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nice to meet you ?? (beanie hyung)
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nice to meet you ?? (beanie hyung) | Mer 4 Juil - 11:11
✻✻✻ la corée, pays hostile. ouais c’est comme ça que tu vois les choses. tu ne voulais pas venir ici, pas plus que tu ne voulais rencontrer la femme qui t’a mis au monde et ses potentiels enfants. tu n’aurais pas eu besoin de la voir, ou même de savoir à quoi elle ressemblait, si seulement tu n’étais pas malade et que tu avais besoin d’une greffe. la famille en priorité, les frères ou sœurs, qu’on vous avez dit à tes mamans et toi quand vous aviez été voir le médecin la dernière fois. sans ça, tu risquais de mourir, plus vite que prévu. tu avais toujours su que tu étais malade. après tout, tous tes allers-retours à l’hôpital ne t’aurait pas permis d’ignorer le fait que tu n’allais pas bien. la leucémie prenant de plus en plus de place dans ta vie sans que tu ne le veuilles réellement. tu n'avais pas eu une vie normale. tu avais cette épée de damoclès au-dessus de la tête depuis des années sans que tu ne saches réellement quand tu allais mourir. tes mamans étaient optimistes, elles savaient que tu allais guérir, que tu allais aller mieux. toi, tu t’étais fait à l’idée que tu ne serais bientôt plus de ce monde. après tout, à quoi bon espérer alors qu’on sait que la fin est proche. pourtant, pour elles, pour les voir à nouveau sourire et avoir espoir, tu avais accepté qu’elles recherchent ta famille biologique. ça aussi, tu l’avais toujours su que tu es un enfant adopté. en même temps aucune de tes mamans n’est asiatique. angie est noire et olivia est rousse et caucasienne. aucune d’entres elles ne pourrait être ta mère biologique. mais ça ne changeait rien au fait que c’était elles tes mamans, elles qui t’avaient élevé depuis des années. s’il n’y avait pas eu ta maladie, tu n’aurais même pas chercher ta famille, celle qui t’avait abandonné. parce que tu étais né sous x. super départ dans la vie, même ta propre mère ne voulait pas de toi. tu n’avais jamais essayé de trouver des réponses à tes questions sur le pourquoi elle t’avait abandonné ni même voulu le savoir. tu étais bien comme ça, avec tes mamans. pourtant il avait fallut que vous fassiez des recherches et c’est comme ça que vous aviez appris qu’elle habitait séoul en corée. ça n’avait pas été facile de déterrer tout ça à cause du secret professionnel, mais parce que ta vie était en jeu, ils avaient acceptés un peu plus facilement de céder ces informations. alors, c’est accompagné de olivia, que tu avais quitté ton australie pour te rendre dans ce pays de bridés. tu ne comprenais pas trop ce qu’on vous racontait, malgré les cours que tu avais du prendre. tes mamans avaient décidé que tu devais connaitre ta culture d’origine alors que tu n’en ressentais pas le besoin. une question d’ouverture d’esprit que tu n’avais pas. pour toi, la corée n’était pas ton pays et ne le serait jamais. heureusement, tu n’étais là que pour ta greffe et après tu repartais sous le sol de l’australie retrouver ta mère qui était restée en retrait. et tu avais hâte. ça ne faisait pas longtemps que vous étiez arrivés que tu en avais déjà marre de cette atmosphère trop polie, trop propre. ici les gens se saluaient tous et n’élevaient que rarement la voix. pays de focus que tu avais dit à ta mère. parce qu’en australie si quelqu’un a envie de te dire merde, elle te le dit et tu fais pareil. ici, les gens ne disent jamais ce qu’ils pensent, trop polis pour ça. toi ce genre de comportement ça te fait grincer des dents. du coup, tu avais mis autant d’ardeur que possible à trouver la maison de ta mère biologique, kim sunhee. t’avais eu du mal à comprendre que le kim n’était pas son prénom mais bien son nom de famille. qui foutrait un nom de famille avant un prénom ? c’était débile. mais bon, c’était coréen après tout. et au bout d'un temps à parcourir les rues de séoul, tu avais trouvé la maison de ta génitrice et de tes potentiels futurs frères et sœurs. ta mère voulait venir avec toi, mais tu avais refusé son aide. c’était quelque chose que tu devais faire seul. alors, en ce matin de juin, tu sonnes à la porte pour rencontrer ta mère. sauf que c’est un mec, plus grand que toi, légèrement plus vieux ou du même âge, tu sais pas trop, qui t’ouvre. tu le fixes quelques instants sans savoir quoi dire, te demandant si c'est ton frère, et tu secoues la tête pour reprendre tes esprits. « je chercher sunhee. » que tu dis avec un accent affreux. putain de langue. ils peuvent pas parler anglais comme tout le monde. « shit, i don’t like this language. » tu marmonnes plus pour toi que pour lui.
