first time [ft. daewon]
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first time [ft. daewon] | Dim 29 Avr 2018 - 19:11 Citer EditerSupprimer
first time
daewon & jaehee
« jae hee ! » ton père te suit au pas mais tu ne lui adresses même pas un regard, tu te diriges vers ta chambre, beaucoup plus rapidement que lui. les cris de ta mère? tu ne les entends même plus. « jae hee ! je veux juste te parler ! » continue t-il, dans l'espoir que tu lui donnes sa chance. il ne t'a rien fait ton père, aujourd'hui, mais tu le rejettes, comme d'habitude. tu claques la porte, prenant soin de verrouiller derrière toi, sachant pertinemment qu'il rentrera si tu oublies de le faire. « jae, s'il te plaît. » reprend t-il d'un ton plus doux, derrière la porte. « juste toi et moi. » parce qu'il sait très bien que ta mère est ton poison quotidien. « laisse moi! » hurles-tu, alors qu'une larme s'échappe, se frayant un chemin le long de ta joue. « j'veux pas te voir ! laisse moi ! » ces paroles prononcées sur un ton haineux, parce que t'as la haine contre ce monde. t'en as marre. brusquement, tu viens essuyer ta joue humide, joue qui te fait encore souffrir dû à cette violente bagarre dans laquelle tu t'es retrouvé il y a une heure à peine. tu te sens tellement seule, t'as rien à foutre sur cette planète, tu n'y trouveras jamais ta place. tu vivras pour les autres, tu vivras à travers eux et ça ne changera jamais. tes désirs à toi, tes envies, ton bien-être. tout ça n'existe pas et n'existera jamais. tu as fait cette erreur aux yeux des autres, celle de t'écouter, faire ce que bon te semble. tu es jeune oui, tu n'as eu que quatorze ans il y a quelques semaines mais tu voulais le faire pour te sentir bien, c'était ce que tu voulais, toi. tu t'es rasé un côté du crâne, l'envie de te raser totalement les cheveux t'a traversé l'esprit mais tu t'es contenté que d'un seul côté en plus d'avoir coupé dix bons centimètres, ça te plaît déjà plus qu'avant mais ce n'est qu'une excuse pour les autres pour continuer de s'acharner sur toi. oui, tu t'es encore retrouvé au milieu d'une bagarre, ils étaient à cinq sur toi, t'as même pas pu te défendre bien que tu aies essayé... les premières minutes. tes larmes continuent de couler sans que tu aies un quelconque contrôle là-dessus. cette rage, cette peine, ce mal-être explose, te vide de toute force, tellement que tu viens t'asseoir au pied de ton lit. tes sanglots envahissent ton visage, tes yeux, ton cœur aussi, t'en as même parfois du mal à respirer. si seulement c'était ces douleurs aux côtes qui te faisaient pleurer, si seulement c'était ton visage quelque peu amoché, si seulement c'était tout ça mais non, c'est cette place introuvable que tu continues de chercher sur cette terre qui te fait le plus de mal. c'est cette incompréhension, les réponses à ces questions que tu n'auras jamais. tu veux seulement vivre ta vie, mais la vie t'empêche de la vivre comme tu le voudrais.
20h30. plus un bruit dans la maison. tu es assise au rebord de la fenêtre, tes fines jambes recroquevillées sur toi-même, tu les enlaces de tes petits bras. tu ne manges plus depuis des semaines, t'as plus d'appétit, comment tu pourrais avoir envie de te nourrir alors que tu vis sans cesse avec tous ces questionnements ? tous ces doutes ? toutes ces réflexions qui ne font que te tuer à petit feu. ton corps est abîmé par ces bagarres à répétitions, par ces coups qu'on te fout parce qu'on te prend pour un ovni, des marques qui ne s'effaceront sans doute jamais. au loin, tu vois tes parents monter dans la voiture pour partir, ce soir, vous auriez dû passer la nuit chez ta tante. elle vous avait invité pour le week-end mais ton père n'a pas su te sortir de ta chambre, tu veux passer le week-end ici, seule. t'es mieux seule. tu les vois partir, te retrouvant à nouveau dans un calme qui te pousse à réagir. doucement, tu te lèves, te dirigeant vers le miroir de ta commode. tu te regardes. tu regardes ce qu'il reste de toi avec, à la fois du dégoût, et de la pitié mais en ayant toujours cette partie de toi qui ne cherche qu'à exister comme tu le voudrais. tu commences à ressentir ce que les autres ressentent en te voyant, tu ne te comprends pas non plus. pourquoi tu te sens comme ça ? pourquoi quand tu regardes un garçon, tu le désires autant que tu l'envies ? c'est pas normal. t'es pas normale. t'es beaucoup trop jeune pour penser à ça, pourtant, tu ressens du désir. du désir, mêlé à l'envie d'être comme eux. tu n'arrives pas à regarder les garçons comme les autres filles de ton âge. toi aussi, tu veux un petit-copain, mais t'as pas envie qu'il te voit dans cet état, t'as pas envie de lui infliger ça, t'as pas envie de lui faire subir ce que tu vis, tu ne saurais même pas comment lui expliquer tes ressentis, à quel moment tu t'es perdue. tu le sais, tu ne pourras jamais te trouver un copain, pas le temps que tu ne te sois pas trouvé toi. de toute façon, tu ne regardes plus les garçons depuis bien longtemps, sans doute parce que tu as des soucis bien plus importants, et puis aussi, parce que t'es déjà amoureuse, et quoi que tu fasses, tu ne vois plus que lui. tu hoches doucement la tête, comme pour chasser toutes ces pensées quand tu sens ton cœur se resserrer. tu viens ouvrir ton sac, y sortant ta trousse pour attraper tes ciseaux. tu les fixes longuement, plongé dans tes pensées avant de t'asseoir sur ta chaise de bureau, devant ce miroir. tu ne peux quitter ce reflet des yeux, comme si un miracle allait se produire. pendant un temps, tu pensais que tout aurait été plus facile si tu étais née dans le corps d'un garçon, si tu étais un garçon mais ça ne serait même pas le cas. ils t'attirent, t'as besoin d'eux, t'as besoin de lui. rien ne t'aide, t'as aucune réponse. tu te cherches, tu ne fais que ça, mais t'as fini par t'y perdre toi-même. alors tu viens attraper la brosse à cheveux, brosser tes cheveux qui tombent devant tes yeux et t'empêchent de voir ce reflet désastreux. tu les alignes correctement, avant de déposer cette brosse et te saisir de ces ciseaux. tu ne réfléchis pas plus longtemps, tu te mets à couper tes cheveux de devants. avoir une frange n'était pas ce que tu voulais, mais ça sera toujours ça. ça sera des cheveux en moins, une partie de ta soit-disant féminité qui ne sera plus. t'en as rien à foutre de faire ça toi-même, que ça ne soit pas droit, en fait, t'en as rien à foutre de tes cheveux. tu coupes, tu coupes, tes cheveux tombant au sol et lorsque tu termines enfin, tu redresses le visage, te regardant. tu ne sais même pas quoi en penser, tu ne sais même plus quoi penser. ta mère va sans douter hurler, encore une fois, mais t'en as rien à foutre. tu sors de ta chambre, te saisissant du balais afin de tout nettoyer, tout ranger, pendant plusieurs minutes et une fois chose faite. tu ranges tes affaires dans ton sac. tu y ranges ta trousse, fronçant les sourcils en voyant cette petite feuille à l'intérieur. tu ne l'avais pas encore vu, alors, de tes mains presque tremblantes, tu viens l'attraper. tu trembles oui, parce que t'as peur de ce que tu vas y trouver, des mots odieux, sans doute. c'est pas la première fois qu'on te laisse ce genre de mots dans tes affaires. « retourne sur ta planète. » tu plisses les lèvres. tu te sens bizarre. à la fois rassurée, à la fois blessée. rassurée parce que tu t'attendais à pire, blessée parce qu'encore une fois, on te rappelle que tu n'es que l'ombre de toi-même. à cause d'eux. parce que de toute façon, tu ne peux pas être toi-même.
