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Yu Kwan Sun • Sarcasm is my only weapon
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Yu Kwan Sun • Sarcasm is my only weapon | Mar 26 Juin - 22:45 Citer EditerSupprimer
Yu Kwan Sun
Un autre Yu ? Oui ils ont envahi la planète askip. Déso pas déso.
IDENTITY CARD |
Il parait que... On dit de lui que c’était un enfant hyperactif, le genre où chercher désespérément le bouton off pour l’éteindre. (v - un boule d’énergie dès le plus jeune âge, toujours à courir, rire et faire des gaffes plus ou moins volontairement) • Certains racontent qu’il a fait de la chirurgie esthétique pour être aussi beau (v et f - il a eu de la chirurgie pour réparer son nez explosé par sa mère, tout le reste de son capital beautaaaaay est naturel) • Gamin, c’était la terreur de son collège et il terrorisait les gamins (f - en fait c’était plutôt lui qui se faisait harceler quand il était plus jeune) • Il a toujours débordé de confiance en lui, ce qui a faisait de lui un être charismatique (v et f - plus jeune son physique frêle lui a valu d’être régulièrement, lui manquait cruellement de confiance en lui, c’est grâce à son grand frère que cela a vraiment changé) • Kwan Sun aurait un immense humour et que tout le monde rit de ses blagues (v et f - Sun est particulièrement sarcastique et bien que cela fasse marrer, certaines personnes dans le monde manque de second degré, parce qu’on peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui) • Il connaîtrait tout le monde sur le campus, il est sociable, particulièrement fêtard en plus d’avoir un côté très attachant (v - Kwan a un don pour rencontrer et faire connaissance avec les gens, et ce qu’on l’aime ou qu’on le déteste…. on entend forcément parler de cet être bruyant de nature) • Quand il fait la fête le second ainé des Yu finit toujours la tête dans les wc (f - il apprécie boire, c’est un contexte social sympa pour lui, mais jamais trop, il n’est jamais ivre, il se refuse de l’être à cause de sa mère) • La famille, ce n’est pas vraiment son truc ( f GENRE ULTRA FAUX - bien que le jeune homme ait des soucis avec sa mère, toute sa famille est importante pour lui, il est extrêmement fier d’être un Yu et il aime tous les membres de cette famille) • Charmer, draguer, et finir en bonne compagnie pour la nuit, il adore ça, et autant dire que c’est dur de ne pas craquer à cause de sa bouille, sa confiance (v - il n’est pas rare de le voir faire le yeux doux à une soirée et le charme des Yu n’est plus à refaire ) • Il parle couramment plusieurs langues et il a une facilité déconcertante à apprendre les langues étrangères (v - après tout ce son ses études, il adore ça, puis entre nous, parler le français, quoi de mieux pour draguer ?) • Dans le fond il est un peu con-con, c’est un type très cultivé (f - loin de là, sa passion principale est la lecture, et il lit dans toutes les langues, sa bibliothèque est particulièrement bien remplie et il lit environ un livre par jour) • Il a déjà fait le tour du monde (v - une grande aventure qui l’a profondément marqué et il a de multiples souvenirs qui resteront à jamais gravés dans sa mémoire) • Il a de très bonnes relations avec sa mère et tout ce qui lui rappelle son existence ( f - battu par sa mère et monstre qui lui a littéralement hanté son enfance, Kwan ne peut juste pas pardonner sa mère et a même eu le culot d’être en retard à son enterrement pour appuyer sur ce fait, il a par ailleurs eu beaucoup de mal à accepter sa demi-soeur Sunmi) • On dit qu’il est égoïste et utilise les gens pour son propre intérêt, il se fiche de faire soufrire les autres (v et f - oui, il est