Tenue + 3 semaines. 3 semaines sans pouvoir le voir. Elle avait bien évidemment de ses nouvelles quand il pouvait lui en donner et ils avaient même réussi à passer 20 minutes au téléphone sans se faire surprendre. Caden avait pris sur son peu de temps de sommeil pour l’appeler, il était presque 3h du matin quand Kelea avait entendu son téléphone vibrer et elle s’était jeté dessus comme on attend le messie. Elle avait décrochée de sa voix cassée et l’avait rassuré d’une voix tendre quand il s’était excusé de l’appeler aussi tard. Caden était pourtant le genre d’homme mesuré quand il s’agissait de Kelea. Préférant la savoir endormie à reprendre des forces plutôt que de l’appeler égoïstement … Pourtant ce soir-là il n’avait pas pu résister à cette envie de l’entendre, de lui parler, tout du moins c’était ce dont s’était persuadé Kelea et elle se plaisait à croire qu’elle lui manquait tellement qu’il avait fini par céder et être aussi déraisonnable qu’il était fatigué. Elle avait du mal à supporter son absence  et cette contrainte qu’ils s’imposaient pour leur bien … Elle savait que c’était la meilleure solution pour eux deux, mais ça ne changeait rien au fait qu’il lui manquait terriblement … Alors quand on l’avait appelé pour participer à la préparation des garçons avant un fan meeting, elle s’était empressé d’accepter. Kelea avait toujours su prendre sur elle, cachait ses émotions pour se cacher derrière un masque tantôt froid, tantôt polie. Elle souriait mais personne ne savait vraiment ce qu’elle pensait. Alors quand elle arriva tôt sur le lieu du rendez-vous elle prétexta une conscience professionnelle accrue. Elle avait mis sa plus belle perruque, celle couleur rose sirène qu’elle adorait particulièrement et qui lui allait plutôt bien. Elle s’était maquillé ce qu’il fallait, sans en faire trop, ni pas assez. Elle avait choisi sa tenue avec soin … plus que d’ordinaire. C’était comme si elle voulait totalement masquer la maladie pour qu’on l’oublier, quand bien même Caden connaissait tout d’elle, elle s’évertuait à vouloir redevenir la Kelea qu’il pourrait aimer … peut-être un peu plus ? Mais la vérité, tout ce qu’elle voulait, c’était être belle, comme une jeune adolescente découvrant l’amour. Elle s’occupe de choisir les tenues, ne pouvant  s’empêcher de regarder l’heure encore et encore guettant leur arriver le cœur battant à tout rompre et à mesure que l’heure du rendez-vous approche, elle sent le stress et l’impatience monter. C’est fou comme un simple baiser peut tout changer … Kelea était dos à la porte quand elle s’ouvre et aussi étrange que ça puisse être, elle ne l’entend pas s’ouvrir, tentant de se concentrer sur les tenues …

 Tenue + le temps s’écoulait à une vitesse scandaleuse, et en un clin d’oeil, trois semaines avaient finis par passer sans qu’il ne puisse la revoir ne serait-ce qu’une fois. ce n’était pourtant pas à défaut d’avoir désiré se rendre chez elle ou lui envoyer quelques sms, cependant les règles s’étaient durcies au fur et à mesure que leur popularité n’avait eu de cesse d’accroître, si les visites nocturnes lui étaient possible avant ces débuts, cela n’était à présent plus faisable, leur agent logeant avec eux de sorte à veiller au bon grain. son téléphone quant à lui, lui était confisqué une grande partie de la journée, c’est à dire lors de toute apparition publique, enregistrement ou entraînement. seules les trajets en voiture et les nuits, lui permettaient d’y jeter un léger coup d’oeil. la plupart du temps, bien trop tard pour qu’il ne souhaite déranger la demoiselle, se contenant généralement de lui laisser un petit sms ou de lui envoyer un mms avec une photo, de sorte à pouvoir partager son quotidien avec elle. il s’était aussi abstenu d’en parler aux mecs, non pas par manque de confiance mais pour éviter toute gaffe que des mecs entre eux, pouvaient éventuellement commettre. les murs avaient des oreilles et caden ne comptait guère mettre en danger la demoiselle, en l’exposant aux yeux de tous. un masque noir sur la bouche, casquette sur la