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i'm like a piece of art (sensha)
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i'm like a piece of art (sensha) | Sam 30 Juin 2018 - 2:23
assis contre un arbre derrière le bâtiment des langues, un joint entre les lèvres, tu observes les vas et viens des étudiants sans grand intérêt. tu souris à quelques personnes que tu connais mais ce ne sont pas des sourires sincères, ce sont juste des trucs sans âmes, sans personnalité, comme si tu faisais un copié/collé sur ton ordinateur. t’es comme un robot quand tu souris parce que tu n’as pas de sentiment qui s’installe sur ton visage. mais tu t’en moques à vrai dire. sourire, ce n’est que mettre un masque pour cacher la merde, comme quand on fait le ménage dans sa chambre et qu’on cache tout dans les placards ou sous le lit. une fois qu’on l’ouvre on se rend compte du bordel que c’est. et pour toi c’est exactement comme ça que tu vois les gens qui sourissent tout le temps. tu n’arrives pas à concevoir qu’ils soient vraiment sincères. ce n’est qu’un moyen pour amadouer les gens, leur faire croire qu’on est gentil et avenant avant de les poignarder dans le dos. c’est ce qui t’es arrivé au lycée. à cette pensée un frisson te parcoure l’échine et tu chasses de ton esprit tous ces pensées nocives en reprenant une taffe de ton joint. ça te fait du bien, enfin c’est ce que tu penses. tout comme les médocs que tu prenais cinq ans en arrière, c’est aussi dangereux voire même plus. mais tu t’en fous, t’as l’impression d’aller mieux avec de la marijuana. est-ce que tu devrais arrêter ? probablement. est-ce que tu le feras ? rien n’est moins sûr. tu le finis avant un soupir d’aise avant de te lever pour foutre le mégot à la poubelle. tu n’es pas de ceux qui les jette n’importe où. tu respectes la planète en un sens. tu retournes t’asseoir contre ton arbre et tu fermes les yeux quelques secondes appréciant l’air frais sur ton visage et le soleil qui passe à travers les feuilles. tu te sens bien là. ta vie a retrouvé un pseudo équilibre et c’est tout ce qu’il te fallait pour dire que définitivement tu vas mieux. t’as même réussi à rassurer tes parents qui étaient inquiets par rapport à tout ça. en même temps ils sont les seuls au courant de ce qui s’est passé pour toi. tu leur as fait promettre de ne rien dire, de taire cette histoire. et donc, personne ne le sait. cependant, tu sais qu’à un moment où à un autre tu devras le dire et tu recevras sûrement une leçon de morale en te disant que tu aurais du en parler et qu’ils t’auraient aidé. comme si c’était aussi simple ! si ça l’était tu n’aurais pas subi toutes ces moqueries et ce harcèlement. tu te sentais minable, pitoyable et pire que tout tu avais honte. honte de ne pas être aussi fort que jasun, de ne pas être énergique et souriant que kwansun et aussi génial que sana. ça aurait été plus simple si tu avais ouvert ta gueule pour alerter ta famille sur ce qui t’arrivait. mais t’as préféré te taire et subir en silence ce qui n’était pas une meilleure idée. tu pousses un soupir en secouant la tête pour chasser encore une fois ces pensées de ton esprit. tu attrapes ton ordi portable et tu l’ouvres pour te mettre à travailler sur ton prochain devoir. t’as encore quelques jours avant de le rendre, mais plus vite il sera fait et plus vite tu pourras faire autre chose. t’es tellement concentré sur ton codage que tu ne vois pas la jeune femme qui s’installe en face de toi, sortant de son sac ce dont elle a besoin. ce n’est que lorsque tu relèves les yeux que tu rencontres celui de l’asiatique. tu l’as déjà vu te regarder plusieurs fois. tu fronces les sourcils. « je peux t’aider ? » que tu demandes. t’es pas avenant, mais t’es pas non plus aussi glacial que tu pourrais l’être. t’es juste curieux ? un peu à vrai dire.
i'm like a piece of art
ft. shasha 
assis contre un arbre derrière le bâtiment des langues, un joint entre les lèvres, tu observes les vas et viens des étudiants sans grand intérêt. tu souris à quelques personnes que tu connais mais ce ne sont pas des sourires sincères, ce sont juste des trucs sans âmes, sans personnalité, comme si tu faisais un copié/collé sur ton ordinateur. t’es comme un robot quand tu souris parce que tu n’as pas de sentiment qui s’installe sur ton visage. mais tu t’en moques à vrai dire. sourire, ce n’est que mettre un masque pour cacher la merde, comme quand on fait le ménage dans sa chambre et qu’on cache tout dans les placards ou sous le lit. une fois qu’on l’ouvre on se rend compte du bordel que c’est. et pour toi c’est exactement comme ça que tu vois les gens qui sourissent tout le temps. tu n’arrives pas à concevoir qu’ils soient vraiment sincères. ce n’est qu’un moyen pour amadouer les gens, leur faire croire qu’on est gentil et avenant avant de les poignarder dans le dos. c’est ce qui t’es arrivé au lycée. à cette pensée un frisson te parcoure l’échine et tu chasses de ton esprit tous ces pensées nocives en reprenant une taffe de ton joint. ça te fait du bien, enfin c’est ce que tu penses. tout comme les médocs que tu prenais cinq ans en arrière, c’est aussi dangereux voire même plus. mais tu t’en fous, t’as l’impression d’aller mieux avec de la marijuana. est-ce que tu devrais arrêter ? probablement. est-ce que tu le feras ? rien n’est moins sûr. tu le finis avant un soupir d’aise avant de te lever pour foutre le mégot à la poubelle. tu n’es pas de ceux qui les jette n’importe où. tu respectes la planète en un sens. tu retournes t’asseoir contre ton arbre et tu fermes les yeux quelques secondes appréciant l’air frais sur ton visage et le soleil qui passe à travers les feuilles. tu te sens bien là. ta vie a retrouvé un pseudo équilibre et c’est tout ce qu’il te fallait pour dire que définitivement tu vas mieux. t’as même réussi à rassurer tes parents qui étaient inquiets par rapport à tout ça. en même temps ils sont les seuls au courant de ce qui s’est passé pour toi. tu leur as fait promettre de ne rien dire, de taire cette histoire. et donc, personne ne le sait. cependant, tu sais qu’à un moment où à un autre tu devras le dire et tu recevras sûrement une leçon de morale en te disant que tu aurais du en parler et qu’ils t’auraient aidé. comme si c’était aussi simple ! si ça l’était tu n’aurais pas subi toutes ces moqueries et ce harcèlement. tu te sentais minable, pitoyable et pire que tout tu avais honte. honte de ne pas être aussi fort que jasun, de ne pas être énergique et souriant que kwansun et aussi génial que sana. ça aurait été plus simple si tu avais ouvert ta gueule pour alerter ta famille sur ce qui t’arrivait. mais t’as préféré te taire et subir en silence ce qui n’était pas une meilleure idée. tu pousses un soupir en secouant la tête pour chasser encore une fois ces pensées de ton esprit. tu attrapes ton ordi portable et tu l’ouvres pour te mettre à travailler sur ton prochain devoir. t’as encore quelques jours avant de le rendre, mais plus vite il sera fait et plus vite tu pourras faire autre chose. t’es tellement concentré sur ton codage que tu ne vois pas la jeune femme qui s’installe en face de toi, sortant de son sac ce dont elle a besoin. ce n’est que lorsque tu relèves les yeux que tu rencontres celui de l’asiatique. tu l’as déjà vu te regarder plusieurs fois. tu fronces les sourcils. « je peux t’aider ? » que tu demandes. t’es pas avenant, mais t’es pas non plus aussi glacial que tu pourrais l’être. t’es juste curieux ? un peu à vrai dire. (c) DΛNDELION
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Re: i'm like a piece of art (sensha) | Dim 1 Juil 2018 - 18:51
Si les arts veulent un cœur ardent, il leur faut aussi un esprit libre. allongé sur le ventre, l'herbe sous ses doigts, elle jouait de son crayon de papier, le faisant glisser subtilement entre son annulaire et son majeur puis son majeur et son index. elle se sentait paisiblement heureuse shasha, il ne lui en fallait de toute manière que bien peu pour être sereine. cela aurait pu être une journée habituelle, une journée à dessiner les oiseaux, peindre le ciel de tons pourpre et photographier les étudiants qui auraient la chance ou le malheur de croiser son chemin. une journée calme au doux parfum d'été où elle n'aurait eu qu'à savourer la tranquillité de son unique compagnie, sans un mot ni même un murmure. mais son regard c'était posé sur sa silhouette, fine et élancé, svelte et athlétique, son visage si joliment dessiné et cette expression neutre et si mystérieuse qui recouvrait celui-ci. en un coup d'oeil sa journée avait pris un virage à 180 degrés, passant d'une journée sereine à une journée enivrante, exaltante, passionnante. de sa mine, elle s'était enivré de lui, dessinant sa silhouette sous divers angle, l'observant alors qu'il tirait sur ce qui semblait être un joint et ne pouvant s'empêcher de sourire amusée à chaque fois qu'il adressait l'un de ses faux sourire à un étudiant qui le saluait. senji. ce n'était pas la première fois qu'elle le dessinait ni la dernière. elle aimait son aura, ce qu'il dégageait et cette beauté qui émanait de lui. cela faisait ressortir toute l'inspiration, l'imagination et la passion que possédait la au fond d'elle la jeune femme. elle aurait aisément pu passer pour une stalkeuse puisque s'étant renseigné sur le jeune homme à plusieurs reprises mais ses intentions n'avaient strictement rien de déplacé. dunyasha aimait tout simplement la finesse de ses traits, son regard dénué d'intérêt et ce sourire qu'il n'offrait avec sincérité qu'aux membres de sa famille. terminant son énième croquis, le sourire aux lèvres, elle relève la tête quelque peu décontenancé de voir