" je vous dis qu'il y a erreur sur la personne. " tente t-il une énième fois alors qu'on le pousse d'hors et déjà dans une cellule que l'on referme derrière lui. ses mains sur sa tête, il expire et inspire rapidement. les choses avaient été bien trop soudainement pour qu'il ne comprenne réellement ce qu'il se passait et le voici derrière les barreaux pour harcèlement sexuel. lui, yang seo jun arrêté pour du harcèlement? il avait envie de rire, de rire et de hurler à la fois. arrêter en plein jour, menotté et embarqué au commissariat le voici qui devait attendre que la victime vienne confirmer qu'il était bien son agresseur ou au contraire qu'il ne l'était guère. et ça, ça le foutait clairement en rogne. comment pouvait-on foutre quelqu'un derrière les barreaux sans même être sur qu'il ne s'agisse de la bonne personne ? était-ce ne serait qu'un tantinet  logique ? ou avait-il la tête atypique du pervers en recherche de proie. " vous correspondez à la description faites par la victime et vous trouvez à l'endroit signalé. nous sommes donc dans l'obligation de vous interpeller monsieur. " obligation son cul oui. s'adossant contre le mur, il finit par se laisser glisser au sol, ses yeux fixant ses poignets dont les menottes y ont laissés des traces. ils avaient intérêt de le compenser directement ou il ferait appel à son avocat. d'ailleurs il était où lui ? "hé, j'aimerais appeler de nouveau mon avocat, il ne devrait pas tarder. " finit-il après quelques minutes par prononcer à voix haute et ce juste avant qu'un garde ne rouvre sa cellule non pas pour l'en faire sortir mais pour y faire rentré une autre personne. " voilà parfait, vous deux vous en avez pour la nuit. " et voilà ce bon grassouillet repartir sans un mot alors que seojun est de nouveau debout et n'a de cesse de l'interpellait en vain. " putain sa mère fait chier ! " il fout un coup de pieds dans le mur, une grimace déchirant ses lèvres lorsqu'il réalise la connerie qu'il vient de faire. puis il finit enfin par s'intéresser à la personne qui partage à présent et pour la nuit, la même cellule que lui. " c'est quoi ton crime à toi ? "

la journée avait pourtant si bien commencé, le soleil brillait et les oiseaux chantaient. non sérieusement pendant un moment tu te demandais pas si t'avais été projeté dans un disney tellement tout paraissait trop beau. c'était le genre de sensation qui présageait que quelque chose allait merder, c'était clair. sauf que tu savais pas c'était quoi. et que quand tu t'en es aperçu, bah c'était trop tard pour l'éviter. tu savais qu'il était têtu, et qu'il aimait pas perdre. ro won était comme ça, depuis le temps que vous fréquentiez les mêmes circuits, tu aurais dû sentir que sa défaite de la semaine dernière lui restait encore en travers de la gorge, et qu'il chercherait à se venger en dehors des pistes. dans votre domaine, c'était toujours une question de compétitions. et tu étais sur le trône depuis trop longtemps à ses yeux, tu savais qu'il reculait rarement devant un obstacle, mais t'aurais pas pensé qu'il viendrait te prendre la tête en pleine journée. ni que ça finirrait là, toi devant expliquer pourquoi t'avait casser la gueule à un mec dans la rue, et sans faire exprès massacrer une des vitres de sa voiture quand il est tombé contre. violence contre autrui alors que c'était lui qui était venu t'emmerder ? où allait le monde. tu ne peux t'empêcher d'affficher ta bitch face à tous ceux qui te regardaient, parce que ça te gonflait de prendre pour l'autre con. le flic qui ouvre la porte d'une cellule déjà occupée, tu hausses un sourcil en voyant la tronche de ton colocataire pour la nuit, levant les yeux ciel à la réflexion de l'autre homme. quel con. tes yeux bruns que tu poses sur ton compagnon de cellule, te laissant tomber sur le truc qui doit servir de lit tu supposais. « casser la gueule à un connard qui supportait pas de se faire battre par une nana. » tu réponds en haussant une épaule, l'indifférence dans ta voix. « et toi, t'as fait quoi pour finir ici ? »

