Tu n'as jamais été très fan de la presse à scandale, jamais regardé les scoops à la télévision, jamais suivi les comptes de potins sur les réseaux sociaux, aussi ça t'étonne lorsque d'un coup ton téléphone se met à vibrer dans tous les sens. Les messages arrivent par dizaines et tu fronce les sourcils en ouvrant le premier, montrant une photo d'un ami proche au bras d'un homme, un gros titre soulignant l'événement. Tu n'as pas besoin de lire que déjà tu lèves les yeux au ciel, exaspéré, comment pouvait-on autant se mêler de la vie des autres ? Toi qui t'étais toujours contenté de ta propre existence, tu ne parvenais pas à comprendre comment on pouvait, après avoir fait sa propre journée, s'être épuisé sur ses propres problèmes, s'être amusé de ses propres joies, continuer à discuter des problèmes ou des joies d'autrui. Tu n'avais jamais compris pourquoi les stars se sentaient obligées de rendre leurs mariages, leurs ruptures, leurs accouchements ou leurs pertes publiques. Mais aujourd'hui, ça te touchait, pourquoi ? Parce qu'au creux de ces pixels il reconnaissait sans mal la figure paternelle d'un des êtres qu'il tenait le plus cher à son monde actuel. Tes mots glissent sur la surface tactile de ton portable et le message s'envoie dans la minute.

Message To Jelly a écrit:Je viens te chercher à la fin de l'émission.

Ca n'appelle ni accord ni refus, tu seras simplement là, parce que tu sais que la presse à scandale ne se contente jamais d'une photo d'un membre de la famille et que chaque membre doit être minutieusement harcelé de sorte à presser tout le jus du citron, ne laissant pour vie privée qu'une pulpe épuisée. Tu n'attends pas plus et tu attrapes une veste pour te rendre directement au studio de radio de Jae Hee, tu sais pertinemment que les paparazzis ne perdront pas plus de temps que toi et qu'il sera vite difficile d'accéder au building. Tu hésites un moment avant de glisser une main sur le ventre d'appétit, le petit corgi qui aboie joyeusement à tes pieds, le soulevant pour le poser contre ton torse, il ne sera pas trop peu d'un chien féroce contre quelques appareils photos affamés. Le chiot se glisse sans mal sur le siège avant de la voiture, visiblement excité de partir en balade. Tes mains sont fermes sur le volant et la légère ride qui s'est glissée entre tes sourcils prouve que ton degré d'énervement n'est pas à prendre à la légère, ça ne s'améliore pas lorsque tu te gares en face du bâtiment, observant l'amas de photographes, de fans et de curieux tassé à l'entrée. Tu serres les dents avant de descendre, laissant le chiot sauter à ton côté, te suivant de près alors que tu t'en vas percer cette foule d'idiots, entrant dans le building sans plus d'explications, le personnel à l'entrée te connaissant trop bien pour même te demander ce qui t'amenait. Comme s'il y avait la moindre hésitation quant à la raison de ta présence. Tu aperçois son visage derrière la vitre du studio et même si tu ne peux pas entendre sa voix, tu la devine aisément, aussi enjouée et légère que d'ordinaire, faisant abstraction du scandale qu'il devinait déjà pénible. Tu ne sais pas si la vue de ses traits si particuliers t'apaise ou te fais enrager d'avantage, partagé entre l'habituelle sensation de plénitude que t'inspirait l'animateur et la colère de savoir qu'il allait devoir traverser une période difficile. Tu soulèves le petit chien pour que JaeHee puisse le voir, ça lui fera sans doute plaisir qu'Appétit se soit joint à toi pour venir le chercher, outre le fait qu'il saurait se montrer sans pitié envers les flashs (le chiot n'avait jamais été un grand fan des lumières vives), la boule de poils adorait JaeHee plus que de raison, peut être plus encore qu'Enoch lui-même. « Hah merde... J'suis désolé. » Tu sais qu'il ne t'entend pas. Tu sais aussi qu'il n'y a pas de raison pour toi de t'excuser. Mais tu voudrais pouvoir faire plus, encore plus, le protéger de tes bras, cacher son visage dans ton cou pour l'empêcher de voir ces visages avides lorsqu'ils feraient leur sortie, et tu t'en savais incapable.