son si beau visage à présent caché par l'écran de son ordinateur portable. un réel gâchis pour la demoiselle qui désirait encore s'inspirer du jeune homme. soupirant quelque peu agacer c'est donc en regroupant ses affaires dans son sac qu'elle décide de se rapprocher du jeune homme, suffisamment en biais pour pouvoir l'observer de côté. ô bien sur qu'elle avait conscience de la proximité, en soit la jeune étudiante n'avait jamais réellement chercher à se cacher de sa muse, elle trouvait cela juste bien plus simple de dessiner et de photographier une personne n'ayant guère conscience de sa présence. cela lui permettait de conserver un sujet aux actions entièrement naturelle. posant sa veste au sol, elle s'assoit dessus, sortant silencieusement son calepin et son crayon de son sac alors qu'elle reprend son dessin, des genoux replié près de son corps lui servant d'appui. les paroles du jeune homme la prenne quelque peu par surprise, elle se s'attendait guère à ce qu'il la regarde en même temps qu'elle ne le fixait; contradiction lorsque l'on savait le peu de distance qui les séparait. " ne change rien du tout surtout. " se contente t-elle de répondre de son accent russe, ses yeux croisant pour la première fois son regard, un sourire sincère dessiné sur ses lèvres rosies alors qu'elle le quitte déjà des yeux. elle voulait dessiné ses yeux, se regard interrogateur et ses fines lèvres légèrement pincé avant que ses souvenirs ne s'éclipsent de sa mémoire. " ne change rien à tes habitudes, j'aime quand tu es concentré. " la demoiselle avait toujours été de cette honnêteté déconcertante qui fascinait ou au contraire inquiétait autrui. et pourtant, de son coréen de niveau intermédiaire, elle ne voyait là aucun mal dans ses paroles; y avait-il d'ailleurs quelque chose de mal à apprécier la beauté d'un autre étudiant ?
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ft. senji
Si les arts veulent un cœur ardent, il leur faut aussi un esprit libre. allongé sur le ventre, l'herbe sous ses doigts, elle jouait de son crayon de papier, le faisant glisser subtilement entre son annulaire et son majeur puis son majeur et son index. elle se sentait paisiblement heureuse shasha, il ne lui en fallait de toute manière que bien peu pour être sereine. cela aurait pu être une journée habituelle, une journée à dessiner les oiseaux, peindre le ciel de tons pourpre et photographier les étudiants qui auraient la chance ou le malheur de croiser son chemin. une journée calme au doux parfum d'été où elle n'aurait eu qu'à savourer la tranquillité de son unique compagnie, sans un mot ni même un murmure. mais son regard c'était posé sur sa silhouette, fine et élancé, svelte et athlétique, son visage si joliment dessiné et cette expression neutre et si mystérieuse qui recouvrait celui-ci. en un coup d'oeil sa journée avait pris un virage à 180 degrés, passant d'une journée sereine à une journée enivrante, exaltante, passionnante. de sa mine, elle s'était enivré de lui, dessinant sa silhouette sous divers angle, l'observant alors qu'il tirait sur ce qui semblait être un joint et ne pouvant s'empêcher de sourire amusée à chaque fois qu'il adressait l'un de ses faux sourire à un étudiant qui le saluait. senji. ce n'était pas la première fois qu'elle le dessinait ni la dernière. elle aimait son aura, ce qu'il dégageait et cette beauté qui émanait de lui. cela faisait ressortir toute l'inspiration, l'imagination et la passion que possédait la au fond d'elle la jeune femme. elle aurait aisément pu passer pour une stalkeuse puisque s'étant renseigné sur le jeune homme à plusieurs reprises mais ses intentions n'avaient strictement rien de déplacé. dunyasha aimait tout simplement la finesse de ses traits, son regard dénué d'intérêt et ce sourire qu'il n'offrait avec sincérité qu'aux membres de sa famille. terminant son énième croquis, le sourire aux lèvres, elle relève la tête quelque peu décontenancé de voir son si beau visage à présent caché par l'écran de son ordinateur portable. un réel gâchis pour la demoiselle qui désirait encore s'inspirer du jeune homme. soupirant quelque peu agacer c'est donc en regroupant ses affaires dans son sac qu'elle décide de se rapprocher du jeune homme, suffisamment en biais pour pouvoir l'observer de côté. ô bien sur qu'elle avait conscience de la proximité, en soit la jeune étudiante n'avait jamais réellement chercher à se cacher de sa muse, elle trouvait cela juste bien plus simple de dessiner et de photographier une personne n'ayant guère conscience de sa présence. cela lui permettait de conserver un sujet aux actions entièrement naturelle. posant sa veste au sol, elle s'assoit dessus, sortant silencieusement son calepin et son crayon de son sac alors qu'elle reprend son dessin, des genoux replié près de son corps lui servant d'appui. les paroles du jeune homme la prenne quelque peu par surprise, elle se s'attendait guère à ce qu'il la regarde en même temps qu'elle ne le fixait; contradiction lorsque l'on savait le peu de distance qui les séparait. " ne change rien du tout surtout. " se contente t-elle de répondre de son accent russe, ses yeux croisant pour la première fois son regard, un sourire sincère dessiné sur ses lèvres rosies alors qu'elle le quitte déjà des yeux. elle voulait dessiné ses yeux, se regard interrogateur et ses fines lèvres légèrement pincé avant que ses souvenirs ne s'éclipsent de sa mémoire. " ne change rien à tes habitudes, j'aime quand tu es concentré. " la demoiselle avait toujours été de cette honnêteté déconcertante qui fascinait ou au contraire inquiétait autrui. et pourtant, de son coréen de niveau intermédiaire, elle ne voyait là aucun mal dans ses paroles; y avait-il d'ailleurs quelque chose de mal à apprécier la beauté d'un autre étudiant ? (c) DΛNDELION
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Re: i'm like a piece of art (sensha) | Dim 1 Juil 2018 - 20:46
les jours s’enchainent et se ressemblent tous. t’as jamais réellement l’impression que quelque chose change à chaque fin de journée. tu te lèves, va en cours, passes quelque temps à fumer ta musique dans les oreilles et tu rentres chez toi pour voir ta famille ou au dortoir. il n’y a jamais rien de palpitant et tu ne peux pas t’empêcher de penser que tu t’ennuies légèrement. tu pourrais aller vers les gens et essayer d’être sociable, mais au final pour quoi faire ? t’as essayé quand t’étais au lycée, t’as voulu être l’ami de ces adolescents que tu pensais cool. tu voulais réellement ne plus être seul. mais ça ne s’est pas passé comme prévu. te retrouver la tête dans les toilettes, les humiliations à répétition et le harcèlement moral et physique, ne faisaient pas parti de ce que tu avais prévu. alors, maintenant, tu fuis les gens, tu restes dans ton coin et ça te convient très bien. tu lances quelques sourires commerciaux à des personnes que tu connais vaguement. tu n’as pas réellement d’amis en fait, ils peuvent se compter sur les doigts de la main. alors, tes sourires ne sont jamais sincères, ne reflètent jamais ce que tu penses. et puis quand ils s’éloignent, tu reprends cet air froid qui te caractérise. tu sembles impénétrable et ça te convient parce que tu n’aimes pas être le centre de l’attention. c’est paradoxal quand on sait que tu tapes la pose pour quelques shootings depuis que tu as été casté dans la rue. mais ce n’est pas pareil, c’est ton travail, alors tu es le centre de l’attention mais tu travailles. tu finis par récupérer ton ordinateur pour continuer ton devoir, les lignes de codes se succédant devant tes pupilles. tu es concentré sur ton travail, laissant tes yeux se froncer alors que tu essaies de démêler une couille dans une ligne que tu as écrit. tu cherches le problème sans te soucier de ce qui se passe autour de toi. tu ne relèves la tête que lorsque tu as besoin d’arrêter pour reposer tes yeux. tu devrais acheter des lunettes spéciales pour les graphistes et codeurs, mais tu oublies à chaque fois et tes yeux morflent. ce n’est que lorsque tu balades tes pupilles sur les étudiants comme tu fais d’ordinaire que tu te rends compte de la proximité de la jeune femme. elle est beaucoup trop près. elle n’a aucune notion d’espace personnel ? c’est pas comme s’il y avait foule autour de vous. tu enlèves ton casque et tu lui demandes si tu peux l’aider. c’est un énorme effort que tu fais parce que d’ordinaire tu n’adresses pas la parole à n’importe qui et encore moins à des inconnus. tu vois un changement dans son expression quand elle te surprend en train de la regarder et tu deviens de plus en plus intrigué par elle. comment ça ne change rien ? mais à quoi fait-elle référence ? elle sourit et tu sens son regard qui te scrute et t’observe sur toutes les coutures. tu te sens gêné par tout ça et ce qu’elle te dit ne t’aide pas à te détendre. tu viens par réflexe mettre la première chose que tu as dans les mains devant ton visage pour cacher l’embarras qui peut s’y lire. c’est donc ton ordinateur qui vient se placer entre vous deux. « qu’est-ce que tu veux dire par là ? » t’as remarqué son léger accent quand elle parle, mais tu ne saurais pas identifier d’où elle vient. elle n’est certainement pas de corée, parce qu’ici regarder les gens si fixement ça les rend mal à l’aise et c’est exactement ce qui t’arrive là. « tu peux aller un peu plus loin s’il te plait ? » tu la chasses pas vraiment mais ça te gêne qu’elle soit si près. mais c’est toi qui lui a parlé, c’est toi qui a engagé la conversation avec elle. « y a de la place un peu partout… » tu lui rappelles que vous êtes presque seuls à cette heure et qu’elle n’a aucune raison de rester si près de toi.
