air taquin au visage, parce qu'en général, lorsque Ivy venait à l'orphelinat, elle donnait du boulot à l'étudiante, et toutes les deux se retrouvaient dans des vieux dossiers et des archives à la recherche du moindre indice utile. Elle croisa les bras sur sa poitrine, s'appuyant sur le pan de la porte de la pièce où se trouvait Jin Hee et les enfants. Un des petits s'approcha de Ivy, la regardant intrigué avant de faire semblant de lui tirer dessus avec son jouet en plastique. La néo-zélandaise lâcha un petit rire. « T'as oublié que j'suis un fantôme bonhomme. » Et au petit de battre en retraite en la regardant bizarrement, et à Ivy de lui tirer la langue. Néanmoins, un petit sourire étirait ses lèvres, car c'était dit sans méchanceté, juste avec beaucoup de maladresse. Mais elle aussi avait été à leur place un jour, et ça elle ne l'oubliait pas, elle savait mieux que quiconque ce qu'ils ressentaient.

les enfants ont toujours été ce que tu préférais chez les humains. tu avais toujours été plus à l’aise avec des enfants qu’avec des gens de ton âge ou plus âgé. alors, il n’était pas rare de te voir à l’orphelinat pour prendre soin des enfants. tu aimais être avec eux et te sentir utile. si tu pouvais leur donner en plus un peu d’amour, tu ne disais pas non. du coup, tu étais souvent là pour eux et il t’était arrivé quelques fois d’aider d’anciens orphelins venus chercher des réponses sur leur passé. ivy en faisait partie et tu avais lié une amitié avec la jeune femme. tu l’appréciais réellement même si elle n’était clairement pas douée avec les enfants, comme son commentaire le prouvait. mais tu ne t’en formalisais plus depuis longtemps. à la place tu lui demandes comment elle allait souriant à sa réponse. tu ne l’avais jamais dit, mais tu voyais souvent dans ses yeux une tristesse, la même que celle qui habitait les yeux des petits de l’orphelinat. alors, qu’elle aille bien te faisait sourire. « je vais bien aussi merci. » et tu souris parce que c’est vrai. ta vie a été énormément chamboulée récemment, mais c’était pour le mieux. tu te remettais lentement de ces émotions, mais tu allais bien, vraiment bien. ivy reprend la parole et tu ne peux pas t’empêcher de rougir, gênée. ce genre de commentaire t’avait toujours fait devenir rouge parce que tu n’étais pas habituée. « c’était vide sans toi ivy. j’attendais ton retour avec impatience. » pourtant ça ne t’empêche pas de rentrer dans son jeu en souriant un peu plus. ça ne te dérange pas d’aider la jeune femme avec ses recherches. t’avais l’impression de te sentir utile même si ce n’était plus pour une enfant. tu observes l’un d’eux s’approcher de la jeune femme et tu sais d’avance qu’elle va le faire fuir et ça ne loupe pas. tu ris devant l’expression du petit qui s’enfuit et celle de ivy totalement puérile. « tu sais ils vont réellement finir par croire à tes histoires de fantômes. » ce serait drôle que ce soit le cas. « tu as besoin d’aide aujourd’hui aussi ? » finis-tu par demander dans un sourire. tu serais prête à le faire.

A regarder ces enfants, Ivy se retrouvait un peu dans chacun d’eux. Elle se demandait s’ils auraient la chance de trouver une famille, ou s’ils allaient rester ici. Est-ce que leurs familles les aimeraient pour ce qu’ils étaient ? Ou voudraient-elles qu’ils changent et entrent dans le moule de l’enfant rêvé ? Elle espérait pour eux qu’ils pourraient grandir en sachant qui ils étaient, d’où ils venaient, que ce passé là serait une force et pas un frein comme c’était le cas pour elle. Elle faisait bonne figure cela-dit, allant un peu mieux ces derniers temps, ces recherches étaient devenues moins nécessaires, le besoin de savoir moins viscéral. Elle voulait juste des réponses à ses propres questions, pour enfin passer à autre chose, passer à l’avenir. Elle sourit à la réaction de Jin Hee, et son sourire s’élargit à sa réponse. Elle lâcha un léger rire en levant les yeux au ciel avant d’être interrompue par un enfant que, bien évidemment, Ivy chassa un peu maladroitement. Ce n’était pas qu’elle ne voulait pas jouer avec lui, c’était plutôt qu’elle ne savait pas comment s’y prendre, et surtout qu’elle ne venait pas pour ça. « Dans ma frat’ on dit que j’suis une sorcière, alors sorcière, fantôme... » Elle sourit une nouvelle fois avant de hocher la tête à la question de la coréenne. « Yes. Enfin, juste pour quelques instants. Je voudrais... Me replonger dans mon dossier. » C’était la énième fois qu’elle le faisait. « Au lieu de me concentrer sur mes géniteurs je voudrais prendre toutes les informations autour et voir si des lieux ou des personnes ont des réponses. » Elle hocha les épaules. « J’ai pris pour acquis que l’orphelinat dans lequel j’ai été déposé n'existait plus et que chercher là-dessus n’apporterait rien, mais des gens y travaillaient alors... » Elle s’était rendue compte qu’elle ne s’y était pas pris de la bonne façon, elle avait un peu foncé dans le tas dans sa recherche désespérée de réponses. Etant un peu plus posée, elle voulait tenter une autre approche. « Donne-moi juste les dossiers si ça ne t’ennuie pas, et retourne à tes petits monstres. »