c'est lorsqu'on toque à la porte que tu sors de ce monde cruel qui n'est autre que la réalité, tu relèves le regard, tourné vers la porte de ta chambre. tu n'ouvriras pas. tu ne sais pas qui toque à la porte de votre maison, mais tu sais que tu resteras seule tout le week-end. pourtant, tu déposes toutes tes affaires sur le meuble près de ton lit, sortant finalement de ta chambre pour te diriger vers la porte d'entrée. tu regardes à travers le judas de la porte, et tu vois daewon. dae, c'est de lui dont tu es amoureuse. tes yeux s'écarquillent, ton coeur se met à battre plus rapidement. l'effet de l'amour, pourrait-on dire mais là, tu paniques plus qu'autre chose. t'as pas envie qu'il te voit comme ça. ta joue encore bien rouge, ces bleus et griffes sur tes bras qui sont voyants à cause de ton débardeur, la moitié de ton crâne rasé, et ce visage sans expression ni sourire. ça t’achèverait de voir du dégoût dans ses yeux à lui. il est le seul à être gentil avec toi, le seul avec qui tu peux être toi-même sans craindre mais depuis que tu t'es attaché à lui, tu commences à craindre certaines choses. à craindre qu'il t'abandonne. « j-.. je vais chercher les clés! » c'est un mensonge, les clés sont déjà sur la porte mais ça te laisse quelques minutes pour arranger ta pauvre mine. tu cours jusqu'à ta chambre, y sortant un sweat que tu enfiles aussitôt pour couvrir ton corps. tu viens même attraper une casquette, faisant une boule avec tes cheveux pour les cacher à l'intérieur une fois posée sur ta tête. après ça, tu viens même mettre la capuche de ton sweat par dessus. ça fera l'affaire, avec un peu de chance, ça camouflera ton visage et cette peine qui t'accapare. tu reviens rapidement devant la porte, prenant une profonde inspiration comme si ce geste pouvait te donner de la force, de redonner la force de sourire, et une joie de vivre qui s'est éteinte il y a bien longtemps. pourtant, quand tu ouvres la porte, tu parviens à le faire. à lui sourire. un sourire brisé par tout ça, mais sincère. t'es contente de le voir ici, de le savoir près de toi. tu te sens en sécurité quand il est là. « salut... » tu baisses légèrement la tête, réflexe pour te camoufler, juste le temps de refermer la porte derrière lui. « je suis étonnée de te voir ici.. enfin, je veux dire, il est tard. » sa visite est une grosse surprise. tu ne sais pas s'il y a une raison particulière, mais tu crains que si. tu crains qu'il ait été mis au courant pour ce qu'il s'est passé aujourd'hui à l'école. tu ne veux pas t'expliquer, tu devrais lui dire pas mal de choses dont tu n'es pas fière. tu te diriges vers ta chambre, l'invitant à te suivre. « désolé d'avoir mis du temps à ouvrir... j'étais.. je regardais des trucs sur internet. » tu ranges plus convenablement tes affaires sur ton bureau, profitant d'être dos à lui pour t'essuyer une nouvelle fois la joue alors que tu te tournes à nouveau vers lui, retrouvant ton petit sourire qui symbolise cette force en toi que tu sembles avoir aussi oublié. « ça va toi? »
20h30. plus un bruit dans la maison. tu es assise au rebord de la fenêtre, tes fines jambes recroquevillées sur toi-même, tu les enlaces de tes petits bras. tu ne manges plus depuis des semaines, t'as plus d'appétit, comment tu pourrais avoir envie de te nourrir alors que tu vis sans cesse avec tous ces questionnements ? tous ces doutes ? toutes ces réflexions qui ne font que te tuer à petit feu. ton corps est abîmé par ces bagarres à répétitions, par ces coups qu'on te fout parce qu'on te prend pour un ovni, des marques qui ne s'effaceront sans doute jamais. au loin, tu vois tes parents monter dans la voiture pour partir, ce soir, vous auriez dû passer la nuit chez ta tante. elle vous avait invité pour le week-end mais ton père n'a pas su te sortir de ta chambre, tu veux passer le week-end ici, seule. t'es mieux seule. tu les vois partir, te retrouvant à nouveau dans un calme qui te pousse à réagir. doucement, tu te lèves, te dirigeant vers le miroir de ta commode. tu te regardes. tu regardes ce qu'il reste de toi avec, à la fois du dégoût, et de la pitié mais en ayant toujours cette partie de toi qui ne cherche qu'à exister comme tu le voudrais. tu commences à ressentir ce que les autres ressentent en te voyant, tu ne te comprends pas non plus. pourquoi tu te sens comme ça ? pourquoi quand tu regardes un garçon, tu le désires autant que tu l'envies ? c'est pas normal. t'es pas normale. t'es beaucoup trop jeune pour penser à ça, pourtant, tu ressens du désir. du désir, mêlé à l'envie d'être comme eux. tu n'arrives pas à regarder les garçons comme les autres filles de ton âge. toi aussi, tu veux un petit-copain, mais t'as pas envie qu'il te voit dans cet état, t'as pas envie de lui infliger ça, t'as pas envie de lui faire subir ce que tu vis, tu ne saurais même pas comment lui expliquer tes ressentis, à quel moment tu t'es perdue. tu le sais, tu ne pourras jamais te trouver un copain, pas le temps que tu ne te sois pas trouvé toi. de toute façon, tu ne regardes plus les garçons depuis bien longtemps, sans doute parce que tu as des soucis bien plus importants, et puis aussi, parce que t'es déjà amoureuse, et quoi que tu fasses, tu ne vois plus que lui. tu hoches doucement la tête, comme pour chasser toutes ces pensées quand tu sens ton cœur se resserrer. tu viens ouvrir ton sac, y sortant ta trousse pour attraper tes ciseaux. tu les fixes longuement, plongé dans tes pensées avant de t'asseoir sur ta chaise de bureau, devant ce miroir. tu ne peux quitter ce reflet des yeux, comme si un miracle allait se produire. pendant un temps, tu pensais que tout aurait été plus facile si tu étais née dans le corps d'un garçon, si tu étais un garçon mais ça ne serait même pas le cas. ils t'attirent, t'as besoin d'eux, t'as besoin de lui. rien ne t'aide, t'as aucune réponse. tu te cherches, tu ne fais que ça, mais t'as fini par t'y perdre toi-même. alors tu viens attraper la brosse à cheveux, brosser tes cheveux qui tombent devant tes yeux et t'empêchent de voir ce reflet désastreux. tu les alignes correctement, avant de déposer cette brosse et te saisir de ces ciseaux. tu ne réfléchis pas plus longtemps, tu te mets à couper tes cheveux de devants. avoir une frange n'était pas ce que tu voulais, mais ça sera toujours ça. ça sera des cheveux en moins, une partie de ta soit-disant féminité qui ne sera plus. t'en as rien à foutre de faire ça toi-même, que ça ne soit pas droit, en fait, t'en as rien à foutre de tes cheveux. tu coupes, tu coupes, tes cheveux tombant au sol et lorsque tu termines enfin, tu redresses le visage, te regardant. tu ne sais même pas quoi en penser, tu ne sais même plus quoi penser. ta mère va sans douter hurler, encore une fois, mais t'en as rien à foutre. tu sors de ta chambre, te saisissant du balais afin de tout nettoyer, tout ranger, pendant plusieurs minutes et une fois chose faite. tu ranges tes affaires dans ton sac. tu y ranges ta trousse, fronçant les sourcils en voyant cette petite feuille à l'intérieur. tu ne l'avais pas encore vu, alors, de tes mains presque tremblantes, tu viens l'attraper. tu trembles oui, parce que t'as peur de ce que tu vas y trouver, des mots odieux, sans doute. c'est pas la première fois qu'on te laisse ce genre de mots dans tes affaires. « retourne sur ta planète. » tu plisses les lèvres. tu te sens bizarre. à la fois rassurée, à la fois blessée. rassurée parce que tu t'attendais à pire, blessée parce qu'encore une fois, on te rappelle que tu n'es que l'ombre de toi-même. à cause d'eux. parce que de toute façon, tu ne peux pas être toi-même.