égoïste, mais pas insensible, il a agit souvent de manière très détachée pour ne pas montrer ses sentiments, mais ça ne veut pas dire qu’il n’en a pas) | Dis nous qui tu es ! Déjà tout le monde s’accorde à dire que c’est une personne pleine d’énergie et très souriante. Un vrai petit soleil ambulant qui serait facilement devenir un petit mood maker vivant. Puis difficile de ne pas se laisser charmer par une personne qui est aussi sociable. Ca c’est sûr, ce petit gars il a la tchatche facile. Il a cette capacité assez d’aller vers les autres, d’entamer une discussion et qu’elle finisse par dévier sur des paroles amicales… le tout avec une facilité déconcertante. Il est loin d’être introverti, bien au contraire, il aurait tendance à être la définition même d’un être extraverti par excellence. Puis il a ce petit petit truc que personne ne saurait expliquer, entre son énergie, son sourire, son attitude détendue, il met à l’aise les gens et il est particulièrement attachant. Mais voilà, si on s’arrêtait là, on pourrait penser que c’est une type extra et c’est dégueux que les gens ne l’aiment pas. Non mon petit Titouan, arrête de rager c’est moche. Parce que notre petit soleil, tu vois il n’est pas tout mignon comme dans les Teletubbies. Et là ou Kwan se fait détester, c’est sur sa franchise. Et là tu me dis “Nani the fuck ?”, oui c’est mieux quelqu’un de franc que l’hypocrisie et le mensonge ? Oui certes, mais le jeune Yu fait partie de ces gens qui ne peuvent pas mentir, c’est pas possible physiquement. Il est franc et quelque chose le dérange il ne le cachera pas. Il ne t’aime pas ? Il ne se donnera pas la peine de faire semblant de t’apprécier pour obéir à la biensénace. La vérité qui fâche et que tu ne veux pas entendre ? Ben lui il te lance à la tronche. Mais si ce n’était que ça ! Rajoutons à cela que c’est un être sarcastique et incroyablement têtu. Un vrai mulet ! Et surtout particulièrement rancunier. Et je vous assure que ce combo est terrible. Faites lui une crasse et c’est foutu. Perdre la confiance de Kwan Sun, c’est la perdre pour TOUJOURS et impossible de faire marche arrière. Pour toujours, c’est pour TOUJOURS, pas de négociation, que dalle ! Alors réfléchissez-y à deux fois avant de lui faire un sale coup. Oui, Kwan est un être particulier, il pourrait vous rebuter avec son attitude sarcastique et ses blagues relevant de l’humour. Certes, c’est un jeune homme têtu qui n’a pas sa langue dans sa poche de manière générale. Mais il est diablement adorable et attachant. Un petit soleil dynamique, festif et bruyant qui saura conquérir vos petits coeurs rapidement. Et les rageux pourrons détourner le regard. C’est une personnage unique en soi et je vous assure, deux comme lui ça n’existe pas, et tant mieux parce que le monde ne le supporterai pas. Et derrière son sourire dragueur et son attitude souvent égoïste, il cache des grosses blessures qui ne sont pas totalement cicatrisées et qui ne le seront probablement jamais. Bien souvent il essayera de paraître impassible, de faire comme si rien ne pouvait l’atteindre, parce que cacher ses vraiment sentiments derrière un masque de sourire, il sait faire. Et il préfère se faire passer pour un connard que vraiment montrer ce qu’il a dans le coeur. Mais dans le fond c’est un petit soleil, aimez-le putain ! |
LightFury Coucou moi c’est Aude. J’ai 27 piges, 28 cette année. Je suis étudiante en école d’arts en section animation 2D. Je ne suis qu’amour et petit poneys, aimez moi
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Re: Yu Kwan Sun • Sarcasm is my only weapon | Mar 26 Juin - 22:45 Citer EditerSupprimer
It's my life...
et là une petite citation...