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ft. shasha
les jours s’enchainent et se ressemblent tous. t’as jamais réellement l’impression que quelque chose change à chaque fin de journée. tu te lèves, va en cours, passes quelque temps à fumer ta musique dans les oreilles et tu rentres chez toi pour voir ta famille ou au dortoir. il n’y a jamais rien de palpitant et tu ne peux pas t’empêcher de penser que tu t’ennuies légèrement. tu pourrais aller vers les gens et essayer d’être sociable, mais au final pour quoi faire ? t’as essayé quand t’étais au lycée, t’as voulu être l’ami de ces adolescents que tu pensais cool. tu voulais réellement ne plus être seul. mais ça ne s’est pas passé comme prévu. te retrouver la tête dans les toilettes, les humiliations à répétition et le harcèlement moral et physique, ne faisaient pas parti de ce que tu avais prévu. alors, maintenant, tu fuis les gens, tu restes dans ton coin et ça te convient très bien. tu lances quelques sourires commerciaux à des personnes que tu connais vaguement. tu n’as pas réellement d’amis en fait, ils peuvent se compter sur les doigts de la main. alors, tes sourires ne sont jamais sincères, ne reflètent jamais ce que tu penses. et puis quand ils s’éloignent, tu reprends cet air froid qui te caractérise. tu sembles impénétrable et ça te convient parce que tu n’aimes pas être le centre de l’attention. c’est paradoxal quand on sait que tu tapes la pose pour quelques shootings depuis que tu as été casté dans la rue. mais ce n’est pas pareil, c’est ton travail, alors tu es le centre de l’attention mais tu travailles. tu finis par récupérer ton ordinateur pour continuer ton devoir, les lignes de codes se succédant devant tes pupilles. tu es concentré sur ton travail, laissant tes yeux se froncer alors que tu essaies de démêler une couille dans une ligne que tu as écrit. tu cherches le problème sans te soucier de ce qui se passe autour de toi. tu ne relèves la tête que lorsque tu as besoin d’arrêter pour reposer tes yeux. tu devrais acheter des lunettes spéciales pour les graphistes et codeurs, mais tu oublies à chaque fois et tes yeux morflent. ce n’est que lorsque tu balades tes pupilles sur les étudiants comme tu fais d’ordinaire que tu te rends compte de la proximité de la jeune femme. elle est beaucoup trop près. elle n’a aucune notion d’espace personnel ? c’est pas comme s’il y avait foule autour de vous. tu enlèves ton casque et tu lui demandes si tu peux l’aider. c’est un énorme effort que tu fais parce que d’ordinaire tu n’adresses pas la parole à n’importe qui et encore moins à des inconnus. tu vois un changement dans son expression quand elle te surprend en train de la regarder et tu deviens de plus en plus intrigué par elle. comment ça ne change rien ? mais à quoi fait-elle référence ? elle sourit et tu sens son regard qui te scrute et t’observe sur toutes les coutures. tu te sens gêné par tout ça et ce qu’elle te dit ne t’aide pas à te détendre. tu viens par réflexe mettre la première chose que tu as dans les mains devant ton visage pour cacher l’embarras qui peut s’y lire. c’est donc ton ordinateur qui vient se placer entre vous deux. « qu’est-ce que tu veux dire par là ? » t’as remarqué son léger accent quand elle parle, mais tu ne saurais pas identifier d’où elle vient. elle n’est certainement pas de corée, parce qu’ici regarder les gens si fixement ça les rend mal à l’aise et c’est exactement ce qui t’arrive là. « tu peux aller un peu plus loin s’il te plait ? » tu la chasses pas vraiment mais ça te gêne qu’elle soit si près. mais c’est toi qui lui a parlé, c’est toi qui a engagé la conversation avec elle. « y a de la place un peu partout… » tu lui rappelles que vous êtes presque seuls à cette heure et qu’elle n’a aucune raison de rester si près de toi.(c) DΛNDELION
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Re: i'm like a piece of art (sensha) | Mar 10 Juil 2018 - 15:58
La différence est nécessaire, le manque aussi, pour que naisse le désir et survienne la rencontre. Dunyasha avait toujours été passionné par la divergence, elle aimait la beauté qui sortait du lot, celle qui n’était guère conventionnelle. Elle avait toujours trouvé cela triste de voir l’être humain constamment essayer de s’adapter aux standards de la société, ressembler à ce que la majorité qualifiait de beau, délaissant ainsi ce qu’il y avait de plus pure et de plus naturel que leurs uniques caractéristiques. Elle tendait à penser que la beauté était bien plus que physique, bien plus profonde qu’une simple enveloppe charnelle. Bien nombreux étaient ces êtres à l’apparence divine que la majorité de la population adulait et dont néanmoins, l’âme se révélait infecte, dénué de grace et de bonté. des êtres créés pour le plaisir superficiel des yeux mais dont les actes n’avaient sur autrui que trop peu d’impacts bénéfiques. La jeune russe aurait pu faire partis de ces filles populaires au lycée et, même maintenant à l’université. elle se savait, physiquement plaisante, et pourtant ce n’était pas ainsi qu’elle imaginait son existence, à se vanter d’une caractéristique innée et dénuée de mérite. y avait-il réellement de quoi être fière ? n’était-ce pas plus admirable que d’être doté d’une intelligence hors norme ou d’un savoir faire remarquable ? ses dents se refermant sur sa lèvre inférieur, elle tente de contrôler son sourire et de restreindre ce désir de lui parler. il était beau, encore plus d’aussi près, encore plus avec cette expression partagé entre la surprise et un semblant d’offense. il était ce qu’elle trouvait de plus attrayant, ses réactions toutes plus naturelles les unes que les autres, aucun faux semblant. il ne cherchait guère à prétendre être ce qu’il n’était point. et c’était cet aspect du l’étudiant qui faisait naître en la jeune femme, l’inspiration.