c'est lorsqu'on toque à la porte que tu sors de ce monde cruel qui n'est autre que la réalité, tu relèves le regard, tourné vers la porte de ta chambre. tu n'ouvriras pas. tu ne sais pas qui toque à la porte de votre maison, mais tu sais que tu resteras seule tout le week-end. pourtant, tu déposes toutes tes affaires sur le meuble près de ton lit, sortant finalement de ta chambre pour te diriger vers la porte d'entrée. tu regardes à travers le judas de la porte, et tu vois daewon. dae, c'est de lui dont tu es amoureuse. tes yeux s'écarquillent, ton coeur se met à battre plus rapidement. l'effet de l'amour, pourrait-on dire mais là, tu paniques plus qu'autre chose. t'as pas envie qu'il te voit comme ça. ta joue encore bien rouge, ces bleus et griffes sur tes bras qui sont voyants à cause de ton débardeur, la moitié de ton crâne rasé, et ce visage sans expression ni sourire. ça t’achèverait de voir du dégoût dans ses yeux à lui. il est le seul à être gentil avec toi, le seul avec qui tu peux être toi-même sans craindre mais depuis que tu t'es attaché à lui, tu commences à craindre certaines choses. à craindre qu'il t'abandonne. « j-.. je vais chercher les clés! » c'est un mensonge, les clés sont déjà sur la porte mais ça te laisse quelques minutes pour arranger ta pauvre mine. tu cours jusqu'à ta chambre, y sortant un sweat que tu enfiles aussitôt pour couvrir ton corps. tu viens même attraper une casquette, faisant une boule avec tes cheveux pour les cacher à l'intérieur une fois posée sur ta tête. après ça, tu viens même mettre la capuche de ton sweat par dessus. ça fera l'affaire, avec un peu de chance, ça camouflera ton visage et cette peine qui t'accapare. tu reviens rapidement devant la porte, prenant une profonde inspiration comme si ce geste pouvait te donner de la force, de redonner la force de sourire, et une joie de vivre qui s'est éteinte il y a bien longtemps. pourtant, quand tu ouvres la porte, tu parviens à le faire. à lui sourire. un sourire brisé par tout ça, mais sincère. t'es contente de le voir ici, de le savoir près de toi. tu te sens en sécurité quand il est là. « salut... » tu baisses légèrement la tête, réflexe pour te camoufler, juste le temps de refermer la porte derrière lui. « je suis étonnée de te voir ici.. enfin, je veux dire, il est tard. » sa visite est une grosse surprise. tu ne sais pas s'il y a une raison particulière, mais tu crains que si. tu crains qu'il ait été mis au courant pour ce qu'il s'est passé aujourd'hui à l'école. tu ne veux pas t'expliquer, tu devrais lui dire pas mal de choses dont tu n'es pas fière. tu te diriges vers ta chambre, l'invitant à te suivre. « désolé d'avoir mis du temps à ouvrir... j'étais.. je regardais des trucs sur internet. » tu ranges plus convenablement tes affaires sur ton bureau, profitant d'être dos à lui pour t'essuyer une nouvelle fois la joue alors que tu te tournes à nouveau vers lui, retrouvant ton petit sourire qui symbolise cette force en toi que tu sembles avoir aussi oublié. « ça va toi? »
(c) Miss Pie
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Re: first time [ft. daewon] | Mar 15 Mai 2018 - 19:04 Citer EditerSupprimer
first time
daewon & jaehee
« qu'est-ce qu'on t'a dit, l'abruti ? » les dents serrées, le poing fermé, tu fixe ce type en face de toi à qui tu viens de donner une droite. il a pas apprécié que tu le frappe et ses amis non plus. leur premier réflexe a été de t'agripper un peu plus pour être certain que tu recommence pas. faut dire que tu n'aime pas vraiment te faire insulté et encore moins frappé. c'est pas la première fois que tu te retrouve à te battre. tu te bats tout le temps, pas une journée ne passe sans que tu exprime ta colère contre la face d'un connard qui t'insulte. la rage te colle au bide tous les jours, tu vis avec, elle fait parti de ton quotidien. « tu veux qu'on s'attaque à ta copine, c'est ça ? » comme un animal qu'on menace, tu te mets à grogner. les mots ne te viennent pas. mais dans ta tête, cet abruti est mort d'une centaine de façon tant tu le déteste. tu gesticules cherchant à te sortir de cette prison. « je te rappelle que si tu me frappe, c'est elle que j'irais cogner. » il approche son visage du tien te défiant ainsi. tu bouillonne d'une rage que tu ne peux exprimer. tu te sens comme un fauve en cage prêt à bondir. tu la sens cette bestialité qui te bouffe les tripes et qui demande qu'une chose : sa libération. malheureusement, tu ne peux rien faire, ses abrutis de potes te tiennent fermement empêchant tout mouvement. le type en face de toi se recule légèrement avant de t'offrir un premier coup dans la mâchoire. tu l'encaisse non sans grogner une nouvelle fois. tu vas t'en prendre plusieurs des coups comme ça, tu vas subir sans rien faire. c'est dur à encaisser pour toi, c'est dur de ne pas répondre et de contenir cette colère qui demande qu'à s'exprimer à travers tes poings. mais tu vas accepter les coups pour elle, pour jaehee. c'est elle dont il parle... elle et toi êtes proches pour la simple et bonne raison que vous êtes tous les deux rejetés par tout le monde. on vous prend tous les deux pour des monstres, elle plus que toi, d'ailleurs. vous en souffrez à deux, tu tente de la protéger de tout ça, de faire ce qu'il faut pour qu'elle évite les coups parce qu'elle ne mérite pas cet acharnement, elle ne mérite pas cette haine qu'elle reçoit. tout le monde pense qu'elle est paumée dans sa tronche mais ont-ils essayés de la comprendre, de s'intéresser à qui elle est... non, personne ne s'y intéresse, ils trouvent le courage de la traité de monstre mais sont les premiers à avoir peur de l'approcher pour mieux la connaître. toi tu la connaît, c'est pour ça que tu prends ces coups pour elle. tu sais qui elle est, tu sais que tous les coups les plus violents valent le coup d'être subit si ça lui garantit la sécurité. pour toi, les coups dans la gueule c'est rien de plus que de la douleur physique qui s'effacera au fil des jours. cette fois, c'est dans le ventre que termine son poing. tu fermes les yeux alors que tu te sens perdre l'équilibre mais les garçons qui te tiennent t'empêche de finir au sol. tu tousses légèrement tandis que tu ressens l'envie de gerber. « t'es prêt à tout pour elle, hein ? tu serais pas un peu amoureux ? » se moque-t-il venant attraper ta mâchoire te forçant à le regarder. malgré ton envie de vomir, un sursaut de rage te traverse le corps et, à nouveau, tu tente de te sortir de leur emprise. il te provoquait, il n'en savait rien. il était à des années lumière de savoir ce que c'était d'être amoureux, tout comme toi, en fait. peut-être que tu l'étais, oui, ça expliquerait pourquoi tu te sens si bien à ses côtés et pourquoi tu t'efforce à vouloir la protéger de tout. mais devant lui, il était hors de question que tu lui dise ça. montrer tes sentiments, c'est offrir à ces types une arme pour te détruire et ça t'en étais sûr. ils s'amusaient déjà de toi en utilisant jaehee... tu préférais prendre milles fois ce qu'il te fait subir que de devoir lui offrir une occasion de pouvoir te faire plus de mal. « va te faire foutre. » lâche-tu pour seule et unique réponse, tu voulais en finir cette fois. tu avais toujours de la haine mais tu voulais juste qu'il arrête tout ça, qu'il te laisse un peu de répit avant la prochaine bagarre. si ton ravisseur l'avait comprit, il n'a pas pour autant lâcher l'affaire si facilement puisqu'il t'offre un joli crochet du gauche. le coup a été si puissant que tu t'es retrouvé au sol pendant quelque longues secondes sans comprendre ce qu'il venait de se passer. la tête qui tourne, le goût de sang dans la bouche, le ventre en bouilli, tu peine à retrouver un semblant de conscience. allongé sur le sol, tu reste là quelques longues secondes pensant à tout ce qu'il vient de se passer. tu leur feras payé ce qu'ils t'ont fait, d'une manière ou d'une autre et ça tu te le promet. tu finis par trouvé le courage de te lever pour rentrer chez toi avant d'aller voir jaehee, il faut que tu sache si elle va bien, si ces abrutis ne lui ont pas fait de mal. s'ils ont tenu parole.