tête, il baillait bruyamment lorsqu’il s’extirpait du véhicule faisant de léger signe de la main vers les fans qui visiblement semblait avoir fait la queue toute la matinée. dire qu’il y en avait encore pour deux bonnes heures avant que le fan meeting ne commence. il éprouvait souvent de la compassion pour ces jeunes filles qui affrontaient le froid et la fatigue dans la seule et unique optique de les apercevoir, raison même qui le poussait à toujours se montrer souriant et ce, quand bien même il était littéralement crevé. tête baissé c’est donc naturellement qu’il pénètre dans les loges, si il y a de cela quelques mois il voyait en horreur le maquillage qu’on leur appliquait sur le visage, il remerciait à présent les artistes qui d’un coup de pinceaux savaient sublimer ses traits et faire disparaitre ses cernes. « hey kelea, c’est cool que tu sois là aujourd’hui, ça faisait longtemps qu’on t’avait pas vu. » à l’entente du prénom de la demoiselle, le jeune italien relève la tête, l’excitation palpable dans son regard alors que ses yeux se posent sur la délicieuse silhouette de la jeune styliste. un petit short couleur poussin dévoilant légèrement le bas de son petit postérieur calbé et une brassière noir en dentelle, une fraction de seconde et voici qu’elle lui faisait d’hors et déjà tourner la tête. l’italien se félicitait d’ailleurs de porter un masque empêchant ainsi qui que ce soit de voir ce sourire satisfait qui emplissait ses lèvres. « tu es sublime. » lâche t-il dans un murmure lorsqu’il passe à côté de la jeune styliste pour rejoindre les garçons à une table, pause déjeuné oblige. sublime n’était bien que trop léger pour qualifier la beauté de la jeune femme et caden se demandait encore comment il allait bien réussir à cacher son attrait pour celle-ci si elle s’amusait à le titiller de la sorte. « kelea, ça te dis de déjeuner avec nous, ya encore une petite heure avant les préparations. » finit-il par lâcher de manière relativement banale tout en lui faisant signe de venir s’asseoir sur la chaise à côté de la sienne. tout le monde savait qu’ils se connaissaient depuis longtemps tout comme alexander la connaissait. cela n’était donc nullement étrange qu’il l’invite à se joindre à eux. et ce même si les intentions du jeune homme étaient bien plus profonde qu’un simple déjeuner. il avait besoin de la sentir près de lui et plus encore de lui faire payer pour cette tenue agréablement outrageuse.  

 Tenue + Elle s’était redressée en entendant la voix de Kwang Min. Elle se redresse avec un sourire en se retenant de se tourner vers eux pour ne rendre trop flagrant son impatience de retrouver Caden. Elle frissonne au son de sa voix, de ce compliment qui lui arrache un sourire encore plus radieux qu’elle mordille pour le faire disparaitre. Elle est si heureuse de le revoir qu’elle craint que cela en se remarque. Ses lèvres lui manquent, la douceur de son regard, l’affection de son sourire et l’intensité de ses étreintes. Dieu qu’il avait pu lui manquer … s’en était presque à lui couper le souffle et maintenant qu’il était là, si près d’elle, elle devait se faire violence pour ne pas traverser cette salle et lui courir dans les bras. Elle relève ses yeux vers lui et sourit en coin en détaillant, dévorant, du regard son dos. Cette chemise lui va si bien, chemise que Kelea se souvient encore lui avoir offert. Elle ne se souvenait pas, par contre, d’avoir jamais ressenti autant l’envie de lui enlever. De faire sauter un à un ses boutons pour dévoiler sa peau nue et blanche. Elle l’avait déjà vu torse nu de nombreuses fois, pourtant cette fois-ci, dans ses pensées, tout lui paraissait plus intense. Ce goût d’interdit et de passion qui la tenait éveillait le soir. Surprise par sa voix et tirée de ses pensées, Kelea se mit à rougir comme si tout ce qu’elle s’imaginait avait été mis en évidence. Comme prise en flagrant délit elle passe une main nerveuse dans ses cheveux en laissant échapper un petit rire gêné. « Hum ? Oh avec plaisir ! » Elle fait mine de prendre son temps, d’aligner les