parler d’avenir ne te fait pas réellement peur. c’est juste que tu ne sais pas vraiment dans quoi tu vas t’engager après tes neufs années de staps option taekwondo. tu as quand même en tête de faire professeur de sport, mais est-ce que ça te conviendrait ? tu ne sais pas vraiment. seul le temps te le dira parce que tu n’as pas encore eu l’occasion de tester tes capacités à être le leader d’une classe entière. est-ce que tu seras bon ? est-ce que tu y arriveras ? est-ce que tu auras assez de caractère pour te faire respecter ? pour la dernière question tu es plutôt serein, mais on ne sait jamais. peut-être que tu envisageras de changer de carrière si jamais ça ne te plait pas. mais pour aller faire quoi ? ça, ça reste encore un grand mystère. mais pour le moment, ce n’est pas la question parce que tu as encore une année à finir et tu verras après ça. risae te fait sourire et tu n’a aucun mal à te voir gueulant après quelqu’un pour le motiver tout en faisant les exercices avec la personne. parce que tu le sais, tu ne seras pas le genre de professeur de sport à expliquer ce que ses élèves doivent faire et à les regarder faire comme si de rien était. non toi, tu seras derrière eux, à les encourager et le faisant avec. si tu leur donnes trois tours de terrain à faire, tu seras le premier à courir avec eux. du coup, ce que la jeune femme dit fait sens. tu finis par lui demander ce que elle, elle veut faire plus tard et tu poses sur risae un regard surpris. tu n’aurais jamais pensé qu’elle puisse être mannequin, pas parce qu’elle était moche ou quoi, non elle était vraiment magnifique, mais plus parce que tu ne l’aurais pas vu dans ce genre d’univers. tu ne savais pas dans quel genre de métier tu la voyais mais pas dans le mannequinat. « je pourrai pas oublier ton visage même si je le voulais. en tout cas, je te souhaite de percer. » et tu le pensais réellement et ce même si c’était compliqué parce que la compétition était rude. tu fronces les sourcils quand risae reprend la parole. « je suis sûr que les mannequins de nos jours ne sont pas que des filles belles sans cervelles. la preuve, devant mes yeux. » tu étais persuadé que ce n’était plus qu’un cliché parce que risae, même si elle était belle, elle n’était pas bête ou illettrée. la preuve, elle se plonge totalement dans le recueil de poème que tu lui as recommandé, oubliant jusqu’à ta présence. ce n’est que quelques minutes plus tard qu’elle s’en rend compte. pendant ce temps, tu n’as rien dit et tu l’as juste observé faire. ça te fait plaisir de voir qu’elle aime ce que tu proposes. c’est pour cette raison que tu finis par lui demander si elle veut boire ou manger quelque chose en ta compagnie. tu ne sais pas si elle acceptera à cause de son métier où elle doit regarder ce qu’elle mange et faire attention à sa ligne, et tu souris quand elle accepte. la jeune femme t’annonce qu’elle va aller emprunter les livres et se coupe dans sa phrase. tu ne supportes pas ça quand les gens ne finissent pas ce qu’ils étaient en train de dire. tu tournes alors ton regard dans la direction qu’elle regarde et un sourire s’affiche sur tes lèvres quand tu reportes ton attention sur elle. « j’aurais bien quelque chose de plus physique à faire en tête risae. mais il faut être deux pour cette activité. » tu laisses un petit rire s’échapper de tes lèvres avant de caresser les cheveux de la jeune femme. « je rigole. » dis-tu tandis que tu la lâches pour aller en direction de la bibliothécaire. « j’ai aussi des livres à emprunter et ensuite on pourra se mettre à cette table pendant que je fais chercher les boissons. » tu tournes la tête vers la jeune femme. « ça te conviendrait ? »