il est tard quand tu viens toquer à sa porte. la nuit est tombée, il fait frais et l'endroit est désert. tu as fais le mur pour venir jusqu'à chez elle. tes parents adoptifs t'ont interdit de sortir. ils ont vu les traces de coups sur ton visage et ton père adoptif a eut la bonne idée de t'enfermer dans ta chambre. une énième dispute à éclater avec lui, rester chez toi est devenu une fois de plus trop étouffant alors, comme toujours, tu as fuis et le seul refuge que tu connais, c'est chez jae. c'est donc timidement que tu frappe à la porte. c'est tard avec un peu de chance, c'est elle qui ouvrira. tu ne tiens pas à te retrouver nez à nez avec sa mère, elle serait bien capable d'appeler ton père... « j-.. je vais chercher les clés! » la voix de jae traverse la porte et tu soupire doucement de soulagement même si c'est de courte durée puisqu'elle prend son temps pour venir t'ouvrir... ça te paraît étrange... peut-être que tu es parano à cause de tout ce que tu as pu t'imaginer toute la journée. et si elle ne t'ouvrait pas ? prit d'un élan de stresse, tu t'approche de la porte prêt à toquer une nouvelle fois mais la porte s'ouvre pour la voir apparaître. elle te sourit mais tu remarque bien que quelque chose ne va pas. « salut... » elle baisse la tête, elle cherche à se camoufler. qu'est-ce qu'elle te cache ? des coups ? est-ce que ces connards sont finalement venu lui donner des coups ? tu fronce les sourcils ne la quittant pas des yeux. si elle fuit ton regard, toi tu ne la lâche pas. « je suis étonnée de te voir ici.. enfin, je veux dire, il est tard. » oui, tu n'avais pas prévu de venir la voir ce soir mais avec tout ce qui s'est passé, tu ne pouvais pas attendre de la revoir pendant les cours pour être certain que tout va bien. il fallait que tu viennes la voir, tu voulais être rassuré. « je venais voir si tout allait bien... » dis-tu, perplexe. sa casquette, son sweat, tout ça cachait quelque chose. tu devenais d'un coup plus inquiet encore. une angoisse soudaine te frappait. qu'est-ce qu'ils lui ont fait ? elle te cachait quelque chose, elle ne voulait pas que tu la vois blessé et ça tu en étais certain. « désolé d'avoir mis du temps à ouvrir... j'étais.. je regardais des trucs sur internet. » peut-être que cette excuse marchait avec sa famille, mais pas avec toi. elle ne savait pas te mentir, elle cherchait à attirer ton attention sur autre chose mais ça ne fonctionnait pas. encore moins après tout ce que tu as vécu aujourd'hui. tout dans son attitude te montre que les types qui t'ont cognés sont venus pour elle. « ça va toi? » vous arrivez dans sa chambre et tu ne prends même pas la peine de lui répondre. tes coups au visage prouve bien que ta journée ne s'est pas passé comme prévu. « qu'est-ce que tu me cache ? » demande-tu sans prendre en compte tout ce qu'elle a pu te dire avant. ses faux sourires ne marchaient pas sur toi. si elle réussissait à faire croire aux autres que tout allait bien, avec toi ça ne fonctionnait pas. tu savais reconnaître ses sourires sincères, tu savais lire ses émotions rien qu'en la regardant dans les yeux. et là, tout dans son attitude montrait qu'elle était tout sauf sincère. « tu sais pas me mentir, jae. si les autres gobent tout ça... » tu indique du doigt sa casquette, son sweat. tu ne parle pas que d'aujourd'hui, tu parles de tous les jours où elle cherche à cacher quelque chose. « bah avec moi ça marche pas. je sais reconnaître tes sourires sincères de tes sourires forcés... » elle le savait bien tout ça et c'est pour ça que s'en était inquiétant. elle te cachait quelque chose par peur de voir ta réaction. « alors qu'est-ce que tu me cache ? » demande-tu une nouvelle fois pour la mettre au pieds du mur. elle n'avait pas le choix, elle ne pouvait pas continuer de faire semblant parce que tu l'avais remarqué bien avant qu'elle ouvre la porte, quelque chose n'allait pas. et ça ne servait à rien de te mentir.
il est tard quand tu viens toquer à sa porte. la nuit est tombée, il fait frais et l'endroit est désert. tu as fais le mur pour venir jusqu'à chez elle. tes parents adoptifs t'ont interdit de sortir. ils ont vu les traces de coups sur ton visage et ton père adoptif a eut la bonne idée de t'enfermer dans ta chambre. une énième dispute à éclater avec lui, rester chez toi est devenu une fois de plus trop étouffant alors, comme toujours, tu as fuis et le seul refuge que tu connais, c'est chez jae. c'est donc timidement que tu frappe à la porte. c'est tard avec un peu de chance, c'est elle qui ouvrira. tu ne tiens pas à te retrouver nez à nez avec sa mère, elle serait bien capable d'appeler ton père... « j-.. je vais chercher les clés! » la voix de jae traverse la porte et tu soupire doucement de soulagement même si c'est de courte durée puisqu'elle prend son temps pour venir t'ouvrir... ça te paraît étrange... peut-être que tu es parano à cause de tout ce que tu as pu t'imaginer toute la journée. et si elle ne t'ouvrait pas ? prit d'un élan de stresse, tu t'approche de la porte prêt à toquer une nouvelle fois mais la porte s'ouvre pour la voir apparaître. elle te sourit mais tu remarque bien que quelque chose ne va pas. « salut... » elle baisse la tête, elle cherche à se camoufler. qu'est-ce qu'elle te cache ? des coups ? est-ce que ces connards sont finalement venu lui donner des coups ? tu fronce les sourcils ne la quittant pas des yeux. si elle fuit ton regard, toi tu ne la lâche pas. « je suis étonnée de te voir ici.. enfin, je veux dire, il est tard. » oui, tu n'avais pas prévu de venir la voir ce soir mais avec tout ce qui s'est passé, tu ne pouvais pas attendre de la revoir pendant les cours pour être certain que tout va bien. il fallait que tu viennes la voir, tu voulais être rassuré. « je venais voir si tout allait bien... » dis-tu, perplexe. sa casquette, son sweat, tout ça cachait quelque chose. tu devenais d'un coup plus inquiet encore. une angoisse soudaine te frappait. qu'est-ce qu'ils lui ont fait ? elle te cachait quelque chose, elle ne voulait pas que tu la vois blessé et ça tu en étais certain. « désolé d'avoir mis du temps à ouvrir... j'étais.. je regardais des trucs sur internet. » peut-être que cette excuse marchait avec sa famille, mais pas avec toi. elle ne savait pas te mentir, elle cherchait à attirer ton attention sur autre chose mais ça ne fonctionnait pas. encore moins après tout ce que tu as vécu aujourd'hui. tout dans son attitude te montre que les types qui t'ont cognés sont venus pour elle. « ça va toi? » vous arrivez dans sa chambre et tu ne prends même pas la peine de lui répondre. tes coups au visage prouve bien que ta journée ne s'est pas passé comme prévu. « qu'est-ce que tu me cache ? » demande-tu sans prendre en compte tout ce qu'elle a pu te dire avant. ses faux sourires ne marchaient pas sur toi. si elle réussissait à faire croire aux autres que tout allait bien, avec toi ça ne fonctionnait pas. tu savais reconnaître ses sourires sincères, tu savais lire ses émotions rien qu'en la regardant dans les yeux. et là, tout dans son attitude montrait qu'elle était tout sauf sincère. « tu sais pas me mentir, jae. si les autres gobent tout ça... » tu indique du doigt sa casquette, son sweat. tu ne parle pas que d'aujourd'hui, tu parles de tous les jours où elle cherche à cacher quelque chose. « bah avec moi ça marche pas. je sais reconnaître tes sourires sincères de tes sourires forcés... » elle le savait bien tout ça et c'est pour ça que s'en était inquiétant. elle te cachait quelque chose par peur de voir ta réaction. « alors qu'est-ce que tu me cache ? » demande-tu une nouvelle fois pour la mettre au pieds du mur. elle n'avait pas le choix, elle ne pouvait pas continuer de faire semblant parce que tu l'avais remarqué bien avant qu'elle ouvre la porte, quelque chose n'allait pas. et ça ne servait à rien de te mentir.
