« Tout ce que tu voudras. » souffle Insu en le pensait réellement. Son corps était encore sous le coup de l’émotion et de la sensation de bienêtre que le plus jeune venait de lui procurer. Finalement ils n’avaient pas besoin de beaucoup plus ; s’il pouvait juste profiter de ses bras. Insu semblait y aller par étape. D’abord l’attirance physique qu’il a longuement repoussé avant de finalement l’accepter. Puis l’attrait physique qu’il a fini par consommer avec passion et une certaine rage. Il avait besoin de temps pour tout assimiler insu. Pour comprendre, pour accepter surtout, pour se sentir pousser des ailes. Pour l’aimer. C’était sûrement ça qui prenait le plus de temps … pas que Namsu n’était pas méritant bien au contraire, mais Insu avait bien trop peur de la suite pour se laisser aller complètement … pourtant quand le plus jeune lui souffle qu’il n’a pas besoin de plus, In Su sait que lui aussi. Il se blottit contre lui et caresse ses cheveux se perdant dans ses pensées … il respire son odeur, son parfum et savoure sa proximité, la sensation de chaleur dans ses bras, de leur peau qui se colle, moite et agréable. Insu trace des formes incertaines sur la peau de son amant, se perdant dans la quiétude du moment. Il n’a pas peur, pas vraiment, rien qu’un peu. Pas assez pour avoir peur de le perdre, pas assez pour gâcher l’instant … il tourne son visage vers le sien pour venir l’embrasser, leur joue posée sur l’oreiller. A l’abris du monde insu se sent enfin lui et heureux. Il l’embrasse en se collant à lui plus encore et inspire de bienêtre. Il avait envie d’être contre lui ainsi pour le reste de sa vie et cette idée lui parut stupide mais Ô combien plaisante … il sourit à cette idée et redresse doucement son visage pour le regarder. « j’admire ton courage de faire tomber une à une mes barrières Namsu … » lui avoue Insu tendrement. 

Un murmure d’acceptation et Namsu aime le silence dans lequel ils se plongent allégrement, ni lourd, ni pesant, simplement agréable. Il entend la respiration d’Insu si proche de la sienne et son cœur battant dans sa cage osseuse, il aimerait fermer les yeux et simplement demeurer ainsi pour toujours. Il sait qu’il ne leur faudra que quelques minutes pour que le froid vienne s’envenimer dans leurs membres et les force à se lever, mais il veut se satisfaire un peu plus longtemps de leur promiscuité. Il aimait sentir le corps d’Insu, ses doigts se perdant sur ses bras, chaque parcelle de peau à laquelle il a accès, en d’agréables et volatiles caresses. Les battements de son cœur sont moins fébriles, tout est calme, jusqu’à son souffle qui glisse contre le cou d’Insu. Il ne se souvient pas avoir déjà été ainsi avec quelqu’un avant, Namsu, il n’a connu que le charnel passionnel, de vulgaires envies de luxures qu’il satisfaisait rapidement avant de partir. Les sentiments n’ont jamais fait partie de l’équation, jusqu’à Insu. Il les sent gorger son organe vitale d’amour envers ce seul homme, il veut que ça continue. Il apprécie les mains d’Insu sur son corps, en cheminant les courbes comme s’il le découvrait pour la première fois, c’est surement le cas. La distance disparait un peu plus et leurs lèvres s’apprivoisent tendrement. Namsu glisse sa main jusqu’à la joue de ainé et s’y repose, traçant du bout du pouce les lignes de sa haute pommette. Il rit doucement à ses mots, attendri, heureux. Il ne sait pas si Insu lui fera de nouveau du mal, il ne désire que se rappeler de la sensation de bonheur qui fait radier une étrange chaleur dans tout son corps en ce moment. Il capture ses lippes avec un peu plus de fougue mais sans jamais chercher à causer un plus grand tourment chez l’autre. « Laisse-toi juste aller quand tu es avec moi, tu n’as pas à trop réfléchir. » Que ce soit de l’amour, un simple manque ou un début d’affection ne lui importait pas réellement, Insu n’a pas à fermer son esprit. Il acceptait tout, c’est tout ce qu’il veut lui faire comprendre. « Je sais que c’est difficile pour toi et que je suis jeune mais…je ferai jamais rien qui puisse te causer du mal. » Il ne sait pas qui a écorché Insu pour en faire l’âme laminé qu’il est aujourd’hui, mais Namsu n’était pas comme eux.

