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Would you run away if i told you the truth ? ft danahbae ♥
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Re: Would you run away if i told you the truth ? ft danahbae ♥ | Dim 26 Mai - 18:29 Citer EditerSupprimer
Ça le brulait, comme toujours, cette sensation qu’il ressentait près d’elle. Elle jouait avec ses nerfs comme le ferait une dame du monde. Elle semblait aussi perdue que maitre de ses émotions. Quand il l’avait sous son joug, Bom Chan aurait parié qu’elle se serait laissée entrainer comme une novice, une naïve enfant qui s’était approché du loup. Il s’était souvenu de leur nuit, de cette fois où il l’avait abandonné pour aller retrouver une autre. La colère et la déception avait marqué ses traits et jusqu’à ce soir ça ne l’avait jamais marqué. Jamais au point de ce souvenir de cette incompréhension dans son regard quand il était parti sans un regard, sans un mot. Cet être déroutant, écœurant, qui s’était joué (comme souvent) du corps d’une femme sans réfléchir … Etre égoïste et sans moral il l’avait délaissé, elle, son désir, ses courbes nues, pour une femme qui aujourd’hui n’existait plus aux yeux de Bom Chan. Il avait beaucoup donné, et dans sa vengeance il s’était noyé. Oubliant les sentiments des autres, oubliant qui il pouvait être, qui il voulait être … Ce n’était pas comme ça que sa mère l’avait élevé. Bien au contraire. Il avait été un garçon honnête et droit, remplie de colère qui s’était parfois retrouvé à devoir gérer des démêlés avec la justice … Mais ça avait toujours un garçon sincère. Torturé, mais sincère. Après la mort de sa mère, il s’était perdu. Il avait alors mis au points sa vengeance et s’était arrangé pour récupérer tout ce qu’on lui avait arraché. La prédiction qui avait poussé ses parents à l’abandonner allait finalement se réaliser : votre fils sera celui qui détruira votre famille. Il la détruira. Peut-être que si sa mère n’avait pas écouté, peut-être que s’il ne l’avait pas abandonné il n’aurait jamais tourné ainsi. Il serait devenu aussi obéissant et insipide que son frère. Déjà petit il avait tout fait pour attirer l’attention de sa famille, jusqu’à ce qu’elle le brise. Qui abandonne un enfant de 7 ans à une vieille femme ? Il avait dès lors grandit dans un quartier pauvre, avec une femme qui n’avait pu prendre soin de lui que 13 ans avant de décéder. Qu’est-ce que 13 ans quand il avait voulu lui offrir une vie entière … ? Il s’était préparé au monde adulte mais s’était brûlé les ailes à vouloir la sauver à tout prix. Il avait tout abandonné pour elle, pour la seule femme qu’il ait jamais vraiment aimé de toute sa vie. Il avait fini à la rue mais rien n’avait fait … elle était morte et l’avait abandonné elle aussi. Il avait été si ravagé par le chagrin qu’il avait sombré dans l’alcool. Il avait alors rencontré des âmes pour le sauver. S’il s’était douté une seconde que Danha faisait partie de ces âmes.