ce n’est pas dans tes habitudes de croire à ce que les gens disent d’autres personnes. tu préfères te faire ta propre opinion parce que tu n’es pas de ceux qui prennent pour acquis les on dits. du coup, tu secoues la tête en soupirant quand ivy te parle des gens de sa frat. « c’est pas sympa. » que tu viens dire. on ne traite pas les gens de sorcière ou fantôme et ce même si on n’aime pas la personne. les gens sont tellement débiles. tu ne devrais même plus t’en étonner maintenant avec le temps. heureusement, que tout le monde n’était pas comme ça. toi, tu étais prête à aider les gens même si tu ne les connaissais pas réellement et c’était ce que tu allais faire avec ivy. tu écoutes ce dont elle a besoin et tu hoches la tête à ses mots. ça peut être une alternative de chercher autour de sa naissance plutôt que sa naissance. tu n’avais jamais pensé à cet option. « j’avoue que ça pourrait peut-être t’aider à retrouver ta famille plus facilement. c’est bête qu’on y ait pas pensé plus tôt. » ça aurait pu vous éviter de perdre du temps inutilement. ivy reprend la parole et tu secoues la tête de gauche à droite. « non je peux t’aider. il y a assez du monde pour s’occuper de ces petits monstres comme tu dis. » et tu n’attends pas qu’elle te donne une réponse avant de te diriger vers le bureau pour récupérer les clés et de prendre la direction des archives de l’orphelinat. tu ouvres la porte pour découvrir un ordinateur et quelques étagères avec des dossiers poussiéreux. il y a de moins en moins de papier parce que tout est mis sur l’ordinateur mais seulement les choses les plus récentes. pour le dossier de la jeune femme il faut encore que vous utilisiez des copies papiers. tu montres la chaise devant l’ordinateur à ivy pendant que tu farfouilles dans les archives à la recherche de son dossier. quand tu le trouves, tu lui amènes avec un grand sourire. « je me souviens pas mais il y avait des indications sur les gens qui travaillaient à l’époque de ton arrivée ? » parce que toi clairement, tu n’étais pas encore là.

Ivy aussi se demandait pourquoi elle n’avait pas réfléchi avec plus de logique à ces recherches. Ce n’était pourtant pas une idée lointaine, ni compliquée que de contacter les gens avec qui ses parents adoptifs ou biologiques avaient pu être en contact. Mais peut-être était-ce un acte manqué ? Peut-être qu’elle n’était pas prête d’avoir de vraies réponses, qu’elle avait joué l’autruche un moment avant de prendre la bonne direction. Elle n’expliquait pas pourquoi elle était plus posée ces derniers temps, pourquoi ni comment elle y voyait plus clair. « Je n’sais pas non plus... pas assez de recul peut-être ? » Commenta-t-elle simplement plutôt que de s’étaler sur ses états d’âme. Elle suivit la coréenne vers cette salle qu’elle connaissait bien maintenant, combien d’heures y avait-elle passer déjà pour rester sans réponse ? Ivy prit place sur la chaise devant l’ordinateur, attendant que Jin Hee revienne avec son dossier. « Mmh... Le nom de la directrice de l’orphelinat de l'époque je crois. » Elle commença à regarder dans les pages. « Il y a le nom de l’hôpital où je suis née aussi. » Ce qui pouvait être un indice parmi d’autre. « Oh ! » Elle avait poussé cette exclamation en trouvant un nom auquel elle n’avait jamais prêté attention. « Y a le nom de l’obstétricien qui bossait ce jour-là. » Elle releva la tête pour regarder Jin Hee. « La directrice de l’orphelinat est à la retraite depuis des années. Mais ce médecin ? Ça fait un bail quand même... Aucun des deux n’est peut-être en vie. » Finit-elle par se demander d’une voix faible. Car c’était aussi une possibilité qu’elles ne pouvaient nier. « Est-ce que cet hôpital existe encore d’abord... » Ajouta-t-elle en croisant le regard de Jin Hee. C’était ça qui faisait peur à Ivy, réveiller des espoirs qui se verraient anéantis presque aussitôt.

