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irrécupérable
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irrécupérable | Mer 23 Mai - 19:26
Tenue - La soirée devait s’annoncer calme pour toi. Chez toi, avec tes parents que tu n’avais pas vu depuis un moment et tu en profites clairement, parce que depuis quelques temps, c’est comme si tu vivais déjà avec Taehyun. La moitié de tes affaires se trouvait là-bas et ton père commençait à râler de ne pas te voir assez. Il fut un temps où c’était toi qui râlais de ne pas le voir, à croire que vous avez inversé les rôles. Alors ce week-end, t’as décidé de leur faire une fleur, tu le passeras avec eux. L’occasion pour Taehyun de profiter aussi de sa famille ou de ses amis, qui sait? Tu ranges ton téléphone après avoir envoyé un dernier SMS à ton amoureux où tu lui souhaites une bonne soirée parce que tu n’as pas vraiment l’intention de ressortir ton téléphone, tu comptes profiter de ce samedi soir avec tes parents. Ta belle mère avait préparé un super dîner pour la peine et ça t’enchantait déjà de t’asseoir à table avec eux et de parler de tout et de rien, mais surtout de ta relation avec Taehyun et à quel point tout se passe à merveille. Et le dîner s’est super bien passé, tu t’es levée de table sur les coups de 21h30 et en regagnant ta chambre, tu découvres que ton téléphone est allumé. Tu t’en saisis et vois 8 appels en absence de Gina, ta patronne. Une grimace. Qu’est-ce qu’elle veut? Si elle t’appelle 8 fois, c’est qu’elle est en situation urgente. Tu la rappelles sans traîner même si tu regrettes aussitôt d’avoir fait ça. Elle doit avoir besoin à une de ces soirées mondaines et tu lui avais pourtant bien dit de ne pas compter sur toi ce soir, mais… « Chérie!!! ENFIN tu réponds. » tu esquisses un sourire crispé. « J’ai besoin de toi ce soir. » « Gina je t’ai déjà dit que c’est pas possible ce » elle te coupe. « MAIS Mee Kyung m’a planté au dernier moment! J’ai absolument besoin d’une de mes assistantes ce soir alors je t’envoie l’adresse par SMS et tu déboules au plus vite. Tenue correcte exigée. » Tu te mords la langue. La tentation de l’insulter de tous les noms d’oiseau te démange. Tu pousses un soupir et te tournes vers ton armoire. « … Tu viens? » « OUI c’est bon je viens. » « Génial, merci trésor. Tu vas voir tu regretteras pas ta venue. Et puis, y'a Yohanix! Il tient vraiment à te revoir. Tu lui as tapé dans l’oeil l’autre fois. » Ok, il t’en faut pas plus pour te motiver à y aller. Yohanix?! Tu vas y aller en courant à cette soirée, peu importe le moyen de transport mais tu comptes bien y aller. « J’arrive. » lances-tu à Gina avant de raccrocher. Tu ouvres ton armoire à la recherche d’une robe de soirée sans être trop voyante. Tu optes pour une robe noire à dentelles et files à ta salle de bain pour te faire une beauté. Un joli maquillage et un beau chignon bien laqué, des boucles d’oreilles, du rouge aux lèvres, tu enfiles tes escarpins noirs vernis avant de soudainement marquer un arrêt. Comment vas-tu te rendre là-bas? D’ailleurs, Gina vient de t’envoyer l’adresse du domaine où se passe la soirée. Tu pousses un soupir, aucun bus ne va jusqu’à là-bas, c’est à l’extérieur de la ville, pas le choix, tu dois prendre la voiture de ton père dans le plus grand des secrets.
Il est 22h. Fort heureusement, tes parents sont couchés. Tu files dans le salon et piques les clés de la porsche macan de ton père avant de doucement fermer la porte de l’appartement derrière toi. Tu enfiles tes escarpins dans le couloir et descends jusqu’au parking souterrain de la résidence où tu grimpes dans la Porsche. Tu réalises à peine ce que t’es en train de faire et le risque que tu prends. Parfois, t’es capable de faire des belles conneries pour pas grand chose. Mais cette offre, tu y tiens, tu veux bosser avec ce type et tu comptes bien montrer que t’es le genre de fille à être dispo à tout moment. Enfin… Ça dépend pour qui. Tu mets le contact et le GPS intégré s’allume automatiquement. Tu rentres l’adresse que t’a donné Gina et après avoir tout réglé à ta taille, tu quittes le parking, suivant les indications de la bonne femme. Tu profites d’être arrêtée à un feu pour envoyer un message à Gina pour lui dire que tu partais de chez toi. Jusque là, tout se passait plutôt bien. Bon ok, t’étais un peu tendue sur le volant, tes mains le serraient fortement parce que tu commençais à regretter cette montée de pression que t’as eu et qui t’a fait faire ça, voler la voiture de ton père et prendre cette voiture sans être titulaire du permis de conduire. Tu quittes la villes et ton esprit se décrispe en pensant que le danger est écarté, mais c’est tout l’inverse. La route est sinueuse, mais tu la suis, regardant un peu trop le GPS pour vérifier que tu ne t’es pas trompée de route.
Et ce qui devait arriva. Un chien traversa la route et toi, tu l’as vu au dernier moment. Tu donnes alors un grand coup de volant pour tenter de l’éviter…
Et puis plus rien. Le trou noir. Tu te souviens juste de la douleur intense que tu as ressenti dans les cotes et qui t’a coupé la respiration, et des morceaux de verre te rentrant partout dans le corps. La Porsche de ton père est détruite, et toi, t’es coincée à l’intérieur, inconsciente. A voir l’état de la voiture, on pourrait te croire morte. Heureusement pour toi, il y avait une voiture non loin derrière toi qui s’est arrêtée immédiatement.
✻✻✻
IRRÉCUPÉRABLE
ft. Mihyun ♥
Tenue - La soirée devait s’annoncer calme pour toi. Chez toi, avec tes parents que tu n’avais pas vu depuis un moment et tu en profites clairement, parce que depuis quelques temps, c’est comme si tu vivais déjà avec Taehyun. La moitié de tes affaires se trouvait là-bas et ton père commençait à râler de ne pas te voir assez. Il fut un temps où c’était toi qui râlais de ne pas le voir, à croire que vous avez inversé les rôles. Alors ce week-end, t’as décidé de leur faire une fleur, tu le passeras avec eux. L’occasion pour Taehyun de profiter aussi de sa famille ou de ses amis, qui sait? Tu ranges ton téléphone après avoir envoyé un dernier SMS à ton amoureux où tu lui souhaites une bonne soirée parce que tu n’as pas vraiment l’intention de ressortir ton téléphone, tu comptes profiter de ce samedi soir avec tes parents. Ta belle mère avait préparé un super dîner pour la peine et ça t’enchantait déjà de t’asseoir à table avec eux et de parler de tout et de rien, mais surtout de ta relation avec Taehyun et à quel point tout se passe à merveille. Et le dîner s’est super bien passé, tu t’es levée de table sur les coups de 21h30 et en regagnant ta chambre, tu découvres que ton téléphone est allumé. Tu t’en saisis et vois 8 appels en absence de Gina, ta patronne. Une grimace. Qu’est-ce qu’elle veut? Si elle t’appelle 8 fois, c’est qu’elle est en situation urgente. Tu la rappelles sans traîner même si tu regrettes aussitôt d’avoir fait ça. Elle doit avoir besoin à une de ces soirées mondaines et tu lui avais pourtant bien dit de ne pas compter sur toi ce soir, mais… « Chérie!!! ENFIN tu réponds. » tu esquisses un sourire crispé. « J’ai besoin de toi ce soir. » « Gina je t’ai déjà dit que c’est pas possible ce » elle te coupe. « MAIS Mee Kyung m’a planté au dernier moment! J’ai absolument besoin d’une de mes assistantes ce soir alors je t’envoie l’adresse par SMS et tu déboules au plus vite. Tenue correcte exigée. » Tu te mords la langue. La tentation de l’insulter de tous les noms d’oiseau te démange. Tu pousses un soupir et te tournes vers ton armoire. « … Tu viens? » « OUI c’est bon je viens. » « Génial, merci trésor. Tu vas voir tu regretteras pas ta venue. Et puis, y'a Yohanix! Il tient vraiment à te revoir. Tu lui as tapé dans l’oeil l’autre fois. » Ok, il t’en faut pas plus pour te motiver à y aller. Yohanix?! Tu vas y aller en courant à cette soirée, peu importe le moyen de transport mais tu comptes bien y aller. « J’arrive. » lances-tu à Gina avant de raccrocher. Tu ouvres ton armoire à la recherche d’une robe de soirée sans être trop voyante. Tu optes pour une robe noire à dentelles et files à ta salle de bain pour te faire une beauté. Un joli maquillage et un beau chignon bien laqué, des boucles d’oreilles, du rouge aux lèvres, tu enfiles tes escarpins noirs vernis avant de soudainement marquer un arrêt. Comment vas-tu te rendre là-bas? D’ailleurs, Gina vient de t’envoyer l’adresse du domaine où se passe la soirée. Tu pousses un soupir, aucun bus ne va jusqu’à là-bas, c’est à l’extérieur de la ville, pas le choix, tu dois prendre la voiture de ton père dans le plus grand des secrets. Il est 22h. Fort heureusement, tes parents sont couchés. Tu files dans le salon et piques les clés de la porsche macan de ton père avant de doucement fermer la porte de l’appartement derrière toi. Tu enfiles tes escarpins dans le couloir et descends jusqu’au parking souterrain de la résidence où tu grimpes dans la Porsche. Tu réalises à peine ce que t’es en train de faire et le risque que tu prends. Parfois, t’es capable de faire des belles conneries pour pas grand chose. Mais cette offre, tu y tiens, tu veux bosser avec ce type et tu comptes bien montrer que t’es le genre de fille à être dispo à tout moment. Enfin… Ça dépend pour qui. Tu mets le contact et le GPS intégré s’allume automatiquement. Tu rentres l’adresse que t’a donné Gina et après avoir tout réglé à ta taille, tu quittes le parking, suivant les indications de la bonne femme. Tu profites d’être arrêtée à un feu pour envoyer un message à Gina pour lui dire que tu partais de chez toi. Jusque là, tout se passait plutôt bien. Bon ok, t’étais un peu tendue sur le volant, tes mains le serraient fortement parce que tu commençais à regretter cette montée de pression que t’as eu et qui t’a fait faire ça, voler la voiture de ton père et prendre cette voiture sans être titulaire du permis de conduire. Tu quittes la villes et ton esprit se décrispe en pensant que le danger est écarté, mais c’est tout l’inverse. La route est sinueuse, mais tu la suis, regardant un peu trop le GPS pour vérifier que tu ne t’es pas trompée de route.
Et ce qui devait arriva. Un chien traversa la route et toi, tu l’as vu au dernier moment. Tu donnes alors un grand coup de volant pour tenter de l’éviter…
Et puis plus rien. Le trou noir. Tu te souviens juste de la douleur intense que tu as ressenti dans les cotes et qui t’a coupé la respiration, et des morceaux de verre te rentrant partout dans le corps. La Porsche de ton père est détruite, et toi, t’es coincée à l’intérieur, inconsciente. A voir l’état de la voiture, on pourrait te croire morte. Heureusement pour toi, il y avait une voiture non loin derrière toi qui s’est arrêtée immédiatement.
CODES 
LITTLE WOLF.