(c) Miss Pie
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Re: first time [ft. daewon] | Sam 19 Mai 2018 - 18:34 Citer EditerSupprimer
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daewon & jaehee
quand tu reposes les yeux sur lui, tes sourcils se froncent aussitôt. bien trop occupée à cacher tes propres coups, ta mine décomposée, à fuir son regard, tu n'avais même pas remarqué les siens. il s'est battu. ce n'est pas la première fois et certainement pas la dernière mais ton cœur se resserre dans ta poitrine. t'aimes pas le voir dans cet état, ça te brise le cœur, alors oui, tu t'apprêtes à lui demander ce qu'il s'est passé mais daewon reprend trop rapidement la parole, ignorant tes précédentes questions. qu'est-ce que tu lui caches ? la vérité. il sait que tu es souvent la victime, celle qu'on rue de coups parfois même sans raison, il sait tout ça, il est souvent là pour te défendre mais cette fois-ci, tu ne voulais pas le lui dire. c'est idiot, jusqu'à cacher tes cheveux alors qu'il finira bien par le voir... mais tu as tellement été rabaissée aujourd'hui, tu sais que ça te tuerait de voir du dégoût dans ses yeux. pas aujourd'hui, pas maintenant. t'as beau avoir reçu des coups, des insultes et des réflexions horrible, ton cœur ne supporterait pas ça. pas de la part du garçon dont tu es amoureuse. tu restes silencieuse, cachant nerveusement tes mains dans les poches de ton sweat. tu ne sais pas trop quoi faire ni quoi dire, alors que daewon reprend aussitôt la parole. ton petit numéro fonctionne pas sur lui, et tu le savais au fond de toi, mais tu aurais fait n'importe quoi pour ne pas être confrontée à ce que tu crains tant. alors quand il indique ta casquette du doigt, suivi de ton sweat et tout ce qui peut camoufler un peu trop ton corps, tu baisses les yeux vers ton sweat. ça te permet d'éviter son regard et puis... t'en sais rien. tu sais que tu devras lui dire, de toute façon. quand il te repose la question, tes yeux se ferment aussitôt, tu pousses même un léger soupir, trop discret pour être entendu mais tu sais bien que tu ne pourras plus fuir. de toute façon, il aurait fini par le voir. non mais regarde toi, jaehee. c'est ridicule. couverte d'un énorme sweat, une casquette, la capuche de ton sweat par dessus. tu savais que ça n'allait pas fonctionner, mais t'es pas prête à affronter les choses. tu n'as pas envie de lui raconter ce qu'il s'est passé, ces paroles horribles que tu as entendu, ces coups que tu t'es pris, lui montrer à quoi tu ressembles maintenant. tu n'as pas la force, tu veux juste qu'il te prenne dans ses bras, avoir ne serait-ce qu'un geste affectueux, ton premier de la journée et le seul que tu aurais. mais tu sais aussi que c'est ton âme de fille amoureuse qui parle. tu as cruellement besoin de lui, plus que tu ne le devrais. pourtant, et toujours aussi silencieuse, tu retrouves le contrôle de tes jambes. t'approchant doucement de lui, tu te stoppes face à lui, laissant ton regard analyser ses coups et blessures sur le visage. tes sourcils sont toujours froncés d'inquiétude. ta main s'approche timidement de sa joue, mais ne la touche pas. t'as pas envie de lui faire du mal, mais ça te déchire le cœur de le voir comme ça. tu baisses doucement le bras, ta tête suivant le mouvement. te trouver si près de lui ne t'aide en rien, bien au contraire, ça te pousse encore plus dans ses bras. c'est ici que tu trouveras le courage d'affronter ce qu'il t'attend. alors tu t'approches de lui, tu cherches à ce qu'il passe ses bras autour de toi, geste qui pourrait lui montrer que tu nages dans ton sweat trois fois trop grand à cause de cette perte de poids flagrante mais ça n'a pas d'importance. tu te colles plus franchement à lui, tes bras finissent par entourer son cou, tu profites de cet échange qui ne durera pas bien longtemps, tu le sais bien. mais tu profites de ces quelques petites secondes, fermant même les yeux un court instant comme si tu avais besoin de ça pour aspirer encore plus de courage et aussi, pour le réconforter lui. « ils m'ont dit... que j'étais encore plus horrible qu'avant. » des mots lourds à prononcer, lourd à entendre pour une fille aussi jeune, perdue, et fragile que toi. ça t'atteint, ça te fait mal. mal de te sentir aussi bien, mais rapidement détruite par les autres. tes bras quittent doucement son cou pour descendre le long de son buste, ne brisant pas le contact. tu tournes ton visage vers le côté, déposant ton oreille sur son épaule alors qu'une larme s'échappe de ta joue. « que j'suis un monstre. » ces paroles tournant en boucle dans ton esprit ne te quittent pas. de nouvelles larmes s'échappent de tes joues alors que tu décales quelque peu ton visage. « ils m'ont sauté dessus... j'ai même pas eu le temps de m'enfuir. » ce sweat cache ton corps de nouveau saccagé par tout ça. ton coeur se fait de plus en plus lourd, noyé dans toutes cette peine, il commence à se perdre lui aussi. mais daewon est avec toi, et ça change tout. mais pour combien de temps? daewon n'est pas comme les autres, il te ne juge pas, c'est la seule personne avec qui tu peux être toi-même, mais maintenant... tu veux lui plaire. tu cherches à lui plaire, parce que lui il te plaît, c'est instinctif, c'est ce que tu ressens parce que tu l'aimes. tu ne veux pas voir de la pitié dans ses yeux, ni du dégoût. pourtant, tu ne peux pas lui cacher la vérité. alors tu te décolles doucement de lui, reculant de quelques pas. tu fuis son regard, parce que tu veux garder ton courage pour ce qu'il va suivre. tu t’assoie sur le lit derrière toi, toujours face à lui, et après quelques secondes d'hésitation, tu commences par retirer doucement ta capuche. et puis, tu retires finalement ta casquette, laissant tomber tes cheveux d'un côté de ton épaule. instinctivement, tu passes une main dans ces derniers pour les remettre un minimum correctement. même si ta frange ne doit pas être droite, t'es même pas coiffé, mais au moins, il comprendra pourquoi en voyant ce côté rasé. tu ne trouves même pas le courage de le regarder, t'as peur de ce que tu peux y trouver dans ce regard, pourtant, même si le tien se fait hésitant, tu finis par le regarder à nouveau, d'un regard assez craintif et peu sûre de toi. oui... c'est pour ça que tu as passé une très mauvaise journée. encore une fois. comme tous les jours de ta vie.
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Re: first time [ft. daewon] | Jeu 26 Juil 2018 - 0:10 Citer EditerSupprimer
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daewon & jaehee
pas un jour ne passait sans que dae s'inquiète pour jae. il savait ce qu'elle vivait, il voyait les coups sur son visage, il connaissait tout ça. lui aussi encaissait les coups mais ce n'était rien comparé à ce qu'elle encaissait elle. lui ne redoutait pas les coups, il en avait rien à faire de s'en prendre plein la gueule, il savait les rendre, il avait apprit à se défendre. et puis, il y avait cette rage qui le poussait à vouloir rendre ce qu'il subissait. mais quand il pensait à ce que jaehee pouvait subir, il serrait les dents et ressentait un peu plus sa colère s'animer en lui. pour une raison qu'il avait du mal à identifier, dae s'inquiétait bien trop pour elle, en voyant les coups qu'elle avait au visage, son cœur se serra en même temps que ses poings. d'un coup, il se mit à penser que les types qui l'avait fracasser plus tard n'avait aucunement tenu leur parole et ça n'arrangea pas son envie de les cogner. peut-être qu'il était tout simplement parano, son inquiétude le poussait à penser qu'ils étaient venu s'en prendre à elle. dans tous les cas, il voulait savoir, il ne pouvait pas rester dans la crainte, il voulait en avoir le cœur net. jaehee pouvait duper son monde en se cachant sous ses larges sweats et derrière sa casquette sauf qu'avec lui ça ne marchait pas. daewon ne gobait rien de tout ça, et il lui fit la remarque avant de lui demander ce qu'elle cherchait à dissimuler. avec lui, jaehee pouvait être elle-même, le brun l'acceptait comme elle était, et comme elle voulait être. certains imaginaient qu'il faisait ça par amour mais dae pensait autrement. pour lui, c'était parce qu'il avait simplement apprit à la connaître, il s'était intéressé à elle et à ce qu'elle était et ce qu'elle voulait être. et dans son combat, dae s'était retrouvé. tous les deux étaient différents, ils étaient tous les deux considérés comme des exclus, des gens à part presque des monstres pourtant, dae ne s'était jamais senti si proche de quelqu'un auparavant. il ressentait une proximité avec elle, quelque chose de plus fort qu'une amitié, quelque chose qui le poussait à se battre pour elle. il n'arrivait pas à mettre les mots sur ce qu'il pouvait