pourquoi avait-il fallu que ça t’arrive là, alors que tu étais attendu pour un rendez-vous dans pour ton boulot ? à croire que le destin ne voulait pas te laisser bosser. c’était pourtant une bonne journée. tu avais réussi à avancer ton boulot sur les deux prochaines semaines, prenant les rendez-vous à l’avance pour ton boss, planifiant les réunions avec les fournisseurs et t’avais même prévu du temps dans ton emploi du temps pour danser. tout allait trop bien. c’est pour ça fallait une couille dans le potage. pourquoi un accident ? pourquoi maintenant ? tu pousses un soupir alors que tu sors de ta voiture pour en faire le tour et constater les dégâts. l’avant du parechoc à tout pris et est complètement défoncé et la peinture n’est pas mieux. sérieusement, une voiture neuve. en plus c’est même pas la tienne, c’est celle de ton entreprise, ta voiture de fonction. c’est pas grave, ils t’en trouveront une autre. pour le moment, tu dois juste aller vérifier que la personne qui t’es rentré. tu frappes à la fenêtre, un air concerné sur le visage. « ça va ? vous êtes blessé ? » tu demandes parce qu’on ne sait jamais. l’impact n’a pas été fort, mais on ne sait jamais ce qui peut arriver. t’espères juste que la personne ne s’énervera pas, parce que toi aussi tu pourras t’énerver. t’as beau être un minimoys, tu sais te défendre. tu n’as pas peur, même des armoires à glace.

la tête posé contre le volant, elle inspire lourdement, refusant d'ouvrir les yeux. pourquoi fallait-il que cela lui arrive à elle, elle qui n'était au volant de cette voiture que pour la simple et bonne raison que son patron lui avait demandé une faveur, une faveur très simple. celle de la laver et de la ramener en bon état. danah, elle n'était même pas assuré sur cette voiture, un accident et hop l'assurance dans l'arrière train. et ça elle refuse de l'accepter, parceque de l'argent, elle n'en a tout bonnement pas. enfin si, mais pas pour ça, pas pour une voiture qui n'est pas la sienne, pour un accident qu'elle n'a pas causé, pour un inconnu qui en l'espace d'un instant a su mettre en standbye toutes ses chances de quitter le pays d'ici moins d'un an. les cheveux ébouriffés devant son visage, elle finit par se décider à relever la tête lorsque l'on vient frapper à la fenêtre de l'habitacle. en temps normal elle aurait probablement hurlé, crié et insulté l'inconscient qui avait eu le malheur de croiser son chemin mais à l'instant présent danah désirait tout sauf s'attirer plus d'ennuis. le cercle infinis de concessions d'une pauvre. " je-je ne suis pas sure, je crois que j'ai pris un coup à la tête. " elle se masse l'arrière de la tête tout en grimaçant, son regard se voulant perdu se posant sur le jeune homme. la subtilité est fille du mensonge, prétendre était un art que la jeune demoiselle avait appris à maitriser au fil des années. quand bien même elle n'aimait pas la sensation d'être une victime, il s'agissait parfois de la meilleure solution, surement pas la plus juste mais clairement celle qui lui allait le mieux. " que s'est-il passé ? mon feu était pourtant vert. " feindre l'ignorance, prétendre être sonner. elle n'avait certes rien à se reprocher dans l'incident mais sa présence en elle même derrière le volant de cette voiture pour laquelle elle n'était guère assuré ne présageait rien de bon. à moins que cet inconnu soit suffisamment riche pour que tout s'arrange sans passer par les assurances. c'est beau de rêver danah.

