truth is inner harmony ft jasun
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truth is inner harmony ft jasun | Mer 23 Mai 2018 - 16:20 Citer EditerSupprimer
Truth is inner harmony
ft. jasun
TENUE ✻✻✻ La réflexion qui vient après l'action, arrive trop tard et mal à propos, avec ses regrets inutiles. des regrets qui lui pourrissent la vie depuis déjà un mois, qui hantent ses nuits et ne font qu’augmenter de jours en jours. elle s’en veut de ne pas avoir su lui accorder sa confiance et d’avoir fuis dés la première confrontation. pour le meilleur et pour le pire. comme pouvait-elle espérer prononcer ces mots un jour si elle n’était guère capable de gérer sa jalousie et de faire aveuglément confiance à l’homme qu’elle aimait ? expirant lourdement, elle essuie ses mains pleines de cambouis sur son short en jean avant de ne replonger la tête sous le capot de la voiture. elle évitait le domicile familiale, cela ne devait guère surprendre ses frères et soeur, elle n’avait pas été très présente depuis sa sortie de prison, mais jasun lui se doutait probablement de la raison pour laquelle elle continuait de fuir. les nombreux sms qu’elle lui avait envoyé dans le week-end, ivre morte n’arrangeaient en rien ce sentiment de culpabilité ancré dans sa poitrine. l'event st Valentin des gumihos n'avait pas non plus réellement arrangé les choses, tout semblait si maladroit, si peu naturel et encore si tendu entre eux. comment pouvait-elle lui criait tout son amour après lui alors craché sa haine au visage ? elle était contradictoire, et quand bien même elle savait posséder une bonne part de tort, elle se refusait encore à ravaler sa fierté. à moins qu’il n’eût s’agit de honte, cette incapacité de croiser son regard et d’admettre avoir eu une attitude bien trop extrême, accepter qu’il ai pu avoir un passé sans elle, qu’il ai pu avoir des sentiments pour une autre et qu’il ai posé ses doigts sur le corps d’une autre femme qu’elle. elle sert les dents, refermant violemment le capot. la douleur causée par la vérité était encore vive, bien trop vive pour qu’elle ne prenne le risque de se confronter à jasun, elle avait tellement peur de n’envenimer les choses qu’elle préférait s’effacer le temps que la rancune se s’estompe. parce qu’elle l’aimait bien trop pour le perdre mais devait encore apprendre à prendre du recul sur son passé à elle comme le sien à lui. et tout cela n’était guère simple dans la mesure où sa précédente relation avait détruit la moindre once de confiance en elle qu’elle avait pu posséder. passant une main dans sa chevelure, elle y laisse du cambouis sans réellement sans soucier, elle n’aurait qu’à prendre une douche à l’hôtel ou à la fac dans le gymnase, elle avait son sac de sport au garage et possédait le minimum nécessaire pour se faire une toilette illico presto. le minimum nécessaire c’était tout ce don elle avait besoin pour vivre, cela ne serait jamais pire que la période vécue aux côtés de jae, même la prison c’était révélait plus confortable que l’appartement partagé avec son défunt ex-partenaire.
le garage comportait quasi tout ce dont elle avait besoin, un petit frigo, un lit d’appoint et le plus important des outils pour se défendre si quelqu’un osait pénétrer avec force dans le garage du père de sunah. elle était reconnaissante envers la jeune femme et son père, de l’avoir accueillis sans un regard sur son passé criminel et de lui avoir offert boulot et toit quand bien même sana avait refusé de venir vivre chez eux. ordonnant minutieusement les outils qu’elle avait utilisé pour effectuer quelques travaux au niveau du moteur de la petite hyundai, elle se stoppe un instant, aux aguets. elle serait presque persuadé d’avoir entendu un bruit et ce n’était certainement pas son portable puisqu’elle avait éteint celui-ci de sorte à ne guère être perturbé dans son travail. « sunah c’est toi ? » questionne t-elle dans le vent, ses doigts se resserrant autour d’une clé à molette. son passé l’avait laissé marqué, facilement apeurée et bien trop paranoïaque. effectuant quelques pas vers le rideaux en fer du garage, la clé à molette bien ancré dans sa main et prête à frapper, elle serre les dents ne pouvant s’empêcher de penser qu’elle avait l’air ridicule mais plus encore priant pour qu’il ne s’agisse que d’un rat ou d’un cafard. la probation ne lui permettait guère d’attaquer qui que ce soit et ce, même en cas d’effraction.
le garage comportait quasi tout ce dont elle avait besoin, un petit frigo, un lit d’appoint et le plus important des outils pour se défendre si quelqu’un osait pénétrer avec force dans le garage du père de sunah. elle était reconnaissante envers la jeune femme et son père, de l’avoir accueillis sans un regard sur son passé criminel et de lui avoir offert boulot et toit quand bien même sana avait refusé de venir vivre chez eux. ordonnant minutieusement les outils qu’elle avait utilisé pour effectuer quelques travaux au niveau du moteur de la petite hyundai, elle se stoppe un instant, aux aguets. elle serait presque persuadé d’avoir entendu un bruit et ce n’était certainement pas son portable puisqu’elle avait éteint celui-ci de sorte à ne guère être perturbé dans son travail. « sunah c’est toi ? » questionne t-elle dans le vent, ses doigts se resserrant autour d’une clé à molette. son passé l’avait laissé marqué, facilement apeurée et bien trop paranoïaque. effectuant quelques pas vers le rideaux en fer du garage, la clé à molette bien ancré dans sa main et prête à frapper, elle serre les dents ne pouvant s’empêcher de penser qu’elle avait l’air ridicule mais plus encore priant pour qu’il ne s’agisse que d’un rat ou d’un cafard. la probation ne lui permettait guère d’attaquer qui que ce soit et ce, même en cas d’effraction.
©️ LOYALS.
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Re: truth is inner harmony ft jasun | Sam 26 Mai 2018 - 12:34 Citer EditerSupprimer
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TENUE ✻✻✻ La journée touche bientôt à sa fin et c’est un jour de plus sans elle. Sans l’avoir contre lui. Et c’est terrible, parce qu’il est perdu entre la culpabilité et la rancune. Dans leur différend, il avait autant de torts qu’elle. Mais tout part de lui, de son acte il y a quelques années. Oui, il avait continué de vivre pendant que Sana était en prison, même s’il avait passé la première année seul, quasiment. Personne ne l’épaulait parce qu’il ne voulait pas d’aide, sauf Taehyun. Et puis, il a fini par accepter la réalité. Sana en avait pour 10 ans. Et c’était pas faute d’avoir menacé le juge le jour de son procès. Il a bien failli aller en prison lui aussi… Il y est passé près. Au fond, peut-être qu’il avait vraiment tout fait pour y aller ne serait-ce que pour avoir moins de culpabilité sur la conscience. Néanmoins, les faits étaient là. Il avait profité de ces femmes qui lui tombaient dans les bras dans le seul but d’oublier un peu sa demi-soeur. Plus les jours passaient plus la flamme dans son coeur brûlait, se ravivait. La distance étant censée l’éteindre, il a compris à ce moment là que même loin et séparés par des kilomètres, il n’aimerait qu’elle. Qu’elle et seulement elle. Il en passé des nuits blanches à se rappeler leurs meilleurs moments. Il en a passé des nuits blanches à s’imaginer lui prendre le couteau des mains avant qu’elle ne commette l’irréparable. Mais t’es un con Jasun. T’es le plus grand con qu’on ait jamais vu ici. T’as envoyé la fille que t’aimes en prison et tu l’as faite souffrir par dessus parce que… t’es torturé. terriblement torturé.
Qui pourrait le comprendre? Il a des avis tranchés, ses opinions extrêmes sur des sujets sensibles. Alors, quand il a retrouvé Sana, 6 ans avant sa sortir prévue, il a perdu les pédales. Il a été le plus heureux la première nuit, mais… le regret l’a rongé. Et si elle apprenait tout ce qu’il avait fait pendant ces 4 ans de prison? C’est ce qui a fini par arriver. Et voilà maintenant 2 mois qu’ils ne se parlent plus, qu’ils ne se voient plus. Sana a arrêté de venir chez les Yu, elle ne vient pas non plus chez les Gumiho, elle fuit la confrontation, elle le fuit lui et faut dire qu’il essaye pas non plus de lui courir après pour avoir une conversation.
Gros lâche.
Connard.
Cette fille est amoureuse de lui tout autant qu’il l’aime. Peut-il encore rester loin d’elle et trimballer sa fierté partout en faisant comme si ça ne lui fait rien? Non, mieux: en n’essayant même pas d’arranger les choses? Lors de la st-valentin des gumiho, il avait fait un premier pas vers elle mais Sana s’était montrée plutôt froide et fermée aux réconciliations. 2 semaines ont passé depuis, et Jasun n’a pas pris la peine de lui envoyer un message. Bien trop refroidi par son comportement lors de la st-valentin. Et si c’était perdu définitivement? Il savait que l’annonce de cette aventure avec Malia aurait raison de leur couple pour un petit moment, mais pas 2 mois et demi. Il rentre dans sa chambre du dortoir et jette son sac par terre avec désinvolture avant de se laisser tomber sur son lit, les yeux rivés sur le plafond. Il passe ses mains sur son visage longuement avant de les laisser retomber le long de son corps. Et c’est en posant sa main par inadvertance sur la poche de son jean qu’il arque un sourcil. Il envoie la main dans sa poche droite, il y sort une photo de lui et de Sana quand ils avaient 19 ans. C’était le soir, le fameux soir où ils avaient craqué, quelques heures avant, lors d’un repas familial. Ils avaient passé le cap ce soir-là, et il s’en souviendra pour toujours de cette nuit. La plus belle de toutes. Il se redresse aussitôt et passe son pouce sur le visage de Sana, les sourcils froncés. Peut-Être serait-il temps pour lui de reconnaître que, bien qu’il ne soit pas le plus romantique des mecs, ait un coeur qui bat pour la même fille depuis tout ce temps et qu’il est sur le point de la perdre pour toujours. Et il a beau essayer, il n’est jamais arrivé une seule fois à imaginer sa vie sans elle.
Il se redresse alors. Sana se cache depuis plusieurs jours maintenant mais il sait pertinemment où elle se cache. Il enfile un blouson, range la photo dans la poche de son blouson et disparaît dans les rues de la digital city. Il prend en direction le quartier Est et s’arrête devant un fleuriste de quartier qui vend des jolis bouquets dans un kiosque. Jasun s’arrête subitement. C’est trop cliché putain… Est-ce qu’il va payer pour ça? Non, c’est payer pour Sana. Il s’approche alors de la fleuriste et après avoir regardé tout autour de lui, il lance: « Faites moi le plus gros bouquet de fleurs que vous ayez jamais fait. » la femme écarquille ses yeux. « J’ai 20 ans de carrière derrière moi monsieur. » Il esquisse un sourire moqueur. « Impressionnez moi alors. » Elle regarde partout autour d’elle et commence à composer alors le bouquet de rêve selon Jasun. Il sait déjà que ça va lui faire cher mais il s’en fiche. Il est bien décidé à récupérer la femme de sa vie et il va pas s’y prendre comme un pied cette fois. Et le final en vaut la chandelle: la femme lui a préparé un bouquet exquis. Plein de couleurs, avec des fleurs différentes, un bouquet qui lu aura coûté cher mais il s’en fiche. Il paye la dame et prend la direction du moebius, à pieds, non sans être reluqué par certains passants. Son bouquet est énorme. Mais il a en plus l’intelligence d’y glisser la photo de lui et elle dedans pour rendre le bouquet encore plus beau.
Il arrive sur place. Il n’y a pas beaucoup de bruit, si elle est là, c’est un miracle. Il entend les outils, il entend traffiquoter. Il grimace et fait un pas de plus. Le rideau de fer est baissé à moitié, il se penche pour passer en dessous mais se fait surprendre par Sana, tenant une clé à mollette à la main. Jasun sursaute légèrement et lui attrape la clé à mollette par réflexe pour la bloquer. Il la regarde un moment dans les yeux, avant de baisser le regard sur son arme. Il reporte son attention sur elle. « C’est comme ça que tu m’accueilles? » lance-t-il avant de lâcher doucement son emprise sur la clé à mollette, tandis qu’il tente de cacher dans son dos le gros bouquet de fleurs qu’il a fait faire pour elle. Un silence s’impose entre eux, le temps pour lui de la regarder. Elle a du cambouis dans les cheveux et sur le visage mais putain, elle est toujours aussi belle. Elle pourrait même se trimballer dans un déguisement de grizzli qu’il la trouverait magnifique. Il esquisse un petit sourire. « Je t’ai enfin trouvé. » Il n’arrive pas à décrocher de son regard. Si bien qu’il en oublie presque le gros truc qu’il essaye de cacher derrière lui.