Je n’aurai pas dû naître. Super comme début d’histoire hein ? Pourtant c’est le début de la mienne tu vois ? En temps normal, quand tes parents t’expliques comment on fait des bébés, c’est toujours l’histoire de papa et maman qui s’aiment très fort. Moi ce n’était pas le cas. Papa et Maman ne s’aimaient pas. Papa et Maman ont juste pondu un gamin pour recoller les morceaux de leur relation déglingos. Mais spoiler alert, ça n’a pas fonctionné. Je n’aurais pas dû voir le jour. Peu de temps après que mon père se soit barré, ma mère a voulu avorter. Mais impossible, trop tard pour faire marche arrière. Ainsi j’arrivais au monde. Tel un cadeau empoisonné. Une vie dont personne n’avait voulu. Tout était de ma faute. Elle aurait préféré ne jamais me mettre au monde, que je crève avant de sortir. Et si mon père était parti dans le fond c’était à cause de moi. A cette époque je n’étais qu’un gamin qui n’avait rien demandé. La seule chose que je savais, c’était que j’en voulais autant à ma mère pour me faire mal, qu’à mon père pour son absence. A cette époque il ne restait plus que mon frère aîné, Jasun. Lui et mon contre le monde entier.
J’ai toujours eu une relation étrange avec les hôpitaux. Je ne le portais pas dans mon coeur. Je ne m’y sentais à mon aise. Peut-être parce qu’ils me donnaient cette sensation d'insécurité et de tristesse ? Et tout cet environnement qui était trop blanc. Trop stérile, trop abrupte. Je regardais à droite et à gauche, regardant chaque numéro de chambres, à la recherche de celui pour lequel j’étais venu ici. Mais franchement, plus je regardais ces plaques contre les portes et plus j’avais l’impression que c’était du pareil au même. Tout se ressemblait en plus dans ce fichu hôpital de merde. Je serrais les dents en continuant d’avancer malgré tout. J’avais du mal à vraiment me rendre compte que j’étais là. J’avais tourné en rond pendant des heures avant de me décider. Torturé par trop questions, trop de cas de conscience. Mais je savais que je DEVAIS le faire. Je savais une chose, si je reculais, je l’aurai regretté toute ma vie. C’était maintenant ou jamais.
Et finalement arriva ce moment. Devant la porte. Tout sembla se passer au ralenti dans mon esprit. J’entendais encore le son de mes pas résonner dans ce couloir infiniment long. Ma main sur la poignée, je pris une longue inspiration avant de pousser la porte, comme si j’allais devoir plonger en apnée dans un gaz mortel ou un truc du genre. Et toujours ce son d’infini echo de pas, résonnant d’un seul accord avec mon coeur qui s’était emballé, me donnant cette sensation qu’il pouvait s'échapper ma cage thoracique à tout instant. J’avais l’impression que j’étais en train d’ouvrir la boîte de pandore ou la porte des enfers ou simplement d’être un fugueur qui revenait à la maison après presque vingt années. Enfin aucun des trois ne convenait vraiment, vu que c’était un petit mélange explosif de ces toutes ces options en même temps. La porte ouverte, mes iris vinrent directement s’attacher sur le seul lit de la pièce. Elle était là. Allongée. Celle qui était une moitié de mon être, ma génitrice, ma mère... Maman, avais-je dit tout bas sans vraiment m’en rendre compte. Un seul mot et j’avais l’impression d’être à nouveau enfant. Je n’avais pas vraiment de souvenirs clairs de mon enfance. Normal, j’étais bien trop jeune pour ça. Mais j’avais encore en moi ce sentiment de terreur alors que je la voyais. J’étais terrifié et haineux. Mais à cet instant, j’étais aussi particulièrement désemparé. Elle avait tourné son visage vers moi. J’avais des images très brumeux de ma mère dans ma mémoire, mais je savais que son visage avait changé. Elle semblait… fragile et faible. Si maigre, cachexique. Et surtout cette image d’elle sans cheveux. J’avais ouvert la bouche pendant quelques secondes. Elle m’avait toujours fait peur. Elle était le démon de mon enfance… mais là, je ne voyais plus qu’une femme usée par la maladie et les années, exténuée… je n’avais plus peur. J’avais juste pitié d’elle.