Quand on parvient à atteindre un objet, il est normal de ressentir de la fierté. Je ne veux pas paraître prétentieuse en lui évoquant mes projets et encore moins mes premiers contrats. Je ne vois pas pourquoi je devrais le cacher. C'est la réalité, et de plus, quand on voit à quel point je me suis battue pour une simple signature, il est clair qu'il est temps pour moi de le crier sur tous les toits. Ou du moins, sur celui du jeune étudiant en face de moi. Le jeune homme n'est pas le plus proche de mes amis mais il a cette aura qui met les gens facilement en confiance. Et puis, c'est étrange mais quand je parle de livres avec des gens, je me sens comme dans une bulle. Il ne s'agit que des auteurs pour les plus ignorants sauf que citer ces écrivains préférés me parait être un moyen de montrer une partie de sa personnalité, de sa sensibilité. Ceux qui préfèrent les sciences fictions, ceux qui sont plus terre-à-terre, d'un point de vue général. Si on creuse un peu plus, chacun possède une technique différente. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres et je tente de dissimuler ma petite gêne. Ce n'est peut-être pas le meilleur mot pour décrire ce que je ressens. Je réussis à porter un masque fier et hautain quand je me trouve dans les castings, ou alors un air indifférent pour ne pas être heurtée face aux critiques mais quand c'est si soudain, il est difficile de m'y préparer. Pourtant, il n'est pas le premier à me complimenter. La différence, c'est que ces mots ont tendance à vous toucher selon la personne. Avoir un homme ivre qui vous siffle dans la rue est loin d'être un compliment par exemple. " Tu sais vraiment comment t'y prendre. " Pour faire plaisir aux femmes. Or, j'évite de faire la précision. Le soupir un tantinet amusé devrait lui faire comprendre le fond de ma pensée. Hyuk Jae me prendrait presque de court quand il me propose de boire ou de manger un petit quelque chose. Je me vois bien siroter quelque chose en contemplant mes nouveaux recueils. C'est comme les personnes qui profitent du soleil sur un transat.. A défaut d'avoir un dernier magazine fashion dans les mains, je me contenterai des choix de ce jour. Choix incités par le jeune homme, qui, décidait de changer de carrière, pourrait faire un très bon vendeur. Je retiens un rire à cette pensée alors que je cherche un endroit sympa depuis l'intérieur. C'est à mon tour de balancer une petite idée mais celle-ci n'est pas complètement retenue. Non, Hyuk Jae préfère lancer une vanne. Prenant un air faussement scandalisé, je décide de renvoyer l'ascenseur à mon aîné. " Pas toujours. " J'arque un sourcil. Maintenant, il va ajouter le fait que je suis coquine dans sa liste. J'affiche ensuite une grimace quand il met sa main dans mes cheveux, par automatisme. Ce n'est pas forcément un geste que j'apprécie, ayant l'impression de redevenir une enfant. Mais soit, je finis par hausser les épaules. " Ok. " On se dirige tous les deux vers la bibliothécaire, et chacun notre tour, on emprunte notre sélection de livres. Il me faut seulement quelques minutes pour m'installer à la table convenue. Puis, encore plusieurs minutes pour voir Hyuk Jae revenir avec le saint graal. " Dis, est-ce que tu connais une salle de sport pas trop mal et qui ne coûterait pas un bras ? J'aimerais bien m'entraîner un petit peu, surtout les abdos ! " Ce n'est pas comme si j'avais du gras au bide mais bon, je voudrais juste une ligne un peu plus charmante. Malheureusement, je suis au courant du salaire de mon frère et là-dessus, je ne pourrais pas spécialement compter sur lui. Et moi... Eh bien, je n'aurais pas ma première paie dans les jours à venir. Il me faut une astuce mais laquelle... " Aish, 24h pour une journée, c'est parfois pas assez je trouve. " Surtout quand on oublie de descendre du bus à son arrêt mais ça c'est autre chose.  