c’est bien ta veine cet accident. mon dieu qu’est-ce que tu vas faire si tu as tué la personne ? bon, y a peu de chance vu votre vitesse lors de la collision mais on ne sait jamais. tu veux pas avoir de mort sur la conscience, ce serait trop affreux. tu décides donc d’aller vérifier que tout va bien pour la personne et tu frappes à sa fenêtre en lui demandant si elle va bien. la fenêtre se baisse et tu la regardes alors qu’elle se plaint d’un coup à la tête. « il faut pas rester comme ça, je vais appeler les secours alors pour qu’ils viennent vous chercher. vous avez peut-être une commotion cérébrale. » tu sors donc ton téléphone pour les appeler, mais au moment de le déverrouiller, il s’éteint complètement. « oh merde, c’est pas de chance. vous avez le votre ? le mien a plus de batterie. » si elle n’a pas le sien, c’est pas grave, tu arrêteras une personne dans le rue pour lui demander d’appeler à ta place. parce que là clairement, tu ne peux pas laisser la jeune femme sans assistance. elle te demande ensuite ce qui s’est passé prétendant que son feu était vert. sauf que ce n’était pas le cas, t’en étais sûr. le tien venait juste de passer au vert, comment le sien aurait-il pu l’être ? elle cherche sûrement à se dédouaner de cet accident et tu peux le comprendre dans un sens, personne ne voudrait être pris dans un carambolage. « je pense que vous n’avez pas fait attention mademoiselle. mais mon feu venait juste de passer au vert, ce qui signifie que le votre était rouge. » t’en es persuadé parce que tu avais passé presqu’une minute à l’arrêt à attendre que le rouge passe au vert. « je suis désolé si vous avez été blessé, mais je ne suis absolument pas responsable vu que vous étiez au rouge. » tu veux bien prendre les responsabilités à ton nom quand c’est toi le responsable mais là t’étais sûr de toi. si tu ne t’étais pas arrêté à ton feu et qu’elle t’avait dit ça, t’aurais pu la croire parce que tu ne remettais jamais la parole de quelqu’un en question. mais là vu que tu avais stoppé au feu rouge, tu ne pouvais pas lui faire confiance parce qu’elle te mentait et ne semblait même pas désolée par rapport à ça.

danah elle était adepte de la vitesse, des courses mais ça c'était sur deux roues. elle y était à l'aise, elle avait le contrôle, elle savait jongler entre les véhicules et freiner au dernier moment. c'était son trip, sa dose d'adrénaline, son moment d'extase. en l'occurence, elle n'était pas aussi doué derrière le volant d'un véhicule à quatre roues, moins flexible, une réponse tardive, moins puissant, du moins en l'occurence pour cette voiture. et là voilà dans la merde, une nouvelle fois. tête baissée, elle déglutit, quelque peu rassuré que le jeune homme n'ai plus de batterie et s'assurant d'un coup d'oeil que son téléphone ne soit pas apparent. hors de question d'appeler une ambulance ni même l'assurance du jeune homme. il lui fallait d'ailleurs se presser avant que les flics ne débarquent. par expérience elle savait que ceux-ci n'avaient pas besoin d'être appelé pour débarqué sur les lieux d'un accident. " je n'ai pas pris mon téléphone, je devais juste emmener la voiture de mon patron à laver. "  elle relève la tête, lèvres tordues dans une grimace de douleur alors que ces yeux qui se voulaient larmoyant se posent sur le jeune homme. "je suis pourtant sure d'avoir vu le feu vert. comment aurais-je pu être imprudente avec la voiture de mon patron. puis c'est vous qui mette rentré dedans non ? " elle se concentre de sorte à maintenir sa voix calme et innocente, hors de question qu'elle paraisse agressive ou sur la défense. il suffit juste qu'elle soit un peu sonné et légèrement choqué. " commençons par libérer la route en déplaçant les voitures sur le côté puis nous pourrons voir comment nous arranger d'accord ? " les voitures garés sur le côté devraient pouvoir lui éviter la présence des flics, du moins elle l'espérait. cela ne ferait que compliquer son cas et en plus d'un accident, elle ne désirait guère se prendre une amende pour excès de vitesse et refus de priorité.