Je m’approchais alors qu’elle me fit signe de m’asseoir à ses côtés. Silencieusement je m’assis sur le bord du lit. j’essayais de me passer en boucle le dernier souvenir clair que j’avais d’elle. Un coup. Puis un autre et encore un autre. Et cette douleur perçante sur mon visage. Le premier souvenir net que j’avais de ma vie, c’était celui de ma mère qui me brisait le nez. c’était quand même triste quand on y pensait. Elle tendit la main jusqu’à mon visage, j’eus alors ce réflexe débile de me reculer et de mettre les bras devant mon visage pour me protéger. C’était stupide ma c’était un réflexe. Je pouvais alors alors me rendre que malgré tout, inconsciemment elle me faisait toujours autant peur. Je mis quelques secondes pour reprendre mon souffle et partir de cette position de défense, enfin de survie. Elle finit par poser la main sur ma joue, alors j’eus un frisson. C’était la première qu’elle avait…. un geste tendre. Je ne savais pas comment j’étais censé réagir alors je me figeais. Tu es venu mon fils. Je hochais la tête pour lui répondre, je sentais toute l’émotion dans sa voix. Avait-elle des regrets ? Je n’en savais trop rien, je n’avais vraiment envie de l’entendre en fait. Le mal qu’elle avait fait ne pouvait pas être effacé et ça, je pense qu’on le savait tous les deux. Il n’était pas question revenir en arrière et d’effacer les erreurs, simple de combler les brèches et peut-être continuer de vivre tranquillement, enfin pour elle ne partir en paix. Tu as tellement grandi, tu es si beau. Et toi tu as tellement vieilli maman. Tu es fatiguée et usée par les années de solitude maman. Elle a même fini par te ronger jusqu’à l’os maman. Tu as regretté ce que m’a fait maman ? Tu as regretté de ne pas voir tes garçons grandir ? Je gardais le silence, je la regardais dans les yeux, elle avait probablement tout compris, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment, je savais que ça m’avait apaisé, en quelques sortes. S’il te plaît, promets moi quelque chose. Je fronçais les sourcils malgré moi, je ne savais pas vraiment si j’étais en mesure de lui des promesses. Ou encore si j’avais envie de lui faire la moindre promesse. Ne soit pas comme moi. Garde ta famille près de toi. Jasun et Sunmi…. ma petite Sunmi, veille bien sûr elle. Vous êtes sa dernière famille. Tu peux me le promettre ? Je me souviens, au début c’était Jasun et moi contre le reste du monde. c’était la merde mais ça nous allait très bien. Il n’y avait que lui qui avait eu le courage de s’occuper de moi. Le peu d’amour dont je me souvienne dans mon enfance, c’était lui. Toujours lui. Puis doucement, le reste de la famille est arrivé. Ma grand soeur Sana…. au départ c’était étrange de la voir, nous n’avions pas de sang en commun, mais elle s’est vite imposée naturellement dans ma vie comme une figure féminine pleine d’énergie, aimante, douce. Il y avait aussi Senji, qui était à peine plus jeune que moi, plus discret, mais non sans avoir son caractère et une langue acérée, il avait du répondant. Puis les jumeaux sont entrés dans nos vies, ceux qui sont devenus nos petits trésors, la prunelle de nos yeux que personne n’avait le droit de blesser ou de faire souffrir. Et enfin elle. Sunmi. Et là, tout était compliqué. Sunmi c’était la fille ma mère. Notre mère, notre seule point commun. Et c’était probablement ça qui m’avait causé le plus de soucis. Je ne sais si je voyais en Sunmi la réincarnation de mes démons… ou si j’étais plus extrêmement jaloux qu’elle n’ait pas subir le même enfer que moi ? Oui, c’était horrible de penser ça. Je n’aurai souhaité à personne d’être aussi traumatisé et déglingué que je pouvais l’être. Mais elle avait eu le droit à une mère aimante. Et c’était injuste. Mais ce n’était pas sa faute et Sunmi n’était pas ma mère biologique. Je le savais. Je l’avais déjà faite beaucoup souffrir par mon comportement de merde. Mais c’était…. ma soeur. J’allais avoir encore du mal à l’accepter vraiment mais c’était ma petite soeur. Je laissais ma tête se poser contre la main de ma mère, cherchant inconsciemment un réconfort que j’avais jamais pu avoir. Je te le promets maman.
