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    :: Défouloir :: 2019

jealousy ft srey

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jealousy ft srey | Dim 27 Mai - 16:38
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Jealousy
ft. yoliyan


-L'ivresse est une folie volontaire. une volonté d'oublier, de se foutre en l'air, de se détruire jusqu'à ne plus connaître les raisons qui l'ont poussés jusque ici. il fuit, loin de la fleur blanche, loin de ilkwon, loin d'elle et de toutes personnes qui oseraient lui rappeler la demoiselle. il se noie dans l'alcool, se défonce à coup de seringues et lorsqu'il en est encore capable, essaie, du mieux qu'il le peut, de baiser quelques filles dont il ne se souviendra guère le lendemain. il est dans un piteux état yohan, il suffit de voir la plaie à sa lèvre inférieure et le coquard qui peine à disparaitre au niveau de son oeil gauche. deux semaines d'auto destruction, à attendre le moment où il aurait finalement les couilles d'y mettre fin. deux semaines à les éviter, refoulant cette peine qui enserrait son coeur, tentant d'agir comme si de rien n'était, comme si lui, byun yo han, n'en avait strictement rien à branler. et il aurait pu continuer longtemps comme ça, adossé au bar de ce club, à observer la foule, une bouteille de soju en main. étrange qu'il ne se soit pas encore défoncé la gueule quand bien même son alcoolémie dépassait clairement la norme autorisée. il aurait pu continuer encore longtemps à scruter la piste de danse, à se foutre de la gueule des casos qui tentaient vainement de draguer et à examiner les demoiselles présentes pour savoir laquelle il ramènerait à l'hôtel. il aurait pu continuer. si et seulement si, son regard ne s'était pas posé sur sa silhouette, la responsable de tous ses moindres maux, ses cheveux doré virevoltant autour d'elle alors qu'elle se dandinait visiblement heureuse. il aurait pu quitter les lieux, s'enfuir encore plus loin et s'injecter une petite dose histoire d'oublier rapidement l'image de sa cadette, oublier son coeur qui s'écrase dans sa poitrine et cette haine qu'il ressentait à chaque fois qu'il réalisait qu'il n'était toujours pas indifférent à sa silhouette. et pourtant ce n'était pas vers la porte de sortie qu'il s'était dirigé mais bel et bien vers la piste de danse, vidant sa bouteille de soju d'une traite alors qu'il la posait sur le bar. peut-être n'aurait-il pas pris la peine de l'accoster si elle avait été seule, avec des amies. peut-être aurait-il continué à l'éviter, à la haïr et à boire jusqu'à plus soif. mais le soucis avec yohan c'est qu'il n'avait jamais et n'accepterait jamais de voir des hommes tourner autour d'elle.  l'égoïsme ne consiste pas à vivre comme on en a envie mais à demander aux autres de vivre comme on a soit même envie de vivre. et c'est exactement ce dont il avait besoin, que srey reste à jamais sienne et ce qu'importe si il était le pire enfoiré qu'elle eût connus. il n'était ni prêt à abandonner ni prêt à reléguer sa place. pas une énième fois, pas après cette trahison, pas ce soir. il ne se soucie guère des regards interloqués des clients lorsqu'il les pousse pour se faire un passage vers la jeune femme, il ne se soucie guère de son expression surprise lorsqu'elle l'aperçoit enfin, tout ce dont il se soucie c'est de la gueule de ce mec bien trop près de sa srey et de son pied qui vient frapper le ventre du pauvre garçon le forçant à prendre ses distances alors que yohan prolifère d'hors et déjà de nombreuses obscénités à son égard. son poing déjà prêt à s'abattre contre la mâchoire de celui qui avait osé touché ce qui était sien. oh si seulement il avait pu faire de même avec ilkwon.
