n'oublie pas que le pardon se nourrit d'aveux (+ SKYRAE)
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n'oublie pas que le pardon se nourrit d'aveux (+ SKYRAE) | Mar 8 Mai - 0:06 Citer EditerSupprimer
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n'oublie pas que le pardon se nourrit d'aveux
Tenue - Ça te fait bizarre d’être là. T’as pas l’habitude d’errer dans ces couloirs. Errer? Depuis quand t’as le temps d’errer toi, qui enchaines les occupations, qui n’as jamais les pieds au même endroit pour plus de deux secondes? Pourtant t’es là aujourd’hui. A la fac. Pas parce que tu viens récupérer un livre, oh non. Cette fois, c’est parce que tu es venu en cours. Hier soir encore t’étais sur le terrain, sous les cris des supporters qui te donnaient des ailes. Tant d’ailes que t’as marqué deux buts. C’est une mauvaise idée Raehyun de venir à l’école le lendemain d’un match où t’as cartonné, mais t’as besoin, parfois, de te sentir comme les autres. Un jeune homme de 22 ans normal, étudiant, qui a le droit d’apprendre des choses malgré son statut de footballeur reconnu. T’as déjà évité quelques groupes de fans. D’habitude, tu ne les repousses pas et tu ne cherches pas non plus à les contourner mais aujourd’hui, t’as pas vraiment envie de passer ton temps à les remercier de leurs compliments. Pourtant, ils le font. Pour ceux qui sont fans de foot en tout cas, et tu n’oses pas les envoyer se faire voir, t’es beaucoup trop gentil pour ça, loin de l’image de l’attaquant du FC Séoul teigneux qui peut aller jusqu’à se battre parce que t’en ramasse des tacles. T’en encaisse. Hier soir, t’en as pris un qui t’a fait voler et c’est pour ça aujourd’hui que ta cheville te lance. Mais ton corps étant habitué, tu sais déjà que ce soir, tu n’auras plus rien.
Tu fermes la porte de ton casier dans un soupir. C’est plutôt calme, normal: tu es à la bourre pour ton cours. Pour une fois que tu prends la peine de venir à la fac, t’es pas foutu d’arriver à l’heure pour le premier cours de la journée. C’est pour ça que tu soupires. Parce que t’as beau vouloir faire des efforts pour te fondre dans la masse, au final, t’y arrives jamais. Tu entends soudainement un écho, la voix d’une femme et pas n’importe laquelle. Une voix que tu pourrais déceler même avec du Rammstein à fond dans les oreilles. Oh. Elle a l’air énervé. Non, plus. Elle a l’air de souffrir. Tu le sens. Ça t’énerve. Pourquoi elle gueule comme ça? Qu’est-ce qui lui prend? Comme si tu peux pas supporter de l’entendre dans un état pareil alors que tu sais déjà que t’as 50% de torts dans l’histoire si c’est pas plus. Skyla.
Le regard fixé sur ton casier, tes yeux se ferment un instant. Dans la poche de ton pantalon, ton poing se ferme alors que tu décides d’aller voir ce qui se passe. Tu veux te faire discret. Tu n’as pas vraiment envie qu’elle te voie. Entre vous, les choses sont vraiment compliquées. Vraiment trop compliquées… Tu te caches alors derrière une rangée de casier, ton visage s’inclinant légèrement pour essayer d’apercevoir quelque chose. Sa voix est plus claire maintenant que tu t’es rapproché. Elle peste encore, sur un étudiant semble-t-il. Ton regard se rive au sol, tu fronces légèrement les sourcils, tu réfléchis. Tu penses à elle. Tu penses qu’à elle de toute façon. T’arrive pas à te la lever de la tête. T’arrête pas de l’imaginer entre les mains d’une multitude d’hommes dont elle t’a caché l’existence pendant trop longtemps. Une vision qui t’a fait perdre les pédales, et qui te les fait encore perdre aujourd’hui, 3 mois après votre rupture. Pourquoi aller la voir maintenant? Tu sais déjà comment ça va finir. Elle va te balancer quelques mots secs dissimulant la rancoeur qu’elle a pour toi et toi, tu vas te barrer en lui disant d'aller se faire voir. Du coup, tu espères pouvoir t’éclipser, t’aurais bien recadré le petit con qui l’a faite gueuler mais il s’est barré trop vite. Et puis, il faut que t’ailles en cours. Sauf que… « Oh mon Dieu Raehyun! » Tu sursautes légèrement avant de tourner la tête vers la voix féminine qui vient de te surprendre. Pour la discrétion, on repassera. « J’ai adoré ton match hier soir! Tu joues tellement bien... » Elle a un sourire niais aux lèvres et elle n’hésite pas à venir vers toi. Mais toi, au lieu d’apporter de l’importance à cette fille, tu tournes la tête vers Skyla. Elle sait que t’es là maintenant. Elle a entendu cette fille prononcer ton nom.
Qu’il en soit ainsi. C’est le destin qui l’a décidé.
Tu reportes ton attention sur la demoiselle qui attend une réponse de ta part. Un sourire forcé, tu places ton sac sur ton épaule. « Merci… Mais je dois y aller. Désolé. » Tu préfères couper court. Et tu prends la direction opposée à celle que tu devais prendre à la base. Cette fois, tu te diriges vers elle, cette femme de ménage qui balaye les couloirs, que personne ne remarque peut-être mais toi, tu ne vois qu’elle. Où qu’elle soit. Ton regard sérieux et profond se plante sur elle, tu ne la quittes pas du regard, et tu déduis en miette les derniers mètres qui te séparent d’elle, avant de t’arrêter à quelques centimètres. « Tout va bien? » toi et ton éternel altruisme.
Tu fermes la porte de ton casier dans un soupir. C’est plutôt calme, normal: tu es à la bourre pour ton cours. Pour une fois que tu prends la peine de venir à la fac, t’es pas foutu d’arriver à l’heure pour le premier cours de la journée. C’est pour ça que tu soupires. Parce que t’as beau vouloir faire des efforts pour te fondre dans la masse, au final, t’y arrives jamais. Tu entends soudainement un écho, la voix d’une femme et pas n’importe laquelle. Une voix que tu pourrais déceler même avec du Rammstein à fond dans les oreilles. Oh. Elle a l’air énervé. Non, plus. Elle a l’air de souffrir. Tu le sens. Ça t’énerve. Pourquoi elle gueule comme ça? Qu’est-ce qui lui prend? Comme si tu peux pas supporter de l’entendre dans un état pareil alors que tu sais déjà que t’as 50% de torts dans l’histoire si c’est pas plus. Skyla.
Le regard fixé sur ton casier, tes yeux se ferment un instant. Dans la poche de ton pantalon, ton poing se ferme alors que tu décides d’aller voir ce qui se passe. Tu veux te faire discret. Tu n’as pas vraiment envie qu’elle te voie. Entre vous, les choses sont vraiment compliquées. Vraiment trop compliquées… Tu te caches alors derrière une rangée de casier, ton visage s’inclinant légèrement pour essayer d’apercevoir quelque chose. Sa voix est plus claire maintenant que tu t’es rapproché. Elle peste encore, sur un étudiant semble-t-il. Ton regard se rive au sol, tu fronces légèrement les sourcils, tu réfléchis. Tu penses à elle. Tu penses qu’à elle de toute façon. T’arrive pas à te la lever de la tête. T’arrête pas de l’imaginer entre les mains d’une multitude d’hommes dont elle t’a caché l’existence pendant trop longtemps. Une vision qui t’a fait perdre les pédales, et qui te les fait encore perdre aujourd’hui, 3 mois après votre rupture. Pourquoi aller la voir maintenant? Tu sais déjà comment ça va finir. Elle va te balancer quelques mots secs dissimulant la rancoeur qu’elle a pour toi et toi, tu vas te barrer en lui disant d'aller se faire voir. Du coup, tu espères pouvoir t’éclipser, t’aurais bien recadré le petit con qui l’a faite gueuler mais il s’est barré trop vite. Et puis, il faut que t’ailles en cours. Sauf que… « Oh mon Dieu Raehyun! » Tu sursautes légèrement avant de tourner la tête vers la voix féminine qui vient de te surprendre. Pour la discrétion, on repassera. « J’ai adoré ton match hier soir! Tu joues tellement bien... » Elle a un sourire niais aux lèvres et elle n’hésite pas à venir vers toi. Mais toi, au lieu d’apporter de l’importance à cette fille, tu tournes la tête vers Skyla. Elle sait que t’es là maintenant. Elle a entendu cette fille prononcer ton nom.
Qu’il en soit ainsi. C’est le destin qui l’a décidé.
Tu reportes ton attention sur la demoiselle qui attend une réponse de ta part. Un sourire forcé, tu places ton sac sur ton épaule. « Merci… Mais je dois y aller. Désolé. » Tu préfères couper court. Et tu prends la direction opposée à celle que tu devais prendre à la base. Cette fois, tu te diriges vers elle, cette femme de ménage qui balaye les couloirs, que personne ne remarque peut-être mais toi, tu ne vois qu’elle. Où qu’elle soit. Ton regard sérieux et profond se plante sur elle, tu ne la quittes pas du regard, et tu déduis en miette les derniers mètres qui te séparent d’elle, avant de t’arrêter à quelques centimètres. « Tout va bien? » toi et ton éternel altruisme.