c’est vrai que vous n’aviez pas pensé à regarder les gens autour de la jeune femme. parce que si retrouver ses parents étaient comme chercher une aiguille dans une botte de foin, si vous pouviez trouver des informations sur son orphelinat et les gens ayant travaillé dedans, ça vous permettrait d’avancer un peu plus dans vos recherches. « c’est sûr que c’est compliqué. » tu ne pouvais pas comprendre ce qu’elle ressentait parce que tu n’étais pas dans sa situation, mais pour vivre avec un enfant adopté, tu pouvais entrevoir un peu ce qu’elle ressentait. tu vas donc chercher le dossier de ivy pendant qu’elle s’installe et quand tu reviens, tu lui demandes s’il y avait des informations sur les personnes bossant dans l’orphelinat à son époque. tu voyais tellement de dossier que tu ne te souvenais pas réellement si c’était le cas pour la jeune femme. tu l’écoutes te parler et tu hoches la tête à ses questions et tu comprends alors quelque peu ce qui lui fait peur. est-ce qu’elle angoissait à l’idée de se mettre dans ses recherches et de se rendre compte que les personnes qui pouvaient l’aider étaient mortes et ne pourraient rien lui dire ? dans un sens tu pouvais saisir l’ampleur de ses peurs. toi non plus, tu n’aimerais pas chercher quelque chose et te rendre compte au final que ce n’est pas possible d’avoir des réponses. mais il fallait rester optimiste parce que ce n’était pas en ayant peur qu’elle avancera. « avant toute chose on a qu’à regarder sur internet. il doit bien y avoir des informations sur l’hôpital. » tu récupères le clavier du vieil ordinateur des archives et commences à taper sur les touches le nom de l’établissement. tu cliques sur le premier lien et tu pousses un cri de victoire. « il est toujours là regarde ! c’est lui. » tu pourrais presque frapper dans tes mains tellement tu es contente. « maintenant on a qu’à regarder pour les médecins ou les appeler directement. puis même s’il est pas disponible, y a moyen que l’hôpital ait gardé les dossiers non ? » normalement, ils étaient obligés de tout garder. donc logiquement ivy devait avoir son dossier médical quelque part.

Ivy avait toujours eu conscience que la vérité sur son placement à l’orphelinat serait à double tranchant. Soit cela lui enlèverait un poids et elle comprendrait enfin pourquoi la décision de ne pas la garder avait été prise et elle l’acceptait. Soit elle allait découvrir une vérité brutale et douloureuse qui remettrait en cause toutes les croyances enfantines qu’elle abritait encore derrière toutes ces couches de noirceur. C’était sans doute cette appréhension qui l’avait poussé à ne pas voir l’évidence, à faire l’autruche sur certains aspects des recherches. Mais elle était prête à présente, du moins elle pensait l’être. Parce que lorsque Jin Hee commença à regarder sur l’ordinateur si l’hôpital dans lequel elle était née était encore ouvert ou non, les paumes de ses mains devinrent soudainement moites. Jouant à tirer nerveusement sur les peaux autour de ses ongles, elle retint presque son souffle quand la coréenne reprit la parole. Elle poussa un petit soupir, cet hôpital était toujours en fonction, toujours là. « Whoah... J’avais jamais imaginé qu’il puisse encore être ouvert... Tout est si obscure. » Tout paraissait si lointain, des fois elle avait l’impression qu’elle enquêtait sur la vie d’une autre personne. C’était là que se faisait la dichotomie entre Ryu Dana et Park Ivy. « Oh oui... Tu as le numéro de leur maternité ? » Ivy, si souvent si sûre, d’elle avait répondu avec une voix presque tremblante. Si elle obtenait des réponses par téléphone, cet appel serait sans doute un des plus importants de sa vie. Elle sortit son portable de sa poche, tapotant nerveusement sur l’écran complètement fêlé en regardant Jin Hee sonder son écran. « Ils sont supposés garder les dossiers mais rien ne dit qu’ils les ont encore. Il pourrait y avoir eu des pertes ou des incendies quelque chose comme ça... » Elle voulait se forcer à ne pas trop espérer. « Et puis rien ne nous dit qu’ils pourront me donner les infirmations. Y a le secret médical, il est applicable combien de temps ? » En toute honnêteté, si elle obtenait comme réponse qu’ils avaient en effet le dossier de sa mère biologique mais refusait de le lui donner, Ivy ne savait pas comment elle réagirait et le vivrait. Elle avait beau effectuer et appréhender ses recherches de façon plus sereine, découvrir la vérité sur ses origines n’en restait pas moins un besoin vital pour la jeune femme.