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yubin & riley
✻✻✻ la corée, pays hostile. ouais c’est comme ça que tu vois les choses. tu ne voulais pas venir ici, pas plus que tu ne voulais rencontrer la femme qui t’a mis au monde et ses potentiels enfants. tu n’aurais pas eu besoin de la voir, ou même de savoir à quoi elle ressemblait, si seulement tu n’étais pas malade et que tu avais besoin d’une greffe. la famille en priorité, les frères ou sœurs, qu’on vous avez dit à tes mamans et toi quand vous aviez été voir le médecin la dernière fois. sans ça, tu risquais de mourir, plus vite que prévu. tu avais toujours su que tu étais malade. après tout, tous tes allers-retours à l’hôpital ne t’aurait pas permis d’ignorer le fait que tu n’allais pas bien. la leucémie prenant de plus en plus de place dans ta vie sans que tu ne le veuilles réellement. tu n'avais pas eu une vie normale. tu avais cette épée de damoclès au-dessus de la tête depuis des années sans que tu ne saches réellement quand tu allais mourir. tes mamans étaient optimistes, elles savaient que tu allais guérir, que tu allais aller mieux. toi, tu t’étais fait à l’idée que tu ne serais bientôt plus de ce monde. après tout, à quoi bon espérer alors qu’on sait que la fin est proche. pourtant, pour elles, pour les voir à nouveau sourire et avoir espoir, tu avais accepté qu’elles recherchent ta famille biologique. ça aussi, tu l’avais toujours su que tu es un enfant adopté. en même temps aucune de tes mamans n’est asiatique. angie est noire et olivia est rousse et caucasienne. aucune d’entres elles ne pourrait être ta mère biologique. mais ça ne changeait rien au fait que c’était elles tes mamans, elles qui t’avaient élevé depuis des années. s’il n’y avait pas eu ta maladie, tu n’aurais même pas chercher ta famille, celle qui t’avait abandonné. parce que tu étais né sous x. super départ dans la vie, même ta propre mère ne voulait pas de toi. tu n’avais jamais essayé de trouver des réponses à tes questions sur le pourquoi elle t’avait abandonné ni même voulu le savoir. tu étais bien comme ça, avec tes mamans. pourtant il avait fallut que vous fassiez des recherches et c’est comme ça que vous aviez appris qu’elle habitait séoul en corée. ça n’avait pas été facile de déterrer tout ça à cause du secret professionnel, mais parce que ta vie était en jeu, ils avaient acceptés un peu plus facilement de céder ces informations. alors, c’est accompagné de olivia, que tu avais quitté ton australie pour te rendre dans ce pays de bridés. tu ne comprenais pas trop ce qu’on vous racontait, malgré les cours que tu avais du prendre. tes mamans avaient décidé que tu devais connaitre ta culture d’origine alors que tu n’en ressentais pas le besoin. une question d’ouverture d’esprit que tu n’avais pas. pour toi, la corée n’était pas ton pays et ne le serait jamais. heureusement, tu n’étais là que pour ta greffe et après tu repartais sous le sol de l’australie retrouver ta mère qui était restée en retrait. et tu avais hâte. ça ne faisait pas longtemps que vous étiez arrivés que tu en avais déjà marre de cette atmosphère trop polie, trop propre. ici les gens se saluaient tous et n’élevaient que rarement la voix. pays de focus que tu avais dit à ta mère. parce qu’en australie si quelqu’un a envie de te dire merde, elle te le dit et tu fais pareil. ici, les gens ne disent jamais ce qu’ils pensent, trop polis pour ça. toi ce genre de comportement ça te fait grincer des dents. du coup, tu avais mis autant d’ardeur que possible à trouver la maison de ta mère biologique, kim sunhee. t’avais eu du mal à comprendre que le kim n’était pas son prénom mais bien son nom de famille. qui foutrait un nom de famille avant un prénom ? c’était débile. mais bon, c’était coréen après tout. et au bout d'un temps à parcourir les rues de séoul, tu avais trouvé la maison de ta génitrice et de tes potentiels futurs frères et sœurs. ta mère voulait venir avec toi, mais tu avais refusé son aide. c’était quelque chose que tu devais faire seul. alors, en ce matin de juin, tu sonnes à la porte pour rencontrer ta mère. sauf que c’est un mec, plus grand que toi, légèrement plus vieux ou du même âge, tu sais pas trop, qui t’ouvre. tu le fixes quelques instants sans savoir quoi dire, te demandant si c'est ton frère, et tu secoues la tête pour reprendre tes esprits. « je chercher sunhee. » que tu dis avec un accent affreux. putain de langue. ils peuvent pas parler anglais comme tout le monde. « shit, i don’t like this language. » tu marmonnes plus pour toi que pour lui.© LOYALS.
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Re: nice to meet you ?? (beanie hyung) | Dim 2 Sep - 13:51
✻✻✻ C'était une journée normale dans la vie de Yubin. Le genre qui commence avec un réveil à 6:14, qui s'enchaine avec une douche, un petit déjeuner constitué de deux cuillères de riz blanc, quatre lamelles d'algues séchées et deux petits hotteok avant de se laver et de finir de se préparer pour aller à l'école. Il n'adore pas l'université le gosse, mais il ne la déteste pas non plus. C'est même sans doute sa première année scolaire qu'il ne passe pas avec l'angoisse qui lui tord les tripes et les larmes au bord des yeux avant chaque entrée en classe. Ici personne ne l'embête, ne se moque de lui ou ne lui vole ses affaires. Il n'a pas vraiment d'amis non plus, mais ça ce n'est pas si grave : il est habitué à la solitude. Yubin il n'a jamais été doué pour sociabiliser, pour parler aux gens. Il préfère la solitude de sa patinoire, elle au moins elle ne le trahit pas. Dès qu'il arrive dans sa classe -toujours avec quelques minutes d'avance- il avale sans même avoir besoin d'eau deux de ses cachets. Il y a bien longtemps qu'il ne compte plus combien il en prend par jour, c'est pourquoi il a pris l'habitude de toujours les prendre par nombre pair. Il salue simplement d'un léger mouvement de tête les camarades qui lui disent bonjour plus par politesse que par réel intérêt et se concentre sur son cours. C'est un des rares domaines où il est bon Yubin : les études. Ses parents ne l'accablement pourtant pas de pression, mais il tient lui-même à exceller pour pouvoir réussir dans la vie là où tous ceux qui lui ont fait du mal échoueront. Et puis le reste de la journée file comme ça, sans surprises, sans événement marquant, discussion intéressante. Son repas du midi a à peine été entamé avant que son estomac malmené par les privations les mois précédents ne soit rempli. Tant pis, il peut tenir avec cette petite quantité dans le ventre, il a déjà vécu bien pire. Et lorsque son dernier cours de la journée se termine, il range rapidement ses affaires et se précipite vers la sortie, pressé de rejoindre la patinoire. Là, son entrainement se passe