ressentir, on lui parlait souvent d'amour mais lui, il n'était pas certain que ce soit ça. il ne s'imagine pas aimer quelqu'un, sûrement parce qu'il pense qu'il n'en est pas capable ou bien qu'il n'en vaut pas la peine ou bien parce que ça pourrait le détruire. après quelques secondes de silence, jaehee s'approche de lui et le fixe, le regard inquiet. dae a des traces de coups, évidemment il s'est battu comme tous les jours depuis déjà des mois. rien de bien grave pour lui, il se pense invincible face à tout ce qu'il vit. la main de jaehee se lève jusqu'à toucher son visage, du moins presque puisqu'elle s'arrête avant. la peur de lui faire mal, la peur de le faire grimacer de douleur. dae ne bouge toujours pas, il reste figé devant elle, incapable d'exprimé un autre visage que celui de l'inquiétude. le plus vieux n'apprécie pas tellement ce silence, il trouve ça étrange, il ne comprendre pas ce qu'elle veut de lui. cette proximité soudaine le pousse à l'observer d'un peu plus près, comme il ne l'avait jamais vu avant et pendant quelques secondes, il se perd dans ses yeux oubliant toutes ses craintes. mais tout ça n'est que de courte durée, puisque jaehee s'approche d'un peu plus près venant entouré ses bras autour de lui. c'était la première fois qu'il se trouvait aussi près d'elle, c'était leur premier réel contact. ce geste vint chambouler les émotions du brun, lui qui ressentait l'inquiétude et la colère se mit à éprouver un sentiment bien plus doux mais assurément plus fort. dae ne comprenait ce qui était entrain de le submerger, il ne savait pas comment agir. son cœur lui ordonnait de la serrer fort contre lui, il en avait envie pour une raison qu'il ignorait mais est-ce que c'était la bonne chose à faire ? et si elle le rejetait ? malgré tout, il écouta son cœur, il répondit à l'ordre qui lui donnait. ses bras passèrent autour du corps frêle de la jeune femme pour venir serrer un peu plus son étreinte. puis, sans s'en rendre compte, il vint enfouir sa tête dans son cou. il se sentait bien, trop bien même. cet échange aurait pu durer une éternité que dae ne s'en plaindrait pas. « ils m'ont dit... que j'étais encore plus horrible qu'avant. » elle rompit le silence ramenant dae sur terre. sa rage refit surface, il la sentait s'agiter en lui. il éprouvait le besoin de faire du mal à ceux qui s'attaquait à elle. il quitta son cou pour relever doucement la tête sans briser la distance alors qu'elle venait poser son oreille contre son épaule. « que j'suis un monstre. » il serra les dents, et vint froisser son sweat qu'il agrippait fermement. il les haïssaient, ces types, tous autant qu'ils étaient, il les détestaient aussi fort qu'il voulait protéger jaehee. même si elle cachait son visage, dae sentait ses larmes et ça n'arrangeait en rien son envie de les briser. « ils m'ont sauté dessus... j'ai même pas eu le temps de m'enfuir. » ses mots étaient lourds de tristesse, si lourd que dae ressentait le poids de sa tristesse lui tordre le cœur. il releva les yeux face à lui, jaehee ne le voyait pas mais son regard était devenu noir. si, le fait de la prendre dans ses bras l'avait apaiser, maintenant ce n'était plus le cas, il était à nouveau prêt à en découdre avec ceux qui avaient fait du mal à jae. la jeune femme finit par se décoller de lui, la tête baissée. le brun avait bien du mal à ne pas faire demi tour, il se contenait pour elle. elle prit place sur le bord de son lit, elle retira sa capuche et laissa tomber ses cheveux. dae ne bougea pas, il fronça simplement les sourcils en voyant qu'elle s'était rasé les cheveux d'un seul côté. il resta quelques secondes planté là devant elle, incapable de savoir ce qu'il devait fuir. sa colère le poussait à partir pour retrouver les salopards qui s'en étaient prit à elle et puis, d'un autre côté, il y avait la surprise de la voir comme ça. il ne s'y attendait pas, jamais il n'aurait pensé qu'elle pouvait être plus belle qu'elle ne l'était déjà. si les autres la traitait de monstre en la voyant comme ça, lui n'arrivait pas à trouver les mots justes pour exprimer ce qu'il ressentait devant elle à cet instant. les choses se bousculaient dans sa tête, tout s'emballait, il avait du mal à y retrouver de l'ordre. dae n'était pas vraiment doué avec les filles, mais avec jaehee, il avait la soudaine impression d'être un vrai manche et de ne plus savoir quoi faire. après quelques secondes, il se décida à s'approcher d'elle desserrant les poings quelques instants. « regarde moi. » dit-il presque comme un ordre, sa colère était présente et même si elle n'avait pas besoin d'entendre ça, dae avait du mal à contenir tout ça. « c'est pour ça qu'ils t'ont frappés ? » il l’interrogeait comme si c'était ce qu'elle avait besoin d'entendre. le brun était tellement concentré sur l'idée de vouloir refaire le portrait de ces abrutis qu'il en oubliait que jae voulait sûrement de la tendresse, de la gentillesse et de la douceur. tout ce que dae n'était pas capable de donner en somme. il était tellement habitué à donner des coups aux autres qu'il en avait oublier qu'il était aussi capable d'exprimer d'autres émotions que la rage. pourtant, il voyait bien les yeux rouges de la jeune femme, il voyait bien qu'elle était détruite, alors qu'est-ce qu'il attendait pour simplement la réconforter ? la peur du rejet y était pour beaucoup, il avait passé des années à être rabaisser qu'il ne savait plus s'il était capable de plaire à quelqu'un et si quelqu'un était apte à aimer qui il était devenu. un silence s'installa dans la pièce, il la fixa quelques instants avant d'enfin ouvrir la bouche. « je... » il allait le dire, il allait lui dire qu'il la trouvait jolie, qu'elle était tout sauf un monstre et qu'elle sera jamais horrible à ses yeux mais voilà, rien ne vint. il n'y arrivait pas. il baissa la tête, serrant les dents de colère, cette fois contre lui-même. c'était au dessus de ses forces, quelque chose lui nouait la gorge. « je suis désolé, je peux pas. » il restait vague, il parlait évidemment du fait qu'il n'arrivait pas à être là pour elle comme elle le voulait. il releva les yeux vers elle, le regard désolé. « je peux pas rester là alors que les gens qui t'ont fait ça n'ont pas payés. » il allait fuir alors qu'une partie de lui voulait rester auprès d'elle, mais comme toujours, il préférait laisser sa haine s'exprimer parce que c'était plus simple, c'était moins risqué pour lui.
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Re: first time [ft. daewon] | Mar 31 Juil 2018 - 1:46 Citer EditerSupprimer
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tu peines à relever les yeux vers lui, tu as peur de ce que tu pourrais y découvrir. tu as l'habitude que les autres te voient comme un monstre, qu'ils te dévisagent comme si tu venais d'une autre planète, mais dae... tu veux lui plaire. il est différent des autres, daewon, il détient ton cœur. c'est une mauvaise chose à tes yeux de tomber amoureuse. qui voudrait de toi, hm ? personne, seulement, tu n'arrives pas à te détester de ressentir tout ça. ces sentiments te maintiennent en vie, ils te rappellent que malgré tout ce que tu peux vivre, tu es tout de même humaine. tu as un cœur, un cœur beaucoup trop fragilisé, mais un cœur qui se gonfle d'amour lorsqu'il est près de toi. se rend t-il compte du pouvoir qu'il a sur toi ? que tu as apprécié chaque seconde de votre étreinte ? il ne t'a pas repoussé, et ça t'a fait du bien. tu t'es sentie en sécurité, aimé comme tu aimerais l'être... c'est ridicule, totalement ridicule, mais t'as besoin de lui, et ça, tu l'as accepté. alors quand il te demande de le regarder, tu hésites encore un court instant avant de relever les yeux vers lui. tes yeux sont rouges, apeurée. il doit te trouver dégoûtante, comme les autres. tu te trouves jolie toi, comme ça. tu aimes bien, tu préfères cette coupe de cheveux qu'à tes cheveux longs ignobles que tu ne supportais plus. tu n'es pas rassurée, pas le moins du monde, même lorsqu'il te demande si c'est pour cette raison que tu t'es faite frapper. encore une fois, tu baisses les yeux. tu aimerais lui répondre que oui, mais quelque chose t'en empêche. ta fierté ? ça fait bien longtemps que tu l'as enterré, surtout avec daewon. certes, tu cherches à lui plaire, mais il a assisté à tellement de choses... il sait que tu es piétiné de tous les côtés, mais tu sais aussi qu'il va s'énerver, et t'as pas envie. tu n'as pas besoin de ça. tout ce dont tu as besoin, c'est de le reprendre dans tes bras. alors tu fermes les yeux, laissant échapper un léger soupir presque inaudible. ton cœur se resserre dans ta poitrine, alors qu'inconsciemment, tu viens presser ton sweat à ce niveau. un silence s'installe alors que tu te sens