bijoux pour ne pas donner l’impression de se précipiter vers cette chaise, vers lui. Kelea s’étire, remonte légèrement son short et s’avance jusqu’à lui. Elle connaissait Caden suffisamment pour décrypter son regard, savoir que cette tenue – qu’elle avait d’ailleurs si soigneusement choisie – lui plaisait terriblement. Elle ravale un sourire fier en se laissant tomber sur sa chaise. L’air de rien elle laisse sa jambe se coller à la sienne. Voyant d’autres membres du staff se rajouter à leur repas, elle fut obligée de se rapprocher de Caden, glissant sa chaise au plus près du garçon. Kelea rit, espiègle à la blague d’un membre du groupe. Elle en ignorerait presque Caden pourtant à ses côtés si ce n’était pas sa jambe qui s’entremêlait discrètement à celles du garçon. Bon sang que sa chaleur lui avait manqué, elle se penche un instant par-dessus l’assiette de Caden pour attraper un peu de sol et en profite pour frôler son épaule, son corps tout entier et la jeune fille jurerait l’avoir senti respirer son parfum … elle lui lance un regard complice en se redressant et reprend sa conversation avec Kwang Min. son comparse de la fraternité qui demandait des nouvelles des panthères. Pourtant, malgré l’impression qu’elle donnait, toute son attention était portée sur Caden et au moindre frôlement de leur corps. 

 Tenue + Les plus beaux actes d'amour sont ceux accomplis dans le secret du cœur. il aurait aimé lui accorder plus de temps, offrir à leur idylle l'opportunité de s'accroître à l'abris des regards et ce, sans devoir attendre des semaines entre chaque rencontre. et pourtant il y avait quelque chose de plaisant dans le fait de se voir aussi rarement, cette sensation d'excitation mêlée au stress rien qu'à la simple idée de l'appeler et d'entendre sa voix. c'était contradictoire lorsque l'on savait qu'ils se connaissaient depuis plus de quatre ans. mais elle n'était plus kelea, la cousine de samran, kelea la styliste ou encore kelea l'épouse du défunt kouji. elle n'était plus une connaissance, une amie, qu'il voyait lorsqu'elle était libre et avec qui il ne partageait que trop peu. elle était kelea, sa petite amie. la femme dont il pouvait embrasser les douces lèvres pulpeuses, dont il pouvait sensuellement saisir les hanches et dont il pouvait renifler avec envie le parfum sucré. c'est d'ailleurs ce qu'il se permet de faire lorsqu'elle se penche devant lui, il irait même jusqu'à parier qu'elle l'avait fait exprès, ses cheveux dansant légèrement devant lui alors qu'il hume avec avidité le doux parfum de sa muse. Il tente d'agir comme si de rien n'était, croquant dans le sandwich qu'on lui tend tout en blaguant avec alexander. pourtant ce serait mentir que de dire qu'il était réellement capable de se concentrer sur ce que lui disait ses comparses, bien trop concentré sur la présence de la demoiselle à ses côtés et par l'imagine de son short jaune poussin bien trop court pour qu'il n'y reste insensible. en trois semaines, il n'avait eu, pour simple plaisir, que l'opportunité de découvrir ses lèvres pulpeuses contre les siennes, sa langue découvrant avec appétit la sienne. pourtant il se damnait d'hors et déjà de découvrir bien plus et ce dans le plus grand des respects. il avait désirait la jeune femme si longtemps que l'idée même de pouvoir savourer les courbes fines et gracieuses de son corps était insoutenable. le sandwich dans sa main droite, il en prend une nouvelle bouchée alors que sa main gauche vient se glisser sous la table, faisant mine de se poser sur sa propre cuise alors que ses doigts entreprennent de caresser délicatement la peau nue de la jeune femme. quelle damnation que d'avoir ce corps si proche du sien et de ne pouvoir y goûter. son pouce effectue des petits cercles avec douceur sur la cuisse droite de son aîné. avait-elle ne serait-ce qu'imaginé un instant qu'elle finirait un jour par sortir avec un homme de cinq ans son cadet ? caden lui n'avait jamais douté de son attrait pour les femmes plus âgés que lui et donc bien entendu plus mature; les jeunettes lui paraissant