i wish i could say that i don't need you ft Park Jun Ho
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i wish i could say that i don't need you ft Park Jun Ho | Mer 2 Mai - 1:24 Citer EditerSupprimer
Désastre des astres
park jun ho & eom skyla
Assise sur le rebord de son balcon, Skyla fixe le contre bas avec un petit air triste, lointain. La ville s’éveille doucement sous ses pieds. Les voitures prennent d’assaut les routes, les piétons remplissent les trottoirs de la vie café en main. Elle vient à peine de rentrer de son travail de nuit, comme elle l’appelle le plus communément pour éloigner les soupçons de son frère et se demande combien de temps elle sera encore capable de faire ça. Les traces sur son corps la dégoutent et les nuits qu’elle passe à offrir son corps devient son enfer secret. Le plus dur reste sûrement le fait qu’elle n’a personne à qui en parler. Comment pourraient-ils comprendre ? Les gens ne feront que la juger et l’humilier, elle qui vend son corps ne mériterait aucun salut ni empathie. N’ont-ils pas conscience que tomber dans cet engrenage est un enfer dans lequel on ne peut se sortir ? Si Skyla avait assez de courage elle s’enfuirait loin de cet univers, loin de ce monde qui amenuisait le peu d’estime qui lui restait d’elle … Elle en arrivait à un stade où elle ne supportait plus l’image qu’elle avait d’elle dans le miroir, où le moindre contact physique la rendait malade. Mais comment cesser de vendre son corps quand on est devenu esclave de l’argent et qu’on gâche notre jeunesse à lui courir après sans se donner le droit de réussir autrement. Skyla voyait en son frère son sauveur, son salut. Elle savait, se persuadait qu’il avait de l’avenir et qu’il méritait une autre vie que celle qu’elle arrivait à lui offrir pour l’instant …
Soupirant elle se redresse, fini sa tasse de thé et enfile une tenue confortable pour attaquer son deuxième petit boulot qui de toute évidence ne lui sert que de couverture. Ce n’était certainement pas avec le salaire que lui versait la Yonsei qu’elle aurait pu offrir à Sawyer une place d’étudiant … Elle prend les clés de sa vieille voiture cabossée et attrape de quoi manger en route. Andrew lui préparait régulièrement des gâteaux et des pâtisseries qu’elle mangeait avec délice. C’était son petit plaisir coupable qu’elle s’accordait entre deux séances de sport pour maintenir l’aspect de son corps avec de jolies formes. Le maquillage et les robes courtes ne faisaient décidemment pas tout. Arrivée à l’école elle sourit aux deux trois étudiants qui daignaient la saluer par simple respect pour Sawyer et marche d’un pas si vif vers l’école que sa queue de cheval balance en rythme. Une fois qu’elle eut enfilé sa tenue, de son air toujours pensif et lointain, elle attrape son matériel nécessaire au nettoyage des salles de classes et s’attelle à sa tâche avant l’arrivée des premiers étudiants. Il lui restait un peu moins d’une heure pour faire 5 salles de classe. Elle s’efforçait de faire son travail le plus efficacement possible, mais la fatigue de sa longue nuit de labeur la rendait distraite et maladroite.
Dans un faux mouvement, alors qu’elle traversait le couloir, elle renverse son sceau qui repends de l’eau sale jusqu’au milieu du corridor. Elle laisse échapper un juron las et s’excuse auprès des rares étudiants déjà présents en s’inclinant bas. Elle savait que ce genre d’erreur, même infime pouvait lui couter sa place. Elle reçoit quelques insultes qu’elle préfère ignorer et tente de se dépêcher. Skyla était le genre de femme qui, même peu maquillé et portant une tenue négligée, pouvait être belle. Pourtant, chaque fois qu’elle longeait les murs de cette école elle crevait d’envie de disparaitre et d’être invisible, elle qui pourtant changer d’attitude à la nuit tomber. Dans son élan précipité pour éponger un maximum d’eau elle glisse sans pouvoir se rattraper à temps. Elle peut sentir sa cheville se tordre mais ne dit rien, bien trop honteuse de se donner ainsi en spectacle devant les autres. Elle continue sa tâche, à quatre pattes, ramassant l’eau et l’essorant de sa serpillière dans des gestes réguliers qu’elle répétait inlassablement pour que sa maladresse disparaisse rapidement. Elle serre les dents tant la douleur de sa cheville est cuisante, mais l’humiliation qu’elle subit sous les ricanements des étudiants est bien plus difficile à supporter pour elle. Elle garde les yeux rivés sol et s’essuie le front d’un geste machinal d’un revers de manche. L’idée de rejoindre son lit pour enfin pouvoir dormir lui semblait être une perspective assez attrayante pour l’aider à tenir bon.