ça t'embête réellement cet accident, mais plus que la carrosserie touchée, c'est la jeune femme qui t'inquiète le plus. est-ce qu'elle va bien ? est-ce qu'elle a besoin d'aller à l'hôpital ? est-ce que sa blessure est grave ? c'est tout toi ça, te faire du soucis pour une personne avant de te faire du soucis pour la voiture. après tout, si vraiment y a un problème, tu peux la faire réparer par woohee ou même le garage pour lequel tu bosses. mais là, c'est d'abord la jeune femme qui te préoccupe plus que tout ça. tu cherches donc à appeler les secours mais te rends compte bien rapidement que ton téléphone est hors service. c'est bien ta veine ça. tu veux donc utiliser celui de la jeune femme mais elle ne l'a pas pris avec elle. ça non plus ce n'est pas de chance. tu ne remets pas en doute les mots de la jeune femme alors que c'est un mensonge qu'elle te sort. mais t'es pas le genre à remettre en question ce qu'on te dit tant que tu n'as pas de preuves du mensonge. donc, tu la crois malgré tout. « oh je vois. mais vous allez bien ? » tu demandes quand même parce que ça t'inquiète son état. elle reporte son attention sur toi et tu vois ses yeux remplis de larmes. tu te mords la lèvre mal à l'aise. t'aimes pas trop les larmes des femmes, parce que t'es émotif aussi et que si elle se fout à pleurer, tu vas paniquer et pas savoir quoi faire. « je suis sûr que c'est vous qui m'êtes rentré dedans. » et ça tu n'en démordras pas, parce que tu étais stoppé au feu rouge avant de redémarrer ta voiture. c'est elle qui est en tort. la jeune femme te propose de déplacer les véhicules sur le côté et tu hoches la tête. « bonne idée. » tu te dépêches de te remettre au volant de ta voiture et tu fais quelques mètres pour la garer un peu plus loin, là où elle ne dérangera pas du tout. tu sors à nouveau de l'habitacle et tu attends que la jeune femme fasse pareil avec sa voiture. en attendant, tu constates l'ampleur des dégâts. rien de réellement grave, mais ça te fait quand même chier. « faudrait que je vois avec woohee si elle peut faire quelque chose. » que tu murmures pour toi alors que la jeune femme gare sa voiture derrière la tienne et tu te déplaces à nouveau vers elle, regarde pour elle aussi les dégâts. le pare choc avant est enfoncé. rien de grave non plus mais c'est chiant quand même. « qu'est-ce que vous voulez faire du coup ? » parce que si elle a voulu se mettre sur le côté c'est pour que vous vous arrangiez non ?

le problème avec danah c'est qu'il lui arrivait par moment de s'auto mentir, certains psychologues auraient qualifiés cela d'auto défense, danah elle se conterait de qualifier cela de lâcheté mais chacun était libre de posséder son propre avis. dans le cas présent, il lui était bien trop douloureux d'avouer qu'elle avait merdé, parceque cela sous entendrait qu'elle devrait payer les frais pour la voiture de son patron et celle de ce jeune homme, hors elle n'était guère prête à dépenser ne serait-ce que le moindre centime de ses économies si difficilement mise de côté pour s'envoler aux états unis dans deux bagnoles qui ne lui appartenait guère. mauvaise foi. se mordant la lèvre, elle finit par garer la voiture sur le coté, s'en extirpant lentement, main sur son front pour en venir constater les dégâts. "oh putain." lâche t'elle en découvrant le pare-chocs avant de la voiture de son patron enfoncé. à cette vitesse c'est elle qui allait se faire défoncer. elle aurait bien aimé se la jouer malaise, tomber au sol et faire la morte mais cela n'arrangerait guère les choses, elle serait possiblement emmené à l'hôpital et son patron appelé pour constater les dégâts. tout ce qu'elle réussirait c'est obtenir un peu de pitié sans solution concrète. " ce que je veux faire ? " la bonne blague comme si il était réellement prêt à entendre ce qu'elle avait à dire. "mmh vous payez les réparations et on en reste là ?" oh oui elle en avait de l'audace danah, plutôt deux fois qu'une même mais il n'y avait pas trente six milles solutions à son problème. " je vous repaierais en service, je suis bonne à tout faire, le ménage, la cuisine, des livraisons, le rangement mais faut que vous preniez le blâme. " certaines situations nécessitaient de faire profil bas et ce quand bien même elle détestait cela. un peu de drama queen pour soupoudrer sa requête ne ferait d'ailleurs guère de mal. c'est donc en abaissant un genoux qu'elle s'agenouille devant l'inconnu, frottant ses mains en signes de supplications." je vous en pries. " le soucis avec ce genre d'attitude c'est que ça attire l'attention des passants et pas qu'un peu.