Qui pourrait le comprendre? Il a des avis tranchés, ses opinions extrêmes sur des sujets sensibles. Alors, quand il a retrouvé Sana, 6 ans avant sa sortir prévue, il a perdu les pédales. Il a été le plus heureux la première nuit, mais… le regret l’a rongé. Et si elle apprenait tout ce qu’il avait fait pendant ces 4 ans de prison? C’est ce qui a fini par arriver. Et voilà maintenant 2 mois qu’ils ne se parlent plus, qu’ils ne se voient plus. Sana a arrêté de venir chez les Yu, elle ne vient pas non plus chez les Gumiho, elle fuit la confrontation, elle le fuit lui et faut dire qu’il essaye pas non plus de lui courir après pour avoir une conversation.
Gros lâche.
Connard.
Cette fille est amoureuse de lui tout autant qu’il l’aime. Peut-il encore rester loin d’elle et trimballer sa fierté partout en faisant comme si ça ne lui fait rien? Non, mieux: en n’essayant même pas d’arranger les choses? Lors de la st-valentin des gumiho, il avait fait un premier pas vers elle mais Sana s’était montrée plutôt froide et fermée aux réconciliations. 2 semaines ont passé depuis, et Jasun n’a pas pris la peine de lui envoyer un message. Bien trop refroidi par son comportement lors de la st-valentin. Et si c’était perdu définitivement? Il savait que l’annonce de cette aventure avec Malia aurait raison de leur couple pour un petit moment, mais pas 2 mois et demi. Il rentre dans sa chambre du dortoir et jette son sac par terre avec désinvolture avant de se laisser tomber sur son lit, les yeux rivés sur le plafond. Il passe ses mains sur son visage longuement avant de les laisser retomber le long de son corps. Et c’est en posant sa main par inadvertance sur la poche de son jean qu’il arque un sourcil. Il envoie la main dans sa poche droite, il y sort une photo de lui et de Sana quand ils avaient 19 ans. C’était le soir, le fameux soir où ils avaient craqué, quelques heures avant, lors d’un repas familial. Ils avaient passé le cap ce soir-là, et il s’en souviendra pour toujours de cette nuit. La plus belle de toutes. Il se redresse aussitôt et passe son pouce sur le visage de Sana, les sourcils froncés. Peut-Être serait-il temps pour lui de reconnaître que, bien qu’il ne soit pas le plus romantique des mecs, ait un coeur qui bat pour la même fille depuis tout ce temps et qu’il est sur le point de la perdre pour toujours. Et il a beau essayer, il n’est jamais arrivé une seule fois à imaginer sa vie sans elle.
Il se redresse alors. Sana se cache depuis plusieurs jours maintenant mais il sait pertinemment où elle se cache. Il enfile un blouson, range la photo dans la poche de son blouson et disparaît dans les rues de la digital city. Il prend en direction le quartier Est et s’arrête devant un fleuriste de quartier qui vend des jolis bouquets dans un kiosque. Jasun s’arrête subitement. C’est trop cliché putain… Est-ce qu’il va payer pour ça? Non, c’est payer pour Sana. Il s’approche alors de la fleuriste et après avoir regardé tout autour de lui, il lance: « Faites moi le plus gros bouquet de fleurs que vous ayez jamais fait. » la femme écarquille ses yeux. « J’ai 20 ans de carrière derrière moi monsieur. » Il esquisse un sourire moqueur. « Impressionnez moi alors. » Elle regarde partout autour d’elle et commence à composer alors le bouquet de rêve selon Jasun. Il sait déjà que ça va lui faire cher mais il s’en fiche. Il est bien décidé à récupérer la femme de sa vie et il va pas s’y prendre comme un pied cette fois. Et le final en vaut la chandelle: la femme lui a préparé un bouquet exquis. Plein de couleurs, avec des fleurs différentes, un bouquet qui lu aura coûté cher mais il s’en fiche. Il paye la dame et prend la direction du moebius, à pieds, non sans être reluqué par certains passants. Son bouquet est énorme. Mais il a en plus l’intelligence d’y glisser la photo de lui et elle dedans pour rendre le bouquet encore plus beau.
Il arrive sur place. Il n’y a pas beaucoup de bruit, si elle est là, c’est un miracle. Il entend les outils, il entend traffiquoter. Il grimace et fait un pas de plus. Le rideau de fer est baissé à moitié, il se penche pour passer en dessous mais se fait surprendre par Sana, tenant une clé à mollette à la main. Jasun sursaute légèrement et lui attrape la clé à mollette par réflexe pour la bloquer. Il la regarde un moment dans les yeux, avant de baisser le regard sur son arme. Il reporte son attention sur elle. « C’est comme ça que tu m’accueilles? » lance-t-il avant de lâcher doucement son emprise sur la clé à mollette, tandis qu’il tente de cacher dans son dos le gros bouquet de fleurs qu’il a fait faire pour elle. Un silence s’impose entre eux, le temps pour lui de la regarder. Elle a du cambouis dans les cheveux et sur le visage mais putain, elle est toujours aussi belle. Elle pourrait même se trimballer dans un déguisement de grizzli qu’il la trouverait magnifique. Il esquisse un petit sourire. « Je t’ai enfin trouvé. » Il n’arrive pas à décrocher de son regard. Si bien qu’il en oublie presque le gros truc qu’il essaye de cacher derrière lui.
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Re: truth is inner harmony ft jasun | Mar 5 Juin 2018 - 9:38 Citer EditerSupprimer
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ft. jasun
TENUE ✻✻✻ The moments of happiness we enjoy take us by surprise. It is not that we seize them, but that they seize us. les yeux écarquillés, lèvres entrouvertes, son coeur rate un battement alors que la sensation de sa main s'emparant de la sienne et ce autour de la clé à molette, la retient. elle n'y prête pourtant pas réellement attention, son regard ébahis posé sur le jeune homme qui lui fait fasse. et c'est comme si tout se répétait, les souvenirs s'emparant d'elle les uns après les autres. cette obsession innocente d'une jeune enfant qui s'attachait de jour en jour au jeune garçon qui était devenus un membre à part entière de sa famille, ces papillons dans son bas ventre lorsqu'elle pensait à lui, rêvait de lui et se demandait ce que cela ferait de poser ses petites lèvres d'adolescente contre les siennes. elle se revoit encore refouler ses sentiments, se persuader que tout cela était malsain mais ne pouvoir cependant guère calmer les ardeurs de son coeur. elle ressent cette bouffée de chaleur qui emplie son être et ce sentiment de bonheur qu'elle éprouvait inlassablement à chaque fois qu'elle se retrouvait en sa présence, logé dans ses bras. tout avait été si longtemps innocent, par peur de décevoir, par honte vis à vis de leur situation familiale, par crainte de blesser l'autre. les mots ne sauraient guère expliquer à quel point elle regrettait, ces années écoulées et perdues à voir cet amour leur filer entre les doigts, ces décennies à se mentir, à se persuader qu'il ne s'agissait que de leurs hormones qui leur jouaient des tours. oh elle en avait trouvé des milliers d'excuses à ce qu'elle ressentait à chaque fois qu'elle se retrouvait dans la même pièce que son aîné, des sensations qui ne faisaient qu'accroître au fil des années et qu'elle avait finis par ensevelir au fin fond de son être en se persuadant en aimer un autre. dans ses yeux, elle avait l'impression de revivre leur premier baiser, doux et sucré, innocent et tendre. un baiser mêlé de passion et de crainte. un baiser unique dont le souvenir avait su la maintenir debout de à de nombreuses reprises.
" jasun .." réussit-elle à peine à prononcer, la gorge serré alors qu'elle relâche son emprise autour de la clé à molette qui finit par leur échapper des mains, s'écrasant bruyamment au sol. mais elle s'en moque royalement. elle revit chaque moment comme si il s'agissait de la première fois. sa première nuit avec le jeune homme. son amour pour elle, son amour pour lui. sa gorge est douloureuse, elle en aurait presque du mal à respirer. tellement pénible, qu'elle finit par déglutir, baissant les yeux alors qu'elle effectue déjà un pas puis un second dans sa direction, venant enfouir sa tête dans son torse, laissant toute la pression se déverser à travers des sanglots, les larmes roulant silencieusement sur ses joues. il lui a tellement manqué, lui et son sourire, ses gestes tendres et sa voix légèrement grave. elle ne sait même plus comment elle a réussis à avancer ses deux derniers mois, possédée par une jalousie aveuglante et une fierté bien mal placée. elle lui en voulait tout autant qu’elle s’en voulait, de lui avoir infligé cela, de s’être infligé tout ça. elle en voulait à cette fille d’avoir su être là pour lui lorsqu’elle n’en avait été guère capable, d’avoir su lui apporter réconfort et soutien lorsque tout ce que la jeune nippone était capable d’offrir c’était inquiétude et tristesse. elle s’en voulait de ne pas avoir été à la hauteur par le passé mais aussi au présent. de ne pas supporter qu’il puisse vivre autrement que par elle, qu’il puisse pensait autre qu’eux. elle était égoïste, exigeante et narcissique. elle ne le voulait que pour elle et avait ainsi finis par mettre leur relation en péril, relation qui à peine avait-elle enfin débuté aux yeux de tous, avait brutalement pris fin. et ce, principalement à cause de l’absence de confiance qu’elle avait eu, à ce moment précis, envers l’homme qu’elle aimait. « je suis tellement désolé. » souffle t-elle contre son t-shirt déjà tâché de ses larmes. désolé de lui avoir reproché d’avoir vécu sans elle, désolé de ne pas avoir accepter ses anciennes aventures lorsque la première chose qu’elle avait elle même faite à sa sortie de prison c’était de s’être jeter dans les bras du premier venu afin d’en oublier l’homme qu’elle n’avait guère trouvé à sa sortie. elle le haïssait d’avoir fait un enfant à une autre qu’elle et ce quand bien même malia avait perdu le bébé. elle le détestait de ne pas avoir été vigilant et d’avoir fait du supposé aboutissement d’un amour sincère, une conséquence non désiré d’une relation purement charnelle. mais ce qu’elle lui reprochait le plus et qui l’avait meurtris c’est qu’il ai attendu qu’elle ne le découvre par elle même, le jour de son anniversaire pour le lui avouer.
elle renifle, refusant de quitter son torse, bien trop peu certaine d’être capable de lui faire face sans craquer de plus belle. parceque malgré ce mal qu’ils s’étaient infligés, elle n’arrivait tout bonnement guère à refouler cet amour qui la rongeait de l’intérieur. à effacer cette peur de ne finir par le voir tourner la page sur eux, se tourner vers une autre femme, une femme qui lui offrirait bien plus que ce que sana n’avait jamais su lui offrir. Le cœur d'une femme est la plus grande des contradictions ; rien n'est plus indéchiffrable que ses sentiments, et la pénétration la plus vive s'égare dans le labyrinthe de ses passions. elle n’avait cessé de le fuir et voici qu’elle s’accrochait à lui, paniqué à l’idée qu’il ne s’agisse que d’une illusion que la fatigue entassée aurait faite apparaître. « je pensais pas ce que j’ai dis. j’ai été égoïste. » égoïstement amoureuse.
