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S'accorder quelques instants de colère, se défouler (ft. Jae Joon)
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Re: S'accorder quelques instants de colère, se défouler (ft. Jae Joon) | Dim 14 Oct - 11:50 Citer EditerSupprimer
S'accorder quelques instants de colère, se défouler
jae joon ♡ jooly
Avoir un ami sur qui compter ce n’est pas une tâche facile, surtout pas lorsqu’il est de sexe opposé. De nombreuses amitiés finissent par se détériorer avec le temps, même si certaines subsistent, mais rares sont-elles. Jae Joon fait partie de ce cercle d’amis qu’elle ne souhaite jamais perdre, prête à tout faire pour conserver cette belle amitié, du moins pour le moment. Elle est bien loin de se douter du dénouement de cette soi-disante belle amitié, et de toutes les péripéties qui vont suivre. Elle ne sait pas qu’elle doit profiter avant qu’il ne soit trop tard, avant que tout ça n’explose et implose. « Tu es trop gentil Jae Joon . . . je ne sais pas ce que je ferai sans toi » dit-elle avec ce sourire sincère, soudainement adoucie par la présence de son ami. Il faut dire que Jae Joon a le don de la calmer et il lui suffit de croiser son regard pour se sentir sereine, en sécurité, et heureuse. Bien sûr elle l’est tout autant avec son meilleur ami et d’autres amis à elle, mais chacun a sa spécificité, chacun lui apporte quelque chose de différent. Et lui, il lui apporte quelque chose que les autres n’ont pas. Avant de s’en aller déguster quelques mets coréens, Olympe se sent dans l’obligation, ou plutôt dans le devoir, de prévenir son ami des risques qu’il encoure si jamais son cœur succombe à une femme. Elle ne veut pas qu’il souffre comme elle, elle a souffert. Elle ne veut pas qu’une femme lui fasse du mal, sans savoir qu’elle sera la prochaine. A sa grande surprise il semble faire un mouvement de recul, gêné ou alors énervé, elle ne sait pas vraiment. Peut-être qu’elle lui a dit quelque chose de blessant, sans le vouloir. Elle finit par grimacer en entendant ses paroles, presque attristée par ça. Il n’a pas d’intérêt pour les femmes ? Ou en tout cas par le fait d’avoir une petite amie ? « Jamais ? ». Étrangement cette idée lui fait froncer les sourcils mais elle n’y prête pas une attention particulière, pensant juste que cela doit être la surprise. Elle ne réalise même pas de suite qu’il lui a pris la main pour l’entraîner et changer de sujet et ce n’est que lorsqu’il la lâche qu’elle sent un vide. Un manque. Comme c’est étrange. Elle détourne son regard et range doucement sa main derrière son dos, comme pour se protéger. De quoi ? De qui ? Qu’importe. « Ce n’est pas grave », elle se met à rire, pour briser cette soudaine gêne qui s’est installée en quelques secondes entre eux. « Ça ne me dérange pas. Enfin je veux dire . . . ce n’est pas grave puisque c’est toi et puis ça arrive de se tromper », elle enchaîne rapidement, pour qu’il ne se fasse pas des illusions. Ou peut-être est-ce simplement pour se convaincre. « Je crois que tout ça nous a remué ahah. On a bien besoin d’un barbecue » et elle lui tire légèrement la manche pour l’entraîner vers la nourriture, essayant de chasser ce soudain malaise quelque peu étrange et nouveau.
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Re: S'accorder quelques instants de colère, se défouler (ft. Jae Joon) | Sam 24 Nov - 16:37 Citer EditerSupprimer
S'accorder quelques instants de colère, se défouler
olympe ♡ jooly
« Mes anciennes histoires ne m’ont pas vraiment permis de découvrir l’amour avec un grand A. Même si je m’amuse à lui reprocher, Mi Ran m’aura au moins permis de prendre conscience que ces filles ne s’intéressaient pas assez à la personne que je pouvais être. » Un léger sourire se dessine sur mes lèvres. Mi Ran avait fait fuir les deux seules filles avec qui je suis sortie dans ma vie, des filles dont je n’ai pas eu le temps de tomber amoureux et avec qui j’ai tout de même passé de bon moment. La première avait déguerpi dès que Mi Ran ait montré les crocs, quant à la deuxième nous n’étions tout simplement pas sur la même longueur d’onde et Mi Ran s’est chargé du reste lorsqu’elle m’a trompé. J’hésite un instant, le regard dans le vide, avant d’ajouter dans un souffle « J’ai aimé une fille, il y a bien longtemps maintenant, mais c’est du passé maintenant. » Ou peut-être pas. Depuis que je l’ai revue, je ne cesse de me voiler la face sur la nature de mes sentiments. Je suis parfaitement conscient que mes sentiments sont toujours là, quelque part, mais que je fais tout mon possible pour les dissimuler voir les annihiler. Au combien serait-il ridicule d’avouer à Olympe qu’elle est la seule fille que je n’ai jamais aimé dans ma vie ? Un amour de vacances remontant à il y a 10 ans que j’ai toujours gardé dans un coin de ma tête, avec le temps je pensais être passé au-dessus, mais la revoir à la Yonsei avait fait voler en éclat cette muraille que je m’étais construit et que je tentais à nouveau de reconstruire pour mon propre bien et le sien. Comme un fou, j’oscillais entre une proximité naturelle entre nous et un retour à la réalité qui me faisait fuir. Comme pour cette historie de main, je n’y ai même pas réfléchi quand je le lui ai pris et c’est seulement devant le restaurant que je me suis rendu compte de ma bêtise, heureusement pour moi, elle ne semble pas m’en tenir rigueur.