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Re: n'oublie pas que le pardon se nourrit d'aveux (+ SKYRAE) | Mar 8 Mai - 0:42 Citer EditerSupprimer
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n'oublie pas que le pardon se nourrit d'aveux
Tenue -
Elle avait hâte que sa journée se finisse mais elle redoutait sa soirée. Une soirée de plus a vendre son corps. A s'épuiser, se marquer, s'humilier. Il y avait des fois, des clients avec qui elle aimait passer du temps. Des réguliers avec qui elle avait lié une relation de confiance et saine. Tout du moins aussi saine que pouvait l’être une relation client prostituée. Depuis qu'elle bossait au jungle sa vie avait changé. Les clients triés, et l'argent plus généreux. Elle avait la protection de Kan. C'était ce qu'elle avait de plus important dans sa vie de pute. Parce que c'était ce qu'elle était. Elle vendait son corps pour de l'argent facile, de l argent sale. Elle faisait ca pour son frère. Elle donnerait tout pour son frère. Mais la vérité c'est qu'elle ne savait plus comment se sortir de son enfer et de son engrenage. Elle avait besoin de fuir loin mais avait oublié comment se libérer de ses chaines. Elle souffrait tellement Skyla mais ne le montrait pas. Peu. Elle n'avait en réalité personne a qui le dire. Qui pourrait la comprendre ? C'était ce qui la bloquait. Le peu de personnes qui avaient appris pour elle avait fini par la fuir … pour leur bien. Pour son bien. Mais ils partaient quand même. Il était partit. Elle crispe ses doigts sur son chiffon et continue de nettoyer les vitres du couloirs. Ca allait que les étudiants de cette école étaient pour la plus part bien éduqué… mais certains, imbus et désobligeant ne pouvaient s'empêcher de l'humilier. Sils savaient. Elle était plus forte que ça. Plus forte que leur mot mais peut être pas aujourd'hui. Plus depuis qu'elle avait eut le sang de cet homme sur ses mains. Est-ce que ca faisait delle une meurtrière ? Un monstre ? Plus qu'elle n'était déjà ? Elle restait figée, son bras en l'air, cessant de nettoyer cette vitre contre laquelle elle s'appuyait. Son regard vide et triste se perdait dans le vague. Noyée dans ses pensées elle ne remarqua pas tout de suite ces papiers jeté a ses pieds. Un étudiant, de ceux qui la prennent de haut et qui la jugent, venait de jeter a ses pieds des papiers qu'ils voulaient mettre de base à la poubelle. En temps normal Skyla aurait serré les dents, pris sur elle pour prendre ses déchets et les jeter. Mais cela semblait trop dur pour elle aujourd'hui.
« hey ! » s'exclame t elle agacée. « il y a une poubelle juste ici. » grince t elle des dents. Avant d'attraper le papier qu'elle froisse pour lui jeter sur la tête. Par chance elle le touche et il se détourne vers elle l'air menaçant. Elle le toise. Ne faillit pas. Elle subit son ironie et sa supériorité. Il ramasse les papiers pour lui jeter au visage et l'obliger à nettoyer avant de partir en la plantant là. Skyla savait que si elle voulait garder son poste elle devait faire profil bas. Elle ravale sa colère et ferme les yeux, pâle. Dans sa tête elle l’insultait de tous les noms et ça la défoulait rien qu'un peu. Mais dès qu'elle entend ce prénom qu'elle ne connait que trop bien et qu'elle avait tant aimé, encore aujourd'hui, son cœur se serre. C'était une chose de se faire humilier mais s’en était une autre de se faire humilier devant l'homme qui possédait votre cœur. Tremblante elle se détourne espérant devenir invisible. Détestant cette fille qui pouvait lui parler librement, rire avec lui, le complimenter … quand elle, elle n'avait même plus le droit de penser à lui … elle retient un gémissement de frustration ses mains tremblantes. Elle ose a peine lever les yeux dans sa direction et sursaute au son de sa voix. Elle n'aurait pas cru qu'il vienne … « super. » ironise t elle incapable de calmer le tremblement de ses mains. Elle s'accroupit pour commencer a ramasser les papiers et déchets qui jonchaient le sol autour d'elle. Elle avait tant envie qu'il parte seulement parce qu'à cet instant précis elle crevait d'envie de se jeter a son cou pour qu'il la serre contre lui et qu'il ne la lâche plus jamais. Elle se sentait tellement seule, apeuré… oh ça oui elle était devenue terrorisée … « Rae ! Perds pas ton temps avec elle vieux. Viens. Tu vas être en retard en cours. » lui lance un garçon que je reconnais de vu et qui traînait parfois avec lui. Skyla serre les dents en sifflant « il a raison. Perds pas ton temps plus que ça avec moi. » elle était sèche donnant l'impression qu'elle était énervé contre lui. Qu'il n'avait plus envie de le voir … pourtant … pourtant quand elle redresse son regard vers lui y a tellement de souffrance que tout son être lui cri de rester. Reste … ne pars pas. Plus jamais. </div>
Elle avait hâte que sa journée se finisse mais elle redoutait sa soirée. Une soirée de plus a vendre son corps. A s'épuiser, se marquer, s'humilier. Il y avait des fois, des clients avec qui elle aimait passer du temps. Des réguliers avec qui elle avait lié une relation de confiance et saine. Tout du moins aussi saine que pouvait l’être une relation client prostituée. Depuis qu'elle bossait au jungle sa vie avait changé. Les clients triés, et l'argent plus généreux. Elle avait la protection de Kan. C'était ce qu'elle avait de plus important dans sa vie de pute. Parce que c'était ce qu'elle était. Elle vendait son corps pour de l'argent facile, de l argent sale. Elle faisait ca pour son frère. Elle donnerait tout pour son frère. Mais la vérité c'est qu'elle ne savait plus comment se sortir de son enfer et de son engrenage. Elle avait besoin de fuir loin mais avait oublié comment se libérer de ses chaines. Elle souffrait tellement Skyla mais ne le montrait pas. Peu. Elle n'avait en réalité personne a qui le dire. Qui pourrait la comprendre ? C'était ce qui la bloquait. Le peu de personnes qui avaient appris pour elle avait fini par la fuir … pour leur bien. Pour son bien. Mais ils partaient quand même. Il était partit. Elle crispe ses doigts sur son chiffon et continue de nettoyer les vitres du couloirs. Ca allait que les étudiants de cette école étaient pour la plus part bien éduqué… mais certains, imbus et désobligeant ne pouvaient s'empêcher de l'humilier. Sils savaient. Elle était plus forte que ça. Plus forte que leur mot mais peut être pas aujourd'hui. Plus depuis qu'elle avait eut le sang de cet homme sur ses mains. Est-ce que ca faisait delle une meurtrière ? Un monstre ? Plus qu'elle n'était déjà ? Elle restait figée, son bras en l'air, cessant de nettoyer cette vitre contre laquelle elle s'appuyait. Son regard vide et triste se perdait dans le vague. Noyée dans ses pensées elle ne remarqua pas tout de suite ces papiers jeté a ses pieds. Un étudiant, de ceux qui la prennent de haut et qui la jugent, venait de jeter a ses pieds des papiers qu'ils voulaient mettre de base à la poubelle. En temps normal Skyla aurait serré les dents, pris sur elle pour prendre ses déchets et les jeter. Mais cela semblait trop dur pour elle aujourd'hui.
« hey ! » s'exclame t elle agacée. « il y a une poubelle juste ici. » grince t elle des dents. Avant d'attraper le papier qu'elle froisse pour lui jeter sur la tête. Par chance elle le touche et il se détourne vers elle l'air menaçant. Elle le toise. Ne faillit pas. Elle subit son ironie et sa supériorité. Il ramasse les papiers pour lui jeter au visage et l'obliger à nettoyer avant de partir en la plantant là. Skyla savait que si elle voulait garder son poste elle devait faire profil bas. Elle ravale sa colère et ferme les yeux, pâle. Dans sa tête elle l’insultait de tous les noms et ça la défoulait rien qu'un peu. Mais dès qu'elle entend ce prénom qu'elle ne connait que trop bien et qu'elle avait tant aimé, encore aujourd'hui, son cœur se serre. C'était une chose de se faire humilier mais s’en était une autre de se faire humilier devant l'homme qui possédait votre cœur. Tremblante elle se détourne espérant devenir invisible. Détestant cette fille qui pouvait lui parler librement, rire avec lui, le complimenter … quand elle, elle n'avait même plus le droit de penser à lui … elle retient un gémissement de frustration ses mains tremblantes. Elle ose a peine lever les yeux dans sa direction et sursaute au son de sa voix. Elle n'aurait pas cru qu'il vienne … « super. » ironise t elle incapable de calmer le tremblement de ses mains. Elle s'accroupit pour commencer a ramasser les papiers et déchets qui jonchaient le sol autour d'elle. Elle avait tant envie qu'il parte seulement parce qu'à cet instant précis elle crevait d'envie de se jeter a son cou pour qu'il la serre contre lui et qu'il ne la lâche plus jamais. Elle se sentait tellement seule, apeuré… oh ça oui elle était devenue terrorisée … « Rae ! Perds pas ton temps avec elle vieux. Viens. Tu vas être en retard en cours. » lui lance un garçon que je reconnais de vu et qui traînait parfois avec lui. Skyla serre les dents en sifflant « il a raison. Perds pas ton temps plus que ça avec moi. » elle était sèche donnant l'impression qu'elle était énervé contre lui. Qu'il n'avait plus envie de le voir … pourtant … pourtant quand elle redresse son regard vers lui y a tellement de souffrance que tout son être lui cri de rester. Reste … ne pars pas. Plus jamais. </div>
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Re: n'oublie pas que le pardon se nourrit d'aveux (+ SKYRAE) | Mer 9 Mai - 18:22 Citer EditerSupprimer
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n'oublie pas que le pardon se nourrit d'aveux
Tenue - Ce connard dont tu ignores le nom… Il a de la chance d’être parti assez vite. Tu lui aurais fait bouffer le papier qu’il a mis en boule par les trous de nez. Et pourtant, Dieu sait que la violence et toi ça fait deux. Mais quand il s’agit de prendre la défense des plus démunis, t’es le premier à te mettre au milieu. On t’a élevé comme ça à la maison, on t’a appris à ne pas te sentir supérieur aux autres parce qu’on est tous égaux. Mais ce gars a fait quelque chose en plus qui aurait pu lui coûter la violence de ton poing: il s’en est pris à la mauvaise personne. Même si elle t’a déçu, même si tu ressens encore du dégoût quand t’entends son prénom, il ne faut pas toucher Sky. C’est difficile de décrire ce que tu ressens pour elle, t’as envie de la laisser se noyer dans cette jungle mais dès que quelqu’un s’en approche trop près, tu pètes un cable. C’est comme si tu marchais sur du verre brisé. Tu te fais mal mais tu continues d’y aller parce que tu sais qu’après tout ça, il t’attend peut-être une fin plus heureuse.