LITTLE WOLF.Invité
Invité
Re: irrécupérable | Jeu 24 Mai - 22:48
T'as toujours ton téléphone sur toi en cas d'urgence. Plusieurs fois, tu as raison de le garder à portée de main, notamment lorsque ta mère se trouvait dans de sacrés merdiers à cause de ton père, ou même ton frère. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer. Pourtant, quand tu vois le numéro de ton ami s'afficher, tu ne te doutes de rien. Absolument rien. Tu hésites même à répondre pendant quelques secondes. Il va encore te demander de venir chez lui, ou devenir squatter chez toi. Mais allez savoir, tu attrapes tout de même ton téléphone, décochant au beau milieu de salon d'un autre de tes amis. Tu es à une soirée entre potes ce soir, il faut dire qu'il y a beaucoup de bruits, tu peines à l'entendre. « Ouais? » « Mia! Mia a eu un accident, Tae! » Tu fronces les sourcils, t'entends mal mais t'as cru entendre le nom de ta copine, alors tu te lèves soudainement, pour t'éloigner un peu plus, te dirigeant dans la cuisine afin d'être seul. « Quoi?» T'as rien compris, mais t'as cru entendre le nom de Mia. T'es pas sûr de toi, c'est pour ça que tu lui reposes la question. « Mia a eu un accident! Ramène toi, à quelques mètres de chez Minseok!» Ton cœur commence à s'emballer, mais t'as encore ce pied dans cette réalité, tu fronces les sourcils. « T'es sérieux là ?! Mia a pas le permis, putain. » Ton sang ne fait qu'un tour. Ce n'est pas elle, elle n'a pas le permis, mais quand même. Ça va pas de te faire une peur bleue, comme ça. Pourtant, ce moment de panique ne te quitte pas. « J'te dis que c'est Mia! J'arrive pas à ouvrir la portière, elle a l'air inconsciente, je suis sûr que c'est elle! » Ton cœur tambourine fort dans ta poitrine, très rapidement, tu te saisies du combiné accroché au mur, composant son numéro de téléphone. « Mais c'est impossible! Elle conduit pas, c'est quoi comme voiture? » C'est impossible mais pourtant, on peut y sentir beaucoup trop d'inquiétude dans ta voix. Tu deviens froid sous la panique. « Une porsche, c'est une porsche. » Tes yeux ronds comme des boules de billard, tu ne sais pas si c'est la réponse qu'il te donne ou ton imagination qui te joue des tours, mais t'as l'impression d'entendre la sonnerie de son téléphone, à travers celui de ton ami. « Son portable sonne! » Et là, tu réagis vite, tu raccroches les deux téléphones, partant en trombe de l'appartement. T'as juste le temps d'y récupérer ta veste, tu préviens personne. C'est Mia, c'est Mia dans cette putain de voiture. Tu ne réfléchis même pas au pourquoi du comment, non elle n'a pas le permis, elle a eu un accident et tu ne sais pas comment c'est possible mais tu t'en fous. Elle a eu un accident. Tu sens ton coeur battre à toute vitesse, la panique te fait réagir plus rapidement encore, tu grimpes dans ta voiture, te rendant sur les lieux à une vitesse grand V, tu roules à toute allure, dépassant la limitation de vitesse mais ça aussi, tu t'en fous.
Tu sens même tes mains trembler sur le volant mais ton attention est focalisée uniquement sur ce qu'il peut se passer pour Mia. Et lorsque tu arrives enfin sur les lieux, sortant rapidement de ta voiture, la vue te paralyse pendant une courte seconde. La voiture est retournée, complètement fracassée, tellement qu'une vision de Mia lourdement blessée voire pire encore te traverse aussitôt l'esprit. Tu accoures près de la voiture, ne prêtant même pas attention aux bouts de verre au sol qui pourraient te blesser, t'en as rien à foutre. « La voiture a fait plusieurs tonneaux, elle nous répond pas... » La voix inquiète de ton ami se fait entendre par dessus ton épaule, tu ne lui jettes même pas un regard, bien trop concentré sur ce que tu fais. Tu forces la portière du côté passager. Difficile de l'ouvrir mais tu vas le faire, quitte à la défoncer plus qu'elle ne l'est déjà. Tu passes ta main à travers la vitre, brisant une partie de cette dernière qui était encore intacte pour ouvrir de l'intérieur mais c'est toujours aussi compliqué. La volonté de retrouver Mia est bien trop présente, tellement que tu réunis toute tes forces et parvient enfin à l'ouvrir, le bruit de la portière grince contre le sol, et puis, tu te penches aussitôt. La douleur de ces bouts de verre un peu partout? Tu ne la ressens pas, t'es bien trop inquiet. « Mia. » lâches-tu dans un premier temps, pas de réponse, tu t’engouffres un peu plus dans la voiture. « Mia réponds-moi. » On entend la panique dans ta voix, malgré ce que l'on peut croire, tu peines à respirer mais tu restes lucide. Une partie de toi imagine le pire, une partie de toi te rappelle que tu pourrais la perdre et ne jamais t'en remettre. Tu t'approches difficilement d'elle, plaçant tes doigts sur son pouls. Elle respire encore, elle respire. Tu vérifies aussi si la ceinture ne l'étrangle pas, avant de laisser ton regard se poser un peu partout, regardant si elle saigne. Du moins, si elle n'a pas d’hémorragie, elle n'a pas l'air d'en avoir bien que son corps soit amoché, tu parles notamment de ce sang sur son visage, une vue qui te coupe la respiration plus d'une fois tant ça te déchire. « T'as appelé les secours?! » « Oui, c'est déjà fait, il y a dix minutes déjà. » « Rappelle les. » lui craches-tu, d'un ton qui se veut autoritaire. Tu ne lui laisses pas le choix. « Mais je- » Tu tournes aussitôt la tête dans sa direction, la panique et ton impulsivité te poussant à devenir assez agressif, haussant le ton. « Putain j'en ai rien à foutre je t'ai dit de les rappeler! » Ils seront certainement là d'une minute à l'autre, mais on est jamais trop prudent. Tu reportes ton attention sur Mia, tirant quelque peu sa ceinture vers toi pour éviter qu'elle ne s'étrangle avec, dans le doute, on ne sait jamais, tu n'oses pas en faire plus pour le moment, tu n'es pas médecin mais tu sais qu'elle risque gros si tu ne faisais qu'un simple mauvais mouvement. Une paralysie, ou la mort. « Les secours vont arriver, Mia. » Tu ne sais toujours pas si elle t'entend ou non, tu donnerais n'importe quoi pour recevoir une réponse là tout de suite. Ton coeur continue de tambouriner dans ta poitrine, tu as l'impression qu'il va exploser d'une seconde à l'autre, t'es plus réellement lucide, mais la peur te fait réagir. T'as l'impression que le monde s'est mis en pause.
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IRRÉCUPÉRABLE
ft. Mihyun ♥
T'as toujours ton téléphone sur toi en cas d'urgence. Plusieurs fois, tu as raison de le garder à portée de main, notamment lorsque ta mère se trouvait dans de sacrés merdiers à cause de ton père, ou même ton frère. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer. Pourtant, quand tu vois le numéro de ton ami s'afficher, tu ne te doutes de rien. Absolument rien. Tu hésites même à répondre pendant quelques secondes. Il va encore te demander de venir chez lui, ou devenir squatter chez toi. Mais allez savoir, tu attrapes tout de même ton téléphone, décochant au beau milieu de salon d'un autre de tes amis. Tu es à une soirée entre potes ce soir, il faut dire qu'il y a beaucoup de bruits, tu peines à l'entendre. « Ouais? » « Mia! Mia a eu un accident, Tae! » Tu fronces les sourcils, t'entends mal mais t'as cru entendre le nom de ta copine, alors tu te lèves soudainement, pour t'éloigner un peu plus, te dirigeant dans la cuisine afin d'être seul. « Quoi?» T'as rien compris, mais t'as cru entendre le nom de Mia. T'es pas sûr de toi, c'est pour ça que tu lui reposes la question. « Mia a eu un accident! Ramène toi, à quelques mètres de chez Minseok!» Ton cœur commence à s'emballer, mais t'as encore ce pied dans cette réalité, tu fronces les sourcils. « T'es sérieux là ?! Mia a pas le permis, putain. » Ton sang ne fait qu'un tour. Ce n'est pas elle, elle n'a pas le permis, mais quand même. Ça va pas de te faire une peur bleue, comme ça. Pourtant, ce moment de panique ne te quitte pas. « J'te dis que c'est Mia! J'arrive pas à ouvrir la portière, elle a l'air inconsciente, je suis sûr que c'est elle! » Ton cœur tambourine fort dans ta poitrine, très rapidement, tu te saisies du combiné accroché au mur, composant son numéro de téléphone. « Mais c'est impossible! Elle conduit pas, c'est quoi comme voiture? » C'est impossible mais pourtant, on peut y sentir beaucoup trop d'inquiétude dans ta voix. Tu deviens froid sous la panique. « Une porsche, c'est une porsche. » Tes yeux ronds comme des boules de billard, tu ne sais pas si c'est la réponse qu'il te donne ou ton imagination qui te joue des tours, mais t'as l'impression d'entendre la sonnerie de son téléphone, à travers celui de ton ami. « Son portable sonne! » Et là, tu réagis vite, tu raccroches les deux téléphones, partant en trombe de l'appartement. T'as juste le temps d'y récupérer ta veste, tu préviens personne. C'est Mia, c'est Mia dans cette putain de voiture. Tu ne réfléchis même pas au pourquoi du comment, non elle n'a pas le permis, elle a eu un accident et tu ne sais pas comment c'est possible mais tu t'en fous. Elle a eu un accident. Tu sens ton coeur battre à toute vitesse, la panique te fait réagir plus rapidement encore, tu grimpes dans ta voiture, te rendant sur les lieux à une vitesse grand V, tu roules à toute allure, dépassant la limitation de vitesse mais ça aussi, tu t'en fous.Tu sens même tes mains trembler sur le volant mais ton attention est focalisée uniquement sur ce qu'il peut se passer pour Mia. Et lorsque tu arrives enfin sur les lieux, sortant rapidement de ta voiture, la vue te paralyse pendant une courte seconde. La voiture est retournée, complètement fracassée, tellement qu'une vision de Mia lourdement blessée voire pire encore te traverse aussitôt l'esprit. Tu accoures près de la voiture, ne prêtant même pas attention aux bouts de verre au sol qui pourraient te blesser, t'en as rien à foutre. « La voiture a fait plusieurs tonneaux, elle nous répond pas... » La voix inquiète de ton ami se fait entendre par dessus ton épaule, tu ne lui jettes même pas un regard, bien trop concentré sur ce que tu fais. Tu forces la portière du côté passager. Difficile de l'ouvrir mais tu vas le faire, quitte à la défoncer plus qu'elle ne l'est déjà. Tu passes ta main à travers la vitre, brisant une partie de cette dernière qui était encore intacte pour ouvrir de l'intérieur mais c'est toujours aussi compliqué. La volonté de retrouver Mia est bien trop présente, tellement que tu réunis toute tes forces et parvient enfin à l'ouvrir, le bruit de la portière grince contre le sol, et puis, tu te penches aussitôt. La douleur de ces bouts de verre un peu partout? Tu ne la ressens pas, t'es bien trop inquiet. « Mia. » lâches-tu dans un premier temps, pas de réponse, tu t’engouffres un peu plus dans la voiture. « Mia réponds-moi. » On entend la panique dans ta voix, malgré ce que l'on peut croire, tu peines à respirer mais tu restes lucide. Une partie de toi imagine le pire, une partie de toi te rappelle que tu pourrais la perdre et ne jamais t'en remettre. Tu t'approches difficilement d'elle, plaçant tes doigts sur son pouls. Elle respire encore, elle respire. Tu vérifies aussi si la ceinture ne l'étrangle pas, avant de laisser ton regard se poser un peu partout, regardant si elle saigne. Du moins, si elle n'a pas d’hémorragie, elle n'a pas l'air d'en avoir bien que son corps soit amoché, tu parles notamment de ce sang sur son visage, une vue qui te coupe la respiration plus d'une fois tant ça te déchire. « T'as appelé les secours?! » « Oui, c'est déjà fait, il y a dix minutes déjà. » « Rappelle les. » lui craches-tu, d'un ton qui se veut autoritaire. Tu ne lui laisses pas le choix. « Mais je- » Tu tournes aussitôt la tête dans sa direction, la panique et ton impulsivité te poussant à devenir assez agressif, haussant le ton. « Putain j'en ai rien à foutre je t'ai dit de les rappeler! » Ils seront certainement là d'une minute à l'autre, mais on est jamais trop prudent. Tu reportes ton attention sur Mia, tirant quelque peu sa ceinture vers toi pour éviter qu'elle ne s'étrangle avec, dans le doute, on ne sait jamais, tu n'oses pas en faire plus pour le moment, tu n'es pas médecin mais tu sais qu'elle risque gros si tu ne faisais qu'un simple mauvais mouvement. Une paralysie, ou la mort. « Les secours vont arriver, Mia. » Tu ne sais toujours pas si elle t'entend ou non, tu donnerais n'importe quoi pour recevoir une réponse là tout de suite. Ton coeur continue de tambouriner dans ta poitrine, tu as l'impression qu'il va exploser d'une seconde à l'autre, t'es plus réellement lucide, mais la peur te fait réagir. T'as l'impression que le monde s'est mis en pause.