« Pour être honnête » amorce insu en fixant son visage tendrement « Je vois plus vraiment la différence d’âge … » il se retenait d’ajouter qu’il avait cette impression de ne vivre que pour ce toi et moi et vient lui voler un baiser. Parce que c’était vrai. Il ne voyait plus la différence d’âge, dans le fond peut être qu’il ne l’avait jamais vu mais qu’il se confortait dans l’idée que cette différence était mal. Parce que c‘était tout ce qu’il pouvait accepter à cet instant, parce qu’il avait besoin de cette excuse pour repousser le plus jeune. Après tout qu’avait-il comme argument pour se refuser à lui ? Il le désirait et chaque pore de sa peau le lui avait crié, il avait des sentiments pour lui sinon il ne serait jamais revenu inlassablement vers lui-même si cette version là des faits semblaient bien trop difficiles à constater. Mais c’était vrai, Insu n’avait rien si ce n’est sa peur d’être abandonné. Fait qui lui était encore impossible à dire. Il avait un passé, autant lui que Namsu, et ce passé prenait encore beaucoup le pas sur son histoire actuelle. Il était difficile d’effacer ses peurs primaires pas vrai ? Mais finalement … Namsu l’avait touché avec son âme. C’était quelque chose de bien plus qu’une simple attirance physique. Et dieu qu’il était beau. Insu se le répétait encore à cet instant alors qu’il pouvait à loisir admirer son visage, son corps … savoir que tout de ce garçon lui appartenait le rendait dingue. Ils étaient l’un à l’autre donc ? Ils étaient pourtant si différents et à la fois si complémentaires. Quand Insu sera enfin capable de se laisser totalement aller ils pourront passer à autre chose, avancer dans leur histoire, construire quelques choses de doux et de plus passionnelle aussi. Comment ce gosse pouvait lui avoir pris toutes ces premières fois ? C’était aussi troublant qu’une évidence. Il l’avait attendu, sans même le savoir, et dire que l’amour vous tombe dessus sans qu’on l’attende semblait soudain tout aussi ridicule que vrai … Insu laissa échapper un petit rire à cette pensée et se pencha pour l’embrasser tendrement avant de souffler « Je dois encore gérer beaucoup de choses dans ma tête mais je ferais des efforts … » assure-t-il « déjà … j’arrête d’embrasser des inconnus. » sourit-il doucement en caressant le cou de son amant l’air désolé. 

« Moi, je ne l’ai jamais vu… » Murmure-t-il plus timidement, le sourire sincère et le regard brillant. Ce n’était rien de plus que quelques années qui les séparaient, si infimes devant le reste. Ses sentiments cousus sur le bout de ses lèvres, Namsu ne voit rien d’autre. Peut-être qu’à un moment, il a souhaité être plus vieux et avoir ainsi eu l’occasion de rencontrer Insu plutôt, se disant naïvement que rien n’aurait cloché dans la vie d’Insu ; aucune trahison, pas de prison. Insu n’aurait pas été si difficile à apprivoiser aujourd’hui. Mais ils n’ont pas le luxer de manipuler le temps ou refaire le passé et Namsu aime ce qu’ils ont et ce qu’ils créent à leur rythme. Il aime la proximité d’Insu, ses lèvres qui viennent lui dérober un baiser et ses mots bien plus que doux que ce qu’il avait reçu plus tôt dans la soirée. Le passage en boite de nuit ne semble plus être qu’un simple mauvais rêve qu’ils ont rapidement réussi à chasser loin d’eux. Ils n’ont besoin de rien d’autre. « Ça prendra le temps qu’il faudra, tant que tu n’embrasses plus personnes d’autre que moi. » Il rit contre son oreille, ses mains trouvant refuge autour de la nuque d’Insu et en profite pour l’amener un peu plus près de lui. Son cœur déborde d’amour, les sentiments clairs et limpides, mais il ne se voit pas encore les exprimer à haute voix bien que le plus vieux se doute déjà de leur présence. « Tu veux que je reste pour dormir ici ? »