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Re: jealousy ft srey | Lun 28 Mai - 0:41
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Jealousy
ft. yoliyan

-Elle n’était pas par envie, mais ses copines lui avaient dit que c’était la meilleure façon d’oublier un homme. Mais elle n’avait pas envie d’oublier Srey, elle pouvait bien dire ce qu’elle voulait, elle l’attendait encore et toujours. Elle avait sûrement fait des erreurs aux yeux de Yohan, et ça lui bousillait le cœur de ne pas avoir été parfaite à ses yeux. Elle se sentait sale, ridicule, conne, si conne, qu’elle avait fini par se détester. Mais comment lui reprocher d’avoir sauté dans le vide quand le garçon qu’elle aimait n’avait de cesse de l’y précipiter et de l’y retenir dans le vide. Mais rien n’y faisait, ni les paroles accablantes envers Yohan, ni leurs paroles qui se voulaient rassurantes. Srey était malheureuse, amoureuse, et obsédé par un seul et même homme … elle faisait bonne figure comme toujours, se forçait à sourire bien que ça doit de plus en plus dure pour elle. Elle se sentait oppressée et jouer cette comédie l’épuisait. Elle peinait à sortir de son lit, à dormir, à respirer. Tout lui devenait impossible et le moindre pas une lourde peine. Elle cherchait constamment Yohan, au détour d’une rue, chez elle, au clan. Elle n’allait jamais vers lui, de toute façon il avait disparu de la circulation et les rares fois où elle l’avait aperçu elle avait tourné les talons dans l’autre sens pour s’enfuir. Parce que sa simple vue la mettait à genou et la détruisait. Alors ce soir,  quand on lui avait promis de lui changer les idées et que sortir en boite lui ferait du bien elle l’avait bêtement cru. Mais c’était pire encore. Son cœur avait cessé de battre le jour où elle avait quitté ce bureau et il ne rebattrait que le jour où Yohan la prendra dans ses bras. Elle ferme les yeux, bien trop saoul pour réfléchir mais pas assez pour oublier. Quand ce jeune homme ressemblant presque à Yohan s’était présenté à elle pour danser, elle l’avait suivi. Elle n’avait plus envie de faire d’effort ce soir. Alors il lui fallut un long moment pour comprendre ce qui se passait. Il était là, et cette fois ci ce n’était plus une hallucination … Elle met plusieurs secondes avant de réagir, avant de comprendre. « Yohan ! » cri-t-elle soudain en se jetant sur son bras. « Arrête ! » elle se moque bien qu’il puisse faire mal à cet inconnu mais elle refuse qu’il puisse se blesser en le cognant. Elle serre son bras contre elle, tentant de le retenir avant de venir se glisser devant lui en lui attrapant le visage de ses mains douces « Yohan … je t’en prie … » mais c’est un animal blessé qu’elle a en face d’elle. Amoché. Abîmé. Elle n’a pas l’esprit assez clair pour contrôler ses émotions mais son cœur pleure quand ses yeux le fixe terrassée. Oh mon amour … que t’infliges-tu ? Srey a toujours été celle qui réussissait à calme Yohan quand il était dans une fureur sauvage, mais ce soir elle n’était plus certaine de rien … « Ne te fais pas mal … » gémit-elle sans être certaine qu’il l’entende ou la comprenne … 

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Re: jealousy ft srey | Lun 28 Mai - 11:18
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ft. yoliyan


-Le crime est un acte de démence, ou une stupidité de la conscience. enivré, soûl et en pleine psychose, il ne laisse strictement aucune chance à ce pauvre inconnu qui avait eu le malheur d’approcher la demoiselle. il frappe, le rattrape pour éviter qu’il ne chute puis frappe de nouveau. il ne perçoit aucun son si n’est celui de son poing qui s’explose contre la mâchoire de sa victime. aveuglé par cette rage qui le ronge depuis des semaines, par cette sensation d’impuissance face à l’être pour qui il aurait donné sa vie et qui avait finis par la prendre, entièrement, derrière son dos. sa vision brouillé lui donnerait presque l’impression qu’il s’agit d’ilkwon et ça lui fait un bien fou d’avoir cette impression de lui détruire la gueule tout en sachant qu’il ne le blesse guère. L'homme en soi est bien souvent une chose absurde, un tissu de contradictions. et yohan ne supportait plus ces contradictions constantes, cette incapacité à faire des choix réfléchis et cette interminable déchéance. la voix de sa douce qu’il arrive faiblement à percevoir malgré le vacarme qu’il a causé lui broie le coeur, comment pouvait-elle encore s’inquiéter pour lui, se soucier des blessures qu’il pouvait s’auto infliger quand elle était l’unique cause de sa souffrance? il se sent arraché de force à sa victime, tiré en arrière, les bras placés en croix derrière son dos alors qu’il grimace sous la douleur. il ne se rend guère compte du sang qui s’écoule de sa lèvre rompue, l’adrénaline ayant été telle qu’il n’avait guère réalisé que ses coups lui avaient été rendus dans une tentative vaine de répliquer à son attaque. il lâche un grognement lorsque le vigil resserre sa prise, le forçant à se reculer de la piste de danse. il aurait pu continuer à frapper, s’en prendre au vigil et espérer que celui-ci lui éclaterait la tête suffisamment fort pour qu’il en oublie l’intégralité de sa vie. mais son regard croise celui de srey, et toute la colère s’évanouie laissant place à une peine qui lui est insurmontable. il se noie dans ses yeux assombris par sa détresse, tout autant démunie qu’il ne l’est et c’est à ce moment précis qu’il se rend compte de l’ampleur des dégâts qu’il a causé à leur relation, de toute la torture physique et psychique qu’elle avait subis ces derniers années à ses côtés. tout cela parce qu’il était trop égoïste et fier pour accepter l’idée qu’il puisse dépendre de quelqu’un d’autre que de lui même. parce qu’il avait trop peur de la trahison, de la perfidie. et quelle bassesse d’esprit d’avoir pensé ne serait-ce qu’un seul instant qu’elle pourrait supporter ses tromperies et ses abus éternellement. « désolé khaliyan » prononce t-il à l’intention de sa cadette avant de n’être traîné hors de la foule. soit il finirait en cellule de dégrisement pour la nuit soit avec un peu de chance on le foutrait à la rue en lui interdisant de reposer les pieds dans les lieux. la seconde option lui était souhaité. au moins il pourrait se piquer et oublier.