tu ne t’attendais pas à autant de dégâts et ça te fait clairement chier, parce que tu aurais aimé ne pas avoir à passer par un garagiste, mais là ce n’est pas possible autrement. tu demanderas à woohee si elle peut pas faire quelque chose. elle s’y connait en voiture la jeune femme, donc tu sais qu’elle pourra faire quelque chose pour toi. tu attends que la jeune femme se gare derrière toi, sur le bas-côté pour que vous ne dérangiez plus la circulation et quand elle arrive près de toi, tu lui demandes ce qu’elle veut faire. parce que clairement, tu n’es pas en faute. ton feu était vert quand tu es passé et c’est elle qui a grillé le rouge du sien. donc tu veux qu’elle prenne ses responsabilités. pourtant quand elle prend la parole, tu ouvres les yeux en grand sous la surprise. elle se fout de toi ? comment ça elle veut que tu paies les réparations ? non mais elle est sérieuse ? c’est elle qui te fonce dessus et c’est toi qui doit prendre. tu ouvres la bouche pour répliquer, mais elle ne te laisse pas le temps de le faire qu’elle a déjà enchaîner en te parlant de service qu’elle pourrait te rendre en échange du blâme que tu prendras à sa place. elle te supplie même, se mettant à genoux et frottant ses mains. mais non, mais qu’est-ce qu’elle fait ? tu te précipites vers elle et la relèves aussi vite que tu peux. t’as pas envie que les gens pensent que tu la maltraitais ou une connerie dans le genre. « mais ne faites pas ça. » t’es totalement dépassé par la situation. tu ne sais plus quoi faire et tu la regardes sans rien dire pendant quelques secondes. tu finis par pousser un soupir. « très bien, je vais prendre le blâme. » après tout, qu’est-ce que tu as à perdre à faire ça ? les assurances vont payer à ta place et woohee t’aidera pour les réparations. « mais je veux savoir pourquoi moi et pas vous ? et surtout je veux que vous arrêtiez de nier le fait que votre feu était vert. » tu veux bien être gentil, mais t’as quand même besoin de savoir pourquoi tu es si gentil avec elle et pourquoi elle t’a menti. dire que si tu ne t’étais pas arrêté aussi longtemps au feu avant de redémarrer, tu n’aurais même pas remis en cause ses dires. elle est mal tombée la jeune femme malheureusement.

elle se relève les yeux humides et rougis, les mains du jeune inconnu posées sur ses épaules et sa voix la conviant à ne pas agir de la sorte. elle avait appris à s’auto victimiser  grâce ou plutôt à cause de sa jeune soeur lanah. à croire que c’était dans leur gêne de jouer les victimes afin d’obtenir ce qu’elles désiraient. elle n’éprouvait pourtant aucune fierté à cela, et contrairement à lanah, danah elle n’en faisait usage qu’en dernier recours; lorsque la situation lui échappait des mains et que seule la pitié qu’elle pourrait occasionner chez autrui lui assurer une sortie de secours. elle soupire enfin de soulagement, le poids surplombant ses épaules s’effaçant faisant place à une sensation de légèreté alors qu’elle laisse un fin sourire se dessiner sur ses lèvres. il allait prendre le blâme, faire fonctionner son assurance et donc celle du restaurant, il allait se porter coupable et retirer toute responsabilité qui incombait à la jeune femme. oh danah aurait pu éprouver ne serait qu’une once de culpabilité face à ce qu’elle infligeait au jeune homme mais non. dans ce monde la jeune femme avait appris à survivre et ne doutait pas un seul instant que ce jeune inconnu n’aurait jamais fait une telle proposition si il ne pouvait guère se le permettre. « ce n’est pas ma voiture, et je ne suis pas assuré. » avoue t-elle en toute honnêteté. les assurances coutaient bien trop cher par mois pour qu’elle n’en prenne une, en temps normal elle s’assurait d’être vigilante afin d’éviter les frais exorbitant qui pourrait lui incomber si elle se devait de faire un séjour à l’hôpital mais aujourd’hui était un autre jour. « c’est la voiture de mon patron, je viens juste de la récupérer au garage. » elle lève les yeux au ciel, exaspéré à l’idée même qu’elle ai pu avoir un accident juste après avoir récupéré la voiture. « j’ai pas les moyens de payer les réparations et je ne suis pas assuré. mon patron a beau m’apprécier si je suis en tort c’est mon salaire qui y passera. » et sans salaire elle devrait piocher dans l’argent qu’elle mettait précieusement de côté pour s’envoler aux Etats-Unis et quitter ce pays qu’elle désirait tant fuir. non, elle n’était pas prête à abandonner son rêve. « je travaille dur pour gagner mon pain, je travaillerai dur pour me racheter. et je fais tout à l’exception de services en nature. » elle voulait bien trouver une alternative pour le remercier de prendre le blâme mais la jeune coréenne avait ses limites, et son corps en était clairement une. lèvres pincées, sourcils relevés, bras croisés sous sa poitrine, elle observe le jeune homme. alors monsieur l’inconnu, deal?