« mmh. d’accord biensûr. » finit-elle par se résoudre, reculant de quelques mètres. la jeune artiste n’était pas habitué aux normes asiatiques plus principalement lorsqu’il s’agissait d’espace personnel et de contact physique inexistant. mais elle respectait cela, elle ne voulait guère l’offenser ou le faire fuir. clignant des yeux, elle observe l’arrière de l’ordinateur, quelque peu frustré de ne pouvoir apercevoir son visage et cette expression si concentré qu’il avait lorsqu’il codait. elle tente de dessiner un nouveau croquis, sans le visage du jeune homme, seul ses genoux, ses mollets et cette ordinateur qui gâchait littéralement l’objet de son inspiration. « ça te dérange si je me mets en biais? l’ordinateur cache littéralement ton visage et cela rend mes croquis bien trop moroses. » elle plisse les lèvres tapotant l'arrière de son crayon de papier contre son notebook. elle n'était pas de ces personnes qui cachaient leur intention derrière des mensonges à peine crédibles. elle ne voyait d'ailleurs aucun mal dans le fait de dessiner le jeune homme, cela n'avait rien de malveillant ni même de perverti. shasha ne fantasmait pas sur lui, elle appréciait simplement l'aura qui émanait de lui, elle le trouvait brillant et mystérieux. « alors je peux ? »
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ft. senji
La différence est nécessaire, le manque aussi, pour que naisse le désir et survienne la rencontre. Dunyasha avait toujours été passionné par la divergence, elle aimait la beauté qui sortait du lot, celle qui n’était guère conventionnelle. Elle avait toujours trouvé cela triste de voir l’être humain constamment essayer de s’adapter aux standards de la société, ressembler à ce que la majorité qualifiait de beau, délaissant ainsi ce qu’il y avait de plus pure et de plus naturel que leurs uniques caractéristiques. Elle tendait à penser que la beauté était bien plus que physique, bien plus profonde qu’une simple enveloppe charnelle. Bien nombreux étaient ces êtres à l’apparence divine que la majorité de la population adulait et dont néanmoins, l’âme se révélait infecte, dénué de grace et de bonté. des êtres créés pour le plaisir superficiel des yeux mais dont les actes n’avaient sur autrui que trop peu d’impacts bénéfiques. La jeune russe aurait pu faire partis de ces filles populaires au lycée et, même maintenant à l’université. elle se savait, physiquement plaisante, et pourtant ce n’était pas ainsi qu’elle imaginait son existence, à se vanter d’une caractéristique innée et dénuée de mérite. y avait-il réellement de quoi être fière ? n’était-ce pas plus admirable que d’être doté d’une intelligence hors norme ou d’un savoir faire remarquable ? ses dents se refermant sur sa lèvre inférieur, elle tente de contrôler son sourire et de restreindre ce désir de lui parler. il était beau, encore plus d’aussi près, encore plus avec cette expression partagé entre la surprise et un semblant d’offense. il était ce qu’elle trouvait de plus attrayant, ses réactions toutes plus naturelles les unes que les autres, aucun faux semblant. il ne cherchait guère à prétendre être ce qu’il n’était point. et c’était cet aspect du l’étudiant qui faisait naître en la jeune femme, l’inspiration.« mmh. d’accord biensûr. » finit-elle par se résoudre, reculant de quelques mètres. la jeune artiste n’était pas habitué aux normes asiatiques plus principalement lorsqu’il s’agissait d’espace personnel et de contact physique inexistant. mais elle respectait cela, elle ne voulait guère l’offenser ou le faire fuir. clignant des yeux, elle observe l’arrière de l’ordinateur, quelque peu frustré de ne pouvoir apercevoir son visage et cette expression si concentré qu’il avait lorsqu’il codait. elle tente de dessiner un nouveau croquis, sans le visage du jeune homme, seul ses genoux, ses mollets et cette ordinateur qui gâchait littéralement l’objet de son inspiration. « ça te dérange si je me mets en biais? l’ordinateur cache littéralement ton visage et cela rend mes croquis bien trop moroses. » elle plisse les lèvres tapotant l'arrière de son crayon de papier contre son notebook. elle n'était pas de ces personnes qui cachaient leur intention derrière des mensonges à peine crédibles. elle ne voyait d'ailleurs aucun mal dans le fait de dessiner le jeune homme, cela n'avait rien de malveillant ni même de perverti. shasha ne fantasmait pas sur lui, elle appréciait simplement l'aura qui émanait de lui, elle le trouvait brillant et mystérieux. « alors je peux ? »
(c) DΛNDELION
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Re: i'm like a piece of art (sensha) | Dim 5 Aoû 2018 - 0:16
ça te gène réellement qu’elle soit si près de toi malgré le fait que tu sois un mannequin. mais ce n’est clairement pas pareil en fait. parce que quand tu es sous les projecteurs prêt à être pris en photo, le photographe est loin de toi et n’a pas un regard si insistant sur toi. alors, que la jeune femme si. c’est pour cette raison que tu sens tes joues prendre une couleur rouge bien trop rouge. tu n’as pas l’habitude d’être regardé de la sorte, encore moins de si près et pour être dessiné. tu lui demandes donc de s’éloigner, parce que tu aimerais récupérer ton espace personnel et terminer de coder ton projet. elle est d’accord pour le faire et se recule de plusieurs mètres. tu respires un peu mieux maintenant qu’elle est plus loin. « merci. » que tu murmures dans un souffle, peu sûr qu’elle entende ce que tu dis. tu replaces même ton ordinateur devant ton visage parce que tu es encore énormément gêné de la façon dont elle se comporte. ce n’est pas en corée ou même au japon que ce genre de comportement se verrait. d’ordinaire les filles des pays asiatiques sont plus réservées, plus timides. mais ce n’est pas son cas. tu espères réellement pouvoir reprendre ton boulot. sauf que c’est sans compter sur sa voix qui te fait lever les yeux au-dessus de l’écran. elle ne voit que le haut de ton crâne et tes yeux alors que tu la regardes avec des pupilles rondes comme des billes. mais pourquoi est-ce qu’elle te dit et fait ça ? tu ne comprends pas réellement et ça te fait presque peur. elle te presse même et tu ne sais pas quoi faire. tu bafouilles donc quelques mots. « euh… oui, oui… enfin… je sais pas. » pourtant, tu descends ton ordinateur un peu plus bas pour qu’elle ait un meilleur accès à ton visage. tu ne sais pas réellement pourquoi tu fais ça, mais elle ne te semble pas méchante ou même menaçante. c’est juste que ça te gène, énormément. alors, tu reposes ton regard sur ton écran essayant de faire abstraction de la jeune femme et de ses yeux poser sur toi. tu veux vraiment finir ton projet et t’as besoin de concentration pour ça. tu fronces les sourcils, tentant en vain, de retrouver cette bulle dans laquelle tu te mets à chaque fois que tu veux coder. sauf que tu n’y arrives pas. elle te déstabilise de trop. tu ne peux pas garder ton attention sur ton ordinateur. alors, tu le fermes avec un peu trop de précipitation et tu le réouvres aussi rapidement pour vérifier que tu n’as pas péter l’écran. ça te ferait chier que ce soit le cas. quand tu vois que ce n’est pas le cas, tu le refermes plus délicatement avant de tourner la tête vers la jeune femme. tu croises son regard, ça a du lui faire relever les yeux de son dessin le fait que tu fermes ton pc de cette façon. tu sens à nouveau tes joues devenir rouges alors que tu bégaies encore quand tu reprends la parole. « pourquoi… t-tu fais ç-ça ? » tu te sens réellement pathétique parce que d’ordinaire tu n’es pas comme ça. enfin, t’es pas le mec avec le plus d’assurance, mais tu n’es pas bègue et tu ne te comportes pas comme un idiot. tu es timide et rougit souvent quand tu es en présence de filles qui ne sont ni les femmes de ta famille, ni somin. sauf qu’avec elle, avec cette étrangère, c’est différent. tu n’arrives pas à agir normalement, et tu te sens vraiment con.
