I've got you brother [2Sun Bros]
Invité
Invité
I've got you brother [2Sun Bros] | Sam 14 Juil - 20:51 Citer EditerSupprimer
J’avais eu un mauvais pressentiment. Putain, je me détestais de ne pas mettre écouté. Je me détestais tellement pour ne pas être bougé mon derrière. J’aurais peut-être pu changer les choses ? Je n’en savais rien. Mais le fait était que cette journée, c’était probablement la pire de ma vie. Cette soirée, on était censé se retrouver tous ensemble pour le retour de papa à la maison, et même si j’avais toujours la haine contre mon père de n’être jamais là, j’assistais à ce repas parce que c’était une occasion de voir tous mes frères et soeurs ensemble. Juste ça c’était un argument de force. Cette famille qui s’était formée, je l’aimais, mes frères et soeurs s’était tout pour moi. Et puis surtout je savais que Sana allait passer à la maison et j’étais très heureux parce que je ne la voyais aussi souvent que je le voudrais et ma grand soeur me manquait. Mais ce soir, les choses avaient complètement dérapées ce soir là. Jasun avait ramené Sans chez elle et était allé s’enfermer dans sa chambre sans venir au repas avec nous. Je savais qu’il y avait anguille sous roche. Sana et son petit-copain, on avait tous joué à l’autruche. On avait tous vu qu’elle avait un cocard à son oeil. Pourtant… on n’avait pas réagi. Je n’avais pas réagi. Mais Jasun… pour mon frère c’était différent. Bien sûr que je me doutais qu’il ne voyait pas Sana de la même manière que moi, je m’en étais rendu compte. Et je savais à quel point mon grand frère pouvait péter des durites des fois. Et quand il était reparti après une heure enfermé dans sa chambre. Je le sentais que ça allait mal finir. J’aurais dû le suivre, j’aurais dû y aller et veiller sur lui comme lui l’avait fait tant de fois par le passé. Mais non, j’étais resté bloqué, comme un crétin. Et maintenant, voilà. Je m’en voulais à mort.
Les flics étaient venus frappés à notre porte quelques heures après le départ de Jasun…. mon sang n’avait fait qu’un tour dans ma tête. J’ai cru que j’allais devenir complètement fou quand le type a commencé à parler. J’allais perdre la raison, c’était sûr. Et pour le coup, même si j’avais toujours de la rancoeur envers mon père, sa présence avait été bénéfique car j’ignorais complètement comment on aurait pu gérer cette situation avec Sooyoung. J’étais encore un ado et putain j’étais pas prêt à devenir l'aîné de la fratrie. Pendant le trajet j’étais resté parfaitement silencieux…. et clairement, mon silence n’avait jamais été bon signe, qu’on se le dise. J’étais vivant, je causais tout le temps, pour ne pas dire trop. Quand je me taisais ça voulait dire que je bouillonnais dans mon crâne, et clairement, c’était le cas. Je me repassais en boucle les paroles du policier. L’horreur. Comment…. comment j’avais pu refuser de voir les choses de cette manière ? J’avais obligé mon père à m'emmener, il était hors de question que je laisse mon frère seul dans cette panade. Mon front contre la vitre du véhicule, je sentais clairement que mon front avait surchauffé. C’était clairement le calme avant la tempête.
Une fois arrivé sur place, j’avais presque couru pour rentrer. Je voulais le voir. Je voulais être sûr que mon frère allait bien. Je me foutais de tout le reste. Mon grand frère était le plus important à cet instant. Un flic vint nous interpeller, il commença à s’adresser à mon père, mais je ne l’écoutais pas vraiment. La seule chose que j’avais compris c’était que Jasun était derrière cette porte. Et c’était tout ce que je voulais savoir. Très bien, je vais le voir. Je viens aussi, avais-je tranché clairement juste après avoir entendu mon père. C’est une seule personne. Laisse ton père s’en occuper petit. PARDON ? J’avais mal entendu là. On m’avait dit que je ne pourrai pas voir mon frère ? Non, ce n’était pas négociable là. J’allais le voir. D’ailleurs j’avais complètement ignoré le policier et je m’étais avancé vers la porte sans demander mon reste. Mais j’eus à peine le temps de mettre la main sur la poignée que je sentis deux bras m’atrapper par les aiselles et m’attirer en arrière. NON PUTAIN. Je commençais à me débattre comme un fou. Agitant les bras et les jambes brutalement. NON, NON PUTAIN. LAISSEZ MOI LE VOIR. JE DOIS VOIR JASUN! LAISSEZ MOI VOIR MON FRÈRE PUTAIN. La rage m’avait complètement emportée. Sauf que ce connard derrière me maintenait en place. Je continuais de me débattre, je ne pouvais pas les laisser faire. Ils savaient comme Jasun était important pour moi et je devais le voir, c’était vital. Lâchez-le, il y va à ma place. Le policier se stoppa et relâcha la pression. Vous… vous êtes sûr ? je ne suis même pas sûr que ça soit légal... Je jetai un regard à mon père alors qu’il secoua la main l’air de dire de laisser passer. Le policier haussa les épaules après tout, c’était notre soucis. mon père se tourna vers moi et me regarda dans les yeux, je ne l’avais jamais vu aussi sérieux. Kwan regarde moi, je sais que tu es perturbé, mais là, il faut savoir ce qu’il s’est passé avec ton frère et ta soeur. Ca pourrait peut-être le sauver. Donc il faut qu’il parle. Je hochai la tête. Okay, le faire parler. D’accord, je m’en foutais tant que je pouvais aider Jasun et Sana.
Une seconde fois je posais ma main sur la poignée, non sans avoir un regard désapprobateur du flic. Mais quel connard. Je pris une grande inspiration avant de pousser la porte et… ce que je vis me dit froid dans le dos. Jasun était menotté à une table. Je me bloquais, comment était-ce possible d’en être arrivé là. Je me tournais vers le flic. Non mais c’est une blague, vous pouvez le détacher ? C’est pas un tueur putain de merde. Je serrai les dents attendant que quelqu’un me réponde. Je posais alors mon regarde sur mon frère aîné. Je m’approchais de lui, je voulais juste le prendre dans mes bras. Je restais comme un gros débile, je baissais alors les yeux et commençai à dire tout bas. Hyung… Je l’avais dit si bas, mes paroles avaient presque l’air d’un gémissement de douleur. Je suis désolé… j’aurais dû être avec toi. Je secouai la tête, comment on s’était retrouvé dans cette situation ? Pourquoi ça nous tombait sur nous ? Sur notre famille ?
I've got you brother
Jasun & Kwansun
J’avais eu un mauvais pressentiment. Putain, je me détestais de ne pas mettre écouté. Je me détestais tellement pour ne pas être bougé mon derrière. J’aurais peut-être pu changer les choses ? Je n’en savais rien. Mais le fait était que cette journée, c’était probablement la pire de ma vie. Cette soirée, on était censé se retrouver tous ensemble pour le retour de papa à la maison, et même si j’avais toujours la haine contre mon père de n’être jamais là, j’assistais à ce repas parce que c’était une occasion de voir tous mes frères et soeurs ensemble. Juste ça c’était un argument de force. Cette famille qui s’était formée, je l’aimais, mes frères et soeurs s’était tout pour moi. Et puis surtout je savais que Sana allait passer à la maison et j’étais très heureux parce que je ne la voyais aussi souvent que je le voudrais et ma grand soeur me manquait. Mais ce soir, les choses avaient complètement dérapées ce soir là. Jasun avait ramené Sans chez elle et était allé s’enfermer dans sa chambre sans venir au repas avec nous. Je savais qu’il y avait anguille sous roche. Sana et son petit-copain, on avait tous joué à l’autruche. On avait tous vu qu’elle avait un cocard à son oeil. Pourtant… on n’avait pas réagi. Je n’avais pas réagi. Mais Jasun… pour mon frère c’était différent. Bien sûr que je me doutais qu’il ne voyait pas Sana de la même manière que moi, je m’en étais rendu compte. Et je savais à quel point mon grand frère pouvait péter des durites des fois. Et quand il était reparti après une heure enfermé dans sa chambre. Je le sentais que ça allait mal finir. J’aurais dû le suivre, j’aurais dû y aller et veiller sur lui comme lui l’avait fait tant de fois par le passé. Mais non, j’étais resté bloqué, comme un crétin. Et maintenant, voilà. Je m’en voulais à mort.
Les flics étaient venus frappés à notre porte quelques heures après le départ de Jasun…. mon sang n’avait fait qu’un tour dans ma tête. J’ai cru que j’allais devenir complètement fou quand le type a commencé à parler. J’allais perdre la raison, c’était sûr. Et pour le coup, même si j’avais toujours de la rancoeur envers mon père, sa présence avait été bénéfique car j’ignorais complètement comment on aurait pu gérer cette situation avec Sooyoung. J’étais encore un ado et putain j’étais pas prêt à devenir l'aîné de la fratrie. Pendant le trajet j’étais resté parfaitement silencieux…. et clairement, mon silence n’avait jamais été bon signe, qu’on se le dise. J’étais vivant, je causais tout le temps, pour ne pas dire trop. Quand je me taisais ça voulait dire que je bouillonnais dans mon crâne, et clairement, c’était le cas. Je me repassais en boucle les paroles du policier. L’horreur. Comment…. comment j’avais pu refuser de voir les choses de cette manière ? J’avais obligé mon père à m'emmener, il était hors de question que je laisse mon frère seul dans cette panade. Mon front contre la vitre du véhicule, je sentais clairement que mon front avait surchauffé. C’était clairement le calme avant la tempête.
Une fois arrivé sur place, j’avais presque couru pour rentrer. Je voulais le voir. Je voulais être sûr que mon frère allait bien. Je me foutais de tout le reste. Mon grand frère était le plus important à cet instant. Un flic vint nous interpeller, il commença à s’adresser à mon père, mais je ne l’écoutais pas vraiment. La seule chose que j’avais compris c’était que Jasun était derrière cette porte. Et c’était tout ce que je voulais savoir. Très bien, je vais le voir. Je viens aussi, avais-je tranché clairement juste après avoir entendu mon père. C’est une seule personne. Laisse ton père s’en occuper petit. PARDON ? J’avais mal entendu là. On m’avait dit que je ne pourrai pas voir mon frère ? Non, ce n’était pas négociable là. J’allais le voir. D’ailleurs j’avais complètement ignoré le policier et je m’étais avancé vers la porte sans demander mon reste. Mais j’eus à peine le temps de mettre la main sur la poignée que je sentis deux bras m’atrapper par les aiselles et m’attirer en arrière. NON PUTAIN. Je commençais à me débattre comme un fou. Agitant les bras et les jambes brutalement. NON, NON PUTAIN. LAISSEZ MOI LE VOIR. JE DOIS VOIR JASUN! LAISSEZ MOI VOIR MON FRÈRE PUTAIN. La rage m’avait complètement emportée. Sauf que ce connard derrière me maintenait en place. Je continuais de me débattre, je ne pouvais pas les laisser faire. Ils savaient comme Jasun était important pour moi et je devais le voir, c’était vital. Lâchez-le, il y va à ma place. Le policier se stoppa et relâcha la pression. Vous… vous êtes sûr ? je ne suis même pas sûr que ça soit légal... Je jetai un regard à mon père alors qu’il secoua la main l’air de dire de laisser passer. Le policier haussa les épaules après tout, c’était notre soucis. mon père se tourna vers moi et me regarda dans les yeux, je ne l’avais jamais vu aussi sérieux. Kwan regarde moi, je sais que tu es perturbé, mais là, il faut savoir ce qu’il s’est passé avec ton frère et ta soeur. Ca pourrait peut-être le sauver. Donc il faut qu’il parle. Je hochai la tête. Okay, le faire parler. D’accord, je m’en foutais tant que je pouvais aider Jasun et Sana.