Seulement un malaise s’installe à nouveau et Olympe s’empresse de la chasser en m’entrainant dans le restaurant. « J’ai une faim de loup, il est temps de me remplir la panse. » Dis-je en lui souriant sincèrement. Une fois assis à la table, face à face, je lui demande « Bon alors porc ou bœuf ? » Les deux me conviennent et je n’ai pas de préférence particulière alors je lui laisse le choix de notre met. Soudain, j’entend mon téléphone sonner et lorsque je le sors de ma poche j’aperçois la photo de Mi Ran sans maquillage au réveil que je lui avais affublé dans mes contacts. « Mais qu’est ce qu’elle me veut encore ? » Je soupire, en ce moment, elle a un peu trop tendance à me prendre pour son chauffeur personnel. Je raccroche sans lui répondre et met mon téléphone en silencieux, si c’est important elle m’enverra un message. « Tu vois, comment veux-tu que je m’intéresse à quelqu’un quand je dois déjà m’occuper de Mi Ran toute la journée ? » Notre mère ne cesse de plaisanter sur le fait que la femme qui m’épousera, se mariera également avec Mi Ran et si ça fait rire cette dernière, pour ma part je deviens livide à chaque fois que ma mère me sort cette blague.
Seulement un malaise s’installe à nouveau et Olympe s’empresse de la chasser en m’entrainant dans le restaurant. « J’ai une faim de loup, il est temps de me remplir la panse. » Dis-je en lui souriant sincèrement. Une fois assis à la table, face à face, je lui demande « Bon alors porc ou bœuf ? » Les deux me conviennent et je n’ai pas de préférence particulière alors je lui laisse le choix de notre met. Soudain, j’entend mon téléphone sonner et lorsque je le sors de ma poche j’aperçois la photo de Mi Ran sans maquillage au réveil que je lui avais affublé dans mes contacts. « Mais qu’est ce qu’elle me veut encore ? » Je soupire, en ce moment, elle a un peu trop tendance à me prendre pour son chauffeur personnel. Je raccroche sans lui répondre et met mon téléphone en silencieux, si c’est important elle m’enverra un message. « Tu vois, comment veux-tu que je m’intéresse à quelqu’un quand je dois déjà m’occuper de Mi Ran toute la journée ? » Notre mère ne cesse de plaisanter sur le fait que la femme qui m’épousera, se mariera également avec Mi Ran et si ça fait rire cette dernière, pour ma part je deviens livide à chaque fois que ma mère me sort cette blague.
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Re: S'accorder quelques instants de colère, se défouler (ft. Jae Joon) | Lun 14 Jan - 13:27 Citer EditerSupprimer
S'accorder quelques instants de colère, se défouler
jae joon ♡ jooly
L’amour avec un grand A. Les mots de son ami ne cessent de faire écho dans son esprit tourmenté. Elle ne sait pas si elle l’a vraiment connu, cet amour, si beau et si grand, qui ne semble être présent que dans les films à l’eau de rose ou encore dans les dramas, faisant rêvasser plus d’une. Est-ce qu’il existe vraiment ? N’est-ce pas un mythe que tout homme essaye de pourchasser, en vain ? Parfois elle se le demande, et parfois elle doute. Peut-être est-ce juste parce qu’elle a peur de trop attendre, d’être déçue encore par un homme, de ne jamais trouver cet amour avec un grand A. Elle pousse un petit soupir discret. « Crois-tu qu’il existe vraiment ? Cet Amour ? » demande-t-elle en insistant sur le A. « Penses tu que chaque humain à sa moitié ? Crois-tu au fil rouge ? ». Parce qu’il est facile d’aimer une personne, de ressentir de l’affection pour elle, mais il est difficile d’Aimer, et de tout donner de soi-même. Elle fronce légèrement des sourcils lorsqu’il avoue avoir aimé une seule femme. Son cœur ne manque pas de rater un battement à ce moment-là, certainement à cause de la surprise. Elle ne s’attendait pas à ça, pas venant de lui. Elle est curieuse de savoir qui est celle qui a réussi à conquérir le cœur de son ami. « Je suis sûre qu’elle se sentirait toucher par tes mots. Est-ce qu’elle le savait ? ». Ce n’est pas la première question qu’elle a envie de lui poser mais elle se retient pour ne pas paraître trop curieuse, ou peut-être même jalouse. Pour tout dire elle a envie de savoir qui est cette fille, savoir si elle est encore dans son entourage, et s’il peut retomber pour elle ou non. Qui est donc cette unique fille ?
