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words can't describe the ache, you know (jasung)
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words can't describe the ache, you know (jasung) | Jeu 10 Mai - 0:26
wearing. • un an, déjà un an qu'elle avait mis les pieds à la yonsei en tant qu'infirmière. elle ne s'en plaignait pas, se trouvait même plutôt chanceuse d'avoir réussi à obtenir un poste aussi rapidement. de pouvoir finalement avoir une vie un peu plus stable, aussi bien pour elle que pour son fils. bien que certains jours étaient plus difficiles que d'autres, kwang ja ne se laissait pas abattre, continuait de se lever chaque matin pour venir travailler, espérer offrir une belle vie à nam suk. l'avantage le plus flagrant de ce poste était certainement le fait d'avoir des horaires fixes, être capable de rentrer tous les soirs à la maison, s'occuper de son enfant comme elle le désirait. elle évitait les nuits de garde l'hôpital, des heures entières loin de nam suk. alors même si elle n'était pas spécialement comblée par le fait de soigner des élèves aussi âgés qu'elle, kwang ja continuait de faire de son mieux, chaque jour, gardait son air impassible et s'occupait malgré tout de ceux qui en avaient besoin. un papier signé, et elle laissait le dernier étudiant quitter l'infirmerie, avec quelques remontrances non dissimulées pour expliquer qu'elle n'était pas là pour le couvrir s'il voulait manquer quelques cours, et qu'il était assez grand pour faire ses propres choix. c'était ces étudiants là, qu'elle supportait le moins, parce qu'ils n'étaient pas réellement dans le besoin, elle ne faisait rien pour les aider à se sentir mieux. parce que dans le fond, c'était pour ça qu'elle avait choisi ce métier, pouvoir aider, à sa façon, ceux qui souffraient. un soupir s'était échappé d'entre ses lèvres, alors qu'elle s'apprêtait à se réinstaller à son bureau. la journée allait être longue si tous les étudiants qui venaient la déranger n'étaient là que pour manquer quelques minutes de cours. elle ne les comprenait pas, elle qui aurait tant voulu pouvoir se permettre de réelles études dans un tel établissement. cependant, cette idée fût rapidement effacée de son esprit alors qu'un nouvel étudiant venait de pénétrer dans la pièce. les yeux toujours rivés sur quelques documents sur son bureau, elle lui faisait déjà signe de s'installer sur la chaise non loin d'elle. "c'est pour quoi ?" avait-elle simplement lancé, se stoppant dans ses gestes en relevant finalement la tête vers le jeune homme. sa bouche s'était entrouverte pour ne laisser échapper aucun son, incrédule devant la personne qui se retrouvait finalement en face d'elle. "bo sung ?" sifflait-elle, sous le coup de la surprise, ses yeux s'écarquillant. elle avait l'impression de rêver, et pourtant elle devait rapidement se rendre à l'évidence. bo sung, son premier amour, le père de son fils, qu'elle n'avait pas revu depuis plus de quatre ans, se tenait devant elle.
words can't describe the ache, you know
Bo Sung & Kwang Ja
« Un coeur blessé, une âme meurtrie sont les titres que tu as donnés à mon être. Je ne sors pas indemne de toi. »
wearing. • un an, déjà un an qu'elle avait mis les pieds à la yonsei en tant qu'infirmière. elle ne s'en plaignait pas, se trouvait même plutôt chanceuse d'avoir réussi à obtenir un poste aussi rapidement. de pouvoir finalement avoir une vie un peu plus stable, aussi bien pour elle que pour son fils. bien que certains jours étaient plus difficiles que d'autres, kwang ja ne se laissait pas abattre, continuait de se lever chaque matin pour venir travailler, espérer offrir une belle vie à nam suk. l'avantage le plus flagrant de ce poste était certainement le fait d'avoir des horaires fixes, être capable de rentrer tous les soirs à la maison, s'occuper de son enfant comme elle le désirait. elle évitait les nuits de garde l'hôpital, des heures entières loin de nam suk. alors même si elle n'était pas spécialement comblée par le fait de soigner des élèves aussi âgés qu'elle, kwang ja continuait de faire de son mieux, chaque jour, gardait son air impassible et s'occupait malgré tout de ceux qui en avaient besoin. un papier signé, et elle laissait le dernier étudiant quitter l'infirmerie, avec quelques remontrances non dissimulées pour expliquer qu'elle n'était pas là