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Re: i wish i could say that i don't need you ft Park Jun Ho | Dim 6 Mai - 13:20 Citer EditerSupprimer
Désastre des astres
park jun ho & eom skyla
La cour extérieure pullule de petites fourmis, enfin, ce que je veux dire c'est qu'elle est bondée par les jeunes élèves qui viennent de sortirent de leur salle de classe. Certains s'amusent déjà, d'autres eux se dirigent vers ce qui semble être l'extérieur, ce qui au vu de l'heure serait parfaitement logique. La sonnerie annonciatrice de la fin de la dernière partie de la journée a retenti dans tout l'établissement, et c'est avec un regard emplit de désespoir qu'il y en a qui se disent qu'il reste une journée de plus. Triste n'est-ce pas ? Chaque jour c'est la même chose, un petit quotidien qui se répète, devenant à la fois monotone et ennuyeux avec le temps. En cette fin de mois, le ciel ne nous permet plus d'afficher un large sourire comme lors de cet été, froid et sinistre, une teinte brumeuse et grisâtre qui apporte un air de mélancolie. Nous avons toutefois la chance que la pluie ne soit pas présente, bien que cette dernière pourrait venir refroidir les ardeurs de certains individus. Mais bon, un petit coup de pouce de mère nature est bien trop demandé et elle n'est pas particulièrement nécessaire. C'est à l'abri du vent et de la température presque hivernal que j'observe le petit monde au travers de l'une des vitres de l'amphithéâtre, celui-là même où je passe d'ailleurs la plupart de mon temps pour mon plus grand bonheur. Comment ne voulez-vous pas soupirer face à pareille situation, d'un côté je peux voir le petit monde qui s'agite, et d'un autre une montagne de papier qui ne demande qu'à s'écrouler. Il y a de quoi décourager même le plus valeureux des chevaliers. Je n'en suis pas un. Heureusement ou bien malheureusement ? Je ne sais pas trop quoi répondre. Les bras croisés, en appui contre le mur et le regard perdu dans la foule, un petit son bien particulier vint perturber le silence qui s'était installé, un boum qui n'a strictement rien à faire dans cette salle et qui a pour effet de faire naître un début d'agacement, plus précisément lorsque des ricanements se font entendre. C'est avec énervement que je prononce une insulte envers la porte de l’amphi. Que ce passe-t-il ? Un simple regard de travers de ma pars, suffit pour hérisser les poils et mettre mal à l'aise les étudiants, les amenant alors à geindre de mécontentement et à balancer sur la table basse leur lecture avant de quitter la pièce.
Il faut croire qu'une fois de plus, je ne vais pas avoir le temps de me ressourcer. En plus de la paperasse qu'il me faut traiter, j'ai aujourd'hui devant moi un sujet bien plus important et délicat dont je dois m'occuper : mon nouveau livre. Avant tout de choses, je me suis dirigé vers le bruit sourd de tout à l'heure. En ouvrant la porte, je constate une jeune femme au sol nettoyer celui-ci. « Vous n'avez rien d'autres à faire que de vous moquer ? » Inconscients, stupide. Je pèse mes mots. En voyant le visage de l'employée, je peux voir une sorte de douleur. Agacé, je me dirige vers la trousse des premiers secours qui se trouve à quelques mètres pour revenir ensuite vers la blessée. Je me sentais obligé de l'aider. L'air de ressemblance.... Ne pense pas à ça Jun Ho. Me penchant, accroupit et sans son autorisation, je prends délicatement sa cheville pour voir les dégâts causés par la chute. L'attitude des étudiants m'a exaspéré. Est-ce des premières années pour agir ainsi ? Il fallait aider cette pauvre femme de ménage. Je ne la connais pas vraiment, à part son visage, je ne sais rien d'elle. Tout ce que je peux dire c'est qu'elle lui ressemble fortement. Je ne veux pas la porter dans mon estime, et il faut bien avouer que mon comportement actuel n'aide en rien. Pourquoi l'aider ? C'est dans un profond soupir que je relève la tête dans sa direction afin de pouvoir lui adresser un regard qui en rien ne montre une quelconque lueur de compassion pour son cas. « Il faut arrêter ce que vous faites. » Pommade, bandage. Je viens à ses côtés pour la soulever et la mettre sur une chaise de l'amphithéâtre. « Est-ce un étudiant qui vous a poussé ? » Je peux jouer les témoins, les protecteurs. Je n'aime pas les injustices.