Lorsque le malaise s’installe entre eux, Olympe se demande si elle est la seule à l’avoir ressenti ou pas, mais ne préfère rien demander, tentant de chasser tout ça de son esprit déjà bien tourmenté. Heureusement que le repas est là pour l’aider à s’échapper. Elle en oublie rapidement ce petit moment, malgré sa main restée derrière son dos, sentant encore la douceur de la sienne. « Hum . . . porc ! ». Elle a à peine le temps de répondre qu’elle le voit qui se rive sur son téléphone, se demandant bien si ce n’est pas la fameuse fille évoquée tout à l’heure. Elle grimace automatiquement. Ce ne sont pas ses affaires ! Mais finalement ce n’est que Mi Ran, même si le que n’est pas vraiment à prendre à la légère. Elle rigole en l’entendant évoquer sa sœur. « Ne te plains pas ! Tu sais que tu as de la chance d’avoir une petite sœur, même collante. J’aurai aimé avoir un petit frère ou une petite sœur. Et puis au moins elle sera là pour te trouver la femme idéale. Je suis sûre qu’elle peut être de très bon conseil ! ». Même s’il est vrai que Mi Ran peut parfois être un peu . . . étrange, même si le mot ne conviendrait pas venant de Olympe. « D’après toi, quel genre de femme ta sœur aimerait ? », question plutôt bizarre, en sachant que c’est plutôt le problème de Jae Joon que de Mi Ran. Mais puisqu’il faut commencer par plaire à la sœur alors autant poser la question, non pas que cela soit pour elle, elle demande pour en savoir plus et éventuellement l’aider. Ou pas.
Lorsque le malaise s’installe entre eux, Olympe se demande si elle est la seule à l’avoir ressenti ou pas, mais ne préfère rien demander, tentant de chasser tout ça de son esprit déjà bien tourmenté. Heureusement que le repas est là pour l’aider à s’échapper. Elle en oublie rapidement ce petit moment, malgré sa main restée derrière son dos, sentant encore la douceur de la sienne. « Hum . . . porc ! ». Elle a à peine le temps de répondre qu’elle le voit qui se rive sur son téléphone, se demandant bien si ce n’est pas la fameuse fille évoquée tout à l’heure. Elle grimace automatiquement. Ce ne sont pas ses affaires ! Mais finalement ce n’est que Mi Ran, même si le que n’est pas vraiment à prendre à la légère. Elle rigole en l’entendant évoquer sa sœur. « Ne te plains pas ! Tu sais que tu as de la chance d’avoir une petite sœur, même collante. J’aurai aimé avoir un petit frère ou une petite sœur. Et puis au moins elle sera là pour te trouver la femme idéale. Je suis sûre qu’elle peut être de très bon conseil ! ». Même s’il est vrai que Mi Ran peut parfois être un peu . . . étrange, même si le mot ne conviendrait pas venant de Olympe. « D’après toi, quel genre de femme ta sœur aimerait ? », question plutôt bizarre, en sachant que c’est plutôt le problème de Jae Joon que de Mi Ran. Mais puisqu’il faut commencer par plaire à la sœur alors autant poser la question, non pas que cela soit pour elle, elle demande pour en savoir plus et éventuellement l’aider. Ou pas.