Une seconde fois je posais ma main sur la poignée, non sans avoir un regard désapprobateur du flic. Mais quel connard. Je pris une grande inspiration avant de pousser la porte et… ce que je vis me dit froid dans le dos. Jasun était menotté à une table. Je me bloquais, comment était-ce possible d’en être arrivé là. Je me tournais vers le flic. Non mais c’est une blague, vous pouvez le détacher ? C’est pas un tueur putain de merde. Je serrai les dents attendant que quelqu’un me réponde. Je posais alors mon regarde sur mon frère aîné. Je m’approchais de lui, je voulais juste le prendre dans mes bras. Je restais comme un gros débile, je baissais alors les yeux et commençai à dire tout bas. Hyung… Je l’avais dit si bas, mes paroles avaient presque l’air d’un gémissement de douleur. Je suis désolé… j’aurais dû être avec toi. Je secouai la tête, comment on s’était retrouvé dans cette situation ? Pourquoi ça nous tombait sur nous ? Sur notre famille ?
made by black arrow
Invité
Invité
Re: I've got you brother [2Sun Bros] | Dim 22 Juil - 11:59 Citer EditerSupprimer
Quelle soirée. Tu n’aurais jamais pensé qu’elle vire comme ça, à un tel cauchemar par ta faute. Quelle folie t’a poussé à agir ainsi? On sait tous que tu ne dois pas céder à la colère, malheureusement, on a touché à ce qu’il ne fallait pas toucher. Sana. Depuis que vous êtes petits, tu as ce comportement excessif quand ça la concerne, à la surveiller, protéger, scruter du regard le moindre truc qu’elle fait, sauf que la chose la plus important t’a échappé pendant que tu étais peut-être trop occupé à faire le con: elle est tombée entre les griffes d’un bourreau, d’un sale connard qui passait son temps à la frapper. Tu ne veux pas savoir ce qu’il a fait de plus mais au fond, tu te doutes qu’il lui a fait encore plus mal que ça. Qu’il a dû la violer un nombre incalculable de fois mais tu n’es pas prêt à l’accepter. Il n’est plus de ce monde, ce soir. Tu as mené à son assassinat, tu y as pris part, tu as laissé l’amour de ta vie planter ce couteau dans sa poitrine à plusieurs reprises, la laissant délibérément foutre en l’air sa vie sous tes yeux. Si seulement t’avais pu l’en empêcher. C’est ça, ton regret. Que ce soit elle qui ait fait ça, et pas toi. Qu’est-ce que t’en as à foutre, toi, de passer 10 ans derrière les barreaux si t’as la fierté de te dire que t’as tué un criminel et que t’as sauvé la fille que tu aimes? Mais t’auras même pas le luxe de te dire ça. Juste, pendant les 10 prochaines années, t’auras le luxe de voir le visage de Sana derrière une vitre en plexi alors que t’aurais dû être à sa place. Et ça, tu veux pas le vivre. T’es prêt à retourner le commissariat, prouver par A+B que c’est toi qui as tué cette sous-merde même si ça serait du mensonge pur et dur mais tu ne peux tout simplement pas laisser les choses se faire comme ça.
Tes mains menottées sont posées à plat sur la table face à toi. Tu n’exprimes plus rien, ton visage est totalement neutre. C’est le calme avant la tempête, parce que tu sais que tu vas péter un câble d’une minute à l’autre si on te donne pas des nouvelles de Sana. Où elle est? Avec qui? Comment va-t-elle? Tout ça, t’aimerais le savoir mais on ne veut rien te dire parce que désormais, vous n’avez plus le droit de vous voir jusqu’au jugement. Et quand t’y repense, ton impulsivité prend le dessus et tu te lèves brusquement, faisant tomber la chaise sur laquelle tu étais assis. Tu te diriges vers le miroir derrière lequel toute une bande de bienfaiteurs plus communément appelés policiers et avocats te scrutent du regard. « Je veux voir Sana. » que tu dis simplement. Tu entends les premiers mots résonner dans les hauts parleurs de cette salle mais tu ne laisses pas le chef terminer sa phrase. « Non, non. Je m’en bats les couilles. Je veux la voir, là, maintenant. Ou je traverse le miroir. » on te demande de rester poli et calme. Ya rien de pire que ça, faire face à ton reflet alors que tu sais très bien que derrière se cachent ces têtes de con. Ils pensent faire justice en envoyant Sana au trou mais c’est tout sauf de la justice, et ça te rend malade. « Je vous jure que si elle finit en prison je vous retrouve tous un par un et je vous fais la peau, ça vous va? » pourtant, tu ne portes pas la colère sur ton visage mais c’est justement quand ton visage n’exprime rien qu’il faut se méfier. Tu n’obtiens aucune réponse, l’ignorance n’est-elle pas le meilleur des mépris? Tu ne sortiras pas d’ici avant un moment. C’est quoi la prochaine étape? Tu te tournes vivement et d’un geste du pied habile, tu relèves la chaise pour la remettre droite et t’y asseoir dessus, les mains menottées de nouveau sur la table.
Une dizaine de minutes passe, dans un silence de plomb alors que tu finis par appuyer ta tête sur tes mains. Tu entends soudainement des cris, tu reconnais la voix de ton père et de ton frère. Kwansun hurle sur le flic, tu reconnais bien là ton frère. Vous n’avez pas le moindre respect pour ces gens. Tu relèves doucement la tête en regardant vers la porte et tu entends ton petit frère exiger de te voir à la place de ton père. Tu ne dis rien, tu te contentes de baisser la tête vers les menottes tout en écoutant ce qui se passe derrière. Ce que tu ressens là, tout de suite? De la honte. Ni plus ni moins. Honte d’être ce grand-frère peu exemplaire pour lui. Tu aurais voulu lui montrer de biens meilleurs côtés de ta personnalité mais ce que tu oublies, c’est que tu en as déjà beaucoup fait pour lui et qu’il connaît absolument toutes tes qualités. Et qu’il est le mieux placé aujourd’hui pour dire que tu as plus de qualités que de défauts. Il est le seul à pouvoir en témoigner.
Il entre enfin dans la pièce. Tu ne peux t'empêcher de fermer les yeux et soupirer quand tu le vois, parce que tu pouvais être fort face à n'importe qui, mais pas lui. La tête toujours penchée légèrement, tu ouvre les yeux et lèves le regard vers lui. Il n’a pas encore fermé la porte derrière lui qu’il se tourne pour agresser un flic et demander à ce qu’on te détache. Tu réagis. « Kwan. » que tu prononces simplement pour le ramener à la raison. Il est peut-être un petit gars adorable mais quand il pète la durite, il est pire que toi. Il capitule et finit par entrer dans la salle en fermant la porte derrière lui. Il avance, fait quelques pas vers toi, la tête penchée. Tu le fixe, tu vois sa tristesse et tu t’en veux de le faire se sentir comme ça. Tu aurais voulu voir de la joie dans ses yeux, son sourire dont tu ne te lasses pas, de la fierté mais au lieu de ça, tu vois des larmes se former, tu entends sa voix se faire aiguë alors que la tristesse lui prend la gorge. Tu fermes les yeux un moment, tu l’écoutes s’excuser mais tu ne comprends pas pourquoi il le fait. Tu secoues longuement la tête, évitant de le regarder, tout en restant silencieux. C’est drôle cette ambiance. Ce soir, vos vies vont connaître un tournant inattendu par ta faute et tu n’as rien fait pour l’empêcher parce que force est de reconnaître que tu es allé à l’appartement de Sana dans le but de tuer son mec. Et c’est bien là le problème: c’est que tu as bien eu une envie de meurtre et que t’étais prêt à aller jusque là.
Tu lèves enfin la tête vers Kwansun, le regard sérieux. Tu secoues la tête encore une fois avant de prendre la parole, enfin. « Non. » Tu n’es pas d’accord avec lui. Pourquoi aurait-il dû être avec toi? Pour voir ce carnage? « J’aurais jamais voulu que tu voies ça. » rajoutes-tu, reportant ton regard sur la table. Tu restes ainsi quelques secondes avant de retourner la tête vers lui. Tu le regardes longuement avant de désigner la chaise face à toi. « Assis toi. On doit parler. » Des choses que tu ne peux plus garder pour toi, pas après ce qui s’est passé ce soir. Tu vas te confier à ton petit-frère ce soir parce que c’est celui en qui tu as le plus confiance. Une confiance sans failles. Alors qu’il finit par s’asseoir mollement sur la chaise, tu le fixe longuement, avant d’esquisser un sourire amer, crispé, parce que tu aurais aimé ne jamais vivre ça, ne pas lui faire face. Bien joué d’envoyer le petit-frère juste après ta colère pour te faire redescendre. Ça marche plutôt bien. « Mais avant ça… Comment ça va à la maison? Les autres? Les jumeaux? Papa? » Ton père est derrière cette porte et tu souhaites qu’il aille parler à Sana si elle peut encore voir du monde. Mais vu qu’elle est la meurtrière, peu de chance que l’on puisse la voir ce soir.
I've got you brother
Jasun & Kwansun
Quelle soirée. Tu n’aurais jamais pensé qu’elle vire comme ça, à un tel cauchemar par ta faute. Quelle folie t’a poussé à agir ainsi? On sait tous que tu ne dois pas céder à la colère, malheureusement, on a touché à ce qu’il ne fallait pas toucher. Sana. Depuis que vous êtes petits, tu as ce comportement excessif quand ça la concerne, à la surveiller, protéger, scruter du regard le moindre truc qu’elle fait, sauf que la chose la plus important t’a échappé pendant que tu étais peut-être trop occupé à faire le con: elle est tombée entre les griffes d’un bourreau, d’un sale connard qui passait son temps à la frapper. Tu ne veux pas savoir ce qu’il a fait de plus mais au fond, tu te doutes qu’il lui a fait encore plus mal que ça. Qu’il a dû la violer un nombre incalculable de fois mais tu n’es pas prêt à l’accepter. Il n’est plus de ce monde, ce soir. Tu as mené à son assassinat, tu y as pris part, tu as laissé l’amour de ta vie planter ce couteau dans sa poitrine à plusieurs reprises, la laissant délibérément foutre en l’air sa vie sous tes yeux. Si seulement t’avais pu l’en empêcher. C’est ça, ton regret. Que ce soit elle qui ait fait ça, et pas toi. Qu’est-ce que t’en as à foutre, toi, de passer 10 ans derrière les barreaux si t’as la fierté de te dire que t’as tué un criminel et que t’as sauvé la fille que tu aimes? Mais t’auras même pas le luxe de te dire ça. Juste, pendant les 10 prochaines années, t’auras le luxe de voir le visage de Sana derrière une vitre en plexi alors que t’aurais dû être à sa place. Et ça, tu veux pas le vivre. T’es prêt à retourner le commissariat, prouver par A+B que c’est toi qui as tué cette sous-merde même si ça serait du mensonge pur et dur mais tu ne peux tout simplement pas laisser les choses se faire comme ça.
Tes mains menottées sont posées à plat sur la table face à toi. Tu n’exprimes plus rien, ton visage est totalement neutre. C’est le calme avant la tempête, parce que tu sais que tu vas péter un câble d’une minute à l’autre si on te donne pas des nouvelles de Sana. Où elle est? Avec qui? Comment va-t-elle? Tout ça, t’aimerais le savoir mais on ne veut rien te dire parce que désormais, vous n’avez plus le droit de vous voir jusqu’au jugement. Et quand t’y repense, ton impulsivité prend le dessus et tu te lèves brusquement, faisant tomber la chaise sur laquelle tu étais assis. Tu te diriges vers le miroir derrière lequel toute une bande de bienfaiteurs plus communément appelés policiers et avocats te scrutent du regard. « Je veux voir Sana. » que tu dis simplement. Tu entends les premiers mots résonner dans les hauts parleurs de cette salle mais tu ne laisses pas le chef terminer sa phrase. « Non, non. Je m’en bats les couilles. Je veux la voir, là, maintenant. Ou je traverse le miroir. » on te demande de rester poli et calme. Ya rien de pire que ça, faire face à ton reflet alors que tu sais très bien que derrière se cachent ces têtes de con. Ils pensent faire justice en envoyant Sana au trou mais c’est tout sauf de la justice, et ça te rend malade. « Je vous jure que si elle finit en prison je vous retrouve tous un par un et je vous fais la peau, ça vous va? » pourtant, tu ne portes pas la colère sur ton visage mais c’est justement quand ton visage n’exprime rien qu’il faut se méfier. Tu n’obtiens aucune réponse, l’ignorance n’est-elle pas le meilleur des mépris? Tu ne sortiras pas d’ici avant un moment. C’est quoi la prochaine étape? Tu te tournes vivement et d’un geste du pied habile, tu relèves la chaise pour la remettre droite et t’y asseoir dessus, les mains menottées de nouveau sur la table.