" jasun .." réussit-elle à peine à prononcer, la gorge serré alors qu'elle relâche son emprise autour de la clé à molette qui finit par leur échapper des mains, s'écrasant bruyamment au sol. mais elle s'en moque royalement. elle revit chaque moment comme si il s'agissait de la première fois. sa première nuit avec le jeune homme. son amour pour elle, son amour pour lui. sa gorge est douloureuse, elle en aurait presque du mal à respirer. tellement pénible, qu'elle finit par déglutir, baissant les yeux alors qu'elle effectue déjà un pas puis un second dans sa direction, venant enfouir sa tête dans son torse, laissant toute la pression se déverser à travers des sanglots, les larmes roulant silencieusement sur ses joues. il lui a tellement manqué, lui et son sourire, ses gestes tendres et sa voix légèrement grave. elle ne sait même plus comment elle a réussis à avancer ses deux derniers mois, possédée par une jalousie aveuglante et une fierté bien mal placée. elle lui en voulait tout autant qu’elle s’en voulait, de lui avoir infligé cela, de s’être infligé tout ça. elle en voulait à cette fille d’avoir su être là pour lui lorsqu’elle n’en avait été guère capable, d’avoir su lui apporter réconfort et soutien lorsque tout ce que la jeune nippone était capable d’offrir c’était inquiétude et tristesse. elle s’en voulait de ne pas avoir été à la hauteur par le passé mais aussi au présent. de ne pas supporter qu’il puisse vivre autrement que par elle, qu’il puisse pensait autre qu’eux. elle était égoïste, exigeante et narcissique. elle ne le voulait que pour elle et avait ainsi finis par mettre leur relation en péril, relation qui à peine avait-elle enfin débuté aux yeux de tous, avait brutalement pris fin. et ce, principalement à cause de l’absence de confiance qu’elle avait eu, à ce moment précis, envers l’homme qu’elle aimait. « je suis tellement désolé. » souffle t-elle contre son t-shirt déjà tâché de ses larmes. désolé de lui avoir reproché d’avoir vécu sans elle, désolé de ne pas avoir accepter ses anciennes aventures lorsque la première chose qu’elle avait elle même faite à sa sortie de prison c’était de s’être jeter dans les bras du premier venu afin d’en oublier l’homme qu’elle n’avait guère trouvé à sa sortie. elle le haïssait d’avoir fait un enfant à une autre qu’elle et ce quand bien même malia avait perdu le bébé. elle le détestait de ne pas avoir été vigilant et d’avoir fait du supposé aboutissement d’un amour sincère, une conséquence non désiré d’une relation purement charnelle. mais ce qu’elle lui reprochait le plus et qui l’avait meurtris c’est qu’il ai attendu qu’elle ne le découvre par elle même, le jour de son anniversaire pour le lui avouer.
elle renifle, refusant de quitter son torse, bien trop peu certaine d’être capable de lui faire face sans craquer de plus belle. parceque malgré ce mal qu’ils s’étaient infligés, elle n’arrivait tout bonnement guère à refouler cet amour qui la rongeait de l’intérieur. à effacer cette peur de ne finir par le voir tourner la page sur eux, se tourner vers une autre femme, une femme qui lui offrirait bien plus que ce que sana n’avait jamais su lui offrir. Le cœur d'une femme est la plus grande des contradictions ; rien n'est plus indéchiffrable que ses sentiments, et la pénétration la plus vive s'égare dans le labyrinthe de ses passions. elle n’avait cessé de le fuir et voici qu’elle s’accrochait à lui, paniqué à l’idée qu’il ne s’agisse que d’une illusion que la fatigue entassée aurait faite apparaître. « je pensais pas ce que j’ai dis. j’ai été égoïste. » égoïstement amoureuse.
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Re: truth is inner harmony ft jasun | Mer 27 Juin 2018 - 19:11 Citer EditerSupprimer
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ft. jasun
TENUE ✻✻✻ Faire remballer la fierté de Jasun, c’est être doté d’un pouvoir conséquent sur lui. En fait, il n’a jamais fait ça avant. Ravaler sa fierté pour faire le premier pas pour les réconciliations. En général, quand il y avait une dispute, avec lui il n’y avait pas de suite, ou alors, c’était l’autre qui revenait. Parce qu’il n’avait aucun tort selon lui mais là, force est de reconnaître qu’il a merdé avec Sana, et pas qu’une fois. Il a fait un bel enchaînement de conneries avec elle alors qu’elle ne le mérite certainement pas. Elle a toujours été irréprochable, que ce soit pour leur couple ou pour le reste, Sana, c’était clairement le genre de fille qu’il fallait à Jasun. Ce genre de fille où Dieu a mis tout le bien du monde. Ses défauts? Il s’en carre. Ça la rend encore plus attrayante pour lui. Et quand il se demande pourquoi il a fallu qu’il tombe amoureux de sa soeur adoptive, il lui suffit de réfléchir deux secondes pour comprendre. Parce qu’il l’a rencontré à un moment où il avait le plus besoin de cet ange tombé du ciel.
Pourquoi n’irait-il pas la voir pour s’excuser? Pour la perdre et ensuite se morfondre en se rendant compte qu’il a tout foiré depuis le début? Hors de question. Il a déjà essayé, sans Sana, c’est mort pour lui. Il y en aura aucune autre qu’elle et il est temps qu’elle le comprenne. Si elle doute, c’est parce qu’il n’est pas assez démonstratif. Ce n’est pas la qualité de Jasun mais pour elle, il peut le faire. Pour elle, il peut tout faire et ça commence aujourd’hui. Un énorme bouquet de fleurs et une photo d’eux à 19 ans… Il sait qu’elle tient à cette photo. Elle signifie beaucoup pour lui comme pour elle et il sait qu’en la glissant dans ce bouquet, il la touchera. Il passe sous le rideau de fer mais se fait soudainement surprendre par Sana qui l’a pris sûrement pour un bandit. Il se saisit de son arme, une clé à molette qui doit faire 2 fois sa main, et lui bloque alors la main en même temps avant de lui demander avec ironie si c’était de cette façon qu’elle l’accueillait. La clé à molette tombe au sol, Sana prononce son nom, dans un murmure, tandis qu’il ne la quitte pas des yeux. Comment le pourrait-il, il est amoureux fou de ce regard brun. Il n’arrive pas à décrocher de ces yeux, ils sont si beaux… Il esquisse un petit sourire parce qu’il sent son coeur brûler pour elle dans sa poitrine. C’est instantané, ridicule, mais instantané. Elle pourrait faire ce qu’elle veut de Jasun. Réellement.
L’échange de regard dure une éternité pour lui parce qu’au fond, il n’est pas sûr de la réaction qu’elle va avoir. Soit elle baisse les bras, soit elle l’envoie encore chier. Mais il est prêt à être patient, à se prendre encore des rejets jusqu’à ce qu’elle le pardonne. Au lieu de ça, elle fait un pas vers lui, puis un deuxième. Et elle plonge sa tête contre son torse. Aussitôt, de sa main libre, Jasun vient glisser ses doigts dans ses cheveux pour la maintenir près de lui. Comme un réflexe, il pose ses lèvres sur son crâne et ferme les yeux. Il l’aime tellement, c’est incroyable. Il se sent revivre dès le moment où il la sent contre lui. Il aime l’odeur de ses cheveux, il en est accroc, c’est comme ça qu’il s’en rend compte. Quand il voit l’effet que ça lui fait de la retrouver, le soulagement qu’il ressent. Ses yeux restent clos, il reprend l’habitude soudainement de la serrer contre lui, comme un puzzle complet, deux pièces qui se complètent et ils le sont. Ils sont des âmes soeurs.
Elle pleure, et elle s’excuse. Sentant sa voix tremblante, il baisse les yeux et remarque les traces de larmes sur son t-shirt blanc. Il repose son menton sur le crâne de Sana en regardant en l’air un instant alors qu’un petit sourire étire ses lèvres. un sourire qui veut dire que ce n’est pas grave. Il se demande même pourquoi elle s’excuse au final, qu’a-t-elle à se reprocher à part sa jalousie maladive qu’il voit comme un atout? Il repose sa main à l’arrière du crâne de sa douce, la gardant contre son torse parce qu’il sait qu’il n’y a qu’ici, entre ses bras, qu’elle laisse aller ses larmes. y'a que dans ses bras qu’elle a su trouver le repos, la paix intérieure, et l’amour qu’elle mérite. Il n’y a pas plus réconfortant que les bras de Jasun au final, parce qu’ils ne s’ouvrent pas pour n’importe qui mais quand ils le font, c’est parce que vous pouvez compter sur lui. Il étreint tendrement la jeune femme et la force à reculer au moment où il entend la suite de ses excuses. Il secoue longuement la tête alors qu’il se baisse légèrement pour essayer de trouver son regard, ces si beaux yeux amandes qui le font craquer jour après jour. Il gratte tendrement l’arrière de sa nuque, avant qu’un sourire étire doucement ses lèvres. « C’est pas grave. » murmure-t-il, avant de le répéter une seconde fois, secouant la tête pour accompagner sa parole. Oh non, ce n’est pas grave Sana. Tu le sais, la vie vous attend et vous ouvre les bras. Ne reste pas sur le passé, pense à l’avenir parce que sois sûre que ce sera avec lui que tu le passeras. « J’ai été un con moi aussi. » dit-il après avoir regardé de longues minutes dans ses yeux. Il se redresse et, exerçant une pression sur sa nuque qu’il tient, la rapproche de lui brusquement pour déposer un baiser sur son front et la serrer contre lui encore un instant, appuyant à nouveau son menton sur sa tête. « Et je m’excuse. Je voulais pas te faire de mal. » Ô Dieu, non. Il n’a jamais voulu. C’était la dernière chose qu’il voulait ça, briser Sana. Il récite le même discours depuis des années maintenant, qu’il pèterait les dents à celui qui lui ferait du mal, et à lui le premier. « Je t’aime. Tu l'sais ça? » murmure-t-il contre sa tempe, avant de se décaler, reniflant, et de sortir enfin le bouquet qu’il cachait derrière son dos. Il est énorme, il est coloré, il y a de tout et il sent très bon mais il est surtout impossible à cacher. Il baisse le regard vers son cadeau improvisé avant de relever le regard vers Sana. « J’en peux plus de le cacher derrière mon dos. Alors tiens. » Et il le tend à la jeune femme, un sourire plus prononcé. « Je crois qu’il est grand temps de commencer notre vie. A tous les deux. » Et il baisse les yeux vers la photo qu’il a glissé dans le bouquet. Pour lui, c’est ce soir là que tout a commencé. C’est le meilleur moyen de donner un top départ à cette nouvelle vie. « Si tu veux toujours de moi. Bien sûr. » Et il étouffe un rire légèrement moqueur, toujours sarcastique, comme on l’aime.
Pourquoi n’irait-il pas la voir pour s’excuser? Pour la perdre et ensuite se morfondre en se rendant compte qu’il a tout foiré depuis le début? Hors de question. Il a déjà essayé, sans Sana, c’est mort pour lui. Il y en aura aucune autre qu’elle et il est temps qu’elle le comprenne. Si elle doute, c’est parce qu’il n’est pas assez démonstratif. Ce n’est pas la qualité de Jasun mais pour elle, il peut le faire. Pour elle, il peut tout faire et ça commence aujourd’hui. Un énorme bouquet de fleurs et une photo d’eux à 19 ans… Il sait qu’elle tient à cette photo. Elle signifie beaucoup pour lui comme pour elle et il sait qu’en la glissant dans ce bouquet, il la touchera. Il passe sous le rideau de fer mais se fait soudainement surprendre par Sana qui l’a pris sûrement pour un bandit. Il se saisit de son arme, une clé à molette qui doit faire 2 fois sa main, et lui bloque alors la main en même temps avant de lui demander avec ironie si c’était de cette façon qu’elle l’accueillait. La clé à molette tombe au sol, Sana prononce son nom, dans un murmure, tandis qu’il ne la quitte pas des yeux. Comment le pourrait-il, il est amoureux fou de ce regard brun. Il n’arrive pas à décrocher de ces yeux, ils sont si beaux… Il esquisse un petit sourire parce qu’il sent son coeur brûler pour elle dans sa poitrine. C’est instantané, ridicule, mais instantané. Elle pourrait faire ce qu’elle veut de Jasun. Réellement.
L’échange de regard dure une éternité pour lui parce qu’au fond, il n’est pas sûr de la réaction qu’elle va avoir. Soit elle baisse les bras, soit elle l’envoie encore chier. Mais il est prêt à être patient, à se prendre encore des rejets jusqu’à ce qu’elle le pardonne. Au lieu de ça, elle fait un pas vers lui, puis un deuxième. Et elle plonge sa tête contre son torse. Aussitôt, de sa main libre, Jasun vient glisser ses doigts dans ses cheveux pour la maintenir près de lui. Comme un réflexe, il pose ses lèvres sur son crâne et ferme les yeux. Il l’aime tellement, c’est incroyable. Il se sent revivre dès le moment où il la sent contre lui. Il aime l’odeur de ses cheveux, il en est accroc, c’est comme ça qu’il s’en rend compte. Quand il voit l’effet que ça lui fait de la retrouver, le soulagement qu’il ressent. Ses yeux restent clos, il reprend l’habitude soudainement de la serrer contre lui, comme un puzzle complet, deux pièces qui se complètent et ils le sont. Ils sont des âmes soeurs.