assez bien. À cause de son fort caractère et de celui autoritaire de son coach, il arrive souvent que des tensions se créent ou que le gosse quitte même le rink au beau milieu d'un entrainement qu'il refuse de continuer à suivre, mais aujourd'hui rien de tout ça. Il ne reste que peu de temps dans les vestiaires, ayant appris à ajuster parfaitement ses patins hors de prix avec rapidité avant de faire glisser ses lames sur la glace parfaitement lisse. L'entrainement le draine toujours de toute son énergie, les deux heures qu'il passe sur le rink au quotidien l'épuisent. Elles sont intenses, il ne dispose que de très peu de poses et doit enchainer les sauts pour les perfectionner. Car Yubin sait qu'il lui manque deux éléments importants pour devenir le meilleur : la force et la puissance, et il comble ces lacunes grâce à sa souplesse. Parce qu'il a un net désavantage physique et qu'il a commencé le patinage tard, il doit s'entrainer bien plus dur que tous les autres. Alors il ne rentre que bien après chez lui, prolongeant comme à son habitude son entrainement jusqu'à ne plus pouvoir tenir sur ses patins. Et comme tous les jours il rentre en métro, file se doucher avant de bien ranger ses affaires, de nettoyer parfaitement ses patins et d'étaler son tapis au sol pour terminer sa journée par quelques étirements en faisant ses devoirs. D'ordinaire, cette dernière étape dure entre une et deux heures, mais pas aujourd'hui. Finalement, ce n'est pas un jour comme les autres. Parce que quelqu'un sonne à la porte et Yubin pense d'abord à ne pas aller ouvrir, après tout il n'attend personne, mais il parvient à se motiver dans un grognement désintéressé et ouvre la porte à un garçon qu'il n'a jamais vu de sa vie, un garçon qui malgré ses traits coréens donne l'impression qu'il n'est pas d'ici, que ce soit à cause de son regard, de son attitude ou de sa tenue. Et le plus grand fronce les sourcils lorsque son vis à vis prend la parole, confirmant ce qu'il pense. Il n'est pas coréen. Puis c'est la confusion qui prend le dessus. Pourquoi ce gamin inconnu est là ? Comment connait-il le nom de sa mère ? « Elle est pas là. » Et c'est la vérité. Il jette un coup d'oeil à sa montre, elle ne rentre que dans une petite heure. « Bonsoir sinon hein. Et pourquoi tu cherches ma mère ? »
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yubin & riley
✻✻✻ C'était une journée normale dans la vie de Yubin. Le genre qui commence avec un réveil à 6:14, qui s'enchaine avec une douche, un petit déjeuner constitué de deux cuillères de riz blanc, quatre lamelles d'algues séchées et deux petits hotteok avant de se laver et de finir de se préparer pour aller à l'école. Il n'adore pas l'université le gosse, mais il ne la déteste pas non plus. C'est même sans doute sa première année scolaire qu'il ne passe pas avec l'angoisse qui lui tord les tripes et les larmes au bord des yeux avant chaque entrée en classe. Ici personne ne l'embête, ne se moque de lui ou ne lui vole ses affaires. Il n'a pas vraiment d'amis non plus, mais ça ce n'est pas si grave : il est habitué à la solitude. Yubin il n'a jamais été doué pour sociabiliser, pour parler aux gens. Il préfère la solitude de sa patinoire, elle au moins elle ne le trahit pas. Dès qu'il arrive dans sa classe -toujours avec quelques minutes d'avance- il avale sans même avoir besoin d'eau deux de ses cachets. Il y a bien longtemps qu'il ne compte plus combien il en prend par jour, c'est pourquoi il a pris l'habitude de toujours les prendre par nombre pair. Il salue simplement d'un léger mouvement de tête les camarades qui lui disent bonjour plus par politesse que par réel intérêt et se concentre sur son cours. C'est un des rares domaines où il est bon Yubin : les études. Ses parents ne l'accablement pourtant pas de pression, mais il tient lui-même à exceller pour pouvoir réussir dans la vie là où tous ceux qui lui ont fait du mal échoueront. Et puis le reste de la journée file comme ça, sans surprises, sans événement marquant, discussion intéressante. Son repas du midi a à peine été entamé avant que son estomac malmené par les privations les mois précédents ne soit rempli. Tant pis, il peut tenir avec cette petite quantité dans le ventre, il a déjà vécu bien pire. Et lorsque son dernier cours de la journée se termine, il range rapidement ses affaires et se précipite vers la sortie, pressé de rejoindre la patinoire. Là, son entrainement se passe assez bien. À cause de son fort caractère et de celui autoritaire de son coach, il arrive souvent que des tensions se créent ou que le gosse quitte même le rink au beau milieu d'un entrainement qu'il refuse de continuer à suivre, mais aujourd'hui rien de tout ça. Il ne reste que peu de temps dans les vestiaires, ayant appris à ajuster parfaitement ses patins hors de prix avec rapidité avant de faire glisser ses lames sur la glace parfaitement lisse. L'entrainement le draine toujours de toute son énergie, les deux heures qu'il passe sur le rink au quotidien l'épuisent. Elles sont intenses, il ne dispose que de très peu de poses et doit enchainer les sauts pour les perfectionner. Car Yubin sait qu'il lui manque deux éléments importants pour devenir le meilleur : la force et la puissance, et il comble ces lacunes grâce à sa souplesse. Parce qu'il a un net désavantage physique et qu'il a commencé le patinage tard, il doit s'entrainer bien plus dur que tous les autres. Alors il ne rentre que bien après chez lui, prolongeant comme à son habitude son entrainement jusqu'à ne plus pouvoir tenir sur ses patins. Et comme tous les jours il rentre en métro, file se doucher avant de bien ranger ses affaires, de nettoyer parfaitement ses patins et d'étaler son tapis au sol pour terminer sa journée par quelques étirements en faisant ses devoirs. D'ordinaire, cette dernière étape dure entre une et deux heures, mais pas aujourd'hui. Finalement, ce n'est pas un jour comme les autres. Parce que quelqu'un sonne à la porte et Yubin pense d'abord à ne pas aller ouvrir, après tout il n'attend personne, mais il parvient à se motiver dans un grognement désintéressé et ouvre la porte à un garçon qu'il n'a jamais vu de sa vie, un garçon qui malgré ses traits coréens donne l'impression qu'il n'est pas d'ici, que ce soit à cause de son regard, de son attitude ou de sa tenue. Et le plus grand fronce les sourcils lorsque son vis à vis prend la parole, confirmant ce qu'il pense. Il n'est pas coréen. Puis c'est la confusion qui prend le dessus. Pourquoi ce gamin inconnu est là ? Comment connait-il le nom de sa mère ? « Elle est pas là. » Et c'est la vérité. Il jette un coup d'oeil à sa montre, elle ne rentre que dans une petite heure. « Bonsoir sinon hein. Et pourquoi tu cherches ma mère ? »© LOYALS.