i'm like a piece of art
ft. shasha
ça te gène réellement qu’elle soit si près de toi malgré le fait que tu sois un mannequin. mais ce n’est clairement pas pareil en fait. parce que quand tu es sous les projecteurs prêt à être pris en photo, le photographe est loin de toi et n’a pas un regard si insistant sur toi. alors, que la jeune femme si. c’est pour cette raison que tu sens tes joues prendre une couleur rouge bien trop rouge. tu n’as pas l’habitude d’être regardé de la sorte, encore moins de si près et pour être dessiné. tu lui demandes donc de s’éloigner, parce que tu aimerais récupérer ton espace personnel et terminer de coder ton projet. elle est d’accord pour le faire et se recule de plusieurs mètres. tu respires un peu mieux maintenant qu’elle est plus loin. « merci. » que tu murmures dans un souffle, peu sûr qu’elle entende ce que tu dis. tu replaces même ton ordinateur devant ton visage parce que tu es encore énormément gêné de la façon dont elle se comporte. ce n’est pas en corée ou même au japon que ce genre de comportement se verrait. d’ordinaire les filles des pays asiatiques sont plus réservées, plus timides. mais ce n’est pas son cas. tu espères réellement pouvoir reprendre ton boulot. sauf que c’est sans compter sur sa voix qui te fait lever les yeux au-dessus de l’écran. elle ne voit que le haut de ton crâne et tes yeux alors que tu la regardes avec des pupilles rondes comme des billes. mais pourquoi est-ce qu’elle te dit et fait ça ? tu ne comprends pas réellement et ça te fait presque peur. elle te presse même et tu ne sais pas quoi faire. tu bafouilles donc quelques mots. « euh… oui, oui… enfin… je sais pas. » pourtant, tu descends ton ordinateur un peu plus bas pour qu’elle ait un meilleur accès à ton visage. tu ne sais pas réellement pourquoi tu fais ça, mais elle ne te semble pas méchante ou même menaçante. c’est juste que ça te gène, énormément. alors, tu reposes ton regard sur ton écran essayant de faire abstraction de la jeune femme et de ses yeux poser sur toi. tu veux vraiment finir ton projet et t’as besoin de concentration pour ça. tu fronces les sourcils, tentant en vain, de retrouver cette bulle dans laquelle tu te mets à chaque fois que tu veux coder. sauf que tu n’y arrives pas. elle te déstabilise de trop. tu ne peux pas garder ton attention sur ton ordinateur. alors, tu le fermes avec un peu trop de précipitation et tu le réouvres aussi rapidement pour vérifier que tu n’as pas péter l’écran. ça te ferait chier que ce soit le cas. quand tu vois que ce n’est pas le cas, tu le refermes plus délicatement avant de tourner la tête vers la jeune femme. tu croises son regard, ça a du lui faire relever les yeux de son dessin le fait que tu fermes ton pc de cette façon. tu sens à nouveau tes joues devenir rouges alors que tu bégaies encore quand tu reprends la parole. « pourquoi… t-tu fais ç-ça ? » tu te sens réellement pathétique parce que d’ordinaire tu n’es pas comme ça. enfin, t’es pas le mec avec le plus d’assurance, mais tu n’es pas bègue et tu ne te comportes pas comme un idiot. tu es timide et rougit souvent quand tu es en présence de filles qui ne sont ni les femmes de ta famille, ni somin. sauf qu’avec elle, avec cette étrangère, c’est différent. tu n’arrives pas à agir normalement, et tu te sens vraiment con. (c) DΛNDELION
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Re: i'm like a piece of art (sensha) | Dim 19 Aoû 2018 - 13:16
elle ne réalise que de l'impolitesse dont elle fait preuve lorsqu'il lui demande pourquoi elle agit de la sorte. elle avait clairement conscience qu'il ne faisait guère référence à la raison pour laquelle elle dessinait mais bel et bien à la raison pour laquelle elle insistait tant à le dessiner lui et ce, de manière aussi oppressante. dunyasha était une femme que l'on caractérisait de simple d'esprit, elle ne cherchait pas plus loin que le bout de son nez et passait fréquemment à côté des éléments important à la compréhension des réactions d'autrui. un chouilla nombriliste, elle en était venu à oublier que son plaisir n'était pas forcément partagé et que la réaction du jeune homme, bien qu'étrange pour la jeune étudiante, était tout à fait justifié. " euh non je-je je sais pas pourquoi. je " qu'est-ce qu'elle voulait dire déjà ? elle plisse les lèvres quelque peu confuse, les bégaiements du jeune homme et son embarras la rendant soudainement tout aussi gênée qu'il avait pu l'être par son comportement. ce n'est pas ce qu'elle voulait, elle ne voulait pas qu'il se méfie d'elle et finisse par la prendre pour une fille étrange et dérangée. elle ne voulait pas qu'il fuit à chaque fois qu'il la croiserait au détour d'un couloir ou même qu'il aille se plaindre à l'administration pour harcèlement. ce n'est pas ainsi qu'elle se considérait, elle ne réalisait clairement pas qu'elle violait l'espace personnel du jeune homme et le voir ainsi la rendait soudainement honteuse. elizaveta lui avait pourtant répétait une centaine de fois que cela pouvait paraître étrange d'être dessiné et photographié par quelqu'un et que si cela était, la plupart du temps, accepté c'était simplement pour la seule et unique raison que shasha était une femme. dans le cas d'un homme, sans aucun doute aurait-elle déjà était reporté pour harcèlement sexuel. " je-je je suis étudiante en arts, je m'appelle dunyasha. " cette fois-ci elle reste à sa place, son croquis plaquait contre sa poitrine, grimaçant, incapable de savoir ce qu'il était bon de faire et de ne guère faire. " je dois réaliser plusieurs croquis et peintures sur le thème de la beauté humaine. le choix du modèle étant libre j'ai. " elle s'arrête de parler plissant les sourcils tout en se frappant le front nerveusement, quelle idée de lui avouer les faits de manière aussi directe. rien de plus louche qu'une étudiante vous prenant comme modèle sans votre accord. " j'ai fais ça récemment, mais si tu n'aimes pas ou veux que j'arrête alors je les jetterais. " elle lui tend l'une des peintures qu'elle avait réalisé quelques jours auparavant de lui. cela revenait à avoué à demi mots qu'elle l'observait fréquemment et qu'aujourd'hui n'était guère la première fois qu'elle le dessinait mais ça shasha n'y pensait guère, encore une fois elle se contentait du bout de son nez. simple d'esprit et désireuse de lui faire voir à travers son oeuvre toute la beauté qu'il dégageait.
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ft. senji
elle ne réalise que de l'impolitesse dont elle fait preuve lorsqu'il lui demande pourquoi elle agit de la sorte. elle avait clairement conscience qu'il ne faisait guère référence à la raison pour laquelle elle dessinait mais bel et bien à la raison pour laquelle elle insistait tant à le dessiner lui et ce, de manière aussi oppressante. dunyasha était une femme que l'on caractérisait de simple d'esprit, elle ne cherchait pas plus loin que le bout de son nez et passait fréquemment à côté des éléments important à la compréhension des réactions d'autrui. un chouilla nombriliste, elle en était venu à oublier que son plaisir n'était pas forcément partagé et que la réaction du jeune homme, bien qu'étrange pour la jeune étudiante, était tout à fait justifié. " euh non je-je je sais pas pourquoi. je " qu'est-ce qu'elle voulait dire déjà ? elle plisse les lèvres quelque peu confuse, les bégaiements du jeune homme et son embarras la rendant soudainement tout aussi gênée qu'il avait pu l'être par son comportement. ce n'est pas ce qu'elle voulait, elle ne voulait pas qu'il se méfie d'elle et finisse par la prendre pour une fille étrange et dérangée. elle ne voulait pas qu'il fuit à chaque fois qu'il la croiserait au détour d'un couloir ou même qu'il aille se plaindre à l'administration pour harcèlement. ce n'est pas ainsi qu'elle se considérait, elle ne réalisait clairement pas qu'elle violait l'espace personnel du jeune homme et le voir ainsi la rendait soudainement honteuse. elizaveta lui avait pourtant répétait une centaine de fois que cela pouvait paraître étrange d'être dessiné et photographié par quelqu'un et que si cela était, la plupart du temps, accepté c'était simplement pour la seule et unique raison que shasha était une femme. dans le cas d'un homme, sans aucun doute aurait-elle déjà était reporté pour harcèlement sexuel. " je-je je suis étudiante en arts, je m'appelle dunyasha. " cette fois-ci elle reste à sa place, son croquis plaquait contre sa poitrine, grimaçant, incapable de savoir ce qu'il était bon de faire et de ne guère faire. " je dois réaliser plusieurs croquis et peintures sur le thème de la beauté humaine. le choix du modèle étant libre j'ai. " elle s'arrête de parler plissant les sourcils tout en se frappant le front nerveusement, quelle idée de lui avouer les faits de manière aussi directe. rien de plus louche qu'une étudiante vous prenant comme modèle sans votre accord. " j'ai fais ça récemment, mais si tu n'aimes pas ou veux que j'arrête alors je les jetterais. " elle lui tend l'une des peintures qu'elle avait réalisé quelques jours auparavant de lui. cela revenait à avoué à demi mots qu'elle l'observait fréquemment et qu'aujourd'hui n'était guère la première fois qu'elle le dessinait mais ça shasha n'y pensait guère, encore une fois elle se contentait du bout de son nez. simple d'esprit et désireuse de lui faire voir à travers son oeuvre toute la beauté qu'il dégageait.(c) DΛNDELION
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Re: i'm like a piece of art (sensha) | Mer 29 Aoû 2018 - 16:51