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Re: S'accorder quelques instants de colère, se défouler (ft. Jae Joon) | Jeu 14 Mar - 10:34 Citer EditerSupprimer
S'accorder quelques instants de colère, se défouler
olympe ♡ jooly
[Sans lui dévoiler toute la vérité, je lui faisais part d’une partie de mes sentiments. Avec Olympe, je n’ai aucun problème pour me confier et lui faire part de ce que je ressens. Même si dans ce cas-ci, je dois lui mentir en omettant des détails qui la concerne. Je ne me sens pas encore prêt à lui avouer que mon premier amour c’est elle. Ce n’est pas le bon timing, ce connard d’ex l’a laissé avec un cœur brisé et je ne veux pas qu’elle me voit comme un opportuniste. Ni la mettre mal à l’aise. Je fis simplement un signe négatif de la tête lorsqu’elle me demanda si cette fameuse famille était au courant de mes sentiments, si elle savait… Bien vite un nouveau malaise s’empara de nous, c’est le repas qui nous sauva. Olympe semblait avoir envie de manger du porc et je sourie à cette proposition qui me convenait parfaitement. Tout semblait être revenu à la normale, mais il fallait que le satané microbe se décide à venir me déranger ! Je ne pouvais pas passer une seule journée sans devoir me la coltiner et cela même lorsque je suis loin d’elle. Je pousse un très long soupir lorsque je dois répondre à Mi Ran et je n’hésite pas à me plaindre auprès d’Olympe, puisqu’elle connait par cœur notre relation fraternel quelque peu mouvementé.
« Franchement ? Si tu avais autant de frères et sœurs que moi, tout en étant l’enfant du milieu, croit moi que tu serais bien heureuse par moment d’être la seule à la maison. » Devoir tout partager avec eux, que ce soit l’amour ou les biens matériels, c’était parfois usant, surtout que mes grands-frères profitaient de leur statut d’aînée pour me traiter comme un esclave et ils en étaient de même de mes petites sœurs qui profitaient de mon statut de grand frère protecteur pour me faire faire tous ce qu’elles voulaient avec juste un regard adorable et un câlin. Mi Ran était passé maître dans le domaine. « Mi Ran est la raison de l’échec de mes deux précédentes relations, alors très franchement si femme parfaite existe à ses yeux, elle la trouvera peut-être lorsque je serais déjà mort. » Je me mis à rire à cette pensée. En soit, je n’avais aucune animosité sur le fait que Mi Ran avait fait fuir mes deux seules copines en 23 ans d’existence. Au moins, cela m’avait permis d’ouvrir les yeux et de ne pas accorder d’importance à des personnes qui n’étaient pas capable de faire face et de s’entendre avec Mi Ran. « Jun dit que j’ai tout du mari idéal mais que mon boulet Mi Ran ruine tout dès que son existence est connue. Mais je pense surtout qu’elle veut mon bien et qu’elle est un excellent moyen pour savoir à qui je peux accorder ma confiance ou non. J’ai beau me plaindre d’elle tout le temps, je ne pourrais pas rester avec quelqu’un que Mi Ran n’aime pas et avec qui elle ne s’entend pas. » Et cela ne semblait pas être le cas d’Olympe puisqu’elle est amie avec ma sœur. Etrangement cette pensée me réchauffe le cœur. Je n’en dis pas plus et entrain Olympe dans un restaurant.
« Franchement ? Si tu avais autant de frères et sœurs que moi, tout en étant l’enfant du milieu, croit moi que tu serais bien heureuse par moment d’être la seule à la maison. » Devoir tout partager avec eux, que ce soit l’amour ou les biens matériels, c’était parfois usant, surtout que mes grands-frères profitaient de leur statut d’aînée pour me traiter comme un esclave et ils en étaient de même de mes petites sœurs qui profitaient de mon statut de grand frère protecteur pour me faire faire tous ce qu’elles voulaient avec juste un regard adorable et un câlin. Mi Ran était passé maître dans le domaine. « Mi Ran est la raison de l’échec de mes deux précédentes relations, alors très franchement si femme parfaite existe à ses yeux, elle la trouvera peut-être lorsque je serais déjà mort. » Je me mis à rire à cette pensée. En soit, je n’avais aucune animosité sur le fait que Mi Ran avait fait fuir mes deux seules copines en 23 ans d’existence. Au moins, cela m’avait permis d’ouvrir les yeux et de ne pas accorder d’importance à des personnes qui n’étaient pas capable de faire face et de s’entendre avec Mi Ran. « Jun dit que j’ai tout du mari idéal mais que mon boulet Mi Ran ruine tout dès que son existence est connue. Mais je pense surtout qu’elle veut mon bien et qu’elle est un excellent moyen pour savoir à qui je peux accorder ma confiance ou non. J’ai beau me plaindre d’elle tout le temps, je ne pourrais pas rester avec quelqu’un que Mi Ran n’aime pas et avec qui elle ne s’entend pas. » Et cela ne semblait pas être le cas d’Olympe puisqu’elle est amie avec ma sœur. Etrangement cette pensée me réchauffe le cœur. Je n’en dis pas plus et entrain Olympe dans un restaurant.
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