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les mains dans les poches de son jean, il n'affiche aucune réaction face aux propos de la jeune femme. après tout à quoi s'attendait-il à trouver derrière les barreaux d'une cellule. " du coup tu lui as doublement foutus une raclée, pas mal. " lâche t-il en réponse à la jeune inconnue alors qu'il tourne en rond dans la cellule. il ne voulait pas passer la nuit dans cette cellule, premièrement parcequ'il n'y avait strictement aucune raison qu'il ne le fasse et en second lieu parcequ'il devait encore bosser sur la version finale de son prototype et que ce n'était pas en se tournant les pouces dans une cellule qu'il allait avancer. " moi ? pour du harcélement à caractère sexuel." souffle t-il tout en faisant claquer sa langue contre son palet alors qu'il retourne se positionner derrière les barreaux, ses mains se refermant sur ceux-ci alors qu'il cherche du regard un gardien ou quiconque qui pourrait lui donner des réponses. à aucun moment cela ne lui vient à l'idée que la jeune femme puisse le méprendre sur la véracité ou de non de son chef d'accusation. " il s'en sort comment le mec que tu as frappé? " finit-il par prononcer après quelques minutes. il n'était pas particulièrement curieux et cela ne l'intéressait pas fonciérement mais le silence des lieux n'avait rien de plaisant bien au contraire et cela le rendait bien plus nerveux qu'il n'aurait voulu l'admettre. si lui avait conscience de ne rien avoir à faire dans ce cas d'harcélement sexuel cela ne signifiait guère que l'on prendrait ses propos au sérieux. ce qui signifiait que son sort résidait entre les mains d'un victime dont il ne savait strictement rien. fallait-il bien que celle-ci ai réellement été victime d'harcélement et n'ai guère inventé cela de toute pièce dans le but de piéger un homme qui, tout comme cela était le cas avec seojun, possédait suffisament d'argent pour faire taire des accusations qui risqueraient fortement de nuire à sa carrière professionnelle.

t'avais clairement pas mérité de finir derrière les barreaux d'une cellule, surtout à cause d'un connard qui arrivait pas à accepter que les mecs avaient pas toujours le dessus sur les filles. tu avais l'habitude de ce type de comportement, tu le voyais sur les circuits même avec ton statut, mais c'était bien la première fois que ça t'attirait des ennuis en dehors. une mine renfrognée inscrite sur ton visage, tu croises les bras en jetant un coup d'oeil au jeune homme qui partageait ta cellule. il fait les cent pas, tu t'appuies toi contre le mur, la tête posée contre celui-ci, appréciant la froideur. il fallait que tu restes calme. « ouais... en attendant c'est moi qui suit ici et lui est allé soigner ses bobos. pauvre chou. » tu siffles entre tes dents, levant les yeux au ciel. quel con, vraiment. la question de sa présence ici que tu retournes vers ton compagnon de fortune, haussant un sourcil à sa réponse avant de le détailler de la tête aux pieds. lui, un harceleur ? c'est pas comme s'il avait le profil, après on pouvait jamais vraiment savoir aussi. « et t'aurais fait quoi pour qualifier ça harcèlement ? » ta curiosité qui n'a pas de limite, franchement il avait pas la tête de l'emploi, tu te demandais vraiment ce qu'il avait pu faire. tu te redresses un peu plus, quittant ton mur pour venir te mettre à l'oppose de lui, tes doigts glissant sur les barreaux. « probablement un nez en sang, c'est pour sa voiture que j'ai le plus de peine, c'est un modèle magnifique. » tu grimaces, c'était pas fait exprès mais il faut bien l'avouer que sa voiture est un de tes modèles préférés, même si tu n'en conduis pas un. le silence qui s'installe à nouveau, sans que l'un de vous cherche vraiment à le briser, il semblait pas être quelqu'un qui aimer tenir une conversation, et tu n'en avais pas l'envie non plus. non toi tu voulais sortir, c'était pas toi la responsable de cette connerie, ce mec avait qu'à venir te voir pour régler ses comptes sur les pistes.