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Re: jealousy ft srey | Lun 28 Mai - 18:50
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Et cette peine incommensurable qu’elle voit dans ses yeux lui bousille le cœur un peu plus. Et ses lèvres qui s’excuse, et son cœur qui lâche un peu plus … oh non, elle ne peut pas le laisser partir, pas ainsi, pas maintenant, pas comme ça … ils se meurent loin l’un de l’autre et jusqu’à maintenant Srey n’avait jamais réalisé à quel point Yohan pouvait l’aimer. Mais était-ce que tout ça serait suffisant, la jeune femme aimait croire que oui … Elle n’imaginait, de toute façon, pas sa vie autrement que dans ses bras. Il se bat, s’abîme, s’ouvre la lèvre et Srey s’interpose, se jette à cou, aimerait pouvoir le sauver. Comment ? Elle ne sait même plus s’il supporte sa présence, s’il supporte l’idée de lui faire face … et son cœur se soulage de ne pas voir de dégoût dans son regard mais cette tristesse l’achève. Elle vacille, culpabilise. Elle tue l’homme qu’elle l’homme, autant qu’il l’a malmené ces dernières années … Oh dieu qu’elle le veut … cet homme qu’elle a dans la peau. Elle frissonne, fait un pas vers lui alors qu’on l’arrache à elle. La haine que ressent Srey pour le vigile à cet instant n’a d’égal que la douleur que les jeunes amants s’infligent. Elle fulmine, voudrait le frapper, la féline blessée qu’elle est, mais elle ne fait rien, l’alcool qui coule dans ses veines ne l’aide pas à réfléchir. Elle suffoque et dès l’instant où elle ne voit plus la silhouette rassurante de Yohan elle s’écroule, ses jambes tombent sans qu’elle ne puisse retenir sa chute. Ses copines arrivent en renfort, lui demandent si Yohan l’a touché. Oui en plein cœur. S’il lui a fait du mal. Oui tellement. Elles lui demandent où il est. Loin. Elle ne se soucie même pas de l’homme dont le visage est tuméfié, elle ne voit que Yohan, et sa peine, et son visage meurtri. Il faut qu’elle aille le voir, le retrouver … Elle titube quand elle se redresse, elle voudrait courir mais c’est à peine si elle arrive à rester debout. Ses amies la retiennent, lui dit que c’est inutile de lui courir après. Elle vacille, les repousse, déterminée. Si, si ça sera toujours utile, il vaudra toujours le coup … Malgré les bleus, les trahisons, les promesses rompues … Elle s’énerve, hurle qu’on la lâche et sans comprendre comment arrive dehors. L’air frais de la nuit lui brûle les poumons. Elle gémit et s’appuie au mur. Son chauffeur l’aperçoit, l’aide à marcher jusqu’à la voiture. La conduit en lieu sûr. Calme les pleurs de Srey d’une main imposante dans sa chevelure dorée. Elle s’apaise, dessoûle, réalise qu’elle a besoin de lui, que lui a besoin d’elle, qu’ils ne peuvent pas guérir s’ils sont pas ensemble. Elle passe un coup de fil, la réponse tombe, personne ne sait où le jeune dauphin. Elle ne se sent pas pour autant démunie. Elle donne une adresse, c’est son cœur qui guide. Elle sait, sent, qu’il sera là-bas. Elle demande, ordonne de sa voix douce, qu’on les laisse seuls. Et elle marche Srey, pied nu de son pas chancelant, vers son homme … elle entre dans le bâtiment désaffecté et grimpe les étages, qu’ils ont tant de fois parcourus plus jeune. C’était leur lieu, leur repère, leur cachette. « Yohan … ? » murmure-t-elle de sa voix infiniment triste mais d’une douceur apaisante.