sans dire que tu es un dragueur invétéré, parce que ce serait faux, tu connais quelques petits trucs pour faire plaisir aux femmes. après tout tu as eu deux petites amies donc tu sais ce qu’il faut dire et ce qu’il ne faut pas dire. on ne peut pas dire que tu sois celui qui ramène le plus de filles dans le dortoir. tu serais même du côté des puceaux sur ce coup. chez les pyos, quand on en vient au sexe, il n’y a pas beaucoup de choix. c’est soit tout, soit rien du tout. il n’y a pas de juste milieu. soit vous baisez comme des gros porcs, soit vous ne vous êtes jamais touchés la nouille. ça te fait bien rire cette réputation parce que toi qui ne couchait pas à droite et à droite, te retrouvait dans la catégorie des puceaux. mais ça ne te dérangeait pas du tout. au contraire, t’étais même plutôt fier de ne pas avoir fourrer ton appareil génital dans n’importe quelle fille passant et voulant bien de toi. t’étais partisan du respect entre les personnes. si tu le voulais il fallait que tu le donnes aussi. du coup, tu ne donnais pas ton corps à la première venue. cependant, ça ne t’empêchait pas de faire des blagues graveleuses quand tu en avais l’occasion. c’est le cas, quand risae te fait une réflexion sur une possible activité physique que tu aurais en tête. tu lui dis que tu en as une idée en tête mais faut être deux pour la faire. bien entendu, tu parles de coucher, même si tu plaisantes. tu ne pourrais pas le faire tant que tu n’es pas dans une relation amoureuse avec une personne. tu ne peux pas coucher sans sentiments et ça te convient très bien. du coup, même si la jeune femme te plait physiquement, tu serais incapable de coucher avec elle à cause de l’absence de sentiments entre vous. sa réponse te surprend, te laissant un peu sur le cul. tu la fixes quelques secondes ne sachant pas si tu avais bien compris. pourtant tu as bien entendu. « oui on peut le faire à plusieurs. chacun fait comme il le sent. » que tu lances, levant un sourcil dans sa direction avec un sourire sur les lèvres. est-ce qu’elle est intéressée par ce genre de pratique ? toi ? tu n’est pas vraiment intéressé par le fait de coucher avec deux personnes en même temps, même deux femmes. ça ne t’intéressait pas du tout même. tu finis par passer ta main dans les cheveux de risae par automatisme comme tu le ferais avec ta petite sœur. tu vois bien sa grimace mais ça ne fait qu’agrandir ton sourire. comme ta petite sœur elle n’aime pas qu’on lui caresse la tête et les cheveux. suivant la jeune femme, tu te fais la réflexion que tu la traites comme une petite sœur et qu’elle pourrait ne pas aimer. après tout, tu as bien vu sa grimace quand tu lui as touché les cheveux. vous empruntez vos livres et tu laisses risae seule le temps d’aller chercher de quoi boire et manger. tu reviens après quelques minutes et tu déposes tout devant elle avant de t’asseoir. tu relèves la tête vers elle quand elle te pose une question et un sourire s’affiche sur tes lèvres alors qu’elle reprend. cette fois, ton sourire se change en léger rire. « même avec plus de 24h dans une journée, on arriverait quand même à se plaindre que ce n’est pas assez. » t’en étais persuadé. l’humain était fait de tel sorte qu’il était toujours éternellement insatisfait et ça ne changeait pas réellement d’une personne à une autre. certes, il y avait plusieurs degrés, mais dans l’ensemble tout le monde était le même. « sinon, pour te répondre. j’en connais quelques unes. mais tu veux une salle de sport juste pour t’entrainer seule, ou tu veux un coach ? » parce que si elle veut un coach, tu pourrais le faire si elle veut. ça lui évitera de payer pour ça et toi ça t’entrainera pour voir si tu es assez pédagogue pour le faire plus tard.

plaintive, j'accuse le fonctionnement des heures de ruiner une partie de mes possibilités et chances. nous nous sommes habitués à ce rythme quotidien mais si on changeait ce dernier, est-ce que notre organisme pourrait suivre cette tendance. au fond, j'ai beau ruminer, je ne suis pas certaine de vouloir me priver du confort de mon lit après une longue journée de travail. j'esquisse un léger sourire en simple réponse et demande finalement quelques adresses à mon aîné. je voudrais effectivement peaufiner quelques parties de mon corps. il faut être prévoyant. les agences de mannequinat ne nous préviennent pas trois mois à l'avance quand ils recherchent des personnes pour poser en lingerie ou en maillot de bain. d'ailleurs, mon frère aîné ne serait pas forcément ravi d'entendre une telle réflexion. même couverte d'un sac poubelle, il trouvera toujours son mot à dire. chacun est libre de faire ce qu'il veut avec son corps. personnellement, je ne vois pas où se trouve le mal. suis-je peut-être trop naïve ? le problème, c'est juste que ce n'est pas réellement consentie par l'acteur de la situation. réfléchissant à la question de mon camarade, je n'ai pas autant réfléchi mais je pense tout de même avoir une idée sur la question. " je reste novice. je voudrais être sûre de réaliser les bons exercices par rapport à mes besoins, et surtout par mesure de sécurité. " lire des informations sur internet, c'est toujours intéressant mais est-ce que je réalise l'exercice correspondant et correctement ? je ne voudrais pas que mes efforts soient vains et que je finisse par me froisser un muscle bêtement. avec la maladresse dont je peux faire preuve, ce n'est pas une idée de courir le risque. et oui, un peu peureuse la petite risae quand elle s'y met.  " il me faudrait peut-être un coach au début et après, j'improviserai ? c'est possible un mélange des deux ? " dis-je en échappant un rire. " qu'est-ce que tu as pris toi ? " en tout cas, mon americano est relativement bon.