CODES LITTLE WOLF.
LITTLE WOLF.Invité
Invité
Re: irrécupérable | Ven 25 Mai - 0:08
Tenue - Regarde toi.
Pauvre idiote que tu es. Si ton père savait ce que tu as fait ce soir il serait à mi chemin entre la rage et l’inquiétude mais sois certaine que c’est l’inquiétude qui l’emportera. Regarde toi. Ton si beau visage est abîmé et ensanglanté. Et ce n’est que la surface. Tu t’es abimée à l’intérieur aussi mais tu ne ressens plus rien. Ta tête a encore pris un choc, même pas un an après ton traumatisme crânien, ce n’était sûrement pas la meilleure des choses à faire prendre cette voiture sans permis. Pourquoi t’as fait ça? Pour te montrer? Montrer que t’es disponible devant ton potentiel futur employeur? Parce que tu rêves de l’avoir ce job à ses côtés, tu rêve de bosser pour lui mais ce soir, tu ne le verras pas et tu ne pourras pas montrer quelle assistante efficace tu es. Tu n’es pas efficace. Tu es kamikaze sur les bords. Tu es impulsive, tu ne réfléchis jamais avant d’agir mais je pense que ce soir te servira de leçon. Tu vas le passer ce permis, tu vas arrêter de te dire que tu ne l’auras jamais. Tu vas te bouger le cul, tu vas te payer des leçons s’il le faut mais tu vas faire l’effort de te concentrer et de l’avoir.
Et cette voiture? Elle est neuve, elle n’a même pas 2 ans, le petit bijou de ton père. Prie pour rester dans le coma pendant deux mois, ça lui laissera le temps de s’occuper de la paperasse et des assurances. Parce que là, tu sais qu’il t’en voudra. Ou peut-être pas remarque… Parce que quand ils vont voir dans quel état tu es quand ils te sortiront de cette voiture, ils ne diront rien.
Elle est lointaine cette voix mais t’as l’impression de l’entendre. Elle te tire de ce court coma que tu as fait juste après le choc. N’importe qui d’autre aurait pu te parler, ça ne t‘aurait jamais fait ouvrir les yeux. Mais celle de Taehyun te fait ressentir tellement de choses qu’elle te sort de ce trou noir le temps de quelques secondes. La puissance de l’amour que tu lui portes. Tu ouvres difficilement les yeux, tu crois le voir mais tout est si flou, tu ne vois presque rien. Mais t’entends vaguement la voix de son ami qui dit qu’il a appelé les secours. Oh mon Dieu, cette douleur… C’est insoutenable. Tu as mal partout. Tu peines à tendre la main vers Taehyun tant tu as mal à chaque coin de ton corps. Et ta poitrine… Elle te fait terriblement mal. Tu n’arrives plus à respirer. Tu te mets à tousser plusieurs fois parce que même la moindre petite respiration tu tord de douleur, et tu craches du sang. C’est trop douloureux, trop dur de rester consciente avec tant de douleurs partout. Tes yeux se baissent vers la main de Taehyun qui tire la ceinture pour ne pas qu’elle t’écrase. C’est vrai, elle te gêne cette ceinture, mais tu ressens à peine la différence tant tu as mal partout. Tu relèves tes yeux fébriles vers lui mais tu ne le vois pas, tu ne distingues pas son visage. Et ça, ça ne dure qu’un instant, avant que tes yeux ne finissent par se refermer.
Les secours arrivent une poignée de minutes plus tard. Pour te sortir de ce tas de ruine, il leur en faut du temps. Et il faut être minutieux. Ils découpent au ciseau la ceinture qui comprimait ta poitrine et qui te tenait encore contre le siège. Aussitôt, ton corps touche le sol ou du moins le plafond de la voiture. Et ils te réceptionnent. Délicatement, Ils sont peut-être 5 pour t’aider, mais tu ne sens rien. Et à ton réveil, tu ne te souviendras peut-être de rien. Ta robe est abimée, tachée de sang, déchirée par endroits, ton visage est marqué de plusieurs coupures de verres. Tes mains sont coupées des deux côtés, ouvertes, ensanglantées. Mais le plus, c’est dedans. Un des secouristes se penche par dessus ton visage. Il essaye de sentir ton souffle. « Poumons perforés, cervicales touchées, peut-être même fracture. » lance-t-il soudainement en se tournant vers un de ses collègues. « On traîne pas, allez, go go go! » Ils te mettent sur brancard et t’emmènent jusqu’à leur camion. Un collier cervical tient ta tête immobilisée et un insufflateur dans la bouche, te voilà embarquée dans le camion lancé à vive allure jusqu’à l’hôpital.
L’hôpital est plutôt calme ce soir, mais plus pour longtemps. Tes parents ont été prévenus, ton père est en route. Toi, t’es dans le bloc opératoire pour une intervention en urgence. Le bilan est un peu lourd: traumatisme crânien, fracture des cervicales, un poumon perforé et deux côtes cassées. La nuit risque d’être longue avant que tu ne reprennes conscience mais après une opération pulmonaire de presque 1 heure, tu es placée en salle de réveil. En attendant l’arrivée de ton père, le chirurgien qui t’a opéré s’en va expliquer la situation à Taehyun.
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IRRÉCUPÉRABLE
ft. Mihyun ♥
Tenue - Regarde toi. Pauvre idiote que tu es. Si ton père savait ce que tu as fait ce soir il serait à mi chemin entre la rage et l’inquiétude mais sois certaine que c’est l’inquiétude qui l’emportera. Regarde toi. Ton si beau visage est abîmé et ensanglanté. Et ce n’est que la surface. Tu t’es abimée à l’intérieur aussi mais tu ne ressens plus rien. Ta tête a encore pris un choc, même pas un an après ton traumatisme crânien, ce n’était sûrement pas la meilleure des choses à faire prendre cette voiture sans permis. Pourquoi t’as fait ça? Pour te montrer? Montrer que t’es disponible devant ton potentiel futur employeur? Parce que tu rêves de l’avoir ce job à ses côtés, tu rêve de bosser pour lui mais ce soir, tu ne le verras pas et tu ne pourras pas montrer quelle assistante efficace tu es. Tu n’es pas efficace. Tu es kamikaze sur les bords. Tu es impulsive, tu ne réfléchis jamais avant d’agir mais je pense que ce soir te servira de leçon. Tu vas le passer ce permis, tu vas arrêter de te dire que tu ne l’auras jamais. Tu vas te bouger le cul, tu vas te payer des leçons s’il le faut mais tu vas faire l’effort de te concentrer et de l’avoir.
Et cette voiture? Elle est neuve, elle n’a même pas 2 ans, le petit bijou de ton père. Prie pour rester dans le coma pendant deux mois, ça lui laissera le temps de s’occuper de la paperasse et des assurances. Parce que là, tu sais qu’il t’en voudra. Ou peut-être pas remarque… Parce que quand ils vont voir dans quel état tu es quand ils te sortiront de cette voiture, ils ne diront rien.
Elle est lointaine cette voix mais t’as l’impression de l’entendre. Elle te tire de ce court coma que tu as fait juste après le choc. N’importe qui d’autre aurait pu te parler, ça ne t‘aurait jamais fait ouvrir les yeux. Mais celle de Taehyun te fait ressentir tellement de choses qu’elle te sort de ce trou noir le temps de quelques secondes. La puissance de l’amour que tu lui portes. Tu ouvres difficilement les yeux, tu crois le voir mais tout est si flou, tu ne vois presque rien. Mais t’entends vaguement la voix de son ami qui dit qu’il a appelé les secours. Oh mon Dieu, cette douleur… C’est insoutenable. Tu as mal partout. Tu peines à tendre la main vers Taehyun tant tu as mal à chaque coin de ton corps. Et ta poitrine… Elle te fait terriblement mal. Tu n’arrives plus à respirer. Tu te mets à tousser plusieurs fois parce que même la moindre petite respiration tu tord de douleur, et tu craches du sang. C’est trop douloureux, trop dur de rester consciente avec tant de douleurs partout. Tes yeux se baissent vers la main de Taehyun qui tire la ceinture pour ne pas qu’elle t’écrase. C’est vrai, elle te gêne cette ceinture, mais tu ressens à peine la différence tant tu as mal partout. Tu relèves tes yeux fébriles vers lui mais tu ne le vois pas, tu ne distingues pas son visage. Et ça, ça ne dure qu’un instant, avant que tes yeux ne finissent par se refermer.
Les secours arrivent une poignée de minutes plus tard. Pour te sortir de ce tas de ruine, il leur en faut du temps. Et il faut être minutieux. Ils découpent au ciseau la ceinture qui comprimait ta poitrine et qui te tenait encore contre le siège. Aussitôt, ton corps touche le sol ou du moins le plafond de la voiture. Et ils te réceptionnent. Délicatement, Ils sont peut-être 5 pour t’aider, mais tu ne sens rien. Et à ton réveil, tu ne te souviendras peut-être de rien. Ta robe est abimée, tachée de sang, déchirée par endroits, ton visage est marqué de plusieurs coupures de verres. Tes mains sont coupées des deux côtés, ouvertes, ensanglantées. Mais le plus, c’est dedans. Un des secouristes se penche par dessus ton visage. Il essaye de sentir ton souffle. « Poumons perforés, cervicales touchées, peut-être même fracture. » lance-t-il soudainement en se tournant vers un de ses collègues. « On traîne pas, allez, go go go! » Ils te mettent sur brancard et t’emmènent jusqu’à leur camion. Un collier cervical tient ta tête immobilisée et un insufflateur dans la bouche, te voilà embarquée dans le camion lancé à vive allure jusqu’à l’hôpital.
[…]
L’hôpital est plutôt calme ce soir, mais plus pour longtemps. Tes parents ont été prévenus, ton père est en route. Toi, t’es dans le bloc opératoire pour une intervention en urgence. Le bilan est un peu lourd: traumatisme crânien, fracture des cervicales, un poumon perforé et deux côtes cassées. La nuit risque d’être longue avant que tu ne reprennes conscience mais après une opération pulmonaire de presque 1 heure, tu es placée en salle de réveil. En attendant l’arrivée de ton père, le chirurgien qui t’a opéré s’en va expliquer la situation à Taehyun.
CODES LITTLE WOLF.