comment ça, elle ne sait pas pourquoi elle fait ça ? tu la regardes intensément, malgré le rouge et la gêne qui peuvent se lire sur ton visage. tu ne comprends pas ce qu’elle te veut ni même pourquoi elle est si proche de toi de cette façon. certes, en soit, elle ne fait rien de mal, mais c’est très gênant qu’elle se colle à toi et oublie l’espace personnel des gens. malgré tout, tu ne lui en veux pas. tu la trouves même un peu mignonne. est-ce que tu deviens fou ? sûrement parce que ça aurait été quelqu’un d’autre, tu l’aurais envoyé chier et aurait quitté les lieux. mais avec elle, tu veux des explications et peut-être même savoir comment elle s’appelait et d’où elle venait. pourtant, malgré cette envie de la connaitre un peu plus, tu n’arrivais pas à te sortir de cet état de gêne constant. heureusement, elle s’était éloignée de toi, te rendant par la même occasion ton espace vital et personnel. la jeune femme reprend la parole et tu l’écoutes attentivement. elle s’appelle comment ? tu la regardes avec des yeux ronds. purée, c’est compliqué son prénom. comment tu vas t’en souvenir ? tu ouvres la bouche pour lui dire mais elle reprend. elle t’explique à demi-mots qu’elle t’a pris en modèle pour son projet d’art et tu fronces les sourcils. est-ce qu’elle se rend compte que c’est du harcèlement ? apparemment non parce qu’elle ne semble même pas réellement désolée ou prête à arrêter. elle fouille quelques secondes dans son carnet et te tend une peinture de toi. tu la prends doucement pour ne pas froisser le papier. t’as beau ne pas réellement apprécier cette situation, tu n’es pas non plus un goujat qui serait prêt à détruire le travail des autres. tu n’es pas forcément un grand fan de peinture et d’art en général, sauf la musique classique, mais tu sais reconnaitre quand quelqu’un a du talent. et la peinture que tu as dans les mains est la définition même du talent. tu ouvres la bouche et les yeux sous la surprise. « c’est beau. » murmures-tu plus pour toi que pour elle. tu n’en reviens pas qu’elle ait fait ça. tu finis après quelques secondes par relever la tête vers elle. « c’est comme ça que tu me vois ? » tu sais que tu es beau, sinon tu ne serais pas devenu mannequin. mais aussi beau, non. elle doit te voir plus beau que tu ne l’es pas vrai ? « t’as du talent… duna, dyuna… » tu n’arrives pas à prononcer son prénom et tu souffles de frustration. « ton prénom est vachement compliqué pour les coréens. t’as pas un surnom ou un moyen de le raccourcir ? » tu sais pas vraiment pourquoi tu lui dis ça, ni même pourquoi tu déposes ton ordinateur sur le sol. est-ce que c’est une invitation pour discuter un peu plus avec elle ? ou alors c’est simplement parce que tu es curieux de voir ce qu’elle a fait d’autre. tu sais pas vraiment. « je m’appelle senji. » dis-tu simplement après un silence pour te présenter sans la regarder dans les yeux. tu es encore un peu sous le choc de son dessin et du fait qu’elle t’ait pris pour son modèle.
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comment ça, elle ne sait pas pourquoi elle fait ça ? tu la regardes intensément, malgré le rouge et la gêne qui peuvent se lire sur ton visage. tu ne comprends pas ce qu’elle te veut ni même pourquoi elle est si proche de toi de cette façon. certes, en soit, elle ne fait rien de mal, mais c’est très gênant qu’elle se colle à toi et oublie l’espace personnel des gens. malgré tout, tu ne lui en veux pas. tu la trouves même un peu mignonne. est-ce que tu deviens fou ? sûrement parce que ça aurait été quelqu’un d’autre, tu l’aurais envoyé chier et aurait quitté les lieux. mais avec elle, tu veux des explications et peut-être même savoir comment elle s’appelait et d’où elle venait. pourtant, malgré cette envie de la connaitre un peu plus, tu n’arrivais pas à te sortir de cet état de gêne constant. heureusement, elle s’était éloignée de toi, te rendant par la même occasion ton espace vital et personnel. la jeune femme reprend la parole et tu l’écoutes attentivement. elle s’appelle comment ? tu la regardes avec des yeux ronds. purée, c’est compliqué son prénom. comment tu vas t’en souvenir ? tu ouvres la bouche pour lui dire mais elle reprend. elle t’explique à demi-mots qu’elle t’a pris en modèle pour son projet d’art et tu fronces les sourcils. est-ce qu’elle se rend compte que c’est du harcèlement ? apparemment non parce qu’elle ne semble même pas réellement désolée ou prête à arrêter. elle fouille quelques secondes dans son carnet et te tend une peinture de toi. tu la prends doucement pour ne pas froisser le papier. t’as beau ne pas réellement apprécier cette situation, tu n’es pas non plus un goujat qui serait prêt à détruire le travail des autres. tu n’es pas forcément un grand fan de peinture et d’art en général, sauf la musique classique, mais tu sais reconnaitre quand quelqu’un a du talent. et la peinture que tu as dans les mains est la définition même du talent. tu ouvres la bouche et les yeux sous la surprise. « c’est beau. » murmures-tu plus pour toi que pour elle. tu n’en reviens pas qu’elle ait fait ça. tu finis après quelques secondes par relever la tête vers elle. « c’est comme ça que tu me vois ? » tu sais que tu es beau, sinon tu ne serais pas devenu mannequin. mais aussi beau, non. elle doit te voir plus beau que tu ne l’es pas vrai ? « t’as du talent… duna, dyuna… » tu n’arrives pas à prononcer son prénom et tu souffles de frustration. « ton prénom est vachement compliqué pour les coréens. t’as pas un surnom ou un moyen de le raccourcir ? » tu sais pas vraiment pourquoi tu lui dis ça, ni même pourquoi tu déposes ton ordinateur sur le sol. est-ce que c’est une invitation pour discuter un peu plus avec elle ? ou alors c’est simplement parce que tu es curieux de voir ce qu’elle a fait d’autre. tu sais pas vraiment. « je m’appelle senji. » dis-tu simplement après un silence pour te présenter sans la regarder dans les yeux. tu es encore un peu sous le choc de son dessin et du fait qu’elle t’ait pris pour son modèle.(c) DΛNDELION
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Re: i'm like a piece of art (sensha) | Sam 29 Sep 2018 - 7:28
Le véritable artiste est celui qui a le sentiment de la vie, qui jouit de toutes choses, qui obéit à l'inspiration sans la raisonner, et qui aime tout ce qui est beau sans faire de catégories. dunyasha n’avait jamais eu que faire des moyens qui à ses yeux ne signifiaient strictement rien quand le but était atteint. cela lui portait préjudice par moment, enfin, seulement lorsque sa belle bouille ne la sauvé guère. c’était l’un de ses avantages, à défaut de n’avoir hérité ni de l’intelligence ni de la logique infaillible de sa jumelle, dunyasha avait au moins hérité d’un physique tout aussi attachant que ne l’était sa personnalité. dunyasha représentait la simplicité et la joie de vivre, peu exigeante et peu familière aux sentiments que l’on qualifiait de négatif. observant le jeune homme, elle ne peut s’empêcher de sourire face à sa gêne. qui aurait cru d’un homme aussi charismatique et au physique si élancé et élégant, qu’il puisse être aussi introverti et gêné face à une personne du sexe opposé. ce serait peu dire que d’avouer qu’il faisait naître en shasha une fascination bien plus intense que celle que sa beauté en elle-même avait su susciter en elle. elle aimait découvrir, non réellement surprise, qu’il semblait tout aussi beau intérieurement qu’extérieurement. elle acquiesce de la tête lorsqu’il lui demande si c’est ainsi qu’elle le perçoit, conservant sa position, évitant de le brusquer maintenant qu’il acceptait de lui adressait la parole. après tout ce n’aurait pas été la première fois que l’on aurait renvoyer balader la demoiselle. elle le laisse parler, flattée de le voir s’ouvrir à elle, lui qui, quelques minutes auparavant se cacher derrière son ordinateur. shasha savait qu’elle était artistiquement parlant talentueuse, mais à aucun moment n’avait-elle imaginé que cela puisse mettre à l’aise autrui et rendre le contact humain plus plaisant. « enchanté senji, tu peux m’appeler shasha. » elle évite bien entendu de lui avouer connaître son prénom, non pas qu’elle n’ai guère envie de lui dévoiler ce qu’elle sait de lui, mais la jeune étudiante semblait comprendre à présent que ce n’était là, pas la meilleure manière de se rapprocher du jeune homme. « les russes ne sont pas très familier au concept de simplicité d’où mon prénom » elle rit légèrement pa sure que sa blague soit très convaincante mais heureuse qu’il lui offre enfin l’opportunité d’engager une conversation. « j’essaie de faire ressortir les émotions dans mes dessins, mes peintures. la notion de beauté étant très subjective j’ai décidé de me focaliser sur la beauté émotionnelle, l’aura qui se dégage de l’être humain. en l’occurence j’ai été captivé par ton aura. » elle semble dans son univers shasha quand elle parle d’art, elle pourrait d’ailleurs en parler pendant des heures, des jours, des mois et bien plus encore. pourtant elle se contrôle et s’arrête. « mais je pense qu’il n’est pas nécessaire de préciser ce dernier détail. » elle glousse légèrement quelque peu gênée par cette confession qui n’en est pas réellement une. puis elle recule légèrement, d’un mètre environ. au cas où ses paroles n’auraient pas l’effet escomptait sur le jeune homme et qu’il aurait besoin d’un peu plus d’espace vital. une pâquerette entre les doigts, elle vient la positionner derrière sa propre oreille, son regard se posant sur l’herbe comme si elle en cherchait une seconde. pour tout dire, elle essayait tout simplement de ne pas se montrer trop pressante en le fixant tel qu’elle aimait tant le faire.