Tu expédies l’inconnue à vitesse grand V. Ça ne t’intéresse pas de discuter avec elle, pas maintenant que tu as l’occasion de parler avec Skyla. C’est toujours comme ça quand elle est dans le coin. Les filles n’existent plus. Tu ne vois qu’elle. C’est pourquoi tu fuis cette fan, la laissant sûrement amer de cette rencontre trop rapide. Tu marches jusqu’à ton ex petite-amie. Tout le monde savait pour vous deux, t’étais pas le genre de mec à vouloir te cacher, parce que tu ne peux pas te cacher. Tu aurais beau essayer, ils finiraient par te trouver et te bombarder de photos. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé avec Sky, pendant longtemps. A chaque fois que vous sortiez dans la rue, main dans la main, il y avait toujours un paparazzi dans le coin pour vous prendre en photo et t’as longtemps eu peur que ça la soule, cette vie-là. Mais il faut s’y faire. Et par amour, on s’habitue à tout.
Tu lui demandes si tout va bien, parce qu’elle ne s’énerve que rarement lorsqu’elle porte sa casquette de femme de ménage. Mais là, elle s’est laissée emporter et tu sais bien que ça cache quelque chose. Est-ce qu’elle vit mal encore votre rupture? Tu pourrais le comprendre. Tu la vis mal toi aussi de ton côté. C’est quand même un échec de plus dans ta vie sentimentale depuis que cette pimbêche du lycée t’a porté malchance. Et t’en as marre de les accumuler les catastrophes sentimentales. Mais celle-là… Oh celle là, elle t’a fait mal. Très mal. Du coup, tu comprends sa réponse un peu sèche quand elle te dit que tout va bien et tu sais aussi que ça veut dire tout l’inverse. Ça ne va pas. Tu plonges tes mains dans les poches de ton pantalon alors que ton regard évite la demoiselle un moment, pour penser, pour te demander ce que tu dois faire. tu restes, ou tu pars? Tu baisses les bras? T’as pas envie de baisser les bras, mais en même temps… Ce serait la réaction la plus légitime. Tu reposes ton regard sur elle et t’apprêtes à répondre, la bouche ouverte, mais t’es coupé par un de tes amis de classe, à la bourre aussi, qui te passe à côté et te tape l’épaule. « Rae ! Perds pas ton temps avec elle vieux. Viens. Tu vas être en retard en cours. » Tu le suis du regard alors qu’il court jusqu’aux escaliers les plus proches. Il s’arrête et te regarde, perplexe, et Skyla prend la parole pour lui donner raison. Ce qui t’énerve un peu. Tu fronces alors les sourcils en posant ton regard sur elle, tandis que tu lâches: « C’est bon. » tu reportes ton attention sur ton camarade et lui fais un signe du menton. « Pars devant. » Mais tu ne le rejoindras pas. Tant pis pour le cours, t’as bien plus important à faire. Tu ne devrais pas lui accorder de l’importance à cette fille après le mal qu’elle t’a fait mais à croire que t’en as jamais assez.
Un soupir passe tes lèvres et tu t’accroupis pour aider Sky à ramasser les derniers papiers qui trainaient au sol. Tu esquisses un sourire triste avant de secouer lentement la tête, et, te relevant, tu les jettes dans la poubelle la plus proche. C’est froid, c’est tendu, elle évite de poser les yeux sur toi et d’un côté ça t’arrange, t’as pas envie d’y voir la souffrance qui y réside. Tu t’appuies contre le casier le plus proche, ta main attrapant la sangle de ton sac à dos. « J’en loupe assez des cours, c’est pas celui-ci qui va changer la donne. » Et tu te tais un instant, sans la quitter des yeux. C’est fou ce que t’as pu l’aimer cette fille. T’aurais tant donné pour mener votre histoire le plus loin possible. « Sky… » lâches-tu. « J’ai le droit de m’inquiéter pour toi. » Oui parce que même si c’est toi qui l’as largué, justement, t’as pas fait ça de gaieté de coeur. Et ça te donne double raison de t’inquiéter pour elle.
Tu expédies l’inconnue à vitesse grand V. Ça ne t’intéresse pas de discuter avec elle, pas maintenant que tu as l’occasion de parler avec Skyla. C’est toujours comme ça quand elle est dans le coin. Les filles n’existent plus. Tu ne vois qu’elle. C’est pourquoi tu fuis cette fan, la laissant sûrement amer de cette rencontre trop rapide. Tu marches jusqu’à ton ex petite-amie. Tout le monde savait pour vous deux, t’étais pas le genre de mec à vouloir te cacher, parce que tu ne peux pas te cacher. Tu aurais beau essayer, ils finiraient par te trouver et te bombarder de photos. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé avec Sky, pendant longtemps. A chaque fois que vous sortiez dans la rue, main dans la main, il y avait toujours un paparazzi dans le coin pour vous prendre en photo et t’as longtemps eu peur que ça la soule, cette vie-là. Mais il faut s’y faire. Et par amour, on s’habitue à tout.
Tu lui demandes si tout va bien, parce qu’elle ne s’énerve que rarement lorsqu’elle porte sa casquette de femme de ménage. Mais là, elle s’est laissée emporter et tu sais bien que ça cache quelque chose. Est-ce qu’elle vit mal encore votre rupture? Tu pourrais le comprendre. Tu la vis mal toi aussi de ton côté. C’est quand même un échec de plus dans ta vie sentimentale depuis que cette pimbêche du lycée t’a porté malchance. Et t’en as marre de les accumuler les catastrophes sentimentales. Mais celle-là… Oh celle là, elle t’a fait mal. Très mal. Du coup, tu comprends sa réponse un peu sèche quand elle te dit que tout va bien et tu sais aussi que ça veut dire tout l’inverse. Ça ne va pas. Tu plonges tes mains dans les poches de ton pantalon alors que ton regard évite la demoiselle un moment, pour penser, pour te demander ce que tu dois faire. tu restes, ou tu pars? Tu baisses les bras? T’as pas envie de baisser les bras, mais en même temps… Ce serait la réaction la plus légitime. Tu reposes ton regard sur elle et t’apprêtes à répondre, la bouche ouverte, mais t’es coupé par un de tes amis de classe, à la bourre aussi, qui te passe à côté et te tape l’épaule. « Rae ! Perds pas ton temps avec elle vieux. Viens. Tu vas être en retard en cours. » Tu le suis du regard alors qu’il court jusqu’aux escaliers les plus proches. Il s’arrête et te regarde, perplexe, et Skyla prend la parole pour lui donner raison. Ce qui t’énerve un peu. Tu fronces alors les sourcils en posant ton regard sur elle, tandis que tu lâches: « C’est bon. » tu reportes ton attention sur ton camarade et lui fais un signe du menton. « Pars devant. » Mais tu ne le rejoindras pas. Tant pis pour le cours, t’as bien plus important à faire. Tu ne devrais pas lui accorder de l’importance à cette fille après le mal qu’elle t’a fait mais à croire que t’en as jamais assez.
Un soupir passe tes lèvres et tu t’accroupis pour aider Sky à ramasser les derniers papiers qui trainaient au sol. Tu esquisses un sourire triste avant de secouer lentement la tête, et, te relevant, tu les jettes dans la poubelle la plus proche. C’est froid, c’est tendu, elle évite de poser les yeux sur toi et d’un côté ça t’arrange, t’as pas envie d’y voir la souffrance qui y réside. Tu t’appuies contre le casier le plus proche, ta main attrapant la sangle de ton sac à dos. « J’en loupe assez des cours, c’est pas celui-ci qui va changer la donne. » Et tu te tais un instant, sans la quitter des yeux. C’est fou ce que t’as pu l’aimer cette fille. T’aurais tant donné pour mener votre histoire le plus loin possible. « Sky… » lâches-tu. « J’ai le droit de m’inquiéter pour toi. » Oui parce que même si c’est toi qui l’as largué, justement, t’as pas fait ça de gaieté de coeur. Et ça te donne double raison de t’inquiéter pour elle.