LITTLE WOLF.Invité
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Re: irrécupérable | Lun 28 Mai - 17:35
« Poumons perforés, cervicales touchées, peut-être même fracture. » Ces paroles qui tournent en boucle dans ton esprit. T'es aux urgences, dans cette salle d'attente, impensable pour toi de t'asseoir ne serait-ce qu'une seconde. Tu fais les cent pas. Ton visage est fermé mais tes pensées, elles, s'agitent beaucoup trop. Elle a réagi au son de ta voix, t'en es certain, mais elle n'a pas su te répondre. La panique ne t'a pas quitté depuis, tu ne connais pas la gravité de la situation et ça t'énerve. Non pas que tu sois du genre à imaginer le pire, mais tu tiens beaucoup trop à Mia pour être positif, pour te rassurer. T'as qu'une seule envie : la voir. Rien d'autre. Tu ne sais toujours pas ce qu'elle foutait dans cette voiture, et tu n'y as pas réfléchi, tout ce qui t'inquiète, là, c'est son état. « Mec, tu m'donnes mal au crâne. » Évidemment, ton ami t'avait accompagné jusqu'ici. Tu ne sais pas pour combien de temps, mais lui aussi, était sur les lieux de l'accident. C'est lui qui t'a prévenu après tout. Tu vois bien qu'il est inquiet, lui aussi, mais t'es ingérable. T'as beau ne pas prononcer le moindre mot depuis plusieurs minutes maintenant, ton stress se fait ressentir. On t'a seulement dit qu'on opérait Mia en urgence, t'as pas plus d'information, alors autant vous dire que décompresser à l'heure actuelle, c'est bien trop te demander. Une putain d'heure, une heure. « Ils vont finir par arriver, ça fait plus d'une heure. » Il tente de te rassurer, lançant un regard vers sa montre, mais ça ne fonctionne pas. Il faut que tu la vois, rien d'autre ne pourra te rassurer. Ça se voit, il ne sait plus quoi faire pour t'aider, de toute façon, il a vite compris que c'était inutile, et ce dont tu avais vraiment besoin. « Tu veux qu'on aille prendre l'air ? Tu veux une clope ? » Mais ton regard se pose aussitôt sur le chirurgien qui se dirige vers toi. Vivement, tu t'approches de lui, le laissant même pas le temps de reprendre la parole. « Alors ?! » Tu as l'impression que tu vas exploser d'une seconde à l'autre, tu veux juste te sortir de cet état de stress permanent. Tu veux juste retrouver ta petite-amie. « Hm... Le bilan est un peu lourd. Traumatisme crânien, fracture des cervicales... Poumon droit perforé et deux cotes cassés. » Ça y est, tes jambes n'ont plus de forces, tu passes même nerveusement ta main sur ton front. « Le traumatisme crânien est léger, et l'opération pulmonaire s'est bien passé. Ça ira. Elle est en salle de réveil désormais. On repassera bientôt afin de vérifier son état mais pour le moment, tout se passe comme prévu. » Ça devrait te rassurer et dans un sens, ça te rassure. Au moins, il n'y a pas eu de complication, et puis, il connaît son métier, n'est-ce pas ? Mais tu n'as toujours pas vu Mia, et ça n'ira pas mieux tant que tu ne l'auras pas vu. « Je peux la voir ?! » lui demandes-tu aussitôt. Il a l'air à la fois hésitant et compréhensif, il lance même un regard à ton ami avant de reprendre. « Il est préférable d'attendre. Ça ne devrait plus être très long. » « Ok.. Merci. » À la fois soulagé, à la fois tout aussi stressé, tu te décides enfin à t'asseoir sur une chaise. Laissant ton poids s'écrouler sur celle-ci, espérant y faire passer aussi le poids de ton inquiétude. Après quelques longues secondes, tu relèves le regard vers ton ami, hésitant, tu finis par lui réclamer, d'un geste de la main: « File une clope. » Tu ne fumes pas tant que ça, mais là, t'en as bien besoin. Alors tu finis par te lever, sortant du bâtiment à ses côtés. Juste le temps pour toi d'appeler le père de Mia, s'il peut décrocher, ou lui laisser un message vocal. Il n'est pas encore là, ce n'est pas normal, mais dans le doute, tu veux tout de même le tenir au courant de ce que le chirurgien vient de te dire. « Je dois filer moi... Ça va aller? » L'air frais devrait t'aider mais pourtant, tu as bien du mal à décompresser. Tu allumes ta cigarette, lui rendant son briquet tout en hochant la tête. « Ouais. Merci. » Heureusement qu'il était là...
Tu raccroches le téléphone, tu es tombé sur la messagerie du père de Mia, tu lui as tout de même expliqué. Il ne devrait plus tarder maintenant, mais sait-on jamais. Tu rentres à nouveau dans le bâtiment, reprenant désormais seul, l'ascenseur. La nuit est longue et pourtant, elle ne fait que commencer, tu ne sais pas si tu dois toujours attendre avant de la voir mais une chose est sûre: tu perds patience. Tu la verras, tu ne peux plus rester là, à attendre, sans voir Mia. T'en peux plus. Pour dire vrai, à peine arrives-tu sur les lieux que tu aperçois cet infirmier qui t'annonce la chambre où ta petite-amie se trouve, sans perdre de temps, tu fonces vers le lieu indiqué. Marchant plus rapidement qu'auparavant. Et puis, tu pousses la porte, doucement, l'apercevant dans son lit. Tu refermes la porte derrière toi, t'approchant de ce dernier. Ton regard se pose sur son doux visage encore bien amoché, ton cœur se resserre dans ta poitrine. Elle est encore endormie, le chirurgien t'avait bien dit que l'opération était assez lourde, ç'a dû totalement l'abattre. Tu pousses alors un soupir, attrapant une chaise que tu positionnes à côté du lit, et puis, tu prends place sur cette dernière. Face à Mia, tu viens lui attraper doucement la main, lançant un regard vers ta montre, son père ne devrait pas tarder non, et toi, tu as bien du mal à te remettre de ces émotions. T'as cette impression de pouvoir respirer, souffler de soulagement, mais de t'en sentir si incapable, elle t'a fait une peur bleue, Mia. La simple idée qu'elle se trouve dans cet état te détruit de l'intérieur. Doucement, tu approches ta main d'une mèche de ses cheveux, la dégageant afin d'y découvrir quelque peu son visage abîmé. T'as besoin de la toucher, de la sentir près de toi, mais tu te restreins. Tu ne sais pas encore comment elle se sent, et ça t'inquiète. Tu déposes tes coudes sur tes genoux, te penchant légèrement mais ta main ne lâche pas la sienne, tu viens même la recouvrir de ta seconde main. Ton cœur s'est agité trop rapidement, t'as beau être toujours inquiet, le fait d'être à côté d'elle te rassure, seulement, ça ne te rassure pas assez pour effacer cette vision de la voiture totalement retourné, d'une Mia énormément blessé, et de cette pensée, d'avoir été à deux doigts de la perdre.
✻✻✻
IRRÉCUPÉRABLE
ft. Mihyun ♥
« Poumons perforés, cervicales touchées, peut-être même fracture. » Ces paroles qui tournent en boucle dans ton esprit. T'es aux urgences, dans cette salle d'attente, impensable pour toi de t'asseoir ne serait-ce qu'une seconde. Tu fais les cent pas. Ton visage est fermé mais tes pensées, elles, s'agitent beaucoup trop. Elle a réagi au son de ta voix, t'en es certain, mais elle n'a pas su te répondre. La panique ne t'a pas quitté depuis, tu ne connais pas la gravité de la situation et ça t'énerve. Non pas que tu sois du genre à imaginer le pire, mais tu tiens beaucoup trop à Mia pour être positif, pour te rassurer. T'as qu'une seule envie : la voir. Rien d'autre. Tu ne sais toujours pas ce qu'elle foutait dans cette voiture, et tu n'y as pas réfléchi, tout ce qui t'inquiète, là, c'est son état. « Mec, tu m'donnes mal au crâne. » Évidemment, ton ami t'avait accompagné jusqu'ici. Tu ne sais pas pour combien de temps, mais lui aussi, était sur les lieux de l'accident. C'est lui qui t'a prévenu après tout. Tu vois bien qu'il est inquiet, lui aussi, mais t'es ingérable. T'as beau ne pas prononcer le moindre mot depuis plusieurs minutes maintenant, ton stress se fait ressentir. On t'a seulement dit qu'on opérait Mia en urgence, t'as pas plus d'information, alors autant vous dire que décompresser à l'heure actuelle, c'est bien trop te demander. Une putain d'heure, une heure. « Ils vont finir par arriver, ça fait plus d'une heure. » Il tente de te rassurer, lançant un regard vers sa montre, mais ça ne fonctionne pas. Il faut que tu la vois, rien d'autre ne pourra te rassurer. Ça se voit, il ne sait plus quoi faire pour t'aider, de toute façon, il a vite compris que c'était inutile, et ce dont tu avais vraiment besoin. « Tu veux qu'on aille prendre l'air ? Tu veux une clope ? » Mais ton regard se pose aussitôt sur le chirurgien qui se dirige vers toi. Vivement, tu t'approches de lui, le laissant même pas le temps de reprendre la parole. « Alors ?! » Tu as l'impression que tu vas exploser d'une seconde à l'autre, tu veux juste te sortir de cet état de stress permanent. Tu veux juste retrouver ta petite-amie. « Hm... Le bilan est un peu lourd. Traumatisme crânien, fracture des cervicales... Poumon droit perforé et deux cotes cassés. » Ça y est, tes jambes n'ont plus de forces, tu passes même nerveusement ta main sur ton front. « Le traumatisme crânien est léger, et l'opération pulmonaire s'est bien passé. Ça ira. Elle est en salle de réveil désormais. On repassera bientôt afin de vérifier son état mais pour le moment, tout se passe comme prévu. » Ça devrait te rassurer et dans un sens, ça te rassure. Au moins, il n'y a pas eu de complication, et puis, il connaît son métier, n'est-ce pas ? Mais tu n'as toujours pas vu Mia, et ça n'ira pas mieux tant que tu ne l'auras pas vu. « Je peux la voir ?! » lui demandes-tu aussitôt. Il a l'air à la fois hésitant et compréhensif, il lance même un regard à ton ami avant de reprendre. « Il est préférable d'attendre. Ça ne devrait plus être très long. » « Ok.. Merci. » À la fois soulagé, à la fois tout aussi stressé, tu te décides enfin à t'asseoir sur une chaise. Laissant ton poids s'écrouler sur celle-ci, espérant y faire passer aussi le poids de ton inquiétude. Après quelques longues secondes, tu relèves le regard vers ton ami, hésitant, tu finis par lui réclamer, d'un geste de la main: « File une clope. » Tu ne fumes pas tant que ça, mais là, t'en as bien besoin. Alors tu finis par te lever, sortant du bâtiment à ses côtés. Juste le temps pour toi d'appeler le père de Mia, s'il peut décrocher, ou lui laisser un message vocal. Il n'est pas encore là, ce n'est pas normal, mais dans le doute, tu veux tout de même le tenir au courant de ce que le chirurgien vient de te dire. « Je dois filer moi... Ça va aller? » L'air frais devrait t'aider mais pourtant, tu as bien du mal à décompresser. Tu allumes ta cigarette, lui rendant son briquet tout en hochant la tête. « Ouais. Merci. » Heureusement qu'il était là...Tu raccroches le téléphone, tu es tombé sur la messagerie du père de Mia, tu lui as tout de même expliqué. Il ne devrait plus tarder maintenant, mais sait-on jamais. Tu rentres à nouveau dans le bâtiment, reprenant désormais seul, l'ascenseur. La nuit est longue et pourtant, elle ne fait que commencer, tu ne sais pas si tu dois toujours attendre avant de la voir mais une chose est sûre: tu perds patience. Tu la verras, tu ne peux plus rester là, à attendre, sans voir Mia. T'en peux plus. Pour dire vrai, à peine arrives-tu sur les lieux que tu aperçois cet infirmier qui t'annonce la chambre où ta petite-amie se trouve, sans perdre de temps, tu fonces vers le lieu indiqué. Marchant plus rapidement qu'auparavant. Et puis, tu pousses la porte, doucement, l'apercevant dans son lit. Tu refermes la porte derrière toi, t'approchant de ce dernier. Ton regard se pose sur son doux visage encore bien amoché, ton cœur se resserre dans ta poitrine. Elle est encore endormie, le chirurgien t'avait bien dit que l'opération était assez lourde, ç'a dû totalement l'abattre. Tu pousses alors un soupir, attrapant une chaise que tu positionnes à côté du lit, et puis, tu prends place sur cette dernière. Face à Mia, tu viens lui attraper doucement la main, lançant un regard vers ta montre, son père ne devrait pas tarder non, et toi, tu as bien du mal à te remettre de ces émotions. T'as cette impression de pouvoir respirer, souffler de soulagement, mais de t'en sentir si incapable, elle t'a fait une peur bleue, Mia. La simple idée qu'elle se trouve dans cet état te détruit de l'intérieur. Doucement, tu approches ta main d'une mèche de ses cheveux, la dégageant afin d'y découvrir quelque peu son visage abîmé. T'as besoin de la toucher, de la sentir près de toi, mais tu te restreins. Tu ne sais pas encore comment elle se sent, et ça t'inquiète. Tu déposes tes coudes sur tes genoux, te penchant légèrement mais ta main ne lâche pas la sienne, tu viens même la recouvrir de ta seconde main. Ton cœur s'est agité trop rapidement, t'as beau être toujours inquiet, le fait d'être à côté d'elle te rassure, seulement, ça ne te rassure pas assez pour effacer cette vision de la voiture totalement retourné, d'une Mia énormément blessé, et de cette pensée, d'avoir été à deux doigts de la perdre.