Elle pleure, et elle s’excuse. Sentant sa voix tremblante, il baisse les yeux et remarque les traces de larmes sur son t-shirt blanc. Il repose son menton sur le crâne de Sana en regardant en l’air un instant alors qu’un petit sourire étire ses lèvres. un sourire qui veut dire que ce n’est pas grave. Il se demande même pourquoi elle s’excuse au final, qu’a-t-elle à se reprocher à part sa jalousie maladive qu’il voit comme un atout? Il repose sa main à l’arrière du crâne de sa douce, la gardant contre son torse parce qu’il sait qu’il n’y a qu’ici, entre ses bras, qu’elle laisse aller ses larmes. y'a que dans ses bras qu’elle a su trouver le repos, la paix intérieure, et l’amour qu’elle mérite. Il n’y a pas plus réconfortant que les bras de Jasun au final, parce qu’ils ne s’ouvrent pas pour n’importe qui mais quand ils le font, c’est parce que vous pouvez compter sur lui. Il étreint tendrement la jeune femme et la force à reculer au moment où il entend la suite de ses excuses. Il secoue longuement la tête alors qu’il se baisse légèrement pour essayer de trouver son regard, ces si beaux yeux amandes qui le font craquer jour après jour. Il gratte tendrement l’arrière de sa nuque, avant qu’un sourire étire doucement ses lèvres. « C’est pas grave. » murmure-t-il, avant de le répéter une seconde fois, secouant la tête pour accompagner sa parole. Oh non, ce n’est pas grave Sana. Tu le sais, la vie vous attend et vous ouvre les bras. Ne reste pas sur le passé, pense à l’avenir parce que sois sûre que ce sera avec lui que tu le passeras. « J’ai été un con moi aussi. » dit-il après avoir regardé de longues minutes dans ses yeux. Il se redresse et, exerçant une pression sur sa nuque qu’il tient, la rapproche de lui brusquement pour déposer un baiser sur son front et la serrer contre lui encore un instant, appuyant à nouveau son menton sur sa tête. « Et je m’excuse. Je voulais pas te faire de mal. » Ô Dieu, non. Il n’a jamais voulu. C’était la dernière chose qu’il voulait ça, briser Sana. Il récite le même discours depuis des années maintenant, qu’il pèterait les dents à celui qui lui ferait du mal, et à lui le premier. « Je t’aime. Tu l'sais ça? » murmure-t-il contre sa tempe, avant de se décaler, reniflant, et de sortir enfin le bouquet qu’il cachait derrière son dos. Il est énorme, il est coloré, il y a de tout et il sent très bon mais il est surtout impossible à cacher. Il baisse le regard vers son cadeau improvisé avant de relever le regard vers Sana. « J’en peux plus de le cacher derrière mon dos. Alors tiens. » Et il le tend à la jeune femme, un sourire plus prononcé. « Je crois qu’il est grand temps de commencer notre vie. A tous les deux. » Et il baisse les yeux vers la photo qu’il a glissé dans le bouquet. Pour lui, c’est ce soir là que tout a commencé. C’est le meilleur moyen de donner un top départ à cette nouvelle vie. « Si tu veux toujours de moi. Bien sûr. » Et il étouffe un rire légèrement moqueur, toujours sarcastique, comme on l’aime.
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Re: truth is inner harmony ft jasun | Mer 4 Juil 2018 - 17:11 Citer EditerSupprimer
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ft. jasun
TENUE ✻✻✻ Ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant. un euphémisme lorsque l’on connaissait la mesure des sentiments des deux jeunes gens l’un envers l’autre. rien n’avait jamais été aisé entre eux, leur situation familiale, le tabou que cela avait engendré et les non-dits avaient eu raison d’eux plus d’une fois, bien trop de fois. sana n’avait jamais réussis à lui accorder une confiance entière et aveugle dans la mesure où elle n’avait guère confiance en elle-même. Douter c’est tout perdre. et elle savait que sa part de tort résidait pleinement dans ce doute constant qu’elle endurait vis à vis de leur relation. cela n’avait pas débuté lors du nouvel an contrairement à ce que l’on pouvait imaginer. sana, elle doutait déjà de jasun lorsqu’elle était seule dans sa cellule, à écrire des lettres qu’elle ne lui enverrait guère. ce doute omniprésent et cette jalousie incessante avait non pas seulement entaché leur relation mais aussi celle qu’elle entretenait avec ses frères et soeurs. aveuglé par un amour paranoïaque que les quatre murs qui l’avaient enfermés pendant quatre ans n’avaient fait qu’accroître. elle avait tout imaginé quand bien même la plupart de ses pensées s’étaient rapidement révélés sombres. elle avait rêvé de le voir l’attendre patiemment et dévoué avant que son être ne succombe au doute et ne l’imagine dans les bras d’une autre, d’autres. et c’était là que résidaient les raisons de leur dernière rupture, Malia n’avait été qu’une excuse parmi tant d’autres, une raison de libérer toute cette pression accumulée, toute cette jalousie et ce besoin de contrôle qu’elle désirait sur le jeune homme. une manière de le punir pour avoir osé continuer à vivre lorsque sa vie, à elle, s’était arrêté au moment même où elle avait enfoncé la lame du couteau dans le dos de Jae. Cette rupture lui avait était nécessaire, primordial même. parce qu’elle était incapable de l’aimer correctement ainsi, avec toute cette rage inavouée enfouie en elle. Mieux vaut se retrouver seule que de se perdre ensemble. elle avait préférée le perdre quelques mois de plus, plutôt que de ne le perdre définitivement en essayant de bâtir une relation sur des reproches et des non-dits.
la jeune nippone n’y était pourtant pas allé de mains mortes avec son aîné, se montrant gauchement sévère alors qu’elle lui avait déballé d’innombrables admonestations acrimonieuses, accusations et épithètes désobligeantes. cela relevait du miracle qu’il soit à présent face à elle, qu’il accepte de la laisser se loger entre ses bras et qu’il vienne tendrement embrasser son front. elle ne le méritait guère, pas en dépit des reproches qu’elle avait prodigué et n’eut de cesse de ressasser. son visage enfoui dans son torse elle ne peut s’empêcher de s’enivrer de son parfum, les yeux fermés alors qu’elle tente de calmer ses sanglots. il lui avait tellement manqué. son sourire, sa voix, son odeur, le regard qu’il posait sur elle et la manière qu’il avait de la serrer dans ses bras. comment avaient-ils pu remettre en question leur sentiments ? forcée de reculer, elle n’avait d’autres choix que de plonger son regard dans le sien. et c’est à peine si elle réussissait à le soutenir, son corps à deux doigts d’osciller face aux tourbillons d’émotions qui s’emparent d’elle. n’avait-elle jamais eu aussi mal au coeur qu’autrement que lorsque celui-ci s’emballait dans sa poitrine à la vue du jeune homme ? elle se perdait dans ses yeux basanés, amoureuse du moindre petit détail de son visage, désireuse de venir embrasser son nez aquilin avant de ne descendre implorer de ses lèvres sa bouche rosie. « Un gros con. » soufflait-elle doucement, un sourire timide qui malgré elle glissait sur ses lèvres. il était tout ce dont elle avait besoin, réveillant son coeur anesthésié par la peur de souffrir. se relogeant dans ses bras, elle ne peut s’empêcher de sourire face à ses mots. si seulement elle avait pu s’en contenter quelques mois auparavant. « Moi aussi Jasun, moi aussi je t’aime. » d’un amour si excessif qu’elle avait presque faillis finir par en prendre peur. mais tout irait mieux. recommencer sur de nouvelles bases afin de construire leur avenir à eux deux. rien que Sana et Jasun.
Il se décale de nouveau délicatement mais cette fois-ci c’est un énorme bouquet aux innombrables couleurs qui s’interpose entre eux, un parfum ambrosiaque l’enveloppant délicatement. elle aimerait sourire à pleines dents Sana, et pourtant elle est persuadé que l’émotion aussi belle soit-elle, crispe son visage et son sourire qu’elle voulait si naturelle se voit transformé par les pleurs qui s’emparent à nouveau d’elle. elle n’a pas la force de mettre ses mains sur son visage de sorte à contenir les pleurs ou à tenter de cacher ce visage si ému. et c’est plus fort qu’elle, lorsqu’elle aperçoit enfin la photo d’eux, il y a de cela ce qui semble être une éternité, une photo emplie de souvenirs, de sentiments d’une pureté et d’une innocence d’une beauté indescriptible et le début d’un amour inconditionnel. elle n’arrive pas à parler, elle tente pourtant, elle entrouvre les lèvres, elle les referme et les entrouvre de nouveau. mais sana, elle est prise de court. c’est trop d’émotions en si peu de temps. du bout des doigts, elle vient s’emparer de la petite photo, son bras gauche tentant d’essuyer les larmes sur son visage alors qu’elle renifle. ils étaient tellement beaux sur cette photo qu’elle aurait tout donné pour revivre cet instant une fois de plus. « j’ai l’air tellement idiote. » gémit-elle en référence à la sana d’aujourd’hui, celle qui pleure lamentablement face à un bouquet de fleurs et une photo d’eux adolescents. aucun mot n’aurait su témoigner de l’importance de cette photo et de la mesure à laquelle cette intention la bouleversait. « qu’est-ce que ce sera le jour où tu me demanderas ma main. » finit-elle par réussir à prononcer quelques minutes plus tard, un léger rire s’échappant d’entre ses lèvres alors qu’elle relève la tête vers le jeune homme. « je ne sais plus quoi dire mon dieu. mais oui je veux encore et toujours de toi. comme si cela pouvait en être autrement. » comme si elle pouvait vivre sans lui. la photo en sécurité dans sa main, elle vient se glisser entre le bouquet et le torse du jeune homme de sorte à venir embrasser ses fines lèvres, avec une tendresse telle qu’elle en aurait presque le coeur qui s’arrêterait de battre le temps d’un instant. comment aurait-elle pu oublier le doux parfum de leur amour ? « rentre » murmure t-elle enfin contre ses lèvres avant de finalement le libérer de ce bouquet immense. byulyi n'en reviendrait surement pas de ses yeux lorsqu'elle verrait l'immensité de ce bouquet, une première pour jasun, du moins à la connaissance de sana. une première parmi tant de futures première fois.
la jeune nippone n’y était pourtant pas allé de mains mortes avec son aîné, se montrant gauchement sévère alors qu’elle lui avait déballé d’innombrables admonestations acrimonieuses, accusations et épithètes désobligeantes. cela relevait du miracle qu’il soit à présent face à elle, qu’il accepte de la laisser se loger entre ses bras et qu’il vienne tendrement embrasser son front. elle ne le méritait guère, pas en dépit des reproches qu’elle avait prodigué et n’eut de cesse de ressasser. son visage enfoui dans son torse elle ne peut s’empêcher de s’enivrer de son parfum, les yeux fermés alors qu’elle tente de calmer ses sanglots. il lui avait tellement manqué. son sourire, sa voix, son odeur, le regard qu’il posait sur elle et la manière qu’il avait de la serrer dans ses bras. comment avaient-ils pu remettre en question leur sentiments ? forcée de reculer, elle n’avait d’autres choix que de plonger son regard dans le sien. et c’est à peine si elle réussissait à le soutenir, son corps à deux doigts d’osciller face aux tourbillons d’émotions qui s’emparent d’elle. n’avait-elle jamais eu aussi mal au coeur qu’autrement que lorsque celui-ci s’emballait dans sa poitrine à la vue du jeune homme ? elle se perdait dans ses yeux basanés, amoureuse du moindre petit détail de son visage, désireuse de venir embrasser son nez aquilin avant de ne descendre implorer de ses lèvres sa bouche rosie. « Un gros con. » soufflait-elle doucement, un sourire timide qui malgré elle glissait sur ses lèvres. il était tout ce dont elle avait besoin, réveillant son coeur anesthésié par la peur de souffrir. se relogeant dans ses bras, elle ne peut s’empêcher de sourire face à ses mots. si seulement elle avait pu s’en contenter quelques mois auparavant. « Moi aussi Jasun, moi aussi je t’aime. » d’un amour si excessif qu’elle avait presque faillis finir par en prendre peur. mais tout irait mieux. recommencer sur de nouvelles bases afin de construire leur avenir à eux deux. rien que Sana et Jasun.
Il se décale de nouveau délicatement mais cette fois-ci c’est un énorme bouquet aux innombrables couleurs qui s’interpose entre eux, un parfum ambrosiaque l’enveloppant délicatement. elle aimerait sourire à pleines dents Sana, et pourtant elle est persuadé que l’émotion aussi belle soit-elle, crispe son visage et son sourire qu’elle voulait si naturelle se voit transformé par les pleurs qui s’emparent à nouveau d’elle. elle n’a pas la force de mettre ses mains sur son visage de sorte à contenir les pleurs ou à tenter de cacher ce visage si ému. et c’est plus fort qu’elle, lorsqu’elle aperçoit enfin la photo d’eux, il y a de cela ce qui semble être une éternité, une photo emplie de souvenirs, de sentiments d’une pureté et d’une innocence d’une beauté indescriptible et le début d’un amour inconditionnel. elle n’arrive pas à parler, elle tente pourtant, elle entrouvre les lèvres, elle les referme et les entrouvre de nouveau. mais sana, elle est prise de court. c’est trop d’émotions en si peu de temps. du bout des doigts, elle vient s’emparer de la petite photo, son bras gauche tentant d’essuyer les larmes sur son visage alors qu’elle renifle. ils étaient tellement beaux sur cette photo qu’elle aurait tout donné pour revivre cet instant une fois de plus. « j’ai l’air tellement idiote. » gémit-elle en référence à la sana d’aujourd’hui, celle qui pleure lamentablement face à un bouquet de fleurs et une photo d’eux adolescents. aucun mot n’aurait su témoigner de l’importance de cette photo et de la mesure à laquelle cette intention la bouleversait. « qu’est-ce que ce sera le jour où tu me demanderas ma main. » finit-elle par réussir à prononcer quelques minutes plus tard, un léger rire s’échappant d’entre ses lèvres alors qu’elle relève la tête vers le jeune homme. « je ne sais plus quoi dire mon dieu. mais oui je veux encore et toujours de toi. comme si cela pouvait en être autrement. » comme si elle pouvait vivre sans lui. la photo en sécurité dans sa main, elle vient se glisser entre le bouquet et le torse du jeune homme de sorte à venir embrasser ses fines lèvres, avec une tendresse telle qu’elle en aurait presque le coeur qui s’arrêterait de battre le temps d’un instant. comment aurait-elle pu oublier le doux parfum de leur amour ? « rentre » murmure t-elle enfin contre ses lèvres avant de finalement le libérer de ce bouquet immense. byulyi n'en reviendrait surement pas de ses yeux lorsqu'elle verrait l'immensité de ce bouquet, une première pour jasun, du moins à la connaissance de sana. une première parmi tant de futures première fois.