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Re: n'oublie pas que le pardon se nourrit d'aveux (+ SKYRAE) | Mer 9 Mai - 23:02 Citer EditerSupprimer
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n'oublie pas que le pardon se nourrit d'aveux
Tenue - « C’est bon. Pars devant. » Dieu que le son de sa voix lui fait mal au cœur. Elle avait envie de fuir loin de lui, parce qu’elle souffrait trop d’être si proche de lui sans avoir le droit de se réfugier dans ses bras. Parce que c’était trop dur d’être en manque de son parfum. De ses lèvres. De la façon qu’il avait de rire, de l’embrasser. Parce qu’elle souffrait encore beaucoup trop de l’imaginer tourner la page et vivre sa vie, vivre sans rêve sans qu’elle n’y ait plus sa place … elle le voyait à l’écran, elle le voyait réussir. Elle le voyait même, si ses sens ne lui jouaient pas des tours, tenir encore à ce porte bonheur … Alors pourquoi ? Pourquoi le destin jouait-il avec eux comme ça ? Ne méritaient-ils pas un peu d’amour ? Une pause dans cet engrenage infernal qu’était devenu leur vie … Il vivait pourtant ses rêves, avait une famille et des amis, des fans, il avait tout pour être heureux. Pourtant Skyla ne pouvait s’empêcher de se dire qu’elle aurait aimé faire partie de cette part de bonheur. Elle savait, au fond d’elle, qu’elle avait tout pour le combler … Mais elle n’était qu’une pute et la presse ne la louperait pas … elle détruirait sa vie, ses rêves, sa carrière … Elle ne valait pas une vie de sacrifice, elle ne valait pas qu’il se batte pour elle, et ça aussi ça lui faisait mal mais elle comprenait …
Ils n’avaient jamais réellement parlé, elle et lui, de pourquoi elle en était venu à se prostituer … elle n’aurait jamais su trouver les mots pour lui expliquer qu’elle était tombée dans l’argent facile à la mort de leurs parents. Qu’elle ne l’avait d’abord fait qu’occasionnellement puis qu’elle avait fini par tomber dedans sans pouvoir s’en dépêtrer … elle avait fait le choix de devenir une créature de la nuit et ça, jamais personne ne saurait lui pardonner. On a toujours le choix dans la vie … mais ce choix d’être à la rue, de crever de faim et de voir l’avenir de son jeune frère terni par la mort soudaine de leur parent aurait été bien plus détestable à ses yeux. Dans le fond elle ne demandait pas à ce que Rae Hyun l’a comprenne, peut-être juste seulement qu’il ne la juge pas. Qu’il ne la juge pas. L’éclat de dégoût dans son regard l’avait tué et jamais elle ne pourrait oublier ça …
Alors quand il reste pour l’aider elle se retient de lui hurler de partir, qu’elle n’a pas besoin de sa pitié. Parce que ce serait pire que tout et elle mérite mieux que ça … Elle déglutit, s’empêche de lui tenir le papier pour qu’il lâche ces foutus bouts de papier et qu’elle fasse ce pourquoi elle était payé. Légalement cette fois. Elle jette furieusement les papiers dans la poubelle alors que tout son corps tremble. Elle est incapable de lui faire face, pas quand elle bouillonne ainsi, au bord de la crise de nerfs. Sa vie s’effondre à mesure que les jours passent et elle ne sait plus à quoi se raccrocher … alors quand le plus jeune lui souffle qu’il a le droit de s’inquiéter pour elle c’est la goutte de trop pour Skyla.
Elle se tourne vivement vers lui en explosant « Bien sûr que non t’as plus le droit ! » Et les larmes se mettent déjà à couler sur ses joues et ses yeux cris aux supplices. Elle souffre tant qu’elle voudrait en finir avec la vie. Mais elle était bien trop lâche pour ça Skyla, bien trop amoureuse de la vie pour ça … Paradoxalement elle s’accrochait à l’idée que mieux l’attendait ailleurs, un jour, quand on viendra la sauver … En attendant elle se morfond douloureusement dans son quotidien meurtrier et tente de sauver vainement le bout d’âme encore pur qui lui reste. Son éclat de voix soudain à attirer quelques regards sur eux mais bien vite le couloir dans lequel ils sont se retrouve vide. Elle n’a besoin de faire que quelques enjambés pour le rejoindre et frapper ce torse du peu de force qui lui reste s’économisant pour rester debout. « T’as plus le droit depuis que t’es parti Rae Hyun ! »
Un nouveau sanglot fait écho à ce nouveau coup qu’elle lui assène au cœur de son faible poing fermé. « T’avais pas le droit de me laisser toute seule ! Pourquoi tu l’as fait ! Pourquoi t’es parti ?! » Gémit-elle en fondant en larme. Oh ils le savaient très bien pourquoi il était parti, pourquoi elle l’avait laissé partir. Mais elle lui en voulait tellement … tellement, mais jamais autant qu’elle ne s’en voulait à elle-même … « T’avais pas le droit de m’abandonner pour ce que je fais … parce que c’est pas qui je suis ! » tout se mélange dans sa tête mais le regard acide des gens sur eux lui brûlent la peau et elle tourne les talons brusquement se mettant à courir pour fuir sa peine, sa souffrance, celui qu’elle aimait encore beaucoup trop. </div>
Ils n’avaient jamais réellement parlé, elle et lui, de pourquoi elle en était venu à se prostituer … elle n’aurait jamais su trouver les mots pour lui expliquer qu’elle était tombée dans l’argent facile à la mort de leurs parents. Qu’elle ne l’avait d’abord fait qu’occasionnellement puis qu’elle avait fini par tomber dedans sans pouvoir s’en dépêtrer … elle avait fait le choix de devenir une créature de la nuit et ça, jamais personne ne saurait lui pardonner. On a toujours le choix dans la vie … mais ce choix d’être à la rue, de crever de faim et de voir l’avenir de son jeune frère terni par la mort soudaine de leur parent aurait été bien plus détestable à ses yeux. Dans le fond elle ne demandait pas à ce que Rae Hyun l’a comprenne, peut-être juste seulement qu’il ne la juge pas. Qu’il ne la juge pas. L’éclat de dégoût dans son regard l’avait tué et jamais elle ne pourrait oublier ça …
Alors quand il reste pour l’aider elle se retient de lui hurler de partir, qu’elle n’a pas besoin de sa pitié. Parce que ce serait pire que tout et elle mérite mieux que ça … Elle déglutit, s’empêche de lui tenir le papier pour qu’il lâche ces foutus bouts de papier et qu’elle fasse ce pourquoi elle était payé. Légalement cette fois. Elle jette furieusement les papiers dans la poubelle alors que tout son corps tremble. Elle est incapable de lui faire face, pas quand elle bouillonne ainsi, au bord de la crise de nerfs. Sa vie s’effondre à mesure que les jours passent et elle ne sait plus à quoi se raccrocher … alors quand le plus jeune lui souffle qu’il a le droit de s’inquiéter pour elle c’est la goutte de trop pour Skyla.
Elle se tourne vivement vers lui en explosant « Bien sûr que non t’as plus le droit ! » Et les larmes se mettent déjà à couler sur ses joues et ses yeux cris aux supplices. Elle souffre tant qu’elle voudrait en finir avec la vie. Mais elle était bien trop lâche pour ça Skyla, bien trop amoureuse de la vie pour ça … Paradoxalement elle s’accrochait à l’idée que mieux l’attendait ailleurs, un jour, quand on viendra la sauver … En attendant elle se morfond douloureusement dans son quotidien meurtrier et tente de sauver vainement le bout d’âme encore pur qui lui reste. Son éclat de voix soudain à attirer quelques regards sur eux mais bien vite le couloir dans lequel ils sont se retrouve vide. Elle n’a besoin de faire que quelques enjambés pour le rejoindre et frapper ce torse du peu de force qui lui reste s’économisant pour rester debout. « T’as plus le droit depuis que t’es parti Rae Hyun ! »
Un nouveau sanglot fait écho à ce nouveau coup qu’elle lui assène au cœur de son faible poing fermé. « T’avais pas le droit de me laisser toute seule ! Pourquoi tu l’as fait ! Pourquoi t’es parti ?! » Gémit-elle en fondant en larme. Oh ils le savaient très bien pourquoi il était parti, pourquoi elle l’avait laissé partir. Mais elle lui en voulait tellement … tellement, mais jamais autant qu’elle ne s’en voulait à elle-même … « T’avais pas le droit de m’abandonner pour ce que je fais … parce que c’est pas qui je suis ! » tout se mélange dans sa tête mais le regard acide des gens sur eux lui brûlent la peau et elle tourne les talons brusquement se mettant à courir pour fuir sa peine, sa souffrance, celui qu’elle aimait encore beaucoup trop. </div>
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Re: n'oublie pas que le pardon se nourrit d'aveux (+ SKYRAE) | Jeu 10 Mai - 14:48 Citer EditerSupprimer
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n'oublie pas que le pardon se nourrit d'aveux
Tenue - Si on t’avait dit que ce serait si difficile de te tenir devant quelqu’un un jour… Tu ne l’aurais jamais cru. La question ne se pose pas, soit t’es réglo et droit dans tes bask et dans ce cas t’as rien à te reprocher, soit t’as fait des conneries et dans ce cas-là, tu ne peux pas regarder une personne à qui t’as fait du mal droit dans les yeux. Dans le cas de toi et Sky, les choses sont différentes. Tu te dis que tu as réagi de la meilleure des façons, certes, t’as été vraiment cru dans tes paroles mais ça, c’est parce que t’as eu le coeur en miettes. Elle t’a brisé. C’est ton coeur éclaté qui parlait à ta place ce jour-là et des mots tranchants, tu en as sorti un bon paquet. Tu l’as détruite à ton tour, vous vous êtes flingués sur place ce jour-là et le souvenir de son visage couvert de larmes te revient. Pouvais-tu te sentir coupable? Qu’à moitié. Parce que d’un côté, c’était quelque chose d’inévitable. Elle savait qu’elle te perdrait à ce moment-là. Peut-être aurait-elle espéré que tu sauves votre histoire? T’en as été incapable. Tu as beau être le plus gentil des garçons et loin des fils de pute de ta génération, tu es rancunier. Et tu campes sur tes positions. Ce qui peut être ton pire défaut.