Je n’aurai pas dû naître. Si ma vie avait commencé par le fait que j’aurai dû mourir, j’avais appris petit à petit à trouver des raisons de vivre et de me battre. Jasun mon indispensable soutien. Sana ma douce grande soeur. Senji mon petit frère à embêter. Eun Ae ma petite prince à chouchouter. Sang Ae mon petit prince préféré. Et Sunmi, mon adorable soeur à protéger à tout prix. Oui. Je n’aurai jamais dû naître. C’était ma phrase qui me permettait de me rappeler que j’étais en vie. Ce qui m’a permis de passer toutes les épreuves, les moqueries, devenir plus fort, d’apprendre à me défendre autant physiquement que mentalement, à découvrir le monde et toujours rester vivant. L’eau était passé sous les ponts depuis que j’avais revu ma mère. Je ne l’avais pas pardonné. Rien ne pouvait me donner cette force là, mais je vivais avec mes blessures et mes cicatrices. J’avais fini de voir ma mère comme un démon qui continuait de me menacer. Elle était maintenant le démon de mon passé, celui qui m’avait permis de grandir. Mais les derniers mots qu’elle m’a dit restent à jamais gravé dans ma tête. je lui avais fait une promesse et je comptais bien la respecter.
J’ai toujours eu une relation étrange avec les hôpitaux. Je ne le portais pas dans mon coeur. Je ne m’y sentais à mon aise. Peut-être parce qu’ils me donnaient cette sensation d'insécurité et de tristesse ? Et tout cet environnement qui était trop blanc. Trop stérile, trop abrupte. Je regardais à droite et à gauche, regardant chaque numéro de chambres, à la recherche de celui pour lequel j’étais venu ici. Mais franchement, plus je regardais ces plaques contre les portes et plus j’avais l’impression que c’était du pareil au même. Tout se ressemblait en plus dans ce fichu hôpital de merde. Je serrais les dents en continuant d’avancer malgré tout. J’avais du mal à vraiment me rendre compte que j’étais là. J’avais tourné en rond pendant des heures avant de me décider. Torturé par trop questions, trop de cas de conscience. Mais je savais que je DEVAIS le faire. Je savais une chose, si je reculais, je l’aurai regretté toute ma vie. C’était maintenant ou jamais.
Et finalement arriva ce moment. Devant la porte. Tout sembla se passer au ralenti dans mon esprit. J’entendais encore le son de mes pas résonner dans ce couloir infiniment long. Ma main sur la poignée, je pris une longue inspiration avant de pousser la porte, comme si j’allais devoir plonger en apnée dans un gaz mortel ou un truc du genre. Et toujours ce son d’infini echo de pas, résonnant d’un seul accord avec mon coeur qui s’était emballé, me donnant cette sensation qu’il pouvait s'échapper ma cage thoracique à tout instant. J’avais l’impression que j’étais en train d’ouvrir la boîte de pandore ou la porte des enfers ou simplement d’être un fugueur qui revenait à la maison après presque vingt années. Enfin aucun des trois ne convenait vraiment, vu que c’était un petit mélange explosif de ces toutes ces options en même temps. La porte ouverte, mes iris vinrent directement s’attacher sur le seul lit de la pièce. Elle était là. Allongée. Celle qui était une moitié de mon être, ma génitrice, ma mère... Maman, avais-je dit tout bas sans vraiment m’en rendre compte. Un seul mot et j’avais l’impression d’être à nouveau enfant. Je n’avais pas vraiment de souvenirs clairs de mon enfance. Normal, j’étais bien trop jeune pour ça. Mais j’avais encore en moi ce sentiment de terreur alors que je la voyais. J’étais terrifié et haineux. Mais à cet instant, j’étais aussi particulièrement désemparé. Elle avait tourné son visage vers moi. J’avais des images très brumeux de ma mère dans ma mémoire, mais je savais que son visage avait changé. Elle semblait… fragile et faible. Si maigre, cachexique. Et surtout cette image d’elle sans cheveux. J’avais ouvert la bouche pendant quelques secondes. Elle m’avait toujours fait peur. Elle était le démon de mon enfance… mais là, je ne voyais plus qu’une femme usée par la maladie et les années, exténuée… je n’avais plus peur. J’avais juste pitié d’elle.