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Re: truth is inner harmony ft jasun | Sam 14 Juil 2018 - 17:31 Citer EditerSupprimer
Truth is inner harmony
ft. jasun
TENUE ✻✻✻ Comment a-t-il pu tenir si longtemps sans elle? Il le comprend dès le moment où il sent son corps contre le sien, quand il prend ses mains dans les siennes. Dès qu’il y a un contact, il comprend qu’elle est la pièce manquante de son puzzle. Et c’est bizarre, parce que d’un côté, elle a toujours été à ses côtés, ça fait des années maintenant qu’ils se connaissent mais jamais il n’aurait cru qu’elle serait si importante au fil des années jusqu’à devenir LA plus importante. Parce qu’il l’aime, c’est indéniable. Il se demande même s’il a connu l’amour avec une autre fille qu’elle mais la réponse est évidente. Il n’a eu qu’elle, parce qu’elle lui a volé son coeur il y a longtemps déjà, ne laissant aucune chance aux autres. Mais au début, il s’en est voulu, de l’aimer de la sorte. De ne pas être capable de l’aimer comme il aimait les autres Yu. Il se sentait coupable, il se sentait honteux, et il avait peur de détruire cette famille, si belle famille qu’ils avaient formé avec Senji et les jumeaux. Mais c’était plus fort que lui. Il pouvait pas s’empêcher de la regarder différemment, quand elle a commencé à prendre des formes, à se maquiller, à s’habiller un peu plus légèrement. Et le jour où elle s’est ramenée avec Jae, il a compris. Il a compris que même si ses sentiments étaient réciproques, ils ne seraient jamais révélés au grand jour. Qu’ils ne pourraient pas vivre l’idylle qu’il voulait vivre. Alors il s’est tourné vers les autres, il a abandonné l’idée, il pensait l’avoir oublié dans les bras des autres mais c’était la même rengaine. La voir l’entraînait à chaque fois plus bas que terre. Il ne voulait pas la voir, il ne voulait pas être confronté à cette douleur dans sa poitrine quand il la voyait prendre la main d’un autre que lui.
Mais il s’est battu. Il s’est battu contre les obstacles et lui-même en est un, sa fierté, sa lâcheté, son égoïsme, tout ça, ce sont des obstacles au couple qu’il pouvait former avec Sana. Mais elle est à lui, et c’est indéniable. Maintenant, elle est à lui, il est à elle. Et quand elle prononce ces quelques mots en retour, l’aîné esquisse un sourire, rassurée, mais surtout amoureux. Il pourrait passer ses jours à embrasser chaque parcelle de sa peau mais elle finirait par en avoir marre, c’est sûr. Alors il lui donne cet énorme bouquet dans lequel il a glissé cette photo significative pour lui comme pour elle. Ils s’en souviendront pour toujours de cette soirée et de la nuit qui a suivi, il le sait. Et forcément, ça a son effet: elle pleure. Les larmes dévalent ses joues mais rapidement, elle tente de les faire disparaître de son bras, ce qui fait sourire doucement l’aîné de la famille. Il baisse le regard vers la photo avant de reposer son regard sur elle quand elle dit se trouver idiote. Il secoue la tête doucement, les sourcils froncés. Il ne comprend pas pourquoi elle se qualifie ainsi, mais bien vite, elle reprend la parole, parlant du jour où il la demandera en mariage. Il garde son sérieux, avec une pointe d’ironie. « Je te paierai tout un stock de mouchoirs. T’en fais pas. » et il finit par esquisser un sourire, la regardant droit dans les yeux alors qu’elle répond à sa question. Oui, évidemment, elle voudra toujours de lui mais lui, il en doutait. Il avait été un tel connard qu’il s’imaginait déjà devoir faire sans elle à l’avenir, et il aurait donc fini minable. Un con, plus qu’il ne l’est déjà. Il a besoin de cette fille dans sa vie. C’est elle qui le cadre, c’est elle qui le canalise quand sa colère prend le dessus et qu’il pourrait faire les pires conneries. C’est elle qui le contrôle, tout entier.
Ayant les mains prises, il ne peut la serrer contre lui quand elle vient se blottir contre son torse. Alors, il se contente de savourer le baiser qu’elle lui donne. Il décolle, comme si des ailes lui poussaient dans le dos, c’est l’effet qu’elle lui fait. Il l’aime, putain, il est raide dingue de cette fille, c’est pourquoi il ne peut s’empêcher de prolonger ce baiser un court instant, avant d’ouvrir doucement les yeux, les plongeant dans ceux de la jeune femme. Elle lui murmure contre ses lèvres de rentrer alors qu’elle le libère enfin du bouquet. Il acquiesce alors, suivant la jeune femme un peu plus à ‘intérieur de ce garage, un arrière décor qu’il n’avait jamais vu auparavant. En fait, il y a tout un petit studio d’aménagé derrière, où Sana semblait vivre depuis quelques temps. Depuis leur séparation, en fait. Et une fois à l’intérieur, Jasun regarde autour de lui, avant de poser le regard sur sa belle. « C’est là que tu vis? » demande-t-il simplement. Il laisse un silence, avant de reprendre. « Enfin, vivais. » et il avance un peu vers elle, sans la quitter du regard. « Je veux que tu reviennes à la maison. Je veux… » il détourne le regard un instant, hésitant. « … Je veux qu’on le dise au reste de la famille. J’ai assez vécu dans le secret comme ça. » Et sur cette phrase, il ancre à nouveau ses yeux dans les siens, l’air sérieux.
Mais il s’est battu. Il s’est battu contre les obstacles et lui-même en est un, sa fierté, sa lâcheté, son égoïsme, tout ça, ce sont des obstacles au couple qu’il pouvait former avec Sana. Mais elle est à lui, et c’est indéniable. Maintenant, elle est à lui, il est à elle. Et quand elle prononce ces quelques mots en retour, l’aîné esquisse un sourire, rassurée, mais surtout amoureux. Il pourrait passer ses jours à embrasser chaque parcelle de sa peau mais elle finirait par en avoir marre, c’est sûr. Alors il lui donne cet énorme bouquet dans lequel il a glissé cette photo significative pour lui comme pour elle. Ils s’en souviendront pour toujours de cette soirée et de la nuit qui a suivi, il le sait. Et forcément, ça a son effet: elle pleure. Les larmes dévalent ses joues mais rapidement, elle tente de les faire disparaître de son bras, ce qui fait sourire doucement l’aîné de la famille. Il baisse le regard vers la photo avant de reposer son regard sur elle quand elle dit se trouver idiote. Il secoue la tête doucement, les sourcils froncés. Il ne comprend pas pourquoi elle se qualifie ainsi, mais bien vite, elle reprend la parole, parlant du jour où il la demandera en mariage. Il garde son sérieux, avec une pointe d’ironie. « Je te paierai tout un stock de mouchoirs. T’en fais pas. » et il finit par esquisser un sourire, la regardant droit dans les yeux alors qu’elle répond à sa question. Oui, évidemment, elle voudra toujours de lui mais lui, il en doutait. Il avait été un tel connard qu’il s’imaginait déjà devoir faire sans elle à l’avenir, et il aurait donc fini minable. Un con, plus qu’il ne l’est déjà. Il a besoin de cette fille dans sa vie. C’est elle qui le cadre, c’est elle qui le canalise quand sa colère prend le dessus et qu’il pourrait faire les pires conneries. C’est elle qui le contrôle, tout entier.
Ayant les mains prises, il ne peut la serrer contre lui quand elle vient se blottir contre son torse. Alors, il se contente de savourer le baiser qu’elle lui donne. Il décolle, comme si des ailes lui poussaient dans le dos, c’est l’effet qu’elle lui fait. Il l’aime, putain, il est raide dingue de cette fille, c’est pourquoi il ne peut s’empêcher de prolonger ce baiser un court instant, avant d’ouvrir doucement les yeux, les plongeant dans ceux de la jeune femme. Elle lui murmure contre ses lèvres de rentrer alors qu’elle le libère enfin du bouquet. Il acquiesce alors, suivant la jeune femme un peu plus à ‘intérieur de ce garage, un arrière décor qu’il n’avait jamais vu auparavant. En fait, il y a tout un petit studio d’aménagé derrière, où Sana semblait vivre depuis quelques temps. Depuis leur séparation, en fait. Et une fois à l’intérieur, Jasun regarde autour de lui, avant de poser le regard sur sa belle. « C’est là que tu vis? » demande-t-il simplement. Il laisse un silence, avant de reprendre. « Enfin, vivais. » et il avance un peu vers elle, sans la quitter du regard. « Je veux que tu reviennes à la maison. Je veux… » il détourne le regard un instant, hésitant. « … Je veux qu’on le dise au reste de la famille. J’ai assez vécu dans le secret comme ça. » Et sur cette phrase, il ancre à nouveau ses yeux dans les siens, l’air sérieux.
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Re: truth is inner harmony ft jasun | Dim 12 Aoû 2018 - 8:00 Citer EditerSupprimer
Truth is inner harmony
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TENUE ✻✻✻ Cela ne faisait aucun doute qu’elle aurait besoin de mouchoirs, des paquets de mouchoirs même. elle aurait de nouveau le bord des yeux gonflés, le nez plissé et les lèvres pincés. ils s’étaient languis si longtemps. Las de cette perpétuelle privation qui leur étant tant intolérable. Pendant une éternité, l’inutilité de ses voeux l’avait tué, incapable d’évincer les liens familiaux qui les liaient depuis l’année de leur sept ans. depuis le jour où hiro s’était effacé pour laisser place à yu. et à tout cela c’était rajouté des complications extérieurs, qui auraient pu être anticipés voir évités certes, mais ils étaient jeune, jeune et con. elle ne pouvait plus revenir en arrière, et même si elle le pouvait, surement ne le ferait-elle guère et ce malgré toute cette souffrance endurée. mais le bonheur avait un prix tout comme la profondeur de leurs sentiments. Ce serait mentir que de dire que sana n’aurait pas rêvé d’une relation plus simple, d’un petit ami à l’enfance différente de la sienne, dont elle s’entendrait à ravir avec la petite soeur voir le grand frère. elle aurait aimé que leur histoire soit plus banale, moins atypique, que leur relation n’attire ni les regards ni les commérages. elle aurait aimé pouvoir changer de nom de famille le jour où elle l’épouserait et ne pas avoir à expliquer à leurs futurs enfants pourquoi ils ne possédaient qu’un papi et qu’une mamie ainsi que pourquoi tata était la petite soeur de maman mais aussi celle de papa. oh oui ce serait mentir de dire qu’elle n’aurait pas désiré tout cela. un amour plus accessible, une relation qui tomberait dans la normalité et des regards qui ne prendraient même pas la peine de se poser sur eux.
mais si les choses avaient été aussi simple, si jasun n’avait guère été son frère adoptif alors leur relation n’aurait jamais été la même. peut-être même n’aurait-elle jamais croisé ce regard perçant dont elle était éperdument amoureuse ni même aurait-elle eu la chance de caresser, du bout des lèvres, cette peau tendre et parfumé. elle s’en voulait sincèrement de ne pas être suffisamment confiante, de vouloir être cette fille unique sans réellement penser en avoir le potentiel. elle l’aimait bien plus qu’elle haïssait l’idée même qu’il ai pu en fréquenter d’autres qu’elle. et quand bien même l’idée de l’imaginer intime avec ces femmes, était douloureuse; elle voulait se persuader que cela n’avait eu lieu que pour combler son absence, minimiser les dégâts de l’incident qui les avait arraché l’un à l’autre et éventuellement, la seule manière pour lui, de ne guère sombrer. bouquet en mains, elle y plonge le visage, humant le doux parfum des fleurs, les yeux fermés, un poids s’effaçant avec légèreté de sa poitrine. jasun n’avait jamais été un homme qui agissait par obligation ou contre son grès, il ne faisait des cadeaux que lorsqu’il le désirait, un acte dénué d’intérêt, une intention relativement pure qui témoignait de son désir de se réconcilier avec la jeune femme. à cette pensée elle ne pouvait s’empêcher de sentir son coeur se serrer au souvenir de son cadeau d’anniversaire. une immense et sublime mallette de maquillage qu’elle avait, juste après ouverture, cachée dans l’armoire de son dortoir, refusant strictement de s’en servir et ce, quand bien même elle devait se faire violence pour ne pas craquer. jasun la connaissait, elle qui avait eu stricte interdiction de se maquiller pendant des années, avait toujours été une passionnée de maquillage.