bien trop superficielles et enfantines pour lui. " et mec, tu t'es perdu. " il relève les yeux quelque peu surpris alors qu'il remue frénétiquement la tête, retirant vivement sa main dans la cuisse de kelea tout en faisant mine de s'emparer d'une bouteille d'eau qu'il porte à ses lèvres. " désolé trop crevé, j'étais à deux doigts de m'assoupir." lâche t-il avant de ne boire une grande et longue gorgée. il avait clairement besoin de se ressaisir avant de ne se faire griller par l'équipe entière. " j'pense que j'ai besoin de me mettre dans l'ambiance! " il croque de nouveau dans le sandwich, mastiquant de manière automatique sans réellement savourer ce qu'il a en bouche. " kelea ça te dérangerait de t'occuper de mon makeup aujourd'hui, me semble que tu as une crème anti cerne et j'en ai carrément besoin. " lâche t-il mine de rien, évitant toutefois de la fixer de sorte à empêcher un sourire bien trop tendre de se dessiner sur ses lèvres; " j'avoue vu les poches que t'as sous les yeux c'est carrément un pot de crème qu'elle va devoir t'appliquer sur le visage. " il éclate de rire face à la blague de son comparse, un rire amusé qui a le don de le calmer un peu, alors qu'il finit son sandwich en deux deux. lui qui pensait pouvoir gérer cette relation de manière très posé, se rendait à présent compte que la présence de la jeune femme à elle même, suffisait à l'angoisser bien plus que lorsqu'il s'apprêtait à monter sur scène.
 

 Tenue + Kelea s’amuse de cette situation parce qu’elle n’a pas encore envie de se jeter à corps perdu dans cette notion de danger. Elle ne veut pas se dire que leur relation sera remplie d’embûches et d’entraves. Elle ne veut pas se dire qu’un jour, on lui demandera de ne pas l’approcher, de le quitter, pire encore de sortir de sa vie … pire encore que sa carrière se détruise. Elle refuserait que les efforts du garçon et ses sacrifices puissent s’effacer pour une histoire d’amour, aussi sincère soit-elle. Il y avait beaucoup trop de choses qui rentraient en ligne de compte, sa maladie plus encore. Kelea allait bien en ce moment, mais sa santé vacillait dangereusement, parfois elle n’arrivait pas à se lever de son lit, plaqué entre ses draps, le corps frêle luttant contre ces vomissements que la chimio intensifie toujours un peu plus. Et puis il y avait des jours, comme aujourd’hui, où tout semblait aller bien. Elle avait un peu maigri Kelea mais son maquillage lui redonnait des couleurs. Son ventre davantage creusé était joliment souligné par ces vêtements qu’elle avait choisis avec soin. Autant parce qu’elle voulait être belle pour retrouver l’homme qu’elle aimait, que pour cacher son corps bien trop fin. Elle joue avec lui, avec ses nerfs. Elle veut le faire rire, lui rappeler surtout combien ils sont complices. Elle ne cherche pas que du sexe avec lui, elle se sent d’ailleurs comme une jeune collégienne. De celle qui n’ose rêver que de baisers et de caresses anodines. Elle aime sentir le monter en eux quand ils se réfugient dans un coin, à l’abri des regards, pour s’embrasser à s’en dévorer les lèvres.  Elle l’aimait, de tout son cœur, et c’était ce sentiment le plus fort. Pourtant quand Caden lui demande de s’occuper de son maquillage elle ne peut cacher son sourire ravi avant de le transformer en moue moqueuse. « Parce que tu crois que mon anti cerne sera capable de cacher ces valises. » Elle rit, sa frimousse taquine, si belle et si rayonnante. Oh ça oui elle l’aime. Elle l’aime tellement qu’elle sautillerait presque en quittant cette pièce. Elle veut qu’ils se retrouvent, elle veut se fondre contre lui, elle veut l’embrasser et nicher son visage dans son cou. Elle veut sentir son parfum et s’en imprégner. Elle se tourne vers lui dans le couloir, encore beaucoup trop bondé de monde « J’ai de quoi retirer ces cernes t’en fais pas tu seras beau ! » elle sourit, son regard pétille mais son attitude parait distante. Elle tente de masquer ses sentiments, surtout devant les inconnus, mais dès que l’occasion se présente elle le précipite dans une des petites salles vides du bâtiment. Il semblerait que ce soit un vieux débarras qui leur suffira très largement avant qu’il ne doive aller se préparer. Ce qui leur laissait quelques dizaines de minutes à voler. Elle se jette à son cou en soufflant « oh Caden tu m’as manqué … » souffle-t-elle en nouant déjà ses bras et l’embrasse avec une passion et une dévotion intact de ces jours d’absences. Elle l’aimait comme au premier baiser, comme au premier jour. 