Je m’approchais alors qu’elle me fit signe de m’asseoir à ses côtés. Silencieusement je m’assis sur le bord du lit. j’essayais de me passer en boucle le dernier souvenir clair que j’avais d’elle. Un coup. Puis un autre et encore un autre. Et cette douleur perçante sur mon visage. Le premier souvenir net que j’avais de ma vie, c’était celui de ma mère qui me brisait le nez. c’était quand même triste quand on y pensait. Elle tendit la main jusqu’à mon visage, j’eus alors ce réflexe débile de me reculer et de mettre les bras devant mon visage pour me protéger. C’était stupide ma c’était un réflexe. Je pouvais alors alors me rendre que malgré tout, inconsciemment elle me faisait toujours autant peur. Je mis quelques secondes pour reprendre mon souffle et partir de cette position de défense, enfin de survie. Elle finit par poser la main sur ma joue, alors j’eus un frisson. C’était la première qu’elle avait…. un geste tendre. Je ne savais pas comment j’étais censé réagir alors je me figeais. Tu es venu mon fils. Je hochais la tête pour lui répondre, je sentais toute l’émotion dans sa voix. Avait-elle des regrets ? Je n’en savais trop rien, je n’avais vraiment envie de l’entendre en fait. Le mal qu’elle avait fait ne pouvait pas être effacé et ça, je pense qu’on le savait tous les deux. Il n’était pas question revenir en arrière et d’effacer les erreurs, simple de combler les brèches et peut-être continuer de vivre tranquillement, enfin pour elle ne partir en paix. Tu as tellement grandi, tu es si beau. Et toi tu as tellement vieilli maman. Tu es fatiguée et usée par les années de solitude maman. Elle a même fini par te ronger jusqu’à l’os maman. Tu as regretté ce que m’a fait maman ? Tu as regretté de ne pas voir tes garçons grandir ? Je gardais le silence, je la regardais dans les yeux, elle avait probablement tout compris, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment, je savais que ça m’avait apaisé, en quelques sortes. S’il te plaît, promets moi quelque chose. Je fronçais les sourcils malgré moi, je ne savais pas vraiment si j’étais en mesure de lui des promesses. Ou encore si j’avais envie de lui faire la moindre promesse. Ne soit pas comme moi. Garde ta famille près de toi. Jasun et Sunmi…. ma petite Sunmi, veille bien sûr elle. Vous êtes sa dernière famille. Tu peux me le promettre ? Je me souviens, au début c’était Jasun et moi contre le reste du monde. c’était la merde mais ça nous allait très bien. Il n’y avait que lui qui avait eu le courage de s’occuper de moi. Le peu d’amour dont je me souvienne dans mon enfance, c’était lui. Toujours lui. Puis doucement, le reste de la famille est arrivé. Ma grand soeur Sana…. au départ c’était étrange de la voir, nous n’avions pas de sang en commun, mais elle s’est vite imposée naturellement dans ma vie comme une figure féminine pleine d’énergie, aimante, douce. Il y avait aussi Senji, qui était à peine plus jeune que moi, plus discret, mais non sans avoir son caractère et une langue acérée, il avait du répondant. Puis les jumeaux sont entrés dans nos vies, ceux qui sont devenus nos petits trésors, la prunelle de nos yeux que personne n’avait le droit de blesser ou de faire souffrir. Et enfin elle. Sunmi. Et là, tout était compliqué. Sunmi c’était la fille ma mère. Notre mère, notre seule point commun. Et c’était probablement ça qui m’avait causé le plus de soucis. Je ne sais si je voyais en Sunmi la réincarnation de mes démons… ou si j’étais plus extrêmement jaloux qu’elle n’ait pas subir le même enfer que moi ? Oui, c’était horrible de penser ça. Je n’aurai souhaité à personne d’être aussi traumatisé et déglingué que je pouvais l’être. Mais elle avait eu le droit à une mère aimante. Et c’était injuste. Mais ce n’était pas sa faute et Sunmi n’était pas ma mère biologique. Je le savais. Je l’avais déjà faite beaucoup souffrir par mon comportement de merde. Mais c’était…. ma soeur. J’allais avoir encore du mal à l’accepter vraiment mais c’était ma petite soeur. Je laissais ma tête se poser contre la main de ma mère, cherchant inconsciemment un réconfort que j’avais jamais pu avoir. Je te le promets maman.