fils de star, ce n'est pas toujours simple. tu l'as toujours été, ton père ayant commencé sa carrière dans le cinéma très jeune, tu n'y as pas échappé. ç'a toujours été quotidien, même lorsque tu ne parlais plus à ton paternel, bien que ça ait été encore plus compliqué à cette période. la presse à scandale, tu connais, mais l'habitude ne te permet d'apprécier tout ça. tu sais que c'est toujours des périodes difficiles à passer, tu essayes de passer outre, faire abstraction, mais tu sais très bien que tu subiras jusqu'à ce que la presse aura trouvé un autre petit scandale ou potin à balancer sur quelqu'un d'autre. tu t'étais rendu à la radio sans le savoir, tout a éclaté en quelques heures à peine. tu as eu des coups de fil de ton père. ce qu'ils ont trouvé ? ton père, déjeunant avec une femme. aussitôt, tout le monde pense à une relation cachée. oh non, bien qu'il ne se passe absolument rien avec cette femme que tu connais très bien, ce ne sont pas leurs affaires. mais évidemment, ils ne peuvent s'empêcher de s'y mêler, espérant y dénicher quelques informations un peu partout, y cherchant des explications comme si ça allait changer quelque chose à leur propre vie. ça te fait toujours quelque chose, ça attaque ton père et ça ne te plaît pas. mais ton père n'est pas le seul à être atteint, toi aussi, tu l'es. le fils unique de myung sang-wook. alors même si tu joues de tes propres talents d'acteur, mettant ces soucis de côté pendant ton travail, pendant les pauses pub, c'est la course. entre les coups de fil de ton père et les messages qui ne s'en suivent plus. d'ailleurs, le message qu'enoch t'a envoyé t'a tout de même rassuré. ce n'était pas une question, il passera te chercher après l'émission, tu sais bien qu'il est au courant de tout ce qu'il se passe. ce n'est pas bien compliqué de l'être et puis, tu le lis à travers son message. pourtant, tu parviens à laisser tout ça de côté pendant plusieurs longues minutes. tu sais qu'après avoir rendu l’antenne, les choses vont devenir encore plus compliquées pour toi. tu as eu la chance de n'avoir aucun auditeur qui ait mis ce sujet sur le tapis, l'équipe radio, quant à elle, est bien en forme. ne se doutant pas non plus de ce qu'il se passe vraiment. du moins, pas encore. et puis, vient ce moment où tu relèves le regard, apercevant enoch à travers la vitre et un fin sourire se dessine sur ton visage. enoch? un ami de longue date que tu apprécies énormément, ça te rassure qu'il soit là, tu sais que tu ne passeras pas toute ta soirée seul et aussi, que tu n'affronteras pas la presse à scandale sans un certain soutient. bien que ça ne te fasse pas vraiment peur et que tu y sois habitué, il faut savoir que tu es au courant de tout ça que par les dires de ton père au téléphone. ouais, tu n'avais clairement pas besoin d'être seul, sa présence te fera du bien. et en voyant son chien, ton sourire s'élargit davantage. il l'a emmené avec lui. tu l'aimes cette boule de poil, il faut dire que tu adores les animaux et en particulier les chiens. tu parviens à lire sur les lèvres de ton ami, du moins, tu penses. affichant une moue las à ses paroles. ouais... pour dire les choses clairement, tu vas encore en chier mais enoch n'a pas a s'excuser. enfin, bref, l'émission ne tarde pas à se terminer, tu rends finalement l’antenne avant d'y récupérer rapidement tes affaires. « jae... t'as entendu ? » tu relèves le regard vers cette collègue qui avait pris la parole, elle a son téléphone en main, tu sais très bien de quoi elle veut parler. « oui, je sais. » soupires-tu presque avant de réunir le reste de tes affaires. et dire que ça ne fait que commencer, tu n'as pas encore affronter la presse (du moins, pas cette fois-ci) et t'es pas enchanté à l'idée d'être mêlé à un nouveau scandale. ton père n'y peut rien, il est la principale victime. tu sais qu'il souffre déjà assez de te savoir mêlé d'une quelconque façon mais encore une fois, tu ne peux pas y échapper. tu sors alors du studio, t'approchant d'enoch. « hey. » commences-tu, d'une petite voix, déjà fatigué en sachant ce qu'il t'attend. « merci d'être venu. » tu ne lui avais pas demandé, il a pris les devants et pourtant, savoir que tu ne vas pas affronter ça seul te conforte. tu pousses un léger soupir, t'approchant d'une fenêtre du building. « ils sont beaucoup? » t'as encore aucune idée de ce qui t'attend réellement, même si tu devines assez, mais en voyant l'armée de photographes en bas, tu pousses un second soupir. encore pire que ce que tu imaginais. « fais chier... »

Tu avais échappé à la célébrité parce que tes mères n'étaient pas véritablement des stars. Riches, oui, passant dans quelques magazines féministes ou de business, mais jamais à la une de la presse people, pas même pour leur couple hors du commun en affaires, pas même pour l'adoption de leur petit lardon, pas même pour son entrée à l'hôpital ou son expatriation volontaire. Non, les Song étaient riches, mais pas célèbres, tu ne connaissais donc pas le problème des paparazzis, des appareils photos affamés, des flashs éblouissants alors qu'on souhaite juste traverser la rue pour aller se chercher un pauvre petit croissant à la boulangerie d'en face, non, tu avais le loisir de promener Appétit le matin en faisant ton jogging, de transpirer sur un terrain de basket improvisé des bas fonds, d'en venir au mains avec qui tu voulais dans tel ou tel bar et de te faire de temps à autre un petit encas charnel au creux de tes draps sans que ton visage n'apparaisse une seule fois sur le papier glacé d'une couverture de tabloïd. Aussi, voir le visage décomposé, fatigué et ennuyé de ton petit protégé déclenche une légère pression au creux de ta poitrine. JaeHee n'était pas même le principal intéressé de cette problématique, de ce scoop, et qu'importe à quel point tu pouvais respecter son père, son travail, son jeu d'acteur, en cet instant, tu ne pouvais t'empêcher de lui en vouloir, de faire du mal à cette petite bouille si mignonne et d'ordinaire toujours prompte à rire. Tu le vois découvrir l'étendue du désastre en bas de l'immeuble et un léger sourire compatissant adorne tes trais, tu voudrais pouvoir l'enlacer, coller un baiser contre son front, lui souffler que tu vas le protéger et qu'il ne risque rien, mais poser la main sur lui sera déjà le pas de trop pour toi. « Ouais, ce sont de vrais vampires, laisse tomber. » Et tu hausses une épaules avant de soulever le chiot que tu forces dans les bras de ton ami, la boule de poils, extatique, se tortillant pour lécher le menton de JaeHee, visiblement ravi de le revoir. Tu ne peux pas en vouloir à ton ami à quattre pattes, après tout, c'est toi qui te trouve incapable d'effleurer le jeune homme sans avoir l'impression que tu pourrais craquer à tous moment. « Okay, donc ce qu'on va faire, c'est que je vais me mettre devant toi, je suis plus grand alors je tracerai le chemin, tu as Appétit, donc si tu as un problème avec les sangsues, tu le brandis et il mordra. Je dealerai après s'ils me cherchent des noises à cause de ça. » Tu lèves doucement la main, comme pour lui caresser la joue, pour lui donner du courage, pour glisser dans ses yeux un petit peu plus de gaieté, un peu moins de défaitisme. Parce que le pli au coin de ses lèvres, le froncement de son nez, l'éclat au fond de son iris, tu les aimais tous, ces petits signes du bonheur du Dj. Ils