Il avait remonté la pente mais son comportement auto destructeur était comme une addiction. Il traitait les femmes comme il aurait voulu traiter sa femme. Comme des chiennes bonnes pour le plaisir et rien de plus. Certaines le marquait plus que d’autres. Celles avec du caractère. Celle avec de l’ambition. Celles qui avaient connues une vie dure. Celles qui lui ressemblaient. Mais la plupart avait déjà été oublié. Certaines avait été si insignifiantes pour lui qu’il n’avait pas pris soin de retenir leur prénom. Pire encore, il lui arrivait parfois de partir en pleine ébat s’il se faisait chier. Pourtant avec elle … Il était là, à découvrir son corps, à respecter les limites qu’elle lui imposait … Elle jouait avec lui, lui faisant miroiter une nuit, une unique nuit, gardant ainsi le contrôle. Pourtant lui comme elle savait très bien qu’à l’instant où ils se laisseraient aller au plaisir de la chaire ils ne pourront plus revenir en arrière. Qu’ils seront assoiffés comme deux drogués en manque, d’une drogue nouvelle et éternelle. Il savait, que s’il goutait à son corps il ne pourrait s’en passer. Comme il ne peut déjà plus se passer de sa bouche. Bouche qu’il rêve d’embrasser à nouveau. Mais Bom Chan est un homme de contrôle, alors il se retient, se redresse suffisant pour cacher son envie et ouvre la bouche pour manger ce sushi qu’elle reprend finalement dans un rire enfantin. C’était ce qu’elle était alors ? une enfant, délicieuse. « Je ne joues pas avec toi. » souffle-t-il pour répondre à sa question précédente. « Je te découvre, nuance. » sourit-il en coin taquin. Pourtant c’était vrai, il ne jouait pas. Il voulait savoir qui elle était, elle et son corps. Il ne pouvait le nier, mais ELLE restait une grosse partie de ce qu’il voulait connaitre. Il lorgne sur son corps dont les courbes apparaissent sous le tissu blanc de son t-shirt – en total contradiction avec ce qu’il voulait – et mange un sushi pour s’occuper. Comment ne pas remarquer ses tétons excités pointer au travers du tissu. Comment ne pas imaginer cet entrejambe humide souligné par son caleçon. IL pose son regard sur le sushi qu’elle lui tend et sourit en coin. Il l’attrape en mordillant ses doigts au passage comme un chaton docile mais joueur.Il regarde autour de lui pour admirer sa déco. Ouais il l’avait fait seul. Chaque objet ici lui appartenait et le représentait d’une quelconque façon. « Tu es observatrice. » fit-il remarquer avec un sourire un coin. Avec une modestie sincère et évidente, il lui montre des couteaux, des épées et des lames serties de pierres accrochées au mur. « C’est moi qui les ai faites. » Rares étaient les personnes au courant de son talent pour la forgerie. Peu de personnes savaient qu’il en tenait une forge dans la ville. Il prenait des commandes pour le plaisir, y passait ses weekends. Bom Chan avait fini par ne plus sortir, par vivre une vie tranquille d’ermite, profitant de l’argent de ses géniteurs comme récompense, avant de partir. Il voulait quitter le pays. S’arranger pour que Rei ait une vie stable et commencer à vivre la sienne. Il passe une main dans ses cheveux avant d’attraper une brochette et de manger tranquillement non sans observer la réaction de la jeune femme. « Je te promets que c’est vrai, j’ai une forge dans la ville » et pour pouvoir appuyer ses propos il lui sort un album photo de lui travaillant sur son enclume avec un burin, et un simple tablier en cuir. Il semblait plus jeune, environ 18 19 ans. Il était déjà aussi musclé que maintenant, voire peut-être un peu plus. Il transpirait sur chacune des photos mais affichait un immense sourire et une joie de vivre qui avait disparu dès lors. Sur la dernière photo il se tenait avec un vieux monsieur. « C’est mon maitre. Il m’a tout appris. » dit-il vaguement.
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Re: Would you run away if i told you the truth ? ft danahbae ♥ | Jeu 30 Mai - 17:35 Citer EditerSupprimer
cheveux :: La jeune coréenne était tout ce dont il y avait de plus contradictoire. Vouloir aimer sans risquer de souffrir est une contradiction, et vouloir vivre sans aimer, c'est se tuer. Elle avait cette fâcheuse manie de courir après l’inaccessible, de s’écorcher les doigts en tentant inlassablement de saisir une rose dont la beauté aveuglante lui en faisait oublier la douleur des épines pénétrant sa chair. Elle se mentait à elle même presqu’aussi bien qu’elle ne le faisait avec autrui, réussissant à se convaincre que cela n’était guère douloureux, que cela n’était guère intentionnel et qu’elle n’était guère qu’un vulgaire objet aux yeux de ses interlocuteurs. Elle avait douloureusement appris la leçon et pourtant, elle revenait sans cesse sur ses pas. La nature humaine celle conférait à la naissance reprenait constamment le pas sur la femme que les années avaient forgées, la ramenant constamment en arrière, aveuglée par l’innocence de ses premières années et ce besoin constant de se prouver qu’elle avait tort, tort de se montrer si méfiante. Malgré tout le mal que sa chair et son sang lui avait infligé, Danah restait au fin fond d’elle une gamine qui espérait secrètement que ces sacrifices finiraient par payer, que son père finirait par se sortir de cette addiction qu’il possédait pour le jeu et l’alcool, que sa mère arrêterait de lui trouver des excuses et que Dan Hee sa soeur réaliserait enfin la valeur de cet argent que Dan Ha gagnait si difficilement. Peut-être qu’elle n’était la seule et unique responsable de son propre malheur, répétant qu’il s’agissait de la dernière fois lorsque la dernière fois se répétait inlassablement. Couper les ponts, déménager ne servaient à rien, ils connaissaient tous sa faiblesse, ses faiblesses: Dan Hee et Dan Bi. Elle avait beau se faire violence, renier ses géniteurs, la jeune coréenne restait malgré elle incapable de résister bien longtemps face aux requêtes des plus jeunes. Après tout n’étaient-ils pas comme elle, victimes de parents irresponsables ?