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Re: jealousy ft srey | Mar 3 Juil - 7:18
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- il était las, le regard vide et les bras serrés dans son dos. il oscillait, titubant, incapable de se maintenir correctement debout et strictement inapte à se débattre. cet anéantissement démesuré lui prend la gorge, il a l’impression d’étouffer d’angoisse, ses genoux percutant le béton où le vigil finit par l’abandonner avec ce regard dans lequel il décèle une pitié qu’il n’estime guère mériter. il était minable, miséricordieux, son coeur au bord du gouffre, l’angoisse s’emparant de son être alors qu’il observait impuissant ses mains trembler frénétiquement, du sang séché les recouvrant. extirpé de ses pensées par deux bras qui se refermaient à nouveau autour de lui, il tentait vainement de se débattre avant de ne réaliser qu’il ne s’agissait que de ses hommes, probablement préoccupés à l’idée que l’on aperçoive le patron de la fleur blanche, pitoyablement agenouillé devant les portes d’un autre club. l’amour suscitait des désastres, engendrait des perditions, des anéantissements, des trahisons de l'ordre social, il  prodiguait le feu d'un incendie interne, lui coupait le soufflait et l’aveuglait. avachis sur la banquette arrière de la voiture, il lâche un rire sarcastique face au ridicule dont il fait preuve. ne s’était-il pourtant guère convaincu de ne jamais aimer ? «  déposes moi à la bâtisse. » proteste t-il lorsqu’il réalise que la voiture se dirige vers le QG de la famille. il ne veut voir personne, ni son oncle, ni même ilkwon. il n’en a plus la force, celle qui l’avait jusque là pousser à enfiler cette identité qui n’était et ne saurait jamais être sienne. qui était yohan?

il trébuche en s’extirpant du véhicule, faisant signe à celui-ci de se barrer alors que, sac sur le dos, il pénètre enfin dans la bâtisse, lugubre et macabre. et cela l’apaise. l’obscurité, le silence, la fraîcheur des lieux. les débris qui jonchent le sol et les murs décrépis, il replongerait presqu’en enfance ou plutôt adolescence, lorsque malgré ses responsabilités, il pouvait encore se permettre de faire ce qu’il aimait, de rire sincèrement. ses pieds montent les marches, les unes après les autres, chancelant alors qu’il atteint enfin le premier étage où il finit par s’écrouler, un pan de mur lui permettant d’y trouver le repos. il a juste besoin d’oublier, d’effacer tout ce qu’il déteste tant et qui fait de lui un être faible et épris. s’abandonner pleinement à sa détresse et aux ténèbres de son désarroi. entrouvrant le sac, il en sort une seringue, les lèvres étirées dans une grimace douloureuse. il ne se reconnaissait guère, mais avait-il ne serait-ce qu’une fois était capable de reconnaitre la personne qu’il était? On est toujours dépendant d'autres êtres. Un être humain qui serait toujours seul avec lui-même dépérirait très vite, il mourrait. et c’est ce qui était en train de se produire, yohan se détériorer, l’aiguille planté maladroitement dans la veine de son bras gauche alors qu’il injecte le liquide nocif en son sein. dire qu’il avait si longtemps regardé de haut tous ces déchets de l’humanité qui passaient leur temps à s’auto détruire. au final, il était tout aussi pitoyable. incapable de s’aimer, incapable de l’aimer. expirant, il se sent enfin soulagé, les battements de son coeur ralentissant suffisamment pour qu’il n’en ressente plus la douleur dans sa poitrine. la seringue retirée, il l’envoie valser au sol avant de ne fermer les yeux, plongeant dans les abysses du néant, seule la voix de srey semblant persévérer, comme si, même lorsqu’il lâchait prise, son être persistait à lui rappeler l’existence de la jeune femme. « dégage, je t’en prie va t-en. » lâche t-il fiévreux, dans un gémissement faible et douloureux.