Une dizaine de minutes passe, dans un silence de plomb alors que tu finis par appuyer ta tête sur tes mains. Tu entends soudainement des cris, tu reconnais la voix de ton père et de ton frère. Kwansun hurle sur le flic, tu reconnais bien là ton frère. Vous n’avez pas le moindre respect pour ces gens. Tu relèves doucement la tête en regardant vers la porte et tu entends ton petit frère exiger de te voir à la place de ton père. Tu ne dis rien, tu te contentes de baisser la tête vers les menottes tout en écoutant ce qui se passe derrière. Ce que tu ressens là, tout de suite? De la honte. Ni plus ni moins. Honte d’être ce grand-frère peu exemplaire pour lui. Tu aurais voulu lui montrer de biens meilleurs côtés de ta personnalité mais ce que tu oublies, c’est que tu en as déjà beaucoup fait pour lui et qu’il connaît absolument toutes tes qualités. Et qu’il est le mieux placé aujourd’hui pour dire que tu as plus de qualités que de défauts. Il est le seul à pouvoir en témoigner.
Il entre enfin dans la pièce. Tu ne peux t'empêcher de fermer les yeux et soupirer quand tu le vois, parce que tu pouvais être fort face à n'importe qui, mais pas lui. La tête toujours penchée légèrement, tu ouvre les yeux et lèves le regard vers lui. Il n’a pas encore fermé la porte derrière lui qu’il se tourne pour agresser un flic et demander à ce qu’on te détache. Tu réagis. « Kwan. » que tu prononces simplement pour le ramener à la raison. Il est peut-être un petit gars adorable mais quand il pète la durite, il est pire que toi. Il capitule et finit par entrer dans la salle en fermant la porte derrière lui. Il avance, fait quelques pas vers toi, la tête penchée. Tu le fixe, tu vois sa tristesse et tu t’en veux de le faire se sentir comme ça. Tu aurais voulu voir de la joie dans ses yeux, son sourire dont tu ne te lasses pas, de la fierté mais au lieu de ça, tu vois des larmes se former, tu entends sa voix se faire aiguë alors que la tristesse lui prend la gorge. Tu fermes les yeux un moment, tu l’écoutes s’excuser mais tu ne comprends pas pourquoi il le fait. Tu secoues longuement la tête, évitant de le regarder, tout en restant silencieux. C’est drôle cette ambiance. Ce soir, vos vies vont connaître un tournant inattendu par ta faute et tu n’as rien fait pour l’empêcher parce que force est de reconnaître que tu es allé à l’appartement de Sana dans le but de tuer son mec. Et c’est bien là le problème: c’est que tu as bien eu une envie de meurtre et que t’étais prêt à aller jusque là.
Tu lèves enfin la tête vers Kwansun, le regard sérieux. Tu secoues la tête encore une fois avant de prendre la parole, enfin. « Non. » Tu n’es pas d’accord avec lui. Pourquoi aurait-il dû être avec toi? Pour voir ce carnage? « J’aurais jamais voulu que tu voies ça. » rajoutes-tu, reportant ton regard sur la table. Tu restes ainsi quelques secondes avant de retourner la tête vers lui. Tu le regardes longuement avant de désigner la chaise face à toi. « Assis toi. On doit parler. » Des choses que tu ne peux plus garder pour toi, pas après ce qui s’est passé ce soir. Tu vas te confier à ton petit-frère ce soir parce que c’est celui en qui tu as le plus confiance. Une confiance sans failles. Alors qu’il finit par s’asseoir mollement sur la chaise, tu le fixe longuement, avant d’esquisser un sourire amer, crispé, parce que tu aurais aimé ne jamais vivre ça, ne pas lui faire face. Bien joué d’envoyer le petit-frère juste après ta colère pour te faire redescendre. Ça marche plutôt bien. « Mais avant ça… Comment ça va à la maison? Les autres? Les jumeaux? Papa? » Ton père est derrière cette porte et tu souhaites qu’il aille parler à Sana si elle peut encore voir du monde. Mais vu qu’elle est la meurtrière, peu de chance que l’on puisse la voir ce soir.
made by black arrow
Invité
Invité
Re: I've got you brother [2Sun Bros] | Ven 27 Juil - 13:56 Citer EditerSupprimer
Est-ce que j’étais la personne la plus qualifiée pour parler à Jasun ? Probablement pas. Je n’étais encore qu’un gamin, pas encore majeur. De plus j’étais complètement bouleversé par cette idée que je n’allais peut-être plus voir mon frère ainé. Une des personne les plus importantes de ma vie. LA personne la plus importante de ma vie. Mon support, mon pillier. Celui qui m’avait sauvé et que visiblement, j’avais été incapable de sauver à mon tour. Quel frère minable je devais faire quand même. Non je ne pouvais pas envisager de perdre Jasun. Ce n’était pas possible. Alors ouais tout le long du trajet j’étais resté stoïque, car c’était ma seule et unique manière de réagir. Cacher mes sentiments, faire celui qui n’était pas atteint. mais clairement, on parlait de Jasun et j’étais atteint et quand bien même je n’avais rien exprimé… clairement j’étais au bord du gouffre, à deux doigts d’exploser. Une simple étincelle aurait suffi pour mettre le feu aux poudres. C’était probablement pour cela que je venais de cracher toute ma haine contre ce flic qui était en train de me retenir. J’avais hurlé comme je ne l’avais l’avais, comme si ma vie en dépendait… et dans le fond c’était un peu le cas. La suite de ma vie en dépendait vraiment, s’il arrivait quoique ce soit à Jasun et que je ne l’avais pas vu, je m’en serai voulu toute ma vie. Me séparer de lui ? Toute notre vie nous n’avions que l’un pour l’autre pour survivre, même si maintenant notre indépendance respective faisait que nous n’étions pas toujours collé l’un à l’autre, il restait que nous étions profondément lié l’un à l’autre. Alors aucune porte et aucun flic ne me retiendrai et s’il le fallait j’allais leur foutre des patate, quitte à ce qu’ils m’enferment moi aussi. Mais finalement mon père demanda clairement que je sois la personne pour aller voir mon frère aîné. Mon coeur se serra, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Mais je devais être courageux. Comme l’avais dit tout ce qui allait se passer pourrait peut-être sauver Jasun et Sana. Et je ferai toujours pour aider mes deux aînés. Ils étaient trop importants pour moi.
En entrant de la salle, quel spectacle d’horreur eus-je droit. Menotté, enfermé comme un animal ou un tueur en série psychopathe. Non mais c’était possible de le détacher là ? C’était mon frère putain, pas un putain de dingo d’assassin. Aucune réponse ne me fut donné et il était évident qu’ils ne m’en donneraient aucunes. Je me tournais alors que la voix de Jasun m’interpella, juste pour être certains que je ne continue pas à péter mon câble. Hyung… qu’est-ce qu’on t’avait fait. La seule que je voulais c’était le prendre dans mes bras. C’était dur de me contrôler, j’avais en moi un mélange dangereux de tristesse et de colère violente. J’avais autant envie de fondre en larmes que de prendre la chaise pour l’exploser contre le miroir qui était à côté de nous. A la place c’était un gémissement plaintif qui sorti de ma bouche. J’étais bouleversé, impossible de le cacher, je ne voulais pas le cacher. Je n’étais pas fort comme Jasun, je n’étais qu’un adolescent devant son frère ainé menotté à une table en plein milieu de commissariats de connards…. euh de police pardon. Les yeux rivés sur mon aîné, je m’en voulais, j’aurais dû le suivre. J’aurai dû comprendre, être là et de ne pas être stupide. Peut-être que les choses auraient été différentes ? Non je n’en savais rien. Mais visible pour mon grand frère, c’était clair. Il préférerait que je n’eusse pas été témoin de ce qu’il s’était passé. Alors qu’il avait dit tout cela, je n’avais pu m’empêcher de tripoter mes doigts entre eux avant de relever la tête d’un coup. Mais, hyung... dans ce ton toujours plaintif d’animal blessé. Il savait. Il savait tout ce qu’il avait fait pour moi. Pourtant malgré tout il voulait toujours me protéger. Même les menottes aux poignets, même alors qu’il était dans la merde, il me protégeait encore. Alors que pour une fois c'était moi qui voulait le défendre de tout ça. Je me mordis lèvre inférieure alors qu’il me désigna la chaise d’en face du regard. Oui, il fallait qu’on parle, j’étais là pour ça, j’étais là pour lui. Silencieusement je tirais la chaise et m’assis en face de lui. Mes iris vinrent se poser sur lui, sur ce sourire qu’il avait, mais comment sourire franchement à cet instant ? Nos vies étaient sur le point de changer drastiquement. Comment ça se passait à la maison ? Nerveusement j’avais baissé mes yeux vers mes mains alors que mes doigts avaient recommencés à se battre entre bien, bien malgré moi. Je me repassais en boucle ce moment où notre père avait ouvert la porte aux policiers et qu’il avait dit que son fils et sa fille étaient en garde à vue. Une vraie bombe. SooYoung est restée à la maison, mais je crois qu’on a tous été bouleversés par…. J’ouvris la bouche quelques secondes avant de la fermer. Comment aurait pu se sentir après ? Surtout qu’on ne avait pas donné plus de nouvelles que ça. Je relevais les yeux vers Jasun alors que mes mains continuaient leurs ballet incessant. Hyung... Je pris une inspiration avant de lui demander. Qu’est-ce qu’il s’est passé là-bas ? Qu’est-ce qu’il vous ai arrivé à toi et à Noona ? Il fallait que ça sorte, il fallait que je sache l’histoire. Toute l’histoire. Quitte à être choqué à vie. Je m’en foutais. Je voulais sauver Jasun et Sana. Car sans eux je serai perdu.
I've got you brother
Jasun & Kwansun
Est-ce que j’étais la personne la plus qualifiée pour parler à Jasun ? Probablement pas. Je n’étais encore qu’un gamin, pas encore majeur. De plus j’étais complètement bouleversé par cette idée que je n’allais peut-être plus voir mon frère ainé. Une des personne les plus importantes de ma vie. LA personne la plus importante de ma vie. Mon support, mon pillier. Celui qui m’avait sauvé et que visiblement, j’avais été incapable de sauver à mon tour. Quel frère minable je devais faire quand même. Non je ne pouvais pas envisager de perdre Jasun. Ce n’était pas possible. Alors ouais tout le long du trajet j’étais resté stoïque, car c’était ma seule et unique manière de réagir. Cacher mes sentiments, faire celui qui n’était pas atteint. mais clairement, on parlait de Jasun et j’étais atteint et quand bien même je n’avais rien exprimé… clairement j’étais au bord du gouffre, à deux doigts d’exploser. Une simple étincelle aurait suffi pour mettre le feu aux poudres. C’était probablement pour cela que je venais de cracher toute ma haine contre ce flic qui était en train de me retenir. J’avais hurlé comme je ne l’avais l’avais, comme si ma vie en dépendait… et dans le fond c’était un peu le cas. La suite de ma vie en dépendait vraiment, s’il arrivait quoique ce soit à Jasun et que je ne l’avais pas vu, je m’en serai voulu toute ma vie. Me séparer de lui ? Toute notre vie nous n’avions que l’un pour l’autre pour survivre, même si maintenant notre indépendance respective faisait que nous n’étions pas toujours collé l’un à l’autre, il restait que nous étions profondément lié l’un à l’autre. Alors aucune porte et aucun flic ne me retiendrai et s’il le fallait j’allais leur foutre des patate, quitte à ce qu’ils m’enferment moi aussi. Mais finalement mon père demanda clairement que je sois la personne pour aller voir mon frère aîné. Mon coeur se serra, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Mais je devais être courageux. Comme l’avais dit tout ce qui allait se passer pourrait peut-être sauver Jasun et Sana. Et je ferai toujours pour aider mes deux aînés. Ils étaient trop importants pour moi.