et ce traumatisme se réitérait dans diverses situations de sa vie. elle feignait l’ignorance, feignait le mépris, feignait savoir ce qu’elle voulait et ne voulait guère lorsque tout ce qu’elle était c’était être perdu. Que l’on ne se détrompe guère, être perdu n’était pas contradictoire avec le fait d’être heureuse. La vie mettra des pierres sur ta route. A toi de décider d’en faire des murs ou des ponts. et dans le regard qu'elle posait sur son aîné l'on pouvait déceler ce désir brûlant de lui offrir un confiance aveugle, naïve et irraisonnable. elle se refusait à lui lorsque tout son corps lui hurlait de céder à cette passion qui l'habitait. quand bien même il avait merdé, quand bien même elle était incapable de déterminer où ce petit jeu finirait par les conduire. elle restait propre à elle même, méfiante et pourtant, pourtant si imprudente. imprudente lorsqu'elle laissait le rouge empourprer ses pommettes, insouciante lorsqu'elle en oubliait son coeur qui tambourinait avec violence dans sa poitrine, et ses petits tétons qui pointaient d'excitation lorsqu'il avait le malheur de poser ses doits sur sa peau nue. " toi ? " elle toussait soudainement, manquant de s'étouffer avec un sushi alors qu'elle sautait d'hors et déjà hors du canapé, le regard ébahis devant tant de travail. " ce n'est pas une tactique de drague rassure moi ? " parceque clairement si il en s'agissait d'une, le jeune homme avait tout pour faire craquer les demoiselles. pour tout dire il s'agit là de la première fois que la jeune coréenne voyait une épée en vrai, qui plus est une véritable épée forgée par le maître des lieux. se mordant la lèvre pour se faire violence, elle passer ses doigts à quelques centimètres de l'épée comme pour la caresser délicatement mais ce sans jamais le faire. " est-ce que les épées sont réellement tranchantes ? combien de temps cela te prend de faire une seule et unique épée ? en as-tu fait avec des manches incrustés de pierre comme cela fut le cas au moyen âge en France ? " elle retombait en enfance, dans cette extase face au nouveau, à l'inconnu. les questions qui défilent et les yeux qui pétillent. " Nooooo tu es tellement mignon sur ces photos, dire que tu avais à peu près mon âge. en vrai t'es un peu vieux non? " elle riait taquine, se rasseyant aux côtés de l'enseignant alors qu'elle observait chacune des photos. " tu sembles si heureux sur ces photos! Où est ton maître maintenant, vous travaillez encore ensemble ? " elle possédait tellement d'interrogations sans réponses, elle voulait tellement en savoir plus sur le jeune homme qu'elle en oubliait presque de respirer. l'avantage cependant de la situation c'était qu'elle pouvait enfin maintenir son esprit suffisamment occupé pour ne pas se perdre sur les lèvres si délicieuses de son enseignant. " si tu as une forge et autant de talents, alors pourquoi enseigner l'anglais, pourquoi ne pas te consacrer pleinement à ta passion ? " une question qui l'avait toujours titillé de lui poser du moins jusque là il avait plutôt été question de savoir comment un professeur d'anglais pouvait être aussi fortuné, elle qui enchainait une poignée de boulots sans pouvoir se permettre ne serait-ce que de louer un appartement.