CODES LITTLE WOLF.
LITTLE WOLF.Invité
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Re: irrécupérable | Sam 2 Juin - 14:47
Tenue - Tu t’en veux tellement, mais tu n’es pas consciente pour t’en rendre compte et pour ressentir cette culpabilité. Coupable de les inquiéter, de les faire s’inquiéter pour toi tous les jours. Non pas que tu sois malade, mais tu as ce côté kamikaze qui te démange. A croire que tu trouves satisfaction que dans les situations extrêmes qui te procurent de l’adrénaline. Et quelle adrénaline. Ton premier accident de voiture alors que tu n’as même pas le permis encore. Tu risques de prendre cher, une chance que tu n’aies blessé personne d’autre que toi dans cet accident mais tu as quand même fracassé la belle porsche de ton père. Et l’assurance n’y pourra rien. Il n’y a rien à garder, qu’une carcasse détruite. Tu devras arranger avec ton père. Mais en attendant, les choses se passent et tu ne te rends compte de rien. Tu dors profondément, ton corps a besoin de ce repos que tu t’accordes. Tu sors d’une opération lourde, tes poumons s’en remettront, ton corps entier se remettra parce que tu as longtemps été confrontée à des accidents avec l’athlétisme. Des accidents qui t’ont abimé le corps un nombre incalculable de fois. Mais à chaque fois, tu te remettais. Et tu te remettras de celui-là. Même s’il est plus grave, même s’il t’a plus amoché.
Taehyun est à tes côtés. Il a enfin pu, après tant d’attente, entrer dans ta salle de réveil. Tu connais les hôpitaux, tu les connais que trop bien pour dire vrai mais tu commences sérieusement à les craindre à cause de ces trop nombreux passages que tu y fais. Quand tu reprendras conscience, tu te maudiras encore. Mais pour le moment, tu laisses la main de ton cher et tendre réchauffer ton corps refroidi et engourdi. C’est inconscient et même séparés de la sorte vous arrivez à vous capter. Bizarrement, tu te sens mieux. Comme rassurée parce que tu sens cette présence rassurante à tes côtés. Tu sais que ces bras où tu trouves réconfort sont tout près et ne te quitteront jamais et qu’à ton réveil, il sera là aussi. Peut-être en colère contre toi lui aussi, ils le seront tous aussi, mais t’ose espérer que la joie de voir que tu t’en es sortie indemne sera plus forte que cette rancune.
Enfin, ça, c’est à voir. Ton père débarque enfin à l’hôpital avec ta pseudo-mère et là, c’est la catastrophe. On le voit à sa façon de marcher, elle est différente. Lui qui a plutôt un aspect nonchalant quand il marche, semble soudainement être animé d’une colère noire. Ses pas sont précipités, ses poings sont serrés, ses sourcils sont froncés. Il marche, à la recherche de cette fichue salle de réveil où il va pouvoir te tirer les oreilles après avoir prié pour ton rétablissement. « Je vais tuer cette gamine. » Qu’il siffle entre ses dents. mais on peut le comprendre, il est si inquiet, c’est plutôt toi qui vas finir par le tuer un jour.
Il approche de la pièce et s’apprête à y entrer lorsqu’un infirmier le retient. « Monsieur, il y a déjà quelqu’un dans la salle. » il hausse aussitôt les épaules. « Fermez la. » et il n’attend pas d’autres mots de la part de l’interne pour ouvrir la porte et découvrir Taehyun, près de toi. Il referme aussitôt la porte derrière son passage et regarde ton visage abimé pendant un moment, avant de pousser un profond soupir, les yeux clos. Il s’approche de quelques pas et dépose ses mains sur les épaules de Taehyun. Il est soulagé peut-être, de voir que ton coeur bat, que tu respires, que t’as pas le visage si abimé que ce qu’il pensait. Et là, à la surprise générale, tes yeux s’ouvrent doucement. Tu ne perçois pas vraiment encore bien les choses mais il te semble les voir, tous les deux, à tes côtés. Tu ressens la chaleur de la main de Taehyun, et un sourire apaisé étire tes lèvres. « Je rêve ou…? » échappe ton père, le visage soudainement décrispé, frappée par l’étonnement. Non, il ne rêve pas, tu es bien en train de te réveiller, alors que les médecins disaient que tu n’ouvrirais les yeux que dans quelques heures. « C'est pas vrai… » sa bouche reste entrouverte et ses mains desserrent un peu les épaules de ton petit-ami. T’as vraiment un don pour te remettre rapidement des chocs. T’es un véritable rock, pour ce que tu mesure 1m58 et pèses 45 kilos.
Peu à peu, tu reprends tes esprits.Un tuyau rentre dans tes narines, c’est désagréable, ça te gratte, mais tu sais que tu dois le garder. C’est de l’oxygène pour t’aider à respirer parce que mine de rien, tu t’es perforé un poumon ma belle. Mais t’es là, les yeux à peine ouverts, et tu regardes le reste de ton corps. Ta tête est immobilisée dans un collier cervical mais tes yeux suffisent à contempler les dégâts. « … Qu’est-ce que j’ai fait encore? » demandes-tu, faible, sans pour autant perdre ta légendaire ironie.
✻✻✻
IRRÉCUPÉRABLE
ft. Mihyun ♥
Tenue - Tu t’en veux tellement, mais tu n’es pas consciente pour t’en rendre compte et pour ressentir cette culpabilité. Coupable de les inquiéter, de les faire s’inquiéter pour toi tous les jours. Non pas que tu sois malade, mais tu as ce côté kamikaze qui te démange. A croire que tu trouves satisfaction que dans les situations extrêmes qui te procurent de l’adrénaline. Et quelle adrénaline. Ton premier accident de voiture alors que tu n’as même pas le permis encore. Tu risques de prendre cher, une chance que tu n’aies blessé personne d’autre que toi dans cet accident mais tu as quand même fracassé la belle porsche de ton père. Et l’assurance n’y pourra rien. Il n’y a rien à garder, qu’une carcasse détruite. Tu devras arranger avec ton père. Mais en attendant, les choses se passent et tu ne te rends compte de rien. Tu dors profondément, ton corps a besoin de ce repos que tu t’accordes. Tu sors d’une opération lourde, tes poumons s’en remettront, ton corps entier se remettra parce que tu as longtemps été confrontée à des accidents avec l’athlétisme. Des accidents qui t’ont abimé le corps un nombre incalculable de fois. Mais à chaque fois, tu te remettais. Et tu te remettras de celui-là. Même s’il est plus grave, même s’il t’a plus amoché. Taehyun est à tes côtés. Il a enfin pu, après tant d’attente, entrer dans ta salle de réveil. Tu connais les hôpitaux, tu les connais que trop bien pour dire vrai mais tu commences sérieusement à les craindre à cause de ces trop nombreux passages que tu y fais. Quand tu reprendras conscience, tu te maudiras encore. Mais pour le moment, tu laisses la main de ton cher et tendre réchauffer ton corps refroidi et engourdi. C’est inconscient et même séparés de la sorte vous arrivez à vous capter. Bizarrement, tu te sens mieux. Comme rassurée parce que tu sens cette présence rassurante à tes côtés. Tu sais que ces bras où tu trouves réconfort sont tout près et ne te quitteront jamais et qu’à ton réveil, il sera là aussi. Peut-être en colère contre toi lui aussi, ils le seront tous aussi, mais t’ose espérer que la joie de voir que tu t’en es sortie indemne sera plus forte que cette rancune.
Enfin, ça, c’est à voir. Ton père débarque enfin à l’hôpital avec ta pseudo-mère et là, c’est la catastrophe. On le voit à sa façon de marcher, elle est différente. Lui qui a plutôt un aspect nonchalant quand il marche, semble soudainement être animé d’une colère noire. Ses pas sont précipités, ses poings sont serrés, ses sourcils sont froncés. Il marche, à la recherche de cette fichue salle de réveil où il va pouvoir te tirer les oreilles après avoir prié pour ton rétablissement. « Je vais tuer cette gamine. » Qu’il siffle entre ses dents. mais on peut le comprendre, il est si inquiet, c’est plutôt toi qui vas finir par le tuer un jour.
Il approche de la pièce et s’apprête à y entrer lorsqu’un infirmier le retient. « Monsieur, il y a déjà quelqu’un dans la salle. » il hausse aussitôt les épaules. « Fermez la. » et il n’attend pas d’autres mots de la part de l’interne pour ouvrir la porte et découvrir Taehyun, près de toi. Il referme aussitôt la porte derrière son passage et regarde ton visage abimé pendant un moment, avant de pousser un profond soupir, les yeux clos. Il s’approche de quelques pas et dépose ses mains sur les épaules de Taehyun. Il est soulagé peut-être, de voir que ton coeur bat, que tu respires, que t’as pas le visage si abimé que ce qu’il pensait. Et là, à la surprise générale, tes yeux s’ouvrent doucement. Tu ne perçois pas vraiment encore bien les choses mais il te semble les voir, tous les deux, à tes côtés. Tu ressens la chaleur de la main de Taehyun, et un sourire apaisé étire tes lèvres. « Je rêve ou…? » échappe ton père, le visage soudainement décrispé, frappée par l’étonnement. Non, il ne rêve pas, tu es bien en train de te réveiller, alors que les médecins disaient que tu n’ouvrirais les yeux que dans quelques heures. « C'est pas vrai… » sa bouche reste entrouverte et ses mains desserrent un peu les épaules de ton petit-ami. T’as vraiment un don pour te remettre rapidement des chocs. T’es un véritable rock, pour ce que tu mesure 1m58 et pèses 45 kilos.