En entrant de la salle, quel spectacle d’horreur eus-je droit. Menotté, enfermé comme un animal ou un tueur en série psychopathe. Non mais c’était possible de le détacher là ? C’était mon frère putain, pas un putain de dingo d’assassin. Aucune réponse ne me fut donné et il était évident qu’ils ne m’en donneraient aucunes. Je me tournais alors que la voix de Jasun m’interpella, juste pour être certains que je ne continue pas à péter mon câble. Hyung… qu’est-ce qu’on t’avait fait. La seule que je voulais c’était le prendre dans mes bras. C’était dur de me contrôler, j’avais en moi un mélange dangereux de tristesse et de colère violente. J’avais autant envie de fondre en larmes que de prendre la chaise pour l’exploser contre le miroir qui était à côté de nous. A la place c’était un gémissement plaintif qui sorti de ma bouche. J’étais bouleversé, impossible de le cacher, je ne voulais pas le cacher. Je n’étais pas fort comme Jasun, je n’étais qu’un adolescent devant son frère ainé menotté à une table en plein milieu de commissariats de connards…. euh de police pardon. Les yeux rivés sur mon aîné, je m’en voulais, j’aurais dû le suivre. J’aurai dû comprendre, être là et de ne pas être stupide. Peut-être que les choses auraient été différentes ? Non je n’en savais rien. Mais visible pour mon grand frère, c’était clair. Il préférerait que je n’eusse pas été témoin de ce qu’il s’était passé. Alors qu’il avait dit tout cela, je n’avais pu m’empêcher de tripoter mes doigts entre eux avant de relever la tête d’un coup. Mais, hyung... dans ce ton toujours plaintif d’animal blessé. Il savait. Il savait tout ce qu’il avait fait pour moi. Pourtant malgré tout il voulait toujours me protéger. Même les menottes aux poignets, même alors qu’il était dans la merde, il me protégeait encore. Alors que pour une fois c'était moi qui voulait le défendre de tout ça. Je me mordis lèvre inférieure alors qu’il me désigna la chaise d’en face du regard. Oui, il fallait qu’on parle, j’étais là pour ça, j’étais là pour lui. Silencieusement je tirais la chaise et m’assis en face de lui. Mes iris vinrent se poser sur lui, sur ce sourire qu’il avait, mais comment sourire franchement à cet instant ? Nos vies étaient sur le point de changer drastiquement. Comment ça se passait à la maison ? Nerveusement j’avais baissé mes yeux vers mes mains alors que mes doigts avaient recommencés à se battre entre bien, bien malgré moi. Je me repassais en boucle ce moment où notre père avait ouvert la porte aux policiers et qu’il avait dit que son fils et sa fille étaient en garde à vue. Une vraie bombe. SooYoung est restée à la maison, mais je crois qu’on a tous été bouleversés par…. J’ouvris la bouche quelques secondes avant de la fermer. Comment aurait pu se sentir après ? Surtout qu’on ne avait pas donné plus de nouvelles que ça. Je relevais les yeux vers Jasun alors que mes mains continuaient leurs ballet incessant. Hyung... Je pris une inspiration avant de lui demander. Qu’est-ce qu’il s’est passé là-bas ? Qu’est-ce qu’il vous ai arrivé à toi et à Noona ? Il fallait que ça sorte, il fallait que je sache l’histoire. Toute l’histoire. Quitte à être choqué à vie. Je m’en foutais. Je voulais sauver Jasun et Sana. Car sans eux je serai perdu.
made by black arrow
Invité
Invité
Re: I've got you brother [2Sun Bros] | Mar 14 Aoû - 11:52 Citer EditerSupprimer
Maintenant, pose toi la question: si t’avais une machine à remonter le temps, qu’est-ce que tu changerais? A quelle époque voudrais-tu aller et qu’est-ce que tu y changerais? Alors que tu vois le visage de Kwansun meurtri et gâché de ces larmes que tu voudrais sécher, tu te revois à 3 ans, à sa naissance, tout excité de l’accueillir en ce monde au milieu de ces adultes qui ne voulaient pas de lui. Tu te revois deux années plus tard assistant impuissant aux coups de votre mère qu’elle lui assène. Tu te vois lui prendre la main et fuir. Tu te vois devenir un grand frère malgré ton côté solitaire, tu vois tes murs s’effondrer pour chacun des Yu. Tu te vois devenir ce jeune homme pour qui sa famille signifie tout, celui qui pourrait tuer. Alors si t’avais une machine à remonter longtemps, au final, qu’est-ce que tu changerais vraiment de ta vie? Ton enfance un peu merdique avec ta mère alcoolique? Non, parce que c’est elle qui t’a fait devenir si désintéressé des gens et qui t’a évité bien des souffrances. La seule chose que tu changerais, c’est ces dernières heures. C’est cette minute où tout a basculé, où la lame s’est plantée dans la chair de ce type. A cette minute précise où tu aurais du te lever pour pousser Sana et lui prendre le couteau des mains mais tu ne l’as pas fait parce que t’étais à moitié assommé par terre après t’avoir pris un coup de pied de table sur le crâne.
En y repensant, tu passes tes deux mains menottées sur ton crâne, le sang a coagulé depuis toute à l’heure mais tu reportes toute ton attention sur ton jeune frère qui finit par prendre place face à toi. Tu baisses les yeux vers ses mains qu’il commence à tortiller nerveusement et tu ne bogues pas, tu ne fais que bouger les yeux. Tu les relèves vers lui quand il prend la parole pour parler de ta belle-mère, elle est restée à la maison avec les jumeaux. Tu revois leurs visages… Ils ne sont encore que des ado et tu leur fais déjà subir ça. Tu aurais tellement voulu leur apporter plus de joie, comme tu te l’étais promis, mais tu n’apportes que souffrance à ta famille et tu n’es clairement pas l’exemple que tu aurais aimé être. Mais il faut qu’ils sachent pourquoi tu as fait ça. Il faut qu’il y en ait au moins un qui soit au courant de toute l’histoire et qui mieux que ton frère, ton plus fidèle allié sur cette planète, pour ça? tu sais que tu peux tout lui dire et tu vas le faire. Tu vas prendre le taureau par les cornes et vider ton sac. Tu dois y aller mollo parce que tu ne veux pas bouleverser Kwansun avec tous ces aveux mais tu as peur que le temps vous soit compté. Que ces bâtards soient montre en main en train de compter les minutes que tu passeras avec ton frère dans cette pièce. Ils seraient prêts à tout pour te pousser à bout et tu sais qu’ils utiliseront ta famille pour ça. Ils ont fait entrer Kwan, ce n’est pas si anodin quand on regarde bien. Tu n’aurais pas eu le même comportement face à ton père.
Il te demande enfin ce qui s’est passé ce soir. Ce qui vous est arrivé là-bas. Tu prends alors un moment pour réfléchir à tout ça, à comment tu vas pouvoir introduire ces aveux… « Kwan, c’était sous nos yeux depuis le début. » Ya plusieurs choses qui étaient sous vos yeux depuis le début mais tu es le seul à avoir voulu ouvrir les yeux et reconnaître la situation d’urgence dans laquelle se trouvait Sana. « Et j’avais raison. » Tu n’es pas du genre à te vanter et tu n’es pas en train de le faire ce soir puisque c’est avec une certaine désolation que tu en viens à cette conclusion. « Elle souffrait depuis longtemps. » Tu fermes les yeux en fronçant les sourcils parce que le simple fait de parler de sa souffrance réveille la tienne. Qu’est-ce que tu t’en veux de l’avoir laissé pendant deux ans entre les mains d’un monstre. Tu aurais dû te réveiller avant et ne pas croire à ses faux sourires et ses fausses joies.
« C’était sous vos yeux depuis le début. » reprends-tu mais tu as changé un mot à ta phrase. Et ce mot, il signifie beaucoup de choses. Tes yeux se rouvrent pour se poser directement sur ton frère. Tu esquisses un mince sourire, triste, avant de dégager le regard sur la table, secouant doucement la tête. « Je l’aime. » Tu continues de secouer la tête. « Je l’aime et je l’ai laissé partir avec un connard parce que je pensais qu’elle serait plus heureuse avec lui qu’avec moi. » Mais t’avais tort. Tu t’es lamentablement trompé sur ça. Tes yeux foncés et dénués de sentiments se reposent sur ton frère. « Elle m’aime elle aussi. Il est là tout le problème. C’est qu’on a jamais eu une relation frère/soeur comme on pourrait l’avoir avec n’importe quel autre membre de la famille. » Évidemment que non, elle n’est pas ta soeur. Elle n’a même pas 1% de sang commun avec toi. « On a jamais pu. On a essayé pourtant. Elle a voulu m’oublier en partant vivre avec Jae alors c’est un peu de ma faute au fond, si elle s’est retrouvée entre les griffes de ce monstre. » Tu soupires et passes tes mains sur ton visage, les laissant un court moment comme ça avant de les laisser glisser pour révéler ton visage fatigué. Tu baisses les yeux vers ton t-shirt recouvert du sang de ce mec que tu n’as jamais su appeler beau-frère parce qu’il ne le méritait pas. Il avait la fille que tu voulais et tu la voyais dépérir derrière des sourires forcés. « Tu les voyais ces coquards, non? Ces bleus sur son corps? Elle pouvait même plus mettre une jupe sans qu’il la traite de pute. » Quand t’y pense… Tu hausses les sourcils en déglutissant difficilement. T’as encore la haine et avoir son sang sur ton t-shirt ne soulagera jamais ta soif de vengeance envers lui. « Je vais te passer les détails bien que tu dois te douter maintenant qu’il lui a fait le pire qu’un homme puisse faire à une femme. » Tu te mords la lèvre. « Quand je l’ai vu se pointer à la maison ce soir avec cet énième coquard, là… J’ai commencé à réaliser. Je me suis dit que si je faisais rien ce soir alors, peut-être que demain matin les flics seraient venus frapper à la maison non pas pour vous dire que j’étais en garde à vue mais pour vous annoncer que Sana était morte. Et quand j’ai pris conscience de ça, je suis parti pour essayer de la sauver. Je voulais pas vivre dans un monde où elle serait plus là juste parce qu’elle voulait ignorer les sentiments qu’elle avait pour moi. » Tu pousses un soupir, lourd de sens. « Je peux supporter plein de choses mais ça, non. » tu secoues vivement la tête. « Alors oui j’ai fait des horreurs ce soir Kwan, mais je les regrette pas. J’en regrette aucune. »
I've got you brother
Jasun & Kwansun
Maintenant, pose toi la question: si t’avais une machine à remonter le temps, qu’est-ce que tu changerais? A quelle époque voudrais-tu aller et qu’est-ce que tu y changerais? Alors que tu vois le visage de Kwansun meurtri et gâché de ces larmes que tu voudrais sécher, tu te revois à 3 ans, à sa naissance, tout excité de l’accueillir en ce monde au milieu de ces adultes qui ne voulaient pas de lui. Tu te revois deux années plus tard assistant impuissant aux coups de votre mère qu’elle lui assène. Tu te vois lui prendre la main et fuir. Tu te vois devenir un grand frère malgré ton côté solitaire, tu vois tes murs s’effondrer pour chacun des Yu. Tu te vois devenir ce jeune homme pour qui sa famille signifie tout, celui qui pourrait tuer. Alors si t’avais une machine à remonter longtemps, au final, qu’est-ce que tu changerais vraiment de ta vie? Ton enfance un peu merdique avec ta mère alcoolique? Non, parce que c’est elle qui t’a fait devenir si désintéressé des gens et qui t’a évité bien des souffrances. La seule chose que tu changerais, c’est ces dernières heures. C’est cette minute où tout a basculé, où la lame s’est plantée dans la chair de ce type. A cette minute précise où tu aurais du te lever pour pousser Sana et lui prendre le couteau des mains mais tu ne l’as pas fait parce que t’étais à moitié assommé par terre après t’avoir pris un coup de pied de table sur le crâne.