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Re: jealousy ft srey | Mer 8 Aoû - 12:21
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L’amour est une chose si puissante. Destructrice et bienfaisante. Grâce à l’amour l’Homme est capable du pire comme du meilleur. Un sentiment de faiblesse pour certains, de grandeur pour d’autres. On ne sait jamais comment jauger l’amour. Did I love you for the last time ? Pourrait-elle ? Ne plus aimer Yohan. Pourrait-elle ? Suivre le cours de sa vie sans lui ? Cela lui paraissait si improbable et douloureux qu’elle écartait bien vite ces suppositions de son esprit. Elle aimait Yohan, dès l’instant où elle l’avait vu lui semblait-elle. Mais elle n’était qu’une enfant, découvrant un nouveau monde, une nouvelle famille. On les avait si longtemps comparé à des frères et sœurs que Srey s’était sentie coupable d’éprouver de l’attirance pour lui. Moins lorsqu’elle réalisa que c’était partagé … moins encore quand elle finalement puis se perdre entre ses bras, entre ses draps, avec un sentiment de pleine puissance. Parfois elle se dit que c’est à cet instant qu’elle aurait dû mettre ses conditions. Si tu me veux Yohan, alors prends moi tout entière, mais ne prends que moi … juste moi … la première fois qu’elle eut compris qu’il voyait d’autres personnes, elle avait pleuré toutes les larmes de son corps, une nuit entière avant de s’être présentée face à lui, son masque de fierté en place, l’air de rien. Bien. S’il voulait voir ailleurs, si elle n’était rien de plus qu’une fille de plus à son tableau de chasse alors soit … elle ravalerait sa douleur. Elle ne regrettait pas de lui avoir donné sa première fois, mais parfois elle doutait de lui avoir donné son cœur. Ne gâchait-il pas tout ? Et elle ? N’avait-elle pas tout gâchée en couchant avec Il Kwon … ? De toute façon elle en avait eu envie, et elle l’assumerait. Si Yohan voulait lui en vouloir pour ça il aurait toutes les raisons du monde de le faire … Mais elle ne pouvait pas le laisser l’accuser de tous les torts, de le voir se détruire sans rien faire. Ne comprenait-il pas à quel point ils étaient malheureux l’un sans l’autre … ? Elle déglutit, souffre avec lui comme si leur cœur n’avait finalement jamais cessé de battre à l’unisson. Elle relève son regard vers ce bâtiment si précieux à leur yeux … à leur histoire. Vacillante, les joues baignées de larmes elle entre à son tour, persuadée de le trouver ici. Et elle traverse ses étages, ces pièces qu’ils avaient si longtemps squattés. Elle pousse quelques bâches et s’avance vers leur coin favori. Celui où ils pouvaient regarder le ciel, enlacés. La vision que lui offre Yohan pourrait la tuer sur place. Elle l’achève et lui fait si mal qu’elle sent son cœur se briser. Pourquoi ? Elle s’avance jusqu’à son corps quasi inerte et s’agenouille devant lui, gémissant dans un souffle « Mon Amour … » elle caresse sa joue et ne fait pas attention à sa remarque qu’elle balaye de son esprit. Elle veille à éloigner tout ce qui pourrait le blesser plus qu’il ne l’était déjà. Seringue, garrot, débris de verres. Elle se penche vers lui pour éponger son front à l’aide de ce fin gilet qu’elle avait sur elle. « Ca va aller … je suis là … je pars plus … » souffle-t-elle avec douceur en venant s’allonger contre lui pour le tenir dans ses bras. Tant pis, elle avait fait le premier pas, et quand bien même il l’envoyait se faire voir, et quand bien même il ne voulait pas d’elle, elle ne voulait pas le perdre, elle ne voulait pas le laisser. Alors tant pis, tant pis, tant pis. Elle restait. Avec lui. Pour toujours. Elle attrape doucement sa tête qu’elle pose familièrement sur sa poitrine et le serre contre lui, lui caressant le dos malgré ses tremblements dû à l’alcool et la drogue qu’il venait d’ingurgiter. Il n’était plus que l’ombre de lui-même et semblait déjà partie pour un tripe … elle resterait, toujours.