 Tenue + Ni feu, ni charbon, Ne sont aussi brûlants Qu'un amour secret Que chacun ignore. Il était bien conscient qu’une quelconque relation amoureuse ou simplement physique lui vaudrait bien plus que des ennuis. Il ne s’agissait pas seulement d’en avoir conscience mais aussi de mesurer les conséquences d’une telle effraction au vue de son contrat, de sa carrière et de la réputation du groupe. Mais si il y avait bien un chose qu’il n’avait su contrôler c’était le cours des événements. Et si il avait passé des années à tenter de renier l’amour qu’il ressentait pour son ainée, il ne pouvait à présent plus repousser des sentiments qu’il savait pertinemment partagé par la demoiselle. « j’ai confiance en tes doigts de fée. » s’était-il contenté de répondre alors qu’il avait quitté la table sereinement, son expression neutre alors qu’il suivait la jeune styliste. Les murs ont des yeux et une seule erreur de sa part entraînerait la jeune femme dans les méandres des scandales. Chose qu’elle ne méritait pas, et qu’il tacherait d’éviter du moins le temps que sa popularité soit suffisamment important pour qu’une telle relation soit approuvée de tous ou du moins de la majorité. Il la suivait bien trop silencieux, pénétrant dans une pièce sans vraiment se soucier du lieu en question. Les salles se succédaient et il était en général rare qu’il ne se retrouve dans la même pièce deux fois de suite. Pourtant ce qu’il y trouvait n’avait rien d’un coin maquillage et c’est surpris qu’il accueillait le corps frêle de la jeune styliste contre le sien, ses lèvres se plaquant aux siennes alors qu’elle l’embrassait avec appétit, un appétit auquel il ne tardait d’ailleurs guère à répondre. Fermant les yeux, il se laissait pleinement dominer par la passion fiévreuse de son amante, vérifiant entre deux baisers que la porte qui les séparait du monde extérieur était belle et bien verrouillée. Une poignée d’années à l’aimer pour un seul mois à le lui témoigner et dieu ce qu’il n’avait su être un bon petit ami. Il ne s’était montré ni présent, ni attentionné ni même tactile, échouant à tous ses principes, ceux qu’il s’était juré de suivre à la lettre le jour où il rencontrait une femme aussi merveilleuse que ne l’était kelea. « tu m’as aussi manqué » soufflait-il entre ses lèvres avant de ne l’embrasser à nouveau, la soulevant tout juste pour qu’elle vienne encerclé ses hanches de ses longues jambes. Ses baisers avides et enivrés n’eurent raison de lui qu’après quelques minutes lorsqu’entre deux souffles, il finissait par la déposer au sol, son pouce caressant délicatement sa joue alors qu’il l’observait tendrement. « permets moi de me calmer un peu. À cette allure là tout le monde sera capable de voir l’effet que tu as sur moi. » un mois de relation et seul des baisers avaient été échangés entre les deux jeunes amants. tel des adolescents à la découverte l’un de l’autre, désireux et pourtant si patient. Leur activités professionnelles en étaient éventuellement pour quelque chose, leur empêchant de se voir autant qu’ils ne le désiraient et d’ainsi consommer cet amour naissant. « désolé de ne pas être venu te voir cette semaine; j’aurai aimé être là pour ton rendez-vous. » prononçait-il de sa voix grave avant de venir déposer un doux baiser sur le bout de ses lèvres. Il voulait pouvoir l’accompagner à ses rendez-vous médicaux tel que Kouji l’aurait fait à sa place et culpabilisait de ne guère pouvoir lui donner autant que son défunt mari. Mais caden était sincère dans ses sentiments et ce qu’il n’était pas en mesure de lui offrir pour l’instant lui serait offert d’ici peu.