Ainsi les choses sont terminées mais tu ne peux pas la laisser dans son coin. Tu sais que tu as loupé quelque chose, y'a quelque chose que tu n’as pas fait et que tu aurais du faire, et qui aurait pu sauver ce que vous aviez construit: parler avec elle. Tu sais ce que tu vas engager en lui disant que t’as le droit de t’inquiéter pour elle. Tu sais ce que tu vas te prendre dans la figure, et ça ne loupe pas. Elle se tourne vers toi et t’hurle dessus que tu n’as plus le droit, justement. Il fut un temps où ton inquiétude était la bienvenue mais ce temps est révolu, et elle a raison. Tu tournes la tête vers les curieux qui ne peuvent s’empêcher de vous regarder. Tu leur demanderais bien de dégager mais s’ils sont là c’est parce qu’ils le veulent bien. C’est à vous de partir, de vous expliquer ailleurs. Et alors que tu t’apprêtes à lui proposer l’idée, calmement, tu la vois s’approcher de toi à grands pas. Tes sourcils se froncent et elle vient alors frapper contre ton torse. Ton premier réflexe? Poser tes mains sur ses épaules. Elle semble si affaiblie, ses coups ne t’ont rien fait… Ses mots, par contre, te font quelque chose. Tu n’as plus le droit depuis que t’es parti. Pourquoi ils font mal ces quelques mots? Parce qu’elle te les crie dessus ou parce qu’ils sont vrais? C’est parce qu’ils sont vrais, évidemment, sinon tu aurais haussé les épaules. Mais là, tu la ramènes pas large et tu sais même pas comment la canaliser. Elle peut être douce Skyla, la plus douce des femmes, jusqu’à ce qu’elle arrive à sa limite. Et quand elle franchit sa limite, c’est difficile de l’arrêter. Tu ‘apprêtes à y faire face comme t’as fait face à ses doutes et à ses craintes pendant presque 8 mois d’amour.
Tes mains quittent ses épaules alors qu’elle te remet un coup, plus appuyé. Tu fermes les yeux en haussant les sourcils, tu inspires calmement, t’essaye de garder ton self-control parce que tu lui permets ces moments de colère qu’elle peut avoir. Tu ne sais pas ce qu’elle vit depuis ces 3 mois où t’as disparu de son quotidien et tu te persuades qu’il s’est passé quelque chose. C’est indéniable. Alors elle te demande pourquoi t’es parti. T’ouvre les yeux, tu revis l’instant où elle a prononcé ce mot, cette profession que tu ne considères pas en être une. Pourquoi t’es parti? Parce que t’as eu le coeur brisé mais elle n’a pas l’air de le comprendre. Peut-être que tu devras lui faire un dessin pour qu’elle comprenne un jour. Alors tu restes debout mais c’est dur, faut reconnaître. T’as envie de lui gueuler dessus pour qu’elle arrête de pleurer et faire ressortir sa colère parce que la voir verser des larmes par ta faute est plus douloureux que de subir sa colère. Tu t’en veux, là, de la rendre dans cet état. « T’avais pas le droit de m’abandonner pour ce que je fais … parce que c’est pas qui je suis ! » Secrètement, tu espère que la vraie Skyla, c’est celle qui a partagé ta vie pendant plusieurs mois. Celle qui souriait, qui croquait la vie à pleines dents, qui n’avait pas peur de regarder vers le futur. Furieux, tu vas pour attraper ses poignets mais elle t’échappe juste à temps. Tu fronces les sourcils alors qu’elle part en courant. Tu croises le regard des gens à côté de toi qui ont l’air mal à l’aise, ça tombe bien: tu l’es tout autant.
Le regard sombre, tu la suis du regard avant de partir en trombe à sa poursuite. A-t-elle oublié que tu es un attaquant? Que tu es le sprinteur? Que t’es le joueur à qui les adversaires ne doivent pas laisser le ballon parce que tu peux parcourir le terrain en très peu de secondes? Tu la rattrapes donc non sans mal. Tes bras enveloppent son corps peu épais et aussitôt que tu la tiens fermement, tu l’entraînes avec toi sur la droite, enfonçant une porte qui mène dans une sorte de cagibi dans un vacarme imposant. Aussitôt enfermés, tu la lâches mais tu la plaques contre la porte, passant ta main près de sa hanche pour fermer le verrou. « Ah ouais? » lâches-tu, soupirant du sprint que tu viens de faire. « T’es qui alors? » Ta main droite vient se plaquer près de son visage, contre la porte. « T’es qui?! Dis le moi, vas-y! » Ton poing droit se ferme sous la colère. Elle va finir par te rendre fou si c’est pas déjà fait. Ta main gauche vient saisir son menton. « Il t’a fallu 8 mois pour me dire ce que tu faisais vraiment dans ta vie. 8 putains de mois! » Et quand t’y penses, ça te rend encore plus dingue. Putain mais t’as aimé une inconnue pendant tout ce temps alors? « Et t’espérais que je fasse des efforts de compréhension? » tu ne la quittes pas des yeux. Tu es le plus rancunier des types sur cette planète. Elle ne s’imagine pas le long chemin que tu dois parcourir pour la pardonner un jour.
Ainsi les choses sont terminées mais tu ne peux pas la laisser dans son coin. Tu sais que tu as loupé quelque chose, y'a quelque chose que tu n’as pas fait et que tu aurais du faire, et qui aurait pu sauver ce que vous aviez construit: parler avec elle. Tu sais ce que tu vas engager en lui disant que t’as le droit de t’inquiéter pour elle. Tu sais ce que tu vas te prendre dans la figure, et ça ne loupe pas. Elle se tourne vers toi et t’hurle dessus que tu n’as plus le droit, justement. Il fut un temps où ton inquiétude était la bienvenue mais ce temps est révolu, et elle a raison. Tu tournes la tête vers les curieux qui ne peuvent s’empêcher de vous regarder. Tu leur demanderais bien de dégager mais s’ils sont là c’est parce qu’ils le veulent bien. C’est à vous de partir, de vous expliquer ailleurs. Et alors que tu t’apprêtes à lui proposer l’idée, calmement, tu la vois s’approcher de toi à grands pas. Tes sourcils se froncent et elle vient alors frapper contre ton torse. Ton premier réflexe? Poser tes mains sur ses épaules. Elle semble si affaiblie, ses coups ne t’ont rien fait… Ses mots, par contre, te font quelque chose. Tu n’as plus le droit depuis que t’es parti. Pourquoi ils font mal ces quelques mots? Parce qu’elle te les crie dessus ou parce qu’ils sont vrais? C’est parce qu’ils sont vrais, évidemment, sinon tu aurais haussé les épaules. Mais là, tu la ramènes pas large et tu sais même pas comment la canaliser. Elle peut être douce Skyla, la plus douce des femmes, jusqu’à ce qu’elle arrive à sa limite. Et quand elle franchit sa limite, c’est difficile de l’arrêter. Tu ‘apprêtes à y faire face comme t’as fait face à ses doutes et à ses craintes pendant presque 8 mois d’amour.
Tes mains quittent ses épaules alors qu’elle te remet un coup, plus appuyé. Tu fermes les yeux en haussant les sourcils, tu inspires calmement, t’essaye de garder ton self-control parce que tu lui permets ces moments de colère qu’elle peut avoir. Tu ne sais pas ce qu’elle vit depuis ces 3 mois où t’as disparu de son quotidien et tu te persuades qu’il s’est passé quelque chose. C’est indéniable. Alors elle te demande pourquoi t’es parti. T’ouvre les yeux, tu revis l’instant où elle a prononcé ce mot, cette profession que tu ne considères pas en être une. Pourquoi t’es parti? Parce que t’as eu le coeur brisé mais elle n’a pas l’air de le comprendre. Peut-être que tu devras lui faire un dessin pour qu’elle comprenne un jour. Alors tu restes debout mais c’est dur, faut reconnaître. T’as envie de lui gueuler dessus pour qu’elle arrête de pleurer et faire ressortir sa colère parce que la voir verser des larmes par ta faute est plus douloureux que de subir sa colère. Tu t’en veux, là, de la rendre dans cet état. « T’avais pas le droit de m’abandonner pour ce que je fais … parce que c’est pas qui je suis ! » Secrètement, tu espère que la vraie Skyla, c’est celle qui a partagé ta vie pendant plusieurs mois. Celle qui souriait, qui croquait la vie à pleines dents, qui n’avait pas peur de regarder vers le futur. Furieux, tu vas pour attraper ses poignets mais elle t’échappe juste à temps. Tu fronces les sourcils alors qu’elle part en courant. Tu croises le regard des gens à côté de toi qui ont l’air mal à l’aise, ça tombe bien: tu l’es tout autant.