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Re: jealousy ft srey | Sam 27 Oct - 15:37
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Jealousy
ft. yoliyan


À côtoyer la mort, tu te raccroches à la vie. il était à bout, à bout d'eux, à bout de lui, à bout de la vie. il était fatigué, fatigué de vouloir crever et de n'en être tout bonnement pas capable. s'auto apitoyer sur son sort ne semblait pas suffisant voilà qu'il fallait qu'il entraine autrui dans sa chute. il voulait qu'elle le haïsse, qu'elle passe à autre chose, qu'elle réalise qu'il n'était pas fait pour elle ou plutôt qu'elle était bien trop bien pour lui. et pourtant il fallait sans cesse qu'il change d'avis, qu'il rapplique pour lui rappeler qu'elle était sienne, comme une vulgaire chose dont il prenait possession dés qu'il en estimait le besoin. pourquoi n'était-elle pas capable de lui faire ses adieux, à lui qui n'en était guère capable ?  il avait pourtant tout essayé, tout essayé pour qu'elle ne chute pas avec lui, pour qu'elle finisse écoeuré par cet homme qu'il était devenu ou plutôt avait toujours été. srey, ilkwon, y avait-il encore quelqu'un auquel il puisse se rattacher ? il feignait ne pas avoir besoin d'autrui lorsque tout ce dont il avait besoin c'était d'être rassuré, d'être secoué mais plus encore qu'on l'aide à accepter ce passé inexistant, brouillé, dont sa mémoire ne semblait guère avoir de traces. la tête en arrière, il tremble violemment, manquant de s'étouffer avec sa propre bave, qu'il réussit tout de même à avaler. Pourquoi était-ce si dur de s'éteindre, pourquoi cela arrivait si aisément aux personnes qui ne le désiraient guère et si difficilement aux personnes qui ne demandaient que ça ?

"j'ai mal." lâche t-il dans un cri douloureux, les larmes roulant sur son visage alors qu'il pleure, pleure comme il ne se l'est jamais permis de le faire. il a si mal  . Souvent il se couchait avec le désir, avec l'espoir, de ne plus se réveiller. Le jour renaissait, ses yeux se rouvraient à la lumière, et son âme à la douleur !  pourquoi était si douloureux de vivre? il resserre ses doigts sur son t-shirt, au niveau de son coeur et renifle. il ne peut s'arrêter de pleurer, il ne le veut même pas. qu'est-ce que cela pourrait bien changer qu'elle le voit ainsi? il n'y avait rien de plus ni rien de moins qu'il puisse faire pour eux. il était bien trop faible pour cela. " tu ne dois pas m'aimer, je ne suis rien de bon srey rien. "  comme si cela pouvait convaincre la jeune femme. ses tremblements reprennent de plus belle alors qu'il conserve les yeux clos, incapable de contrôler son corps ni même ses pleurs. "ne peux-tu pas donc aimer ilkwon hein ? " ne peux-tu donc pas aller au bout des choses?
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Re: jealousy ft srey | Dim 28 Oct - 13:53
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Elle partageait sa douleur, celle du cœur, celle de l’âme … elle partageait ses plaintes et sa rage de vivre. Srey n’avait jamais quitté les côtés de Yohan, jamais, à n’importe qu’elle prix elle s’était accrochée. Quand il baisait ces filles, quand il s’énervait, quand il se droguait. Elle avait toujours été là, dans l’ombre, à le soutenir, à lui pardonner, à le détester en secret et l’aimer en silence. Elle n’avait jamais failli à sa tâche et s’était toujours montré … à la hauteur. Mais même la plus courageuse des combattante et la plus douce des amantes avaient ses limites … le comportement de Yohan de ces derniers temps avait été de plus en plus destructeur et meurtrier la faisant tomber à genoux et la blessant encore et encore et encore … Elle avait craqué, rien qu’une nuit, de la pire des façons qui soit, elle l’avait trahi, rendu sa douleur et les coups qu’il lui infligeait d’un seul revers. Elle n’avait jamais eu l’intention de lui faire du mal, c’était peut-être pire, elle avait simplement écouté ses envies et ses besoins … Elle savait, avait compris, vu, qu’Il Kwon l’aimait, mais elle, égoïstement, s’était simplement perdu dans cette  affection qui lui donnait, parce que dans son regard Srey était une reine. La reine déchue