toujours incapable de répondre à sa question, ni même de relever les yeux vers lui. pourquoi il ne te prend pas dans ses bras ? pourquoi il ne te dit pas qu'il te trouve jolie ? ce n'est pas le cas ? ça te tord le cœur. tu aimerais lui plaire en étant toi-même, et jusqu'à présent, une partie de toi te confortait dans l'idée que c'était bel et bien le cas. peut-être que tu as dépassé les limites ? les larmes te montent aux yeux, mais il est hors de question que tu les laisses s'échapper. non, à la place, ton regard devient brillant, imageant toute ta peine. cette journée atroce que tu viens de passer, une journée déserte d'une quelconque marque d'attention. il tente de reprendre la parole mais se coupe net dans sa phrase, en entendant tout ça, ton visage se baisse vers le sol. non.. qu'il ne dise rien, tu ne préfères pas, parce que tu crains ce qu'il pourrait dire. plus les secondes passent, plus ton cœur saigne, et ce n'est rien comparé au moment où il t'annonce ne pas pouvoir. ne pas pouvoir.. quoi ? te rassurer ? rester ici, avec toi ? tu es si répugnante ? alors instinctivement, tes mains viennent attraper chaque extrémités de ta capuche, et d'un geste rapide, tu la replaces sur ta tête. comme honteuse de t'être dévoilée à lui comme ça. et par tu ne sais quel courage, tu parviens à remonter ton regard dans sa direction, plongeant ton regard dans le sien, un regard qui le supplierait de rester, la suite de ses paroles te font froncer les sourcils. il veut.. leur faire payer ça ? c'est pour ça qu'il paraît si distant, il est réellement énervé ? ce n'est pas ce que tu veux, c'est tout sauf ce dont tu as besoin et envie. tu le connais daewon, tu sais qu'il a plus de facilité à s'exprimer par la haine seulement, là, tu ne le laisseras pas partir, et tu comptes lui faire comprendre. « si... » commences-tu dans un souffle, avant de voir qu'il s'apprête à partir, tu te lèves aussitôt, lui attrapant la main comme pour l'arrêter. « si tu peux. » affirmes-tu, d'une détermination étrange pour une personne qui était encore très peu sûre d'elle il y a quelques secondes à peine. mais tu manquais de temps, tu ne pouvais pas le laisser partir, dans ton élan, tu t'étais dangereusement rapproché de lui. ton regard planté dans le sien, tu te rappelais votre contact, la chaleur de son corps qui te faisait tant de bien. aujourd'hui, tu es au plus bas, aujourd'hui et comme tous les jours de ta vie, tu as besoin de lui. tu lui lâches finalement la main, venant déposant chacune de tes mains de chaque côté de son torse. tu te sens comme incapable de briser cette fine distance qui vous sépare, voire même pire, ce n'est pas assez pour toi. pourtant, être aussi près de lui n'est sans doute pas une bonne idée, il se posera sans doute des questions mais qu'importe, tu veux qu'il comprenne que tu as besoin de lui près de toi. ce n'est pas grave si tu te trahie toute seule. « reste avec moi... s'il-te-plaît... » lâches-tu, d'une voix qui se veut à la fois suppliante mais aussi apaisante. tu ne veux pas le voir s'énerver, tu ne veux pas le savoir avec eux, ils ont déjà tout gâché. ton regard se baisse un court instant sur ses lèvres, alors que tu te perds dans tes pensées. alors.. il ne veut pas s'enfuir parce qu'il te trouve dégoûtante ? il veut seulement te protéger ? encore une fois ? mitraillant ton cœur amoureux de nouveau sans même le savoir. tu remontes difficilement ton regard dans le sien. ton cœur ne se dénoue pas, c'est pas normal, ce n'est définitivement pas normal. tu vois les coups sur son visage, l'idée qu'il en retrouve de nouveaux te glace le sang. tu ne le laisseras pas partir d'idée, pas avant d'avoir la certitude qu'il n'ira pas les voir. « ne leur donne pas raison.. regarde toi, tu es déjà blessé. » lâches-tu, alors que ton cœur se resserre dans ta poitrine, et ça s'entend. en prononçant cette phrase, tes mains viennent se placer de chaque côté de sa nuque, tes yeux se déposent sur ses blessures. non, ça te tue de le voir dans cet état, tu ne peux pas. et puis, t'es amoureuse, c'est beaucoup trop te demander. tu as pourtant ce réflexe que tu ne devrais pas avoir, ton corps frêle vient se coller à lui alors que tu déposes tendrement tes lèvres sur le haut de sa joue. là où se trouve un coup, tu n'appuies pas tu ne veux pas lui faire de mal, tu veux juste maquiller ce coup d'amour, tu en as tellement à lui offrir. tu descends un autre baiser sur un second coup avant de venir attraper ses lèvres. un baiser furtif, rapide. ton instinct et tes envies ont pris le dessus. un frisson te parcourt la colonne vertébrale lorsque tu sens ses lèvres se déposer sur les tiennes. c'était beaucoup trop rapide pour que tu t’imprègnes de cette sensation, mais assez pour te mettre dans tous tes états... et te faire sortir de ton petit monde. tu recules rapidement ton visage, replantant ton regard dans le sien, tes joues rougissent sans même que tu t'en aperçoives. là c'est sûr, s'il ne voulait plus s'enfuir il y a quelques minutes de ça, maintenant, il le fera officiellement. c'est sans doute le moment où tu devrais t'excuser pour ce que tu viens de faire, mais ce n'est pas ce que tu fais. tu laisses parler ton cœur, comme si le temps était compté. « j'ai besoin de toi... m'abandonne pas. » souffles-tu, presque fracassée par la réalité qui vous sépare. tout ce que tu veux, c'est qu'il aille bien, qu'il n'aille pas les voir, qu'il reste avec toi. tu veux qu'il reste près de toi. tu en as cruellement besoin. tu as vécu une horrible journée, maintenant, tu as besoin de compter pour quelqu'un.
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Re: first time [ft. daewon] | Mar 23 Oct 2018 - 19:17 Citer EditerSupprimer
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daewon & jaehee
la rage bouillonnait dans ses veines, il en voulait à ces types, il en voulait à la terre entière même mais il allait déjà commencé par régler ses comptes avec ces types là. il voulait leur faire payer pour le mal qu’il faisait à jae, il voulait leur montrer que, peu importe ce qu’ils pourraient lui dire, dae serait toujours là pour elle. il en avait rien à foutre lui de sa différence, il s’en foutait totalement de savoir qu’elle voulait être plus masculine ou quoi, lui tout ce qu’il souhaitait c’était la savoir heureuse. il en passait du temps avec elle, il voyait bien à quel point les autres la brisait. il assistait à tout ça, impuissant. toujours il utilisait ses poings pour se défendre, pour montrer à tout ces connards que lui aussi il pouvait mordre et faire mal. se faire tabasser pour la défendre n’était rien pour lui, il pouvait encaisser les coups tant que ça offrait à jaehee la possibilité d’être tranquille ne serait-ce que quelques heures. dae se sacrifiait volontier pour ça, il le faisait d’ailleurs souvent sans qu’elle n’en sache rien. il faisait ça parce que ces gens là n’avaient rien compris à qui était cette fille, il ne connaissait rien d’elle, personne ne la connaissait comme dae pouvait la connaître. et personne ne l’aimait comme lui pouvait l’aimer. il n’en savait rien, il pensait endurer les coups par amitié mais non, c’était bien plus fort, c’était un sentiment qu’il ne connaissait pas avant elle. le brun n’était qu’un ignorant dans ce domaine, il avait jamais eu la chance de croiser le chemin d’une femme qui l’avait bousculé comme jae le faisait. pourtant, il restait persuadé que tout ce qu’il ressentait n’était autre qu’une relation fusionnelle, une amitié exceptionnelle, quelque chose qui tenait de l’hors du commun. une part de lui refusait de s’avouer que ce qu’il pouvait ressentir n’était rien d’autre que de l’amour, il avait peur de l’accepter. terrifié à l’idée de prendre le risque d’offrir à elle quelque chose d’aussi précieux que son coeur. angoissé de s’aventurer dans l’inconnu, dans le néant sans savoir où tout ça pourraient les menés. et s’ils se détruisaient tous les deux? et si ils perdaient leur amitié? alors comme toujours, cette peur, cette lâcheté le poussait à fuir quand il en avait l’occasion. il n’en avait pas conscience, mais à chaque fois que ses émotions se retrouvaient complètement bouleversés, il trouvait une excuse pour s’enfuir. mais cette fois-ci, jae avait décidé de le retenir, de l’empêcher de fuir en le retenant par la main. le geste le brusqua, il se retourna vers elle fixant sa main et ensuite elle. à nouveau, il se retrouvait collé à elle, prisonnier de ses gestes. jae ne voulait pas le voir partir, elle voulait qu’il reste à ses côté et dae se retrouva figé à nouveau, piégé entre deux choix. elle insistait, le suppliant à sa manière de ne pas s’enfuir. le brun serra les poings, sa colère était bien présente, il les haissaient ces types de s’acharner