une fois assis pour siroter vos boissons après avoir emprunté vos livres vous commencez à parler sport parce que risae veut s’entrainer et faire des abdos et qu’elle te demande des conseils. ça te fait plaisir qu’elle te demande à toi parce que tu fais des études de sport et que donc, tu es sûrement l’un de ceux qui pourrait le mieux l’aiguiller. mais avant de lui donner une salle de sport, tu préfères lui demander si elle ne préfère pas un coach. si ce n’est que pour les abdos, tu peux te charger d’elle si jamais elle a envie. « oui je vois ce que tu veux dire. c’est bien de penser à la sécurité avant tout. » combien de fois tu avais vu des gens dans les salles faire n’importe quoi parce qu’ils n’y connaissaient rien. ils se mettaient en danger mais également les gens autour d’eux. il suffisait qu’ils laissent tomber un poids et c’est bon ils pouvaient blesser quelqu’un et eux-mêmes. risae reprend la parole et tu l’écoutes avant de lui répondre, un sourire aux lèvres. « tu peux mélanger les deux si tu veux. après ça va te revenir plus cher de prendre les deux. » tu marques une petite pause avant de reprendre. « mais si tu veux, je peux être ton coach ? comme ça tu n’auras que la salle de sport à payer. » parce que toi, tu ne voudras pas l’être. tu n’avais pas besoin d’argent et tu le proposais gracieusement. après c’était à la jeune femme de choisir si elle voulait accepter. risae change de sujet et tu lui souris. « j’ai pris la même chose que toi. un americano. » et tu en bois un peu avant de reporter ton attention sur la jeune femme. « y a une raison spéciale pour laquelle tu veux faire des abdos ? » un petit ami, un shooting ou simplement pour elle ? tu étais curieux, c’était pour cette raison que tu demandais. parce que tu voulais savoir sans pour autant vouloir tous les détails.

Faire du sport est un bon plan mais si c’est pour exécuter des faux mouvements, autant rester dans son canapé. Bien sûr, dépenser son énergie reste un moyen pour perdre du poids sauf que je voudrais souligner mes abdominaux. Ainsi, ce n’est pas forcément l’objectif de cette nouvelle mission que je m’ordonne de réaliser. Ecoutant les conseils de mon aîné, je retiens une grimace quand il me propose de mélanger les deux. Au fond, je me doutais bien que c’était la meilleure chose à faire mais je ne sais pas comment je vais pouvoir y arriver. Raon a déjà du mal à joindre les deux bouts avec les dépenses de l’ensemble de famille. D’un autre côté, il refuse tout simplement de nous voir travailler. Cette méthode est un peu trop conservatrice, à mon goût. Enfin, de toute manière, les contrats et les salaires vont finir par arriver. Disons que c’est un peu le chien qui se mord la queue. Retenant un rire à cette image, je sens mes joues rougir légèrement à sa proposition. « Tu sais, je ne disais pas ça pour que tu te proposes, hm. » Quoi que, si. C’est peut-être pour ça que je me mets à rougir. En tout cas, qu’il se rassure, je n’avais pas tendu une telle perche pour obtenir une réduction. A vrai dire, je ne voudrais pas qu’on me fasse la charité. Toutefois, Hyuk Jae semble vouloir être de bonne foi. « Mais oui, je veux bien. Tu vas voir, je suis une très bonne élève quand je veux. » J’esquisse un sourire après avoir repris mes esprits. « Par contre, j’aurais le droit à combien de pauses pour boire ? Apparemment, être déshydraté, c’est le parfait moyen pour les claquages. » Comme s’il ne savait pas, c’était un peu sa passion, Risae. « Hm, pour mes prochains castings. Puis, un petit peu pour moi aussi ! Sinon, ça serait une véritable corvée. » Puis, j’arque un sourcil : « Tu fais du sport combien de fois par semaine, toi ? » Depuis que je suis gamine, je me rappelle pas avoir eu une préférence pour un sport. Je fronce les sourcils. « Je n’ai jamais aimé un sport en particulier. A vrai dire, côté danse, j’ai vraiment la grâce d’un canard. Mais pour être honnête, je n’ai pas testé plusieurs sports, ça peut peut-être venir de là. J’ai la chance de beaucoup marcher ! Puis, les trois quart des rues ici montent. »