de Yohan … Elle réalisait en le voyant aujourd’hui que s’éloigner de lui avait été la pire des décisions et peut-être aussi la bonne. Elle n’était pas certaine de son choix, mais elle espérait pouvoir tout déconstruire pour leur reconstruire une monde plus serein, plus sain … et peut-être même un monde où il n’y aurait qu’eux … elle le serre contre elle en pinçant ses lèvres devenues blêmes. Elle n’avait, jusqu’à ce soir, jamais réalisé l’importance qu’elle pouvait avoir dans la vie de Yohan. Elle et Il Kwon étaient sa base, comme un château de carte qui venait de s’effondrer, sans eux Yohan avait touché le fond. Elle ne savait plus rien Srey, si elle avait encore le droit de prétendre à une place dans sa vie, si elle avait le droit d’être ici ce soir … mais qu’importe, elle s’en donnait le droit et se blottissait contre lui. Ses bras frêles l’entouraient pour le contenir et dieu qu’elle aimerait pouvoir lui arracher sa douleur, lui prendre et le subit en punition. Elle refusait de l’accuser de quoique ce soit. il avait eu ces tords mais il avait suffisamment payé, maintenant c’était à elle de souffrir, et peut-être qu’était là sa punition … celle de voir l’homme qu’elle aime supplier la mort de venir le cueillir … qu’elle faible femme avait-elle été pour lui. Elle ne le méritait pas. Elle se dégoûtait d’avoir agis ainsi et aurait voulu s’arracher la peau pour que Yohan n’est plus jamais à toucher l’immonde amante qu’elle était. Pourtant ce soir elle glisse ses jambes entre les siennes et le serre de toutes ses forces, ignorant les crampes et les douleurs musculaires, pour le garder contre elle, espérant que son parfum l’apaise sans le blesser. Elle niche le visage du garçon dans son cou et souffle « t’es tout ce que j’ai … » gémit-elle pour le faire taire. Bon sang … Non, non elle ne veut pas aimer Il Kwon, elle ne peut pas, ne pourra, elle lui relève le visage, l’obligeant à la regarder, ses larmes mouilles ses joues comme écho à celle de Yohan et elle souffle avec conviction « je n’aime que toi Yohan … j’ai jamais aimé que toi … je t’en prie … abandonne pas … pas comme ça … pas maintenant … » le supplie-t-elle douloureuse « je suis là, je suis là pour toi … je partirais plus … je suis là maintenant … »

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Re: jealousy ft srey | Jeu 22 Nov - 14:40
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ft. yoliyan


L’homme a le choix de ne pas nier ses émotions, ni de les réduire au silence. En refusant de s'écouter, il était dans le déni de lui-même et de sa vie. S’éloignant de l'essentiel : perdu, et se sentant perdu. Les choix s’étaient fait en l'espace de quelques secondes et se payaient le reste du temps, un temps infini dont il n’était guère capable d’en connaître la finalité. Une vie faite de choix : Oui ou non. Continuer ou abandonner. Se relever ou rester à terre. Aimer ou haïr. Être un héros ou un lâche. Se battre ou se rendre. Vivre ou mourir. Il avait choisis d’être lâche, choisis d’être faible. Il avait succombé à une peine qu’il s’auto infligeait, à une douleur que ses actes avaient entraînés. il n’avait de cesse de chercher un responsable à cette souffrance, responsable qu’il avait finis par accepter être lui-même. propre ennemi de sa personne, yohan en était arrivé à un point de non retour où sa haine envers lui-même l’empêchait foncièrement d’aimer autrui. et pourtant dieu sait à quel point il aimait khaliyan, un amour si fort qu’il n’avait eu de cesse de la repousser, de la meurtrir, de la détruire dans l’espoir inconscient qu’elle finirait comme toutes les femmes qu’il avait connus : insensible à un homme qui n’avait de respect pour personne et ce même pas pour lui-même. il avait prié qu’elle finisse par la haïr de tout son être, qu’elle disparaisse pour de bon et qu’elle cesse de faire naître en lui ce désir de créer quelque chose à ses côtés. comment pouvait-il prendre soin d’elle lorsqu’il n’était guère capable de prendre soin de sa propre personne. de quelle prétention devrait-il faire preuve pour oser n’envisager ne serait-ce qu’un instant être l’homme dont elle avait besoin? 