« oui c’est ici que je dors le week-end. La semaine, il m’arrive de dormir au dortoir mais oui il m’est arrivé de dormir ici plus souvent qu’au dortoir de peur d’avoir à te croiser. » elle ne cherchait ni à lui cacher la vérité ni même à lui lancer des piques. la simple idée de le croiser dans les dortoirs de la fratrie l’avait rendu si nerveuse qu’elle avait finis par y préférer le garage. l’université, les dortoirs et le campus, elle ne s’y sentait guère à l’aise, pas depuis qu’elle avait appris pour malia et qu’elle était persuadé que celle-ci n’était qu’une fille parmi tant d’autres ayant partagés le lit de son amant. sana avait toujours été paranoïaque, ajoutez ici une poignée de jalousie est le mélange en devenait explosif. elle s'était donc contentez ces deux derniers mois de se rendre en cours et de rentrer directement au garage. elle n'avait pas non plus tenu à ce que les membres de sa famille soit inquiété par son attitude. senji savait où la trouver, elle lui avait bien expliqué vouloir gagner de l'argent d'elle même et ne plus vouloir dépendre d'eux. déposant les fleurs délicatement dans un petit sceau, elle s'empresse d'aller le remplir d'eau tout en écoutant jasun. " rentrer à la maison ... " souffle t'elle tout en refermant le robinet, disposant délicatement les fleurs. elles étaient tellement belles. " le dire au reste de la famille ? " elle déglutit, tout en se retournant vers lui, sur son visage pouvait aisément se déceler la crainte. son coeur se resserre et elle expire avec fatigue, elle ne sait pas ce qu'elle veut. cette famille lui semble si différente depuis son retour, elle a cette impression nette d'avoir raté le plus important, ses jeunes frères et soeurs étant passé de jeunes enfants à jeunes adultes, en l'espace d'un instant et ce, sans même qu'elle ne puisse assister à leur adolescences. les liens lui paraissaient déjà tellement dur à renouer alors comment pouvait-elle leur imposer sa relation avec jasun? " jasun je. " elle se rapproche du jeune homme, nouant ses doigts dans les siens, son visage se relevant vers lui, l'observant amoureusement, un brin d'inquiétude dans son regard. " ils ne s'en remettront pas. " souffle t-elle, baissant les yeux, incapable de soutenir le regard de l'homme qu'elle aime. " je le veux tout autant que toi, mais je sors à peine de prison, comment pourrais-je leur annoncer à présent une relation incestueuse... " oh oui elle le désirait tout autant que lui, peut-être même bien plus. elle voulait être connu comme étant la petite amie de jasun et non sa soeur, elle voulait pouvoir vivre cet amour au grand jour, sans craindre que cela n'ai des répercussions sur la vie du jeune homme. " je le veux vraiment jasun. j'ai juste peur de leur réaction. et si, et si ils nous en voulaient ? " elle ne voulait pas qu'il le prenne pour un rejet de sa part envers lui. sana l'aimait de tout son coeur mais elle ne voulait plus imposer ses choix à autrui, pas une nouvelle fois, pas après l'incident. " je t'aime, je ne veux pas que cette annonce détruise encore plus notre famille. j'ai commis assez de dégâts. " et pourtant elle en avait belle et bien conscience, elle n'avait aucunement l'intention de mettre fin à cette relation et ne pourrait guère la cacher éternellement. alors que voulait-elle d'autre ?
mais si les choses avaient été aussi simple, si jasun n’avait guère été son frère adoptif alors leur relation n’aurait jamais été la même. peut-être même n’aurait-elle jamais croisé ce regard perçant dont elle était éperdument amoureuse ni même aurait-elle eu la chance de caresser, du bout des lèvres, cette peau tendre et parfumé. elle s’en voulait sincèrement de ne pas être suffisamment confiante, de vouloir être cette fille unique sans réellement penser en avoir le potentiel. elle l’aimait bien plus qu’elle haïssait l’idée même qu’il ai pu en fréquenter d’autres qu’elle. et quand bien même l’idée de l’imaginer intime avec ces femmes, était douloureuse; elle voulait se persuader que cela n’avait eu lieu que pour combler son absence, minimiser les dégâts de l’incident qui les avait arraché l’un à l’autre et éventuellement, la seule manière pour lui, de ne guère sombrer. bouquet en mains, elle y plonge le visage, humant le doux parfum des fleurs, les yeux fermés, un poids s’effaçant avec légèreté de sa poitrine. jasun n’avait jamais été un homme qui agissait par obligation ou contre son grès, il ne faisait des cadeaux que lorsqu’il le désirait, un acte dénué d’intérêt, une intention relativement pure qui témoignait de son désir de se réconcilier avec la jeune femme. à cette pensée elle ne pouvait s’empêcher de sentir son coeur se serrer au souvenir de son cadeau d’anniversaire. une immense et sublime mallette de maquillage qu’elle avait, juste après ouverture, cachée dans l’armoire de son dortoir, refusant strictement de s’en servir et ce, quand bien même elle devait se faire violence pour ne pas craquer. jasun la connaissait, elle qui avait eu stricte interdiction de se maquiller pendant des années, avait toujours été une passionnée de maquillage.
« oui c’est ici que je dors le week-end. La semaine, il m’arrive de dormir au dortoir mais oui il m’est arrivé de dormir ici plus souvent qu’au dortoir de peur d’avoir à te croiser. » elle ne cherchait ni à lui cacher la vérité ni même à lui lancer des piques. la simple idée de le croiser dans les dortoirs de la fratrie l’avait rendu si nerveuse qu’elle avait finis par y préférer le garage. l’université, les dortoirs et le campus, elle ne s’y sentait guère à l’aise, pas depuis qu’elle avait appris pour malia et qu’elle était persuadé que celle-ci n’était qu’une fille parmi tant d’autres ayant partagés le lit de son amant. sana avait toujours été paranoïaque, ajoutez ici une poignée de jalousie est le mélange en devenait explosif. elle s'était donc contentez ces deux derniers mois de se rendre en cours et de rentrer directement au garage. elle n'avait pas non plus tenu à ce que les membres de sa famille soit inquiété par son attitude. senji savait où la trouver, elle lui avait bien expliqué vouloir gagner de l'argent d'elle même et ne plus vouloir dépendre d'eux. déposant les fleurs délicatement dans un petit sceau, elle s'empresse d'aller le remplir d'eau tout en écoutant jasun. " rentrer à la maison ... " souffle t'elle tout en refermant le robinet, disposant délicatement les fleurs. elles étaient tellement belles. " le dire au reste de la famille ? " elle déglutit, tout en se retournant vers lui, sur son visage pouvait aisément se déceler la crainte. son coeur se resserre et elle expire avec fatigue, elle ne sait pas ce qu'elle veut. cette famille lui semble si différente depuis son retour, elle a cette impression nette d'avoir raté le plus important, ses jeunes frères et soeurs étant passé de jeunes enfants à jeunes adultes, en l'espace d'un instant et ce, sans même qu'elle ne puisse assister à leur adolescences. les liens lui paraissaient déjà tellement dur à renouer alors comment pouvait-elle leur imposer sa relation avec jasun? " jasun je. " elle se rapproche du jeune homme, nouant ses doigts dans les siens, son visage se relevant vers lui, l'observant amoureusement, un brin d'inquiétude dans son regard. " ils ne s'en remettront pas. " souffle t-elle, baissant les yeux, incapable de soutenir le regard de l'homme qu'elle aime. " je le veux tout autant que toi, mais je sors à peine de prison, comment pourrais-je leur annoncer à présent une relation incestueuse... " oh oui elle le désirait tout autant que lui, peut-être même bien plus. elle voulait être connu comme étant la petite amie de jasun et non sa soeur, elle voulait pouvoir vivre cet amour au grand jour, sans craindre que cela n'ai des répercussions sur la vie du jeune homme. " je le veux vraiment jasun. j'ai juste peur de leur réaction. et si, et si ils nous en voulaient ? " elle ne voulait pas qu'il le prenne pour un rejet de sa part envers lui. sana l'aimait de tout son coeur mais elle ne voulait plus imposer ses choix à autrui, pas une nouvelle fois, pas après l'incident. " je t'aime, je ne veux pas que cette annonce détruise encore plus notre famille. j'ai commis assez de dégâts. " et pourtant elle en avait belle et bien conscience, elle n'avait aucunement l'intention de mettre fin à cette relation et ne pourrait guère la cacher éternellement. alors que voulait-elle d'autre ?
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Re: truth is inner harmony ft jasun | Sam 25 Aoû 2018 - 18:55 Citer EditerSupprimer
Truth is inner harmony
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TENUE ✻✻✻ oui c’est ici que je dors le week-end. La semaine, il m’arrive de dormir au dortoir mais oui il m’est arrivé de dormir ici plus souvent qu’au dortoir de peur d’avoir à te croiser. » ce sont des mots simples et très clairs, pourtant, ils sont tranchants. Elle l’a fui, comme il s’en était douté de toute façon. A force de la chercher, il a fini par se rendre compte qu’elle n’était plus dans le coin. Qu’elle ne venait presque plus en cours et qu’elle ne venait plus à la maison. L’inquiétude a maintes fois pris le dessus sur tout le reste mais il n’a jamais envoyé un message de peur de se prendre un mur. A la place, ce fut plus simple d’aller dans des soirées entre potes, de boire à ne plus se souvenir de son nom et de se poudrer le nez aussi. C’est vrai ce qu’ils disent tous, c’est plus facile comme ça, c’est plus facile pour oublier le mal au coeur qu’on a. Il n’aurait jamais cru qu’il vivrait ça, Jasun. Encore moins avec Sana, cette gamine qu’il revoit il y a des années en arrière, qui sautillait partout mais qui faisait déjà fondre son coeur de pierre. C’était elle qu’il lui fallait, et croyez le ou non, mais il l’a rencontré au meilleur moment. Dès le début. La première, avant toutes les autres. La première et la seule qui ait jamais compté. C’est comme ça. Il a beau avoir essayé de faire abstraction de ces sentiments, il n’y avait pas que ça. Il y avait quelque chose de pur et allant au delà de ses capacités d’être humain. Un amour sans failles, un amour si fort qu’il pouvait déraciner des arbres centenaires et déplacer des montagnes. Et la laisser filer était tout simplement impossible pour lui. Les années où il l’a laissé entre les griffes de son pire cauchemar furent difficiles, plus que ça encore. Elles étaient invivables mais il a vraiment cru qu’elle était heureuse. Il y a cru. Et quand on est amoureux, la seule chose qu’on désire au fond pour la personne qu’on aime, c’est son bonheur. Même si c’est avec un autre, alors il faut l’accepter. Et c’est ce que Jasun a fait. Il l’a laissé.
Mais elle est à lui, maintenant. Il n’y a plus de barrières qui puissent s’interposer entre eux, pourquoi perdre du temps inutilement? Pourquoi laisser les futilités prendre le dessus et creuser le fossé entre eux? Il était pas fait pour ça, il était pas ce mec à se prendre la tête pour de la merde, encore moins avec Sana. Il ne s’en posait pas tant de questions il y a des années, quand ils étaient encore des adolescents livrés à leurs désirs les plus fous. Il n’hésitait pas tant quand il était question de lui montrer qu’il ne serait jamais son frère adoptif. Ils se foutaient de tout, ils se contentaient d’être discrets et de se donner rendez-vous dans la chambre de l’aîné tard le soir pour échanger quelques baisers avant de se murmurer un « bonne nuit ». Il n’avait jamais autant hésité qu’aujourd’hui mais c’est désormais terminé. Il a conscience que c’est la chance de sa vie et cette fois, il ne la laissera plus jamais passer. Sana ne lui filera plus entre les doigts. Pas après avoir passé tant d’années à l’attendre et à souffrir.