Le regard sombre, tu la suis du regard avant de partir en trombe à sa poursuite. A-t-elle oublié que tu es un attaquant? Que tu es le sprinteur? Que t’es le joueur à qui les adversaires ne doivent pas laisser le ballon parce que tu peux parcourir le terrain en très peu de secondes? Tu la rattrapes donc non sans mal. Tes bras enveloppent son corps peu épais et aussitôt que tu la tiens fermement, tu l’entraînes avec toi sur la droite, enfonçant une porte qui mène dans une sorte de cagibi dans un vacarme imposant. Aussitôt enfermés, tu la lâches mais tu la plaques contre la porte, passant ta main près de sa hanche pour fermer le verrou. « Ah ouais? » lâches-tu, soupirant du sprint que tu viens de faire. « T’es qui alors? » Ta main droite vient se plaquer près de son visage, contre la porte. « T’es qui?! Dis le moi, vas-y! » Ton poing droit se ferme sous la colère. Elle va finir par te rendre fou si c’est pas déjà fait. Ta main gauche vient saisir son menton. « Il t’a fallu 8 mois pour me dire ce que tu faisais vraiment dans ta vie. 8 putains de mois! » Et quand t’y penses, ça te rend encore plus dingue. Putain mais t’as aimé une inconnue pendant tout ce temps alors? « Et t’espérais que je fasse des efforts de compréhension? » tu ne la quittes pas des yeux. Tu es le plus rancunier des types sur cette planète. Elle ne s’imagine pas le long chemin que tu dois parcourir pour la pardonner un jour.
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Re: n'oublie pas que le pardon se nourrit d'aveux (+ SKYRAE) | Ven 11 Mai - 14:42 Citer EditerSupprimer
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n'oublie pas que le pardon se nourrit d'aveux
Tenue - « JE SUIS SKYLA ! » cri-t-elle en tentant de couvrir la voix de Rae Hyun mais sa gorge se serre et sa voix se casse. Elle frémit mais n’a pas peur de lui, ni de sa violence, elle sait qu’il ne lui fera jamais de mal … Elle avait réellement espéré le fuir cette fois, parce qu’elle ne supportait plus leur altercation. Ils se croisaient à peine mais les rares fois où elle pouvait enfin le voir alors qu’il lui manquer à en crever, ils s’engueulaient, s’insultaient et se quittaient plus blessé encore qu’avant. Tant de haine … tant de colère … Jamais Skyla n’aurait imaginé que ça puisse se terminer ainsi … même dans ses pires scénarios elle n’aurait su imaginer la douleur. Elle suffoquait. Elle rampait intérieurement quand elle s’efforçait de sourire et de marcher la tête haute. Alors quand il l’a soulève pour l’emmener dans ce placard elle a peur d’y perdre la vie Skyla, pas sous les coups du garçon, mais son cœur risquait de ne pas tenir. Il battait si faiblement, si brisé, qu’il risquait de se décrocher. Pouvait-on mourir d’amour ? Skyla en regardant l’homme face à elle s’en persuadait. Il est trop près et à la fois trop loin … Elle peut sentir ses expirations sur son visage et ça la rend aussi furieuse qu’esclave du moindre de ses souffles. C’était troublant et douloureux d’aimer une personne autant qu’on pouvait la détester. Elle a besoin de le fuir, de mettre de la distance avec lui. La vérité c’est qu’elle n’était pas prête, quand bien même elle avait espéré, imaginé, attendu cette discussion … elle avait cherché ses mots, pesé ses pensées … elle avait voulu que ce soit … parfait ? Autant que pouvait l’être cette discussion. Elle voulait qu’il comprenne …
Elle se met alors soudainement à lui faire face et le repousse de ses deux mains sur son torse. L’espace est étroit et malgré ses efforts il est toujours aussi proche. Alors dans une supplique elle finit par lâcher « Parce que j’ai jamais aimé personne comme je t'aime ! Et que peur une fois … pour une fois depuis des années jetais heureuse ! Parce que pour une fois quelqu’un m’aimait pour moi ! Pour qui j'étais réellement ! » Elle éclate dans un énième sanglot épuisé en le regardant désespérée. Elle parlait au présent parce qu’elle n’avait même plus envie de faire semblant. « Tu peux dire que j’ai tout gâché Rae … mais pour quelqu'un qui disait m’aimer tas même pas …. Tas même pas demander pourquoi … comment … tu m’as abandonné juste parce qu’à tes yeux j’étais devenue que cette …. Que cette pute! Cette pute qui t’a menti ! » Crache-t-elle douloureusement en l'accusant de son regard larmoyant et blessé. « J’ai menti ! J’ai menti parce que … parce que te voir me tenir la main comme tu le faisais me donnait l’impression d’en valoir la peine ! Parce que pour une fois je n’étais pas juste bonne à baiser ! » </div>
Oh bon sang qu’elle voulait qu’il comprenne son enfer, il n’avait pas besoin de lui pardonner ni de la prendre en pitié, surtout pas de la prendre en pitié. Mais elle avait besoin qu’il reconnaisse que malgré ses choix, elle était … la victime de ses décisions. Elle suffoque de plus en plus à tel point qu'elle a peur de faire un malaise. Elle s’agrippe au col du garçon et crispe ses doigts sur le tissu de son haut. « Si tu voulais des réponses fallait poser les bonnes questions » se défends-t-elle. Bien sûr qu’elle a attendu 8 mois avant de lui dire … Mais elle n’arrivait prendre à le risque d le perdre, de tout gâcher, mais plus elle attendait et plus la chute serait haute et douloureuse … Maintenant ils en subissaient les conséquences. Ses avants bras se pose sur le torse de Rae Hyun tant ils sont proches. Elle tremble de colère parce qu'elle sait qu’est venu le temps des explications mais elle n’est pas certaine que le garçon soit prêt l’écouter sans juger. Sans avoir ce dégoût, cette déception dans le regard. Elle le repousse brusquement et se tourne face à la porte prête à sortir mais Rae Hyun l’en empêche. Plaque cette porte pour lui faire comprendre quelle a assez fuit. Elle se débat, s’énerve sur cette poignée qui ne cède pas mais c’est la fureur de l’avoir perdu qui anime Skyla et plus elle l’entend insister plus elle craque.
Elle se met alors soudainement à lui faire face et le repousse de ses deux mains sur son torse. L’espace est étroit et malgré ses efforts il est toujours aussi proche. Alors dans une supplique elle finit par lâcher « Parce que j’ai jamais aimé personne comme je t'aime ! Et que peur une fois … pour une fois depuis des années jetais heureuse ! Parce que pour une fois quelqu’un m’aimait pour moi ! Pour qui j'étais réellement ! » Elle éclate dans un énième sanglot épuisé en le regardant désespérée. Elle parlait au présent parce qu’elle n’avait même plus envie de faire semblant. « Tu peux dire que j’ai tout gâché Rae … mais pour quelqu'un qui disait m’aimer tas même pas …. Tas même pas demander pourquoi … comment … tu m’as abandonné juste parce qu’à tes yeux j’étais devenue que cette …. Que cette pute! Cette pute qui t’a menti ! » Crache-t-elle douloureusement en l'accusant de son regard larmoyant et blessé. « J’ai menti ! J’ai menti parce que … parce que te voir me tenir la main comme tu le faisais me donnait l’impression d’en valoir la peine ! Parce que pour une fois je n’étais pas juste bonne à baiser ! » </div>
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Re: n'oublie pas que le pardon se nourrit d'aveux (+ SKYRAE) | Lun 21 Mai - 15:45 Citer EditerSupprimer
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n'oublie pas que le pardon se nourrit d'aveux
Tenue - Vous êtes en train de vous bagarrer, littéralement. T’es obligé de la garder plaquée contre cette porte si tu veux pas qu’elle s’enfuie parce que c’est exactement ce que tu ne veux pas qu’elle fasse. Elle t’a déjà filé entre les doigts, parce que tu l’as bien voulu, mais cette fois, t’es bien décidé à la garder en face de toi. T’as pas envie de lui faire du mal mais si tu laissais ton coeur s’exprimer pour toi, tu lui ferais mal, parce qu’elle t’a fait souffrir, énormément souffrir, plus qu’elle ne le pense. Elle agrippe ton col, tu fermes les yeux un instant alors qu’elle te rapproche d’elle te reprochant de ne pas avoir posé les bonnes questions. Peut-être, mais tu ne lui as pas déjà posé la question? Cette question que tous les garçons posent quand ils rencontrent une jolie fille, une fille qui leur plaît? « Tu fais quoi dans la vie? » oui, bien sûr que tu lui as demandé. T’es passé par les questions les plus simples du monde pour apprendre à la connaître à l’époque où elle te fascinait. Comme un gamin, tu la regardais avec des yeux brillants mais ton regard n’est plus le même. Tu ne l’as jamais pensé acquise, au contraire, elle ne l’a jamais été. Quand tu te dis que t’as jamais réellement su qui elle était… Elle peut t’en vouloir d’être parti, de l’avoir laissé. Mais pas de ne pas avoir posé les bonnes questions. Ça non.
Tes yeux bruns se baissent sur ses mains qui tentent d’ouvrir la poignée de la porte. D’un geste sec, tu dégages ses mains et agrippes fermement la poignée, l’enveloppant de ta main, la rendant ainsi inaccessible sans que tes yeux ne quittent ces yeux que tu aimes tant. Tu y cherches des réponses et tu espères que tu ne vas pas tarder à les trouver Cette mise au point, il la fallait peut-être. Votre rupture s’était faite dans un silence presque perturbant, frustrant, tu ne lui as pas vraiment laissé l’occasion de s’exprimer. Tous ceux qui te fréquentent le savent, une fois qu’on te déçoit, il n’y a pas de retour en arrière. Tu n’accordes pas de seconde chance, c’est pour ça que t’es parti sans chercher à comprendre les raisons de sa prostitution. Or, aujourd’hui, tu es enclin à la laisser s’expliquer. Non pas pour la pardonner, tu sais que ce sera dur pour toi, mais au moins pour savoir ses motivations. Ce qui la pousse à vendre son corps. Son corps que t’as chéri pendant tant de temps, que tu n’aurais jamais osé abimer, pendant que d’autres le prenaient pour un amusement, un passe-temps délicieux.