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ft. senji
Le véritable artiste est celui qui a le sentiment de la vie, qui jouit de toutes choses, qui obéit à l'inspiration sans la raisonner, et qui aime tout ce qui est beau sans faire de catégories. dunyasha n’avait jamais eu que faire des moyens qui à ses yeux ne signifiaient strictement rien quand le but était atteint. cela lui portait préjudice par moment, enfin, seulement lorsque sa belle bouille ne la sauvé guère. c’était l’un de ses avantages, à défaut de n’avoir hérité ni de l’intelligence ni de la logique infaillible de sa jumelle, dunyasha avait au moins hérité d’un physique tout aussi attachant que ne l’était sa personnalité. dunyasha représentait la simplicité et la joie de vivre, peu exigeante et peu familière aux sentiments que l’on qualifiait de négatif. observant le jeune homme, elle ne peut s’empêcher de sourire face à sa gêne. qui aurait cru d’un homme aussi charismatique et au physique si élancé et élégant, qu’il puisse être aussi introverti et gêné face à une personne du sexe opposé. ce serait peu dire que d’avouer qu’il faisait naître en shasha une fascination bien plus intense que celle que sa beauté en elle-même avait su susciter en elle. elle aimait découvrir, non réellement surprise, qu’il semblait tout aussi beau intérieurement qu’extérieurement. elle acquiesce de la tête lorsqu’il lui demande si c’est ainsi qu’elle le perçoit, conservant sa position, évitant de le brusquer maintenant qu’il acceptait de lui adressait la parole. après tout ce n’aurait pas été la première fois que l’on aurait renvoyer balader la demoiselle. elle le laisse parler, flattée de le voir s’ouvrir à elle, lui qui, quelques minutes auparavant se cacher derrière son ordinateur. shasha savait qu’elle était artistiquement parlant talentueuse, mais à aucun moment n’avait-elle imaginé que cela puisse mettre à l’aise autrui et rendre le contact humain plus plaisant. « enchanté senji, tu peux m’appeler shasha. » elle évite bien entendu de lui avouer connaître son prénom, non pas qu’elle n’ai guère envie de lui dévoiler ce qu’elle sait de lui, mais la jeune étudiante semblait comprendre à présent que ce n’était là, pas la meilleure manière de se rapprocher du jeune homme. « les russes ne sont pas très familier au concept de simplicité d’où mon prénom » elle rit légèrement pa sure que sa blague soit très convaincante mais heureuse qu’il lui offre enfin l’opportunité d’engager une conversation. « j’essaie de faire ressortir les émotions dans mes dessins, mes peintures. la notion de beauté étant très subjective j’ai décidé de me focaliser sur la beauté émotionnelle, l’aura qui se dégage de l’être humain. en l’occurence j’ai été captivé par ton aura. » elle semble dans son univers shasha quand elle parle d’art, elle pourrait d’ailleurs en parler pendant des heures, des jours, des mois et bien plus encore. pourtant elle se contrôle et s’arrête. « mais je pense qu’il n’est pas nécessaire de préciser ce dernier détail. » elle glousse légèrement quelque peu gênée par cette confession qui n’en est pas réellement une. puis elle recule légèrement, d’un mètre environ. au cas où ses paroles n’auraient pas l’effet escomptait sur le jeune homme et qu’il aurait besoin d’un peu plus d’espace vital. une pâquerette entre les doigts, elle vient la positionner derrière sa propre oreille, son regard se posant sur l’herbe comme si elle en cherchait une seconde. pour tout dire, elle essayait tout simplement de ne pas se montrer trop pressante en le fixant tel qu’elle aimait tant le faire.(c) DΛNDELION
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Re: i'm like a piece of art (sensha) | Mer 31 Oct 2018 - 16:57
ça te faisait bizarre de parler avec la jeune femme. pas parce qu’elle se retrouvait souvent trop près de toi et qu’elle ne semblait pas avoir de notion d’espace personnel, mais plus parce qu’elle t’intriguait. sa façon de voir les choses te rendait curieux et malgré le fait que tu étais timide et sûrement rouge à chaque fois qu’elle s’adressait à toi, tu voulait bien en apprendre plus. surtout quand elle t’a montré cette peinture. c’était vraiment comme ça qu’elle te voyait ? tu n’arrivais pas à comprendre pourquoi elle t’avait représentait si beau. tu n’étais pas beau, ni même laid, tu étais moyen, banal quoi. et pourtant, la peinture que tu as dans les mains est trop belle pour que ça te représente. tu complimentes donc la jeune femme, même si d’ordinaire, tu étais assez avare en compliments. pourquoi là ça sortait tout seul ? pourquoi tu arrivais à avoir une conversation avec la jeune femme sans que ce ne soit dérangeant ou même gênant ? le seul truc qui t’embête c’est son prénom. dunyasha est trop compliqué à prononcer pour toi. vraiment trop et tu ne voudrais pas l’écorcher parce que c’est quand même un beau prénom. mais jusqu’à ce que tu saches le prononcer, tu ne veux pas mal le dire. « shasha, je note. » au moins, ça c’est plus simple à dire pour toi et tu prévois de l’utiliser jusqu’à ce que son prénom complet ne soit plus un exercice d’articulation à prononcer. tu rougis à cette pensée, te surprenant toi-même. tu as envie de continuer d’appeler son prénom, donc tu veux toujours la voir… c’est bizarre, tu n’as pas l’habitude de ça. tu reportes ton attention vers la jeune femme, hochant la tête quand elle t’explique que les russes n’aiment pas vraiment la simplicité. tu apprends donc qu’elle est russe. tu avais deviné qu’elle ne venait pas de corée en entendant son accent mais tu ne pensais pas qu’elle venait de si loin. « tu viens d’où en russie ? » demandes-tu curieux. t’as envie qu’elle te donne des informations sur elle, sur ce qu’elle fait, d’où elle vient. tu veux la connaitre et c’est tout nouveau pour toi. dunyasha reprend la parole et t’explique des trucs que tu captes pas forcément. tu te concentres en plissant les yeux pour essayer de comprendre, mais en vain. elle parle de beauté émotionnelle, d’aura et tu es complètement largué. t’as jamais eu la fibre artistique. c’est pour cette raison que tu fais du codage parce que tu as toujours aimé les maths et voir des nombres binaires devant tes yeux. l’art ? c’est trop abstrait pour toi. « j’ai pas tout compris… » que tu avoues non sans honte. ça te gêne de ne pas être capable de comprendre son esprit et ce qu’elle veut dire et en même temps ça t’intrigue. tu l’observes se décaler encore un peu plus de toi et placer une fleur dans ses cheveux. elle est belle, même magnifique. la fleur pas shasha bien sûr. t’essaies de t’en convaincre, mais ça ne fonctionne qu’à moitié. tu pousses un soupir quand tu reprends. « tu sais, à force de te reculer, je vais plus pouvoir t’entendre. » tu lances une regard dans la direction de la jeune femme. « rapproche toi… je vais avoir du mal à te comprendre sinon. » t’es vraiment un mec rempli de contradiction vu que tu as passé du temps à lui demander de se décaler et maintenant, tu veux qu’elle soit près de toi.