Peu à peu, tu reprends tes esprits.Un tuyau rentre dans tes narines, c’est désagréable, ça te gratte, mais tu sais que tu dois le garder. C’est de l’oxygène pour t’aider à respirer parce que mine de rien, tu t’es perforé un poumon ma belle. Mais t’es là, les yeux à peine ouverts, et tu regardes le reste de ton corps. Ta tête est immobilisée dans un collier cervical mais tes yeux suffisent à contempler les dégâts. « … Qu’est-ce que j’ai fait encore? » demandes-tu, faible, sans pour autant perdre ta légendaire ironie.
CODES LITTLE WOLF.
LITTLE WOLF.Invité
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Re: irrécupérable | Dim 10 Juin - 17:50
Elle ne doit pas se rendre compte des peurs bleues qu'elle te donne. Ce n'est pas la première fois et quelque chose te dit que ce n'est pas la dernière non plus. Tu la connais ta petite-amie, et ça ne t'étonne pas vraiment d'elle, mais ça ne t'empêchera pas de l'enguirlander après cet épisode. Là, tu penses à tout autre chose. Tu as eu peur, tu as été inquiet, ton cœur a du mal à calmer toute cette agitation mais lorsqu'il sera totalement apaisé, elle y passera forcément. Qu'est-ce qu'elle foutait dans la voiture de son père alors qu'elle n'a même pas le permis, hein? Elle est inconsciente, totalement. Et tu sais d'ores et déjà que tu relâcheras toute cette peur que tu as ressenti au moment où vous allez en parler. Il faut qu'elle prenne conscience des choses. Elle est passée par une belle porte, et toi, tu t'en rends compte. Tu sais que tu aurais pu la perdre, ce que tu as ressenti, cette vision de la voiture retournée et complètement h.s, elle te marquera sans doute à vie. Tu ne savais pas dans quel état tu allais retrouver Mia, mais les dégâts présents sur la voiture t'ont poussé à imaginer le pire du pire. Alors oui, tu sais qu'elle a eu une bonne étoile au dessus de sa tête pour le coup, mais tu veux qu'elle arrête ça. Tu ne veux plus la savoir en danger, courir à l’hôpital la boule au ventre, la peur de la perdre définitivement. Contre son gré, elle vient de t'en faire voir de toutes les couleurs. Bien évidemment, ce n'est pas totalement de sa faute, elle n'avait pas prévu de se retrouver dans cet état non, mais rien de tout ça ne serait arrivé si elle avait été plus responsable. On ne prend pas une voiture sans avoir le permis, sans avoir des leçons de conduites. On ne sait jamais. Elle aurait pu y passer.
Alors pendant quelques longues minutes, tu restes près d'elle. Coupé du monde, tu n'as plus réellement la notion du temps il faut dire. Tu gardes sa main dans la tienne, elle ne va certainement pas se réveiller tout de suite mais toi, tu vas rester là, des heures s'il le faut, tu t'en fiches, tu attendras qu'elle se réveille. Peu à peu, tu commences à te calmer toute cette agitation qui avait pris possession de ton corps et de ton esprit ces dernières heures. Tu restes assez inquiet, Mia vient de subir une opération assez lourde et le bilan ne te permet d'être totalement rassuré, il faut dire. Tu te montres patient, comme tu ne l'es pas réellement, uniquement parce que tu n'as pas le choix. Instinctivement, tu viens même caresser le dos de sa main à l'aide de ton pouce, au moins, ce silence t'apaise. Il faut dire que, plongé dans tes pensées les plus horribles, ce brouhaha dans ton esprit ne t'aidait en rien. Silence qui se brise assez vite par le personnel dans le couloir, même si tu ne fais pas réellement attention dans un premier temps, cette voix familière te fait tourner le visage vers la porte. « Fermez la. » Ça y est, le père de Mia vient d'arriver.
Vous vous échangez ce regard qui parle de lui-même avant que le sien ne dérive sur sa fille. Tu pousses un léger soupir, presque inaudible tout en te replaçant correctement sur ta chaise. Non, on ne peut pas dire qu'elle en est sortie indemne même lorsque l'on met de côté cette opération pulmonaire. Tu l'entends s'approcher, ses mains se déposant sur tes épaules. Le geste te rassure un peu, comme si tu étais épaulé, que tu n'étais plus seul à subir cette nuit des plus longues et horribles. Tu n'oses même pas imaginer dans quel état il doit être, mais là, tu en as bien une petite idée. Au moins, tu n'es plus seul. Peu croyable, venant d'un solitaire dans ton genre. « Je vous ai laissé un message, sur le répondeur. » Tu lui avais expliqué la situation au cas où, il a dû l'écouter, il doit savoir ce qu'il en est puisqu'il ne te pose aucune question. Cependant, lorsqu'il prend finalement la parole, tu fronces les sourcils, reposant ton regard sur ta petite-amie. Est-ce... qu'elle se réveille déjà ? Le médecin t'avait bien qu'il fallait attendre plusieurs heures. Comment est-ce possible ? Tu ne cherches pas la réponse à cette question. Le père Kim desserre ton emprise sur tes épaules tandis que toi, tu te lèves doucement de la chaise sans pour autant lui lâcher la main, comme si tu retrouvais de la force dans tes jambes. Et t'es encore plus déchiré. La voir dans cet état, elle aussi, se rend compte de la situation. Elle se regarde. « … Qu’est-ce que j’ai fait encore? » Sa voix est faible et c'est normal. Elle ne perd pas de son ironie mais t'aimerais simplement qu'elle cesse tout ça, qu'elle arrête de vous faire des peurs pareilles. Alors après un court silence, tu prends enfin la parole. « T'as conduit la voiture de ton père. » Instinctivement, tu lances un regard vers son père. Tu ne vas pas la savonner tout de suite, et tu doutes que son père le fasse pour le moment, mais t'es à l'abris de rien. Elle veut savoir ce qu'elle a fait, tu lui dis. « ... Et t'as eu un accident. » Son traumatisme crânien l’empêchera sans doute de s'en souvenir, ou peut-être pas. Dans tous les cas tu lui expliques. Tu aimerais tellement lui demander ce qu'il lui ait passé par la tête à ce moment là mais encore une fois, ce n'est pas le plus important. « Comment tu te sens? » C'est ça, le plus important.
✻✻✻
IRRÉCUPÉRABLE
ft. Mihyun ♥
Elle ne doit pas se rendre compte des peurs bleues qu'elle te donne. Ce n'est pas la première fois et quelque chose te dit que ce n'est pas la dernière non plus. Tu la connais ta petite-amie, et ça ne t'étonne pas vraiment d'elle, mais ça ne t'empêchera pas de l'enguirlander après cet épisode. Là, tu penses à tout autre chose. Tu as eu peur, tu as été inquiet, ton cœur a du mal à calmer toute cette agitation mais lorsqu'il sera totalement apaisé, elle y passera forcément. Qu'est-ce qu'elle foutait dans la voiture de son père alors qu'elle n'a même pas le permis, hein? Elle est inconsciente, totalement. Et tu sais d'ores et déjà que tu relâcheras toute cette peur que tu as ressenti au moment où vous allez en parler. Il faut qu'elle prenne conscience des choses. Elle est passée par une belle porte, et toi, tu t'en rends compte. Tu sais que tu aurais pu la perdre, ce que tu as ressenti, cette vision de la voiture retournée et complètement h.s, elle te marquera sans doute à vie. Tu ne savais pas dans quel état tu allais retrouver Mia, mais les dégâts présents sur la voiture t'ont poussé à imaginer le pire du pire. Alors oui, tu sais qu'elle a eu une bonne étoile au dessus de sa tête pour le coup, mais tu veux qu'elle arrête ça. Tu ne veux plus la savoir en danger, courir à l’hôpital la boule au ventre, la peur de la perdre définitivement. Contre son gré, elle vient de t'en faire voir de toutes les couleurs. Bien évidemment, ce n'est pas totalement de sa faute, elle n'avait pas prévu de se retrouver dans cet état non, mais rien de tout ça ne serait arrivé si elle avait été plus responsable. On ne prend pas une voiture sans avoir le permis, sans avoir des leçons de conduites. On ne sait jamais. Elle aurait pu y passer.Alors pendant quelques longues minutes, tu restes près d'elle. Coupé du monde, tu n'as plus réellement la notion du temps il faut dire. Tu gardes sa main dans la tienne, elle ne va certainement pas se réveiller tout de suite mais toi, tu vas rester là, des heures s'il le faut, tu t'en fiches, tu attendras qu'elle se réveille. Peu à peu, tu commences à te calmer toute cette agitation qui avait pris possession de ton corps et de ton esprit ces dernières heures. Tu restes assez inquiet, Mia vient de subir une opération assez lourde et le bilan ne te permet d'être totalement rassuré, il faut dire. Tu te montres patient, comme tu ne l'es pas réellement, uniquement parce que tu n'as pas le choix. Instinctivement, tu viens même caresser le dos de sa main à l'aide de ton pouce, au moins, ce silence t'apaise. Il faut dire que, plongé dans tes pensées les plus horribles, ce brouhaha dans ton esprit ne t'aidait en rien. Silence qui se brise assez vite par le personnel dans le couloir, même si tu ne fais pas réellement attention dans un premier temps, cette voix familière te fait tourner le visage vers la porte. « Fermez la. » Ça y est, le père de Mia vient d'arriver.
Vous vous échangez ce regard qui parle de lui-même avant que le sien ne dérive sur sa fille. Tu pousses un léger soupir, presque inaudible tout en te replaçant correctement sur ta chaise. Non, on ne peut pas dire qu'elle en est sortie indemne même lorsque l'on met de côté cette opération pulmonaire. Tu l'entends s'approcher, ses mains se déposant sur tes épaules. Le geste te rassure un peu, comme si tu étais épaulé, que tu n'étais plus seul à subir cette nuit des plus longues et horribles. Tu n'oses même pas imaginer dans quel état il doit être, mais là, tu en as bien une petite idée. Au moins, tu n'es plus seul. Peu croyable, venant d'un solitaire dans ton genre. « Je vous ai laissé un message, sur le répondeur. » Tu lui avais expliqué la situation au cas où, il a dû l'écouter, il doit savoir ce qu'il en est puisqu'il ne te pose aucune question. Cependant, lorsqu'il prend finalement la parole, tu fronces les sourcils, reposant ton regard sur ta petite-amie. Est-ce... qu'elle se réveille déjà ? Le médecin t'avait bien qu'il fallait attendre plusieurs heures. Comment est-ce possible ? Tu ne cherches pas la réponse à cette question. Le père Kim desserre ton emprise sur tes épaules tandis que toi, tu te lèves doucement de la chaise sans pour autant lui lâcher la main, comme si tu retrouvais de la force dans tes jambes. Et t'es encore plus déchiré. La voir dans cet état, elle aussi, se rend compte de la situation. Elle se regarde. « … Qu’est-ce que j’ai fait encore? » Sa voix est faible et c'est normal. Elle ne perd pas de son ironie mais t'aimerais simplement qu'elle cesse tout ça, qu'elle arrête de vous faire des peurs pareilles. Alors après un court silence, tu prends enfin la parole. « T'as conduit la voiture de ton père. » Instinctivement, tu lances un regard vers son père. Tu ne vas pas la savonner tout de suite, et tu doutes que son père le fasse pour le moment, mais t'es à l'abris de rien. Elle veut savoir ce qu'elle a fait, tu lui dis. « ... Et t'as eu un accident. » Son traumatisme crânien l’empêchera sans doute de s'en souvenir, ou peut-être pas. Dans tous les cas tu lui expliques. Tu aimerais tellement lui demander ce qu'il lui ait passé par la tête à ce moment là mais encore une fois, ce n'est pas le plus important. « Comment tu te sens? » C'est ça, le plus important.
CODES LITTLE WOLF.