« lâches moi srey, lâches moi! pourquoi pourquoi tu ne peux pas me laisser tomber une fois pour tout ?… » il souffle ces quelques paroles fiévreusement, sa tête sur la poitrine de la jeune femme, ses yeux rougis par les larmes et ses mains tremblantes grattant le sol à la recherche de sa seringue, incapable de bouger pour s’en emparer. il aurait aimé donné plus d’impacts à ses mots, les rendre plus douloureux pour la jeune femme. il aurait aimé qu’ils suffisent à la faire partir, comme si, au final il refusait d’accepter le fait qu’il connaissait bien trop khaliyan pour penser un seul instant que ces vulgaires mots la pousseraient à l’abandonner. tel un bipolaire, il se perd dans ses émotions passant du désir de la voir partir à la peur qu’elle ne finisse par réellement disparaître. ses doigts se raccrochent faiblement aux tissus des vêtements de la jeune femme, comme pour la retenir alors qu’elle n’a pourtant pas bougé, sa gorge le brûle et sa tête menace à n’importe quel instant d’imploser pourtant il ne bouge pas, il conserve sa position, une position semblable à celle d’un foetus, comme si cela pouvait le protéger de l’extérieur. ne voulait-il pourtant pas mourir ? « je sais pas. je sais pas qui je suis ni ce que je veux. j’veux juste crever putain,  » ses mots ne font pas sens. pas bien plus que ne font sens ses récents actes. la jeune femme était sous son emprise, elle l’avait toujours été, se donnant pleinement dans cette relation toxique, dans cet amour nocif. à quel point pouvait-il pousser les limites de cette relation, à quel point pouvait-il la manipuler, jusqu’où était-elle prête à aller pour lui, si il n’était guère capable de se relever ne pouvait-elle donc guère l’aider à apaiser son être. « mets une fin à tout ça, je t’en prie. » Par désespoir on affirme, par désespoir on nie, par désespoir on s'abstient d'affirmer et de nier.
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Re: jealousy ft srey | Sam 1 Déc - 15:10
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Jealousy
ft. yoliyan

Mettre fin à sa souffrance ? L’achever ? Non, l’aimer. Khaliyan était capable de beaucoup de choses pour lui,  sauf de l’abandonner. Le perdre lui était insupportable et l’idée même de ne plus l’avoir dans sa vie lui arrachait une plainte douloureuse qui venait du fond du cœur … Elle ne supportait ni l’idée, ni l’avenir qui se profilait pour eux quand ils étaient séparés … Elle ne pouvait retenir cette nausée qui la faisait grimacer. Comment vivre sans lui ? Elle qui n’avait plus aucun souvenir de sa vie d’avant Yohan. Avait-elle fait une erreur ? Avait-elle eu tort de faire de sa vie un monde remplie de Yohan. Elle n’existait plus sans lui.  Elle s’était forgé en tant que femme, en tant que personne juste pour se fondre un peu plus contre lui … Elle l’aimait à en crever, à l’en détester. Et ces femmes qu’il touchait, chacun de ses soupirs l’avait tué plus encore. Elle avait attendu patiemment. Elle avait attendu qu’il réalise son erreur, qu’il ouvre les yeux, qu’il le remarque suffisamment pour qu’elle puisse un jour lui suffire. Qu’elle idée stupide avait-elle eu là quand elle le voyait dans quel état il s‘était mis … La trahison, le goût acide de l’amertume … tout autant d’actes et de combats qui les avaient amené à cet endroit. A ce moment précis. Au bord de ce propice, dans ce gouffre où leur chute vertigineuse les amochait encore et encore … Elle souffrait de le voir souffrir, elle souffrait qu’il l’ait fait souffrir, elle souffrait de l’avoir fait souffrir. Elle ne regrettait rien, sauf la tournure des choses. Elle l’aimait plus que tout et elle avait envie de lui hurler combien il avait été idiot de l’avoir mise de côtés et de l’avoir pourtant aimé autant. Parce qu’elle n’est pas idiote Khaliyan, pas totalement aveugle. Elle voit les sentiments du garçon, elle voit combien il l’a toujours aimé, déjà avant elle pouvait le voir et c’était bien là la seule raison qui la faisait rester. Il l’aimait mais ses peurs étaient plus fortes que tout. Alors elle avait attendu, attendu qu’il les combatte. Elle se tenait à ses côtés, comme un chevalier, fière et féroce. Une lionne prête à combattre pour lui, encaissant les coups et les affronts avec dédains. Jusqu’au soir où le coup de trop avait été porté et qu’elle avait chuté à genoux. Elle resserre sa prise sur lui craignant qu’il ne s’évapore dans l’air si elle le lâchait. « Non » gémit-elle faiblement à sa supplique, sa voix cassée et remplie d’un chagrin et d’une détresse qu’ils partagent. « J’peux pas … » J’peux pas te lâcher, te laisser, arêter de t’aimer, pire encore, arrêter de me battre …  Elle renifle et le serre jusqu’à le fondre en elle, elle veut contenir ses tremblements, elle veut contenir sa douleur, lui avaler la sienne, la faire disparaitre … « On va le faire ensemble … ensemble Yohan … on va trouver qui tu es … » Et cette promesse est remplie de tendresse et de ferveur. « On va trouver qui tu es … » répète-t-elle dans un gémissement qui se veut convaincant. « Laisse-moi t’aimer … » finit-elle par lâcher, son regard criant d’amour et de besoin. Accepte mon amour … 

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