i'm like a piece of art
ft. shasha
ça te faisait bizarre de parler avec la jeune femme. pas parce qu’elle se retrouvait souvent trop près de toi et qu’elle ne semblait pas avoir de notion d’espace personnel, mais plus parce qu’elle t’intriguait. sa façon de voir les choses te rendait curieux et malgré le fait que tu étais timide et sûrement rouge à chaque fois qu’elle s’adressait à toi, tu voulait bien en apprendre plus. surtout quand elle t’a montré cette peinture. c’était vraiment comme ça qu’elle te voyait ? tu n’arrivais pas à comprendre pourquoi elle t’avait représentait si beau. tu n’étais pas beau, ni même laid, tu étais moyen, banal quoi. et pourtant, la peinture que tu as dans les mains est trop belle pour que ça te représente. tu complimentes donc la jeune femme, même si d’ordinaire, tu étais assez avare en compliments. pourquoi là ça sortait tout seul ? pourquoi tu arrivais à avoir une conversation avec la jeune femme sans que ce ne soit dérangeant ou même gênant ? le seul truc qui t’embête c’est son prénom. dunyasha est trop compliqué à prononcer pour toi. vraiment trop et tu ne voudrais pas l’écorcher parce que c’est quand même un beau prénom. mais jusqu’à ce que tu saches le prononcer, tu ne veux pas mal le dire. « shasha, je note. » au moins, ça c’est plus simple à dire pour toi et tu prévois de l’utiliser jusqu’à ce que son prénom complet ne soit plus un exercice d’articulation à prononcer. tu rougis à cette pensée, te surprenant toi-même. tu as envie de continuer d’appeler son prénom, donc tu veux toujours la voir… c’est bizarre, tu n’as pas l’habitude de ça. tu reportes ton attention vers la jeune femme, hochant la tête quand elle t’explique que les russes n’aiment pas vraiment la simplicité. tu apprends donc qu’elle est russe. tu avais deviné qu’elle ne venait pas de corée en entendant son accent mais tu ne pensais pas qu’elle venait de si loin. « tu viens d’où en russie ? » demandes-tu curieux. t’as envie qu’elle te donne des informations sur elle, sur ce qu’elle fait, d’où elle vient. tu veux la connaitre et c’est tout nouveau pour toi. dunyasha reprend la parole et t’explique des trucs que tu captes pas forcément. tu te concentres en plissant les yeux pour essayer de comprendre, mais en vain. elle parle de beauté émotionnelle, d’aura et tu es complètement largué. t’as jamais eu la fibre artistique. c’est pour cette raison que tu fais du codage parce que tu as toujours aimé les maths et voir des nombres binaires devant tes yeux. l’art ? c’est trop abstrait pour toi. « j’ai pas tout compris… » que tu avoues non sans honte. ça te gêne de ne pas être capable de comprendre son esprit et ce qu’elle veut dire et en même temps ça t’intrigue. tu l’observes se décaler encore un peu plus de toi et placer une fleur dans ses cheveux. elle est belle, même magnifique. la fleur pas shasha bien sûr. t’essaies de t’en convaincre, mais ça ne fonctionne qu’à moitié. tu pousses un soupir quand tu reprends. « tu sais, à force de te reculer, je vais plus pouvoir t’entendre. » tu lances une regard dans la direction de la jeune femme. « rapproche toi… je vais avoir du mal à te comprendre sinon. » t’es vraiment un mec rempli de contradiction vu que tu as passé du temps à lui demander de se décaler et maintenant, tu veux qu’elle soit près de toi.(c) DΛNDELION
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Re: i'm like a piece of art (sensha) | Lun 10 Juin 2019 - 17:14
« St-Petersbourg, comme Anastasia! » s'exclamait-elle d'un trop plein d'euphorie, toujours en se reculant tel que le lui avait expressément demandé le jeune homme. « Qu'est-ce qu'on dit? Qu'est-ce qu'on chuchote à St-Petersbourg! Qu'est-ce qu'on dit? Qu'elle est la rumeur du jour?Même si pour le tsar c'est fini! Paraît qu'une de ses filles est en vie! La princesse Anastasia. » chantonnait-elle à la suite en russe, ses doigts s'emparant de pâquerettes qu'elle lançait dans les airs. cette étrangère tête en l'air, et bien loin très loin dans son petit monde. « Tu ne connais pas cette chanson ? » prononçait-elle à peine quelques minutes après sa cantonade, quelque peu déçu maintenant que la réalité la rattrapait à nouveau. « Tu ne connais pas Anastasia tout court ? Je suis bête » lâchait-elle un sourire légèrement gênée mais amusée à la fois par sa bêtise. c'est ce qu'elle était shasha, simple d'esprit et bien trop naturelle pour ne réfléchir à deux fois avant d'agir. se stoppant face aux paroles du jeune homme, elle plissait les lèvres, se ré-avançant à nouveau tout en prenant soin de le faire lentement de sorte à ne pas tourmenter le jeune homme plus qu'elle ne l'avait d'hors et déjà fait en ce laps de temps pourtant si petit. « Tu me dis stop surtout » cela semblait si infantile et naïf de le demander ainsi mais c'était ce qui semblait le plus clair et le plus juste aux yeux de la jeune artiste. « et toi tu viens d'où senji ? ce prénom ne semble pas coréen » shasha avait beau paraître naïve et peu réfléchie, il n'en restait pas moins que la jeune femme savait mentir à la perfection et n'était pas prête à dévoiler au jeune japonais tout ce qu'elle savait d'hors et déjà de lui. non seulement cela lui retirerait l'opportunité de découvrir les choses d'un autre point de vue et de manière plus détaillé mais cela risquerait aussi de lui retirer en un claquement de doigts cette chance qu'il lui offrait de pouvoir converser ensemble. il fallait bien parfois cacher son jeu pour augmenter ses chances, la jeune russe avait d'hors et déjà eu un avant goût de ce que son trop plein d'euphorie provoquait chez le jeune homme alors un trop plein de curiosité déplacée ? peu de chance que le jeune homme soit flatté par cet aspect de la jeune étudiante.
i'm like a piece of art
ft. senji
« St-Petersbourg, comme Anastasia! » s'exclamait-elle d'un trop plein d'euphorie, toujours en se reculant tel que le lui avait expressément demandé le jeune homme. « Qu'est-ce qu'on dit? Qu'est-ce qu'on chuchote à St-Petersbourg! Qu'est-ce qu'on dit? Qu'elle est la rumeur du jour?Même si pour le tsar c'est fini! Paraît qu'une de ses filles est en vie! La princesse Anastasia. » chantonnait-elle à la suite en russe, ses doigts s'emparant de pâquerettes qu'elle lançait dans les airs. cette étrangère tête en l'air, et bien loin très loin dans son petit monde. « Tu ne connais pas cette chanson ? » prononçait-elle à peine quelques minutes après sa cantonade, quelque peu déçu maintenant que la réalité la rattrapait à nouveau. « Tu ne connais pas Anastasia tout court ? Je suis bête » lâchait-elle un sourire légèrement gênée mais amusée à la fois par sa bêtise. c'est ce qu'elle était shasha, simple d'esprit et bien trop naturelle pour ne réfléchir à deux fois avant d'agir. se stoppant face aux paroles du jeune homme, elle plissait les lèvres, se ré-avançant à nouveau tout en prenant soin de le faire lentement de sorte à ne pas tourmenter le jeune homme plus qu'elle ne l'avait d'hors et déjà fait en ce laps de temps pourtant si petit. « Tu me dis stop surtout » cela semblait si infantile et naïf de le demander ainsi mais c'était ce qui semblait le plus clair et le plus juste aux yeux de la jeune artiste. « et toi tu viens d'où senji ? ce prénom ne semble pas coréen » shasha avait beau paraître naïve et peu réfléchie, il n'en restait pas moins que la jeune femme savait mentir à la perfection et n'était pas prête à dévoiler au jeune japonais tout ce qu'elle savait d'hors et déjà de lui. non seulement cela lui retirerait l'opportunité de découvrir les choses d'un autre point de vue et de manière plus détaillé mais cela risquerait aussi de lui retirer en un claquement de doigts cette chance qu'il lui offrait de pouvoir converser ensemble. il fallait bien parfois cacher son jeu pour augmenter ses chances, la jeune russe avait d'hors et déjà eu un avant goût de ce que son trop plein d'euphorie provoquait chez le jeune homme alors un trop plein de curiosité déplacée ? peu de chance que le jeune homme soit flatté par cet aspect de la jeune étudiante.(c) DΛNDELION
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