LITTLE WOLF.Invité
Invité
Re: irrécupérable | Sam 23 Juin - 20:05
Tenue - C’est un brutal retour à la réalité pour toi, ce moment où tu ouvres les yeux. C’était comme si tu dormais paisiblement jusqu’à maintenant. Où tu ne te rendais compte de rien. Mais maintenant, tu commences à comprendre, à ressentir surtout. Dès le moment où tu ouvres les yeux, c’est la première chose que tu ressens avant même de ressentir l’inquiétude dans le regard de ton père ou de ton petit-ami. C’est la douleur, omniprésente. Tu as mal partout, du cou aux pieds, tu comprends forcément que t’as encore fait une connerie. Le souci, c’est qu’avec le choc, tu ne t’en souviens pas. Quel genre de bêtise t’as pu faire encore? Ça sent pas bon tout ça. Ton crâne se remettait doucement du choc de l’an dernier que tu en reprends un par dessus. En fait, tu comprends surtout une chose: t’as une chance inouïe d’être entière. Tu regardes, avec une pointe de panique, le reste de ton corps. Tu vois ce corset qui tient ton buste, tu sens ce collier cervical qui tient ton cou. Bordel, t’en peux plus. Mais l’adrénaline reprend le dessus, en te voyant comme ça, tu sens ton coeur s’accélérer. Tu sais aussi que c’est dû au mal que tu ressens mais tu t’empresses alors de demander ce que t’as fait. Encore. « Encore » est important dans ta phrase. Tu n’as de cesse de faire des conneries, tout le monde te connaît, on te surnomme « Kamiakaze » parmi tes proches amis. Des fois c’est marrant, ça te fait rire parce que c’est un côté de ta personnalité qu’on ne pourra jamais te retirer. Ton amour des sensations fortes, ton côté ultra courageuse qui te fait reculer devant rien. Puis des fois, ça dépasse le sensé, des fois, tu tombes dans la connerie pure et dure. Tu reposes donc ton regard sur Taehyun, qui te tient toujours la main. Tu ne peux pas tourner la tête à cause de ce collier mais tu le vois, c’est suffisant pour t’apaiser. C’est important pour toi de savoir qu’à chaque fois que tu te réveilleras d’un coma que tu te seras provoquée peut-être volontairement, il sera à tes côtés. Tu sais qu’il ne quittera jamais tes abords.
« T'as conduit la voiture de ton père. » et comme le couple parfait que vous formez, vos regards se posent en même temps sur le principal concerné: ton père. Toi, tu grimaces en fermant les yeux. Ah, tu sais qu’il se retient de t’achever là, parce que y'a du monde, parce que y'a Tae, mais tu sais aussi bien que lui que si vous aviez été seule, tu passais un sale quart d’heure. Et surtout, tu serais passée par toutes les suspicions débiles du genre: « t’as bu? t’as fumé? t’as pris de la drogue? Et sans permis en plus?! Vas en prison c’est mieux. » Voilà exactement ce que t’aurait sorti ton père. Mais tu te contentes de garder les yeux fermés pour éviter ses mitraillettes oculaires. « ... Et t'as eu un accident. » Ouais, la suite logique. Merde! Ça veut dire que la Porsche est foutue? Aussitôt, en prenant conscience de ça, tu rouvres les yeux en regardant ton père, ta bouche s’entrouvre doucement. Tu baisses e regard vers ton petit-ami, la bouche toujours entrouverte. « Et la voiture, elle est com… » Rien qu’au regard du gumiho, tu comprends la suite. La voiture est foutue. Plus que toi. Elle a pas survécu au choc elle. T’es vraiment une miraculée quand même. Tu reposes le regard droit devant toi, tu essayes de te souvenir comment ça s’est passé, comment tout ça est arrivé. Mais pour l’instant, ça ne te vient pas. Et ton petit-ami reprend la parole, te sortant alors de tes pensées pour te demander comment tu te sens. Tu retournes la tête vers lui, fronçant légèrement les sourcils. « Mal. » réponds-tu de ta voix cassée. « J’ai mal partout. » Tu lèves les yeux vers la poche de morphine qui est vide. De ta main tremblante, quittant celle de Taehyun, tu attrapes le fil et le secoues plusieurs fois avant de reposer les yeux sur Tae. « Il faut m’en remettre… » demandes-tu, lui faisant comprendre qu’il doit demander aux infirmiers de te changer la poche parce que là, clairement, tu commences à comprendre pourquoi tu t’es réveillée avant ce qui était prévu. C’est la douleur qui t’a sorti de ton repos. Ni plus, ni moins.
Une infirmière arrive et change donc la poche ainsi que le cathéter. Elle repart, vous laissant tous les trois seuls. Un silence plane, silence déstabilisant pour toi puisque tu sens le poids de la rancoeur venant d’eux. Tu vois dans les yeux de Tae qu’il en a marre d’être sans cesse confronté à l’inquiétude quand il s’agit de toi. Le bon Dieu t’offre cet ange tombé du ciel, un homme qui s’inquiète pour toi, qui n’en a que pour toi, et toi, tout ce que tu trouves à faire, c’est éveiller son inquiétude. Tu ne serais pas étonnée s’il venait à te quitter un jour. Qui supporterait une fille comme toi? Il viendra sûrement à bout de sa patience. Mais en attendant, tu es reconnaissante de l’avoir, de le voir à tes côtés. C’est pourquoi ta main tremblante vient trouver la sienne et la serre, tendrement, doucement, entre tes doigts froids. Tu es sur la retenue parce qu’il y a ton père à côté mais tu lui lances un regard et un sourire qui ne trompent pas: je t’aime, voilà ce que cela veut dire, et merci d’être à mes côtés.
« Je suis désolée. » lances-tu enfin, toujours de ta voix cassée, en levant les yeux vers ton père. « Je t’aiderai à payer les réparations. » Tu regardes discrètement Taehyun qui hausse les sourcils. Tu comprends direct: pas de réparations prévues, puisque la voiture part direct à la casse. « Je… t’aiderai à t’en payer une autre. » te reprends-tu. Tu te demandes quand même pourquoi t’as pris sa voiture. Tu devais avoir une urgence… Une grosse urgence. « Laisse tomber, j’ai de quoi m’en payer 10. Mais tu fais chier, Mia. Tu me fais chier. » Il est sérieux, mais tu sens l’inquiétude dans sa voix. « J’ai vu ma vie défiler quand j’ai eu le message de Taehyun mais je crois que tu t’en rends pas compte. » Il soupire, avant de détourner le regard un instant. Il reprend. « Enfin, l’important ce que tu sois en vie. Je m’en fous de la voiture. » Tu baisses la tête, honteuse. Tu ne mérites pas ces deux hommes dans ta vie. Clairement pas.
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IRRÉCUPÉRABLE
ft. Mihyun ♥
Tenue - C’est un brutal retour à la réalité pour toi, ce moment où tu ouvres les yeux. C’était comme si tu dormais paisiblement jusqu’à maintenant. Où tu ne te rendais compte de rien. Mais maintenant, tu commences à comprendre, à ressentir surtout. Dès le moment où tu ouvres les yeux, c’est la première chose que tu ressens avant même de ressentir l’inquiétude dans le regard de ton père ou de ton petit-ami. C’est la douleur, omniprésente. Tu as mal partout, du cou aux pieds, tu comprends forcément que t’as encore fait une connerie. Le souci, c’est qu’avec le choc, tu ne t’en souviens pas. Quel genre de bêtise t’as pu faire encore? Ça sent pas bon tout ça. Ton crâne se remettait doucement du choc de l’an dernier que tu en reprends un par dessus. En fait, tu comprends surtout une chose: t’as une chance inouïe d’être entière. Tu regardes, avec une pointe de panique, le reste de ton corps. Tu vois ce corset qui tient ton buste, tu sens ce collier cervical qui tient ton cou. Bordel, t’en peux plus. Mais l’adrénaline reprend le dessus, en te voyant comme ça, tu sens ton coeur s’accélérer. Tu sais aussi que c’est dû au mal que tu ressens mais tu t’empresses alors de demander ce que t’as fait. Encore. « Encore » est important dans ta phrase. Tu n’as de cesse de faire des conneries, tout le monde te connaît, on te surnomme « Kamiakaze » parmi tes proches amis. Des fois c’est marrant, ça te fait rire parce que c’est un côté de ta personnalité qu’on ne pourra jamais te retirer. Ton amour des sensations fortes, ton côté ultra courageuse qui te fait reculer devant rien. Puis des fois, ça dépasse le sensé, des fois, tu tombes dans la connerie pure et dure. Tu reposes donc ton regard sur Taehyun, qui te tient toujours la main. Tu ne peux pas tourner la tête à cause de ce collier mais tu le vois, c’est suffisant pour t’apaiser. C’est important pour toi de savoir qu’à chaque fois que tu te réveilleras d’un coma que tu te seras provoquée peut-être volontairement, il sera à tes côtés. Tu sais qu’il ne quittera jamais tes abords. « T'as conduit la voiture de ton père. » et comme le couple parfait que vous formez, vos regards se posent en même temps sur le principal concerné: ton père. Toi, tu grimaces en fermant les yeux. Ah, tu sais qu’il se retient de t’achever là, parce que y'a du monde, parce que y'a Tae, mais tu sais aussi bien que lui que si vous aviez été seule, tu passais un sale quart d’heure. Et surtout, tu serais passée par toutes les suspicions débiles du genre: « t’as bu? t’as fumé? t’as pris de la drogue? Et sans permis en plus?! Vas en prison c’est mieux. » Voilà exactement ce que t’aurait sorti ton père. Mais tu te contentes de garder les yeux fermés pour éviter ses mitraillettes oculaires. « ... Et t'as eu un accident. » Ouais, la suite logique. Merde! Ça veut dire que la Porsche est foutue? Aussitôt, en prenant conscience de ça, tu rouvres les yeux en regardant ton père, ta bouche s’entrouvre doucement. Tu baisses e regard vers ton petit-ami, la bouche toujours entrouverte. « Et la voiture, elle est com… » Rien qu’au regard du gumiho, tu comprends la suite. La voiture est foutue. Plus que toi. Elle a pas survécu au choc elle. T’es vraiment une miraculée quand même. Tu reposes le regard droit devant toi, tu essayes de te souvenir comment ça s’est passé, comment tout ça est arrivé. Mais pour l’instant, ça ne te vient pas. Et ton petit-ami reprend la parole, te sortant alors de tes pensées pour te demander comment tu te sens. Tu retournes la tête vers lui, fronçant légèrement les sourcils. « Mal. » réponds-tu de ta voix cassée. « J’ai mal partout. » Tu lèves les yeux vers la poche de morphine qui est vide. De ta main tremblante, quittant celle de Taehyun, tu attrapes le fil et le secoues plusieurs fois avant de reposer les yeux sur Tae. « Il faut m’en remettre… » demandes-tu, lui faisant comprendre qu’il doit demander aux infirmiers de te changer la poche parce que là, clairement, tu commences à comprendre pourquoi tu t’es réveillée avant ce qui était prévu. C’est la douleur qui t’a sorti de ton repos. Ni plus, ni moins.
Une infirmière arrive et change donc la poche ainsi que le cathéter. Elle repart, vous laissant tous les trois seuls. Un silence plane, silence déstabilisant pour toi puisque tu sens le poids de la rancoeur venant d’eux. Tu vois dans les yeux de Tae qu’il en a marre d’être sans cesse confronté à l’inquiétude quand il s’agit de toi. Le bon Dieu t’offre cet ange tombé du ciel, un homme qui s’inquiète pour toi, qui n’en a que pour toi, et toi, tout ce que tu trouves à faire, c’est éveiller son inquiétude. Tu ne serais pas étonnée s’il venait à te quitter un jour. Qui supporterait une fille comme toi? Il viendra sûrement à bout de sa patience. Mais en attendant, tu es reconnaissante de l’avoir, de le voir à tes côtés. C’est pourquoi ta main tremblante vient trouver la sienne et la serre, tendrement, doucement, entre tes doigts froids. Tu es sur la retenue parce qu’il y a ton père à côté mais tu lui lances un regard et un sourire qui ne trompent pas: je t’aime, voilà ce que cela veut dire, et merci d’être à mes côtés.