glissaient au fond de toi une incertitude aussi agréable qu'inconfortable, alors ta main dévie vite fait pour se fondre dans la masse de tes propres boucles noisette, ébouriffant un peu leur ordre déjà précaire. « S'ils essaient de t’attraper, de te tirer ou de te séparer de moi, tu ne me laisses pas partir, tu m’attrapes, je ferai écran. Ils s'en fichent de ce que j'ai à dire alors ça les gonflera. » Et sur ce, tu te mets donc en route pour quitter le building, réfléchissant à où emmener JaeHee pour lui changer les idées tout en lui évitant de se faire attraper par un fan ou un paparazzi sans scrupule. Tu aurais voulu lui tenir la main, pouvoir fièrement l'emmener avec toi, le défendre comme il le fallait, mais tu n'étais rien d'autre qu'un lâche qui courrait au plus loin de ses sentiments parce que ceux ci étaient simplement beaucoup trop lourds à porter, beaucoup trop embarrassants, et totalement idiots. Tu arrives donc dans le hall, encore dissimulé par un mur, et tu lui jettes un coup d'oeil, doux, découvrant une dernière fois avant d'affronter l'armée au dehors ton côté tendre et doux. « Tu es prêt ? »

ce sont des vautours. ils seront prêts à n'importe quoi pour avoir ne serait-ce qu'une information venant de ta part, tu le sais bien, t'y es habitué. et ça pourrait te faire peur, si tu n'avais pas traversé bien pire que cette horde de journalistes affamé de scoops. c'est presque rien, si on compare l'époque à laquelle tu n'osais même plus sortir de chez toi par peur de tomber sur des personnes qui te voulaient du mal. parce que t'étais soit-disant différent, ou plutôt, incompris. ouais.. incompris. une fille qui s'habille en mec, une fille qui se considère mec, une lesbienne refoulé, une pauvre fille en manque d'attention disaient-ils. ils t'ont détruit le moral mais le corps aussi, des marques qui ne s'effaceront jamais, gravé dans ta mémoire et sur ta chair désormais. alors ces journalistes, t'es prêt à les affronter. t'es juste fatigué en songeant à ce qu'il t'attend, des jours de galère, plus aucune vie privée, tu mettras un pied dehors qu'ils seront là à t'attendre jusqu'aux prochaines rumeurs d'une quelconque autre célébrité. la voix d'enoch te sort de ton observation, il te confirme bien ce que tu savais déjà. ça craint... t'aimerais tellement pouvoir les éviter, mais tu ne pourras pas. au moins, tu n'es pas seul. tu t'approches alors de ton ami, poussant un soupir très peu discret mais rapidement, il vient te donner le chien dans tes bras. un discret sourire se dessine sur le coin de tes lèvres, un sourire qui ne fait que s'agrandir lorsqu'il commence à te lécher le menton. tu étouffes même un léger rire, soufflant du nez. magique, la petite boule de poil a réussi à te faire décrocher un sourire alors que tu étais plongé dans des pensées assez douloureuses. t'adores ces bêtes. pourtant, tu relèves vite le regard, écoutant enoch qui te donne des indications pour sortir d'ici. lorsqu'il te parle d'appétit tu lances un regard vers l'animal. il n'oseront sans doute pas t'approcher, enfin, c'est ce que tu pourrais croire, mais tu les connais ces gens, ça va être... compliqué de sortir d'ici. que tu y sois mêlé contre ton gré, étant fils du premier concerné, est une chose, mais qu'enoch y soit mêlé en est une autre. t'espères tout de même que ça ira, encore une fois, tu sais que ces gens ne lâcheront absolument rien et même s'ils le font, ils attendront la soirée devant chez toi, ou ils seront aussi là demain. tu prends alors une profonde inspiration, hochant positivement la tête. t'es pas très bavard pour le coup, ce n'est pas comme s'il y avait plusieurs solutions et puis, la situation t'emmerde tellement