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Re: nice to meet you ?? (beanie hyung) | Ven 14 Sep - 14:50
✻✻✻ tu sais pas réellement ce que tu t’attends à trouver chez cette sunhee. parce que sur le papier, elle a beau être ta mère, en vrai ce n’est rien d’autre qu’une inconnue, une femme qui t’a abandonné, qui ne voulait pas de toi. t’as vécu seize ans de ta vie sans elle, aimé par tes mamans et tu es obligé maintenant de la rencontrer parce que tu as besoin d’aide pour ta leucémie. tu maudis un peu plus chaque jour cette maladie. sans ça, tu ne serais pas venu en corée, tu n’aurais pas laissé une de tes mamans sur le sol australien et tu n’aurais pas eu besoin de rencontrer cette famille qui n’a jamais voulu de toi. tu serres donc les dents au fur et à mesure que tu t’avances vers cette maison qui est censé être le lieu de vie de ta famille biologique. putain, qu’est-ce que tu détestes cette situation ! qu’est-ce que tu détestes la corée du sud ! qu’est-ce que tu détestes ta maladie ! qu’est-ce que tu détestes ta vie ! tu aperçois la maison du bord de la route et tu te donnes du courage pour y aller, pensant à ta greffe. tu n’as juste besoin que de ça. tu ne veux même pas faire partie de leur famille, pas plus que tu ne veux qu’ils fassent partie de la tienne. tu prends ce que tu as besoin et tu les laisses tranquille. le reste tu t’en tapes carrément. tu pousses un soupir avant d’aller sonner à la porte. tu attends quelques secondes avant qu’un gamin sûrement plus âgé que toi, tu ne saurais pas vraiment dire, ouvre la porte. tu devines qu’il doit être ton frère. donc finalement, t’es pas venu pour rien. vu que la greffe n’est bonne que si tu as des frères et sœurs. savoir que tu as un frère te confronte dans l’idée que tu as bien fait de venir juste pour le dernier espoir de tes mamans. tu dis à cet inconnu que tu cherches sunhee dans un coréen approximatif. t’es pas doué avec cet langue et tu ne le seras probablement jamais. tu ne prévois pas de rester ici une fois que tu auras eu ce que tu voulais. quand tu pourras, tu retourneras en australie et le plus vite possible. tu vois bien que ta requête le rend confus et qu’il est perdu. parce que soyons honnêtes qu’est-ce qu’un gamin peut bien vouloir à sa mère. il te répond et tu comprends pas réellement tout. enfin il regarde sa montre, ça doit vouloir dire qu’elle est pas là ? putain, tu comprends rien. il reprend et ton visage s’illumine un peu quand tu comprends les mots bonjour et mère. c’est la base, les trucs classiques. tu n’aimes cependant pas le ton qu’il emploie avec toi. t’es pas son pote alors même si tu comprends pas ce qu’il te dit, tu comprends quand même qu’il est sûrement arrogant et qu’il n’en a rien à foutre de qui tu es. oh il veut vraiment de l’arrogance ? « yeah yeah bonsoir. » tu le toises avant de reprendre en anglais. tu vas pas faire d’effort pour lui si lui n’en fait pas pour toi. « can you speak english ? or you’re like every person in this country not giving a shit about this language ? » tu ne cherches même pas à être poli. tu veux juste lui montrer que toi aussi tu peux agir comme lui. « i’m looking for your mother because she’s mine as well. » tu sors de ta poche deux papiers qui prouvent de ta bonne foi. c’est un acte de naissance coréen et sa copie traduite. « i suppose i’m your brother. » et tu souris insolemment en reprenant. « but i guess you didn’t understand a single word. » t’as même fait exprès d’appuyer ton accent australien. il va pas gagner à ce jeu. tu es pire que lui et t’as clairement pas apprécié la façon dont il t’a parlé.
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yubin & riley
✻✻✻ tu sais pas réellement ce que tu t’attends à trouver chez cette sunhee. parce que sur le papier, elle a beau être ta mère, en vrai ce n’est rien d’autre qu’une inconnue, une femme qui t’a abandonné, qui ne voulait pas de toi. t’as vécu seize ans de ta vie sans elle, aimé par tes mamans et tu es obligé maintenant de la rencontrer parce que tu as besoin d’aide pour ta leucémie. tu maudis un peu plus chaque jour cette maladie. sans ça, tu ne serais pas venu en corée, tu n’aurais pas laissé une de tes mamans sur le sol australien et tu n’aurais pas eu besoin de rencontrer cette famille qui n’a jamais voulu de toi. tu serres donc les dents au fur et à mesure que tu t’avances vers cette maison qui est censé être le lieu de vie de ta famille biologique. putain, qu’est-ce que tu détestes cette situation ! qu’est-ce que tu détestes la corée du sud ! qu’est-ce que tu détestes ta maladie ! qu’est-ce que tu détestes ta vie ! tu aperçois la maison du bord de la route et tu te donnes du courage pour y aller, pensant à ta greffe. tu n’as juste besoin que de ça. tu ne veux même pas faire partie de leur famille, pas plus que tu ne veux qu’ils fassent partie de la tienne. tu prends ce que tu as besoin et tu les laisses tranquille. le reste tu t’en tapes carrément. tu pousses un soupir avant d’aller sonner à la porte. tu attends quelques secondes avant qu’un gamin sûrement plus âgé que toi, tu ne saurais pas vraiment dire, ouvre la porte. tu devines qu’il doit être ton frère. donc finalement, t’es pas venu pour rien. vu que la greffe n’est bonne que si tu as des frères et sœurs. savoir que tu as un frère te confronte dans l’idée que tu as bien fait de venir juste pour le dernier espoir de tes mamans. tu dis à cet inconnu que tu cherches sunhee dans un coréen approximatif. t’es pas doué avec cet langue et tu ne le seras probablement jamais. tu ne prévois pas de rester ici une fois que tu auras eu ce que tu voulais. quand tu pourras, tu retourneras en australie et le plus vite possible. tu vois bien que ta requête le rend confus et qu’il est perdu. parce que soyons honnêtes qu’est-ce qu’un gamin peut bien vouloir à sa mère. il te répond et tu comprends pas réellement tout. enfin il regarde sa montre, ça doit vouloir dire qu’elle est pas là ? putain, tu comprends rien. il reprend et ton visage s’illumine un peu quand tu comprends les mots bonjour et mère. c’est la base, les trucs classiques. tu n’aimes cependant pas le ton qu’il emploie avec toi. t’es pas son pote alors même si tu comprends pas ce qu’il te dit, tu comprends quand même qu’il est sûrement arrogant et qu’il n’en a rien à foutre de qui tu es. oh il veut vraiment de l’arrogance ? « yeah yeah bonsoir. » tu le toises avant de reprendre en anglais. tu vas pas faire d’effort pour lui si lui n’en fait pas pour toi. « can you speak english ? or you’re like every person in this country not giving a shit about this language ? » tu ne cherches même pas à être poli. tu veux juste lui montrer que toi aussi tu peux agir comme lui. « i’m looking for your mother because she’s mine as well. » tu sors de ta poche deux papiers qui prouvent de ta bonne foi. c’est un acte de naissance coréen et sa copie traduite. « i suppose i’m your brother. » et tu souris insolemment en reprenant. « but i guess you didn’t understand a single word. » t’as même fait exprès d’appuyer ton accent australien. il va pas gagner à ce jeu. tu es pire que lui et t’as clairement pas apprécié la façon dont il t’a parlé.© LOYALS.