Insu le regarde de longues secondes avant de lui caresser la joue. « Ouais reste. » c’était tout ce qu’il trouvait à dire, pourtant c’était un pas de géant pour le plus vieux. Il croise son regard et murmure « J’ai envie que tu restes … » et c’était sincère, si sincère que s’en était troublant, tout du moins pour lui. Il y avait tant de choses qu’Insu devait encore apprendre à gérer, mais s’il les gérait à les deux … alors peut-être que tout serait possible ? Insu se penche pour l’embrasser et décide de se laisser aller. Minki avait construit des barrières si hautes autour d’Insu que le gosse avait dû lutter contre un fantôme et un passé désastreux pour réussir à avoir son attention … « J’ai longtemps aimé mon meilleur ami. Et malgré tout je reste persuadé qu’il m’aimait aussi. » murmure-t-il sans trop savoir pourquoi il lui soufflait ça maintenant. Insu avait réalisé qu’il n’était pas nécessaire d’avoir une arme pour tuer quelqu’un mais qu’un au revoir suffisait. Il s’était senti mort dès l’instant où il avait tourné le dos à Minki sur ce parking. Ils avaient essayé, de s’aimer à s’en détester. Mais ils s’étaient détruit et finalement … Insu avait assimiler l’amour à ce sentiment de destruction. Il avait blessé tous ses proches et les avais repoussés aussi fort qu’il l’avait voulu. Seul son cousin et Namsu s’était accroché. Sans trop savoir pourquoi. Namsu était resté … « Pourtant … » il soupire hausse les épaules mais minimise la douleur de leur séparation. Il avait fini en taule à cause de lui, il s’était fait tabasser à cause de lui, il avait perdu goût à la vie à cause de lui … et aujourd’hui le voilà. « Malgré le fait que je sois persuadé que je ne sois pas fait pour être en couple … j’aime l’idée que tu sois là … » bon sang que c’était maladroit, peut être même un peu blessant, mais si tendre et sincère … un début de quelques choses, quelques chose d'encore bancale et pas très vaillant, mais quelque chose qui n'appartiendrait qu'à eux ...

Insu accepte sa proposition de rester et le plus jeune n’a besoin de rien de plus pour satisfaire son bonheur ; l’envie est partagé et cela suffit à calmer son corps, à laisser derrière lui les stupides et futiles disputes. Il a su au premier jour que ce sera un chemin sinueux qu’il empruntera aux côtés de son ainé, et s’il n’est pas certain d’avoir les épaules assez larges, il ne se voyait pas baisser les bras. Il pensera aux obstacles un autre jour, quand se blottir contre le corps chaud d’Insu et s’endormir bercé par les battements de son cœur n’est pas l’unique chose qui obsède son esprit – parce que c’est bien le cas ce soir, cet instant. Il ferme doucement les yeux quand les lèvres du brun qui chastement caresser les siennes, ne les ouvre pas quand les premières confessions d’Insu résonnent. C’est toujours étrange d’entendre qu’il n’est pas le premier homme à avoir attiré son attention, s’était résolument persuadé au début qu’Insu n’avait d’yeux que pour les femmes, mais il se complaisait dans la certitude d’être le premier avec qui il avait sauté le pas. Il ouvre lentement les yeux et ses doigts viennent tendrement tracer les lignes du visage d’Insu, silencieusement réconfortant, alors que les mots lui manquent. Il entend la peine d’Insu, il la comprend, tout autant qu’il conçoit que répéter inlassablement qu’il ne lui fera jamais de mal, lui, serait vain. Insu n’a pas besoin de paroles en l’air, il lui faut voir les preuves. Namsu est résolu à les lui offrir tout au long de cette relation où ils apprennent doucement à s’apprivoiser. « Il n’y a pas besoin de poser de nom sur ce que nous sommes… » Un couple, des amants, un flirt, des amis…Namsu n’en a que faire de ces attributs, tant qu’il sait qu’Insu n’est aussi proche de personne d’autre. « Tant que tu es avec moi. » Un sourire illumine ses traits juvéniles, et la main sur la joue de son ainé navigue allégrement jusqu’à ses cheveux qu’elle caresse avec affection. « C’est normal d’avoir peur. » continue-t-il dans un murmure si bas, comme pour ne rien briser de la quiétude réconfortante qui les entoure, tentant d’assurer la confiance d’Insu. Parce qu’il est certain que le problème est là : Insu a peur, d’aimer et de se faire aimer. « Tu as droit au bonheur aussi. » qu’il ne s’en pense pas privé. Et Namsu aimerait plus que tout le lui offrir.