que tu n'as pas envie de débattre. tu te connais assez râleur pour ne pas trop t'étaler lorsque tu te sens si agacé. mais une chose est sûre: ça aurait été plus compliqué pour toi de sortir d'ici si enoch n'avait pas été là, ça, c'est certain et t'es content qu'il soit là avec toi. tu tiens toujours le chien dans tes bras, libérant une de tes mains pour venir y chercher ta capuche que tu mets aussitôt sur ta tête. t'as pas envie qu'on te prenne en photo ni quoi que ce soit d'autre, tu tentes de te camoufler comme tu le peux. si t'avais des lunettes de soleil, tu les aurais même porté mais non, tu te contenteras de baisser la tête. tu suis donc ton ami vers la sortie, les bruits que font ces personnes dehors pourraient te donner des frissons, tant ça te rappelle ces jours de galère qui t'attendent, mais bon, tu finis par t'y faire. es-tu prêt, jae hee ? pas vraiment, pour être honnête. « ouais, on peut y aller. » soupires-tu. plus vite sorti, plus vite tranquille, pas vrai? une dernière fois, tu viens tirer ta capuche au maximum, cachant une grande partie de ton visage, profitant de cet instant de solitude pour gonfler tes joues d'agacement. et puis, le moment fatidique. vous passez les portes du building et là, tous ces journalistes se rapprochent de vous par groupe. tu restes tête baissée, suivant enoch face à toi, cette petite boule de poil dans les bras. tu aperçois des micros dans ton champ de vision, des flash d'appareils, tu ne fais même pas attention à toutes ces questions qu'on te pose. bien qu'elles s'empilent, et soient si nombreuses. « qui est vraiment cette femme ?! », « c'est une relation cachée ?! votre père souhaite garder le silence ?! », « depuis combien de temps ça dure ? », « s'il vous plait! », « un mot concernant la nouvelle relation de votre père?! » tu continues d'avancer, difficilement dû aux journalistes qui font barrage, vous êtes entourés, ils sont comme des vautours. pourtant, tu ne t'arrêtes pas, l'objectif est d'atteindre la voiture de ton ami le plus rapidement possible afin que vous puissiez avoir la paix, mais à chaque pas effectué, au plus le parcours se fait difficile. sans doute parce qu'ils comprennent au fil des secondes qu'ils n'auront aucune information venant de ta part, ni même ton attention, bien que ça soit difficile. tu prends sur toi, tu ne dis pas un seul mot, même si t'as juste envie de les envoyer chier. l'habitude que tu as fini par prendre. pourtant, une main tenant un micro s'impose contre ton bras, une pression qui te fait reculer de quelques mètres d'enoch, tu essayes de lui attraper le bras mais c'est trop tard. appétit réagit bien trop vite, remuant aussitôt vers la dite main, aboyant bruyamment ce qui les fait aussitôt reculer. tu as ce réflexe de le serrer légèrement contre toi, comme pour le calmer, tu comptes pas t'arrêter. il a dû alerter enoch qui a bien vu que tu n'étais plus là. pourtant, tu avances bien plus franchement pour revenir derrière lui. « c'est bon.. on y va. » lui dis-tu, comme pour le prévenir que tout va bien. ta voix est faible, t'as pas envie qu'ils t'entendent prononcer le moindre mot, mais tu n'es même pas sûr qu'enoch puisse t'entendre. tu déposes donc ta main sur son dos comme pour le faire doucement avancer, avant de rabattre une nouvelle fois ta capuche sur ton visage. non, ces gens ne connaissent rien à la vie privée, ni pour ton père, ni pour toi. tu en payes les frais. certains pourraient croire que tu le cherches, tu as toi aussi une petite notoriété grâce à ton émission de radio mais ce n'est rien du tout comparé à ton paternel. au moins, toi, tu peux vivre... sauf lorsque la notoriété de ton père piétine ta vie, à toi aussi.