 

 Tenue + La jeune femme ne peut s’empêcher de rire à sa remarque. Elle plaque une main sur sa bouche pour étouffer son rire. Elle ne veut pas prendre le risque de griller leur position. Parce qu’elle ne veut prendre aucun risque quant à leur relation et surtout pas prendre le risque de raccourcir leur retrouvaille. Elle sait qu’ils ne pourront dure que peu de temps avant qu’il ne doive aller s’habiller et monter sur scène. Mais si elle pouvait profiter de lui encore 10 minutes … ça serait un pur bonheur. Elle sourit en caressant sa joue tendrement et acquiesce. « Même si je n’ai pas envie de me calmer ~ » le taquine-t-elle en caressant une de ses fesses. Mais la gosse ne veut que rire fière de retrouver son amant, son amoureux. A ce stade ils n’ont d’ailleurs jamais partagé le même lit, mais Kelea aimait ce qu’ils avaient alors. Une vraie relation, basé sur l’amour et les sentiments. Elle aimait l’idée que leur emploi du temps les empêchait de se consumer. Elle pensait que cela rendrait l’acte encore plus beau et délicat. Mais aussi, ça lui permettait de réaliser pleinement que leur histoire n’était pas qu’une histoire de physique. Elle le savait déjà mais le voir ainsi … ça lui faisait du bien. Elle n’était pas qu’une fille qu’il sautait dans un placard entre un balais et un sceau. Elle était la femme qu’il aimait et ça lui retournait le cœur de bonheur. Elle avait mis plus de 2 ans pour se remettre de la mort de Kouji, et d’accepter son départ et elle avait plusieurs mois avant d’accepter les sentiments de Caden, bien plus pour accepter les siens sans avoir l’impression de trahir son défunt mari. Kelea n’avait retiré son alliance que quelques jours après leur premier baiser. Elle l’avait fait autant pour elle que pour Caden. Parce qu’il était temps qu’elle avance et qu’elle puisse aimer cet homme pleinement. Son italien. Elle souriait à ses mots et secoue la tête « Mais ne le soit pas je comprends … » elle colle son front au sien et murmure « Je ne voulais pas t’en parler au téléphone pour ne pas t’inquiéter mais les résultats ne sont pas aussi bien que prévu … » elle les avait reçues quelques jours avant et en avait pleuré une nuit entière. Mais maintenant que Caden la tenait dans ses bras elle se sentait forte. Elle se blottit contre lui en soufflant « Mais je suis une battante, alors ne t’en fais pas. » elle redresse son minois vers le sien et souffle « Et t’es là aujourd’hui, c’est le principale. » elle sourit en caressant sa joue, déposant un baiser sur son menton avec un petit sourire et enfouie son visage dans le creux de son cou. Qu’étaient-ils tous les deux ? Deux adolescents qui se cachaient dans un placard pour s’étreindre ? Si ça ce n’était pas de l’amour … ? Elle soupire d’aise et savoure la chaleur de son petit ami.