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Re: nice to meet you ?? (beanie hyung) | Jeu 15 Nov - 21:24
✻✻✻ Qui était ce garçon ? Que voulait-il à sa mère ? Cette rencontre était probablement la plus absurde et insensée qu'a pu vivre Yubin jusque là, et comme à son habitude il ne fait pas vraiment d'efforts pour paraitre gentil, bien élevé et accueillant. Il est pourtant bien loin d'être méchant et froid même si ce dernier point est une impression qu'il laisse souvent involontairement aux gens. Au contraire même, le patineur a réellement un bon fond, il est capable de s'attacher très vite et de donner sans compter pour les gens qu'il aime. Mais ce garçon face à lui ne lui inspire pas confiance. Tout dans son attitude pousse Yubin a faire ressortir son insolence, et il n'hésite pas à donner des réponses brèves, à lui signaler aussi qu'il pourrait au moins avoir la décence de se présenter, de donner un contexte. D'avoir l'air d'autre chose qu'un délinquant qui s'invite chez les gens qui ne le connaissent pas. Mais lui, d'où connait-il le nom de sa mère ? C'est bien la question qui trotte le plus dans la tête du coréen. Si encore sa génitrice était institutrice ou avait un travail en lien avec des étudiants et des jeunes il aurait pu comprendre, mais ce n'est pas le cas et cette situation n'a aucun sens, et il espère bien que cet inconnu se décidera enfin à lui expliquer un minimum la raison de sa présence ici. En attendant, Yubin ne l'invite pas à entrer chez lui, n'est pas courtois non plus, toutes ces choses se méritent et ce gosse n'a rien fait pour y avoir droit, il devra donc se contenter de rester sur le pallier et d'affronter un Jeon peu accueillant. Et visiblement ce garçon face à lui semble vouloir continuer dans l'arrogance, autant dans son ton que dans ses paroles. Yubin a certes un mauvais accent en anglais, mais il n'empêche qu'il comprend sans problèmes cette langue et les mots froids de son vis à vis lui fait hausser un sourcil dans un jugement même pas dissimulé. Non mais pour qui se prenait-il à juger ses capacités ? Il s'apprête à rétorquer aussi froidement que lui, sauf que ses nouveaux mots l'interpellent et le patineur reste un instant silencieux, réfléchissant pour s'assurer qu'il a bien compris. Venait-il réellement de dire que sa mère était aussi la sienne ? Qu'ils sont frères ? C'est totalement absurde mais il récupère malgré tout les papiers pour lire ce qui est inscrit, confirmant les paroles de son interlocuteur. Mais qu'importe ce qui est écrit, qu'importe ce qu'il dit, rien de tout ça n'est réaliste et Yubin ne peut pas s'empêcher de rire devant l'absurdité de cette affirmation. Il est fils unique, ses parents sont en couple depuis bien avant sa naissance et ce gosse semble plus jeune que lui, ce qu'il dit n'a pas le moindre sens. D'un geste froid, il remet les papiers dans les mains de ce menteur et sent que sa patience n'est plus vraiment présente. Non seulement ce type raconte n'importe quoi, mais en plus il lui parle mal et ça il ne peut pas laisser passer. « Very funny. First of all you're the stranger here, you're the one in Korea so it's your fucking duty to speak the national language. You're the one not giving shit about the country you're actually in. » C'est cru, c'est méchant, mais Yubin s'en fiche. Ce garçon est irrespectueux et il devrait s'estimer heureux que le Jeon ait eu la décence de lui répondre en anglais. Il aurait pu simplement lui claquer la porte au nez, mais il est en colère maintenant, il doit éclater. « Ensuite j'sais pas ce que tu veux à ma mère mais ça marchera pas. Quoi, tu veux gratter de l'argent ? Faire la technique du pauvre petit orphelin qui cherche sa mère ? Désolé mais je suis fils unique, en plus si je regarde ton soit disant acte de naissance, t'es plus jeune que moi et je crois que je m'en serai souvenu si ma mère avait eu un autre gosse. » Cette fois il abandonne l'anglais et reprend dans sa langue natale, la langue du pays dans lequel ils sont. Son vis à vis ne comprend pas ? Tant pis pour lui, c'est à lui d'apprendre, pas au pays entier à se plier à ses désirs d'étranger pourri gâté. « Alors tu veux quoi, hm ? »
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yubin & riley
✻✻✻ Qui était ce garçon ? Que voulait-il à sa mère ? Cette rencontre était probablement la plus absurde et insensée qu'a pu vivre Yubin jusque là, et comme à son habitude il ne fait pas vraiment d'efforts pour paraitre gentil, bien élevé et accueillant. Il est pourtant bien loin d'être méchant et froid même si ce dernier point est une impression qu'il laisse souvent involontairement aux gens. Au contraire même, le patineur a réellement un bon fond, il est capable de s'attacher très vite et de donner sans compter pour les gens qu'il aime. Mais ce garçon face à lui ne lui inspire pas confiance. Tout dans son attitude pousse Yubin a faire ressortir son insolence, et il n'hésite pas à donner des réponses brèves, à lui signaler aussi qu'il pourrait au moins avoir la décence de se présenter, de donner un contexte. D'avoir l'air d'autre chose qu'un délinquant qui s'invite chez les gens qui ne le connaissent pas. Mais lui, d'où connait-il le nom de sa mère ? C'est bien la question qui trotte le plus dans la tête du coréen. Si encore sa génitrice était institutrice ou avait un travail en lien avec des étudiants et des jeunes il aurait pu comprendre, mais ce n'est pas le cas et cette situation n'a aucun sens, et il espère bien que cet inconnu se décidera enfin à lui expliquer un minimum la raison de sa présence ici. En attendant, Yubin ne l'invite pas à entrer chez lui, n'est pas courtois non plus, toutes ces choses se méritent et ce gosse n'a rien fait pour y avoir droit, il devra donc se contenter de rester sur le pallier et d'affronter un