« Avoir droit au bonheur » répète insu pas franchement certains de comprendre ces mots. Il avait l’impression d’être maudit depuis … depuis le début. Le départ de sa mère, la déception constante de ce qu’il était pour son père, il n’était jamais suffisant. Jamais. Il ne faisait jamais les bons choix. Il n’aimait pas les bonnes personnes. Faisait du mal à ses proches. C’était peut-être pour ça dans le fond qu’il avait employé tous les moyens possibles pour repousser le gosse. Parce qu’il savait qu’à l’instant où il en tomberait amoureux tout volerait en éclat. Leur vie ne serait qu’un long et sinueux chemin toxique et douloureux. Pourtant quand In Su regarde Namsu il ne peut s’empêcher d’y voir un peu d’espoir, un peu d’envie. L’envie de sortir de cette bulle destructrice. La réalité lui semble discontinue et flou. Il n’est pas certains de vouloir redevenir sobre de l’âme, prêt à aimer, prêt à faire confiance … non pas qu’il craignait que le plus jeune ne lui fasse du mal, mais que lui-même soit celui qui gâche tout. Il inspire profondément et vient se blottir contre le jeune garçon. Et s’il s’accordait rien qu’un peu de répit ce soir … ? Il enfouie son visage contre le torse du gosse et apprécie les caresses dans ses cheveux. Il laisse échapper un soupir d’aise. C’est normal d’avoir peur. Ses mots ne cessent de tourner en boucle dans sa tête. Normal ? Il n’en était pas certains mais ainsi il se sentait moins seul … avait-il peur lui aussi ? Peur d’aimer Insu ? peur qu’il lui fasse du mal ? Il devrait … parce qu’In Su ne se pensait pas capable d’offrir un peu de bonheur. Etrange sensation qui lui tiraillait le cœur. Pourtant ce soir il avait d’y croire. Il ne pensait pas à l’avenir, il était loin d’être prêt, mais le quotidien lui semblait moins effrayant. « Alors je devrais peut-être t’inviter pour un premier rendez-vous … un officiel … » ses joues s’écrasent un peu plus sur son torse quand il affiche un petit sourire. Il relève finalement le visage vers lui et souffle « Comme aller au ciné par exemple ? Et payer deux places pour ne rien voir du film … » Parce qu’ils seraient bien trop occupés à s’embrasser. Comme deux adolescents. 

Une certitude, une évidence – Insu avait droit au bonheur. A ses côtés, ce serait le meilleur des scénarios. Mais Namsu serait prêt à tout pour voir un éclat plus heureux dans les iris de son ainé. Il a conscience de toutes les déceptions que Insu a connu, il ne lui a pas encore tout raconté, et il n’a pas besoin de tout entendre pour deviner les obstacles qui se sont dressés face à lui avec les années. Namsu ne sait pas ce qui est le plus difficile, naitre avec tout et se le voir enlevé, ou n’avoir jamais rien connu. Le garçon hoche doucement la tête, persuadé de ses paroles et davantage de son envie de les voir se muer en réalité. Il aimerait attraper tout le bonheur du monde entre ses paumes et le souffler sur Insu, à ses yeux, il est le seul à le mériter. Il est aveugle et passionné par les sentiments qui le lient au plus vieux, il ne pense même pas à s’en détacher. Il les avait accepté quand Insu le repoussait, malgré la douleur, à présent qu’il l’avait à ses côtés, il ne pouvait que s’accrocher encore plus. Il n’a que son image en tête, que son besoin de lui. Il le rendra heureux, peu importe les moyens. Sous sa naïveté d’enfant, Namsu se sent une certaine maturité. Il n’a pas besoin pour l’instant de mettre un nom à leur relation ou forcer Insu à tout accepter d’eux, c’est un long chemin sur lequel il est prêt à s’engager aux côtés d’Insu. Il avait accepté plus facilement qui il était, surement parce que ses yeux ont commencé à dévier vers les courbes masculines quand il n’était qu’adolescent, il avait eu le temps de comprendre et se convaincre que ce n’était pas si grave. Tout devait être plus difficile pour Insu. Le jeune homme se blottit contre lui et Namsu repose tendrement son menton contre son épaule, resserrant délicatement son étreinte autour de lui. Ses mains sont avides de son toucher et il n’y résiste pas, parcourant ses cheveux de plusieurs caresses. La peur était une étape normale dans leur relation, elle n’était pas à sens unique. Namsu aussi craint qu’Insu se rende compte que rien de tout cela ne lui convenait au final, il serait incapable de le forcer à rester à ses côtés. Le lendemain était trouble, pourtant il se suffit de ce qu’ils ont en cet instant. La sensation d’Insu dans ses bras est semblable à une féerie de laquelle il n’aimerait pas se dissocier. Il rit doucement face à la proposition d’Insu. « J’accepte ton invitation. » Comme si le contraire aurait pu être possible. « On devrait choisir le film le plus nul possible pour être seuls alors. » murmure taquin et sa main se glisse doucement contre le dos d’Insu, s’arrête tout bas pour le rapprocher de lui.