Je n’aurai pas dû naître. Si ma vie avait commencé par le fait que j’aurai dû mourir, j’avais appris petit à petit à trouver des raisons de vivre et de me battre. Jasun mon indispensable soutien. Sana ma douce grande soeur. Senji mon petit frère à embêter. Eun Ae ma petite prince à chouchouter. Sang Ae mon petit prince préféré. Et Sunmi, mon adorable soeur à protéger à tout prix. Oui. Je n’aurai jamais dû naître. C’était ma phrase qui me permettait de me rappeler que j’étais en vie. Ce qui m’a permis de passer toutes les épreuves, les moqueries, devenir plus fort, d’apprendre à me défendre autant physiquement que mentalement, à découvrir le monde et toujours rester vivant. L’eau était passé sous les ponts depuis que j’avais revu ma mère. Je ne l’avais pas pardonné. Rien ne pouvait me donner cette force là, mais je vivais avec mes blessures et mes cicatrices. J’avais fini de voir ma mère comme un démon qui continuait de me menacer. Elle était maintenant le démon de mon passé, celui qui m’avait permis de grandir. Mais les derniers mots qu’elle m’a dit restent à jamais gravé dans ma tête. je lui avais fait une promesse et je comptais bien la respecter.
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Re: Yu Kwan Sun • Sarcasm is my only weapon | Mar 26 Juin - 22:46 Citer EditerSupprimer
MON FRÈRE IUHEZJKDSXJWFOCSJKLXW; NON MAIS ESSAYEZ PAS DE M'ARRÊTER MDR HIER SOIR ENCORE JE PLEURAIS COMME UNE MERDE EN MODE "J'AI PAS MON KWANG SUN JE VEUX MON KWANG SUN" ET LÀ IL ARRIVE
C LE CIEL QUI T'ENVOIE
C BON LAISSEZ MOI PÉTER UN PLOMB DE JOIE DANS MON COIN ZIEHSXJKDHOS
JE T'AIME AUDE JE T'AIME
MON FRÈRE IUHEZJKDSXJWFOCSJKLXW; NON MAIS ESSAYEZ PAS DE M'ARRÊTER MDR HIER SOIR ENCORE JE PLEURAIS COMME UNE MERDE EN MODE "J'AI PAS MON KWANG SUN JE VEUX MON KWANG SUN" ET LÀ IL ARRIVE
C LE CIEL QUI T'ENVOIE
C BON LAISSEZ MOI PÉTER UN PLOMB DE JOIE DANS MON COIN ZIEHSXJKDHOS
JE T'AIME AUDE JE T'AIME
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Re: Yu Kwan Sun • Sarcasm is my only weapon | Mar 26 Juin - 22:46 Citer EditerSupprimer
JHRGSREFRRGE MON BIGBRO
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Re: Yu Kwan Sun • Sarcasm is my only weapon | Mar 26 Juin - 22:57 Citer EditerSupprimer
un nouveau membre de la famille yu et puis jhope bb
bienvenue par ici
bienvenue par ici
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Re: Yu Kwan Sun • Sarcasm is my only weapon | Mar 26 Juin - 22:57 Citer EditerSupprimer
SALUT TOI
t'es le chien ou le chat ?
t'es beau, tu respires la beauté des yu, on va te chouchouter parce que tu complètes la famille
LES YU SONT AU COMPLET
t'es le chien ou le chat ?