Jeon peu accueillant. Et visiblement ce garçon face à lui semble vouloir continuer dans l'arrogance, autant dans son ton que dans ses paroles. Yubin a certes un mauvais accent en anglais, mais il n'empêche qu'il comprend sans problèmes cette langue et les mots froids de son vis à vis lui fait hausser un sourcil dans un jugement même pas dissimulé. Non mais pour qui se prenait-il à juger ses capacités ? Il s'apprête à rétorquer aussi froidement que lui, sauf que ses nouveaux mots l'interpellent et le patineur reste un instant silencieux, réfléchissant pour s'assurer qu'il a bien compris. Venait-il réellement de dire que sa mère était aussi la sienne ? Qu'ils sont frères ? C'est totalement absurde mais il récupère malgré tout les papiers pour lire ce qui est inscrit, confirmant les paroles de son interlocuteur. Mais qu'importe ce qui est écrit, qu'importe ce qu'il dit, rien de tout ça n'est réaliste et Yubin ne peut pas s'empêcher de rire devant l'absurdité de cette affirmation. Il est fils unique, ses parents sont en couple depuis bien avant sa naissance et ce gosse semble plus jeune que lui, ce qu'il dit n'a pas le moindre sens. D'un geste froid, il remet les papiers dans les mains de ce menteur et sent que sa patience n'est plus vraiment présente. Non seulement ce type raconte n'importe quoi, mais en plus il lui parle mal et ça il ne peut pas laisser passer. « Very funny. First of all you're the stranger here, you're the one in Korea so it's your fucking duty to speak the national language. You're the one not giving shit about the country you're actually in. » C'est cru, c'est méchant, mais Yubin s'en fiche. Ce garçon est irrespectueux et il devrait s'estimer heureux que le Jeon ait eu la décence de lui répondre en anglais. Il aurait pu simplement lui claquer la porte au nez, mais il est en colère maintenant, il doit éclater. « Ensuite j'sais pas ce que tu veux à ma mère mais ça marchera pas. Quoi, tu veux gratter de l'argent ? Faire la technique du pauvre petit orphelin qui cherche sa mère ? Désolé mais je suis fils unique, en plus si je regarde ton soit disant acte de naissance, t'es plus jeune que moi et je crois que je m'en serai souvenu si ma mère avait eu un autre gosse. » Cette fois il abandonne l'anglais et reprend dans sa langue natale, la langue du pays dans lequel ils sont. Son vis à vis ne comprend pas ? Tant pis pour lui, c'est à lui d'apprendre, pas au pays entier à se plier à ses désirs d'étranger pourri gâté. « Alors tu veux quoi, hm ? »© LOYALS.
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Re: nice to meet you ?? (beanie hyung) | Dim 6 Jan - 9:50
✻✻✻ ta façon de te présenter à cet inconnu qui semble être ton frère n’est pas la meilleure, tu le sais. pourtant, tu n’as pas envie de faire des efforts. vraiment pas. pourquoi ? parce que ce n’est justement qu’un inconnu et que jamais tu ne pourras le considérer comme ton frère. après tout, vous n’aviez jamais vécu ensemble et tous les deux vous vous retrouviez avec un frère. comment tu pourrais l’aimer de suite ? comment tu pourrais l’apprécier même ? alors, tu n’avais aucune raison d’être agréable avec lui. du coup, tu agis comme le sale gosse que tu es, ne faisant aucun effort pour communiquer en coréen avec lui. tu parles anglais, utilisant le plus possible ton accent australien pour lui rendre la tâche difficile à te comprendre. pourtant, t’es surpris quand il te comprend et qu’il te répond même. tu ne montres rien sur ton visage mais tu es quand même légèrement impressionné. il se débrouille pas mal la brindille malgré son accent à chier. tu pourrais presque l’applaudir sarcastiquement mais tu te retiens. à la place tu lui réponds juste. « yeah you’re right. i’m not giving a shit about your country and your language. happy ? » et ton sourire insolent s’agrandit parce que tu as dit ça sur un ton qui te vaudrait des claques. claques que tu n’auras jamais parce que jusqu’à maintenant, jamais personne n’a osé levé la main sur toi. tes mamans ont tellement galéré à t’adopter qu’elles ne t’ont jamais frappé et puis ce n’est pas leur mode d’éducation. le plus vieux reprend la parole et tu l’écoutes en fronçant un peu les sourcils. tu comprends un mot sur deux mais tu arrives à remettre un peu d’ordre dans ce qu’il dit. quand il te parle d’argent tu ris légèrement. il est sérieux là ? qu’est-ce que t’en as à foutre de son argent. « judging by your looks, you’re the one who needs money. » parce que de ton point de vue il avait vraiment l’air rachitique et avait besoin de manger plus que ce qu’il ne mangeait actuellement. même toi qui était malade et proche de la mort, tu avais meilleure mine que ce cadavre qui te faisait face. tes yeux se posent alors sur une marque dans son cou et tu tournes légèrement la tête pour qu’il voit la tienne, comme si c’était un miroir. « same birth mark. unless it’s a hickey but with your attitude who will ever want to be with you. » tu sautes trop vite aux conclusions et ne te doutes pas une seule seconde que ça pourrait être de ta faute s’il agit comme ça parce que tu as été affreux avec lui dès le départ. mais t’as pas le temps de faire dans la dentelle. tu ne veux pas t’attacher à ce qui semble être ta famille biologique, pas plus que tu ne veux qu’ils s’attachent à toi. donc, autant construire un mur entre toi et lui dès le début et juste récupérer ce que tu étais venu chercher de base, ta greffe. « and if you take a closer look, you’ll see that this is an official document… with the korean stamp. » tu as beau vouloir ta greffe pour tes mamans, tu n’aurais jamais été jusqu’à falsifier un document officiel. mais bon, ça, il ne le sait pas. tu espères que sa mère, parce que ce n’est pas la tienne, rentre bientôt que tu puisses discuter avec un adulte responsable et pas un gamin comme toi.