la situation t’échappe totalement. tu ne sais plus quoi faire ni même comment réagir. la jeune femme s’est agenouillée pour te supplier de prendre le blâme et tu l’as fait. mais pourquoi ? parce que tu es trop gentil encore une fois. ça te perdra ce genre de comportement, tu le sais et pourtant tu ne peux pas t’en empêcher. tu ne peux pas fermer les yeux face à la détresse d’une femme et encore moins quand elle est à genoux. tu en aurais honte si c’était le cas et ta culpabilité te pèserait de trop. alors, tu acceptes de mettre les réparations sur le compte du garage pour lequel tu travailles. après tout, ça sert aussi à ça. tu n’aurais qu’à dire la vérité mais en donnant quelques informations fausses. t’espères que jamais personne ne découvrira le pot aux roses, parce que sinon, tu peux dire adieu à ta place dans ton entreprise. cependant, avant de réellement accepter que la jeune femme ne soit pas en cause, tu veux savoir pourquoi tu dois faire ça et surtout qu’elle accepte de reconnaitre que le feu était rouge pour elle. tu veux bien être gentil, mais tu restes persuadé que c’était vert pour toi quand tu es passé et qu’elle, elle a juste grillé son feu. tu attends donc qu’elle te donne des explications et qu’elle reconnaisse au moins ce fait, mais lorsqu’elle reprend la parole, tu n’as le droit qu’à une justification par rapport à ses actions. tu pousses un nouveau soupir alors que tu comprends bien sa situation. tu arbores une expression choquée quand elle te dit qu’elle se rachètera mais ne fera pas de services en nature. aussitôt tes joues deviennent rouges et tu secoues tes mains devant toi en balbutiant. « non mais non… je veux pas ça. » est-ce que t’as réellement l’air d’un mec qui serait prêt à utiliser le corps d’une femme pour se satisfaire juste pour un simple accident de la route ? faudrait que tu demandes à jaehyun et taemin. quoique non, eux, ils seraient capables de te traiter de con pour ne pas avoir profiter de la situation. « je vous demanderai rien. j’ai besoin de rien et encore moins de vos services en nature… » tu cherches comment lui expliquer pourquoi tu ne veux et tu finis par trouver. « je suis marié. » pour une fois que ton mariage avec woohee te sert à quelque chose, autant t’en servir. « alors y a pas besoin de vous racheter… je veux juste que vous reconnaissiez que c’était rouge. » et ça, tu n’en démordras pas. tu n’es pas encore fou. donc, tu sais que c’était vert pour toi, et rouge pour elle.

Toute communication est manipulation, la communication est un outil, la manipulation aussi. danah n'avait jamais eu de mauvaises intentions, son but premier n'était clairement pas d'attirer le malheur sur cet inconnu et bel et bien de se sortir de ce mauvais pétrin sans avoir à dépenser la moindre pièce. la notion de l'argent était une chose que la jeune femme s'était du d'apprendre dés son plus jeune âge, un âge où l'on se contentait de jouer aux poupées plutôt que de faire les marchés de la capitale, ramasser les ordures ou garder les enfants des voisins. danah ne faisait guère partis de cette jeunesse ignorante, qui n'avait que faire de dépenser à perte de vue. elle était seule. elle ne pouvait et ne voulait compter sur personne d'autre qu'elle, et si cela signifiait qu'elle devait se montrer un temps soit peu manipulatrice alors elle n'en éprouverait aucun remord. " tant mieux de toute manière je n'aurais jamais rien fait de tel. " elle n'était déjà pas capable d'offrir son corps à un homme qui lui plairait physiquement alors perdre sa virginité avec un inconnu pour qu'il lui évite des frais liés à cet accident ? non clairement non, danah avait beau rêver des Etats-Unis, son corps restait son entière propriété. " marié ? vous paraissez jeune pour être marié. puis entre tout, ça n'a jamais empêché un homme d'aller voir ailleurs. " elle rit légèrement, moqueuse avant de se reprendre face aux paroles du jeune inconnu. " je me souviens d'un feu vert, mais j'avais peut-être la tête ailleurs, mes pensées ont divagué et il est possible que je n'ai pas vu le changement de couleur. " elle ne mentait pas, pas réellement. elle était perdue dans ses pensées, à réfléchir aux mois qu'il lui restait avant de quitter la Corée, et à bomchan, qu'en adviendrait-il de leur petit jeux. " donc si cela peut conclure la chose, j'admets que c'était rouge mais il nous faut signer une déclaration. " parcequ'il leur fallait être clairement écris les circonstances de l'accident pour que les assurances les remboursent et que son patron ne la vire guère. " donc disons que je suis passé au vert et vous au rouge en pensant que cela passait au vert ? " quasiment l'inverse de ce qu'il s'était produit. " vous aimez les plats traditionnels coréen? " lâchait subitement comme pour se déculpabiliser de ce qu'elle était en train de faire. après tout, il s'était montré plutôt compréhensif pour un inconnu qui n'était pas en tort.