« Je suis désolée. » lances-tu enfin, toujours de ta voix cassée, en levant les yeux vers ton père. « Je t’aiderai à payer les réparations. » Tu regardes discrètement Taehyun qui hausse les sourcils. Tu comprends direct: pas de réparations prévues, puisque la voiture part direct à la casse. « Je… t’aiderai à t’en payer une autre. » te reprends-tu. Tu te demandes quand même pourquoi t’as pris sa voiture. Tu devais avoir une urgence… Une grosse urgence. « Laisse tomber, j’ai de quoi m’en payer 10. Mais tu fais chier, Mia. Tu me fais chier. » Il est sérieux, mais tu sens l’inquiétude dans sa voix. « J’ai vu ma vie défiler quand j’ai eu le message de Taehyun mais je crois que tu t’en rends pas compte. » Il soupire, avant de détourner le regard un instant. Il reprend. « Enfin, l’important ce que tu sois en vie. Je m’en fous de la voiture. » Tu baisses la tête, honteuse. Tu ne mérites pas ces deux hommes dans ta vie. Clairement pas.
CODES LITTLE WOLF.
LITTLE WOLF.Invité
Invité
Re: irrécupérable | Lun 25 Juin - 12:04
comment est la voiture ? en réalité, elle n'a même pas le temps de finir sa phrase qu'elle comprend aussitôt qu'il n'y a plus de voiture. tu n'as même pas besoin de lui répondre, de toute façon, ce n'est clairement pas le plus important là-dedans. c'est pour cette raison que tu lui poses la question des plus importantes. comment est-ce qu'elle se sent ? tu te doutes bien que ça ne va pas être la forme, tu veux juste qu'elle te rassure un minimum... or, ce n'est pas le cas. elle va mal, elle doit avoir mal partout. tu retiens un soupir de frustration. ton regard imite le sien, observant cette poche de morphine. dire qu'elle n'aurait pas eu besoin de ça si elle n'avait pas prise la voiture de son père... il est encore bien trop tôt pour la blâmer de quoi que ce soit, elle ne va pas bien, et là c'est un problème pour toi. tu auras tout le temps de lui passer un savon lorsqu'elle ira mieux. sa santé avant tout, mais ouais, ça t'emmerde. en plus de t'avoir fait peur comme jamais, elle a risqué sa vie. est-ce qu'elle s'en rend compte ? sûrement oui, mais pourquoi recommence t-elle à chaque fois ? ce n'est pas la première fois que tu te rends à l’hôpital. elle ne fait pas attention, il lui arrive souvent d'être assez insouciante, d'avoir le goût du risque sans doute mais toi, t'as de plus en plus du mal à la suivre. t'es fatigué, fatigué de toujours vivre avec cette peur lorsqu'il se passe ce genre de choses, fatigué qu'elle ne vous écoute pas, fatigué mais pourtant, tu sais que tu seras toujours à son chevet à ses réveils. t'espères simplement qu'il n'y aura pas de prochaine fois.
à sa remarque, tu te redresses, appuyant sur le bouton qui indiquera aux infirmières de venir dans la chambre afin de remettre de la morphine. bordel, t'en peux plus de la voir dans cet état. non vraiment, tu te demandes si elle a conscience de ce qu'il se passe. elle sait pourtant, être toute ta vie, mais elle continue de te faire des peurs bleues. au fond de toi, tu sais qu'elle ne le fait pas exprès. ça serait clairement ridicule et inhumain mais t'aimerais parfois pouvoir la secouer, la réveiller, lui dire de faire plus attention. de toute façon tu ne laisseras pas tomber cette histoire, quitte à créer une dispute, ce n'est pas ce que tu veux mais tu ne pourras pas garder tout ça pour toi. mais encore une fois, c'est loin d'être le plus important à l'heure actuelle. et comme si elle t'entendait penser, comme si elle sentait ton inquiétude remuer toutes tes pensées dans ton esprit, sa main vient se saisir de la tienne. ses doigts sont froids, quelque peu tremblants alors que toi, tu tentes de la couvrir de ta chaleur. elle te lance ce regard, que tu comprends, comme d'habitude.
je t'aime aussi.
elle s'excuse, tu baisses le regard, retenant un soupir mais elle reprend rapidement la parole en tentant de rassurer son père. lui assurant qu'elle l'aidera à payer les réparations. les réparations ? mais la voiture est foutue, et elle le comprend vite, puisqu'elle se reprend aussitôt. comme si c'était le plus important, et d'ailleurs, son père réagit très vite en lui demandant de laisser tomber, non sans lui faire comprendre qu'elle... fait chier. toi, tu restes silencieux, pour une raison simple: tu ne veux pas en parler. tu te connais assez pour savoir qu'il vaudrait mieux que tu gardes le silence, ton côté impulsif pourrait resurgir, et c'est tout sauf le moment de lui montrer ton inquiétude. t'as pas envie qu'elle culpabilise, pas maintenant. alors tu te fermes. mia est l'une des rares personnes à qui tu ne peux rien cacher, si ce n'est la seule personne avec ta maman. non, tu ne peux rien lui cacher à mia, donc tu préfères t'abstenir, ne pas t'aventurer dans cette conversation. non pas que tu lui en veuilles réellement, mais t'es d'accord avec son père. elle fait chier. son paternel parvient à la rassurer, même si tu le vois bien à son expression qu'elle s'en veut. ce n'est pas ce que tu veux, ni son père d'ailleurs, t'en es persuadé. mais quand même, vous ne pouvez pas revenir en arrière. alors après un instant de silence, tu reprends: « t'as besoin de quelque chose? » peut-être qu'elle a faim ou soif, on ne sait jamais. « j'vais descendre, si tu veux boire ou manger. » parce que mine de rien, t'as carburé au café depuis le début de la nuit. t'es épuisé parce qu'en plus de ça, t'avais pas prévu de te coucher tard. la panique te garde bien évidemment éveillé. et toujours ta main dans celle de mia, tu tournes le visage vers ton beau-père. « j'vous rapporte quelque chose? » et puis au fond, peut-être que tu as besoin de t'aérer l'esprit quelques secondes. parce que psychologiquement, tu commences à craquer. c'est le bon moment pour lui rapporter un petit quelque chose qui lui fera du bien. et puis aussi peut-être que son père a besoin de se retrouver seul avec elle. tu prends les devants sans forcément en avoir la certitude.
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IRRÉCUPÉRABLE
ft. Mihyun ♥
comment est la voiture ? en réalité, elle n'a même pas le temps de finir sa phrase qu'elle comprend aussitôt qu'il n'y a plus de voiture. tu n'as même pas besoin de lui répondre, de toute façon, ce n'est clairement pas le plus important là-dedans. c'est pour cette raison que tu lui poses la question des plus importantes. comment est-ce qu'elle se sent ? tu te doutes bien que ça ne va pas être la forme, tu veux juste qu'elle te rassure un minimum... or, ce n'est pas le cas. elle va mal, elle doit avoir mal partout. tu retiens un soupir de frustration. ton regard imite le sien, observant cette poche de morphine. dire qu'elle n'aurait pas eu besoin de ça si elle n'avait pas prise la voiture de son père... il est encore bien trop tôt pour la blâmer de quoi que ce soit, elle ne va pas bien, et là c'est un problème pour toi. tu auras tout le temps de lui passer un savon lorsqu'elle ira mieux. sa santé avant tout, mais ouais, ça t'emmerde. en plus de t'avoir fait peur comme jamais, elle a risqué sa vie. est-ce qu'elle s'en rend compte ? sûrement oui, mais pourquoi recommence t-elle à chaque fois ? ce n'est pas la première fois que tu te rends à l’hôpital. elle ne fait pas attention, il lui arrive souvent d'être assez insouciante, d'avoir le goût du risque sans doute mais toi, t'as de plus en plus du mal à la suivre. t'es fatigué, fatigué de toujours vivre avec cette peur lorsqu'il se passe ce genre de choses, fatigué qu'elle ne vous écoute pas, fatigué mais pourtant, tu sais que tu seras toujours à son chevet à ses réveils. t'espères simplement qu'il n'y aura pas de prochaine fois.à sa remarque, tu te redresses, appuyant sur le bouton qui indiquera aux infirmières de venir dans la chambre afin de remettre de la morphine. bordel, t'en peux plus de la voir dans cet état. non vraiment, tu te demandes si elle a conscience de ce qu'il se passe. elle sait pourtant, être toute ta vie, mais elle continue de te faire des peurs bleues. au fond de toi, tu sais qu'elle ne le fait pas exprès. ça serait clairement ridicule et inhumain mais t'aimerais parfois pouvoir la secouer, la réveiller, lui dire de faire plus attention. de toute façon tu ne laisseras pas tomber cette histoire, quitte à créer une dispute, ce n'est pas ce que tu veux mais tu ne pourras pas garder tout ça pour toi. mais encore une fois, c'est loin d'être le plus important à l'heure actuelle. et comme si elle t'entendait penser, comme si elle sentait ton inquiétude remuer toutes tes pensées dans ton esprit, sa main vient se saisir de la tienne. ses doigts sont froids, quelque peu tremblants alors que toi, tu tentes de la couvrir de ta chaleur. elle te lance ce regard, que tu comprends, comme d'habitude.
je t'aime aussi.
elle s'excuse, tu baisses le regard, retenant un soupir mais elle reprend rapidement la parole en tentant de rassurer son père. lui assurant qu'elle l'aidera à payer les réparations. les réparations ? mais la voiture est foutue, et elle le comprend vite, puisqu'elle se reprend aussitôt. comme si c'était le plus important, et d'ailleurs, son père réagit très vite en lui demandant de laisser tomber, non sans lui faire comprendre qu'elle... fait chier. toi, tu restes silencieux, pour une raison simple: tu ne veux pas en parler. tu te connais assez pour savoir qu'il vaudrait mieux que tu gardes le silence, ton côté impulsif pourrait resurgir, et c'est tout sauf le moment de lui montrer ton inquiétude. t'as pas envie qu'elle culpabilise, pas maintenant. alors tu te fermes. mia est l'une des rares personnes à qui tu ne peux rien cacher, si ce n'est la seule personne avec ta maman. non, tu ne peux rien lui cacher à mia, donc tu préfères t'abstenir, ne pas t'aventurer dans cette conversation. non pas que tu lui en veuilles réellement, mais t'es d'accord avec son père. elle fait chier. son paternel parvient à la rassurer, même si tu le vois bien à son expression qu'elle s'en veut. ce n'est pas ce que tu veux, ni son père d'ailleurs, t'en es persuadé. mais quand même, vous ne pouvez pas revenir en arrière. alors après un instant de silence, tu reprends: « t'as besoin de quelque chose? » peut-être qu'elle a faim ou soif, on ne sait jamais. « j'vais descendre, si tu veux boire ou manger. » parce que mine de rien, t'as carburé au café depuis le début de la nuit. t'es épuisé parce qu'en plus de ça, t'avais pas prévu de te coucher tard. la panique te garde bien évidemment éveillé. et toujours ta main dans celle de mia, tu tournes le visage vers ton beau-père. « j'vous rapporte quelque chose? » et puis au fond, peut-être que tu as besoin de t'aérer l'esprit quelques secondes. parce que psychologiquement, tu commences à craquer. c'est le bon moment pour lui rapporter un petit quelque chose qui lui fera du bien. et puis aussi peut-être que son père a besoin de se retrouver seul avec elle. tu prends les devants sans forcément en avoir la certitude.
CODES LITTLE WOLF.
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