En y repensant, tu passes tes deux mains menottées sur ton crâne, le sang a coagulé depuis toute à l’heure mais tu reportes toute ton attention sur ton jeune frère qui finit par prendre place face à toi. Tu baisses les yeux vers ses mains qu’il commence à tortiller nerveusement et tu ne bogues pas, tu ne fais que bouger les yeux. Tu les relèves vers lui quand il prend la parole pour parler de ta belle-mère, elle est restée à la maison avec les jumeaux. Tu revois leurs visages… Ils ne sont encore que des ado et tu leur fais déjà subir ça. Tu aurais tellement voulu leur apporter plus de joie, comme tu te l’étais promis, mais tu n’apportes que souffrance à ta famille et tu n’es clairement pas l’exemple que tu aurais aimé être. Mais il faut qu’ils sachent pourquoi tu as fait ça. Il faut qu’il y en ait au moins un qui soit au courant de toute l’histoire et qui mieux que ton frère, ton plus fidèle allié sur cette planète, pour ça? tu sais que tu peux tout lui dire et tu vas le faire. Tu vas prendre le taureau par les cornes et vider ton sac. Tu dois y aller mollo parce que tu ne veux pas bouleverser Kwansun avec tous ces aveux mais tu as peur que le temps vous soit compté. Que ces bâtards soient montre en main en train de compter les minutes que tu passeras avec ton frère dans cette pièce. Ils seraient prêts à tout pour te pousser à bout et tu sais qu’ils utiliseront ta famille pour ça. Ils ont fait entrer Kwan, ce n’est pas si anodin quand on regarde bien. Tu n’aurais pas eu le même comportement face à ton père.
Il te demande enfin ce qui s’est passé ce soir. Ce qui vous est arrivé là-bas. Tu prends alors un moment pour réfléchir à tout ça, à comment tu vas pouvoir introduire ces aveux… « Kwan, c’était sous nos yeux depuis le début. » Ya plusieurs choses qui étaient sous vos yeux depuis le début mais tu es le seul à avoir voulu ouvrir les yeux et reconnaître la situation d’urgence dans laquelle se trouvait Sana. « Et j’avais raison. » Tu n’es pas du genre à te vanter et tu n’es pas en train de le faire ce soir puisque c’est avec une certaine désolation que tu en viens à cette conclusion. « Elle souffrait depuis longtemps. » Tu fermes les yeux en fronçant les sourcils parce que le simple fait de parler de sa souffrance réveille la tienne. Qu’est-ce que tu t’en veux de l’avoir laissé pendant deux ans entre les mains d’un monstre. Tu aurais dû te réveiller avant et ne pas croire à ses faux sourires et ses fausses joies.
« C’était sous vos yeux depuis le début. » reprends-tu mais tu as changé un mot à ta phrase. Et ce mot, il signifie beaucoup de choses. Tes yeux se rouvrent pour se poser directement sur ton frère. Tu esquisses un mince sourire, triste, avant de dégager le regard sur la table, secouant doucement la tête. « Je l’aime. » Tu continues de secouer la tête. « Je l’aime et je l’ai laissé partir avec un connard parce que je pensais qu’elle serait plus heureuse avec lui qu’avec moi. » Mais t’avais tort. Tu t’es lamentablement trompé sur ça. Tes yeux foncés et dénués de sentiments se reposent sur ton frère. « Elle m’aime elle aussi. Il est là tout le problème. C’est qu’on a jamais eu une relation frère/soeur comme on pourrait l’avoir avec n’importe quel autre membre de la famille. » Évidemment que non, elle n’est pas ta soeur. Elle n’a même pas 1% de sang commun avec toi. « On a jamais pu. On a essayé pourtant. Elle a voulu m’oublier en partant vivre avec Jae alors c’est un peu de ma faute au fond, si elle s’est retrouvée entre les griffes de ce monstre. » Tu soupires et passes tes mains sur ton visage, les laissant un court moment comme ça avant de les laisser glisser pour révéler ton visage fatigué. Tu baisses les yeux vers ton t-shirt recouvert du sang de ce mec que tu n’as jamais su appeler beau-frère parce qu’il ne le méritait pas. Il avait la fille que tu voulais et tu la voyais dépérir derrière des sourires forcés. « Tu les voyais ces coquards, non? Ces bleus sur son corps? Elle pouvait même plus mettre une jupe sans qu’il la traite de pute. » Quand t’y pense… Tu hausses les sourcils en déglutissant difficilement. T’as encore la haine et avoir son sang sur ton t-shirt ne soulagera jamais ta soif de vengeance envers lui. « Je vais te passer les détails bien que tu dois te douter maintenant qu’il lui a fait le pire qu’un homme puisse faire à une femme. » Tu te mords la lèvre. « Quand je l’ai vu se pointer à la maison ce soir avec cet énième coquard, là… J’ai commencé à réaliser. Je me suis dit que si je faisais rien ce soir alors, peut-être que demain matin les flics seraient venus frapper à la maison non pas pour vous dire que j’étais en garde à vue mais pour vous annoncer que Sana était morte. Et quand j’ai pris conscience de ça, je suis parti pour essayer de la sauver. Je voulais pas vivre dans un monde où elle serait plus là juste parce qu’elle voulait ignorer les sentiments qu’elle avait pour moi. » Tu pousses un soupir, lourd de sens. « Je peux supporter plein de choses mais ça, non. » tu secoues vivement la tête. « Alors oui j’ai fait des horreurs ce soir Kwan, mais je les regrette pas. J’en regrette aucune. »
made by black arrow
Invité
Invité
Re: I've got you brother [2Sun Bros] | Jeu 16 Aoû - 0:52 Citer EditerSupprimer
Se retrouver là ? Non je n’aurai jamais imaginé qu’on puisse un jour se retrouver dans une telle situation. On imagine toujours que ce genre cas, ça n’arrive qu’aux autres. On se pense invincible, loin de tout ça. Dans le fond ça n’arrivait que dans les séries, non ? pourtant le jour où ça nous tombait sur le coin de la gueule, ça faisait mal très mal. Personne n’était prêt pour ça. Pourtant il fallait bien gérer avec et c’était moi qui était là, dans une salle d'interrogatoire, assis face à mon frère aîné dont les fringues étaient pleines de sang. Mes doigts jouaient fébrilement entre eux. Je savais que cette soirée allait tout changer à nos vies, à la vie de toute la famille. La famille ? Tout le monde avait été bouleversé, mais le pire restait à venir. Mon regard était rivé sur lui alors que j’attendais qu’il réponde à ma question. Savoir ce qu’il s’était passé exactement hier soir. Alors qu’il choisissait ses mots. Et quand il commença, je sentis doucement la culpabilité s'installer sur mes épaules. Tout était devant nos yeux depuis le début, il l’avait dit. Sana souffrait devant nous et nous on avait été incapable d’y voir. Mes doigts se tortillaient un peu plus entre eux. Chaque mot posa une nouvelle pierre sur ma nuque. Un poid devint si lourd que je finis par baisser les yeux sur mes mains, admirant la danse que faisaient mes doigts, tentant tant bien que mal de la contrôler, mais dès qu’elle se calmait, je me rendais compte que mes main tremblaient légèrement. Puis ces mots. Sa confession. Hyung aimait Noona. Jasun aimait Sana. Ma tête se redressa. Pas de mine choquée. Je le savais. Je l'avais toujours su, dans le fond. J’avais bien vu qu’il ne lançait pas le même regard sur elle que moi. Qu’est-ce qu’il y avait à dire de plus ? Je continuais de l’écouter, silencieux, alors qu’il avouait de plus en plus les choses sur leur relation. Tout avait commencé avec son copain. Cet homme avec qui elle était allée pour fuir ses sentiments. C’est pas de ta faute, tu voulais son bien… on le voulait tous... Pourtant les faits étaient là. Personne n’avait rien fait. Et ça Jasun le confirme. Ces coquards. Je... Je baissais à nouveau le regard. J’aurais du réagir avant ? Ne pas me laisser avoir par les mots de Sana, des excuses pour nous rassurer, pour le cacher. Des sourires qu’on avait tous voulu. on voulait la croire. Je frissonai, ma phrase ne trouverait pas de fin, sans doute cette culpabilité qui devenait de plus en plus pesante pour épaules. Les mots étaient dur à entendre, la pillule dur à avaler. pire alors qu’il évoque ce que j’aurais qualifié l'innommable. Ma gorge se noua instantanément. Mes pensées allèrent vers Sana. tout ce qu’elle avait pu subir sans rien nous dire. La force qu’il lui avait fallu pour garder un masque, ce putain de masque souriant. Je ne tardais pas à avoir la boule au ventre. Mes yeux remontaient vers mon aîné, réalisant alors que mon impression avait été la bonne quand je l’avais vu partir comme une furie de la maison. Et qu’importe ce qu’il disait, j’aurais du être là. Pour Sana, pour lui. J’eus un frisson incontrolable, me rendant compte de ce qu’il avait fait. Quand je compris ce qu’il s’était vraiment passé. Ce soir là, il était allé voir ça et il avait probablement fait du Jasun tout craché. Il avait foncé pour foutre des coups de poings à tout le monde. Digne de lui, ça c’était certains. Pour la sauver. La sauver de ce type qui lui faisait subir tout ça pendant que nous on avait gardé nos oeillères. Si seulement on avait... Je ne terminais pas ma phrase, préférant poser mon front entre mes mains. ... ça serait passé différemment. Je m’en voulais. Je m’en voulais tellement. Je me suis coupable, parce qu’on était tous coupable dans le fond. C’était comme si je les avais abandonné tous les deux. Tu as eu raison hyung... Je ne trouvais rien d’autre à dire. Je jetais un regard par dessus mon épaule, jetant un coup d'oeil à la porte de la salle, comme si j’allais pouvoir trouver quoi dire à mon frère. Je me sentais perdu, coupable, désemparé et faible face à cette situation. Je ne contrôlais rien. Mais je ne devais pas me laisser submergé. Facile à dire, je n’étais qu’un ado. Mais j’avais demandé à être ici et il fallait que j’assume. Alors c’était à mon tour de porter un masque, je supposais. Je me retournais à nouveau vers lui pour continuer ce qu’on m’avait demandé de faire. Et c’est ton sang… ou celui d’un autre d’un ton tee-shirt ? Continuer d’avoir des informations. Qu’importe la boule que j’avais au ventre qui grandissait, qu’importe ma gorge nouée. Je devais le cacher, je devais absolument le cacher. Dans le fond je me doutais bien que c’était celui d’un autre, mais j’avais besoin de l’entendre.
I've got you brother
Jasun & Kwansun
Se retrouver là ? Non je n’aurai jamais imaginé qu’on puisse un jour se retrouver dans une telle situation. On imagine toujours que ce genre cas, ça n’arrive qu’aux autres. On se pense invincible, loin de tout ça. Dans le fond ça n’arrivait que dans les séries, non ? pourtant le jour où ça nous tombait sur le coin de la gueule, ça faisait mal très mal. Personne n’était prêt pour ça. Pourtant il fallait bien gérer avec et c’était moi qui était là, dans une salle d'interrogatoire, assis face à mon frère aîné dont les fringues étaient pleines de sang. Mes doigts jouaient fébrilement entre eux. Je savais que cette soirée allait tout changer à nos vies, à la vie de toute la famille. La famille ? Tout le monde avait été bouleversé, mais le pire restait à venir. Mon regard était rivé sur lui alors que j’attendais qu’il réponde à ma question. Savoir ce qu’il s’était passé exactement hier soir. Alors qu’il choisissait ses mots. Et quand il commença, je sentis doucement la culpabilité s'installer sur mes épaules. Tout était devant nos yeux depuis le début, il l’avait dit. Sana souffrait devant nous et nous on avait été incapable d’y voir. Mes doigts se tortillaient un peu plus entre eux. Chaque mot posa une nouvelle pierre sur ma nuque. Un poid devint si lourd que je finis par baisser les yeux sur mes mains, admirant la danse que faisaient mes doigts, tentant tant bien que mal de la contrôler, mais dès qu’elle se calmait, je me rendais compte que mes main tremblaient légèrement. Puis ces mots. Sa confession. Hyung aimait Noona. Jasun aimait Sana. Ma tête se redressa. Pas de mine choquée. Je le savais. Je l'avais toujours su, dans le fond. J’avais bien vu qu’il ne lançait pas le même regard sur elle que moi. Qu’est-ce qu’il y avait à dire de plus ? Je continuais de l’écouter, silencieux, alors qu’il avouait de plus en plus les choses sur leur relation. Tout avait commencé avec son copain. Cet homme avec qui elle était allée pour fuir ses sentiments. C’est pas de ta faute, tu voulais son bien… on le voulait tous... Pourtant les faits étaient là. Personne n’avait rien fait. Et ça Jasun le confirme. Ces coquards. Je... Je baissais à nouveau le regard. J’aurais du réagir avant ? Ne pas me laisser avoir par les mots de Sana, des excuses pour nous rassurer, pour le cacher. Des sourires qu’on avait tous voulu. on voulait la croire. Je frissonai, ma phrase ne trouverait pas de fin, sans doute cette culpabilité qui devenait de plus en plus pesante pour épaules. Les mots étaient dur à entendre, la pillule dur à avaler. pire alors qu’il évoque ce que j’aurais qualifié l'innommable. Ma gorge se noua instantanément. Mes pensées allèrent vers Sana. tout ce qu’elle avait pu subir sans rien nous dire. La force qu’il lui avait fallu pour garder un masque, ce putain de masque souriant. Je ne tardais pas à avoir la boule au ventre. Mes yeux remontaient vers mon aîné, réalisant alors que mon impression avait été la bonne quand je l’avais vu partir comme une furie de la maison. Et qu’importe ce qu’il disait, j’aurais du être là. Pour Sana, pour lui. J’eus un frisson incontrolable, me rendant compte de ce qu’il avait fait. Quand je compris ce qu’il s’était vraiment passé. Ce soir là, il était allé voir ça et il avait probablement fait du Jasun tout craché. Il avait foncé pour foutre des coups de poings à tout le monde. Digne de lui, ça c’était certains. Pour la sauver. La sauver de ce type qui lui faisait subir tout ça pendant que nous on avait gardé nos oeillères. Si seulement on avait... Je ne terminais pas ma phrase, préférant poser mon front entre mes mains. ... ça serait passé différemment. Je m’en voulais. Je m’en voulais tellement. Je me suis coupable, parce qu’on était tous coupable dans le fond. C’était comme si je les avais abandonné tous les deux. Tu as eu raison hyung... Je ne trouvais rien d’autre à dire. Je jetais un regard par dessus mon épaule, jetant un coup d'oeil à la porte de la salle, comme si j’allais pouvoir trouver quoi dire à mon frère. Je me sentais perdu, coupable, désemparé et faible face à cette situation. Je ne contrôlais rien. Mais je ne devais pas me laisser submergé. Facile à dire, je n’étais qu’un ado. Mais j’avais demandé à être ici et il fallait que j’assume. Alors c’était à mon tour de porter un masque, je supposais. Je me retournais à nouveau vers lui pour continuer ce qu’on m’avait demandé de faire. Et c’est ton sang… ou celui d’un autre d’un ton tee-shirt ? Continuer d’avoir des informations. Qu’importe la boule que j’avais au ventre qui grandissait, qu’importe ma gorge nouée. Je devais le cacher, je devais absolument le cacher. Dans le fond je me doutais bien que c’était celui d’un autre, mais j’avais besoin de l’entendre.