pour le couvrir s'il voulait manquer quelques cours, et qu'il était assez grand pour faire ses propres choix. c'était ces étudiants là, qu'elle supportait le moins, parce qu'ils n'étaient pas réellement dans le besoin, elle ne faisait rien pour les aider à se sentir mieux. parce que dans le fond, c'était pour ça qu'elle avait choisi ce métier, pouvoir aider, à sa façon, ceux qui souffraient. un soupir s'était échappé d'entre ses lèvres, alors qu'elle s'apprêtait à se réinstaller à son bureau. la journée allait être longue si tous les étudiants qui venaient la déranger n'étaient là que pour manquer quelques minutes de cours. elle ne les comprenait pas, elle qui aurait tant voulu pouvoir se permettre de réelles études dans un tel établissement. cependant, cette idée fût rapidement effacée de son esprit alors qu'un nouvel étudiant venait de pénétrer dans la pièce. les yeux toujours rivés sur quelques documents sur son bureau, elle lui faisait déjà signe de s'installer sur la chaise non loin d'elle. "c'est pour quoi ?" avait-elle simplement lancé, se stoppant dans ses gestes en relevant finalement la tête vers le jeune homme. sa bouche s'était entrouverte pour ne laisser échapper aucun son, incrédule devant la personne qui se retrouvait finalement en face d'elle. "bo sung ?" sifflait-elle, sous le coup de la surprise, ses yeux s'écarquillant. elle avait l'impression de rêver, et pourtant elle devait rapidement se rendre à l'évidence. bo sung, son premier amour, le père de son fils, qu'elle n'avait pas revu depuis plus de quatre ans, se tenait devant elle.(c) DΛNDELION
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Re: words can't describe the ache, you know (jasung) | Ven 1 Juin - 12:43
wearing. • Il avait le sang chaud Bo Sung et la colère dans les veines. Il était souvent agressif sans réellement comprendre pourquoi. Il savait que quelques choses clochaient chez lui mais il préférait se dire que c’était le monde qui ne tournait pas rond. Alors quand ce mec l’a bousculé sans faire exprès il n’a pas pu s’empêcher de le repousser à son tour. Il ne supportait pas les sportifs de l’école à se croire supérieure aux autres … Peut-être que l’attirance qu’il éprouvait pour certains d’entre eux le rendait plus fou qu’il ne l’était déjà. Il ne lui avait fallu que d’une fois pour réaliser à quelques points la douleur physique lui était salvatrice. Alors appréciait la façon dont les coups qu’il recevait lui faisaient oublier le monstre qu’il était devenu. C’était comme s’il cherchait à dresser cette part d’ombre en lui, et loin de vouloir la rendre plus grande, il voulait au contraire la mettre à genoux, la mettre au sol, la faire supplier de cesser pour qu’elle finisse par disparaitre … mais il avait beau s’infliger souffrance après souffrance ces démons revenaient plus furieux encore. Alors peut-être que s’il frappait plus fort … ? Il fit mine de lever son poing pour frapper son adversaire mais le laissa lui asséner une droite avec un sourire malsain. Il tomba au sol, sentant qu’on lui avait au passage arracher son piercing du nez sans lui arracher. Au moins il ne serait pas défigurer mais son cartilage semblait être au supplice. Il ne sentit pas tout de suite le sang couler mais le vit sur son t-shirt blanc. Fait chier. Pensa-t-il simplement en réalisant qu’il ne pourrait pas le nettoyer. Il serre les dents et vacille. Les élèves se dispersent rapidement en voyant le surveillant arriver. Bo Sung soupire, ramasse sa casquette qu’il visse sur sa tête et passe son sac sur ses épaules avant de se détourner rapidement. « Nam Bo Sung ! Va l’infirmerie tout de suite. » Lui crie-t-il dans son dos. Le garçon se retient de lui faire un doigt mais se rend à l’évidence qu’il avait raison. Il soupire, gravit les étages et prend l’ascenseur pour rejoindre le bon bâtiment avant de pousser la porte de l’infirmerie. Il aurait encore préféré passer sous les roues d’une voiture. Il se stop, blêmit plus que sa blessure ne l’avait déjà rendu pâle. Sa première réaction était de fuir mais ses jambes refusaient de lui obéir. Kwang Ja. Ici ? L’infirmière de son école en plus ? Mais quel karma pourri. Non pas qu’il n’avait pas envie de la voir, au contraire, mais il n’était surtout pas prêt à assumer la fureur de la jeune femme qui … il l’espérait, avait tourné la page en 4 ans. 4 ans … Mais il doutait, en voyant son regard, qu’elle ait réellement … réussit à l’oublier. Tout du moins la colère qu’elle éprouvait contre lui. de toute façon sa journée était pourrie alors un peu plus un peu moins … Il s’avance en se tenant le nez et grimpe sur le lit « On m’a pété l’nez. » dit-il simplement, sans même un bonjour, ni un ça va. Il savait que les formules de politesse ne seraient pas les bienvenues ici. Il n’avait pas envie d’être méchant, ni même de lui faire croire qu’il se moquait bien de sa présence ici mais il n’était pas certains de pouvoir … gérer. Il était mal à l’aise et désolé, autant de sentiments négatifs qui le poussait à se renfermer sur lui-même. Il fixait droit devant lui car l’image de la jeune femme était dur … mais il n’osait surtout pas imaginer ce qu’elle ressentait elle …
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Bo Sung & Kwang Ja
« Un coeur blessé, une âme meurtrie sont les titres que tu as donnés à mon être. Je ne sors pas indemne de toi. »
wearing. • Il avait le sang chaud Bo Sung et la colère dans les veines. Il était souvent agressif sans réellement comprendre pourquoi. Il savait que quelques choses clochaient chez lui mais il préférait se dire que c’était le monde qui ne tournait pas rond. Alors quand ce mec l’a bousculé sans faire exprès il n’a pas pu s’empêcher de le repousser à son tour. Il ne supportait pas les sportifs de l’école à se croire supérieure aux autres … Peut-être que l’attirance qu’il éprouvait pour certains d’entre eux le rendait plus fou qu’il ne l’était déjà. Il ne lui avait fallu que d’une fois pour réaliser à quelques points la douleur physique lui était salvatrice. Alors appréciait la façon dont les coups qu’il recevait lui faisaient oublier le monstre qu’il était devenu. C’était comme s’il cherchait à dresser cette part d’ombre en lui, et loin de vouloir la rendre plus grande, il voulait au contraire la mettre à genoux, la mettre au sol, la faire supplier de cesser pour qu’elle finisse par disparaitre … mais il avait beau s’infliger souffrance après souffrance ces démons revenaient plus furieux encore. Alors peut-être que s’il frappait plus fort … ? Il fit mine de lever son poing pour frapper son adversaire mais le laissa lui asséner une droite avec un sourire malsain. Il tomba au sol, sentant qu’on lui avait au passage arracher son piercing du nez sans lui arracher. Au moins il ne serait pas défigurer mais son cartilage semblait être au supplice. Il ne sentit pas tout de suite le sang couler mais le vit sur son t-shirt blanc. Fait chier. Pensa-t-il simplement en réalisant qu’il ne pourrait pas le nettoyer. Il serre les dents et vacille. Les élèves se dispersent rapidement en voyant le surveillant arriver. Bo Sung soupire, ramasse sa casquette qu’il visse sur sa tête et passe son sac sur ses épaules avant de se détourner rapidement. « Nam Bo Sung ! Va l’infirmerie tout de suite. » Lui crie-t-il dans son dos. Le garçon se retient de lui faire un doigt mais se rend à l’évidence qu’il avait raison. Il soupire, gravit les étages et prend l’ascenseur pour rejoindre le bon bâtiment avant de pousser la porte de l’infirmerie. Il aurait encore préféré passer sous les roues d’une voiture. Il se stop, blêmit plus que sa blessure ne l’avait déjà rendu pâle. Sa première réaction était de fuir mais ses jambes refusaient de lui obéir. Kwang Ja. Ici ? L’infirmière de son école en plus ? Mais quel karma pourri. Non pas qu’il n’avait pas envie de la voir, au contraire, mais il n’était surtout pas prêt à assumer la fureur de la jeune femme qui … il l’espérait, avait tourné la page en 4 ans. 4 ans … Mais il doutait, en voyant son regard, qu’elle ait réellement … réussit à l’oublier. Tout du moins la colère qu’elle éprouvait contre lui. de toute façon sa journée était pourrie alors un peu plus un peu moins … Il s’avance en se tenant le nez et grimpe sur le lit « On m’a pété l’nez. » dit-il simplement, sans même un bonjour, ni un ça va. Il savait que les formules de politesse ne seraient pas les bienvenues ici. Il n’avait pas envie d’être méchant, ni même de lui faire croire qu’il se moquait bien de sa présence ici mais il n’était pas certains de pouvoir … gérer. Il était mal à l’aise et désolé, autant de sentiments négatifs qui le poussait à se renfermer sur lui-même. Il fixait droit devant lui car l’image de la jeune femme était dur … mais il n’osait surtout pas imaginer ce qu’elle ressentait elle … (c) DΛNDELION