« On devrait choisir le film le plus nul possible pour être seuls alors. » insu ne peut s’empêcher d’éclater de rire à sa remarque, il secoue la tête et imagine parfaitement la scène. C’est vrai. C’est totalement eux. Ça pourrait être eux. C’est la première fois qu’IN SU se projette avec quelqu’un pour quelque chose d’aussi anodin qu’un cinéma … ils s’étaient contenté jusqu’ici de se voir en soirée, en boite. D’échanger quelques baisers et le plus souvent entre deux silences d’insu. Parce qu’il ne répondait aux messages du gosse que lorsqu’il était réellement en manque de lui et qu’il n’arrivait plus à tenir. Parfois trois semaines pouvaient passer sans que Namsu n’ait de messages. Mais in Su finissait toujours indubitablement par revenir … toujours. Jusqu’à les mener à ce soir. Il avait eu de la chance que Namsu ait eu la patience de l’attendre, d’accepter ces coups foireux et ces coups de bâtards. Il se doutait bien que quelqu’un d’autre serait déjà partie … insu relève son visage vers lui avec un sourire toujours hilare sur les lèvres et vient chercher quelques baisers en inspirant son odeur. Il sentait si bon. « Je suis vraiment ton con. » lâche-t-il soudainement avant de rouler sur le gosse pour s’allonger sur lui. « J’ai vraiment joué au con avec toi … » soupire-t-il alors qu’il sent le corps entier de Namsu sous le sien. Dire qu’il aurait pu rater ça. Rater lui. « Je suis désolé d’avoir embrassé ce mec devant toi … » souffle-t-il sincère et l’air triste. Il s’en voulait d’avoir fait ça. Il ne le voulait même pas en plus … mais ça avait été plus facile ainsi … jouer les connards pour le faire fuir. C’était finalement donner raison à tout le monde. Lui qui ne valait rien ... quelle connerie. Il lui donne un petit coup de nez sur le sien et sourit tendrement. Il n’était pas encore franchement habitué à cette proximité, il faut dire qu’il n’avait laissé personne entrer dans son intimité depuis des mois … et surtout depuis sa sortie de prison. Il n’a jamais été timide et a toujours su comment plaire à ses amantes, pourquoi cela serait-il différent avec lui … ?  Il tentait de ne pas penser au fait que Namsu avait dû connaitre d’autres hommes bien plus expérimenté que lui et quand il l’embrassa, il pressa son bassin contre le sien pour lui faire comprendre qu’il avait envie de lui à nouveau et que la température de son bas ventre ne cessait d’augmenter. Il se presse contre lui et bouge doucement des hanches pour lui faire soulever les cuisses à nouveau. Il croise son regard et l’électricité qui charge alors la pièce rends leur souffle pesant et grisant. Les soupires d’impatience de Namsu le rende dingue, il faut l’avouer … il frémit et se présente déjà à lui après avoir fait en sorte que rien ne puisse blesser son amant. A nouveau réunis en lui In Su réalise qu’il pourrait finalement très bien s’habituer à cette proximité et cette nouvelle intimité qu’il créait tous les deux …