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yubin & riley
✻✻✻ ta façon de te présenter à cet inconnu qui semble être ton frère n’est pas la meilleure, tu le sais. pourtant, tu n’as pas envie de faire des efforts. vraiment pas. pourquoi ? parce que ce n’est justement qu’un inconnu et que jamais tu ne pourras le considérer comme ton frère. après tout, vous n’aviez jamais vécu ensemble et tous les deux vous vous retrouviez avec un frère. comment tu pourrais l’aimer de suite ? comment tu pourrais l’apprécier même ? alors, tu n’avais aucune raison d’être agréable avec lui. du coup, tu agis comme le sale gosse que tu es, ne faisant aucun effort pour communiquer en coréen avec lui. tu parles anglais, utilisant le plus possible ton accent australien pour lui rendre la tâche difficile à te comprendre. pourtant, t’es surpris quand il te comprend et qu’il te répond même. tu ne montres rien sur ton visage mais tu es quand même légèrement impressionné. il se débrouille pas mal la brindille malgré son accent à chier. tu pourrais presque l’applaudir sarcastiquement mais tu te retiens. à la place tu lui réponds juste. « yeah you’re right. i’m not giving a shit about your country and your language. happy ? » et ton sourire insolent s’agrandit parce que tu as dit ça sur un ton qui te vaudrait des claques. claques que tu n’auras jamais parce que jusqu’à maintenant, jamais personne n’a osé levé la main sur toi. tes mamans ont tellement galéré à t’adopter qu’elles ne t’ont jamais frappé et puis ce n’est pas leur mode d’éducation. le plus vieux reprend la parole et tu l’écoutes en fronçant un peu les sourcils. tu comprends un mot sur deux mais tu arrives à remettre un peu d’ordre dans ce qu’il dit. quand il te parle d’argent tu ris légèrement. il est sérieux là ? qu’est-ce que t’en as à foutre de son argent. « judging by your looks, you’re the one who needs money. » parce que de ton point de vue il avait vraiment l’air rachitique et avait besoin de manger plus que ce qu’il ne mangeait actuellement. même toi qui était malade et proche de la mort, tu avais meilleure mine que ce cadavre qui te faisait face. tes yeux se posent alors sur une marque dans son cou et tu tournes légèrement la tête pour qu’il voit la tienne, comme si c’était un miroir. « same birth mark. unless it’s a hickey but with your attitude who will ever want to be with you. » tu sautes trop vite aux conclusions et ne te doutes pas une seule seconde que ça pourrait être de ta faute s’il agit comme ça parce que tu as été affreux avec lui dès le départ. mais t’as pas le temps de faire dans la dentelle. tu ne veux pas t’attacher à ce qui semble être ta famille biologique, pas plus que tu ne veux qu’ils s’attachent à toi. donc, autant construire un mur entre toi et lui dès le début et juste récupérer ce que tu étais venu chercher de base, ta greffe. « and if you take a closer look, you’ll see that this is an official document… with the korean stamp. » tu as beau vouloir ta greffe pour tes mamans, tu n’aurais jamais été jusqu’à falsifier un document officiel. mais bon, ça, il ne le sait pas. tu espères que sa mère, parce que ce n’est pas la tienne, rentre bientôt que tu puisses discuter avec un adulte responsable et pas un gamin comme toi.© LOYALS.