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Re: Would you run away if i told you the truth ? ft danahbae ♥ | Sam 1 Juin - 12:51 Citer EditerSupprimer
Il s’amuse de la voir ainsi, totalement intriguée et excitée à cette découverte. Il la trouve mignonne et aime cette façon qu’elle a de tout assimiler. Peu de personnes sont réellement au courant de son vrai métier. Ses conquêtes encore moins. Mais étrangement il ne voyait pas la plus jeune comme une simple conquête. Elle était bien des choses mais rien que le plus vieux soit capable de nommer. De vouloir nommer. Pas ce soir. Il continue de manger alors qu’elle observe ses œuvres. Oui des œuvres. Il tente de pas chercher à savoir pourquoi, mais son regard devis, s’accroche de façon inévitable, à son profil, à son visage doux, enfantin, beau. Dieu qu’elle est belle oui. Il le détail du regard, l’ancre à ses pensées. Ses souvenirs, comme s’il voulait pouvoir la redessiner dans ses songes. Il sourit en coin, de son air calme, comme d’habitude. Il lui montre l’album sur un coup de tête, en réalité il n’a pas réfléchi. Comme souvent quand il est avec elle. Il agit en roue libre, se laisse aller et se laisse porter par les événements. Il est à l’aise avec elle, il sait qu’elle ne le jugera pas, et qu’elle ne portera pas un regard moqueur sur ce qu’il aime, sur ce qu’il fait. Peu de personnes le connaissent réellement et il s’était toujours assuré de montrer aux autres ce qu’il voulait qu’ils voient de lui. Rien de plus, rien de moins. C’est comme le garçon, à force, se contentait de jouer un jeu et qu’il avait fini par s’en servir de carapace. Pourtant avec elle c’était différent. Comme pour tout. Elle l’observe, sourit en coin, un peu perdu dans ses pensées. Il la laisse tourner les pages de son passé, en découvrir un peu plus sur lui, sur ce qu’il est vraiment. Un homme aux antipodes de l’image qu’il se donne. Parfois certains de ses étudiants le comparé à Onizuka. Un professeur décalé, suivant peu les coutumes et les mœurs qu’exigerait la Yonsei et pourtant … pourtant ses élèves sont bons. Il est un bon professeur. Il avait cette façon particulière de comprendre la pression de ses étudiants et de les soulager à sa façon.Il rit doucement à la voir poser autant de questions. Elle semblait si curieuse et réellement intéressée par ce qu’il faisait. « Est-ce que je peux parler ? » la taquine-t-il avant de lui montrer les épées. « Je mets environ un mois pour fabriquer une épée. Parce que j’ai peu de temps réellement, et que j’aime les choses bien faites. » admet-il. « Je prends mon temps, ce n’est jamais vraiment pressé, j’ai le privilège d’avoir de l’argent facile tous les mois, alors je ne me mets pas de pression. » il prend un sushi qu’il gobe avant de dire d’un air amusé et remplie de savoir « Tu savais que les chevaliers ne se battaient pas du tout comme on le croit dans les films ? Tout ça c’est de la mise en scène, avec le poids de l’épée et de l’armure c’est à peine s’il pouvait bouger. Alors ils n’avaient pas franchement le temps de se la jouer robin des bois. Leur épée ne leur servait qu’à donner un ou deux coups tactique mais ils ne croisaient que très rarement le fer comme on peut se l’imaginer aujourd’hui dans les films. » A force de forger ces épées il avait fini par s’y intéresser et connaitre leur histoire. Tout ce qu’on voyait dans les films étaient faux, ce n’était qu’un show spectaculaire qui n’avait rien à voir avec la réalité. Les chevaliers en armure n’avaient que deux trois tactique d’approches et de coups mortel. Au combat épic avec le bruit de l’acier qui frappe. Il lui lance un regard amusé. C’est vrai, il est plus vieux qu’elle. Rien qui ne puisse réellement les rebuter, pas vrai ? « Ouais, mais t’aime ça. » conclut-il sans se démonter avant de lui faire un clin d’œil et de porter sa bière à ses lèvres qu’il boit. Son visage se rembrunit alors qu’il souffle simplement. « Il est mort. » Il déglutit et ajoute « Parce que justement ça reste une passion et que le talent artisanal d’aujourd’hui, se fait écraser par les grosses boites de productions et de façonnage. Je n’ai pas envie de lutter contre ça. Je préfère que ça reste un plaisir. »Il repose sa bière et s’enfonce dans le canapé en la regardant « Parle-moi de toi. De ta famille. Pourquoi tu bosses autant ? » c’est vrai dans le fond il ne savait quasiment rien d’elle. Il se penche vers elle et lui vole un baiser à la commissure de ses lèvres. « Te restait un peu de riz. » souffle-t-il en croisant son regard avant de lui caresser la joue et de revenir s’asseoir sagement dans son canapé, son assiette de sushi dans les mains.
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