made by black arrow
Invité
Invité
Re: I've got you brother [2Sun Bros] | Mar 9 Oct - 16:37 Citer EditerSupprimer
A voir sa tête, et donc aucune mine étonnée, Jasun comprend que lui et Sana ont peut-être manqué de discrétion à un moment ou un autre. Kwansun semblait se douter que quelque chose se tramait entre les deux aînés de la famille. Maintenant, les choses sont officielles. Du moins, auprès de lui. Et il sera le seul à savoir. Même maintenant, Jasun ne tient pas à ce que la famille entière sache ce qui se passe entre eux, ou ce qui a pu se passer, car maintenant il comprend que tout ce qu’ils ont vécu appartient au passé. Il y aura un avant et après cette soirée.
Seulement voilà, Jasun regrette presque d’en être arrivé là. D’avoir été obligé de pousser le vice jusque là, jusqu’à la mort d’un homme. Il aurait pu régler le problème avant, seul, et de manière plus douce. Il aurait simplement dû emmener Sana loin de ce trou, la ramener à la maison de force et affronter lui seul ce connard sans déraper. Mais parce qu’il a laissé les choses traîner les nerfs ont pris le dessus jusqu’à lui lever sa bonne conscience du frère aîné qu’il est. Pour quoi il passe maintenant? Un pauvre con, un délinquant et son père aura encore raison de le traiter comme un moins que rien. Il lui donne les bons arguments. Le pire encore? C’est de faire face à Kwan, totalement déboussolé, attristé de devoir affronter ça alors qu’il n’est même pas encore majeur. Dieu qu’il se hait. Son petit frère, son sang, celui pour qui il donnerait sa vie, quelle image il va avoir de lui maintenant alors que leur mère leur a déjà bien tâché le tableau de leur existence avec l’enfance qu’elle leur a donné. Surtout la sienne.
« C’est fait maintenant. Il faut regarder vers l’avenir. » Et quel avenir pour lui? Pour eux? Les deux aînés en prison? Kwan et Senji propulsés aux rôles d’aînés de la maison alors que leur grand frère et grande soeur pourrissent derrière les barreaux? Il ne veut pas leur laisser ce monde et cette famille brisée après ce soir mais il ‘aura peut-être pas le choix. Tout ce qu’il attend, c’est la sentence. Va-t-il finir en prison et si oui, combien de temps? Et Sana, que va-t-elle devenir? « Kwansun. » L’aîné lève les yeux vers son frère. Ses mains posées à plat sur la table viennent attraper celles du plus jeune. « Je veux pas que tu te sentes coupable. De quoi que ce soit. » Oui parce qu’il el connaît, il sait comment il se sent à cet instant. Il culpabilise, et comme Jasun, il a tendance à prendre les responsabilités pour lui tout seul. Ce qui le mènera droit dans le mur. « Quoiqu’il soit arrivé ce soir, c’est le destin. C’était écrit. » Il ne lâche pas ses mains. « Et si c’est arrivé, c’est pour une bonne raison. Les jours qui arrivent seront sombres… Mais je suis certain qu’un jour, on arrivera à être heureux. Comme avant. Tous ensemble. » Tous les Yu réunis, ensemble, sans problèmes à l’horizon. Un rêve pour l’aîné.
Ses mains lâchent celles de Kwansun quand ce dernier lui demande à qui appartient le sang sur son t-shir. Il baisse la tête et regarde son vêtement, pièce à conviction qu’ils vont sûrement lui demander de retirer d’ici peu pour la mettre dans une boîte qui servira à l’enquête. Il repose les yeux sur Kwansun. « C’est celui de Jae. » Mais devait-il lui dire que c’est Sana qui lui a mis le coup de grâce? « Il s’est vidé de son sang sur moi. » Jasun pousse un soupir et se remet au fond de la chaise. « Je voulais pas que tu me voies dans cet état-là… Je voulais que tu gardes une bonne image de moi. Ou du moins, celle que tu avais déjà. Pas l’empirer. »
I've got you brother
Jasun & Kwansun
A voir sa tête, et donc aucune mine étonnée, Jasun comprend que lui et Sana ont peut-être manqué de discrétion à un moment ou un autre. Kwansun semblait se douter que quelque chose se tramait entre les deux aînés de la famille. Maintenant, les choses sont officielles. Du moins, auprès de lui. Et il sera le seul à savoir. Même maintenant, Jasun ne tient pas à ce que la famille entière sache ce qui se passe entre eux, ou ce qui a pu se passer, car maintenant il comprend que tout ce qu’ils ont vécu appartient au passé. Il y aura un avant et après cette soirée.
Seulement voilà, Jasun regrette presque d’en être arrivé là. D’avoir été obligé de pousser le vice jusque là, jusqu’à la mort d’un homme. Il aurait pu régler le problème avant, seul, et de manière plus douce. Il aurait simplement dû emmener Sana loin de ce trou, la ramener à la maison de force et affronter lui seul ce connard sans déraper. Mais parce qu’il a laissé les choses traîner les nerfs ont pris le dessus jusqu’à lui lever sa bonne conscience du frère aîné qu’il est. Pour quoi il passe maintenant? Un pauvre con, un délinquant et son père aura encore raison de le traiter comme un moins que rien. Il lui donne les bons arguments. Le pire encore? C’est de faire face à Kwan, totalement déboussolé, attristé de devoir affronter ça alors qu’il n’est même pas encore majeur. Dieu qu’il se hait. Son petit frère, son sang, celui pour qui il donnerait sa vie, quelle image il va avoir de lui maintenant alors que leur mère leur a déjà bien tâché le tableau de leur existence avec l’enfance qu’elle leur a donné. Surtout la sienne.
« C’est fait maintenant. Il faut regarder vers l’avenir. » Et quel avenir pour lui? Pour eux? Les deux aînés en prison? Kwan et Senji propulsés aux rôles d’aînés de la maison alors que leur grand frère et grande soeur pourrissent derrière les barreaux? Il ne veut pas leur laisser ce monde et cette famille brisée après ce soir mais il ‘aura peut-être pas le choix. Tout ce qu’il attend, c’est la sentence. Va-t-il finir en prison et si oui, combien de temps? Et Sana, que va-t-elle devenir? « Kwansun. » L’aîné lève les yeux vers son frère. Ses mains posées à plat sur la table viennent attraper celles du plus jeune. « Je veux pas que tu te sentes coupable. De quoi que ce soit. » Oui parce qu’il el connaît, il sait comment il se sent à cet instant. Il culpabilise, et comme Jasun, il a tendance à prendre les responsabilités pour lui tout seul. Ce qui le mènera droit dans le mur. « Quoiqu’il soit arrivé ce soir, c’est le destin. C’était écrit. » Il ne lâche pas ses mains. « Et si c’est arrivé, c’est pour une bonne raison. Les jours qui arrivent seront sombres… Mais je suis certain qu’un jour, on arrivera à être heureux. Comme avant. Tous ensemble. » Tous les Yu réunis, ensemble, sans problèmes à l’horizon. Un rêve pour l’aîné.
Ses mains lâchent celles de Kwansun quand ce dernier lui demande à qui appartient le sang sur son t-shir. Il baisse la tête et regarde son vêtement, pièce à conviction qu’ils vont sûrement lui demander de retirer d’ici peu pour la mettre dans une boîte qui servira à l’enquête. Il repose les yeux sur Kwansun. « C’est celui de Jae. » Mais devait-il lui dire que c’est Sana qui lui a mis le coup de grâce? « Il s’est vidé de son sang sur moi. » Jasun pousse un soupir et se remet au fond de la chaise. « Je voulais pas que tu me voies dans cet état-là… Je voulais que tu gardes une bonne image de moi. Ou du moins, celle que tu avais déjà. Pas l’empirer. »
made by black arrow
Invité
Invité
Re: I've got you brother [2Sun Bros] | Dim 11 Nov - 1:10 Citer EditerSupprimer
Je peinais encore à croire que les choses étaient vraiment en train de se passer. Je peinais à réaliser que tout cela était bien réel. C’était si tiré par les cheveux que ça ressemblait juste à un cauchemar. Un horrible cauchemar dont j’arriverai à me réveiller très bien bientôt. Sauf que voilà, le réveil n’arrivait pas et tout ce passait bien dans ma petite vie. C’était horrible à vivre et le poids de la culpabilité pesait sur mes épaules. Persuadé que j’aurais pu changer les choses si seulement… si seulement j’avais été un peu moins lache. Dans mon orgueil de sale adolescent, je pensais que j’aurais pu changer les choses. Comme si les bras d’un aurait pu faire basculer une telle situation. Je relevais le regard alors qu’il me disait de regarder vers l’avenir. Mais comment je pouvais envisager de regarder l’avenir alors que mes deux aînés allaient peut(être se retrouver tous les deux en prison ? Alors que j’allais devenir l’ainée de ma famille alors que je n’étais encore qu’un gosse irresponsable. J’étais pas prêt pour ça putain. Moi je paniquais à mort.Alors qu’il m’interpella et attrapa mes mains mon regard se plongea dans le mien. Il voulait pas que je me sente coupable mais… c’était juste impossible. Je me mordis l'intérieur de mes joues pour me forcer à ne pas pleurer. Parce que je devais plus fort que ça, j’avais pas le choix. Alors je me contentais de hocher la tête, silencieusement. Mais ça ne m’empêcha pas d’ouvrir grand les paupières juste après. Les destin ? Quel destin ? De finir en prison ? Destin de merde. J’enculais le destin moi, je l’enculais bien profond même. Le Destin est à chier, dis-je tout bas en baissant la tête. Ne sachant pas trop si j’étais désespéré, ou simplement trop en colère. Mais j’étais dans le fond plus désespéré. Jasun, j’sais pas si je pourrai le faire sans vous deux, je secouais tristement la tête. Parce que j’étais un gosse, parce que j’étais encore immature, parce que je ne voulais pas me retrouver à assumer une telle responsabilité alors que je n’étais pas majeur encore. Je savais que je n’allais pas assurer. Mais je devais le faire. Je n’avais pas le choix.