Il est donc maintenant question de choses sérieuses, de rentrer à la maison et de rendre ça officiel. Il n’a plus de temps à perdre, il ne veut plus passer une seconde de plus caché parce que ça aussi, c’est une perte de temps pour eux, et il ne le supporte plus. C’est pourquoi l’aîné des Yu engage la conversation, il veut savoir ce que ressent Sana, que est son avis sur la question. Alors quand elle se tourne vers lui, il la fixe, les bras croisés, observateur. Il essaye de déceler les moindres réactions mais il voit de l’inquiétude dans son regard. Et c’est normal après tout. Annoncer à la famille qu’ils veulent être ensemble n’est pas chose aisée et risque de leur coûter cher, mais il est temps de faire un choix. Elle prend la parole puis s’arrête soudainement, elle s’approche de lui. Il décroise les bras pour venir prendre ses mains avec lesquelles il entrelace ses doigts, sans la quitter des yeux. Il l’écoute attentivement, il écoute chacun de ses mots parce qu’il ne veut pas la brusquer non plus et paraître autoritaire comme il a l’habitude de l’être en temps normal, avec les Yu.
Elle a peur, elle dit que ça détruirait la famille et il la comprend. Elle a vécu 4 ans en prison, 4 ans à se dire qu’à cause d’elle la famille a souffert mais Jasun a toujours pris la moitié des torts dans cette histoire. Au final, il n’a jamais été seul, ils ont toujours fait front ensemble. Ça a toujours été lui et elle. Et là encore, ça le sera. Il n’y a pas d’affront à faire aux Yu mais ils doivent néanmoins imposer leur relation. Ou ils souffriront, encore et encore. « Tu dois faire un choix, Sana. » lance l’aîné, sans la quitter des yeux. Ses mains jouent tendrement avec celles de la jeune femme, un geste qui tente de la rassurer. « J’aime les Yu. Je les aime plus que tout… Mais je t’aime encore plus. Notre relation devient ma priorité maintenant, et tu sais comment j’agis quand j’ai des priorités. » Il quitte ses mains pour que sa main droite vienne se glisser sur le visage de sa belle, décalant alors une mèche de cheveux, la forçant à lever les yeux vers lui. « Et s'ils nous en veulent alors tant pis, je continuerai sans eux. Mais je continuerai pas sans toi. » il arque un sourcil, interrogateur à l’encontre de sa fausse soeur. « J’ai plus envie de m’emmerder. J’ai plus envie de me cacher. Il est temps que tu penses un peu à ta gueule. A nous. » Au moins c’est dit.
Mais elle est à lui, maintenant. Il n’y a plus de barrières qui puissent s’interposer entre eux, pourquoi perdre du temps inutilement? Pourquoi laisser les futilités prendre le dessus et creuser le fossé entre eux? Il était pas fait pour ça, il était pas ce mec à se prendre la tête pour de la merde, encore moins avec Sana. Il ne s’en posait pas tant de questions il y a des années, quand ils étaient encore des adolescents livrés à leurs désirs les plus fous. Il n’hésitait pas tant quand il était question de lui montrer qu’il ne serait jamais son frère adoptif. Ils se foutaient de tout, ils se contentaient d’être discrets et de se donner rendez-vous dans la chambre de l’aîné tard le soir pour échanger quelques baisers avant de se murmurer un « bonne nuit ». Il n’avait jamais autant hésité qu’aujourd’hui mais c’est désormais terminé. Il a conscience que c’est la chance de sa vie et cette fois, il ne la laissera plus jamais passer. Sana ne lui filera plus entre les doigts. Pas après avoir passé tant d’années à l’attendre et à souffrir.
Il est donc maintenant question de choses sérieuses, de rentrer à la maison et de rendre ça officiel. Il n’a plus de temps à perdre, il ne veut plus passer une seconde de plus caché parce que ça aussi, c’est une perte de temps pour eux, et il ne le supporte plus. C’est pourquoi l’aîné des Yu engage la conversation, il veut savoir ce que ressent Sana, que est son avis sur la question. Alors quand elle se tourne vers lui, il la fixe, les bras croisés, observateur. Il essaye de déceler les moindres réactions mais il voit de l’inquiétude dans son regard. Et c’est normal après tout. Annoncer à la famille qu’ils veulent être ensemble n’est pas chose aisée et risque de leur coûter cher, mais il est temps de faire un choix. Elle prend la parole puis s’arrête soudainement, elle s’approche de lui. Il décroise les bras pour venir prendre ses mains avec lesquelles il entrelace ses doigts, sans la quitter des yeux. Il l’écoute attentivement, il écoute chacun de ses mots parce qu’il ne veut pas la brusquer non plus et paraître autoritaire comme il a l’habitude de l’être en temps normal, avec les Yu.
Elle a peur, elle dit que ça détruirait la famille et il la comprend. Elle a vécu 4 ans en prison, 4 ans à se dire qu’à cause d’elle la famille a souffert mais Jasun a toujours pris la moitié des torts dans cette histoire. Au final, il n’a jamais été seul, ils ont toujours fait front ensemble. Ça a toujours été lui et elle. Et là encore, ça le sera. Il n’y a pas d’affront à faire aux Yu mais ils doivent néanmoins imposer leur relation. Ou ils souffriront, encore et encore. « Tu dois faire un choix, Sana. » lance l’aîné, sans la quitter des yeux. Ses mains jouent tendrement avec celles de la jeune femme, un geste qui tente de la rassurer. « J’aime les Yu. Je les aime plus que tout… Mais je t’aime encore plus. Notre relation devient ma priorité maintenant, et tu sais comment j’agis quand j’ai des priorités. » Il quitte ses mains pour que sa main droite vienne se glisser sur le visage de sa belle, décalant alors une mèche de cheveux, la forçant à lever les yeux vers lui. « Et s'ils nous en veulent alors tant pis, je continuerai sans eux. Mais je continuerai pas sans toi. » il arque un sourcil, interrogateur à l’encontre de sa fausse soeur. « J’ai plus envie de m’emmerder. J’ai plus envie de me cacher. Il est temps que tu penses un peu à ta gueule. A nous. » Au moins c’est dit.
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Re: truth is inner harmony ft jasun | Lun 5 Nov 2018 - 17:08 Citer EditerSupprimer
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TENUE ✻✻✻ La fascination qu'exerce un être sur un autre ne provient pas de ce qu'exhale sa personnalité à l'instant de la rencontre. C'est de la somme de tout son être que se dégage une drogue puissante capable de séduire et d'attacher. Il n’y avait strictement aucun doute possible sur la nature des sentiments de la jeune nippone à l’égard de son faux frère. pour tout dire elle n’en avait jamais douté, même pas lors de leur premier baiser dans la salle de bain familiale lorsque ses sens s’étaient éveillés à la douceur d’une affection pure et sincère. la jeune femme avait toujours eu conscience de l’ampleur de son amour pour le jeune homme, et c’est volontairement qu’elle avait nuit à ces sentiments dans l’optique de cacher au reste du monde ce qu’elle pensait, autrefois, être une calomnie. elle y avait songé une centaine, un millier, un million de fois. elle avait imaginé ce que cela provoquerait et la douleur qu’elle infligerait à leur famille si cette relation venait à éclore au grand jour, se faisait violence pour enfouir un amour qu’elle pensait immoral. mais cela n’avait fait que leur apportait malheur et désarroi. alors qu’elle pensait bien faire pour autrui, la jeune nipponne n’avait eu de cesse d’empoisonner la vie des yu, jonglant avec les conséquences de ses actes et réalisant douloureusement qu’à repousser jasun, elle s’était elle même abandonné dans les méandres de l’enfer.
Fatal besoin d'aimer, bourreau de notre vie, qui tourmentes le cœur ou consumes la chair, de tes ardeurs sans fin notre âme poursuivie, cherchant un paradis, souvent trouve un enfer. elle était la raison même de leur malheur, cette obsession à vouloir camoufler cette relation par tous les moyens, cette psychose constante à l’idée que cela ne lui apporte plus de torts qu’elle ne lui en avait déjà procurée, cette hantise de se voir dénigrée, reniée par leur famille, leur parents mais aussi leur frères et soeurs. Mais il était temps pour eux de mettre un terme à tout cela, la jeune garagiste comprenait à présent qu’il lui était impossible de vivre sans lui, de l’observer au loin refaire sa vie avec une autre et de se tourner de nouveau vers un homme qu’elle serait incapable d’aimer. c’était égoïste et horriblement individualiste de penser de la sorte, mais sana avait vu les dégâts que leur séparation leur causait à eux mais aussi aux personnes qui les entouraient. Alors combien de temps réussiraient-ils à persister dans leur absurdité avant que l’un d’entre eux n’ai plus la force de se relever ? Et il avait raison, elle devait faire un choix se décider une fois pour toute et cesse de fuir la réalité, une réalité qu’elle était incapable d’ignorer. Réussirait-elle ne serait-ce qu’à survivre si elle ratait cette énième chance qu’il lui offrait d’officialiser leur relation ? Combien de temps l’attendrait-il ? Jasun était un homme merveilleux, mais il restait avant tout humain, un être aux sentiments et aux émotions que l’attitude constamment incertaine de la jeune femme finirait par user. ses yeux ancrés dans les siens, elle sait pertinemment que la réponse réside juste là, ancrée dans sa poitrine, son coeur battant la chamade à chacune des paroles prononcés par son aîné. il était hors de question qu’il continue sans eux, et hors de question qu’elle continue sans lui. ils trouveraient une solution, sana était clairement bien décidé à se battre pour eux non pas en le fuyant mais bel et bien en affrontant tous les obstacles qui se présenteraient à eux. « oui. » souffle t-elle avec détermination contre les lèvres du jeune homme. oui je le veux. comme une promesse silencieuse, un doux mot représentant un serment, celui de ne plus jamais le quitter, ne plus succomber à des peurs injustifiées. lui faire confiance, cesser de douter d’eux mais surtout de lui. fermer les yeux et lui donner enfin la chance de les guider vers un avenir bien meilleur que ne l’avait été leur passé. « oui. » répète t-elle aux émois, incapable d’exprimer ses émotions par les mots, incapable de prononcer ces paroles qui en disaient long sur ce qu’elle ressentait. mais avait-elle réellement besoin de paroles pour lui dire à quel point elle l’aimait ?
c’était comme être possédée et vouloir le posséder. incapable de formuler les paroles qu’elle désirait tant lui offrir c’est par les gestes qu’elle dévoilait ses sentiments, telle l’adolescente qui plus de dix ans auparavant lui avait demandé de l’embrasser à nouveau et ce, dans la salle de bain familiale. mais cette fois-ci elle ne voulait plus le forcer à faire le premier pas, l’obliger à prendre les devants. cette fois-ci c’est elle qui venait passer ses bras autour de sa nuque, plaquer ses lèvres pulpeuses contre les siennes alors qu’elle l’embrassait avec toute cette frustration et ce désir entassés ces derniers mois. elle ne voulait plus réfléchir, ne voulait plus se poser de questions. Elle ne voulait plus attendre, ne voulait plus craindre les conséquences de ses actes. elle gémit contre ses lèvres, glisse sa main dans les cheveux du garçon et le force à reculer et ce sans jamais s’arrêter de l’embrasser. elle était en manque, en manque d’eux, en manque de lui. elle avait besoin de le sentir présent à ses côtés, autour d’elle, en elle. son désir la rend maladroite, sauvage et pressante. elle le pousse contre l’atelier à outil avant de n’inverser leur position, se hissant sur l’atelier alors qu’elle l’attire contre elle, entre ses cuisses qu’elle enroule autour de ses hanches. “ ne nous cachons plus “ réussit-elle tout juste à prononcer entre deux baisers, ses dents mordillant sa lèvre inférieure avec appétit alors que ses mains descendent sensuellement le long de ses abdos, savourant pour la première fois en deux mois le corps de son amant, ses doigts n’arrêtant leur course que lorsqu’ils se posent sur son entrejambe. Son index et son pouce se refermant sur la braguette du jeune homme qu’elle fait glisser avec insolence, ce regard déterminé et provocateur ancré dans le sien. De quelque passion que l'âme soit atteinte, elle ne veut jamais endurer de contrainte. Plus jamais.