t'es beau, tu respires la beauté des yu, on va te chouchouter parce que tu complètes la famille
LES YU SONT AU COMPLET
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Re: Yu Kwan Sun • Sarcasm is my only weapon | Mar 26 Juin - 23:16 Citer EditerSupprimer
franchement, à quoi ça sert de courir pour la première place alors que j'ai la meilleure dans ton cœur ? (je suis la princesse ok jtm)
ne l'oublie pas d'accord, parce que je t'aime. (quoi ? je l'ai déjà dit ? ok j'arrête )
BON CETTE FOIS CI MOGO PARLE PARCE QUE SDLMKFSKLMFKLMSDFLM JE SUIS TELLEMENT CONTENTE DE TE VOIR PARMI NOUS LA YUMILLE AU COMPLET PRINCESSE EUNNIE A BESOIN DE TOUS SES BODYGUARD ET DE TOUS SES FRÈRES D'AMOUR
ET PUIS JHOPE MON DIEU, MON BEBE, MON P'TIT HOMME QUI FAIT D'LA FLUTE AVEC SON NEZ, T'ES SI BEAU :nabilla:
JE VAIS T'ENVAHIR, LA QUEENchieuse VA PAS TE LÂCHER
JTMMMMMMMMMMMMMMM
franchement, à quoi ça sert de courir pour la première place alors que j'ai la meilleure dans ton cœur ? (je suis la princesse ok jtm)
PV de jaja a écrit:YU EUN AE ▬ Petite soeur, queen
ne l'oublie pas d'accord, parce que je t'aime. (quoi ? je l'ai déjà dit ? ok j'arrête )
BON CETTE FOIS CI MOGO PARLE PARCE QUE SDLMKFSKLMFKLMSDFLM JE SUIS TELLEMENT CONTENTE DE TE VOIR PARMI NOUS LA YUMILLE AU COMPLET PRINCESSE EUNNIE A BESOIN DE TOUS SES BODYGUARD ET DE TOUS SES FRÈRES D'AMOUR
ET PUIS JHOPE MON DIEU, MON BEBE, MON P'TIT HOMME QUI FAIT D'LA FLUTE AVEC SON NEZ, T'ES SI BEAU :nabilla:
JE VAIS T'ENVAHIR, LA QUEEN
JTMMMMMMMMMMMMMMM
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Re: Yu Kwan Sun • Sarcasm is my only weapon | Mar 26 Juin - 23:31 Citer EditerSupprimer
@yu jasun : MON FREROT ADORE QUE J'AIME DE TOUT MON KOKORO CELEBRONS LA FAMILLE COMPLETE Je vous aime déjà tous d'amour
@yu sun mi : Soeurette, j'ai tellement hate de jouer notre lien en rp AQSGHJKLM J'ai hâte
@lee ha young : Oui Jhope baby, comment ne pas l'aimer Miciiii
@yu senji : Oh you On va s'amuser à jouet au chien et au chat je te dis :crazy:
@yu eun ae : Ma princesse Ouiiii la flute avec son nez, un critère de séduction fort Mais oui envahis moi princesse, ton frérot s'occupera bien de toi
@yu sun mi : Soeurette, j'ai tellement hate de jouer notre lien en rp AQSGHJKLM J'ai hâte
@lee ha young : Oui Jhope baby, comment ne pas l'aimer Miciiii
@yu senji : Oh you On va s'amuser à jouet au chien et au chat je te dis :crazy:
@yu eun ae : Ma princesse Ouiiii la flute avec son nez, un critère de séduction fort Mais oui envahis moi princesse, ton frérot s'occupera bien de toi
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Re: Yu Kwan Sun • Sarcasm is my only weapon | Mar 26 Juin - 23:33 Citer EditerSupprimer
c'est une invasion à ce stade-là jpp
bienvenue par ici, gros
tu fais des heureux
bienvenue par ici, gros
tu fais des heureux
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Re: Yu Kwan Sun • Sarcasm is my only weapon | Mar 26 Juin - 23:41 Citer EditerSupprimer
et bienvenue sur le forum avec ce joli pv
bon courage pour ta fiche, have fun surtout
bon courage pour ta fiche, have fun surtout
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