Il faut croire qu'une fois de plus, je ne vais pas avoir le temps de me ressourcer. En plus de la paperasse qu'il me faut traiter, j'ai aujourd'hui devant moi un sujet bien plus important et délicat dont je dois m'occuper : mon nouveau livre. Avant tout de choses, je me suis dirigé vers le bruit sourd de tout à l'heure. En ouvrant la porte, je constate une jeune femme au sol nettoyer celui-ci. « Vous n'avez rien d'autres à faire que de vous moquer ? » Inconscients, stupide. Je pèse mes mots. En voyant le visage de l'employée, je peux voir une sorte de douleur. Agacé, je me dirige vers la trousse des premiers secours qui se trouve à quelques mètres pour revenir ensuite vers la blessée. Je me sentais obligé de l'aider. L'air de ressemblance.... Ne pense pas à ça Jun Ho. Me penchant, accroupit et sans son autorisation, je prends délicatement sa cheville pour voir les dégâts causés par la chute. L'attitude des étudiants m'a exaspéré. Est-ce des premières années pour agir ainsi ? Il fallait aider cette pauvre femme de ménage. Je ne la connais pas vraiment, à part son visage, je ne sais rien d'elle. Tout ce que je peux dire c'est qu'elle lui ressemble fortement. Je ne veux pas la porter dans mon estime, et il faut bien avouer que mon comportement actuel n'aide en rien. Pourquoi l'aider ? C'est dans un profond soupir que je relève la tête dans sa direction afin de pouvoir lui adresser un regard qui en rien ne montre une quelconque lueur de compassion pour son cas. « Il faut arrêter ce que vous faites. » Pommade, bandage. Je viens à ses côtés pour la soulever et la mettre sur une chaise de l'amphithéâtre. « Est-ce un étudiant qui vous a poussé ? » Je peux jouer les témoins, les protecteurs. Je n'aime pas les injustices.
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Re: i wish i could say that i don't need you ft Park Jun Ho | Lun 7 Mai - 19:00 Citer EditerSupprimer
Désastre des astres
park jun ho & eom skyla
Sa première réaction serait de le repousser, de lui dire de la laisser tranquille, qu’elle n’a besoin de personne. Mais Skyla est fatiguée de repousser les gens. Alors ce regard, quand bien même il lui fait mal, elle y fait abstraction et sans comprendre ce qu’il veut réellement, le laisse faire. Elle retient un hoquet de surprise quand il la soulève du sol ainsi. Elle enroule ses bras autour de son cou par réflexe et détourne le regard gênée. Elle aimerait protester, lui dire qu’il n’a pas besoin de l’aider, encore moins ainsi devant les autres étudiants, mais ce jeune homme dégage une aura qui l’empêche de parler. Elle s’asseoir sur cette chaise sans un mot, fixant sa cheville gonflée. Elle grimace, ça n’allait pas aider ses affaires ca … elle espérait que ce n’était pas grand-chose et qu’elle serait vite remise sur pied … elle avait toujours la hantise d’attraper un rhume, d’avoir de la fièvre, de tomber malade … Qui voudrait d’une femme à demi consciente totalement submergée par la maladie ? Ça n’avait rien d’attirant. Elle détourne le regard quand le garçon s’occupe de sa cheville. Ses doigts sont délicats, précis, il semble savoir ce qu’il fait et dans le fond ça apporte un côté rassurant à Skyla. Perdant son regard à travers la fenêtre elle met plusieurs secondes avant de réagir à sa question. Elle papillonne son ses yeux vers lui et baisse le visage vers Jun Ho. « Non … » souffle-t-elle simplement avant de murmurer distraitement « J’ai glissé » Elle devenait craintive des gens Skyla, discrète elle aurait aimé que personne ne la remarque ici … Une de ses mèches de cheveux lui tombe le visage, lui donnant un petit air désordonné sauvage, qu’elle tente vainement de re glisser derrière son oreille. Mais cette mèche rebelle semble bien mieux en se glissant sur ses lèvres et sa joue qu’elle caresse à ses mouvements de tête. Elle finit par abandonner l’idée de pouvoir faire tenir cette mèche de cheveux et redresse le visage vers celui de Jun Ho.
Ses traits son fins, tout aussi délicat, froid. Etait-ce une apparence ? Une carapace ? Une simple attitude. Elle le scrute sans même le réaliser et détail ses traits comme si elle voulait les ancrer dans son esprit. Elle mordille sa lèvre quand elle se rend compte que son regard se fait insistant. Elle détourne les yeux pour surprendre des étudiants amassés en coin de porte à les épier. Elle pince ses lèvres, agacés de leur attitude, et touche délicatement l’épaule de l’étudiant. « Excuse-moi … ces étudiants nous regardent … es-tu sûre de vouloir m’aider ? » Parce qu’il y avait bien une chose que Skyla avait appris en trainant dans les couloirs de cette école, c’était que les rumeurs allaient vite et pouvait détruire la vie d’une personne. Combien de jeune fille ou garçon s’étaient vu dévasté par une fausse rumeur colportée et déformée … ? Elle retire sa jambe délicatement et lui souffle « Je vais finir … merci de ton aide. » Elle avait bien perdu de sa superbe Skyla. Son assurance avait été piétiné et sa beauté usé à coup de sévices. Elle avait oublié comment rire, comment être heureuse, comment vivre. elle ne jouait qu’un rôle, devant ces hommes, devant son frère, devant ses étudiants, elle se noyait et personne ne semblait le remarquer. Etait-ce mal ? Elle n’était même plus sûre de rien … ses doigts tremblants de fatigues et nerveux sous le regard et le murmure bourdonnant des étudiants non loin d’eux elle tente vainement de finir la tâche du garçon. Au fond d’elle Skyla savait qu’il n’allait sûrement pas la laisser ainsi. Etait-ce peut-être cette aura rassurante qu’il dégageait déjà à un si jeune âge ?
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