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Re: words can't describe the ache, you know (jasung) | Jeu 14 Juin - 0:56
wearing. • c'était comme si le sol s'était dérobé sous ses pieds. comme si son coeur s'était arrêté de battre pendant quelques longues secondes. les souvenirs d'un matin calme, la tempête qui en avait suivi, lui revenaient d'un seul coup en pleine face. et elle ne savait pas comment faire, comment allait-elle pouvoir gérer ça, alors que, vraisemblable, elle se devait de le soigner. de son tee shirt tâché de rouge vif, elle se focalisait seulement. elle si forte, n'était même pas sûre de pouvoir soutenir un tel regard sur elle. elle n'avait pas répondu, avait attrapé des gazes pour essuyer le sang qui coulait à la commissure des lèvres du jeune homme. fermant les yeux une seconde à peine, elle se donnait du courage, effaçant tant bien que mal des images d'eux heureux, la mémoire des blessures pansées avec amour pendant de longues années, avant la disparition soudaine de bo sung, et ce tournant dans sa vie. elle ne voulait rien lui demander, rien lui dire. elle s'attelait simplement à soigner le jeune homme comme elle l'aurait fait avec n'importe qui. mais c'était plus fort qu'elle. la rage au ventre. la douleur de devoir reposer son regard sur lui. "j'vois qu't'as pas changé. t'as voulu défier qui cette fois ?" avait-elle demandé l'air de rien. comme si, finalement, il ne s'était jamais rien passé entre eux. mensonge. le fruit de leur amour était né quatre ans plus tôt, et en face de lui, elle n'avait plus aucun doute : il était hors de question qu'elle lui avoue l'existence de namsuk. les gestes fins de l'infirmière faisaient contraste avec la violence de son coeur. pourtant, elle se contenait, ne disait rien. un silence qu'il lui était inconnu jusque là, de ses lèvres pincées pour ne pas sombrer. et si sa vie avait changé le jour ou il était parti, elle le savait, il en était de même en ce jour, celui de retrouvailles surprises au sein même de sa vie d'adulte ayant grandit trop vite.
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Bo Sung & Kwang Ja
« Un coeur blessé, une âme meurtrie sont les titres que tu as donnés à mon être. Je ne sors pas indemne de toi. »
wearing. • c'était comme si le sol s'était dérobé sous ses pieds. comme si son coeur s'était arrêté de battre pendant quelques longues secondes. les souvenirs d'un matin calme, la tempête qui en avait suivi, lui revenaient d'un seul coup en pleine face. et elle ne savait pas comment faire, comment allait-elle pouvoir gérer ça, alors que, vraisemblable, elle se devait de le soigner. de son tee shirt tâché de rouge vif, elle se focalisait seulement. elle si forte, n'était même pas sûre de pouvoir soutenir un tel regard sur elle. elle n'avait pas répondu, avait attrapé des gazes pour essuyer le sang qui coulait à la commissure des lèvres du jeune homme. fermant les yeux une seconde à peine, elle se donnait du courage, effaçant tant bien que mal des images d'eux heureux, la mémoire des blessures pansées avec amour pendant de longues années, avant la disparition soudaine de bo sung, et ce tournant dans sa vie. elle ne voulait rien lui demander, rien lui dire. elle s'attelait simplement à soigner le jeune homme comme elle l'aurait fait avec n'importe qui. mais c'était plus fort qu'elle. la rage au ventre. la douleur de devoir reposer son regard sur lui. "j'vois qu't'as pas changé. t'as voulu défier qui cette fois ?" avait-elle demandé l'air de rien. comme si, finalement, il ne s'était jamais rien passé entre eux. mensonge. le fruit de leur amour était né quatre ans plus tôt, et en face de lui, elle n'avait plus aucun doute : il était hors de question qu'elle lui avoue l'existence de namsuk. les gestes fins de l'infirmière faisaient contraste avec la violence de son coeur. pourtant, elle se contenait, ne disait rien. un silence qu'il lui était inconnu jusque là, de ses lèvres pincées pour ne pas sombrer. et si sa vie avait changé le jour ou il était parti, elle le savait, il en était de même en ce jour, celui de retrouvailles surprises au sein même de sa vie d'adulte ayant grandit trop vite.(c) DΛNDELION
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