Elle pose ses mains sur ton torse pour te repousser, elle ne doit pas supporter cette proximité, ça doit lui faire vriller le cerveau comme ça fait vriller le tien d’ailleurs. Du coup, tu lâches la poignet dans cet éloignement et tu fermes les yeux quand elle commence à prendre la parole. c’est une véritable déclaration qu’elle te fait, elle t’ouvre son coeur mais elle est brisée. Tu ne sais pas si c’est un tout ou si t’es l’unique responsable de cette peine immense mais tu souffres de l’entendre dans un tel état. Elle souffre Sky, elle souffre tellement que tu te serais jamais douté que c’était à ce point. Tu le vois maintenant, le bordel que t’as foutu en partant, en la jouant égoïste comme tu le fais si souvent. Tu t’en rends compte maintenant. Oui, elle lui reproche d’être parti sans avoir essayer d’arranger les choses, mais comment aurait-il pu? Il a fait ça pour elle aussi. Il est parti pour la protéger des paparazzis, de cette vermine inclassable, infecte avec les plus faibles. Elle aurait fait la une dès le lendemain, salie, maltraitée. Et pour un homme amoureux, il est insoutenable de faire face à ça. Hors de question. Il n’aurait pas supporté les insultes dont elle aurait été la victime et il en aurait sûrement cassé des dizaines d’appareils photos.
Elle doute donc de tes sentiments? Elle se demande si tu l’aimais vraiment auquel cas tu te serais pas barré? Tu poses une main sur ta poitrine en grimaçant. Elle doute de tout maintenant et tu peux pas lui en vouloir au fond… Tu peux lui accorder ça. Mais c’est dur à supporter tout ça, tout ce qu’elle vient de te balancer à la figure. Tu ouvres les yeux, tu viens passer tes mains sur ton visage, tu n’arrives pas vraiment à assimiler tout ce qu’elle t’a balancé à la figure mais peu à peu, les morceaux te reviennent et t’en prends conscience. T’arrives à recoller tout ça. Alors tu poses enfin tes yeux sur elle. « Attends une minute. » tu clignes plusieurs fois des yeux en la regardant. « Tu doutes de mes sentiments, c’est ça? » tu ne bouges pas d’un pouce. « J’aurais été prêt à tout pour toi. » Tu reviens plaquer ta main contre la porte, près de son visage. « T’en valais la peine putain. Tu te mets à ma place deux secondes? » Ta main frappe la porte. « Imagine toi si j’étais resté avec toi. Ils auraient pas tardé à te bouffer vivante ces rapaces. » tu détournes le regard un instant avant de le reposer sur elle. « Ils nous auraient anéanti. » articules-tu les dents serrées, près de son visage. « Je pouvais pas rester en couple avec toi Sky. Pas tant que tu feras ça. C’est dangereux, autant pour toi que pour moi. » Et tu t’arrêtes un moment. Tu la fixes droit dans les yeux un moment, tu laisses le silence faire son job quant à la réflexion que tu lui imposes. Mais une fois ce silence de quelques minutes passés, tu reprends la parole pour le briser. Les sourcils légèrement froncés, ton poing se serre contre la porte. « Pourquoi? » tu marques une pause. « Pourquoi tu fais ça? Qu’est-ce qui te pousse à te prostituer? »
Tes yeux bruns se baissent sur ses mains qui tentent d’ouvrir la poignée de la porte. D’un geste sec, tu dégages ses mains et agrippes fermement la poignée, l’enveloppant de ta main, la rendant ainsi inaccessible sans que tes yeux ne quittent ces yeux que tu aimes tant. Tu y cherches des réponses et tu espères que tu ne vas pas tarder à les trouver Cette mise au point, il la fallait peut-être. Votre rupture s’était faite dans un silence presque perturbant, frustrant, tu ne lui as pas vraiment laissé l’occasion de s’exprimer. Tous ceux qui te fréquentent le savent, une fois qu’on te déçoit, il n’y a pas de retour en arrière. Tu n’accordes pas de seconde chance, c’est pour ça que t’es parti sans chercher à comprendre les raisons de sa prostitution. Or, aujourd’hui, tu es enclin à la laisser s’expliquer. Non pas pour la pardonner, tu sais que ce sera dur pour toi, mais au moins pour savoir ses motivations. Ce qui la pousse à vendre son corps. Son corps que t’as chéri pendant tant de temps, que tu n’aurais jamais osé abimer, pendant que d’autres le prenaient pour un amusement, un passe-temps délicieux.
Elle pose ses mains sur ton torse pour te repousser, elle ne doit pas supporter cette proximité, ça doit lui faire vriller le cerveau comme ça fait vriller le tien d’ailleurs. Du coup, tu lâches la poignet dans cet éloignement et tu fermes les yeux quand elle commence à prendre la parole. c’est une véritable déclaration qu’elle te fait, elle t’ouvre son coeur mais elle est brisée. Tu ne sais pas si c’est un tout ou si t’es l’unique responsable de cette peine immense mais tu souffres de l’entendre dans un tel état. Elle souffre Sky, elle souffre tellement que tu te serais jamais douté que c’était à ce point. Tu le vois maintenant, le bordel que t’as foutu en partant, en la jouant égoïste comme tu le fais si souvent. Tu t’en rends compte maintenant. Oui, elle lui reproche d’être parti sans avoir essayer d’arranger les choses, mais comment aurait-il pu? Il a fait ça pour elle aussi. Il est parti pour la protéger des paparazzis, de cette vermine inclassable, infecte avec les plus faibles. Elle aurait fait la une dès le lendemain, salie, maltraitée. Et pour un homme amoureux, il est insoutenable de faire face à ça. Hors de question. Il n’aurait pas supporté les insultes dont elle aurait été la victime et il en aurait sûrement cassé des dizaines d’appareils photos.
Elle doute donc de tes sentiments? Elle se demande si tu l’aimais vraiment auquel cas tu te serais pas barré? Tu poses une main sur ta poitrine en grimaçant. Elle doute de tout maintenant et tu peux pas lui en vouloir au fond… Tu peux lui accorder ça. Mais c’est dur à supporter tout ça, tout ce qu’elle vient de te balancer à la figure. Tu ouvres les yeux, tu viens passer tes mains sur ton visage, tu n’arrives pas vraiment à assimiler tout ce qu’elle t’a balancé à la figure mais peu à peu, les morceaux te reviennent et t’en prends conscience. T’arrives à recoller tout ça. Alors tu poses enfin tes yeux sur elle. « Attends une minute. » tu clignes plusieurs fois des yeux en la regardant. « Tu doutes de mes sentiments, c’est ça? » tu ne bouges pas d’un pouce. « J’aurais été prêt à tout pour toi. » Tu reviens plaquer ta main contre la porte, près de son visage. « T’en valais la peine putain. Tu te mets à ma place deux secondes? » Ta main frappe la porte. « Imagine toi si j’étais resté avec toi. Ils auraient pas tardé à te bouffer vivante ces rapaces. » tu détournes le regard un instant avant de le reposer sur elle. « Ils nous auraient anéanti. » articules-tu les dents serrées, près de son visage. « Je pouvais pas rester en couple avec toi Sky. Pas tant que tu feras ça. C’est dangereux, autant pour toi que pour moi. » Et tu t’arrêtes un moment. Tu la fixes droit dans les yeux un moment, tu laisses le silence faire son job quant à la réflexion que tu lui imposes. Mais une fois ce silence de quelques minutes passés, tu reprends la parole pour le briser. Les sourcils légèrement froncés, ton poing se serre contre la porte. « Pourquoi? » tu marques une pause. « Pourquoi tu fais ça? Qu’est-ce qui te pousse à te prostituer? »
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Re: n'oublie pas que le pardon se nourrit d'aveux (+ SKYRAE) | Sam 2 Juin - 17:39 Citer EditerSupprimer
❤
n'oublie pas que le pardon se nourrit d'aveux
Tenue -
« Sawyer est tombé malade un peu après halloween. Je n’avais pas de quoi le soigner à part de la soupe de poulet chaud, il a fini à l’hôpital et le peu d’économie que j’avais on a peine suffit à payer la facture. Alors … » elle déglutit et souffle « Quand j’ai revu cet homme je lui ai posé mes conditions. J’étais d’accord. Il avait gagné. Je lui ai demandé de quoi nous payer deux loyers et de quoi manger. Enfin … je lui ai juste indiqué la somme. Il avait l’air surpris. Ce n’était pas cher qu’il m’a dit ensuite … mais j’en voulais pas de son argent. Pas comme ça. Je voulais juste pouvoir aider Sawyer … » elle lève son regard vers Rae Hyun en soufflant « Il a failli mourir parce que je n’étais pas foutu de lui trouver un toit salubre et de quoi manger … Il n’avait qu’un seul uniforme usé et a gardé la même paire de basket pendant des années … J’en étais arrivé à un stade où c’était couche ou crève. Tu vas me dire que j’avais sûrement d’autres solutions mais à l’époque je n’en voyais pas. On était deux gosses lâchés dans la nature qui crevaient la dalle. » Skyla n’arrive plus à contenir le tremblement de ses mains et tente vainement de les cacher.