Mais rapidement je commençais à parler du sang qu’il avait sur sa chemise. Malgré je ne devais pas perdre mon objectif de vue. Mon père m’avait demandé une chose, c’était les aider eux. Je n’étais pas là pour moi, mais pour aider Jasun et Sana s’en sortir. Je devais les aider et savoir le fin mot de cette histoire de fou. Celui de Jae ? Je me figeais alors qu’il continuais à me donner sa version des faits. Je ne pouvais pas lui en vouloir, ce type avait eu ce qu’il méritait dans le fond. Je secouais la tête. Dis pas ça comme si on allait te buter, ou du moins je l’espérais. Raconte pas n’importe quoi. Je t’ai… toujours comme mon héros et ça ne changera jamais, je le regardais droit dans les yeux. Je lui devais tellement. Il était la personne la plus importante de ma vie. Mes premiers souvenirs, mon pilier et c’était ça le pire, c’était que cette situation faisait vaciller mes fondations. Je secouais la tête avant de finir par ajouter.Alors tu…. tu l’as vraiment tué hein ? A nouveau mes doigts jouèrent nerveusement entre eux. Le pire ? C’était que je savais que la colère de mon aîné aurait pu aller jusqu’à là.Mais j’avais besoin de savoir, il fallait qu’on le sache. Mon regard restait figé sur le lui. Je savais que les flics devaient nous entendre et la suite des événements allait déterminer notre avenir. Hyung ? Tu seras toujours mon frère et …. quoi qu’il se passe ? Parce qu’il était mon sang, je m’en foutais qu’il ait buté quelqu’un parce qu’il serait toujours mon frère et que je ne comptais pas l’abandonner. Jamais.
I've got you brother
Jasun & Kwansun
Je peinais encore à croire que les choses étaient vraiment en train de se passer. Je peinais à réaliser que tout cela était bien réel. C’était si tiré par les cheveux que ça ressemblait juste à un cauchemar. Un horrible cauchemar dont j’arriverai à me réveiller très bien bientôt. Sauf que voilà, le réveil n’arrivait pas et tout ce passait bien dans ma petite vie. C’était horrible à vivre et le poids de la culpabilité pesait sur mes épaules. Persuadé que j’aurais pu changer les choses si seulement… si seulement j’avais été un peu moins lache. Dans mon orgueil de sale adolescent, je pensais que j’aurais pu changer les choses. Comme si les bras d’un aurait pu faire basculer une telle situation. Je relevais le regard alors qu’il me disait de regarder vers l’avenir. Mais comment je pouvais envisager de regarder l’avenir alors que mes deux aînés allaient peut(être se retrouver tous les deux en prison ? Alors que j’allais devenir l’ainée de ma famille alors que je n’étais encore qu’un gosse irresponsable. J’étais pas prêt pour ça putain. Moi je paniquais à mort.Alors qu’il m’interpella et attrapa mes mains mon regard se plongea dans le mien. Il voulait pas que je me sente coupable mais… c’était juste impossible. Je me mordis l'intérieur de mes joues pour me forcer à ne pas pleurer. Parce que je devais plus fort que ça, j’avais pas le choix. Alors je me contentais de hocher la tête, silencieusement. Mais ça ne m’empêcha pas d’ouvrir grand les paupières juste après. Les destin ? Quel destin ? De finir en prison ? Destin de merde. J’enculais le destin moi, je l’enculais bien profond même. Le Destin est à chier, dis-je tout bas en baissant la tête. Ne sachant pas trop si j’étais désespéré, ou simplement trop en colère. Mais j’étais dans le fond plus désespéré. Jasun, j’sais pas si je pourrai le faire sans vous deux, je secouais tristement la tête. Parce que j’étais un gosse, parce que j’étais encore immature, parce que je ne voulais pas me retrouver à assumer une telle responsabilité alors que je n’étais pas majeur encore. Je savais que je n’allais pas assurer. Mais je devais le faire. Je n’avais pas le choix.
Mais rapidement je commençais à parler du sang qu’il avait sur sa chemise. Malgré je ne devais pas perdre mon objectif de vue. Mon père m’avait demandé une chose, c’était les aider eux. Je n’étais pas là pour moi, mais pour aider Jasun et Sana s’en sortir. Je devais les aider et savoir le fin mot de cette histoire de fou. Celui de Jae ? Je me figeais alors qu’il continuais à me donner sa version des faits. Je ne pouvais pas lui en vouloir, ce type avait eu ce qu’il méritait dans le fond. Je secouais la tête. Dis pas ça comme si on allait te buter, ou du moins je l’espérais. Raconte pas n’importe quoi. Je t’ai… toujours comme mon héros et ça ne changera jamais, je le regardais droit dans les yeux. Je lui devais tellement. Il était la personne la plus importante de ma vie. Mes premiers souvenirs, mon pilier et c’était ça le pire, c’était que cette situation faisait vaciller mes fondations. Je secouais la tête avant de finir par ajouter.Alors tu…. tu l’as vraiment tué hein ? A nouveau mes doigts jouèrent nerveusement entre eux. Le pire ? C’était que je savais que la colère de mon aîné aurait pu aller jusqu’à là.Mais j’avais besoin de savoir, il fallait qu’on le sache. Mon regard restait figé sur le lui. Je savais que les flics devaient nous entendre et la suite des événements allait déterminer notre avenir. Hyung ? Tu seras toujours mon frère et …. quoi qu’il se passe ? Parce qu’il était mon sang, je m’en foutais qu’il ait buté quelqu’un parce qu’il serait toujours mon frère et que je ne comptais pas l’abandonner. Jamais.
made by black arrow
Invité
Invité
Re: I've got you brother [2Sun Bros] | Dim 30 Déc - 17:56 Citer EditerSupprimer
L'amour qu'il a pour Sana et Kwansun est bien différent. Pourtant, malgré leurs différences, ils sont aussi forts l'un que l'autre. Pour les deux, il pourrait tuer. Ce qu'il a fait ce soir pour Sana, il l'aurait fait pour son petit-frère sans hésitations. S'il le savait en danger de mort tout comme Sana, Jasun aurait brandit une arme. Il aurait levé la vie à une personne mais si cela lui garantissait la survie de son proche, il ne se serait pas posé plus de questions. Regarder Kwansun si effondré avec cette odeur de sang qui lui revient dans les narines, c'est une épreuve. D'habitude, ce visage, ce sourire, ces mèches folles, ne le ramènent qu'à des souvenirs heureux. Pour la première fois ce soir, le visage de Kwansun le ramènera forcément vers le souvenir de cette terrible nuit où leurs vies, à tous, ont basculé.
C'est le destin. C'est peut-être comme ça que la vie de Kwansun doit basculer aussi ce soir. Le soir où il devient l'aîné de la famille, où c'est à lui maintenant d'entrer en jeu, de montrer qu'il est capable d'endosser les responsabilités qu'un aîné se doit d'assumer et il est certain qu'il ne connaît pas un bon départ dans sa quête puisqu'il assiste parmi les premiers à la déchéance de son frère aîné. Celui qui a toujours su être de bons conseils a, ce soir, littéralement abandonné sa raison pour laisser exploser au grand jour la part la plus sombre de sa personnalité. Quel dommage. Il avait un beau destin tracé devant lui, sans parler de Sana qui allait réaliser son rêve de faire des études pour devenir vétérinaire. Quel putain de gâchis que se dit l'aîné de la famille quand il regarde ses mains ensanglantées et les menottes à ses poignets.
Tu y arriveras. répond le plus vieux des deux, parce qu'il en a la certitude. Kwansun est le plus intelligent de la famille aux yeux de l'aîné. Il a beau avoir ses côtés rêveurs, ça ne l'empêche pas de faire preuve de maturité parfois. Et avec les jumeaux... Il a toujours été un grand frère exemplaire. Contrairement à l'image de Jasun qui prenait clairement un coup ce soir et Jasun n'hésite pas à en faire part au plus jeune. Il ne voulait pas le décevoir bon sang... Pourquoi lui avoir ramené son frère ici, là, maintenant, et pas son père plutôt? Pourtant, la question de Kwansun, la dernière, retient son attention. Jasun fixe son petit frère un moment avant d'arquer un sourcil. Il lui demande s'il a vraiment tué ce type... Et Jasun se doute qu'une armée de flics se trouve derrière ce miroir à écouter l'échange entre les frères. Sales files de pute. murmure Jasun avant de se redresser et de tourner la tête vers le miroir derrière lui. Il ne voit que le reflet de lui-même mais il sait que derrière... Ils sont sûrement une dizaine à prendre des notes. Il se tourne à nouveau vers Kwan. ... Ils t'ont fait entrer là par stratégie... Et ô Dieu qu'il n'aime pas qu'on utilise son petit-frère contre lui. Il serre le poing et se lève de sa chaise qu'il parvient à saisir malgré les menottes. Et il balance la chaise sur le miroir, comme ça, sans prévenir, laissant sa colère ressurgir. Oui, j'ai tué ce fils de chien et j'en suis très content! crie Jasun alors que les flics pénètrent déjà dans la salle pour venir lui donner une bonne leçon. Il se tourne vers eux mais il n'a pas le temps de se défendre que l'un d'eux le tazze alors, faisant chuter Jasun au sol.
I've got you brother
Jasun & Kwansun
L'amour qu'il a pour Sana et Kwansun est bien différent. Pourtant, malgré leurs différences, ils sont aussi forts l'un que l'autre. Pour les deux, il pourrait tuer. Ce qu'il a fait ce soir pour Sana, il l'aurait fait pour son petit-frère sans hésitations. S'il le savait en danger de mort tout comme Sana, Jasun aurait brandit une arme. Il aurait levé la vie à une personne mais si cela lui garantissait la survie de son proche, il ne se serait pas posé plus de questions. Regarder Kwansun si effondré avec cette odeur de sang qui lui revient dans les narines, c'est une épreuve. D'habitude, ce visage, ce sourire, ces mèches folles, ne le ramènent qu'à des souvenirs heureux. Pour la première fois ce soir, le visage de Kwansun le ramènera forcément vers le souvenir de cette terrible nuit où leurs vies, à tous, ont basculé.
C'est le destin. C'est peut-être comme ça que la vie de Kwansun doit basculer aussi ce soir. Le soir où il devient l'aîné de la famille, où c'est à lui maintenant d'entrer en jeu, de montrer qu'il est capable d'endosser les responsabilités qu'un aîné se doit d'assumer et il est certain qu'il ne connaît pas un bon départ dans sa quête puisqu'il assiste parmi les premiers à la déchéance de son frère aîné. Celui qui a toujours su être de bons conseils a, ce soir, littéralement abandonné sa raison pour laisser exploser au grand jour la part la plus sombre de sa personnalité. Quel dommage. Il avait un beau destin tracé devant lui, sans parler de Sana qui allait réaliser son rêve de faire des études pour devenir vétérinaire. Quel putain de gâchis que se dit l'aîné de la famille quand il regarde ses mains ensanglantées et les menottes à ses poignets.