Fatal besoin d'aimer, bourreau de notre vie, qui tourmentes le cœur ou consumes la chair, de tes ardeurs sans fin notre âme poursuivie, cherchant un paradis, souvent trouve un enfer. elle était la raison même de leur malheur, cette obsession à vouloir camoufler cette relation par tous les moyens, cette psychose constante à l’idée que cela ne lui apporte plus de torts qu’elle ne lui en avait déjà procurée, cette hantise de se voir dénigrée, reniée par leur famille, leur parents mais aussi leur frères et soeurs. Mais il était temps pour eux de mettre un terme à tout cela, la jeune garagiste comprenait à présent qu’il lui était impossible de vivre sans lui, de l’observer au loin refaire sa vie avec une autre et de se tourner de nouveau vers un homme qu’elle serait incapable d’aimer. c’était égoïste et horriblement individualiste de penser de la sorte, mais sana avait vu les dégâts que leur séparation leur causait à eux mais aussi aux personnes qui les entouraient. Alors combien de temps réussiraient-ils à persister dans leur absurdité avant que l’un d’entre eux n’ai plus la force de se relever ? Et il avait raison, elle devait faire un choix se décider une fois pour toute et cesse de fuir la réalité, une réalité qu’elle était incapable d’ignorer. Réussirait-elle ne serait-ce qu’à survivre si elle ratait cette énième chance qu’il lui offrait d’officialiser leur relation ? Combien de temps l’attendrait-il ? Jasun était un homme merveilleux, mais il restait avant tout humain, un être aux sentiments et aux émotions que l’attitude constamment incertaine de la jeune femme finirait par user. ses yeux ancrés dans les siens, elle sait pertinemment que la réponse réside juste là, ancrée dans sa poitrine, son coeur battant la chamade à chacune des paroles prononcés par son aîné. il était hors de question qu’il continue sans eux, et hors de question qu’elle continue sans lui. ils trouveraient une solution, sana était clairement bien décidé à se battre pour eux non pas en le fuyant mais bel et bien en affrontant tous les obstacles qui se présenteraient à eux. « oui. » souffle t-elle avec détermination contre les lèvres du jeune homme. oui je le veux. comme une promesse silencieuse, un doux mot représentant un serment, celui de ne plus jamais le quitter, ne plus succomber à des peurs injustifiées. lui faire confiance, cesser de douter d’eux mais surtout de lui. fermer les yeux et lui donner enfin la chance de les guider vers un avenir bien meilleur que ne l’avait été leur passé. « oui. » répète t-elle aux émois, incapable d’exprimer ses émotions par les mots, incapable de prononcer ces paroles qui en disaient long sur ce qu’elle ressentait. mais avait-elle réellement besoin de paroles pour lui dire à quel point elle l’aimait ?
c’était comme être possédée et vouloir le posséder. incapable de formuler les paroles qu’elle désirait tant lui offrir c’est par les gestes qu’elle dévoilait ses sentiments, telle l’adolescente qui plus de dix ans auparavant lui avait demandé de l’embrasser à nouveau et ce, dans la salle de bain familiale. mais cette fois-ci elle ne voulait plus le forcer à faire le premier pas, l’obliger à prendre les devants. cette fois-ci c’est elle qui venait passer ses bras autour de sa nuque, plaquer ses lèvres pulpeuses contre les siennes alors qu’elle l’embrassait avec toute cette frustration et ce désir entassés ces derniers mois. elle ne voulait plus réfléchir, ne voulait plus se poser de questions. Elle ne voulait plus attendre, ne voulait plus craindre les conséquences de ses actes. elle gémit contre ses lèvres, glisse sa main dans les cheveux du garçon et le force à reculer et ce sans jamais s’arrêter de l’embrasser. elle était en manque, en manque d’eux, en manque de lui. elle avait besoin de le sentir présent à ses côtés, autour d’elle, en elle. son désir la rend maladroite, sauvage et pressante. elle le pousse contre l’atelier à outil avant de n’inverser leur position, se hissant sur l’atelier alors qu’elle l’attire contre elle, entre ses cuisses qu’elle enroule autour de ses hanches. “ ne nous cachons plus “ réussit-elle tout juste à prononcer entre deux baisers, ses dents mordillant sa lèvre inférieure avec appétit alors que ses mains descendent sensuellement le long de ses abdos, savourant pour la première fois en deux mois le corps de son amant, ses doigts n’arrêtant leur course que lorsqu’ils se posent sur son entrejambe. Son index et son pouce se refermant sur la braguette du jeune homme qu’elle fait glisser avec insolence, ce regard déterminé et provocateur ancré dans le sien. De quelque passion que l'âme soit atteinte, elle ne veut jamais endurer de contrainte. Plus jamais.
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Re: truth is inner harmony ft jasun | Dim 30 Déc 2018 - 17:23 Citer EditerSupprimer
Truth is inner harmony
ft. jasun
TENUE ✻✻✻ Il faudrait être fou pour vouloir se cacher d'avantage. Plus longtemps qu'ils ne l'avaient fait jusqu'ici, et c'était déjà beaucoup. Il ne pouvait plus supporter cette retenue, cette crainte, ces situations où ils étaient obligés de regarder à droite à gauche avant de s'embrasser ou simplement se prendre dans les bras. Terminé tout ça. S'il devait prendre les décisions pour eux, alors il le ferait. Tant pis s'il doit passer pour un macho qui ne laisse pas sa copine diriger mais disons que dans la situation où ils sont, il n'a pas vraiment le choix. Il voit bien qu'elle a peur, qu'elle hésite et qu'elle ne sait plus sur quel pied danser. Et Jasun, au final, il est aussi là pour ça. Pour la guider, lui permettre de se sentir bien dans ses bask. Il sait ce qui ferait son bonheur, il sait qu'elle veut la même chose que lui et que c'est tout ce qu'il faudrait à Sana pour retrouver son sourire et sa joie de vivre. Elle ne sera jamais épanouie dans le secret. Pour vivre heureux vivons cachés, c'est vrai, mais sur le long terme, la flamme s'étouffe et finit par s'éteindre. Et sans cette flamme, Jasun perdrait beaucoup de choses. Il se perdrait lui-même dans les méandres du chagrin. Il a besoin de cette fille dans sa vie. Elle le stabilise, elle le temporise. Elle est son repère, ni plus ni moins. Il doit donc se montrer un peu plus radical dans ses paroles, et il le fait. Il ne lui pose plus les questions, il ordonne.
Il obtient un baiser, d'abord doux, et une réponse positive murmurée du bout de ses lèvres sucrées auxquelles il a encore envie de goûter maintenant qu'elle lui avait laissé se délecter de cette sensation. Il n'y a pas meilleure sensation que celle-ci au monde pour l'étudiant. Il garde les yeux clos pour sentir le moindre effet qu'a la voix de Sana sur lui. Encore plus quand il comprend qu'elle est enfin prête à laisser leur relation éclater au grand jour. Il esquisse un sourire satisfait et glisse une main dans ses cheveux alors qu'il ouvre les yeux, les plantant directement dans ceux noisettes de celle qu'il aime. Un regard attendri tandis que la pression sur ses cheveux se renforce légèrement. Il ferait des exploits pour cette fille. N'importe quoi qui dépasserait l'entendement. Il a même droit à un second baiser, plus passionné, avant qu'il ne se retrouve poussé contre l'établis où se trouvaient plusieurs outils. Rapidement, elle inverse leurs positions et elle s'assoit sur le rebord, venant coincer le corps de Jasun entre ses cuisses. D'abord surpris, l'aîné de la famille hausse les sourcils en baissant les yeux vers ses jambes. Dieu il pourrait passer ses journées à les embrasser. Il se mord la lèvre alors qu'elle se montre entreprenante au possible, ses mains descendant le haut de son corps, caressant ses abdos au travers de son t-shirt. Puis, ses doigts viennent coincer la braguette de son pantalon pour la baisser. Il serre la mâchoire, le moindre toucher sur sa peau éveille les instincts sauvages du jeune homme. C'est donc d'abord hésitant qu'il vient poser ses mains sur ses cuisses, descendant lentement jusqu'à ses genoux avant qu'il relève le regard vers elle. Un regard perçant, profond, qui veut dire qu'il n'ira pas de main morte avec elle. Son corps lui a bien trop manqué. Il a besoin de la posséder à nouveau, de lui faire comprendre qu'il est le seul pour elle et qu'elle est la seule pour lui. C'est pourquoi sa main droite vient saisir Sana par la nuque, mêlant ses cheveux dans ce geste, tandis que sa main gauche reste plaquée sur la cuisse de sa soeur adoptive. Sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, il vient attraper ses lèvres dans un baiser passionné auquel il vient mêler sa langue, pour caresser celle de Sana. Un baiser langoureux qu'il ne fait pas durer longtemps malheureusement puisqu'il se retire rapidement pour baisser les yeux vers son pantalon débraillé. Il sent déjà son membre se gorger d'excitation pour elle. Il se mord la lèvre en levant un regard brillant vers elle. Il est temps de les mettre à armes égales. Sa main droite quitte sa nuque pour venir sur son short où il s'occupe de le dégrafer à son tour. Et plus entreprenant que jamais, il n'attend même pas d'aide pour le lui retirer. De son bras gauche, il relève légèrement le corps de sa soeur adoptive tandis que sa main droite tire un coup sec sur le vêtement. Il la repose sur l'atelier et fait glisser son short le long de ses jambes avec lenteur. Il s'approche d'elle pour retrouver ses lèvres avec passion tandis que sa main droite approche dangereusement de sa zone sensible. De son index et majeur, il vient simplement se rendre compte de l'effet qu'il a sur elle en sentant son sous-vêtement légèrement humide. Un sourire malin étire ses lèvres alors qu'il lève le regard vers elle. Tu devais être impatiente... soupire-t-il près de ses lèvres. Allez, Sana. Montre lui ce que t'as en réserve.
Il obtient un baiser, d'abord doux, et une réponse positive murmurée du bout de ses lèvres sucrées auxquelles il a encore envie de goûter maintenant qu'elle lui avait laissé se délecter de cette sensation. Il n'y a pas meilleure sensation que celle-ci au monde pour l'étudiant. Il garde les yeux clos pour sentir le moindre effet qu'a la voix de Sana sur lui. Encore plus quand il comprend qu'elle est enfin prête à laisser leur relation éclater au grand jour. Il esquisse un sourire satisfait et glisse une main dans ses cheveux alors qu'il ouvre les yeux, les plantant directement dans ceux noisettes de celle qu'il aime. Un regard attendri tandis que la pression sur ses cheveux se renforce légèrement. Il ferait des exploits pour cette fille. N'importe quoi qui dépasserait l'entendement. Il a même droit à un second baiser, plus passionné, avant qu'il ne se retrouve poussé contre l'établis où se trouvaient plusieurs outils. Rapidement, elle inverse leurs positions et elle s'assoit sur le rebord, venant coincer le corps de Jasun entre ses cuisses. D'abord surpris, l'aîné de la famille hausse les sourcils en baissant les yeux vers ses jambes. Dieu il pourrait passer ses journées à les embrasser. Il se mord la lèvre alors qu'elle se montre entreprenante au possible, ses mains descendant le haut de son corps, caressant ses abdos au travers de son t-shirt. Puis, ses doigts viennent coincer la braguette de son pantalon pour la baisser. Il serre la mâchoire, le moindre toucher sur sa peau éveille les instincts sauvages du jeune homme. C'est donc d'abord hésitant qu'il vient poser ses mains sur ses cuisses, descendant lentement jusqu'à ses genoux avant qu'il relève le regard vers elle. Un regard perçant, profond, qui veut dire qu'il n'ira pas de main morte avec elle. Son corps lui a bien trop manqué. Il a besoin de la posséder à nouveau, de lui faire comprendre qu'il est le seul pour elle et qu'elle est la seule pour lui. C'est pourquoi sa main droite vient saisir Sana par la nuque, mêlant ses cheveux dans ce geste, tandis que sa main gauche reste plaquée sur la cuisse de sa soeur adoptive. Sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, il vient attraper ses lèvres dans un baiser passionné auquel il vient mêler sa langue, pour caresser celle de Sana. Un baiser langoureux qu'il ne fait pas durer longtemps malheureusement puisqu'il se retire rapidement pour baisser les yeux vers son pantalon débraillé. Il sent déjà son membre se gorger d'excitation pour elle. Il se mord la lèvre en levant un regard brillant vers elle. Il est temps de les mettre à armes égales. Sa main droite quitte sa nuque pour venir sur son short où il s'occupe de le dégrafer à son tour. Et plus entreprenant que jamais, il n'attend même pas d'aide pour le lui retirer. De son bras gauche, il relève légèrement le corps de sa soeur adoptive tandis que sa main droite tire un coup sec sur le vêtement. Il la repose sur l'atelier et fait glisser son short le long de ses jambes avec lenteur. Il s'approche d'elle pour retrouver ses lèvres avec passion tandis que sa main droite approche dangereusement de sa zone sensible. De son index et majeur, il vient simplement se rendre compte de l'effet qu'il a sur elle en sentant son sous-vêtement légèrement humide. Un sourire malin étire ses lèvres alors qu'il lève le regard vers elle. Tu devais être impatiente... soupire-t-il près de ses lèvres. Allez, Sana. Montre lui ce que t'as en réserve.
©️ LOYALS.
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