« La suite tu t’en doute … j’ai recommencé plusieurs fois, en me promettant à chaque fois que c’était la dernière fois … Mais plus je voyais Sawyer heureux de ce que je lui offrais, de le voir pleurer devant une paire de basket neuve … de le voir espérer intégrer la Yonsei … j’ai pas pu me résoudre à laisser tomber. Il sait pas que je fais ça … il pense que j’ai trouvé un super boulot et que j’aide à gérer un club … Je pense qu’il se doute de quelques choses, mais qu’il a pas envie d’ouvrir les yeux. Il se contente des réponses que je lui donne et son bonheur me suffit » Pourtant … c’était la première fois en presque 8 ans qu’elle osait enfin dire « Mais j’ai l’impression de crever Rae Hyun … j’avais l’impression de crever jusqu’à toi … » puis maintenant t’es parti, et mon paradis il est fini. Elle avait peur qu’il la juge, qu’il la trouve faible, qu’il lui dise qu’elle aurait dû arrêter avant … mais quand on commence … c’est un engrenage qui vous met à genoux. C’est impossible de fuir ce monde … pas seule.</div>
Bien sûr qu’elle doutait de ses sentiments … tout s’était passé si vite, si douloureusement entre eux … elle aurait voulu des prouesses, qu’il la sauve, qu’il la sorte de là. Mais n’aurait-ce pas été égoïste de sa part ? Parce qu’elle avait conscience que pour la sauver il lui aurait fallu abandonner son rêve. Qui aurait voulu d’un homme qui sort avec une pute ? Oui qui aurait voulu d’un homme devenu sale à cause de sa femme ? Personne. Et Skyla le savait … il pourrait l’aimer autant qu’il voulait, elle n’aurait jamais su surpasser le football. C’était son rêve, le rêve de toute une vie qu’il touchait enfin du bout des doigts … elle était qui pour lui faire payer ses propres erreurs … ? Elle passe une main sur son visage et sursaute quand Rae Hyun frappe la porte derrière elle. Elle sait qu’elle le pousse à bout, que c’est trop, trop pour eux. Elle ferme les yeux, ravale ses larmes, refuse de le voir, de le regarder … pourtant, plus il parle, plus elle sent son cœur se briser. Sa colère se fan et sa douleur se fait encore plus vive. Elle est obligée de se tenir à la porte pour ne pas tomber. Pour ne pas sombrer. Elle laisse échapper un petit gémissement avant de coller sa main sur sa bouche. Elle ferme les yeux plus forts encore laissant des larmes rouler sur sa joue. C’est sa faute si tout s’arrête. Ils ne peuvent pas être ensemble parce qu’elle fait ce qu’elle fait, parce qu’il a les yeux de la terre entière rivés sur lui … il n’est ni libre de respirer, ni de la choisir, et encore moins de l’aimer.
Elle n’est pas celle qu’il lui faut et cette constatations lui broie le cœur, elle qui l’aime tant … c’était dans un sens … pour la sauver, c’était sa façon à lui de l’aimer. C’était juste … pour la protéger, même si elle pouvait lire la rancœur et le dégoût dans son regard … elle laisse les informations s’emparer d’elle et se retient de ne pas se blottir contre lui. Il ne le voudrait plus de toute façon. Elle laisse échapper un soupire lourd en écoutant Rae Hyun rompre le silence. Elle pose une main sur son torse, le premier vrai contact depuis des semaines, et le repousse doucement pour inverser leur place et ne plus se sentir acculée contre ce mur. Elle fait à peine quelques pas et pose son front contre le mur froid qui leur fait face. Elle tape dessus légèrement de son poing comme pour se donner le courage de lui faire face. Elle déglutit, ne sachant trop comment elle peut lui raconter son histoire, ses erreurs … Par où commencer ? Elle n’a qu’à commencer par la mort de ces parents, ce qui les ont précipité elle et son frère dans ce tourment sans fin.
« Tu te souviens quand je t’ai parlé de la mort de mes parents … ? » Parce qu’elle lui avait déjà avoué tout ça, leur mort dans un accident de voiture, leur garde confié à leur tante … Mais elle s’était juste arrêtée là de peur qu’il ne lui demande et après comment tu as fait ?! Elle se tourne doucement vers lui, affrontant enfin son regard. « Nous étions mineur quand ma tante a eu notre garde. Elle avait donc accès à l’argent de l’assurance vie de nos parents et de leur comptes … Une fois qu’on a payé leur dette et qu’on a vendu notre maison nous étions censé avoir une jolie somme à ma majorité … mais ma tante à tout dilapidé dans notre dos … il ne nous restait rien … que dalle. Pas même de quoi manger … elle a prétexté que des enfants ça coutent cher à élever et qu’elle n’a fait que nous entretenir. Bien sûr tout ça c’était faux, elle recevait une aide de l’aide pour nous avoir adoptés. » Un peu plus calme, plus posée, Skyla parle d’une voix lente et pèse ses mots. Elle déglutit, la bouche sèche mais reprends « Elle m’a mise à la porte le jour où j’ai refusé de lui donner le salaire que je touchais en bossant après l’école. Mon frère a refusé de rester avec elle et on s’est retrouvé à la rue … J’ai appris que plus tard qu’elle avait reçu la visite de l’état et qu’ils lui ont pris l’argent qu’elle avait reçu d’eux puisque de toute évidence nous ne vivions plus avec elle… » ce n’était qu’une maigre consolation de voir que leur tante a perdu autant d’argent en les ayant mis à la rue.
Elle renifle en frottant son bras. « Au début on louait une petite chambre de bonne, j’ai arrêté d’aller à l’école et j’ai enchainé les petits boulots, parfois 3 ou 4 différents … c’était pas une vie et Sawyer le voyait bien … il a voulu abandonner l’école lui aussi. » les larmes lui remontent aux yeux rapidement à cette idée et elle lâche dans un gémissement qu’elle tente de retenir « Mais tu vois comme il est merveilleux ! Il est intelligent et doux … il n’avait pas à gâcher sa vie pour la cupidité de ma tante ! J’ai insisté pour qu’il continue, en lui promettant de trouver une solution. Il m’a laissé deux mois … deux mois pour trouver une situation stable auquel cas il quittait l’école et bossait pour nous aider à vivre. » Et on ne pouvait rien faire en deux mois en étant à peine majeur … « UN soir un homme m’a approché au bar dans lequel je bossais de nuit. Il m’a proposé de l’argent et en contrepartie je couchais avec lui. » Le pire c’était sûrement l’idée qu’elle ait perdue sa virginité avec lui. « Alors évidemment au début j’ai refusé, mais il revenait toutes les semaines, et il devait bien sentir que je commençais à craquer, que la pression que je supportais aller finir par me faire céder … » quelle connerie. Elle secoue la tête, essuie ses larmes et se laisse tomber au sol, les genoux contre elle. Elle avait essayé Sky ... elle avait tout tenté pour pas céder pour pas tomber dedans ... mais elle avait fini par capituler. à quoi bon lutter, elle avait fini par se convaincre que ce n'était qu'un corps ... que son corps n'était qu'un objet qu'elle pouvait ... utiliser.
« Sawyer est tombé malade un peu après halloween. Je n’avais pas de quoi le soigner à part de la soupe de poulet chaud, il a fini à l’hôpital et le peu d’économie que j’avais on a peine suffit à payer la facture. Alors … » elle déglutit et souffle « Quand j’ai revu cet homme je lui ai posé mes conditions. J’étais d’accord. Il avait gagné. Je lui ai demandé de quoi nous payer deux loyers et de quoi manger. Enfin … je lui ai juste indiqué la somme. Il avait l’air surpris. Ce n’était pas cher qu’il m’a dit ensuite … mais j’en voulais pas de son argent. Pas comme ça. Je voulais juste pouvoir aider Sawyer … » elle lève son regard vers Rae Hyun en soufflant « Il a failli mourir parce que je n’étais pas foutu de lui trouver un toit salubre et de quoi manger … Il n’avait qu’un seul uniforme usé et a gardé la même paire de basket pendant des années … J’en étais arrivé à un stade où c’était couche ou crève. Tu vas me dire que j’avais sûrement d’autres solutions mais à l’époque je n’en voyais pas. On était deux gosses lâchés dans la nature qui crevaient la dalle. » Skyla n’arrive plus à contenir le tremblement de ses mains et tente vainement de les cacher.
« La suite tu t’en doute … j’ai recommencé plusieurs fois, en me promettant à chaque fois que c’était la dernière fois … Mais plus je voyais Sawyer heureux de ce que je lui offrais, de le voir pleurer devant une paire de basket neuve … de le voir espérer intégrer la Yonsei … j’ai pas pu me résoudre à laisser tomber. Il sait pas que je fais ça … il pense que j’ai trouvé un super boulot et que j’aide à gérer un club … Je pense qu’il se doute de quelques choses, mais qu’il a pas envie d’ouvrir les yeux. Il se contente des réponses que je lui donne et son bonheur me suffit » Pourtant … c’était la première fois en presque 8 ans qu’elle osait enfin dire « Mais j’ai l’impression de crever Rae Hyun … j’avais l’impression de crever jusqu’à toi … » puis maintenant t’es parti, et mon paradis il est fini. Elle avait peur qu’il la juge, qu’il la trouve faible, qu’il lui dise qu’elle aurait dû arrêter avant … mais quand on commence … c’est un engrenage qui vous met à genoux. C’est impossible de fuir ce monde … pas seule.</div>
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