Tu y arriveras. répond le plus vieux des deux, parce qu'il en a la certitude. Kwansun est le plus intelligent de la famille aux yeux de l'aîné. Il a beau avoir ses côtés rêveurs, ça ne l'empêche pas de faire preuve de maturité parfois. Et avec les jumeaux... Il a toujours été un grand frère exemplaire. Contrairement à l'image de Jasun qui prenait clairement un coup ce soir et Jasun n'hésite pas à en faire part au plus jeune. Il ne voulait pas le décevoir bon sang... Pourquoi lui avoir ramené son frère ici, là, maintenant, et pas son père plutôt? Pourtant, la question de Kwansun, la dernière, retient son attention. Jasun fixe son petit frère un moment avant d'arquer un sourcil. Il lui demande s'il a vraiment tué ce type... Et Jasun se doute qu'une armée de flics se trouve derrière ce miroir à écouter l'échange entre les frères. Sales files de pute. murmure Jasun avant de se redresser et de tourner la tête vers le miroir derrière lui. Il ne voit que le reflet de lui-même mais il sait que derrière... Ils sont sûrement une dizaine à prendre des notes. Il se tourne à nouveau vers Kwan. ... Ils t'ont fait entrer là par stratégie... Et ô Dieu qu'il n'aime pas qu'on utilise son petit-frère contre lui. Il serre le poing et se lève de sa chaise qu'il parvient à saisir malgré les menottes. Et il balance la chaise sur le miroir, comme ça, sans prévenir, laissant sa colère ressurgir. Oui, j'ai tué ce fils de chien et j'en suis très content! crie Jasun alors que les flics pénètrent déjà dans la salle pour venir lui donner une bonne leçon. Il se tourne vers eux mais il n'a pas le temps de se défendre que l'un d'eux le tazze alors, faisant chuter Jasun au sol.
made by black arrow
Invité
Invité
Re: I've got you brother [2Sun Bros] | Mar 12 Fév - 21:18 Citer EditerSupprimer
Je peinais à croire que tout ça se passait vraiment. Que c’était vraiment en train de nous arriver. C’était le genre de genre qu’on voyait dans les films. Ma grand sœur et mon frère risquaient de finir en taule et ça je ne pouvais me résilier à l’accepter. Je voulais les aider tous les deux, c’était bien ça que j’étais ici. Mon père m’avait demandé de faire parler mon frère en échange de quelques paroles avec lui. Parce que je n’avais pas pu m’empêcher de le laisser seul. J’avais besoin de lui. Mon frère, c’était mon pilier, le tout de ma vie. Mon premier et mon dernier souvenir, et je ne pouvais pas m’empêcher de vouloir l’aider et ce même si on me demandait de vendre mon âme au diable, je m’en foutais, je l’aurais fait. Mais il n’empêchait qu’au final, je ne restais qu’un gamin flippé. Un gamin qui avait peur de se retrouver aîné de sa famille. Un gamin même pas majeur qui se retrouvait responsable de trois cadets et ça…. ça j’étais pas prêt. Je savais que je n’allais pas assurer. Parce que j’avais encore trop besoin de Jasun et de Sana. J’avais beaucoup trop besoin d’eux pour les laisser filer. Et pourtant Jasun semblait infiniment plus confiant pour moi que je ne pouvais l’être. Je flippais, je flippais clairement mais j’essayais de le cacher parce que c’était pas à moi que flipper à cet instant. Je tentais de reprendre contenance pour lancer la fameuse question. Celle pour laquelle j’étais venue. L’avait-il tué. Avait-il vraiment tué le copain de Sana. Mais la réaction de mon frère fut parfaitement inattendue… enfin Jasun était inattendu. Donc était-ce si surprenant que ça ? Non pas le moins du monde. Il s’était levé alors que moi je restais debout à le fixer sans oser bouger. Je restai sans voix, la bouche tremblante, parce que je n’aimais pas le visage qu’il avait et quand il choppa la chaise sur un coup de violence, je ne pus m’empêcher de pousser un petit apeuré. Je n’ai pas le temps de réagir, je n’ai pas de le temps de penser à quoi faire en fait. Tout se passa beaucoup trop vite et je compris à peine ce que je vis. Les flics étaient déjà dans la pièce tous sur mon frère. Et horrifié je le vis se recevoir un coup de taser. Mon cœur rata plusieurs battement alors sans réfléchir je me jetais sur le type qui l’avait tasé pour le repousser avec mes forces bien maigres et bien ridicules. Arrêtez il est seul et désarmé putain ! Mais je n’ai pas le temps de penser à quoi faire que mon père m’avait attrapé pour m’éloigner et je me débattais comme un fou. Je voulais pas le laisser avec eux. Non laissez-le c’est un putain d’abus de pouvoir ! Mon frère est innocent ! Je continuais de me débattre, laissant des larmes autant de rage que de tristesse couler le long de mes joues. Non je ne voulais pas le laisser, je ne pouvais pas le laisser. Je ne pouvais pas abandonner mon propre frère.
I've got you brother
Jasun & Kwansun
Je peinais à croire que tout ça se passait vraiment. Que c’était vraiment en train de nous arriver. C’était le genre de genre qu’on voyait dans les films. Ma grand sœur et mon frère risquaient de finir en taule et ça je ne pouvais me résilier à l’accepter. Je voulais les aider tous les deux, c’était bien ça que j’étais ici. Mon père m’avait demandé de faire parler mon frère en échange de quelques paroles avec lui. Parce que je n’avais pas pu m’empêcher de le laisser seul. J’avais besoin de lui. Mon frère, c’était mon pilier, le tout de ma vie. Mon premier et mon dernier souvenir, et je ne pouvais pas m’empêcher de vouloir l’aider et ce même si on me demandait de vendre mon âme au diable, je m’en foutais, je l’aurais fait. Mais il n’empêchait qu’au final, je ne restais qu’un gamin flippé. Un gamin qui avait peur de se retrouver aîné de sa famille. Un gamin même pas majeur qui se retrouvait responsable de trois cadets et ça…. ça j’étais pas prêt. Je savais que je n’allais pas assurer. Parce que j’avais encore trop besoin de Jasun et de Sana. J’avais beaucoup trop besoin d’eux pour les laisser filer. Et pourtant Jasun semblait infiniment plus confiant pour moi que je ne pouvais l’être. Je flippais, je flippais clairement mais j’essayais de le cacher parce que c’était pas à moi que flipper à cet instant. Je tentais de reprendre contenance pour lancer la fameuse question. Celle pour laquelle j’étais venue. L’avait-il tué. Avait-il vraiment tué le copain de Sana. Mais la réaction de mon frère fut parfaitement inattendue… enfin Jasun était inattendu. Donc était-ce si surprenant que ça ? Non pas le moins du monde. Il s’était levé alors que moi je restais debout à le fixer sans oser bouger. Je restai sans voix, la bouche tremblante, parce que je n’aimais pas le visage qu’il avait et quand il choppa la chaise sur un coup de violence, je ne pus m’empêcher de pousser un petit apeuré. Je n’ai pas le temps de réagir, je n’ai pas de le temps de penser à quoi faire en fait. Tout se passa beaucoup trop vite et je compris à peine ce que je vis. Les flics étaient déjà dans la pièce tous sur mon frère. Et horrifié je le vis se recevoir un coup de taser. Mon cœur rata plusieurs battement alors sans réfléchir je me jetais sur le type qui l’avait tasé pour le repousser avec mes forces bien maigres et bien ridicules. Arrêtez il est seul et désarmé putain ! Mais je n’ai pas le temps de penser à quoi faire que mon père m’avait attrapé pour m’éloigner et je me débattais comme un fou. Je voulais pas le laisser avec eux. Non laissez-le c’est un putain d’abus de pouvoir ! Mon frère est innocent ! Je continuais de me débattre, laissant des larmes autant de rage que de tristesse couler le long de mes joues. Non je ne voulais pas le laisser, je ne pouvais pas le laisser. Je ne pouvais pas abandonner mon propre frère.
made by black arrow
Invité
Invité
Re: I've got you brother [2Sun Bros] | Sam 20 Avr - 19:26 Citer EditerSupprimer
Il avait tout gâché. Il a merdé et en beauté, à cause de lui, les Yu allaient se retrouver explosés. Chacun de son côté. D'un côté Jasun derrière les barreaux à purger la peine qu'il méritait et qu'il veut avoir, d'un autre, les Yu, libres d'aller où ils veulent mais le coeur tranché. Et quel est l'intérêt d'être libre si c'est pour se sentir couler sous une peine immense? Il voulait juste sortir Sana de la galère dans laquelle elle était. Quand il repense à toutes ces marques qu'elle avait sur le corps... Il ne peut s'empêcher de s'énerver. De tout garder en lui mais de ressentir cette haine ravageuse qui parcourt ses veines. S'il avait ce pouvoir, il remonterait le temps et le tuerait de ses propres mains. Pourquoi Sana l'a empêché d'avoir ce plaisir? Parce qu'à ce stade de la colère, c'est un plaisir de voir son adversaire succomber et obtenir vengeance. Le seul regret qu'il a, pour ce soir, c'est en effet de ne pas l'avoir tué lui-même. Mais il doit faire croire à ces flics que c'est lui qui a fait ça. Et il entraîne Kwansun dans cette mascarade. Ça le désole, il aurait aimé lui dire la vérité, mais il n'a pas d'autres choix pour l'instant. La vérité, il finira bien par la savoir un jour ou l'autre.
Et puis, pourquoi c'est lui qui est là? Son connard de père ne peut-il pas jouer pour une fois son rôle correctement et venir là, lui parler? Lui montrer du soutien pour une fois dans sa vie? Jasun est fou de rage, et la chaise contre la vitre parle pour lui. Mais il n'a pas le temps de dire un mot que des flics lui sautent dessus pour le mettre au sol. L'un d'eux le tase, ce qui raidit l'aîné pendant un moment qui prend quelques secondes pour se remettre du choc. Il entend les cris de Kwansun, Jasun pose une main sur son visage alors qu'il serre les dents. Ce putain de flic qui l'a tasé... S'il l'attrape, il est mort lui aussi. Et l'aîné des Yu se redresse, voyant alors son père tenir Kwansun pour l'empêcher de se jeter sur les flics. Jasun essaye de se mettre debout mais les policiers le saisissent et le plaque contre la table, appuyant sa tête. Fin de l'entrevue. Jasun essaye de se débattre mais en vain, son père est en train d'entraîner Kwansun hors de la salle. Et quelle tristesse de le voir s'éloigner comme ça. Une larme coule sur la joue de l'aîné. Kwan! crie Jasun avant que la porte ne se ferme. Je compte sur toi petit-frère! Il compte sur lui, pour prendre soin de tout le monde. Il sait qu'il en est capable...
I've got you brother
Jasun & Kwansun
Il avait tout gâché. Il a merdé et en beauté, à cause de lui, les Yu allaient se retrouver explosés. Chacun de son côté. D'un côté Jasun derrière les barreaux à purger la peine qu'il méritait et qu'il veut avoir, d'un autre, les Yu, libres d'aller où ils veulent mais le coeur tranché. Et quel est l'intérêt d'être libre si c'est pour se sentir couler sous une peine immense? Il voulait juste sortir Sana de la galère dans laquelle elle était. Quand il repense à toutes ces marques qu'elle avait sur le corps... Il ne peut s'empêcher de s'énerver. De tout garder en lui mais de ressentir cette haine ravageuse qui parcourt ses veines. S'il avait ce pouvoir, il remonterait le temps et le tuerait de ses propres mains. Pourquoi Sana l'a empêché d'avoir ce plaisir? Parce qu'à ce stade de la colère, c'est un plaisir de voir son adversaire succomber et obtenir vengeance. Le seul regret qu'il a, pour ce soir, c'est en effet de ne pas l'avoir tué lui-même. Mais il doit faire croire à ces flics que c'est lui qui a fait ça. Et il entraîne Kwansun dans cette mascarade. Ça le désole, il aurait aimé lui dire la vérité, mais il n'a pas d'autres choix pour l'instant. La vérité, il finira bien par la savoir un jour ou l'autre.
Et puis, pourquoi c'est lui qui est là? Son connard de père ne peut-il pas jouer pour une fois son rôle correctement et venir là, lui parler? Lui montrer du soutien pour une fois dans sa vie? Jasun est fou de rage, et la chaise contre la vitre parle pour lui. Mais il n'a pas le temps de dire un mot que des flics lui sautent dessus pour le mettre au sol. L'un d'eux le tase, ce qui raidit l'aîné pendant un moment qui prend quelques secondes pour se remettre du choc. Il entend les cris de Kwansun, Jasun pose une main sur son visage alors qu'il serre les dents. Ce putain de flic qui l'a tasé... S'il l'attrape, il est mort lui aussi. Et l'aîné des Yu se redresse, voyant alors son père tenir Kwansun pour l'empêcher de se jeter sur les flics. Jasun essaye de se mettre debout mais les policiers le saisissent et le plaque contre la table, appuyant sa tête. Fin de l'entrevue. Jasun essaye de se débattre mais en vain, son père est en train d'entraîner Kwansun hors de la salle. Et quelle tristesse de le voir s'éloigner comme ça. Une larme coule sur la joue de l'aîné. Kwan! crie Jasun avant que la porte ne se ferme. Je compte sur toi petit-frère! Il compte sur lui, pour prendre soin de tout le monde. Il sait qu'il en est capable...
made by black arrow
Contenu sponsorisé