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Re: nice to meet you ?? (beanie hyung) | Mar 2 Avr - 21:50
✻✻✻ Si Yubin avait croisé ce garçon dehors, jamais il ne serait douté qu'il était à ce point arrogant, irrespectueux et désagréable. Mais compte tenue de leur rencontre actuelle, il est incapable de le voir autrement. Il n'est pas franchement nationaliste le gosse, même s'il est fier de représenter son pays dans sa discipline sportive. Il n'est pas de ce genre de coréens qui détestent les touristes, ne se mélangent pas aux étrangers, les veulent loin de leurs terres. À vrai dire, Yubin a un avis assez neutre sur ce sujet, il se fiche bien des origines d'une personne, ce qui compte c'est son attitude, mais il doit avouer que face à ce garçon, il comprend la réticence des coréens. C'est comme s'il renfermait à lui tout seul toutes les caractéristiques du touriste insupportable, de ceux qui estiment que c'est au pays entier de se plier à son confort, ses habitudes, sa culture. Que c'est aux habitants de faire l'effort de parler sa langue, qu'il n'a pas besoin de se renseigner un minimum sur les coutumes, les formes de respect du pays dans lequel il se trouve. Yubin déteste cette attitude. Il déteste aussi le fait qu'il soit ici, devant chez lui, à clamer qu'ils ont la même mère, comme si c'était possible. Il sait très bien qu'il est fils unique, il a toujours grandi seul enfant de ses parents toujours marié, alors comment pourrait-il à présent avoir un petit frère ? Ridicule. Et il ne comprend pas pourquoi cet étranger fait tout ça, ce qu'il veut à sa famille, rien n'a de sens. Après tout, dans l'hypothèse où il dirait la vérité, que fait-il ici ? Il a clairement l'air de ne pas apprécier le pays, de ne même pas vouloir rencontrer sa supposée famille biologique, alors quoi ? Il vient juste annoncer qu'il existe ? Impossible, il a forcément d'autres motivations, et c'est de ça que Yubin se méfie. Les Jeon, loin d'être pauvres, ne roulent malgré tout pas sur l'or, et si ce garçon entre dans leur vies pour leur prendre de l'argent, cela poserait de gros problèmes. Mais c'est la seule hypothèse qui a germé dans l'esprit du patineur qui est bien incapable d'imaginer la réalité. Alors il veut des réponses. Mais chaque mot qui sort de la bouche de ce gosse qui ne s'est même pas présenté l'énerve un peu plus que le précédent. La remarque sur son apparence lui fait même hausser un sourcil. En quoi son physique ou même son style ont quelque chose à voir avec tout ça ? Qui est-il pour se permettre de juger ? Lui, avoir besoin d'argent ? Il est un champion de patinage qui gagne déjà sa vie malgré son jeune âge, alors il peut bien parler. Cependant, la remarque sur sa tâche de naissance lui fait aussi mal qu'un poignard. Non, il n'a pas le droit de dire ça. Pas le droit de dire que personne voudrait de lui, certainement pas aujourd'hui, alors qu'il s'est encore fait plaquer récemment. Sa mâchoire se crispe, suivie de tout le reste de son corps. Interdiction de pleurer devant ce connard. « Ferme ta gueule. » c'est sifflé entre ses dents, comme pour retenir le sanglot et il ne réfléchit pas plus lorsqu'il s'empare de ces foutus documents pour les déchirer devant le gamin, se foutant bien de savoir si c'était les originaux ou des copies. « Laisse moi tranquille, laisse ma famille tranquille. Casse toi d'ici. » Et il retourne chez lui, claquant la porte avant d'aller s'enfermer dans sa chambre pour laisser libre cours à son chagrin. Tout aurait pu se terminer ainsi, si seulement il n'entendait pas la voiture de sa mère se garer dans l'allée.
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✻✻✻ Si Yubin avait croisé ce garçon dehors, jamais il ne serait douté qu'il était à ce point arrogant, irrespectueux et désagréable. Mais compte tenue de leur rencontre actuelle, il est incapable de le voir autrement. Il n'est pas franchement nationaliste le gosse, même s'il est fier de représenter son pays dans sa discipline sportive. Il n'est pas de ce genre de coréens qui détestent les touristes, ne se mélangent pas aux étrangers, les veulent loin de leurs terres. À vrai dire, Yubin a un avis assez neutre sur ce sujet, il se fiche bien des origines d'une personne, ce qui compte c'est son attitude, mais il doit avouer que face à ce garçon, il comprend la réticence des coréens. C'est comme s'il renfermait à lui tout seul toutes les caractéristiques du touriste insupportable, de ceux qui estiment que c'est au pays entier de se plier à son confort, ses habitudes, sa culture. Que c'est aux habitants de faire l'effort de parler sa langue, qu'il n'a pas besoin de se renseigner un minimum sur les coutumes, les formes de respect du pays dans lequel il se trouve. Yubin déteste cette attitude. Il déteste aussi le fait qu'il soit ici, devant chez lui, à clamer qu'ils ont la même mère, comme si c'était possible. Il sait très bien qu'il est fils unique, il a toujours grandi seul enfant de ses parents toujours marié, alors comment pourrait-il à présent avoir un petit frère ? Ridicule. Et il ne comprend pas pourquoi cet étranger fait tout ça, ce qu'il veut à sa famille, rien n'a de sens. Après tout, dans l'hypothèse où il dirait la vérité, que fait-il ici ? Il a clairement l'air de ne pas apprécier le pays, de ne même pas vouloir rencontrer sa supposée famille biologique, alors quoi ? Il vient juste annoncer qu'il existe ? Impossible, il a forcément d'autres motivations, et c'est de ça que Yubin se méfie. Les Jeon, loin d'être pauvres, ne roulent malgré tout pas sur l'or, et si ce garçon entre dans leur vies pour leur prendre de l'argent, cela poserait de gros problèmes. Mais c'est la seule hypothèse qui a germé dans l'esprit du patineur qui est bien incapable d'imaginer la réalité. Alors il veut des réponses. Mais chaque mot qui sort de la bouche de ce gosse qui ne s'est même pas présenté l'énerve un peu plus que le précédent. La remarque sur son apparence lui fait même hausser un sourcil. En quoi son physique ou même son style ont quelque chose à voir avec tout ça ? Qui est-il pour se permettre de juger ? Lui, avoir besoin d'argent ? Il est un champion de patinage qui gagne déjà sa vie malgré son jeune âge, alors il peut bien parler. Cependant, la remarque sur sa tâche de naissance lui fait aussi mal qu'un poignard. Non, il n'a pas le droit de dire ça. Pas le droit de dire que personne voudrait de lui, certainement pas aujourd'hui, alors qu'il s'est encore fait plaquer récemment. Sa mâchoire se crispe, suivie de tout le reste de son corps. Interdiction de pleurer devant ce connard. « Ferme ta gueule. » c'est sifflé entre ses dents, comme pour retenir le sanglot et il ne réfléchit pas plus lorsqu'il s'empare de ces foutus documents pour les déchirer devant le gamin, se foutant bien de savoir si c'était les originaux ou des copies. « Laisse moi tranquille, laisse ma famille tranquille. Casse toi d'ici. » Et il retourne chez lui, claquant la porte avant d'aller s'enfermer dans sa chambre pour laisser libre cours à son chagrin. Tout aurait pu se terminer ainsi, si seulement il n'entendait pas la voiture de sa mère se garer dans l'allée. © LOYALS.
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