sur jae, il voulait juste leur rendre les coups, les faire souffrir autant qu’ils pouvaient la faire souffrir. elle reposa son regard sur lui, alors qu’il ne l’avait pas quitté des yeux un seul instant. elle voyait ses blessures et le suppliait à nouveau de ne pas y aller. est-ce que ça voulait dire qu’elle s’inquiétait pour lui? avait-elle aussi peur pour lui qu’il avait peur pour elle? les questions bourdonnaient dans l’esprit de l’adolescent, il fronça légèrement les sourcils quand la jeune fille déposa ses mains contre sa nuque. un léger frisson le parcourut. dae ne savait pas quoi faire, quoi penser et les choses ne s’arrangèrent pas quand il sentit les lèvres de jae ses posés tendrement sur sa joue. ses poings s’ouvrirent, il baissait la garde, sans s’en rendre compte il venait de faire un choix, le choix de rester. sans bougé, il la laissa faire jusqu’à ce qu’elle dépose furtivement ses lèvres contre les siennes. le brun écarquilla les yeux de surprise. jae venait de le toucher comme personne ne l’avait jamais fait auparavant et il sentit son coeur s’emballer un peu plus, sa chaleur corporelle grimpa d’un coup et il se mit à rougir comme elle. d’un coup, il se retrouvait démunie presque mis à nu devant elle. il sent bien qu’il n’a plus du tout d’assurance, qu’il est sur un terrain qui lui est complètement inconnu. qu’est-ce qu’il est supposé dire? faire? il n’en savait rien, il était complètement figé par tout ce que cette fille pouvait lui faire ressentir. une nouvelle fois elle lui demanda de rester, de ne pas l’abandonner et comme il ne savait plus quoi faire, il se décida à l’écouter, à rester pour elle. il aurait pu prendre ses jambes à son coup et partir le plus loin possible mais il se trouvait complètement hypnotisé par ses gestes. il se voyait dans l'incapacité de lui dire non. un peu mal à l’aise face à la situation, il baissa la tête, incapable de savoir quoi faire. dans l’ordre des choses, il devrait l’embrasser à son tour, lui prouver qu’il en a envie aussi mais quelque chose le bloquait, il n’était pas sûr de lui. son coeur s’affolait, il le sentait monter dans la gorge, bloquant tout son qui voudrait s’en échapper. il ne lui restait plus que les gestes, c’était à ses mains de s’exprimer, à son corps de faire quelque chose dans cette situation. toujours le regard baissé, il attrapa doucement son sweat sans pour autant la toucher. sa peur le faisait hésiter, son manque de confiance en lui aussi mais il ne voulait pas la voir s’éloigner. de son autre main libre, il vint la poser contre la joue de jae toujours sans lui adresser un regard. il avait peur d’être rejeté, de faire un faux pas. pourtant, il releva son regard vers elle, hésitant toujours dans ses gestes. lentement, il approcha son visage du sien jusqu’à frôler ses lèvres avant de les attraper timidement. il lui offrait un baiser tout aussi furtif que celui qu’elle lui avait donner. mais le simple fait de les frôler à nouveau suffisait à dae pour le toucher un peu plus. sa main accrochée à son sweat finit par se poser sur sa taille. le brun commençait doucement à s’abandonner à cette passion qu’il sentait brûler en lui. il ferma les yeux pour se laisser aller à son instinct, il embrassa alors jae de façon un peu plus franche. son être tout entier se retrouvait électriser par cet échange. son coeur battait si fort qu’il était certain que jae pouvait le sentir tout contre lui. dae finit par s’éloigner de ses lèvres le temps pour lui d’ouvrir à nouveau les yeux et de venir les perdre dans ceux de son “amie”. « je… » commença-t-il par dire, un sourire timide aux lèvres. il avait tant de chose à lui dire et malgré tout, il ne savait pas comment le lui dire. « je veux pas te faire de mal… » souffla-t-il comme s’il était persuadé de ce qu’il était capable. il n’avait pas confiance en lui et une partie de lui-même se pensait capable de la faire souffrir, de lui briser le coeur et il n’en n’avait pas envie. tout ce qu’il voulait s’était qu’elle se sente bien, même s’il devait renoncer à leur relation.
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Re: first time [ft. daewon] | Sam 8 Déc 2018 - 22:47 Citer EditerSupprimer
first time
daewon & jaehee
c'était difficile pour lui de vivre dans ce monde. et s'ils avaient raison ? s'il n'était qu'un monstre ? qu'un déchet, une erreur de la nature. s'il n'était qu'un fou à lié ? jaehee ne comprenait pas, tout ce qu'il souhaitait, c'était vivre sa vie comme il l'entendait. pourquoi cela lui paraissait impossible ? parce qu'il fallait qu'il soit féminin sur tous les points, mais ça ne s'arrêtait pas là. quoi qu'il faisait, il était la cible première des autres, parce qu'il venait, à écouter les autres, d'ailleurs. qu'il n'était pas comme eux, et c'était fatigant pour jaehee de combattre ça au quotidien, fatigant. encore aujourd'hui, il se trouvait devant daewon, un garçon qu'il aimait, mais qu'il n'aura probablement jamais pour lui. pourquoi ? parce qu'il était différent, il cachait ses bleus, ses marques sur le corps, son style était bien différent lui aussi, mais également les répercutions que cela pouvait avoir sur sa personne. il merdait, peut-être. pourquoi l'avait t-il embrassé ? il en avait envie, oui, et cette envie avait pris le dessus sur tout, mais au moment où il s'en était aperçu, il s'était reculé. ses pommettes étaient devenus rouge, il baissa même la tête un court instant de peur de voir sa réaction, avant de vite reprendre sur lui, plantant son regard dans le sien. jaehee avait tenté de reprendre la parole, pour ne pas laisser un quelconque malaise s'installer mais ce fût bien trop tard, le silence de daewon lui serra le cœur. que pouvait-il bien faire maintenant ? ce n'était même pas sa soirée, il ne pouvait pas réfléchir, il avait laissé son cœur parler et ce n'était pas une bonne chose mais ça, il s'en doutait déjà. nerveusement et sans même s'en rendre compte, ses doigts vinrent jouer ensemble alors qu'il se pinça la lèvre inférieure. tout ce qu'il voulait, c'était ne pas le perdre, l'avoir en tant qu'ami était déjà un cadeau énorme pour lui, mais peut-être qu'il venait de tout gâcher. cela dit, daewon réagit enfin, en venant attraper son sweat. le coeur de jae s'emballa, alors qu'il se laissa faire, paralysé par ses ressentis, ses yeux brillants toujours posés sur lui. la main du jeune homme vint se poser contre sa joue, geste qui le couvrit de frissons. il ne bougea même plus, hypnotisé par ce moment, mais ce n'est rien comparé au moment où daewon lui offrit ce baiser. timide dans un premier temps, sentant ses mains se balader plus franchement sur sa taille, ses bras vinrent entourer tendrement les épaules de daewon alors que le baiser se faisait plus franc encore. le coeur de jae battait un peu trop fort, que seuls ces battements et les papillons dans son ventre habitaient son corps. dae mit fin au baiser, jae avait bien du mal à descendre de son petit nuage, néanmoins, il rouvrit les yeux pour planter son regard dans le sien, cet échange l’électrisait davantage. le garçon reprit la parole, brisant le silence, pour lui avouer quelques mots. jaehee ne pût s'empêcher de sourire, observant le sien. « j'ai confiance en toi. » chuchota t-il, d'une sincérité débordante. il avait confiance en lui, pour absolument tout, et il se sentait tellement bien, près de lui. c'était la première fois qu'on l'embrassait, la première fois qu'on le voyait autrement qu'un monstre. il avait ressenti cette réciprocité dans leur échange, ce qui lui donnait assez de courage pour lui avouer: « j'ai.. j'ai envie d'essayer quelque chose.. » il baissa le visage, tentant de camoufler ses pommettes rosées. il avait envie d'aller plus loin avec lui, malgré son jeune âge. est-ce que lui aussi, il en avait envie ? pour lui faire comprendre, il vint attraper son sweat de chaque côté, l'ôtant doucement dû à son manque d'assurance. ses longs cheveux camouflaient une partie de ses cicatrices du côté gauche, alors qu'il garda son sweat dans ses mains, contre son ventre, camouflant sa peau. il n'osait pas encore se dévoiler totalement, son cœur tambourinait encore plus fort dans sa poitrine dû à l'appréhension alors qu'il prit place sur le bord de son lit. il trouva assez de courage pour relever les yeux vers lui, attendant un quelconque signe de sa part. il espérait ne pas avoir été trop loin. « je.. je le dirai pas aux autres. » il voulait le rassurer, il savait les conséquences que ça pourrait avoir sur lui si les autres apprenaient ce qu'il se passait, il avait senti qu'il en avait peut-être envie, mais il ne voulait pas qu'il soit bloqué. « ça resterait entre nous, je te le promets. »
(c) Miss Pie
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