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" Le premier signe de l'ignorance, c'est de présumer que l'on sait. seojun n’était pas un homme hautain, il n’avait d’ailleurs que rarement l’habitude de prendre les gens de haut. si son aisance en informatique était une chose pour laquelle il n’avait pas particulièrement fait d’efforts et relevait plus potentiellement d’un talent inné que d’un travail sérieux et soucieux, seojun avait conscience que tout être humain n’était guère doté de ses facilités. si il lui était aisé de se montrer compréhensif face aux difficultés d’autrui, il ne l’était cependant guère lorsqu’il s’agissait d’ignorance. ne le méprenez guère. par ignorance, seojun voulait dire tout jugement non basé sur des faits réels et des preuves formelles. en l’occurence les policiers dont ils avaient eu affaire manquaient clairement de professionnalisme et étaient de loin le pire des ignorants qu’il eu récemment le malheur de se voir confronté. « très bonne question, à en croire leur attitude je suis censé le savoir moi même. » il lâche un rire ironique et emplie de sarcasme. « j’aurais suivis une lycéenne, aurait pris des photos sous sa jupe et je ne sais quoi d’autres. » la bonne blague. comme si il n’avait que ça à faire, extérioriser sa frustration sexuelle sur des gamines de dix ans de moins que lui. il voulait bien croire que les geeks avaient une sale réputation de pervers frustrés mais comme toute chose, il y avait une sacrée différence entre les préjugés et la réalité. « quoi qu’il en soit j’ai rien fait alors garde ton poing pour toi. » étant donné la malchance à laquelle il était confronté aujourd’hui, il préférait mettre en garde la demoiselle afin d’éviter une blessure non mérité. « quelle modèle la voiture ? » seojun n’était pas un expert dans le milieu automobile mais il avait lui-même ses préférences, en l’occurence sa petite rolls royce phantom qui lui avait coûté une fortune et sur laquelle il avait préféré faire un prêt. seojun avait beau être à la tête d’une entreprise de jeux vidéo, celle-ci n’était pas encore suffisamment développé pour qu’il ne prenne le risque de vider ses poches dans un seul investissement. un geek certes mais un investisseur avant tout.

tu trouvais la situation un peu ridicule, parce que le jeune homme qui te faisait face, tu lui aurais pas collé l'image du harceleur. l'observant de la tête aux pieds, tu clignes des yeux à plusieurs reprises, non décidément tu le voyais pas dans ce rôle mais bon aussi avec l'époque de maintenant, on pouvait jamais savoir vraiment. tu peux pas t'empêcher de lui demander ce qu'il avait fait pour que l'on dise ça de lui mais à en voir sa réponse, il l'ignorait lui-même et pire que ça on ne semblait pas lui avoir donné une bonne raison valable, puisque de ses dires, c'est à lui de le savoir. « c'est bizarre comme excuse. » tu dis pas ça par rapport à lui mais par rapport à ce qu'on lui a dit, ça n'avait aucune sens. tu lâches un rire narquois quand il explique ce qu'il aurait fait de mal, ah ouais il aurait fait tout ça selon leurs mots ? tu sais pas trop quoi répondre à ça d'ailleurs, parce que bon tu connaissais pas la situation, en revanche t'allais pas le juger. pourquoi tu le ferais alors que tu sais même pas qui il est ? ce serait totalement idiot. un sourire amusé vient naître sur ton visage quand il reprend la parole, tu ne pensais pas t'en prendre à lui de toute manière, tu pensais que c'était ridicule comme situation. « t'inquiètes pas, mes mains sont bien rangées dans les poches de mon jean. » tu réponds avec amusement, haussant les épaules tout en fourrant tes mains là où tu disais qu'elles étaient. t'avais aucune raison de t'en prendre à lui, t'étais pas de celle qui cognait sur tout le monde pour rien. sa question fait naître une moue triste sur tes lèvres alors que tu lâches un gémissement de désespoir. la voiture... mais quel modèle magnifique, tu aurais pu pleurer si tu avais été plus jeune en voyant la vitre brisée. « une jaguar f-type coupé blanche. un petit bijou. » tu réponds en passant une main dans tes cheveux, te mordant la lèvre inférieur. « et dire que j'ai abîmé sa bagnole. » toi, casser une voiture ? c'était le monde à l'envers.

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